Michel Winock eut, sur l’après 11 janvier, cette analyse, recueillie par Le Monde : « Des journées de deuil, nous en avons connu : pensons par exemple au 14 juillet 1919. Des journées de colère aussi. Mais des journées de fraternité, c’est très rare. » Les attentats perpétrés chez Charlie Hebdo avaient donc pris cette dimension nationale, fraternelle. Non Fiction vient de consacrer un dossier à cette nation, « dans tous ses états ».