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Un certain penchant pour la cruauté

Extraits

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Théâtre

Un certain penchant pour la cruauté

Elsa a tout pour être heureuse. Un mari, une fille, une maison, un jardin, un amant. Elle décide d'héberger Malik, mineur venu d'Afrique. Une petite pierre à l'édifice et la moindre des choses. L'aventure sera exaltante, le mélange des cultures fonctionnera à merveille. Mais personne n'imaginait qu'il en irait ainsi. Accueillir un migrant est une expérience fabuleuse, quand chacun reste à sa place

10/2023

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Economie

Un certain penchant à l'autosubversion

"J'aimerais inviter à surmonter la résistance normale à l'auto-subversion, et même proclamer haut et fort que se livrer à cette activité est chose vertueuse et séduisante. "Pour commencer, je crois que ce que j'appelle l'autosubversion peut contribuer à nourrir une culture plus démocratique où, non contents d'avoir le droit de professer des opinions et des convictions personnelles, les citoyens sont prêts à les remettre en question à la lumière d'arguments et d'éléments inédits. "De surcroît, tout comme Bachelard disait du mouvement freudien que c'était "une activité normale, une activité nouvelle, mieux une activité joyeuse", se livrer à l'autosubversion peut être effectivement une activité positive et agréable. Lorsque je tombe sur une situation sociale où la défection stimule la prise de parole au lieu de l'affaiblir, ainsi que je l'avais longtemps pensé, je puis bien connaître un moment de perplexité et d'inquiétude à l'idée que ma théorie de la défection et de la prise de parole a été "falsifiée". Mais passé cet instant, je me sens plus vivant puisque désormais j'ai de nouvelles relations, de nouvelles complexités à explorer. Wittgenstein, dit-on, confia un jour qu"`il ne pouvait se sentir réellement actif que lorsqu'il changeait de position philosophique pour élaborer autre chose". A un moment ou à un autre de notre vie, l'autosubversion peut être en effet le moyen par excellence de se renouveler." Albert O. Hirschman

04/1995

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Policiers

Un certain goût pour la mort

Le commandant Adam Dalgliesh, de Scotland Yard, fouille dans le passé de Sir Paul Berowne. Cet aristocrate, promis à un brillant avenir, a été égorgé dans la sacristie d'une église de Paddington, aux côtés d'un clochard, lui aussi saigné à blanc. Qui était Paul Berowne ? Une vendetta familiale, une jeune fille noyée dans la Tamise, une révélation mystique - autant d'indices qui semblent ne mener nulle part. Mais c'est peut-être en lui-même que Dalgliesh trouvera la réponse. Car ce flic peu ordinaire, poète à ses heures, amateur d'architecture et de musique baroque, possède lui aussi un passé douloureux. Et un certain goût pour la mort...

02/1989

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Littérature étrangère

Un certain monde

"C'était une matinée parfaite, d'une beauté originelle, et chaque feuille reflétait le soleil. Le ciel était immense. " Zoe, Russell, Stephen et Anna. Quatre jeunes gens à l'aube de leur existence, dans le Sydney d'après-guerre. Zoe et Russell sont frère et soeur, Anna et Stephen aussi : les uns sont issus d'une lignée qui leur promet un avenir radieux ; les autres doivent surmonter le passé. Mais le destin se plaît à faire mentir les certitudes. Avec une sensibilité digne de Jane Austen, Elizabeth Harrower raconte l'ivresse du grand amour, les désillusions dont on prend la pleine mesure toujours à contretemps. En apparence, elle choisit le prisme de l'infime. Pourtant, une ambition plus ample se dessine dans ce roman bouleversant : écrire la vie.

02/2016

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Poésie

Un certain vertige

Un certain vertige est né de rencontres croisées. Gérard Le Gouic et Didier Collobert avaient déjà collaboré dans l'ouvrage Des arbres, des oiseaux, du ciel aux éditions Sac à mots. Unissant à nouveau leurs haïkus et leurs dessins respectifs, ils ont proposé à Florence Houssais de les rejoindre. C'est ici le mariage de deux poésies, celle de Gérard Le Gouic, le grand poète, virtuose des mots et de Florence Houssais, Prix du Coeur au concours international de Vaison-la-Romaine organisé par la revue " Portique ". Leurs poèmes sont illustrés par Didier Collobert dont la main de chat n'effraie pas les oiseaux qu'il dessine à l'encre de chine. Lire Un certain vertige c'est se hisser en haut des cimes, dans les verts feuillages de la poésie, se laisser griser par le chant des oiseaux dans des poèmes qui parlent avant tout des hommes.

07/2014

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Littérature française (poches)

Un certain sourire

En compagnie de son jeune amant Bertrand, Dominique, étudiante à la Sorbonne, connaît bien " la petite couleur mauve de l'ennui ". Tout change lorsque Bertrand lui présente son oncle Luc, séduisant quadragénaire à la réputation légère. Près de lui, Dominique se sent tout à coup gaie et drôle, étrangement vivante, et accepte de le suivre pour quinze jours de vacances à Cannes. Que risque-t-elle ? S'attacher à cet homme frivole, un peu cynique, qui semble jouer avec elle ? Souffrir ensuite ? Et après ? Le plaisir, les rires, une complicité inattendue, cela ne vaut-il pas mieux que de s'ennuyer ? Tous les dangers guettent Dominique au bord de la Méditerranée. Elle ne sait pas encore comment on guérit d'un amour...

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Policiers

Un certain dîner

Sam déprimait dans sa solitude de femme divorcée. Pour ne pas sombrer, elle fait appel à la bienveillance de sa cousine. Rien de tel qu'un dîner pour lui remonter le moral. La soirée commence d'une manière tout à fait singulière puis les rebondissements mènent notre héroïne dans l'inattendu. Elle s'y engage et croise au travers d'un regard les prémices de l'amour.

06/2015

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Poches Littérature internation

Un certain Lucas

Saviez-vous que les chats étaient des téléphones ? Que les tables lèvent le pied quand elles se retrouvent seules ? Que l'avenir de la natation sportive réside dans des piscines remplies de farine ? Et combien il est difficile de tuer l'hydre de nos obsessions et de conserver malgré tout quelque chose de soi ? N'osant s'autoriser l'autobiographie, Julio Cortázar utilise des subterfuges. Le voici qui nous offre un tour de Lucas en cinquante saynètes. Autant de courts textes qui lient la réflexion métaphysique à la farce et nous offrent la plus jouissive des leçons : comment faire un pied de nez au sérieux ?

02/2014

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Littérature française

Un certain ballon

En trouvant le ballon rouge porteur d’un message envoyé à 300 km de chez elle par un jeune garçon, Rachel ne savait pas que son douloureux passé allait brusquement remonter en surface. Une disparition mystérieuse, des villageois soupçonneux et la voilà au coeur d’une inquiétante affaire.

08/2015

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Romans graphiques

Un certain Daneri

Daneri est un détective privé, ou ce qui peut s'en approcher dans l'Argentine des années 70. Pendant ces années de plomb, la dictature se respire et se sent comme un climat oppressif qui traverse l'ensemble des histoires de ce détective pas comme les autres. Engagé par certains clients ou au fil de ses rencontres, Daneri se transforme en agent du destin malgré lui et aide à réaliser ce qu'il avait souvent décidé d'éviter. Le duo Carlos Trillo - Alberto Breccia de Buscavida avait également inventé ce personnage et les 8 aventures inédites en France que contient ce livre. La noirceur des récits de Carlos Trillo est magnifiée par les dessins d'Alberto Breccia qui jouent sur les textures, les collages et les effets du dessin à l'encre de Chine.

04/2021

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Littérature française

Un certain Felloni

Un certain Felloni. Ferrare, 1943. Alors qu'il se rend à bicyclette à son poste de travail, Felloni est pris dans une embuscade fasciste. Sans rien comprendre à ce qui lui arrive, le jeune homme se retrouve peu après couché dans la neige, blessé, parmi d'autres agonisants. Dans ce temps suspendu qui s'ouvre entre la vie et la mort, les souvenirs affluent : la tendresse de sa mère, le gâteau aux châtaignes, l'odeur du tabac de son père, la pêche aux anguilles dans le delta, mais aussi ses frayeurs d'enfant face aux exactions fascistes, aux chants de propagande, au désespoir des adultes. Plane aussi le doux visage de Sandra, de son amour qui lui faisait oublier la guerre. Michèle Lesbre, en s'emparant du personnage de Felloni, apparu fugitivement dans une nouvelle de Giorgio Bassani, Une nuit de 1943, écrit un texte intense et poétique sur le chaos de la guerre, sur l'absurdité de cette mort et sur ces vies ordinaires que l'histoire jette dans les ténèbres. Comme en écho à ses visions, les dessins de Gianni Burattoni déclinent les gammes du gris, donnant corps aux brumes angoissantes du delta du Po, à la violence et à la mort, avec un trait d'une subtile beauté.

05/2004

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Littérature française

Un certain Callac

Callac sillonnera sa Bretagne natale avant de s'exiler en région parisienne. Sa jeunesse très animée lui vaudra bien des épisodes croquignolets : étudiant, "? pion ? ", chauffeur-livreur, barman, bidasse... Sa vie professionnelle le conduira, en particulier, à Rome, et sa vie sentimentale dans un Kenya qui faillit bien lui être fatal... Cette autobiographie retrace allègrement avec humour, sincérité et tendresse un itinéraire plutôt mouvementé. Mais, échappent à ces souvenirs : une histoire imaginaire avec le Pape ? ! , un aperçu sur la culture bretonne puis un aspect peu reconnu de Louis-Ferdinand Céline. Deux cancers et deux divorces vont l'ébranler sans le détruire. Une histoire pleine d'anecdotes, de rigolades, d'amours et d'épreuves... mais, parbleu, qu'elle est belle la vie ? ! Oui mon vieux Callac, elle reste belle ta vie, et on la suit en souriant...

10/2018

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Littérature française

Un certain sourire

En compagnie de son jeune amant Bertrand, Dominique, étudiante à la Sorbonne, connaît bien " la petite couleur mauve de l'ennui ". Tout change lorsque Bertrand lui présente son oncle Luc, séduisant quadragénaire à la réputation légère. Près de lui, Dominique se sent tout à coup gaie et drôle, étrangement vivante, et accepte de le suivre pour quinze jours de vacances à Cannes. Que risque-t-elle ? S'attacher à cet homme frivole, un peu cynique, qui semble jouer avec elle ? Souffrir ensuite ? Et après ? Le plaisir, les rires, une complicité inattendue, cela ne vaut-il pas mieux que de s'ennuyer ? Tous les dangers guettent Dominique au bord de la Méditerranée. Elle ne sait pas encore comment on guérit d'un amour...

04/2009

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Littérature française

Un certain 23 mai...

Mais où est donc maman ? Le téléphone ne cesse de sonner dans la chambre de la maison de repos où elle a été admise après une chimiothérapie. Enfin, nous découvrons qu'elle est à l'hôpital. Une erreur médicale a fait que son état s'est aggravé. Tout va basculer très vite. Notre famille va être dévastée devant tant d'impuissance face à la maladie. Maman va lutter, mais pour combien de temps et à quel prix !

04/2020

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Littérature française

Un certain Paul Darrigrand

"Cette année-là, j'avais vingt-deux ans et j'allais, au même moment, rencontrer l'insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D'un côté, le plaisir et l'insouciance ; de l'autre, la souffrance et l'inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd'hui, je me demande si, au fond, tout n'était pas lié." Après Arrête avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d'exprimer sa vérité intime.

01/2019

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Tourisme étranger

Malaisie, un certain regard

Voyager autrement à travers l'artisanat, l'architecture, les beaux-arts et les littératures. Un choix de thèmes peu explorés sur un pays mal connu en France. Né du désir de partager la richesse artistique et culturelle de la Malaisie. Né de l'amour des objets chez l'une et de la passion des mots chez l'autre. Un certain regard, parce que ni guide touristique, ni étude savante, parce que vu à travers le double filtre des arts et des littératures. Un certain regard, parce qu'avec quatre yeux, on voit différemment les choses. Et peu à peu des correspondances s'établissent. Les mots, les romans, les poèmes trouvent un écho dans l'évocation de l'habitat, des objets et des coutumes des différentes communautés : ainsi, comment apprécier l'importance de l'épopée du héros national sans découvrir le pouvoir du kriss ? Comment rêver Malacca sans pénétrer dans le secret des maisons baba-nyonya ?

03/2015

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Littérature française

Un certain M. Piekielny

"Quand tu rencontreras de grands personnages, des hommes importants, promets-moi de leur dire : au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny". Quand il fit la promesse à ce M. Piekielny, son voisin, qui ressemblait à "une souris triste", Roman Kacew était enfant. Devenu adulte, résistant, diplomate, écrivain sous le nom de Romain Gary, il s'en est toujours acquitté : "Des estrades de l'ONU à l'Ambassade de Londres, du Palais Fédéral de Berne à l'Elysée, devant Charles de Gaulle et Vichinsky, devant les hauts dignitaires et les bâtisseurs pour mille ans, je n'ai jamais manqué de mentionner l'existence du petit homme", raconte-t-il dans La promesse de l'aube, son autobiographie romancée. Un jour de mai, des hasards m'ont jeté devant le n° 16 de la rue Grande-Pohulanka. J'ai décidé, ce jour-là, de partir à la recherche d'un certain M. Piekielny".

08/2017

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Littérature française

Nietzsche et Artaud. Pour une éthique de la cruauté

"C'est une vision de l'homme et du monde, une réflexion sur notre civilisation considérée comme celle de la décadence, un refus de la métaphysique et de l'ontologie traditionnelles, de la religion et de la morale, la volonté de trouver dans l'art, et dans le théâtre en particulier, le remède à nos maux, c'est enfin une pratique originale de l'écriture, qui sont entre Artaud et Nietzsche des points de convergence. La question de la cruauté est indissociable de ces formes essentielles de la répétition et de la représentation que sont le rite et le théâtre, où Artaud et Nietzsche ont d'abord cherché le secret de la vie comme cruauté. Ils y furent contraints non seulement par la nécessité historique, par le fait que nous sommes inscrits dans l'histoire de la culpabilité et de la mauvaise conscience, mais aussi parce qu'ils furent d'abord enclins à penser la cruauté comme le signe d'une nécessité métaphysique de réconciliation avec un Réel qui fut dérobé : rêve d'une harmonie retrouvée dont l'expression première fut le désir de réconciliation entre la nature et la culture".

04/1992

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Psychologie, psychanalyse

Plaidoyer pour une certaine anormalité

A ceux, aujourd'hui nombreux, qui ne voient dans la psychanalyse que la forme moderne de l'effort pour «normaliser» toute expression déviante, ce livre apporte une double réponse. D'une part, il existe une «suradaptation» à la réalité dont seule l'expérience analytique révèle la misère psychique sous-jacente. D'autre part, les «déviations» les plus aberrantes témoignent, quand on parvient à en reconstruire le scénario inconscient, d'une créativité remarquable. S'il est rare d'entendre des psychanalystes plaider pour une certaine anormalité, c'est qu'il est rare aussi d'en rencontrer qui consentent à mettre en question, au-delà même de leur savoir et de leur méthode, leur identité d'analyste. Or c'est aux «cas» qui ébranlent celle-ci que s'intéresse plus particulièrement Joyce McDougall : les patients qui, pour être différents du «bon névrosé classique», sont trop rapidement étiquetés comme caractériels, pervers, narcissiques, psychosomatiques. En fait, pour peu qu'on sache aller au-devant de leur souffrance, ils portent l'analyste aux limites de l'analysable, du représentable, du narrable. C'est sur ce terrain, où il faut sans cesse inventer pour comprendre, que nous conduit l'auteur, avec une exceptionnelle liberté de pensée et de style.

11/2001

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Littérature française

Ma cruauté

Ca s'ouvre sur un cadavre, livré par le narrateur à la "trop douce" Juliette. Elle qui d'habitude explique et guérit tout ne comprend pas. Comment l'étudiant bien éduqué qu'elle a aimé dix ans plus tôt en est arrivé là ? Il va raconter. Il y passera la nuit s'il le faut. Il parlera cru. Le prof de fac jadis humaniste va décrire un enchaînement nécessaire de faits arbitraires survenus à l'université de M. , où victimes et bourreaux permutent, où le vengeur tombe dans la trappe qu'il a creusée. Où l'arroseur finit comme on sait. Il voulait jouer avec le pire de l'époque, avec la dinguerie survoltée des réseaux sociaux, avec la concupiscence vernie de morale. Il était autant le jouet que le joueur, autant la plaie que le couteau. Et maintenant il en rit.

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

Figures de la cruauté

Au regard de la clinique contemporaine, tant individuelle que collective, il semble important de distinguer le sadisme et la cruauté qui sont des manifestations des pulsions agressives et destructrices, c'est-à-dire des expressions des pulsions de mort. Le sadisme et la cruauté entretiennent cependant des liens différents avec les pulsions sexuelles et d'autoconservation. Dans la première partie des Trois essais sur la théorie sexuelle, Freud remarque qu'avec le sadisme il s'agit de prendre du plaisir en infligeant de la douleur, le sadisme étant emprunt de sexualité et celui qui agresse s'identifiant à celui qu'il fait souffrir. Les contributeurs de cet ouvrage reprennent l'idée d'André Green retravaillée par Dominique Cupa qu'il existe une destructivité à but autoconservatif, narcissique et non pas de jouissance : la cruauté. Celle-ci est prise dans un mouvement où l'autre n'est plus investi, mais désinvesti comme sujet, où il est déshumanisé et peut être alors traité avec la dernière des barbaries. Le fil rouge de ce travail a donc été tissé autour de réflexions sur des figures de cruauté qui, au-delà de la sphère thérapeutique, peuvent désorganiser, malmener au plus haut point et marquer, influencer les sphères sociales, culturelles, éthologiques et artistiques.

04/2012

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Philosophie

Pour un catastrophisme éclairé. Quand l'impossible est certain

Le temps est venu de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité : avec le siècle qui s'achève, nous avons en effet acquis la certitude que l'humanité était devenue capable de s'anéantir elle-même, soit directement par les armes de destruction massive, soit indirectement par l'altération des conditions nécessaires à sa survie. Le pire n'est plus à venir mais déjà advenu, et ce que nous considérions comme impossible est désormais certain. Face à cette situation inédite, la théorie du risque ne suffit plus : il nous faut apprendre à affronter la catastrophe, à ne plus l'imaginer dans un futur improbable mais à la penser au présent. Et pourtant nous refusons de croire à la réalité du danger, même si nous en constatons tous les jours la présence. C'est au caractère inéluctable de la catastrophe et non à sa simple possibilité que nous devons désormais nous confronter.

04/2004

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Développement personnel

80 ans, un certain âge

"Du zénith au crépuscule, comment change-t-on avec l'âge ? Naguère, on craignait la crise de la quarantaine. C'est ainsi qu'en 1978 j'avais décidé d'écrire A mi-vie avec cette introduction : "Les tables d'espérance de vie me créditent d'une durée à peu près égale à celle que je viens de consommer. Statistiquement, me voici donc à mi-vie". Et tout à coup, je me retrouve toujours là, mais entretemps, le quadra(génaire) est devenu un octo(génaire). La terre a tourné, les naissances et les morts se sont succédé autour de moi. Le temps a passé, en quoi m'a-t-il transformé ? Le monde autour de moi est-il si différent ? Désormais "officiellement" vieux, je découvre que je suis plus content que jamais d'être vivant. Derrière moi une vie, devant moi quelques années. Je ressens, chaque jour, qu'elles n'en sont que plus précieuses. Après 80 ans, on joue les prolongations. J'apprends à vivre chaque instant, comme un cadeau de plus du destin". JLSS.

01/2019

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Perrault

Un certain Petit Chaperon Rouge

Qu'arrive-t-il à ce Petit Chaperon Rouge ? Vous la connaissez, l'histoire ? Sur ce motif ancien, le Petit Chaperon Rouge fait naître un conte nouveau, variant du conte type naturaliste. Celui-ci va apprendre à découvrir et apprécier la nature qui l'entoure, le chant d'un oiseau, la trace d'un renard, l'art géométrique d'une araignée. Sensations, émotions, ravissement. Etonnée mais désireuse de dévier d'une histoire ancestrale, qui ne préserve personne, la petite fille est amenée à changer la fin du conte avec l'aide des différents protagonistes.

08/2021

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Littérature française

Un certain Goût d'Alger

Auteur de la fresque historique et succès de librairie "Le pays où vont mourir les rêves" et du remarquable "Le grand voyage de la Marie-Amélie", Olivier Cojan revisite les années de son enfance dans la magnifique Alger.

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Littérature française

Un certain jeudi de mai

C'est une histoire d'amour au siècle d'avant - au temps du général de Gaulle, de Françoise Hardy et des frondes estudiantines. C'est un univers rural où les hommes naissent et meurent sans avoir toujours pris le temps de vivre - une terre de l'est, quelque part entre Lyon, Grenoble et Genève, où les hivers sont rudes et où l'été peut être implacable. Il fait chaud, à Villefort, en ce jeudi très particulier de mai où Bernard Montaubert, le mal-aimé, devant une jeune femme en blanc qui incarne tous ses échecs, subit un violent retour de mémoire d'où sortira un geste de pure folie.

08/2009

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Actualité et médias

Michel Rocard, un certain regret

Il en a fait rêver plus d'un. À gauche comme à droite. Depuis ses débuts en héraut du PSU - plumage de jais et parler dru - jusqu'à son apothéose en Premier ministre, un rien primesautier, souvent sentencieux, il y a quinze ans déjà... Qu'est-il devenu ? Pourquoi l'inventeur du RMI et de la CSG, porteur d'une " deuxième gauche ", réaliste et pragmatique, n'a-t-il pu accéder à la plus haute charge de l'État ? Militant précoce - tombé dans la carrière à 18 ans -, Rocard fut homme de parti comme il était chef scout, impeccablement collectif, solidaire... Et néanmoins très personnel. Fonceur prudent, frondeur policé, cet animal politique ne s'est peut-être pas montré, dans la jungle du métier, assez carnassier. Les défenses de cet " éléphant " du PS étaient-elles, en somme, suffisamment aiguisées ? Michel Rocard fut l'ennemi malgré lui d'un président qui toujours lui barra la route de l'Élysée. Cahin-caha, le chantre du parler vrai a néanmoins tracé une route qui semble, en cette année du centenaire du PS, porter plus de pertinence que celle de ses émules dans les batailles du pouvoir. Ce voyage en " rocardie ", éclairé par les confidences de l'intéressé, les témoignages de ses proches, des femmes de sa vie, de ses enfants, de nombreux compagnons de route et de quelques contempteurs, effectue un retour sur le parcours familial, affectif et professionnel d'un personnage complexe, qui se pose aujourd'hui en nouveau Mendès France. Humain, trop humain, ainsi se révèle, dans ce document intimiste et minutieusement informé, ce désormais septuagénaire-député européen pour la troisième fois et toujours en quête de nouveaux combats politiques.

01/2005

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Littérature française

Mariama Ndoye. Un certain regard

Andrée-Marie Diagne-Bonané évoque une oeuvre représentant une critique sociale, nourrie de l'imaginaire d'une "fille de l'eau" , peinte à tous les âges : l'enfance et l'adolescence, frémissante de tous les clins d'oeil furtifs des amours innocentes, et aussi, la pétulance de ces jeunes, livrés aux mirages et dangers de la ville. Mariama Ndoye peint le Sénégal dans tous ses états et éclats, à toutes les époques : depuis les âges mythiques, en passant par l'ère des fières résistances à la colonisation, puis celle de la "cohabitation" qui est comme un éloge du mariage réussi entre "traditions et modernité" . Femme jusqu'au bout des ongles en toute situation, prêchant la patience et l'endurance, célébrant la vie qui, "comme le bon pain" , est faite de meurtrissures, de larmes parfois, mais de bonheur toujours.

10/2020

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Littérature française

Un certain art de vivre

Voici l'art de vivre de Dany Laferrière. Sous forme de maximes, de réflexions commentées, de rêveries, cent pages pour devenir soi-même un peu japonais. " J'ai voulu savoir comment les choses s'étaient passées dans cette vie où je n'ai pas cessé de bouger, souvent malgré moi. Toutes ces villes où j'ai vécu (Port-au-Prince, Petit-Goâve, Montréal, New-York, Miami, Paris, Tokyo), assez pour les intégrer en moi sans devenir sédentaire pour autant. Je suis passé, à peine étonné, du sud au nord, du rhum au vin, de l'été à l'hiver, jusqu'à devenir un cerisier en fleurs. J'ai franchi clandestinement les frontières de classes, de races ou encore celles qui séparent un pays d'un autre. J'ai accumulé diverses expériences au fil des jours ensoleillés ou pluvieux, mais je n'avais pas encore évalué ce parcours. L'été dernier, j'ai découvert sous forme de réflexions fulgurantes, de haïkus langoureux, de descriptions hâtives d'un lieu, d'une situation ou d'un état d'esprit, ce qui s'était passé dans ma vie durant ce dernier demi-siècle. Lecteur horizontal, j'ai choisi de vivre dans ma baignoire ou dans mon lit sans quitter l'espoir qu'une inconnue frappe à ma porte. Je note que la plupart des gens veulent savoir ce que l'écrivain cache alors que je me contente de ce qu'il tente de me faire voir. Pour rester dans cette simplicité proche de l'enfance, j'ajouterai que je lis une page les yeux ouverts, pour la repasser dans ma tête les yeux fermés. L'eau chaude de la baignoire me permet de fuguer en regrettant de ne pas l'avoir fait à certains moments comme la fois où j'ai manqué de prendre cette petite route de terre qui m'appelle depuis si longtemps, et cela même si j'ignore où elle me mènera. J'ajouterai que c'est quand on n'a rien à faire que le temps devient précieux. Mais pensant que la vie est linéaire, je tente vainement d'en sortir en prenant le bon chemin au mauvais moment. Pour finalement comprendre que ces petites notes, comme des touches de couleur, me dessinent un portrait naïf. Ce mince livre m'aura pris plus de temps qu'aucun autre. " D. L

10/2023

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Littérature française

Un certain goût d'Alger

Un Alger lumineux sous la plume nostalgique d'Olivier Cojan. Le quotidien de trois amis dans l'Algérie des années 56 à 64. Issus de milieux sociaux opposés, de confessions religieuses différentes, ces trois jeunes Algérois qui se sont rencontrés sur les bancs du Lycée français mènent une vie insouciante et joyeuse. Au fil des pages, sera révélé ce qui les sépare et les unit. Ce qui les gangrène et les enrichit. A travers le regard de ces trois adolescents, on traverse les événements qui ont eu lieu en Algérie et en particulier dans cette ville d'Alger.

07/2024