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Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle

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Sciences historiques

Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle

Pour le peuple de Paris la rue est, au 18ème siècle, un espace privilégié. Elle investit l'espace urbain tout entier d'une sociabilité multiforme et souvent agressive, elle envahit l'espace privé, l'atelier, le logement. Dans la rue, le travail, l'amour, la discussion, l'attroupement, le spectacle, la mort même. A travers les agendas du guet, les procès-verbaux et les rapports des commissaires de police, les récits de voyageurs étrangers et ceux des observateurs parisiens, Arlette Farge restitue le monde sonore, coloré, odorant du Paris populaire. Mais la rue, sa violence anonyme, son opacité font peur aussi : on entreprendra de régler et d'ouvrir l'espace urbain pour le contrôler mieux. Viendra le temps où le peuple descendra dans la rue où il aura cessé de vivre.

07/2008

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Histoire internationale

Paris au XIIIe siècle

Paris au treizième siècle / par A. Springer ; traduit librement de l'allemand, avec introduction et notes, par un membre de l'édilité de Paris [Victor Foucher] Date de l'édition originale : 1860 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Histoire de la musique

Vivre de la musique à Rome au XVIIIe siècle

Il s'agit d'une enquête d'histoire sociale et d'histoire urbaine, centrée sur les pratiques, les carrières et les cadres institutionnels de la musique dans une grande capitale européenne, Rome. L'ouvrage analyse les lieux et les institutions d'exercice, en prenant en compte leurs singularités comme leurs imbrications et leurs porosités, ainsi que le déroulement des carrières de près de 700 musiciens. Il envisage successivement les conditions d'exercice de la musique à Rome, la construction des carrières des artistes et, dans une dernière partie plus réduite, les évolutions du goût et de la professionnalisation. C'est le livre qui manquait sur la Rome musicale du XVIIIe, un peu hâtivement exclue de l'intérêt des spécialistes au profit du XVIIe siècle.

09/2021

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Critique littéraire

Balades littéraires dans Paris du XVIIe au XXe siècle

Il n'est pas donné à tout le monde d'accompagner Alexandre Dumas sur les barricades de juillet 1830, de suivre la naissance de La Comédie humaine dans le Paris pré-haussmannien ou de pénétrer avec Chateaubriand dans le salon de Mme Récamier... D'arpenter le Paris de Victor Hugo, de revoir Zola et Proust défendant Dreyfus ou de grimper à la butte Montmartre avec les poètes du début du XXe siècle... De s'asseoir dans les cafés de prédilection de Beauvoir, Sartre, Camus, Hemingway... Ces soixante balades, agrémentées de gravures et plans anciens, vous entraîneront dans le Paris des écrivains. Par période, autour de personnages ou de thématiques, vous (re)découvrirez la capitale à travers les quartiers, les demeures et les adresses qu'ils ont fréquentés et qui les ont inspirés. Un guide unique en son genre pour tous les amoureux d'Histoire et de littérature.

04/2019

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Sciences historiques

La prison à Paris au XIIIe siècle. Formes et réfomes

On sait peu de choses sur la prison d'Ancien Régime. Les historiens, fascinés par le pénitencier, l'ont largement négligée. Ce livre comble cette lacune en explorant le monde carcéral parisien du XVIIIe siècle, et particulièrement la geôle ordinaire. La prison y est abordée comme un objet urbain parfaitement intégré dans les dynamiques et les trajectoires quotidiennes de la capitale. Entre ville et prison, les échanges sont nombreux, voire incessants : visiteurs et voisins rendent l'isolement du monde carcéral impossible, peut-être même indésirable. La prison est aussi considérée comme un objet économique. D'une part, son fonctionnement quotidien dépend des - rares - fonds qui lui sont accordés par l'Etat et par les élites de la capitale. D'autre part, elle s'inscrit dans les circuits financiers de Paris par le biais d'une panoplie de marchands chargés de fournir l'univers carcéral en marchandises et denrées de toutes sortes. Pour eux, la prison n'est qu'une occasion d'affaires. Finalement, la prison est un objet social : les détenus comme le personnel s'organisent et tentent de préserver un équilibre fragile. Ils y tissent des liens - de collaboration ou de concurrence, voire d'opposition - qui contribuent à façonner la prison et à la réformer.

04/2019

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Histoire internationale

Un monde créole. Vivre aux Antilles au XVIIIe siècle

Cet ouvrage présente l'exposition qui se déroulera au musée du Nouveau Monde de janvier à mai 2018. Il traite du développement de la société créole (les Antilles et Saint-Domingue) à partir de la fin du XVIIIe siècle jusqu'à l'indemnisation des colons sous Charles X. Il est question du développement économique, social et matériel. L'ouvrage illustre aussi le rapport qu'il pouvait y avoir entre les colons et les habitants des îles.

12/2017

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Histoire régionale

Vivre dans les Landes. Du XVIIIe au début du XXe siècle

Cet ouvrage est une évocation, à partir de textes de natures très diverses, réorganisés par l'auteur, de la manière dont les Landais vivaient entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle. On y trouve aussi bien des archives (actes de mariages, confiscations révolutionnaires avec listes des acquéreurs), des correspondances privées, des romans ou encore des articles de presses. Les aquarelles qui les accompagnent nous font revivre la vie quotidienne dans le département des Landes à cette époque, du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est. Puisqu'étudier les Landes c'était étendre l'espace et associer les plaines marécageuses aux coteaux de la Chalosse et de l'Armagnac cette étude a voulu rompre les champs chronologiques classiques. Entre un musée des Hautes-Landes, à Marquèze, et un musée de la Chalosse, à Montfort, comment pouvait-on saisir un quotidien ? Comment faire pour répondre aux Chansons et rondes des Landesde René d'Avezac de Castéra qui restituent les oeuvres de Félix Arnaudin ? C'est donc bien en associant aux aquarelles tous ces témoignages que cet ouvrage a essayé d'entrer dans l'intimité méconnue, imaginée ou cachée, des uns et des autres... David Chabas insistait avec ferveur : "Les Landes, cette terre incognita pour beaucoup, ne sont pas tristes. Leur nostalgie n'est pas en elles mais dans les yeux qui la regarde." C'est un sentiment bien difficile à peindre, nous avons cherché à le décrypter et à le transmettre dans ces pages".

05/2023

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Musique, danse

De Lully à Mozart. Aristocratie, musique et musiciens à Paris (XVIIe-XVIIIe siècles)

L'histoire de la musique est souvent encore celle des grands compositeurs : Jean-Baptiste Lully, Marc-Antoine Charpentier, Jean-Philippe Rameau, Wolfgang Amadeus Mozart... Mais qu'évoquent pour nous les noms de Pierre Maréchal dit Paisible, de Jean-Baptiste Anet, de Johann Schobert, de Michel Blavet ? Devenus célèbres ou restés anonymes, les uns et les autres eurent pourtant en commun d'être au service des plus prestigieuses maisons aristocratiques de leur temps : les Guise, les Orléans, les Bourbon-Condé, les Noailles, les Conti... Dans les salons, les jardins, les théâtres, entre Paris, Versailles et leurs multiples résidences d'Île-de-France, des aristocrates fortunés protégeaient en effet des musiciens, entretenaient des orchestres privés, acceptaient des dédicaces, collectionnaient les partitions et affirmaient leur goût musical en s'adonnant eux-mêmes fréquemment à la pratique musicale. Au confluent de l'histoire sociale et culturelle et de la musicologie, ce livre propose une lecture globale et renouvelée du patronage musical de la société aristocratique entre la fin du XVIIè siècle et celle du XVIIIè siècle. Le lecteur découvre, entre le faste et le précaire, la passion et le calcul, comment les musiciens et leurs protecteurs, les oeuvres et les instruments participaient de cet étourdissement musical qui atteignit son paroxysme au siècle des Lumières. A travers des expériences originales se mêlaient, parfois s'affrontaient, connaissances musicales et stratégies de distinction, aristocrates amateurs et musiciens professionnels, logiques artistiques, économiques, sociales et politiques. Loin de la vision romantique qui fit longtemps de la musique le passe-temps somptueux d'un monde décadent et des musiciens des génies méprisés et incompris, il apparaît que la protection de la musique et des musiciens s'inscrivit dans des cadres en perpétuel mouvement, où purent s'épanouir des formes particulières de sociabilité, des engouements sincères, des ambitions et des réussites sociales remarquables et aussi de nouveaux canons musicaux, entre patrimoine, réjouissances du moment et modernité.

02/2009

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Littérature française

La Femme au XVIIIe siècle

Passionnés par le XVIIIe siècle, les frères Goncourt ont consacré une grande partie de leur vie à enquêter sur les moeurs d'alors. De la mode à la politique, en passant par les couvents et les salons, ils célèbrent dans cet essai la toute-puissance de la femme à l'époque des Lumières, et en particulier l'aristocrate parisienne, qui se distingue par son élégance, son intelligence et sa liberté affective et sexuelle. Décriés et négligés en leur temps, les frères Goncourt figurent parmi les précurseurs de la Nouvelle Histoire. C'est dans cette perspective qu'Elisabeth Badinter nous invite à redécouvrir cet essai méconnu dans sa lumineuse préface : " A la différence de l'histoire politique traditionnelle qui a toujours ignoré la femme, l'histoire des moeurs et des mentalités peut seule la faire apparaître comme sujet de l'histoire. "

11/2021

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XVIIIe siècle

Les Russes à Paris au XVIIIe siècle sous l’oeil de la police

Au siècle des Lumières, des centaines de Russes, aristocrates et diplomates, écrivains et savants, artistes et collectionneurs, francs-maçons et aventuriers, séjournent à Paris. Les rapports de police dévoilent les mystères de leurs relations mondaines, loisirs et amours. Les Russes fréquentent Diderot et Rousseau, d'Alembert et Marmontel, correspondent avec Voltaire. Cela ne les empêche nullement de se faire plumer par des filles de joie. La police des moeurs fournit des récits pittoresques, dignes de romans d'aventures ou de comédies. Cet ouvrage montre l'évolution des méthodes de surveillance à travers le siècle.

04/2024

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Glossaires techniques

Lambris . Seconde moitié du XVIIe au XVIIIe siècles

Les lambris de la seconde moitié du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle présentés ici, témoignent du véritable essor de la décoration intérieure et du mobilier des châteaux et demeures aristocratiques en France. Décorant les murs des châteaux et demeures aristocratiques, les lambris de la seconde moitié du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, présentés ici, témoignent du véritable essor de la décoration intérieure et du mobilier en France. Le bois devient un matériau plus léger, coloré, doré, voire fantaisiste. Ces boiseries ornées permettent de multiplier les décors, de distinguer socialement les lieux, de participer au confort et à l'élégance des appartements, mais aussi d'améliorer l'acoustique des pièces, de protéger les murs et d'isoler ainsi du froid et de l'humidité. Ces lambris accompagnent également le processus de cloisonnement des espaces privés et de désencombrement des pièces, afin de favoriser l'intimité dans la sphère domestique. Ils montrent enfin toute la diversité et la technicité des arts de la menuiserie et de l'ébénisterie, ainsi que les modes en vigueur : alcôves ou marbres feints au XVIIe siècle, sculptures, miroirs et peintures de couleurs douces au xviiie siècle. Comme dans chaque album de la collection, relevés graphiques du CRMH et photographies permettent de découvrir ces riches boiseries d'époque, à travers 17 exemples. Le livre conduit successivement le lecteur dans de nombreux sites dont Duras (Lot-et-Garonne), Balleroy (Calvados), Menou (Nièvre), Balzac (Charente) et Buthiers (Haute-Saône). La suite d'un album de Jean-Jacques Roman, paru en 2015, qui étudie les lambris du xve au milieu du xviie siècle. (EAN : 9782757703366)

09/2022

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Histoire de France

La police des Lumières. XVIIe-XVIIIe siècle

Les forces de police entretiennent une histoire d'amour et de haine avec les populations qu'elles doivent servir et encadrer. Portées aux nues lorsqu'elles protègent, elles sont en partie rejetées lorsqu'elles contraignent. Cette dualité ne date pas d'hier ; pour mieux la comprendre, Nicolas Vidoni propose un essai sur la naissance et le développement des "politiques policières" pratiquées par les agents de la lieutenance de police de Paris entre 1667 et 1789. Forte de sa "capacité à agir" dans et sur l'espace urbain, la lieutenance a en effet réussi à s'imposer comme un des acteurs majeurs dans la ville d'Ancien Régime. Comprendre la police exercée par cette dernière revient ainsi à envisager une expérience forgée au contact de la capitale et sa population et qui remodèle finalement l'Etat royal. Cette histoire est enfin d'une grande modernité, puisque si les termes ont changé, la question du rapport entre police et population dans la cité reste d'une brûlante actualité. Mais au-delà de cette dimension politique - entendue au sens large - de la lieutenance, c'est bien son action pratique, donc le coeur de son activité, qui est le sujet de ce livre.

04/2018

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Critique littéraire

La liberté dans les mémoires féminins au XVIIIe siècle

Madame de Motteville et la duchesse de Montpensier sont deux aristocrates contemporaines. Témoins des bouleversements liés à la Régence, elles sont conduites à des questionnements parallèles. Ce qui crée leur sororité littéraire est l'écriture de mémoires. L'histoire les a invitées à s'interroger sur l'identité féminine.

10/2019

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Religion

Histoire des filles de la charité XVIIe-XVIIIe siècle. La rue pour cloître

    Les Filles de la Charité sont aujourd’hui la principale congrégation féminine hospitalière et enseignante avec vingt mille sœurs dans près de cent pays. Des clairs-obscurs de la photographie des années 1950 aux jubilatoires cornettes au vent des 2 CV de Louis de Funès, de la piété chatoyante des deux millions de fidèles qui défilent chaque année dans la chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac aux iconoclastes défilés de mode qui réinventent leur coiffe, qui ne connaît les célèbres sœurs de Saint-Vincent-de-Paul ?    Leur histoire n’a pourtant jamais été écrite. L’ouverture des archives privées de la Compagnie, croisées avec les archives publiques, a enfin permis d’y remédier.    Fruit d’un travail de plusieurs années, ce premier volume court de la fondation par Vincent de Paul et Louise de Marillac d’une confrérie de bonnes filles au service des pauvres, nourrie par la spiritualité de l’imitation de Jésus-Christ propre à l’« École française », à la suppression des sœurs par la Révolution. Au croisement de l’histoire des femmes et de l’histoire religieuse, cette étude montre combien les Filles de la Charité contribuent à la reconnaissance d’un statut inédit et ambigu dans la société post-tridentine : ni religieuses ni mariées, mais « séculières ». Assurément, la Compagnie a offert un cadre favorable à bien des femmes trempées pour des destins hors normes, conduisant de petites paysannes à la Cour, des cœurs intrépides en Pologne, des âmes généreuses au « martyre de la charité » dans des villes décimées par la peste.    À l’heure du 350e anniversaire de la mort des fondateurs (1660), cet ouvrage permet de redécouvrir la figure méconnue de Louise de Marillac et met en lumière une œuvre constamment replacée dans son contexte religieux, social et politique. Essai d’histoire totale d’une congrégation religieuse, il éclaire ainsi l’histoire de l’ancienne France, de ses splendeurs aussi bien que de ses misères.    Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire. Ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, il s’attache à une histoire de la philanthropie en Europe.

04/2011

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Histoire de France

La France industrielle aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles

Tous les éléments que nous croyons typiques de la " révolution industrielle " sont en place sous l'Ancien Régime : populations ouvrières, villes industrielles, division du travail, concentration de la main-d'œuvre et des ateliers, vastes usines, maladies professionnelles, ouvriers spécialisés, grèves, machines, logement ouvrier, travail des enfants, misère ouvrière, polllution... La France paysanne de 1789 serait-elle un mythe ?

07/1993

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Sciences historiques

Le Monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle

l est banal de dire que le XVIIIe siècle a vu se déplacer la vie, sociale de la Cour vers la Ville, de Versailles vers Paris. Mais il ne suffit pas d'énumérer des anecdotes prenant pour cadre les salons de Mme du Deffand et de Mme Geoffrin, et de citer les écrivains ou les artistes qui les ont fréquentés. Ce qu'il faut comprendre, c'est la signification historique d'une forme de sociabilité. Ce livre offre, pour la première fois, une véritable histoire sociale et culturelle des salons parisiens du XVIIIe siècle, et permet de réviser de nombreuses idées reçues. Ces salons n'étaient pas, comme on le dit trop souvent, des lieux de discussion critique permettant de diffuser largement les idées des Lumières, mais bien plutôt les centres de la sociabilité mondaine, dévolus aux plaisirs de la table et du mot d'esprit, au théâtre de société comme aux intrigues politiques. C'est dans les salons que se recomposent les identités aristocratiques, que se forment les réputations littéraires et politiques, et que se prépare l'accès à la Cour. Le loisir lettré et les pratiques culturelles des salons deviennent alors un élément essentiel de la distinction aristocratique et de l'imaginaire national, tandis que de nombreux écrivains des Lumières adhèrent aux pratiques et aux idéaux des élites parisiennes et de la noblesse de Cour. Antoine Lilti propose ainsi une histoire de la mondanité au XVIIIe siècle qui permet de comprendre comment s'est noué, durablement, dans la société et la culture françaises, le lien entre les élites du pouvoir et la littérature.

10/2005

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Histoire des femmes

Patronnes au XVIIIe siècle

Mariées, veuves ou célibataires, mères de douze enfants ou femmes sans descendance, elles étaient aussi, et parfois avant tout, entrepreneuses. Investissant des capitaux dont elles ne pouvaient pourtant pas disposer librement, elles ont fondé ou pris la direction d'une entreprise qu'elles ont porté à bout de bras au cours du xviiie siècle. Camille Dejardin nous propose de découvrir l'histoire encore inconnue de ces femmes, dont l'existence se laisse tout juste deviner depuis quelque temps. Comment arrivent-elles à la tête d'entreprise d'une ampleur parfois considérable ? Comment en gèrent-elles les affaires au quotidien ? Quelles sont ces entreprises et, surtout, qui sont ces entrepreneuses ? Ainsi Rose Bertin, une roturière, devient la "ministre des modes" de Marie-Antoinette et influence considérablement son époque, avant de donner son nom à un champagne, la veuve Clicquot. Marguerite Blakey, elle, est accusée de banqueroute frauduleuse par son propre mari. Incarcérée au Petit Châtelet, elle risque la peine capitale, mais grâce à un réseau vaste et solide, elle parvient à être acquittée et s'empresse de remonter une affaire dès sa sortie. Sans oublier Amélie de Berckheim, Olive de Lestonnac, Marie-Anne Barbel et combien d'autres ! Négociations, associations stratégiques, mariages arrangés, réseaux : rien n'est mis de côté dans ce livre au sujet inédit qui atteste du riche passé dont les entrepreneuses et aspirantes entrepreneuses de notre xxie siècle sont les dignes héritières. Historienne de formation, Camille Dejardin est l'auteure de Madame Blakey, une femme entrepreneure au XVIIIe siècle (PUR), qui a reçu le prix Mnémosyne 2017.

02/2023

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Critique littéraire

Mille ans de littérature japonaise. Une anthologie du VIIIe au XVIIIe siècle

Cette anthologie, proposée ici dans une version nouvelle, offre un panorama cohérent de l'immense variété des genres littéraires déployés durant un millénaire au Japon : du théâtre le plus sanglant à la sensibilité raffinée des dames de cour, des contes les plus cocasses aux méditations les plus graves, des anecdotes licencieuses aux tourments éthérés d'un milieu clos, du roman le plus long au poème le plus court. Les œuvres majeures sont ici présentées dans une traduction entièrement originale et homogène : journaux poétiques, le dernier épisode du Roman de Genji, la célèbre anthologie des Cent Poèmes, des contes du Moyen Age, des écrits bouddhistes, une autobiographie féminine, une pièce de nô et sa source, un roman érotique, une pièce de kabuki, un traité du haiku selon Bashô. Des contes folkloriques et un essai d'esthétique complètent cette approche de l'esprit classique au Japon.

10/2005

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Critique littéraire

Contre le luxe (XVIIe-XVIIIe siècle)

Aux XVIIe et XVIIIe siècles la France devient avec éclat le modèle de la civilisation et du luxe. Ce livre analyse l'évolution qui conduit à la laïcisation de la condamnation du luxe et à la séparation entre l'individu et le collectif. Il interroge les pouvoirs politiques de la littérature.

01/2021

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Histoire internationale

Les royaumes wolof dans l'espace sénégambien. XIIIe-XVIIIe siècle

Le Grand Jolof fut l’un des grands États musulmans de l’Afrique de l’Ouest médiévale. La recherche de ses débuts et l’étude de sa genèse permettent d’en reculer le cadre chronologique jusqu’au XIIIe siècle. Il fut contemporain de l’empire du Mali dont il dut probablement, de façon souple, reconnaître l’hégémonie. Mais, situé aux confins de cet empire et limitrophe du Sahara, participant directement aux courants d’échanges transsahariens, sur le plan culturel comme sur le plan économique, il se comporta comme un compartiment autonome du monde soudanais. Au milieu du XVe siècle, l’arrivée des caravelles portugaises ouvrit une ère nouvelle pour la Sénégambie dont la côte devint lieu de contacts et d’échanges. Ce Soudan extrême-occidental devint un Soudan atlantique. Il entra dans un système économique dont l’impact sera une des causes de la dislocation du Grand Jolof. Les royaumes qui étaient sous son hégémonie, wolof, sérer, malinké, se soulevèrent ou se détachèrent. Le monde wolof sera désormais, jusqu’à la colonisation, constitué de quatre royaumes : le Jolof, le Waalo, le Kajoor et le Bawol. De la dislocation du Jolof à la conquête française, l’histoire de ces royaumes sera avant tout celle de leur dynamique propre : construction de l’État et d’une force militaire qui deviendra politique, conflits sociaux, révoltes paysannes, islamisation et rôle politique des responsables religieux. Les échanges atlantiques ont fortement pesé sur l’évolution économique, les États se sont adaptés au marché mondial et à la demande d’esclaves, laquelle s’est fortement accrue à la fin du XVIIe siècle. Mais ce ne fut pas de manière passive ; les rois ont maintenu sous leur contrôle les contacts côtiers et ont même réussi, au cours du XVIIIe siècle, à infléchir en leur faveur les termes de l’échange. Jean Boulègue (1937-2011) a enseigné au Sénégal et au Tchad, avant d’effectuer sa carrière universitaire à l’Université Paris-I comme maître de conférence puis, comme professeur d’histoire médiévale et moderne de l’Afrique. Ses publications ont porté sur les anciens royaumes wolof du Sénégal (Le grand Jolof (XIIIe-XVIe siècle), Paris, Façades-Karthala, 1987), les Luso-Africains (Les Luso-Africains de Sénégambie, Instituto de Investigaçao Científica Tropical-CRA, Lisbonne, 1989) et l’histoire ancienne du Tchad. Professeur émérite depuis 2005, il a poursuivi ses recherches jusqu’à sa mort, à la fois sur le Sénégal et dans un domaine qui lui tenait à coeur, la défense de la laïcité républicaine et de la liberté d’expression (Le Blasphème en procès 1984-2009. L’Église et la Mosquée contre les libertés, Paris, Nova Éditions, 2010).

03/2013

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Sciences historiques

La petite guerre au XVIIIe siècle

La petite guerre - cette guerre de surprises et d'embuscades, qui emplissait le théâtre des opérations entre les sièges et les batailles - a tenu une place importante au long du XVIIIe siècle, dans les conflits dynastiques européens. C'est durant les campagnes de Flandre de la guerre de Succession d'Autriche (1744-1748) que la petite guerre française devint véritablement un art, grâce à la maîtrise de Maurice de Saxe, maréchal de France, qui coordonna ses actions pour mettre en oeuvre une stratégie d'ensemble. Les campagnes de Flandre prennent un autre relief dans la perspective de la petite guerre. A travers l'impact de cette petite guerre sur la population comme sur l'administration des espaces frontaliers, la politique gouvernementale à l'égard des troupes légères ou encore les jugements des élites, ce livre est aussi une contribution à l'étude des mentalités d'une époque, le XVIIIe

03/2010

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Agriculture

L'agriculture dans la généralité d'Alençon au XVIIIe siècle

L'Agriculture dans la généralité d'Alençon au XVIIIe siècle / Louis Duval Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Histoire régionale

La vie dans les Pyrénées du XVIe au XVIIIe siècle

Durant les trois siècles qui précèdent la révolution, la vie pyrénéenne conserve sa forme la plus originale. Les populations de la chaîne jouissent encore de leurs principaux pivilèges ; leurs relations avec le versant espagnol demeurent des plus étroites ; leurs contacts avec le "monde extérieur" s'avèrent assez épisodiques et superficiels pour ne point altérer leurs forces vives et spécifiques. Grâce à de nombreux documents, il est possible de reconstituer dans le détail la vie des Pyrénéens : leur vie publique (au sein d'organisations valléennes et communales très autonomes), leur vie de labeur (au champs, sur les pâturages, en forêt, au fond des mines, dans les villes thermales...), et leur vie privée (vie familiale, croyances, distractions...).

04/2021

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Beaux arts

Histoire générale des arts appliqués à l'industrie du Ve à la fin du XVIIIe siècle. Tome 3. Le mobilier au XVIIe et au XVIIIe siècle

Histoire générale des arts appliqués à l'industrie du Ve à la fin du XVIIIe siècle. 3, Le mobilier au XVIIe et au XVIIIe siècle / par Emile Molinier,... Date de l'édition originale : 189 ? Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Critique littéraire

La Liberté dans les mémoires féminins au XVIIe siècle

Madame de Motteville et la duchesse de Montpensier sont deux aristocrates contemporaines. Témoins des bouleversements liés à la Régence, elles sont conduites à des questionnements parallèles. Ce qui crée leur sororité littéraire est l'écriture de mémoires. L'histoire les a invitées à s'interroger sur l'identité féminine.

11/2019

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Généralités

Les premiers commis des affaires étrangères au XVIIe et au XVIIIe siècle

Les premiers commis des affaires étrangères au XVIIe et au XVIIIe siècle / par Camille Piccioni ; (d'après les recherches de Louis Delavaud, complétées et continuées par l'auteur) Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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XVIIIe siècle

Le goût de la joie. Réjouissances monarchiques et joie publique à Paris au XVIIIe siècle

"Les peuples se plaisent au spectacle. Par là nous tenons leur esprit et leur coeur." Ces mots de Louis XIV résonnent encore au siècle des Lumières quand les Parisiens, en des acclamations enthousiastes, spontanées ou forcées, célèbrent les événements heureux qui ponctuent l'Etat royal : feux d'artifice, musiques, danses, jets d'argent, distribution de vin et de nourriture, exemptions fiscales accompagnaient les gestes publics de plaisirs éphémères. Leur histoire, politique et culturelle, restait à écrire. Soucieuse d'établir les conditions d'une communion émotionnelle avec le souverain, la royauté s'appuyait sur le principe de "conjouissances" propre à toute monarchie de droit divin. Elle cherchait à inculquer une norme pour se réjouir dans l'espace public. Les plus grandes institutions du royaume en décrétaient la nécessité et dictaient les gestes à adopter mais aussi les limites à ne pas transgresser. La joie publique s'inscrivait dans une culture de l'approbation monarchique et de multiples moyens de communication venaient susciter les manifestations de joie, construisant ainsi un véritable devoir de réjouissance. Ce goût de la joie n'était pas seulement celui des élites qui l'organisaient : loin de se limiter à des actes d'obéissance imposée, le peuple de Paris témoignait aussi d'une réelle capacité de jugement. Si obéir aux normes des plaisirs officiels et venir s'y amuser était ordinaire, les Parisiens savaient aussi composer avec ces gestes de commande pour créer leur propre discours critique à l'égard de la Couronne. Dans la seconde moitié du siècle, surtout au cours des décennies 1770-1780, au rythme des crises et des événements politiques, la joie décrétée par la royauté se transforma en une joie citoyenne indépendante des ambitions du pouvoir : dans les années qui précédèrent la Révolution, l'opinion publique s'est emparée de la fête pour la transformer en un acte politique de résistance et de contestation.

12/2021

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Sciences historiques

Le Livre & la Mort. XIVe-XVIIIe siècle

Etroits sont les liens qui unissent la mort et l'écrit. L'épigraphie, le manuscrit puis l'imprimé ont été mobilisés pour préserver le souvenir des disparus, et le rapport d'intimité qui lie le livre au lecteur a fait du premier le miroir privilégié des interrogations du second sur sa propre finitude. La Mort elle-même, comme figure et comme sujet, fait son entrée en littérature au XIVe siècle, suscitant une appréhension moins abstraite du trépas. On dit et on représente désormais la déchéance des corps, souvent associée aux fins dernières que sont le Jugement, l'Enfer et le Ciel. Fléaux de tous ordres et angoisse de la fin des Temps favorisent cette expansion du macabre à la fin du Moyen Age. "Incarnations" de la Mort et représentations des morts investissent alors le livre, bien au-delà des répertoires privilégiés que sont les arts de mourir, les livres d'heures et les danses macabres. Le corpus des images évolue, infléchi par l'Humanisme, la Réforme et la reconquête catholique, touché par l'évolution du cérémonial funéraire, s'adaptant aux nouvelles pratiques sociales d'encadrement de la mort. Le recours au média imprimé pour célébrer les grands défunts, et bientôt pour "faire part" des morts plus ordinaires, donne lieu à une vaste production documentaire, des pompes funèbres, tombeaux littéraires et reliures de deuil, aux modestes billets d'enterrement. Cet ouvrage interroge la variété des apparitions de la Mort dans le livre européen, du Moyen Age au XVIIIe siècle. A travers l'illustration peinte et gravée, l'ornement typographique, la reliure ou l'héraldique, se déploie une iconographie funèbre ou macabre fascinante, avec ses scénographies et sa gestuelle (la Mort qui frappe, fauche, entraîne, moque, désigne, triomphe...), ses attributs et symboles (faux, dard, crâne, tibia, larmes, torchères, chauve-souris, outils du fossoyeur...), dont il importe de comprendre le sens et les évolutions.

03/2019

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Beaux arts

Les Tuileries au XVIIIe siècle

Mis en chantier par Catherine de Médicis, édifié sur l'emplacement d'une fabrique de tuiles, le Palais des Tuileries fut étroitement mêlé à notre histoire et aux tumultes de la Révolution de 1789. Délaissée au début du XVIIIe siècle pour Versailles, cette demeure royale devint le cadre d'activités musicales et théâtrales rivalisant de renommée comme le Concert spirituel, l'Opéra, la Comédie-Française, le Théâtre de Monsieur. Avec le retour de Louis XVI à Paris, les Tuileries deviennent, pour un court moment, le siège de la monarchie déliquescente puis celui de la Convention Nationale qui en défigura salons et appartements, remis en état sous l'Empire. Cette exposition se propose d'illustrer les temps forts de cette histoire passionnante sous la forme d'une chronologie figurée. Elle présente au public le fruit des découvertes récentes - de nombreux documents exposés sont, en effet, inédits - et s'attache à faire mieux connaître un lieu que ses jardins ont rendu si familier à notre souvenir que nous n'en soupçonnions plus les ombres, ni les secrets. Je souhaite que les Parisiens découvrent nombreux cette reconstitution émouvante. Jacques CHIRAC

06/1990

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Littérature française (poches)

Paris au XXème siècle

Paris, 1960 : une métropole splendide, étincelante d'électricité, reliée à la mer par un gigantesque canal, sillonnée d'autos et de métros silencieux...Tel est le monde fascinant qu'ont forgé, conjuguant leurs efforts, la Finance et la Technique. Pourtant, cet avenir radieux a son envers. Seuls quelques marginaux, méprisés, bientôt vaincus par la misère et la faim, persistent dans le culte de l'Art et de la Poésie, tandis qu'un Etat omniprésent organise la distribution du savoir scientifique... Composé avant les " Voyages extraordinaires ", refusé par l'éditeur Hetzel, ce roman aura attendu cent trente ans avant de revoir le jour. Surprenant par la pertinence de son information scientifique, il vaut aussi et surtout par l'acuité de son analyse des intrications de l'économie, de la technique et la politique. Une vision ambiguë qui fait justice de l'image d'un Jules Verne chantre béat du Progrès. Et d'abord un roman prenant, coloré, où le grandiose se teinte volontiers d'un humour des plus sombres...

05/2002