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Esthétique

9 min 29 s - La mort filmée de George Floyd. Suivi de Filmer la sensation

George Floyd est décédé dans une rue de Minneapolis le 25 mai 2020, maintenu au sol et étranglé par le genou d'un policier. Au lieu de l'éclair visuel de l'assassinat de JFK, 26 s en super-huit, que Pasolini éleva au rang de théorie du plan-séquence, les 9 min 29 s de l'assassinat de George Floyd, captées par le smartphone de Darnella Frazier, offrent à nos sens dans la durée audiovisuelle une scandaleuse agonie filmée live. Mobile et connecté, le smartphone crée des conditions nouvelles qui changent notre rapport sensible au film et au filmé. Il semble qu'on puisse ainsi filmer la sensation. Dans cet ouvrage, l'émotion suscitée par la vidéo de Darnella Frazier se prolonge dans un questionnement sur la possibilité de graver la sensation dans le film et de la transmettre au spectateur. Cette réflexion concerne le pouvoir à la fois sensoriel et intermédial du cinéma et de la vidéo.

10/2022

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Cinéma

Filmer le quotidien

Si le cinéma a une influence si déterminante sur nos modes de vie, c'est sans doute parce qu'il a toujours su fournir des réponses précieuses à qui se demande comment les gens vivent. Explorant des univers filmiques très différents — des films de fiction aux films documentaires, du cinéma d'auteur aux comédies contemporaines hollywoodiennes, des films de symphonies urbaines aux documentaires intimistes, des oeuvres de Yasujirõ Ozu à celles de Chantal Akerman, d'Alain Resnais à Jim Jarmusch, de Maurice Pialat à Wang Bing... —, ce livre se propose d'ouvrir un questionnement non seulement sur ce que le cinéma peut nous dire du quotidien, mais aussi sur la façon dont il l'appréhende, le donne à voir et parfois le réinvente. Comment filmer ce qui, d'ordinaire, n'est plus perçu ? Comment faire de la vie de tous les jours, de ce qui ne fait pas événement et ne mérite pas d'être montré, l'enjeu d'un regard singulier, d'un mode de narration et représentation propre, tout simplement d'une attention cinématographique particulière ?

11/2019

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Cinéma

Daech, le cinéma et la mort

Daech filme ceux qu'il torture jusqu'à la mort en recourant à un usage maniaque d'effets visuels les plus spectaculaires, dignes des films d'action hollywoodiens. Daech possède des studios, et maîtrise parfaitement toutes les techniques de diffusion numérique. Contrairement aux nazis qui, par précaution, avaient choisi de ne pas filmer les chambres à gaz. Par là, l'ennemi se tient au plus près de nous. Il achète et vend, exploite, spécule et asservit, entre autres par sa propagande filmée. J'ai voulu comprendre ce qu'il arrive au cinéma que j'ai connu enfant, et auquel je n'ai cessé de croire, jusqu'à devenir cinéaste. J'ai voulu comprendre cette extravagance propre à notre temps.

08/2016

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Policiers

Survivez, vous êtes filmés

Bienvenue à Celebrity Survivor ! Une émission aux moyens colossaux mélangeant télé-réalité et jeu de survie. Dylan Chaplet, journaliste aussi arrogant que talentueux et sa partenaire au caractère de feu, Rose Gilian, pensaient s'offrir un voyage tranquille pour couvrir l'évènement. Mais entre agressions et menaces, les deux compères vont devoir chercher qui se cache derrière ce jeu macabre. Sur une île isolée truffée de caméras, comment se cacher et enquêter sans craindre d'être la prochaine victime ?

09/2019

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Cinéastes, réalisateurs

Martin Scorsese Filmer la Passion

Tout au long de son parcours, Scorsese s'est appliqué à filmer des hommes qui tombent et se blessent, à vouloir porter une croix bien trop lourde pour eux, lestés par l'ambition, le désir de sainteté ou la culpabilité. Pour ces personnages enragés, survivre est un état naturel, et la passion sous toutes ses formes, le moteur de leur vie. Martin Scorsese leur ressemble. Leur rage est la sienne. Aurélien Clappe, dans ce passionnant récit, nous invite au coeur de la vie et de la filmographie de Scorsese, Il évoque l'interrogation qui le poursuivra toute sa vie, lui qui, dans sa jeunesse, avait envisagé de devenir prêtre : Quel est le sens de la Passion ? Ses films ont révélé l'évolution de la réponse qu'il apporte à ses questionnements. Aujourd'hui, enfin apaisé, il évoque sereinement sa foi chrétienne.

09/2023

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Cinéma

Filmer l'artiste au travail

Le rapport entre le cinéma et les autres arts a suscité un nombre considérable d'écrits, inaugurés par les premières tentatives pour définir le cinéma comme un art, fondées notamment sur des comparaisons avec la peinture et la musique. Les textes qui constituent cet essai se situent donc dans la continuité d'une histoire déjà longue, avec cependant le parti pris affirmé de prendre quelques distances avec d'une part cette dimension comparatiste et d'autre part l'affirmation du cinéma comme possible "synthèse des arts" ou manifestation d'une mythique "oeuvre d'art totale". Plus modestement, ces contributions proposent d'analyser des rencontres possibles entre le cinéma et la création artistique en prenant comme entrée les séquences de fictions ou de documentaires qui tentent de montrer l'artiste au travail. Cette approche très ouverte permet de parcourir l'histoire du cinéma, des danses serpentines des premiers temps aux autoportraits de Jean-Luc Godard, Agnès Varda ou Alain Cavalier, des critofilms de Carlo L Ragghiani aux mises en abyme complexes d'Abbas Kiarostami ou de Nuri Bilge Ceylan, tout en mêlant dans un même mouvement de pensée des films dont le projet est de donner à voir la genèse d'une oeuvre picturale (La Belle Noiseuse de Jacques Rivette) ou théâtrale (Elvire Jouvet 40 de Brigitte Jacques et Benoît Jacquot) et des films où la création est envisagée de manière moins frontale ou plus métaphorique, telles les figures d'écrivains en panne d'inspiration dans les films de Win Wenders ou encore la confusion entre acteurs et personnages dans les performances de Louis Jouvet et Sacha Guitry, "monstres sacrés" du cinéma français. Une telle pluralité de propositions n'aurait guère de sens si elle n'était envisagée dans un projet de recherche fermement bâti autour d'une étude des potentialités du cinéma à démythifier l'acte de création en considérant l'oeuvre non comme une réalité achevée mais comme un processus. Chacune des études présentées dans cet ouvrage travaille ainsi une tension entre le geste créateur comme recherche incertaine et une hypothèse selon laquelle tout oeuvre garde la trace des conditions de son élaboration.

09/2013

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Cinéma

Qu'est-ce qu'un geste politique au cinéma ?

L'attention portée aux gestes confirme le tournant anthropologique que connaissent depuis quelques années les études cinématographiques. Le geste filmé, le geste de filmer, le geste de recevoir un film et de lui répondre sont les vecteurs d'une expérience partagée : repris, détaillé, le geste filmé s'offre comme réalité sensible et adresse à l'autre. Loin de toute assignation de sens comme de toute obligation de résultat, le geste s'impose ainsi, selon Agamben qui est le fil rouge de ce volume, comme l'une des dernières formes d'expression du politique. L'expérience du film rendrait ainsi possible une nouvelle définition de l'être-ensemble qui constitue le politique : un passage de relais où personne filmée, cinéaste, spectateur, tour à tour s'exposent et (se) regardent. Les textes de ce volume cernent les points de tension où s'impose, dans l'éclat et l'éclair d'un geste, cette dimension politique, entre emprise et émancipation, action militante et mise en scène de soi. C'est surtout dans les formes libres du film-essai ou du documentaire de création, de Pasolini à Godard, de Kiarostami à Kawase, de Farocki à Wang Bing et de Zilnik à Klotz et Perceval que s'illustrent ces oscillations. Les contributions de trois cinéastes passeurs, Xavier Christiaens, Sylvain George et Sothean Nhieim, perpétuent le geste politique dont est ici proposée l'analyse.

03/2019

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Histoire du cinéma

Objectif mer. L'océan filmé

De "La Vague" d'Etienne-Jules Marey à "Titanic" de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux "Pirates des Caraïbes", en passant par "L'Or des mers" de Jean Epstein et "Les Dents de la mer" de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers "cinématographistes" ayant pour mission de capter des sujets les plus "mouvementés" possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière. La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma. Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal.

12/2023

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Cinéma

Filmer les peaux foncées. Réflexions plurielles

Comment filmer les peaux foncées ? L'idée première de l'ouvrage était de répondre à cette question d'un point de vue strictement technique, de ne parler que de caméra, de lumière et des autres outils du chef opérateur. Pourtant, il était difficile de faire abstraction des considérations socioculturelles qu'elle implique. L'auteure a donc essayé de comprendre ce qu'est une peau foncée en tant qu'idée, en tant que matière et en tant qu'élément à filmer.

11/2019

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Cinéma

Hugo Santiago. La rage de filmer

Elève de Jorge Luis Borges, assistant de Robert Bresson, Hugo Santiago est un réalisateur habité par l'histoire, par l'exil, et d'abord par le cinéma, par le cinéma même. Ses films sont un voyage dans le temps et dans l'imaginaire, à la frontière de la philosophie. A travers une pluralité d'interrogations, sur l'identité du moi (Les autres), l'exil (Les trottoirs de Saturne), le dialogue entre une ethnologue, une soprano et les musiques de civilisations différentes (La fable des continents), le passé au prisme de l'événement (Le loup de la côte Ouest), la transmission et la métamorphose d'une oeuvre (Le ciel du Centaure), Hugo Santiago ne pose qu'une seule question : qu'est-ce que le cinéma ? - pour ne rien dire de ses trois fantômes préférés qu'il évoque dans Adios : Derrida, Bresson, Blanchot. Ce livre commence par Les autres dont la dimension métaphysique est liée à Borges, qui a choisi le thème d'une identité plurielle et précaire que porte la métamorphose, mais ce qui n'était pas prévisible, c'est la dimension formelle que Hugo Santiago donnerait à ce thème, comme n'était pas prévisible que le thème de la métamorphose se retrouverait dans son dernier film, Le ciel du Centaure, fiction qui joue avec l'histoire, l'histoire de l'art, la philosophie et l'esthétique, sans jamais s'y réduire.

10/2021

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Techniques photo

Drones. Piloter - Photographier - Filmer, 2e édition

Un guide richement illustré pour photographier et filmer avec un drone, tout en respectant les consignes de sécurité du pilotage aérien. Ecrit par un photographe spécialiste des prises de vue aériennes. La prise de vue au drone ouvre des perspectives vertigineuses, jusque alors inexplorées par la plupart des photographes et vidéastes. Quel que soit votre modèle de drone, obtenez les plus belles prises de vue photographiques ou vidéos grâce aux conseils de pro de ce livre. Apprenez les bases du pilotage et les règles de sécurité à observer, puis découvrez l'art particulier de la composition en photographie aérienne. Procédez enfin au traitement numérique de vos images et vidéos.

03/2023

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Musique classique

Filmer la musique. Entretiens, 2008-2023

Réalisateur prolifique, Bruno Monsaingeon a bâti une oeuvre filmée forte de 97 opus, mêlant concerts symphoniques et récitals, séries thématiques, masterclasses, portraits d'interprètes et de compositeurs. Une carrière émaillée de coups de foudre musicaux et amicaux, où virtuoses et personnalités musicales se sont succédés dans sa vie comme devant sa caméra. Constellation de rencontres marquée par deux grandes amitiés, Glenn Gould et Yehudi Menuhin, ses récits mettent en scène des figures majeures de notre époque, parmi lesquelles Nadia Boulanger, David Oïstrakh, Dietrich Fischer-Dieskau, Guennadi Rojdestvenski, Valeriy Sokolov, Gilles Apap, Sviatoslav Richter, Julia Varady, Viktoria Postnikova, les Quatuors Alban Berg et Artemis, et dernièrement Klaus Mäkelä. Mais quelle relation ce cinéaste entretient-il avec ses propres oeuvres ? Comment a-t-il forgé son style ? Et que cherche-t-il à documenter ? Menés par Guillaume Monsaingeon, ces entretiens au long cours qui se sont étirés sur une dizaine d'années tiennent à distance biographie, hagiographie, monographie et catalogue raisonné. Construits sur le lien entre image et musique, ils partent des films - ; choix des oeuvres et des lieux filmés, construction dramatique, nécessaire complicité avec l'interprète - ; pour nous conduire sur les terrains plus conceptuels du cinéma, du statut de l'image, de l'art comme aventure collective. Au fond, il s'agissait moins de s'entretenir avec le réalisateur que de donner la parole à ses documentaires, pour comprendre comment et au nom de quoi on peut filmer la musique.

11/2023

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Théâtre

Etudes théâtrales N° 68 : Filmer la scène

La relation entre les arts vivants et les arts audiovisuels n'a eu de cesse de s'intensifier depuis l'invention du cinématographe. Mais quels sont aujourd'hui les enjeux de la captation audiovisuelle des arts scéniques ? A partir de quel moment le filmage d'une oeuvre scénique préexistante peut-il être considéré comme une oeuvre à part entière ? Quels sont les processus de transmédialité mis en oeuvre ? Quel type de rapport se forme entre le metteur en scène et le réalisateur ? La captation ne suppose-t-elle pas la négation de la dimension scénique de l'événement à travers l'invention d'un nouveau lieu et d'une nouvelle temporalité? Et si oui, comment la scène peut-elle encore exister à l'écran ? En fin de compte, filmer la scène, n'est-ce, pas là une impossible injonction ?

01/2021

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Critique littéraire

Le Livre dit. Entretiens de Duras filme

En 1981, Jean Mascolo et Jérôme Beaujour suivent Marguerite Duras sur le tournage d'Agatha à Trouville. Tournage dans le tournage, en présence de la chef-op de Duras, Dominique Lerigoleur, et des acteurs qui jouent le frère et la sœur, Yann Andréa et Bulle Ogier. Dans son introduction, Joëlle Pagès-Pindon montre que l'on assiste là à un moment de grâce, " d'envoûtement ", à une mise en scène du travail de Duras où la réalité et le mythe s'entremêlent, et à la toute-puissance de l'écrit à travers le texte, l'image et la voix. Il est vrai que Duras est impressionnante d'assurance et de joie. Avec malice, consciente de son personnage, elle tient des propos qui pourraient surprendre sur l'homosexualité, la Révolution française, Mai 68, l'interdit... Duras parle du projet Agatha, l'histoire d'un inceste pendant des vacances d'été, en pensant à sa relation avec son frère adoré, tué à 28 ans pendant la guerre. Elle débat avec Yann Andréa : " Je montre ce qui n'est pas montrable ", " c'est une époque très pauvre " car " tout tend maintenant à interdire l'interdiction ". Elle parle avec une grande liberté du désir, " un échange impossible entre deux sexes différents ", et de l'homosexualité, " une relation masturbatoire ", " misérable ". À propos de l'idée de bonheur étendue à la société, alors que c'est individuel, " la Révolution française n'a fait que du tort à l'humanité. ", le marxisme-léninisme est une " connerie monumentale "... Dans une deuxième partie figure le " brouillon du livre-dit " : ce court texte inédit illustre une technique de Duras qui consiste à réécrire un entretien. On retrouve donc ici certaines phrases et certains thèmes réexprimés : " Libéraliser c'est punir la liberté ", ou : " On n'a jamais autant fait l'amour et jamais le désir n'a été aussi rare ". Ces entretiens, qui paraissent à l'occasion du centenaire de la naissance de Marguerite Duras sont inédits dans leur version intégrale : une partie seulement a été utilisée dans le documentaire Duras filme, de Jean Mascolo et Jérôme Beaujour (1981). Ils montrent la parole libre d'un écrivain au sommet de sa force créatrice.

05/2014

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12 ans et +

Death Escape. Fais tes choix, tu es filmé !

Sélectionné pour participer à l'émission Death Escape, tu te retrouves enfermé avec cinq autres candidats dans une école désaffectée au passé sombre. Tu as trois jours pour relever tous les défis imposés par la production et pour trouver le code qui te permettra de remporter la compétition et les 100 000 euros à la clé. Mais il semblerait que la bienveillance ne soit pas le maître-mot de la prod', et les défis à relever sont de plus en plus tordus... et dangereux. Tu vas devoir choisir entre ta conscience et la victoire, et décider si tu veux rester ange, ou devenir un véritable démon.

06/2020

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Lecture 6-9 ans

Moi, Thérèse Miaou Tome 14 : Souriez, vous êtes filmés !

Premières lectures. Pour enfants dès 6 ans. Après la visite nocturne des matous du quartier, Papa devient fou : il installe des caméras de sécurité partout ! Mais hors de question que je le laisse m'espionner ! Je suis une chatte et j'ai besoin de mon intimité. Il va falloir trouver une idée... Cette histoire de la chatte Thérèse, au caractère bien trempé et qui sait parfaitement se faire comprendre, amusera les enfants qui lisent tout seuls.

05/2018

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Essais

Une certaine tendance du cinéma documentaire

Le cinéma documentaire se voulait le fruit d'un artisanat furieux, à l'écart du marché. De cette liberté des formes, les télévisions, principaux financeurs, ne veulent plus. Elles imposent des normes (commentaires redondants et montages accélérés) qui stérilisent les films diffusés et ceux qui aspirent à l'être. Une certaine tendance au conformisme s'impose. Il faudrait à la fois se conformer et donner le change en passant pour "neuf". Dans les années quatre-vingt, j'ai renoncé au cinéma "de fiction" et lui ai préféré le documentaire pour sa liberté. C'est en documentaire que la parole filmée prend force et beauté, que les corps filmés, quels qu'ils soient, acquièrent une dignité — celle dont les serviteurs du marché se moquent. J.-L. C.

02/2021

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Sociologie

Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance

La vidéosurveillance a connu un succès fulgurant en France à partir de l'élection présidentielle de 2007, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy et François Fillon. Cette technologie a été présentée comme une contribution majeure à la fois à la prévention et à la répression de la délinquance et du terrorisme. Mais cette promesse sécuritaire, activement entretenue par les industriels de la sécurité, relève-t-elle du mythe ou de la réalité ? A quoi sert vraiment la vidéosurveillance ? Après avoir enquêté dans trois villes françaises emblématiques, Laurent Mucchielli dresse un constat sans appel : la vidéosurveillance n'est pas et ne sera jamais un outil important de lutte contre la délinquance et encore moins contre le terrorisme. Dissiper les écrans de fumée, percer à jour le "bluff technologique" des industries de sécurité, le gaspillage de l'argent public et la démagogie politique : tels sont les résultats de cet essai sans concession et profondément citoyen.

03/2018

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Actualité politique France

Souriez, vous êtes filmés ! Plaidoyer pour une surveillance d'Etat

Vous avez frissonné devant les sociétés totalitaires que promettaient la plupart des films de science-fiction ?? Eteignez vos écrans et ouvrez grand les yeux. Près d'un milliard de caméras sont déjà braquées sur vous, surveillant votre comportement dans les rues, les magasins, les bureaux, les écoles... Pire ? : très bientôt, armés de lunettes connectées, des millions d'êtres humains filmeront en continu leur vie, et donc celle des autres. L'homme était jadis un loup pour l'homme. Il sera bientôt une loupe pour ses semblables. Personne ne pourra empêcher cela. Ni les individus ni les Etats. C'est cet apparent constat d'échec que Robin Rivaton renverse et déconstruit tout au long de ce livre si original, et résolument optimiste. Puisque la technologie va s'imposer à nous, nous n'avons guère le choix ? : réfléchissons, et prenons le meilleur d'elle. Les possibilités semblent infinies. Imaginez comme les villes seraient propres, et combien les incivilités baisseraient ? ! Imaginez les rues rendues aux habitants, qui n'auraient plus peur d'y marcher la nuit ? ! Imaginez le désengorgement des tribunaux, avec des procès plus justes, et où ce ne serait plus parole contre parole ? ! Ecologie, justice, criminalité? : servons-nous du progrès pour vraiment progresser.

05/2021

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Littérature française

Œuvres complètes (Tome 7-Moravagine - La fin du monde filmée par l'Ange N.-D - L'Eubage). 7 Moravagine - La fin du monde filmée par l'Ange N.-D - L'Eubage

"Un monstre, je te dis... " , lance Blaise Cendrars lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de terminer La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'oeuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le "grand fauve humain" parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur. La collection "Tout autour d'aujourd'hui" présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars (1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. Pendant la Grande Guerre, après son amputation, Cendrars entreprend La Fin du monde, un "roman martien" resté inachevé, dont sont issus le scénario de La Fin du monde filmée par l'Ange N. -D. (1919) et son livre le plus violent, Moravagine (1926). Réunis ici pour la première fois, ils sont accompagnés de L'Eubage, récit secret de renaissance, qui leur est contemporain.

10/2023

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Littérature française

Moravagine. Suivi de La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D. ; L'Eubage

" Un monstre, je te dis... ", lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le " grand fauve humain " parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur.

12/2003

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Cinéma

Filmer la légende. Comment l'Amérique se raconte sur grand écran

Aux Etats-Unis, le roman national s'écrit sur grand écran. De la conquête de l'Ouest à la crise des subprimes, de la Prohibition aux suites du 11 Septembre en passant par l'arrivée des migrants européens à Ellis Island ou la création de la CIA, le cinéma américain s'est révélé une formidable machine à fabriquer du mythe, brouillant constamment la frontière entre fiction cinématographique et réalité historique. C'est ce qui fait d'Autant en emporte le vent et de Bonnie & Clyde, de Scarface et de Rambo ou du Soldat Ryan autant d'accès privilégiés aux fantasmes qui n'ont cessé de travailler la société étasunienne et continuent encore de la façonner. A égale distance des récits triomphalistes et des clichés conspirationnistes, Filmer la légende brosse un tableau tout en nuances de l'histoire des Etats-Unis telle que le cinéma de ce pays n'a cessé de la raconter depuis plus d'un siècle, nourri par l'analyse de plus d'une centaine de films. Par là même, Florence Arié et Alain Korkos renouvellent en profondeur notre vision du cinéma hollywoodien.

10/2019

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Sociologie urbaine

Sourions, nous sommes filmés !. Pour un discours optimiste sur les caméras

Vous avez frissonné devant les sociétés totalitaires que promettaient la plupart des films de science-fiction ?? Eteignez vos écrans et ouvrez grand les yeux. Près d'un milliard de caméras sont déjà braquées sur vous, surveillant votre comportement dans les rues, les magasins, les bureaux, les écoles... Pire ? : très bientôt, armés de lunettes connectées, des millions d'êtres humains filmeront en continu leur vie, et donc celle des autres. L'homme était jadis un loup pour l'homme. Il sera bientôt une loupe pour ses semblables. Personne ne pourra empêcher cela. Ni les individus ni les Etats. C'est cet apparent constat d'échec que Robin Rivaton renverse et déconstruit tout au long de ce livre si original, et résolument optimiste. Puisque la technologie va s'imposer à nous, nous n'avons guère le choix ? : réfléchissons, et prenons le meilleur d'elle. Les possibilités semblent infinies. Imaginez comme les villes seraient propres, et combien les incivilités baisseraient ? ! Imaginez les rues rendues aux habitants, qui n'auraient plus peur d'y marcher la nuit ? ! Imaginez le désengorgement des tribunaux, avec des procès plus justes, et où ce ne serait plus parole contre parole ? !

09/2023

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Cinéma

La caméra est une sorte de fétiche. Filmer au Moyen-Orient

La caméra est une sorte de fétiche. Ce n'est pas seulement une machine à reproduire, capable de répliquer le mouvement, la couleur et la texture parallèlement à un dispositif d'enregistrement du son. C'est une machine qui a acquis, dans la seconde moitié du XXe siècle, le pouvoir d'un objet cérémoniel qui atteste que l'événement a réellement eu lieu. La caméra devient le chroniqueur de notre époque, elle est en ce sens le fétiche moderne par excellence. Filmer, c'est prendre une série de décisions qui déterminent non seulement ce qui sera inclus dans le cadre, mais aussi ce qui n'y sera pas. Cela signifie que nos choix comprennent une part de mise à distance. (A.G.)

04/2019

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Ethnologie et anthropologie

Ethnographie filmée des musiciens du désert du Thar en Inde. Princes et Vagabonds, poussière d'exils

L'auteur s'appuie sur une heuristique des images et, en particulier, un long métrage : Princes et Vagabonds, afin d'élaborer une ethnographie filmée des musiciens itinérants dans le désert du Thar (Rajasthan, Inde). Par le prisme du film et des images animées, elle montre l'existence d'une poussière d'exils induite par le système des castes, les exils intérieurs, les exils sociaux, les exils religieux, les seuils/exils de ces musiciens qui tentent de se réinventer en migrant dans des ailleurs aux multiples ouvertures. Fabienne le Houérou évoque l'existence d'une identité musicienne (le sujet socio-musical) et un syncrétisme religieux associant hindouisme et islam. Elle s'attèle ainsi à saisir le caractère "rhizomorphe" d'une théorie des exils pluriels en insistant sur les correspondances entre exils forcés et volontaires.

07/2021

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Théâtre

Vidéo Club

Justine et Jean-Marc, mariés depuis vingt-cinq ans, découvrent qu'une mystérieuse web cam les filme en direct dans leur cuisine. Qui a installé cette caméra et dans quel but ? Depuis quand sont-ils filmés à leur insu ? Tous les jours ils reçoivent une nouvelle vidéo par mail. Des images qui les confrontent à leurs petites médiocrités du quotidien, à leurs mensonges et à leurs trahisons. Dans cette comédie, toute en nuances de Sébastien Thiery (Cochons d'Inde, Momo, Deux hommes tout nus) Justine (Noémie Lvovsky) et Jean-Marc (Yvan Attal) rivalisent tour à tour de mauvaise foi pour justifier des vérités qui n'auraient jamais dû surgir. Un couple peut-il résister à la transparence totale ?

10/2023

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Cinéma

Si Fontainebleau m'était filmé. 110 ans d'histoire du cinéma

Dès 1908 sortent sur tous les écrans du monde, les premiers films tournés à Fontainebleau, un véritable "studio grandeur nature à deux pas de la Capitale". Dès lors, et ce depuis 110 ans la forêt, le château, les rues et hôtels prêteront leurs fastueux décors à plus de 500 films dont l'ouvrage présente un survol complet parmi les 200 oeuvres les plus marquantes. Léonardo Di Caprio, Josiane Balasko, Marlon Brando, Vanessa Paradis, Guillaume Canet, Bourvil, Gérard Depardieu, Jean Marais, Michèle Morgan, Sacha Guitry, Chrisitan Clavier, Omar Sy et des dizaines d'autres vedettes sont venues à Fontainebleau, le temps d'un film. Voici la fabuleuse histoire vécue de ce "Hollywood en foret" racontée dans le détail, truffée d'anecdotes, remplies de témoignages et ponctuées d'interviews des plus célèbres personnalités de l'histoire du 7ème Art.

12/2019

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Cinéma

La critique d'art à l'écran. Tome 2, Filmer la littérature

La dimension patrimoniale et didactique du film sur la littérature et sa participation à la légitimation de l'écrivain semblent dominer les discours cinématographiques et télévisuels. Mais un discours critique est en jeu dès lors que le cinéma ou la télévision engagent un geste de mythification ou de démystification. S'il y a un intérêt critique à mobiliser le dispositif audiovisuel, c'est aussi que le film a des ressources pour explorer ce qui est finalement le coeur de l'expérience littéraire : la production d'effets qui dépassent le fonctionnement linguistique et relèvent de la matérialité de l'écrit, du corps, de la naissance des images, des rythmes et des sons et par-dessus tout sans doute, comme le cinéma, d'une méditation sur le temps et la mémoire.

01/2021

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Développement personnel - Orie

Je filme le métier qui me plaît. Un déclic pour l'orientation

Pour tous les jeunes et pour tous les parents, l'orientation est source d'anxiété, alors que son objectif est de permettre à chacun de s'épanouir dans une formation, dans un métier, et dans la vie. Or, une immense opportunité est offerte à tous, celle du numérique. II y a dix ans, Eric et Anne Fournier ont lancé le concours Je filme le métier qui me plaît, un concours pédagogique pour aider les jeunes à découvrir les métiers en réalisant des vidéos et en les diffusant sur Internet. Dix ans, c'est l'occasion de donner la parole aux candidats qui ont déposé leurs témoignages sur le site jefilmelemetierquimeplaît et ainsi de faire un premier bilan. Ils sont unanimes : "vivre l'expérience, c'est avoir quelque chose en plus...".

05/2017

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Histoire internationale

Albert & Elisabeth. Le film de la vie d'un couple royal

Un regard inédit sur l'un des couples le plus emblématiques de la monarchie belge : Albert et Elisabeth. Albert, un cinéphile averti C'est à la fin du XIXe siècle que le cinéma fait ses débuts. Alors jeune prince, le futur roi Albert est un cinéphile enthousiaste et averti. Rien d'étonnant dès lors que ce soit sous son règne que des films commencent à mettre en scène le couple royal. Contrairement à Léopold II, Albert et Elisabeth cultivent volontiers une image publique et glamour, avec aisance et maladresse, ce qui les rend proches du peuple. Ils aiment à se montrer et à entrer en contact avec la population : pour les cinéastes, ils sont un thème idéal. Une vie filmée Le roi Albert saisit rapidement toutes les opportunités que le cinéma peut lui offrir. Des premières images de son ascension au trône jusqu'à son décès tragique en février 1934, on dispose de quantités incroyables d'images tant en Belgique qu'à l'étranger. Du Brésil à Versailles, le roi et la reine visitent le monde et reçoivent également quantités de chefs d'Etat au lendemain de la guerre. L'Histoire au-delà de l'image Si l'image montre beaucoup, elle n'est pas tout. Certains thèmes développés dans cet ouvrage n'ont guère été filmés. Ainsi dispose-t-on d'assez peu d'images filmées du roi pendant la guerre ou encore de ses voyages au Congo. De même, si le roi aime à se montrer, cela nous en apprend peu sur le fonctionnement réel de l'institution monarchique ou ses rapports avec les autres organes de pouvoir. De façon à offrir un aperçu synthétique du fonctionnement de la monarchie dans ses aspects privés et publics, le livre explore diverses facettes de la vie du souverain (chef d'Etat protocolaire, chef des armées, promoteur des sciences, cinéphile, etc.) et du couple royal. Un livre et une exposition Cet ouvrage enrichit et prolonge l'exposition "Albert & Elisabeth, Le film d'une vie". A travers les contributions des meilleurs spécialistes de la question, il nous offre un regard nouveau sur la monarchie et sur le couple le plus emblématique qui l'a incarné : Albert et Elisabeth.

08/2014