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Yvanna Holonne

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Littérature française

Le cri du coeur

Quand Joséphine aperçoit Corentin sur le pas de sa porte, son monde s'effondre une fois de plus. Envahie par les souvenirs, elle n'est pas prête à lui pardonner. Pourquoi revenir après six ans d'absence ? Coïncidence des plus étranges, depuis qu'il est réapparu, Joséphine reçoit de troublants colis anonymes. Simple admirateur secret ou dangereux prédateur ? Elle va devoir mener l'enquête, quitte à mettre ses proches et sa propre vie en danger.

08/2021

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Littérature française

Colonne

En août 1936, au début de la Guerre d'Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n'a pas trente ans, part rallier le front d'Aragon et les brigades internationales de la colonne Durutti. Lors d'une offensive sur les bords de l'Ebre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d'huile brûlante. Rapatriée à l'arrière puis soignée à l'hôpital de Sitgès, elle rentre en France le 25 septembre accompagnée de ses parents. Elle passe quarante-huit jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d'un "Journal d'Espagne" portées sur un cahier dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Du mystère d'une vie brève, du tremblé affectif d'un engagement qui refuse autant le fascisme que le meurtre d'un petit phalangiste de seize ans, Adrien Bosc a tiré un roman aux phrases claires et lumineuses. Au milieu du chaos d'une guerre civile fratricide, il nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut le point de bascule. Colonne, dernier volet d'une trilogie amorcée avec Constellation, puis Capitaine - raconte la collision de destins rassemblés en une communauté provisoire -faisceau de récits de vie qui éclatent en trajectoires contraires, séparées et pourtant réunies jusqu'à se confondre à l'infini. Des dates et des mots qui s'effacent, des courriers et des tombes qu'on oublie.

01/2022

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Philosophie

La cinquième colonne

La " cinquième colonne " est un phénomène politico-social tout à fait spécifique, aussi bien dans l'Antiquité que dans le monde moderne. Elle est, essentiellement, un phénomène de contre-révolution préventive. Elle est aussi, et tout aussi essentiellement, un phénomène de trahison. Alexandre Koyré

09/1997

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Littérature française (poches)

Description d'Olonne

Une ville qui n'existe pas, mais décrite par le menu, avec une précision (une joie, aussi) de maquettiste : rue par rue, lieu par lieu, avec ses grands passants, ses fantômes, son ton. Ville du bord de l'eau (comme si, entre la Garonne et la Loire, un autre fleuve et un autre estuaire avaient existé), ville où la donne de l'utopie a été plus généreuse qu'ailleurs, ville qui a donc beaucoup rêvé et qui, à son tour, fait rêver. Ecrite à partir de son plan dessiné un jour de désoeuvrement, Olonne est devenue une sorte d'absolu de la fiction, une sorte de vertigineux " comme si ", qui est aussi comme un roman. Description d'Olonne a obtenu le prix France Culture en 1992.

04/2010

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Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Littérature française

La colonne infernale. Tome I

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du premier tome : L'histoire se déroule pendant la période de la Révolution française, plus précisément pendant la Terreur, une période de violence et d'instabilité politique en France. La "Colonne Infernale" fait référence à une division militaire républicaine dirigée par un général sans pitié, Augustin Robert, qui est chargée de réprimer les contre-révolutionnaires en Vendée. Le personnage principal du premier tome est le jeune noble Théodore de Varin, qui se trouve pris dans les tourbillons de la Révolution française. Malgré ses origines aristocratiques, Théodore se trouve du côté républicain et se joint à la Colonne Infernale, espérant que cela le protégera de la Terreur. Cependant, Théodore est confronté à des dilemmes moraux alors qu'il est témoin des atrocités commises par la Colonne Infernale contre les habitants de Vendée, y compris des civils innocents. Il se lie d'amitié avec des révolutionnaires modérés et des habitants locaux qui souffrent des exactions de la Colonne Infernale. Au fil du roman, Théodore est confronté à des choix difficiles entre sa loyauté envers la République et ses convictions morales. Il se pose des questions sur la légitimité des actions de la Colonne Infernale et sur les conséquences de la Révolution. "La Colonne Infernale" explore des thèmes tels que la loyauté, la moralité, la violence politique et les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les individus en temps de révolution. C'est une oeuvre historique captivante qui offre un aperçu des horreurs de la Terreur pendant la Révolution française.

09/2023

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Littérature française

La colonne infernale. Tome II

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du deuxième tome : L'histoire se poursuit dans la période tumultueuse de la Révolution française, en se concentrant sur les événements liés à la Terreur en Vendée. Le général Augustin Robert continue de diriger la redoutable Colonne Infernale, chargée de réprimer les contre-révolutionnaires et les insurrections royalistes dans la région. Le personnage principal, Théodore de Varin, un jeune noble républicain, se trouve toujours au coeur de l'action. Il est confronté à des défis moraux de plus en plus grands alors qu'il assiste aux horreurs commises par la Colonne Infernale. Théodore s'efforce de maintenir son intégrité morale tout en obéissant aux ordres républicains. Dans ce deuxième tome, l'intrigue se développe autour des relations de Théodore avec d'autres personnages, notamment des révolutionnaires modérés et des habitants locaux de Vendée. Les alliances se forment et se brisent alors que la situation devient de plus en plus chaotique. L'auteur, Gaston Leroux, explore les thèmes de la loyauté, de la morale, de la violence politique et de la complexité des relations humaines en temps de révolution. Le lecteur est plongé au coeur des événements historiques qui ont secoué la France à l'époque de la Révolution. Ce deuxième tome de "La Colonne Infernale" approfondit les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages et offre un aperçu des conséquences dévastatrices de la Terreur en Vendée.

09/2023

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Littérature française

La colonne infernale. Tome III

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du deuxième tome : L'histoire se poursuit dans la période tumultueuse de la Révolution française, en se concentrant sur les événements liés à la Terreur en Vendée. Le général Augustin Robert continue de diriger la redoutable Colonne Infernale, chargée de réprimer les contre-révolutionnaires et les insurrections royalistes dans la région. Le personnage principal, Théodore de Varin, un jeune noble républicain, se trouve toujours au coeur de l'action. Il est confronté à des défis moraux de plus en plus grands alors qu'il assiste aux horreurs commises par la Colonne Infernale. Théodore s'efforce de maintenir son intégrité morale tout en obéissant aux ordres républicains. Dans ce deuxième tome, l'intrigue se développe autour des relations de Théodore avec d'autres personnages, notamment des révolutionnaires modérés et des habitants locaux de Vendée. Les alliances se forment et se brisent alors que la situation devient de plus en plus chaotique. L'auteur, Gaston Leroux, explore les thèmes de la loyauté, de la morale, de la violence politique et de la complexité des relations humaines en temps de révolution. Le lecteur est plongé au coeur des événements historiques qui ont secoué la France à l'époque de la Révolution.

09/2023

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

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Policiers

L'ogre et la colonne brisée

"Carter, comme tous les matins depuis quelques semaines, commence sa journée, attablé à sa petite table de cuisine, à déguster du doux thé bleu de Chartres. Quelques minutes plus tôt, il vient de couper sa connexion Skype avec Bienvenu. Avec L'Ogre et sa traque, Carter avait frémi, avait rêvé, avait vécu à cent à l'heure ! Carter avait aimé l'ère de l'Ogre. Et, depuis, Carter s'ennuie". Maman est toujours là. Devenu le "Saigneur" de la Eme, l'Ogre assouvit sa faim. De Cancun à Mexico, Carter oublie d'abord son ennui à travers les délices du Yucutan. C'est un nouvel art. Celui du dépeçage artistique, que l'Ogre dessine pour l'enfer des policiers français et mexicains. Carter, Olivier, Ben mais aussi Fran et Antonio pourront-ils mettre fin aux déviances maladives de l'insaisissable tueur en série français ? Nath Winter est née à Paris en 1967. Bram Stoker, Stephen King, Edgar Allan Poe berceront son adolescence au même titre que Jules Verne, Anne et Serge Golon. Après L'Ogre du Perche, elle revient nous glacer le sang avec L'Ogre et la colonne brisée, un deuxième tome enivrant qui nous plonge davantage dans les noires pensées d'un tueur.

01/2019

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Mer

Les Salines des Sables-d'Olonne

De l'eau de mer, du soleil, du vent et de la terre d'argile... Voilà les quatre ingrédients pour obtenir du sel ! Depuis l'Antiquité, on récolte cet "or blanc" dans les marais salants des Sables-d'Olonne. Découvre la grande aventure du sel ! Perce ses secrets de fabrication et apprends le métier passionnant de saunier au fil des saisons. Sais-tu que les marais salants sont aussi un paradis pour certains oiseaux et que de délicieuses plantes y poussent ?

03/2024

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Généralités

Le souvenir des Sables-d'Olonne

Une belle manière de (re)découvrir l'histoire de cette ville, le siècle dernier. L'historien sablais Hervé Retureau vous invite à un plongeon dans le vieux Les Sables à partir d'archives croisant à la fois l'image et les sources, afin de mieux cerner ce que fut le quotidien des familles de marins. A travers ces images et documents d'époque, c'est la vie sablaise d'alors qu'il nous est proposé d'étudier sous toutes ses facettes : la construction navale, la poissonnerie, les quais avec leurs nombreux bistros, la Cabaude, les ramendeuses, mais aussi les tempêtes et les naufrages.

05/2023

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BD tout public

La colonne Tome 1 : Un esprit blanc

Après s’être illustrés quelques années plus tôt, par les campagnes en pays Mossi (actuel Burkina Faso), le capitaine Boulet et le lieutenant Lemoine végètent à Paris, partageant leur temps entre débauche, nostalgie et conférences. Dans un contexte de concurrence européenne sur les régions à coloniser (notamment l’Angleterre et l’Allemagne), l’état français compte sur eux pour parachever la conquête de l’empire français d’Afrique. Les deux hommes sont envoyés en mission stratégique au Tchad, l'objectif étant d'atteindre le Tchad par l’ouest et le fleuve Niger et d’opérer la jonction de leur colonne sur le lac Tchad avec deux autres missions. Ils forment une colonne de 50 tirailleurs sénégalais, 200 tirailleurs auxiliaires et 700 porteurs. La colonne se met en route en janvier 1899. Le capitaine Boulet et son adjoint Lemoine sont bien décidés à parer au plus pressé quitte à se servir sur place auprès des populations locales afin de nourrir leur colonne et augmenter le nombre de leurs porteurs. Ainsi, la violence et les massacres se succèdent au fur et à mesure que leur mission avance. Inspiré de faits réels (la mission Voulet-Chanoine), cette histoire peu connue est racontée sur un ton tragicomique par un tirailleur survivant qui dialogue avec l’"esprit" de la colonne…

08/2013

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Histoire de la médecine

Du pronostic des déviations de la colonne vertébrale

Du pronostic des déviations de la colonne vertébrale considéré au point de vue de leur curabilité / par le Dr J. -C. -Th. Pravaz,... Date de l'édition originale : 1884 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française

Observations sur les difformités de la colonne dorsale

Socialisme rationnel, ou Association universelle des amis de l'humanité... par Colins,...Date de l'édition originale : 1849Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2017

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Lecture 6-9 ans

La carte magique Tome 1 : Le Trésor de la Citadelle

Ashvin, E ? milie, Je ? re ? my et Zara adorent les histoires de pirates. Gra ? ce a ? une carte magique, ils vont vivre des aventures extraordinaires a ? la de ? couverte de tre ? sors cache ? s. Accompagne ? s de leur enseignante, nos quatre amis partent en excursion a ? Port-Louis a ? l'i ? le Maurice pour visiter la Citadelle. Lorsqu'ils de ? couvrent une ancienne carte de l'i ? le, tout se bouscule autour d'eux. Sauront-ils de ? chiffrer cette carte et de ? couvrir le secret qu'elle cache ?

11/2018

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Football

Foot Freestyle. Tous les conseils d'une pro

Le foot freestyle consiste à réaliser des gestes techniques et des acrobaties avec un ballon de football. C'est un mix parfait entre le sport et l'art. Il ne faut pas spécialement être performant. e au foot pour pratiquer, tout le monde peut donc s'y mettre ! Découvrez tous les conseils de Yoanna : qu'est-ce que le freestyle, l'équipement, les gestes de base en pas à pas, mais aussi les anecdotes inspirantes qui ont fait d'elle une championne mondiale de la discipline. Dans ce livre : - 40 gestes de base pour commencer sans pression ; - des anecdotes et des conseils personnels sur les valeurs qu'elle souhaite transmettre ; - les réseaux à suivre pour évoluer rapidement. Yoannafreestyle : 3, 8 millions d'abonnés sur TikTok

09/2022

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La France

Les p'tits secrets des Sables d'Olonne

Pour découvrir les Sables d'Olonne, son histoire et ses monuments. Une promenade au coeur de la ville, du remblai à la plage de Sauveterre, de la tour d'Arundel au musée Maritime, au port de la Chaume, jusqu'au Vendée Glode... Un, deux, trois ! C'est parti. Décollage immédiat !

10/2022

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BD tout public

La Casati, la muse égoïste

Luisa Casati Amman, passée à la postérité sous le nom de "La Casati", dilapida un immense patrimoine, dans le seul dessein de devenir une oeuvre d'art vivante. Ses apparitions sulfureuses, ses tenues choquantes et ses fêtes pharaoniques la firent entrer dans la légende. Un personnage qui marqua les mémoires, sorte de Lady Gaga de la Belle Epoque.

01/2013

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Littérature française

Voyage intérieur d’une muse

Dans Voyage intérieur d'une muse, l'auteure relate sa propre histoire, vibrante et initiatique, esthétique comme thérapeutique : poser nue dans l'antre secret d'un atelier, le corps offert aux regards des artistes, qu'un modèle vivant a pour vocation d'inspirer. Au gré de son récit, elle nous embarque pour une navigation pleine de couleurs, d'énergie et de saveurs sur les houles de la mise au monde créative. Elle y conte le quotidien d'un modèle, en un riche éventail d'expériences, relate les bases incontournables des techniques d'arts plastiques transmises par les professeurs, dévoile ses réflexions et ses pensées, ainsi que son monde onirique révélé par une quête artistique et spirituelle. D'une plume sensible, qui coule comme de l'eau, glisse puis jaillit, elle narre avec passion rencontres et souvenirs, révélations et états d'âme, enseignements et émotions, en un hymne à la beauté de la vie. Pourtant, ces histoires incroyables mais authentiques, où magie et lyrisme se chevauchent, se métamorphosent, au fil du voyage, en une sorte de fable mythique, hors du temps, à caractère universel qui prolonge les espaces entre réalité et fiction. La muse, héroïne de son histoire, entrerait-elle dans une légende, à l'image des croquis et des dessins qu'elle fait naître, de toute éternité, métaphore du regard ? La muse, serait-elle devenue une source d'inspiration pour tous les amoureux de la vie qui désirent cheminer à la rencontre de leurs rêves ?

12/2019

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Littérature française

Géhenne. La spoliation

"N'avance pas ! N'avance pas ! Ce malade va te tuer." Sans attendre, le journaliste s'était rué sur le grand corps chancelant, et tentait de le tirer en arrière. Farouche, Mohamed résistait : front baissé, il allait au-devant du fou furieux et d'un groupe de femmes déchaînées, derrière lesquelles apparaissaient des têtes masculines prêtes à se joindre à l'hallali. Mais Fatima, agrippée à ses basques, et le journaliste épouvanté, l'empêchèrent de s'offrir en holocauste à une vingtaine de chiens enragés. "Cela n'est pas normal, murmurait l'Etranger, qu'en l'an de grâce 2008, dans un pays avancé comme l'Algérie, de pareilles situations puissent être vécues, cela n'est pas normal."

07/2017

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12 ans et +

Rose Miller à l'école royale

Dans le royaume de Rasboria, Rose Miller, 10 ans, mène une vie ordinaire... jusqu'au jour où elle apprend qu'elle est l'héritière du trône ! Pour faire honneur à son rang, elle intègre l'académie royale et commence sa nouvelle existence. Mais, entre professeurs tyranniques, cours épuisants et règles d'étiquette, dur dur d'être une princesse ! D'autant qu'un complot semble menacer la couronne... Aidée de ses amis, les princes Ethann et Himran, Rose parviendra-t-elle à déjouer la menace et à protéger son royaume ? Entre intrigues et amitiés, Yvann Adepo entraîne sa courageuse héroïne dans une épopée fantastique, pleine de dangers et de magie.

10/2019

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BD tout public

Callas, je suis Maria Callas

"Une légende, qu'est-ce qu'une légende ? Dans le fond, je crois avoir été seulement un être humain."

06/2019

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BD tout public

Frida. Petit journal intime illustré

Un petit journal illustré qui revient sur l'art, la vie et les sentiments de Frida Kahlo : son enfance, son accident, son mariage légendaire avec Diego Rivera, sa passion pour une peinture transformée en miroir de l'intériorité. L'histoire extraordinaire d'une femme magnétique, charismatique et créatrice de son image : une icône pop.

10/2017

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le bouquet Tome 1

Mya est une jeune fille de 20 ans. Elle habite à los Angeles où elle est étudiante en stylisme, elle vient de commencer sa première année. Elle souhaite un jour devenir une grande styliste et avoir sa propre marque de vêtements, elle vient seulement de déménager pour faire ses études. Elle est timide il est donc difficile pour elle d'aller rencontrer d'autres personnes, mais cela ne la dérange pas puisqu'elle a beaucoup de travail à faire. Vendredi soir le jour le plus attendu de la semaine pour pouvoir enfin décompresser, une fête est organisée au-dessus de chez elle. Enervée, elle monta pour parler au propriétaire. "La porte s'ouvre et tout d'un coup mon souffle se coupa" ... "SALUT MOI CEST ALEX QUE PUIJE FAIRE POUR TOI" Elle lui demanda alors de baisser la musique, ce qu'il fessa. Le lendemain matin alors quelle allais tranquillement boire son chocolat chaud, elle découvre avec effroi que quelqu'un avait vomis sur sa terrasse quelle venait quelques jours plus tôt de repeindre. Elle monta avec fureur taper à la porte de ce fameux Alex. Il s'excusa des mainte et maintes fois à cette pauvre Mya. Un soir en rentrant chez elle elle aperçut un magnifique bouquet de rose qui était par hasard ces préférée, ainsi un mot était inscrit sur un joli papier avec des fleurs dessiner dessus, accrocher à un ruban blanc. Toucher par cette intention, Mya monta cette fois ci avec joie à la porte d'Alex pour le remercier. Mais que se passera-t-il ce soir-là ?

11/2022

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Théâtre - Pièces

La Fouine

Un élève du lycée est mort subitement, assassiné lors d'un règlement de compte entre gangs. Milo, Bacassie et Mawa, en quête de reconnaissance, tentent de ramener la lumière de cette affaire sur eux. Se faisant passer pour des proches du défunt, ils mentent aux journalistes dans le but de passer à la télévision. Mais en voulant à tout prix être sous les feux des projecteurs, les trois compères commencent à éveiller les soupçons et à mettre leur propre vie en danger... Dans cette pièce de théâtre, le jeune Yvann Adepo reprend la plume pour nous offrir un scénario plein de fraîcheur et de rebondissements.

11/2023

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Récits de voyage

La Fiancée du bout du monde

La fiancée du bout du monde est le récit d’un voyage en Asie, de l’Inde à l’Indonésie en passant par le Cambodge, le Laos, la Malaisie, les Philippines, Hong Kong et Macao. C’est aussi un récit autour du mariage. Au fil de son errance Yanna rencontre, comme par enchantement, des cérémonies nuptiales auxquelles elle a la chance de pouvoir se mêler. Enfin, alors qu’elle chemine avec le vent, son fiancé la rejoint au bout du monde. Les deux amants se laissent alors entraîner dans les noces les plus folles, selon les coutumes des pays, et se marient plusieurs fois en hommage à la nature, à l’amour. Le voyage, l’ailleurs, les rencontres, les légendes, l’amour… c’est le cocktail de La Fiancée du bout du monde, aussi fort et décoiffant que le vent du voyage.

06/2013

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Récits de voyage

Nos âmes nomades. Sur la route de la soie, de la Turquie à la Chine

Fascinée par la mythique route de la soie, Yanna entreprend de cheminer sur les traces des nomades d'antan, à travers l'Asie centrale, de la Turquie à la Chine. Inspirée par ces destinations improbables, que les marchands et les pèlerins des siècles passés décidèrent d'atteindre contre vents et marées, la voyageuse empruntera cette même route, vieille de plusieurs millénaires. En nomade, elle traverse les monts et les vallées d'Anatolie, les montagnes du Caucase de Géorgie, les plaines tourmentées d'Arménie, les déserts et les royaumes d'Iran, les steppes et les cités ouzbèkes, les immensités kazakhes, les reliefs vertigineux kirghizes, les plateaux inaccessibles du Pamir tadjik, pour rejoindre à travers les oasis de la Chine la fameuse cité de Xi'an, là où jadis la route s'achevait. Mais bien au-delà du désir de cheminer sur cette route empruntée à l'infini, l'écrivaine se plaît à entrevoir, à travers la beauté des cultures rencontrées, un brin de sacré, des bribes d'éternité. Cette route de la soie devient alors son chemin intérieur, sa quête de soi ! Pour rendre grâce à la richesse des ethnies des contrées traversées, et en hommage aux innombrables voyageurs qui sillonnèrent cette route onirique, la poétesse du monde donne la parole aux artistes rencontrés en chemin. Nos âmes nomades est le fruit de ces rencontres, mais aussi le récit d'extraordinaires tribulations dans des régions isolées aux confins de la planète, où aventures de voyage, rites, légendes et partages de coeur se mêlent en un foisonnent sensible et poétique.

01/2019

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Histoire des religions

L'épopée de l'extase

L'épopée de l'extase révèle un chemin spirituel authentique qui dépeint une fresque d'explorations enivrantes. L'écrivaine-voyageuse, artiste inspirée, apprentie chamane, psychonaute et mystique y consigne une multitude d'expériences vécues lors d'états élargis de conscience comme autant de facettes des mondes visibles et intangibles. Elle relate ses voyages chamaniques et astraux, ses visions, ses sorties de corps, ses rencontres initiatiques avec des maîtres ascensionnés, des saintes ou des archanges, dans différentes dimensions de l'invisible, tout comme ses relations subtiles avec les arbres, les pierres ou les animaux du monde terrestre. Telle une chercheuse de trésor, elle s'est impliquée corps et âme dans cette épopée intime de mise en lumière de l'essence de la conscience. Et elle s'est laissé traverser par le mystère et la magie originelle du souffle créateur. D'une écriture lyrique et passionnée, qui traduit la grande sincérité de la poétesse du monde, l'écrivaine donne à voir, par le prisme de ses histoires et de sa sensibilité, l'immensité des dimensions du vivant et les infinies potentialités humaines. Le récit de son odyssée spirituelle apparaît alors comme une invitation au voyage fantastique vers la Source, dont chacun est un hologramme incarné, reflet du multiple autant que de l'unité. Cette envolée de l'âme s'apparente ainsi à une quête d'illumination vers la vraie nature originelle de l'être. Un texte palpitant telle une ode de gratitude au miracle d'exister.

03/2021