Elle est cruelle, abrupte, intraitable. Tatiana Țîbuleac n’a pas de pitié. Elle malmène ses personnages, elle les roule dans la farine, les manipule, nous manipule, nous, lecteurs de chair et de sang, prêts à recevoir, en toute intimité, ce taré d’Aleksy et son incroyable histoire d’amour-haine pour une mère aux yeux verts. L’été où maman a eu les yeux verts est un titre poétique et un récit inclassable.