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Un infini singulier. Journal d'une écriture (1954-2004)

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Littérature française

Un infini singulier. Journal d'une écriture (1954-2004)

Ce volume retrace cinquante années de voyages à travers le monde et l'imaginaire. Cinquante années d'écriture et de fiction, soit trente romans. Et des nouvelles, des contes, des courts romans, des documents psychanalytiques, tous inédits ou introuvables, que rassemblent ici les Editions Fayard dans le cadre de la publication des œuvres complètes de l'écrivain. Parmi les rééditions, notons Journal d'un autre, L'Homme sans nom, Le Théâtre de Mme Berthe, Le Fils de Babel, L'Atelier des rêves perdus, textes qui, entre fantastique et merveilleux, posent deux questions prégnantes pour notre actualité : " Que se passe-t-il ? " et " Qui rêve qui ? ". Surtout, cet ensemble atteste de l'aventure intérieure d'un romancier pour lequel l'écriture est un véritable scalpel pour fouiller la réalité des êtres ou des événements et, avec une jubilation certaine, en faire jaillir les secrets les mieux cachés. Reste que le principal personnage de cet innombrable théâtre est, bien entendu, l'auteur lui-même.

11/2004

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Thèmes photo

Journal singulier

Comment rendre compte des travaux d'un couple d'artistes-photographes ? Entre les débuts prometteurs et l'oeuvre de maturité, les artistes traversent souvent un désert inquiétant. F&D Cartier poursuivent un demi-siècle de recherches expérimentales dans ce livre d'artiste qui retrace leur parcours de 1967 à 2023. En collaboration avec le graphiste Ludovic Balland, le couple expérimente un montage radical de leurs oeuvres visant la réduction, la sérendipité, la non-chronologie et une forme de minimalisme.

01/2024

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Histoire internationale

Journal 1934-1944

Volatilisé en 1946, le Journal d'Alfred Rosenberg, "l'idéologue" du parti nazi, a été retrouvé aux Etats-Unis en 2013 après de longues recherches. Publié pour la première fois, il s'agit d'un document majeur et exceptionnel par un familier d'Hitler, qui écrit pour l'Histoire, conscient d'en être un témoin unique. Le Journal offre ainsi une compréhension du national-socialisme, du rôle d'Hitler et de la mise en oeuvre de la Shoah. Mais pas seulement... Acteur à l'influence considérable, responsable des persécutions et du pillage de l'Europe - pour ses crimes, il sera jugé et exécuté à Nuremberg -, Rosenberg livre une version détaillée des événements, rend compte de ses échanges avec Hitler, qu'il conseille servilement au quotidien, toujours prêt à changer d'avis si la nécessité fait loi. Sans effets particuliers, son écriture témoigne de ses obsessions, l'antisémitisme au premier chef mais aussi la détestation de tous ses pairs à l'instar de Goebbels et Himmler. Néanmoins, si Rosenberg fut le penseur du nazisme, ses notes intimes montrent qu'il se révèle impuissant à convaincre pour réaliser la révolution de la Grande Allemagne. Ainsi, la disparition programmée de l'Eglise catholique ou l'assassinat de tous les bolcheviques qu'il hait par-dessus tout. Présenté et commenté par deux des meilleurs historiens du nazisme, le Journal offre, comme rarement on l'a lu, une plongée au coeur de la machinerie nazie et dans l'intimité du Führer.

09/2015

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Sciences politiques

Journal. 1952-1964

Maurice Thorez fut le principal dirigeant du Parti communiste français alors que celui-ci occupait une place centrale dans l'échiquier politique. Tombé malade en 1950, il est soigné en URSS et revient en France en 1953. Au cours de cette période, afin de rééduquer son bras droit un temps paralysé, il tient un journal quotidien qu'il poursuit jusqu'à sa mort. Le secrétaire général y évoque autant les rapports de forces internationaux que ses relations personnelles et familiales, le quotidien du petit peuple comme les soubresauts de la vie politique, notamment les débuts de la Ve République et la guerre d'Algérie. Il rend compte de ses nombreuses lectures, apprend le latin, entretient sa maîtrise du russe. Dans ce document de premier ordre pour comprendre la France des années 1950-1960, on croise aussi bien Aragon, Eluard, Mauriac que Khrouchtchev, le général de Gaulle ou Pierre Mendès France. Entre fidélité au grand frère soviétique et passion pour la culture et la langue française, ce journal, édité pour la première fois, éclaire une page essentielle de l'histoire politique tout en offrant un regard singulier sur les évolutions de la société française. Journal édité sous la direction de Jean-Numa Ducange et Jean Vigreux En partenariat avec le journal l'Humanité

08/2020

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Critique

Journal 1958-1959

En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960. Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée. Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.

10/2023

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Littérature française

Journal amoureux. 1951-1953

J'ai toujours su que ce Journal amoureux existait... Maman m'en avait parlé. C'est Paul qui est à l'origine de ce projet car il voulait aider maman à prendre confiance en son talent, auquel elle ne croyait guère à l'époque. C'était d'autant plus généreux de sa part qu'il n'a jamais tenu un journal de sa vie et que c'était même contraire à sa nature. Maman lui rendait souvent hommage pour cette initiative - et elle n'avait l'hommage facile pour personne ! Blandine de Caunes Jeunes trentenaires, Benoîte Groult et Paul Guimard racontent à tour de rôle leur quotidien, laissant déjà entrevoir le talent des deux écrivains reconnus qu'ils deviendront. Leur journal constitue par ailleurs un formidable document sur les années 1950 et sur le féminisme naissant d'une femme engagée qui participera à tous les combats de son époque. On ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce témoignage intime. L'Express. Un dialogue affûté, bagarreur et délicieux, qui bâtit la légende d'un couple. Elle.

05/2022

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Intelligence artificielle

Collectifs cyber-physiques. Journées francophones sur les systèmes multi-agents (JFSMA'21) Bordeaux

Les Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) sont un moment privilégié d'échanges scientifiques transversaux. Chaque année, elles réunissent des chercheurs qui étudient, utilisent et font évoluer le paradigme multi-agent pour adresser des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.), à l'automatique et aux sciences humaines et naturelles (économie, sociologie, éthologie, etc.). Le présent ouvrage rassemble les 14 contributions sélectionnées et présentées lors de la vingt-neuvième édition des JFSMA du 28 au 30 juin 2021. Ces articles qui proposent des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils qui permettent notamment de répondre à différents problèmes liés au développement de systèmes informatiques décentralisés, la résolution collective de problème, la simulation de phénomènes complexes ou le développement de systèmes médiatisés où utilisateurs humains et agents artificiels interagissent. Par tradition, chaque édition met en exergue une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions, s'ils le souhaitent. Cette année, le thème des journées est "Collectifs cyber-physiques" . Les contributions mises à l'honneur étaient donc celles dans lesquelles des agents autonomes logiciels et matériels, plongés dans des environnements mixtes virtuels et physiques, interagissent et coopèrent pour l'accomplissement d'objectifs qui portent notamment sur l'état de cet environnement. Précédentes éditions des JFSMA ? : Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (plateforme IA, 2013), Valence (2014), Rennes (2015), Rouen (2016), Caen (2017), Métabief (2018), Toulouse (2019), Angers (2020).

06/2021

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Histoire de France

Journal de guerre d'un juge militaire allemand 1944-1945

Werner Otto Müller-Hill est, à n'en pas douter, un personnage très marquant. Né en 1885 et mort en 1977, benjamin d'une famille de Fribourg, il se définit comme un " bon Allemand " ; mais aussi antinazi qu'antibolchevique, il dénonce le funeste pacte germano-soviétique comme une erreur tragique. Exerçant à Strasbourg à la fin de la guerre, dans la position difficile d'un juriste légaliste tenu à la réserve et à la prudence, il tient, entre 1944 et 1945, un journal qu'il dissimulera soigneusement et que son fils Benno ne découvre qu'à sa mort. Il y consigne avec précision événements et réflexions, notamment au sujet de la crédulité du peuple allemand, berné par les discours officiels des nazis. Malgré ses origines bourgeoises - il décrit son enfance privilégiée dans Souvenances, en fin de volume - Werner s'affirme comme profondément démocrate. A plusieurs reprises, il dénonce l'extermination des juifs par les nazis et parle de la " solution finale " comme d'une " abomination antihéroïque, antimilitaire et absolument antiallemande ". Ses convictions personnelles et son éthique le poussent naturellement à considérer Hitler comme un malade mental. Toutefois, il déplore que son opinion ne soit pas partagée par tous ceux de sa classe. Enfin, ces notes sont aussi des écrits intimes, où il livre ses doutes et ses angoisses. Werner n'est pas seulement un juge intègre, il est également un père et un mari qui s'inquiète pour l'avenir des siens. Ce journal nous plonge dans ce que Werner nomme, justement, le " crépuscule des dieux ". La stupidité et l'horreur de toute guerre ressortent ici pleinement, et la publication de ce texte inédit, soixante-cinq ans après sa rédaction, est une pièce importante à ajouter au dossier du grand conflit mondial.

03/2011

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Critique

Ecriture, écritures

Ecrire, dans tous ses états : tel est l'objet de ce volume consacré à l'oeuvre de Marguerite Duras à partir des apports de l'analyse génétique. Il s'agit ici de scruter le cheminement qui mène des premiers pas de l'acte créateur à l'aboutissement auquel il parvient sous la forme d'un texte édité

08/2023

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Littérature française

L'autofictif voit une loutre. Journal 2008-2009

" Il se vante d'avoir assisté au dernier meeting de Raymond Barre, je n'y étais pas, mais ce même jour j'ai vu une loutre qui fendait lentement les eaux calmes de la Briance et, du coup, allez comprendre ça, moins vif est mon regret d'avoir raté le dernier meeting de Raymond Barre ce jour-là".

01/2010

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Littérature française

Un garçon singulier

"Maintenant que j'ai appris à le connaître, je l'aime et il m'effraie tout à la fois. Lui et sa mère vont trop loin, mais tous deux ont eu raison de mes résistances..."Une simple annonce sur les murs de la faculté a sorti Louis de sa léthargie pour le précipiter sur la plage de son enfance à la rencontre d'une mère et de son fils, deux êtres hors du commun qui vont bouleverser sa vie et l'amener à affronter ce qui dormait au plus profond de lui-même.

03/2011

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Littérature portugaise

Un singulier regard

Fernando Pessoa a beaucoup écrit sur lui-même. Un singulier regard peut être vu comme un prélude à son oeuvre et le complément de son chef-d'oeuvre et livre total, Le Livre de l'intranquillité. Les textes qui composent le présent volume révèlent en effet des aspects méconnus de l'auteur à travers des textes et correspondances. Ils constituent un journal de sa vie intérieure, tout entière tournée vers l'auto-analyse. On trouvera dans cet autoportrait passionnant, souvent impitoyable, la lente progression d'une personnalité en pleine gestation, depuis une adolescence chaotique jusqu'à une maturité magistrale. Les écrits très intimes rassemblés ici montrent l'angoisse, la solitude et la lucidité de l'écrivain et la genèse de sa personnalité.

02/2021

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Littérature française

Un destin singulier

De tout temps, Constantine, la ville natale de l'auteur constitua un axe primordial dans sa vie dont il est imprégné jusqu'à l'os, de sa saveur, de son odeur, de ses souvenirs?: d'enfance, d'adolescence et jusqu'à l'âge adulte, c'est la source en matière grise de l'énonciateur. En effet, la cité elle-même n'est pas dénuée d'évènements historiques ; elle est riche par son histoire datant de la première lueur de l'humanité, plusieurs civilisations sont passées par là?: vandale, romaine, byzantine, berbère, arabo-musulmane, turque..., ayant remis en question le devenir de l'humanité, sachant que les guerres peuvent créer ou démolir toute vie sur terre. Cependant, le passage de ces multiples peuplades dans un même espace contribua de façon significative à l'élaboration d'une race de gens aiguisés pouvant instituer à une civilisation grandiose vu que le mélange, dans un même socle, fait émerger le meilleur de nous -mêmes. C'est ce qu'elle est, Constantine, réellement : une ville envoûtante. En outre n'oublions pas de mentionner la dernière occupation, qui était par les Français, lesquels ont laissé leur marque à jamais dans la région. La capitulation de Constantine en 1837 reste une date marquante dans la mémoire collective populaire des deux rives de la Méditerranée, décrite par l'auteur comme étant le drame de tous les temps. Cela fut l'ultime bataille jamais endurée par la population constantinoise. Fin d'une époque et le commencement d'une nouvelle ère.

01/2019

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Littérature française

Un pluriel singulier

François Winling traite dans ce roman de cette éternelle question : les moments forts d'une vie comme la guerre, l'amour, la maladie, la mort d'un proche... sont-ils les révélateurs de personnages inconnus mais préexistants en chacun de nous ou au contraire les créateurs de ces personnages que Pierre Forestier, la figue principale de ce roman, appelle ses "avatars" ?

07/2011

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Littérature française

Un amour singulier

Lorsque ses enfants quittent le nid, Vi prend conscience de l'ennui dans son couple. Sur le conseil d'une amie, elle pousse la porte d'une maison de passe pour rompre la spirale du vide. Le coeur battant la chamade, elle rencontre cet homme, qui vend ses charmes aux femmes. La douce agonie débute...

03/2020

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Littérature française

Un singulier malentendu

Il est des différends esthétiques irréductibles. Que trahissent certains mouvements d'humeur, la colère par exemple lorsqu'on se heurte à un goût dissemblable du sien. Il y a des expériences intimes qui pourraient prétendre à une dimension esthétique ; d'elles cependant sourdent dissensions et emportements. La guerre de tous contre tous aurait une raison : un désaccord sur la beauté, sur telle valeur ou non d'un sentiment d'existence. Dans cet ouvrage, sept personnages, narrateurs de sept récits, s'entrecroisent, se recoupent, se heurtent à l'inévitable mise en conflit de leurs choix entre recherche du meilleur et fascination du pire.

04/2021

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Exercice médicale

Journal d'un jeune toubib parmi les Berbères. Goulmina 1955-1958

Journal d'un jeune toubib parmi les Berbères est la chronique tenue de 1955 à 1958 par le médecin-chef de l'hôpital de Goulmima, oasis du Tafilalet. Autrichien, le Dr Pellegrini, a pu suivre, sans aucun parti-pris, les événements qui se sont produits dans le Sud marocain au tournant de l'indépendance. Il nous fait aussi partager sa pratique quotidienne de la médecine dans un contexte sanitaire particulièrement difficile. Un "médecin du bled" entièrement dévoué à ses patients, un médecin parmi les Imazighen. Quelques témoignages des premiers lecteurs : "Excellente initiative, cette traduction. De nombreuses personnes m'avaient fait part de leur regret de ne pas pouvoir le lire du fait qu'il était en allemand". "C'est fantastique... C'est l'histoire du Maroc qui est racontée là ! Tout se mélange, la politique, la barbarie, les intérêts, l'ignorance, les croyances, les coutumes... un imbroglio impossible à démêler ! Ce témoignage est une mine d'or. ". . "C'est une petite pépite pour l'histoire de la santé à Goulmima et l'approche de l'indépendance".

03/2023

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Critique littéraire

Journal 1954

A la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du "Petit Père des Peuples", toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime – qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la "fausse parole" omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les "bikiniarz")... Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de neuf mètres carrés et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.

01/2019

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Littérature étrangère

Sauvegarde. Journal 2001-2003

La maladie ayant restreint la maîtrise de sa main, Imre Kertész a pu tenir ce journal grâce à un ordinateur. Voilà la raison pour laquelle son titre fait allusion au traitement de texte. Couvrant les années 2001 à 2003, ces pages reviennent sur un moment crucial, un des plus grands bouleversements de la vie d'Imre Kertész : le prix Nobel de littérature en 2002. Il y aborde aussi la genèse de son roman Liquidation, le travail littéraire quotidien, l'importance de la musique dans son existence, sa difficulté à concilier vie conjugale et vie d'écrivain, sa maladie de Parkinson, son rapport à la Hongrie nouvelle et à Israël, ainsi que son départ pour Berlin. Mais avant tout, il ne cesse de se pencher sur ce qui le préoccupe et lui importe le plus : la littérature. Un témoignage d'une sincérité radicale et d'une sombre lumière, nourri du sens subtil de l'auteur pour l'ironie.

09/2012

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Sciences historiques

Journal d'une institutrice en montagne. 1936-1945

Pierrette Coltice a vingt ans lorsqu'en 1936 elle est nommée institutrice dans un village de montagne, en Haute-Savoie. Commence une vraie histoire d'amour entre elle et ses élèves, des petits, garçons et filles. Que pèsent alors le logement rustique, les hivers terribles, l'éloignement, les longues journées de travail face au courage, à l'enthousiasme et à la débrouillardise d'une jeune fille prête à tous les dévouements pour entraîner dans son envol les enfants qui lui sont confiés... et parfois leurs parents ? Car en ce temps-là, la régente n'est pas chargée seulement de délier les petits doigts et le cerveau des enfants, de les éveiller à la morale et à la propreté comme aux mystères de la nature : auprès de la communauté villageoise elle fait aussi office d'assistante sociale, d'infirmière - voire de médecin. Pierrette Coltive s'adapte en souriant à un monde nouveau pour elle, pauvre et âpre, mais chaleureux et illuminé par la beauté de la montagne. Hélas ! les années de bonheur seront brèves. Vient la guerre. Elle a assombri les jeunes années de Pierrette Coltice, née en 1916. Vingt ans plus tard, elle rôde à la porte de l'école, autour de sa nichée d'élèves. En 1939, la maîtresse doit quitter le clair pays d'en haut... D'autres enfants entreront dans sa vie, d'autres écoles, mais rien, jamais, ne lui fera oublier le "cher village aux gentianes" de sa jeunesse.

11/2018

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Littérature française (poches)

Mémoires d'un homme singulier

On peut tenir ce roman inédit, terminé en juin 1939 et hanté par la guerre en marche, comme la plus autobiographique des oeuvres de son auteur : "J'ai quarante et un ans. Que vais- je faire ? L'impossibilité de répondre à cette question ne m'abat pas. Je sens qu'un événement va se produire", écrit-il à l'extrême fin de ce livre d'une vie, relation pathétique de ce qui aurait pu être.

10/2018

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Littérature française

Journal d'un arbre 1998-2001

Jeudi 1er janvier 1998 : Parmi d'innombrables phantasmes qui m'agitent, il en est un qui, par sa fréquence et sa constance, me comble et me tourmente à la fois : j'imagine que je suis un arbre. Je vois des arbres partout, même dans le métro. [...] Je prétends avoir pour ancêtre l'arbre qui inspira au Bouddha son illumination. J'affirme que je suis le cousin du Coryphe du Malabar qui, comme chacun le sait, ne donne des fruits qu'une seule fois, vers sa quarantième année, et en meurt, épuisé par l'effort... Lundi 31 décembre : Je me demande parfois si je n'ai pas abandonné le monde des hommes pour le monde des arbres.

09/2003

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Histoire internationale

Journal d'un président 1942-2005

" J'ai voulu, avec ce Journal d'un président, exposer ce qui m'a guidé tout au long de ma vie. J'espère que ce livre vous donnera un aperçu de ce que peut ressentir un tout jeune homme qui s'engage dans la Marine et qui, à 19 ans, fait décoller d'un porte-avions un bombardier lance-torpilles pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce que pense un président lorsqu'il doit envoyer au combat le fils ou la fille de quelqu'un d'autre. A partir de lettres que j'ai écrites quand mon cœur était lourd ou rempli de joie, ces fragments de mon journal retracent toute ma vie depuis mon adolescence, puis quand j'étais directeur de la CIA, ensuite vice-président des Etats-Unis au côté de Ronald Reagan, enfin le difficile combat pour être élu président des Etats-Unis, jusqu'à aujourd'hui où mon fils est lui-même, à son tour, devenu président. Et pour le père que je suis, c'est un plaisir immense que de voir mon fils conduire son pays, plaisir parfois mêlé d'angoisse. Etant donné que j'ai été moi-même Président, je suis bien placé pour mesurer la pression extrême qui pèse sur celui qui exerce cette fonction. Mais pendant que je me tourmente et m'inquiète, notre fils, lui, reste parfaitement serein et concentré. Je trouve qu'il est nettement plus simple d'être celui qui est en charge et qui traite des problèmes les plus complexes plutôt que d'être le père qui assiste en spectateur au travail de son fils ! " G. B. Ce livre constitue des Mémoires inattendus et intimes sur le fondateur d'une des plus grandes dynasties politiques et retrace plus d'un demi-siècle d'histoire des Etats-Unis.

06/2005

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Littérature française

D'un amour infini

Le Petit Poucet peut-il rencontrer la Belle au Bois Dormant ?

01/2003

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Histoire de France

Indochine 1945-1954. Chronique d'une guerre oubliée

La colonisation par la France de l'Indochine (Vietnam, Cambodge, Laos) fut tardive. Elle marqua l'avènement de la IIIème République triomphante et fut le cauchemar de la IVème République de l'après-guerre. Cette longue guerre coloniale fut à la fois un des premiers conflits révolutionnaires moderne, un moment-clé de l'affrontement Ets-Ouest et un chapitre très lourd de l'histoire de la France. Patrice Gélinet a réalisé cette série documentaire exceptionnelle il y a une dizaine d'années pour France Culture. Il a interviewé de très nombreux témoins et acteurs de l'époque : des militaires français et vietcongs, des soldats ordinaires ou des membres-clés des états-majors, mais aussi des personnalités politiques clés et des civils, tous témoins de moments historiques et d'une époque révolue : l'ex-empereur Bao Dai, le militaire Marcel Bigeard, le journaliste Lucien Bodard, Brigitte Friang, correspondante de guerre, Hô Chi Minh, le général Giap, vainqueur des Français à Diên Biên Phu, le général de Lattre, Pierre Messmer, parmi d'autres. Le récit chronologique des faits est complété des notices biographiques des témoins, de cartes et d'une chronologie générale des événements. Une nouvelle référence sur l'histoire de la guerre d'Indochine.

03/2014

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Divers

Infinix. De l'infini cosmique à l'infini quantique en BD

Après le succès de Quantix qui a levé le voile sur la réalité cachée de notre monde, nous suivons les nouvelles aventures d'une famille ordinaire pour découvrir les mystères de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. L'infiniment grand tout d'abord, où espace et temps sont intimement liés. Tandis que 500 ans s'écoulent ici, seules 5 petites secondes s'égrènent ailleurs. Le temps ne semble d'ailleurs pas vraiment "s'écouler" . L'infiniment petit ensuite, royaume des champs quantiques dans lesquels nous baignons tous et qui recèle bien des mystères. Et que dire du vide qui n'est en réalité... jamais vide : nous sommes ses créatures ! Préface de Michel Mayor, Prix Nobel de Physique 2019

10/2021

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Poésie

Un masculin si singulier

" Et toujours Elle, et c'est bonheur, à son extrême, Incomparable, incompatible, est cet amour Qui, pour ce masculin, créa jour après jour Ce sentiment incontrôlable en son lui-même... " A la manière des troubadours, Charline Nugues-Richer est attentive à " polir sans cesse et repolir ", avec puissance et élégance, les riches alexandrins qui scandent avec harmonie quatrains et tercets. Un masculin si singulier chante l'amour du voyageur intemporel, mi-homme mi-vers, suspendant son souffle au gré de la belle Alexandrine, et convie le lecteur dans l'univers doux-amer du couple désœuvré que la destinée s'amuse à séparer. Complainte nostalgique, romance délicate au son du rêve passionné... Et si un jour – demain peut-être – l'histoire singulière du masculin anonyme, passager parallèle de cette autre, Elle, prenait vie dans le murmure silencieux des cœurs frémissants, en apesanteur sur les larmes légères du soupir exalté ? Lui, l'inconnu singulier qui suit pas à pas la divine beauté, lui, pauvre hère foudroyé par l'amour, lui enfin, est-il réellement humain ? Tels Tristan et Iseult, main dans la main, ils s'en vont tous deux côtoyer l'extase – nuit superbe au pied d'une cathédrale. Musicienne des mots et des émotions, tel un chef d'orchestre, Charline Nugues-Richer observe et batifole, séduisant le lecteur à chaque vers esquissé. Un bijou poétique mené avec une grande finesse.

06/2020