Okyora et Eggyo. Contre la Coalition gaz de serre

La guerre des communiqués fait rage et seul celui de Gallimard n'arrivera jamais : l'éditeur a en effet décidé d'apporter son soutien à la romancière Marie N'Diaye, mais sans communiquer sur les déclarations du député UMP Éric Raoult qui était sorti de sa tanière pour condamner la lauréate du Goncourt qui n'avait pas une suffisamment haute estime de la France et de son président.

Fort heureusement, entre temps, Éric Raoult est revenu sur ses propos : de « devoir de réserve », il est passé à «principe de modération ». Car c'est là que le bât blessait : vouloir appliquer, pardon, imposer une réserve à un citoyen qui n'est pas même fonctionnaire...

C'est alors que Marie-George Buffet est intervenue avec vigueur, réclamant au ministre de la Culture qu'il frappe « immédiatement et publiquement les propos odieux du député Raoult et réaffirme le principe de la liberté pleine et entière des créateurs ». Le ministre de son côté n'en a cure : il a déjà dit ce qu'il pensait de cette ridicule histoire.

Pour le parti communiste, ces paroles sont « inadmissibles ». Et d'ajouter : « Le gouvernement, parce qu'il se lasse déjà de taper sur les libertés des citoyens et des salariés, cherche maintenant à museler les artistes et à censurer leur liberté d'expression. » Non, mais ! La liberté de parole, c'est sacré, les communistes l'ont appris à leurs dépens.

Et mieux : c'est le fondement de notre démocratie, alors qu'un « élu de la République se permettre de la remettre en cause » voilà qui est plus que fâcheux et mérite « d'être condamné fermement ». Et puisque l'on évoque un droit de réserve, autant le mettre en pratique avec « certains politiques, députés, tentés de remettre en cause la liberté d'expression et la liberté de création » !

Parmi ses dernières réactions, le député, lui assure ne rien regretter non plus, évoquant la chanson de Guy Béart : « Le premier qui dit la vérité, il faut l'exécuter. » Selon lui, il « fallait que quelqu'un réagisse » aux paroles qu'il persiste à trouver intolérables, et qui résultent de son interview dans les Inrocks.

Après tout, pour familiariser un chat à son nouvel environnement, on le laisse bien explorer tous les recoins de l'appartement, alors pourquoi ne pas considérer que les lycées, lieux d'apprentissage et de transmission du savoir (pardonnez mon utopisme) puissent devenir une extension du terrain de foot, en étant ouverts le week-end et durant les vacances scolaires ?

C'est en tout cas l'idée brillante de Nicolas Sarkozy, qui a, hier, durant un déplacement au lycée Galilée dans les Hauts de Seine, à Gennevilliers, souhaité que les mentalités changent en ce sens.

« Il faut qu'on accepte cette idée que le lycée doit être ouvert en dehors des strictes heures de cours. C'est un lieu de vie, et ce n'est pas normal que, quatre mois ou cinq mois de l'année en comptant les vacances, ça soit fermé. Ce n'est pas normal que pendant le week-end, ça soit fermé », a-t-il expliqué en présence de Darcos et Descoings.

Cette ouverture des établissements scolaires permettrait également de responsabiliser les élèves qui en seraient alors les garants. Et, pardonnez cette naïveté, le président s'interroge : « Si, par exemple, le samedi des jeunes lycées se disent “tiens, si on allait au lycée faire tourner le ciné-club ou la salle de spectacles ou les équipements sportifs ? “ » Splendide ! Et leur offrir également de quoi balayer la cour et... Bref.

« Devenir adultes », responsabiliser, pas infantiliser

Car il s'agit avant tout de faire « devenir adultes » ces adolescents, autant que de leur enseigner à ‘respecter les équipements dont ils auront la gestion. Ce n'est pas forcément aux adultes de tout faire dans le lycée’. Étant les premiers consommateurs du lycée, leur ouvrir les portes ne pourra que leur apporter de la maturité, estime le président, plutôt que de les « infantiliser en ne donnant le choix qu'entre la soumission et la rébellion ».

Réaction rapide du groupe réformons nos lycées, pour qui la proposition de Nicolas Sarozy s'inscrit dans le fil de leurs revendications. Responsabiliser les lycéens fait de toute manière du plan en trois parties développé par X-Man Darcos dans la lutte contre la présence d'armes sur les lieux scolaires.

Reste alors à dissuader et former. Mais c'est un autre débat...

Acadomia, leader dans le soutien scolaire à domicile, et la Fnac s’associent pour proposer des coffrets permettant aux familles de mieux répondre aux besoins de leurs enfants. Ce n’est là qu’un premier pas dans la construction d’un partenariat de première importance entre les deux groupes.

Ainsi, la Fnac de Rouen va bien plus loin en accueillant entre ses murs un espace Acadomia où des conseillers pédagogiques répondront aux attentes des parents. Les six coffrets uniques sont présentés comme une « innovation pédagogique » par les deux partenaires. Ils proposeront la correction du cahier de vacances, de l’aide méthodologique, des révisions pour les examens… Chaque coffret a une durée de validité d’un an. En voici le détail :

Analyser et corriger les cahiers de vacances des enfants ! Les résultats permettront de connaitre les points forts et les axes d’amélioration pour aborder une nouvelle année scolaire sereinement.
Le coffret contient une enveloppe pré-timbrée format A4 permettant d’y insérer le cahier de vacances rempli, pour en faire la correction et le bilan personnalisé
Niveau : primaire, collège
Matières : multi-matières pour les primaires ; uniquement les cahiers de vacances mono-matière (français, maths ou anglais) pour les collégiens
Prix : 12€

Mieux apprendre :
Construit en deux temps forts, ce coffret propose d’identifier les difficultés en effectuant une évaluation précise du niveau de l’enfant dans une matière et de repérer la mémoire la plus développée grâce à un test élaboré par un psychothérapeute spécialisé.
Niveau : collège, lycée
Matières : toutes les matières des évaluations
Modalités : en ligne
Prix : 1 évaluation + 1 test mémoire = 40€

Prof p@rticulier :
Parce que les élèves ont souvent besoin d’une réponse rapide et précise, Acadomia propose de joindre à tout moment un enseignant sur le site AcadomiaOnLine.fr.
Niveau : élève de la sixième à la terminale
Matières : français, anglais, maths, physique-chimie
Modalités : en ligne
Prix : 2h05 de communication à 70€

Bien préparer...son Bac :
Acadomia accompagne les futurs bacheliers dans leurs révisions en les aidants à perfectionner leurs méthodes de travail durant un stage collectif de 6h.
Niveau : lycéen
Matière : méthodologie
Modalités : en agence
Prix : 99€

L’Anglais Easy :
Parce que l’anglais est la langue internationale, Acadomia aidera le collégien ou lycéen durant un stage de 10h à développer son aisance orale, enrichir son vocabulaire et consolider ses bases linguistiques.
Niveau : collégiens, lycéens
Matière : anglais
Modalités : en agence pendant les vacances scolaires
Prix : 190€

Entraînement TOEIC® / TOEFL® :
Pour que les étudiants obtiennent ces précieuses certifications internationales, Acadomia a initié un entrainement intensif de 13 à 15h à ces tests d’anglais nécessaires et reconnus. Pièges à éviter, réflexes à corriger ... toutes les clés seront données pour être le plus performant le jour de l’épreuve.
Niveau : études supérieures
Matière : anglais
Modalités : en agence
Prix : 290€

Que pourrait-on trouver de commun à l'encyclopédie Wikipédia et à l'hébergeur de vidéos YouTube ? Rien ? Si : Wordia. Lancé le 18 septembre par Michael Birch, également fondateur de Bebo.com, cette apparition coïncide avec l'anniversaire du premier dictionnaire compilé à Londres par le Dr Samuel Johnson, voilà 253 ans.

Nouveau concept de dictionnaire, Wordia combinera des éléments du dictionnaire HarperCollins avec des vidéos d'utilisateurs et de célébrités, il permet de discuter de nouvelles définitions, de l'acception des mots, et les utilisateurs peuvent voter selon la pertinence, l'exactitude ou l'humeur. Car ici, « nous redéfinissons le dictionnaire ».

En effet, tout se déroule en trois temps : d'abord, on trouve un mot, ensuite on enregistre une vidéo, et enfin on l'upload. Ce mélange entre la rigueur de l'apport HarperCollins et l'aspect collaboratif des usagers devrait donner un mélange détonnant par la suite. Car l'on peut bien sûr faire des recherches rigoureuses sur un terme, pour en retrouver l'origine, le sens et la graphie exacte.

Participation ludique et pédagogique ?

Pour l'heure, on compte 76.000 mots recensés avec 120.000 définitions et une autre liste de 21.000 mots est en préparation, pour un projet que soutiennent l'Open University et la National Literacy Trust. Chaque jour, une nouvelle vidéo est mise en avant qu'un utilisateur aura réalisée.

« Quand un mot est défini de façon personnelle et placé dans un contexte vidéo, cela devient comme un aide-mémoire, un outil mnémotechnique, quelque chose d'instantanément plus facile à retenir et plus utile qu'une définition de dictionnaire seul », explique Edward Baker, le cofondateur. Pour l'heure, seule une version anglaise est disponible.

Ici, la définition d'Alopecie, par Gail Porter :