Les vides greniers organisés chaque dimanche dans les bourgs berrichons sont une de mes distractions estivales: chiner une mazette fleurie ou un coquetier, marchander un meuble bancal et crasseux, farfouiller dans des piles de livres à l'affût d'un auteur ensablé... C'est ainsi qu'au milieu de romans de R. Sabatier, des San Antonio et des Editions du Fleuve Noir, je découvrais un broché jauni, aux pages mal massicotées datant de 1925. Le patronyme de l'auteur ne m'était pas inconnu Paul Lombard... A l'évidence, il s'agissait d'un homonyme. Il me paraissait hautement improbable que le célèbre avocat ait pu publier un roman en 1925. L'extrait du catalogue en quatrième de couverture (Colette, Barbusse, Dorgeles, Renard ..) et l'éditeur me parurent de bon aloi. Je marchandais ma trouvaille pour une dizaine de centimes d'euros.