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Suétone

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Critique littéraire

Les pages immortelles de Suétone. Les Douze Césars

Rien de plus ennuyeux que Suétone et ses litanies interminables et désordonnées des tares, de la démence, des meurtres et des méfaits, de la mort enfin, toujours violente, des douze Césars dont il aligne les biographies. Si, peut-être : D.A.F. de Sade, le plus soporifique des romanciers. C'est en substance ce que déclare Roger Vailland au commencement de ce livre. Sa lecture structurale — qui s'efforce de trouver les constantes dans les variations, d'en comprendre les logiques, bref, de dégager les lignes de fond — consiste à réorganiser les douze récits selon l'analyse qu'il en fait. En dehors de cette reconstruction, opération majeure, il intervient peu, laissant toute sa place à l'oeuvre de Suétone, dont il nous donne, tout simplement, les clefs et le mode d'emploi. Ce procédé a un double avantage : il relègue au second plan l'océan fastidieux des anecdotes, des exemples et des faits dont la lecture nous étouffait ; il dégage et met au premier plan une analyse du césarisme, c'est-à-dire de la domination des princes portés au pouvoir par la démocratie, mais revêtus d'un pouvoir absolu. Voilà donc un livre utile, comprenons-nous aussitôt ! Passent dans ces pages publiées en 1962, trois ans avant la mort de Vailland, les fantômes discrets mais bien là de Joseph Staline et de Charles de Gaulle... Nous n'insisterons pas sur Staline : la cause est (fort mal, hélas) entendue. Mais de Gaulle, version moderne, soft, à la française, du césarisme, associé en passant aux tyrans sanguinaires de l'Empire romain ! De Gaulle, élu au suffrage universel par le peuple français, sous condition d'une Constitution qui donne presque tous les pouvoirs au Président de la République et plombe notre pays depuis 1958 ! De Gaulle, ne l'oublions pas, chassé dix ans plus tard par le même peuple français ! Voilà qui donne à penser. Vailland conclut : " Prudent Suétone. Il nous a quand même dit tout ce que nous devions savoir de nos futurs cauchemars ".

01/2019

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Histoire ancienne

La Vie des douze Césars. Tome 3, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus, Domitien

"Vespasien était d'une grande familiarité dans ses entretiens, et surtout à table, où il traitait souvent les affaires en plaisanterie ; il était fort caustique, et descendait parfois à la bouffonnerie et à la saleté, ne s'abstenant pas même des expressions les plus ordurières. On a conservé de lui néanmoins d'excellentes saillies, entre autres celles-ci. Mestius Florus le consulaire l'avait averti qu'il ne fallait pas prononcer plostra mais plaustra : le lendemain, Vespasien le salua du nom de Flaurus. Feignant de l'aimer éperdument, une femme avait fait sa conquête : il se la fit amener, lui donna quatre cent mille sesterces pour ses faveurs, et lorsque son intendant lui demanda comment il fallait inscrire cette dépense dans ses comptes : "Ecrivez, dit-il, Pour l'amour inspiré par Vespasien."

12/2020

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Critique littéraire

VIES DES DOUZE CESARS. Claude, Néron, Edition bilingue

Par l'originalité de sa documentation, l'étonnante diversité de ses sources et l'ampleur de son érudition, Suétone nous a livré des portraits passionnants des empereurs du 1er siècle de l'Empire romain. Soucieux de présenter la complexité de leur personnalité et de leur caractère, il fouille leur vie privée dans ses moindres détails. Avec lui, un nouveau genre littéraire et historique voit le jour : la biographie impériale, qui témoigne de la personnalisation du pouvoir. Grâce à Suétone, nous découvrons les disgrâces physiques de Claude (41-54 ap. J.-C.), ses talents littéraires ; nous savons tout de Néron (54-68 ap. J.-C.), jeune empereur perverti par le pouvoir, sanguinaire et cruel, mais aussi esthète et artiste adulé.

12/1998

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Critique littéraire

Vies des douze Césars. Tome 2, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Edition bilingue français-latin

Suétone a écrit à la même période que Tacite et s'est intéressé à la même période que le grand historien des débuts du principat. Cependant, là où Tacite a cherché à composer une oeuvre d'art en traitant le matériau historique avec un grand sens du drame et en dégageant de grandes lois sur la nature humaine, Suétone a innové en élaborant un genre nouveau : la biographie. Sans prétendre atteindre la même qualité artistique que Tacite, Suétone s'est intéressé dans ses Vies des douze Césars aux traits de caractère particulier des empereurs en faisant montre d'un grand goût pour l'anecdote et pour le pittoresque. Ce genre fut voué à un grand succès dans les décennies et les siècles qui suivirent son existence. Ainsi, d'autres biographes au deuxième siècle après Jésus Christ, comme Plutarque, composèrent des vies à la manière de Suétone. Par-delà les qualités littéraires de son oeuvre, l'oeuvre de Suétone est un précieux document sur le plan historique. Peu soucieux d'effets rhétoriques, Suétone se montre en effet parfois plus véridique que Tacite. Son goût pour le détail précis, pour le document et pour les citations de textes en font un précurseur des historiens modernes. Le deuxième volume des Vies des douze Césars dans la Collection des Universités de France comprend les livres III à VI de l'oeuvre de Suétone et relate les vies des empereurs de la dynastie julio-claudienne : Tibère, Caligula, Claude et Néron. Le texte latin est accompagné de la traduction et des notes d'Henri Ailloud.

01/1981

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Latin - Littérature

Silves latines. Lucain, La Pharsale VI ; Suétone, Vie de Caligula, Vie de Claude, Edition 2024-2025

Traitant des nouveaux e?le?ments du programme 2024 et 2025 de latin des agre?gations externe et interne de Lettres classiques, l'ouvrage propose tous les e?le?ments ne?cessaires a? la re?ussite du candidat. Comme tous les Clefs-concours Lettres classiques, l'ouvrage est compose? de deux parties consacre?es a? chacune des deux nouvelles oeuvres au programme, elles-me?mes subdivise?es en Repe?res, Proble?matiques et Boi?te a? outils.

10/2023

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BD tout public

Murena Tome 2 : De sable et de sang

" Son libertinage, sa lubricité, sa profusion, sa cupidité et sa cruauté se manifestèrent d'abord graduellement et d'une façon clandestine, comme dans l'égarement de la jeunesse, et pourtant, même alors, personne ne put douter que ces vices n'appartinssent à son caractère plutôt qu'à son âge. " Suétone. Néron XXVI.

11/1999

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Histoire ancienne

La véritable histoire d'Auguste

Auguste, fossoyeur de la République ? Auguste, père de la Rome moderne ? Auguste, fauteur de guerres ou architecte de la paix ? Sa destinée l'a placé sur la route de Jules César, et le glaive à la main, sur celles de Brutus, de Marc Antoine et de Cléopâtre. Avec son ami Mécène, il a fait venir à lui les beaux esprits du monde latin : Horace, Virgile, Ovide. Il a inspiré Sénèque, passionné les historiens : Suétone, Plutarque, Tite Live, Tacite, étonné Cicéron. Cruel ou magnanime, vertueux ou dépravé. Seul au sommet du pouvoir, déçu par les siens. 42 ans de règne, sans partage. Auguste n'a pas eu de fils, mais il a bâti une dynastie. Il est né en 63 avant Jésus-Christ. Il est mort 14 ans après le début de notre ère. Il y a 2000 ans de cela. L'histoire d'Auguste nous interroge toujours. Appien, Dion Cassius, Suétone et Plutarque nous racontent.

05/2014

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Histoire ancienne

La veritable histoire des douze Césars

Sous le principat d'Hadrien (117-138), l'historiographe Suétone travaille au palais comme secrétaire et bibliothécaire. Grâce aux archives impériales qu'il consulte librement, il entreprend d'écrire les biographies des premiers Césars, de Jules César à Domitien, retraçant ainsi près de cent-cinquante ans d'histoire qui ont bouleversé l'histoire de Rome. Son oeuvre, la Vie des douze Césars, riche de détails intimes sur les maîtres de Rome, est une source essentielle demeurée célèbre en dépit de ses nombreuses exagérations et inexactitudes. En replaçant les premiers empereurs dans leur contexte social, politique et surtout familial, Virginie Girod, forte de sa connaissance intime de la période, met avec talent ses pas dans ceux de Suétone et raconte leur véritable saga faite de trahisons, de manipulations et d'amours déçues. Comment Auguste et Vespasien ont-ils pris Rome en passant pour des modèles de vertu ? Pourquoi Tibère, Caligula et Néron ont-ils sombré dans la tyrannie ? Claude était-il un idiot ou un administrateur génial ? Les empereurs ont-ils réellement subi l'influence de leurs affranchis ? Et les femmes dans tout cela ? Peut-on seulement envisager que des impératrices telles que Livie ou Agrippine aient été plus éperdues de pouvoir que les hommes ? De chapitre en chapitre, les mythes sur les Césars volent en éclats, laissant place à leur humanité dans toute sa complexité.

09/2019

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Critique littéraire

Vies des douze césars

Quel auteur renseigne-t-il aussi bien sur la répartition des unités militaires à travers l'empire sous Auguste que sur les habitudes de sommeil ou sur les fautes d'orthographe de ce même empereur ? Qui passe en quelques pages des réformes législatives fondamentales aux diverses coucheries (supposées !) des empereurs et de leurs proches ? Cet écrivain, à la fois grand érudit et cancanier impénitent, c'est Suétone, capable aussi bien de citer scrupuleusement les archives impériales que de se faire l'écho des racontars les plus invraisemblables. Son oeuvre, peut-être la première en son genre par son habitude de classer les événements saillants d'une biographie par rubriques, de préférence à l'ordre chronologique traditionnel, intéressera aussi bien les historiens que les curieux et les amateurs d'une histoire à laquelle on aurait ôté sa pompe et sa solennité. Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre : assurément, il n'y aura plus d'empereur estimable pour qui aura lu les Vies des douze Césars. C'est à se demander comment a pu survivre un empire confié à de graves pervers (Tibère ou Néron), à des goinfres dépourvus de bon sens (Claude ou Vitellius), à des avares pathologiques (Galba ou Vespasien), en un mot, à des fous, dont Caligula n'est que l'incarnation paroxystique... Mais au fond, ce paradoxe n'est qu'apparent, et se retrouve à l'échelle de chaque vie : Othon est non seulement le complice des pires débauches de Néron, y compris du meurtre d'Agrippine, mais aussi celui qui préférera se donner admirablement la mort que de poursuivre une guerre civile délétère pour sa nation. Greffier impassible des exploits et des bassesses de chacun en politique comme dans son intimité, Suétone restitue, jusque dans leurs contradictions, la complexité des individus - cette épaisseur humaine qui manque à tant de ces fresques héroïques constituant l'essentiel de l'historiographie antique conservée jusqu'à nous.

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Grec, Latin - Traduction

Vies des douze Césars

Ecrit vers 120 après J. -C. , l'ouvrage est un recueil de biographies des douze premiers empereurs romains. Il comprend huit livres, dont les six premiers sont dédiés chacun à l'un des six empereurs de la "gens Julia Claudia" : César, Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron. Le septième aux trois empereurs de l'année 69 : Galba, Othon, Vitellius. Le dernier aux trois empereurs de la famille des Flaviens : Vespasien, Titus et Domitien. La vie de chaque empereur est exposée suivant une formule invariable : généalogie, naissance, événements antérieurs à la montée sur le trône, proclamation. Viennent ensuite des épisodes groupés de façon à mettre en lumière le souverain aussi bien que l'homme dans sa vie privée. Enfin la mort et les funérailles puis la suite immédiate des événements. Les sources principales de Suétone sont les lettres des empereurs, les "diurnalia" , les actes officiels, les écrits de circonstance, les pamphlets satiriques et scandaleux de l'époque. En tant que secrétaire d'Hadrien, Suétone disposait des archives impériales pour ses recherches historiques. Archiviste minutieux, lettré probe et austère, il ignore en partie la grande Histoire et la vie de ses Césars ressemble à une suite de douze tableaux indépendants dont chacun correspondrait à une période historique autonome. Servi par un style précis, clair et tranquille, ce livre novateur a introduit dans l'histoire biographique une nouvelle méthode et a inspiré de nombreux historiens jusqu'à nos jours.

05/2023

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Poésie

67 compressions suivi de petite suite racine

Des pages, véhiculant une histoire ou une pensée, se voient comprimées dans un étroit rectangle, comme les automobiles réduites par le sculpteur César (1921-1998) en parallélépipèdes dans la presse d'un ferrailleur. Ces réductions pourraient se prêter à un jeu de société savante : lecture faite d'un ou plusieurs échantillons du même auteur, ses lecteurs assidus devraient le reconnaître. En peu de mots, les ruptures culturelles sont rendues évidentes entre les élégies de Properce, les pastorales d'Urfé, les élans polis de Scudéry, les prouesses de Casanova, les charmes helléniques de Louÿs, jusqu'au cynisme de Houellebecq. De même, à propos des moeurs, entre les carnages de Suétone, l'apocalypse revue par d'Aubigné, les crimes jouisseurs de Sade, jusqu'aux meurtres posément élucidés de Simenon. (Jacques Demarcq)

04/2023

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Romans historiques

Caligula, confessions d'un tyran

Porté au théâtre par Albert Camus, au cinéma par Tinto Brass, le personnage de Caligula avait trouvé place, croyait-on. Et voici qu'Eric Mangin dans son ouvrage intitulé : ''Confessions d'un tyran'' nous en livre un nouvel aspect en faisant de cet empereur romain l'auteur de sa propre vie grâce au journal qu'il tient : moyen original, astucieux et vivant qui va ajouter à la dimension dramatique et émotionnelle un souffle puissant. Une écriture enlevée, élégante, sèche et tranchante parfois nous permet un voyage extraordinaire dans la Rome antique où pouvoir, intrigues, amours, débauches, cruauté se mêlent et dont le caractère à la fois tyrannique, exécrable et également émouvant du héros en est le miroir. Une documentation sérieuse et rigoureuse par la connaissance des auteurs anciens en particulier de Suétone font de ce roman historique une oeuvre passionnante dont la portée littéraire est incontestable.

05/2019

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Histoire ancienne

Néron. Empereur des arts

Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15 décembre 37 à Antium et mort le 9 juin 68 à Rome. Plus connu sous le nom de Néron, il est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne. Prince poète, chanteur et musicien, organisateur de célébrations sportives et artistiques, il cultive un grand sens esthétique. Cependant sa sensibilité n'efface en rien son autre facette : celle d'un despote cruel, matricide et pyromane. Durant des siècles, Néron a été l'emblème du crime et de la perversité, si bien qu'il est difficile pour les historiens d'en établir une autre image. Faut-il alors, comme Suétone, s'en tenir à un portrait à charge ? Spécialiste de l'Antiquité romaine, Catherine Salles démêle la vérité de la légende et dresse avec talent, dans cette biographie sans complaisance, le portrait d'un empereur qui, derrière le mythe, demeure aujourd'hui encore largement méconnu.

06/2019

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Critique littéraire

Histoire auguste Tome 11 : Introduction générale

Sans avoir la réputation des Césars de Suétone, l'Histoire Auguste appartient au même genre de biographies, qui mêle narrations, rubriques et curiosités. Couvrant les années 117 à 285, elle est la principale source latine pour les siècles de la Paix romaine et de la grande crise du IIIe siècle. Toutefois, elle a été l'objet à notre époque d'une suspicion générale de la part des historiens. La présente édition voudrait inciter à une relecture globale de ce monument d'histoire culturelle et, du même coup, à une réévaluation de sa valeur historique. J . -P . Callu, professeur à l'Université de Paris IV, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes (IVe section) est un spécialiste de l'histoire du Bas Empire ; A. Gaden, maître de conférences à l'Université de Saint Etienne, travaille sur la dynastie antonine, tandis que O. Desbordes, chargé de recherche au CNRS, est spécialisé en codicologie.

07/1997

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Expression orale

Votre parole vaut de l'or. 25 règles pour convaincre

Un livre qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence. Les 25 leçons d'éloquence de ce petit livre, dans l'esprit des Petites leçons de grec de Jacqueline de Romilly et de la leçon de philosophie plaisante en 3 minutes de Pascal Seys, sont un lieu d'enseignement et de plaisir. Chaque loi (ou secret) est accompagnée d'une " injonction " un brin provocatrice, d'une petite leçon étayée, d'une citation ou d'illustrations empruntées au champ de la politique, de la culture, de l'histoire, de la sagesse antique ou d'un exemple d'orateur contemporain marquant (ex : les bègues = Joe Biden ou Amanda Gorman). Les citations ou exemples vont de Démosthène à Jacinda Arden, en passant par César, Suétone, Montaigne, Pascal, Churchill, Tchekhov, Sacha Guitry, Sarah Bernhardt Georges Pompidou, Michel Serres... " A vos marques, prêts, soyez convaincants ! "

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Histoire ancienne

Crimes à l'antique

Sans être obligatoirement des maniaques de la décapitation, les Romains ne reculaient guère devant les manifestations spectaculaires de cruauté. Les crimes faisaient même partie intégrante de l'imaginaire latin, et les historiens de Rome ne se sont pas fait faute de raconter dans le détail ceux qu'ils pensaient assez exemplaires pour édifier leur lecteur, ou lui inspirer une terreur salutaire. A s'en tenir, comme le fait ici Jean-Yves Boriaud, aux écrivains qui, comme Tite-Live, travaillèrent, sous Auguste, à donner un sens à la première histoire de Rome, ou encore aux historiens "militants" qui, à la fin du Ier siècle et au début du IIe, à l'instar de Tacite ou Suétone, ont porté un regard critique sur la première dynastie impériale, celle des Julio-Claudiens, ou, enfin, aux moralistes qui, à la même époque, comme Plutarque, ont mis en regard les grandes figures des mondes grec et latin dans un empire désormais biculturel, on pourra se faire une idée de la place que tenait le fantasme criminel dans la pensée politique du Romain cultivé.

05/2012

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Expression orale

Votre parole vaut de l'or

Un livre gourmand, instructif, distrayant et un brin décalé qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence comme on entrerait dans la cuisine de chefs. Un vademecum vif et plaisant pour être plus éloquent au quotidien. Les 25 leçons d'éloquence de ce petit livre, dans l'esprit des Petites leçons de grec de Jacqueline de Romilly et de la leçon de philosophie plaisante en 3 minutes de Pascal Seys, sont un lieu d'enseignement et de plaisir. Chaque loi (ou secret) est accompagnée d'une " injonction " un brin provocatrice, d'une petite leçon étayée, d'une citation ou d'illustrations empruntées au champ de la politique, de la culture, de l'histoire, de la sagesse antique ou d'un exemple d'orateur contemporain marquant (ex : les bègues = Joe Biden ou Amanda Gorman). Les citations ou exemples vont de Démosthène à Jacinda Arden, en passant par César, Suétone, Montaigne, Pascal, Churchill, Tchekhov, Sacha Guitry, Sarah Bernhardt Georges Pompidou, Michel Serres... " A vos marques, prêts, soyez convaincants ! "

03/2022

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Napoléon

Napoléon, le dernier Romain

Pour comprendre Napoléon, pour comprendre la fascination qu'il exerce sur nous deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l'apprend dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : "après tant de siècles, César et Alexandre avaient un successeur". Quoi ? Nous préférons regarder l'Antiquité comme un aimable decorum, offrir l'image d'Epinal d'un Napoléon costumé en romain, alors qu'elle pourrait bien être son ADN. De la soif de conquête à l'apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis d'histoire romaine, des fondations de la République jusqu'aux règnes de Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code civil... ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient avant tout la leçon d'immortalité. Le premier empereur des Français serait-il le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des surprises.

04/2021

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Encyclopédies de poche

Néron. Le mal aimé de l'Histoire

Empereur "fou " ,criminel`et pervers, incendiaire de Rome, persécuteur des chrétiens... Au-delà du mythe, qui fut réellement Néron ? Grâce aux historiens latins Suétone et Tacite, l'Histoire peut s'écrire, avec ses zones d'ombre et ses incertitudes...Devenu empereur en 54 après J.-C., grâce à l'ambition démesuré de sa mère, Agrippine, et aux conseils avisés de son précepteur, le philosophe Sénèque, Néron découvre vite le goût du pouvoir. S'il offre au peuple Romain jeux et festivités, respecte en apparence l'autorité du sénat, le jeune prince mène de fait une politique autoritaire et n'hésite pas a éliminer ses rivaux, y compris sa propre mère. Mais, en 64, Rome est ravagée par le feu. Tout bascule... Néron est soupçonné d'être l'incendiaire; les chrétiens sont désignés comme boucs émissaires. La révolte gronde: des sénateurs conspirent Contre l'empereur, bientôt les légions se joignent à eux... En 68, Néron est contraint au suicide. Dans un récit enlevé, Claude Aziza remet en perspective la folie meurtrière de Néron et brosse le portrait inattendu d'un empereur-artiste, mal aimé de l'Histoire.

09/2006

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Histoire ancienne

ROME sous le regard des historiens latins. Anthologie

Le regard des historiens latins sur Rome et son empire, parfois sévère, plus souvent admiratif, nous donne la mesure des transformations qui ont permis à une modeste bourgade du Latium de devenir la maîtresse du monde. De Jules César au prêtre Orose, en passant par Salluste, Tite-Live, Tacite, Suétone ou encore Florus, Justin et Ammien Marcellin, tous ont été témoins et parfois acteurs des faits qu'ils rapportent, ou bien héritiers d'une riche tradition dont il ne nous reste que des fragments épars. Leur point de vue reflète les préoccupations de leur époque, au premier rang desquelles l'octroi de la citoyenneté et les problèmes de l'intégration. D'une œuvre à l'autre, reviennent les clichés qui ont marqué la mémoire collective des Romains : l'humiliation des Fourches caudines, la prise de Rome par les Gaulois, l'occupation de l'Italie par les troupes d'Hannibal, l'incendie du Capitole, l'horreur des guerres civiles mais aussi la célébration des triomphes et les cérémonies en l'honneur des dieux. Longtemps favorisée par la Fortune, la Ville a fini par subir l'invasion des hordes barbares. Mais elle doit à ceux qui ont écrit son histoire, outre le sentiment de sa propre grandeur, la reconnaissance de sa mission culturelle et civilisatrice.

05/2008

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Histoire ancienne

Histoire Auguste. Les empereurs romains des IIe et IIIe siècles, Edition bilingue français-latin

L'ouvrage qu'on a pris l'habitude d'appeler Histoire Auguste est certainement le plus énigmatique que nous ait légué l'Antiquité. Il s'agit d'un recueil de biographies des empereurs romains, qui commence avec Hadrien et s'achève à la mort de Numérien, fils de Carus, couvrant ainsi une période de cent soixante-huit ans, de 117 à 285 apr. J.-C. Ce qui fait l'originalité première de l'oeuvre, c'est que non seulement les empereurs principaux " légitimes " (Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle...) sont dotés d'une biographie individuelle, mais qu'il en est de même aussi bien pour leurs " corégents ", associés à leur pouvoir de manière subordonnée (Aelius, Géta...) que pour les usurpateurs (Avidius Cassius, les trente tyrans...). D'autre part, si l'auteur prétend être un biographe comme Suétone et non un historien comme Tacite, il laisse une large place aux détails, aux anecdotes amusantes, voire triviales, susceptibles de retenir l'attention du lecteur, mais interprète ces développements obligés d'une façon personnelle, inventant des documents, des auteurs, des personnages sans le moindre scrupule pour justifier ses dires. Mieux, cet imposteur adopte dans le cours de l'oeuvre six pseudonymes différents et prétend écrire les vies impériales un siècle plus tôt qu'il ne le fait en réalité.

01/2014

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Critique littéraire

CHOSES ECRITES. Essais de littérature et à peu près

Musil, Rousseau, Edgar Poe, Calderon, Joseph de Maistre, Kenzaburo Oé, un spectacle de danse, le Saint Sacrement Suétone... Que font-ils ensemble ? Pas une histoire de la littérature. Des choses écrites. Quel est ce mélange de bibliothèques ? Ce n'est pas celui d'idées, de poétiques, ou d'argumentations. Le résultat de ces jeux avec le temps et avec la vérité nous donne non des héros, des psychologies, des témoignages du temps mais ouvre des univers sans preuve. La littérature (roman, théâtre, poème) a construit des univers inhabitables; elle a dû créer un monstre singulier comme leur destinataire ou leur expérimentateur: le lecteur. Peut-on autrement répondre à la question "Qu'est-ce que la littérature ?" dans sa version la plus brutale : "A quoi ça sert !". Un temps de contrôle, sans échéance, sans vérification réelle a donné naissance à des personnages, à des constructions d'univers. Sont-ils nos doubles errant dans toute l'histoire ? Ils sont notre langage agissant par figures et par actions, hors d'atteinte de la loi : leurs mondes sont inachevés. Souffrance de Sigismond, un pas de danse, origine du langage chez Rousseau, fiction d'un corps médical, plaintes de Bérénice : ces mondes sont habités par un seul passager : le lecteur.

10/1998

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Histoire

Histoire Auguste et autres historiens païens

En 313, Constantin, empereur chrétien, accorde la liberté de culte à toutes les religions ; nul ne sera plus contraint de vénérer l'empereur à l'égal d'un dieu. En 391-392, Théodose, empereur très chrétien, interdit les cultes païens. Le monde a basculé. Ce qui est en cause, ce ne sont pas seulement des croyances et des cultes, mais toute une civilisation fondée sur la paideia - la culture, les moeurs et les pratiques de la Rome éternelle. C'est en ce sens que les historiens réunis dans ce volume peuvent être dits païens : nourris à l'antique paideia, ils en partagent toujours les valeurs. Ils écrivent entre 360 et 394 (avant 408 pour l'auteur des Vies et moeurs des empereurs) sous les règnes de princes chrétiens, occupent des postes importants, proches du pouvoir, et, par force, s'avancent masqués. De belles carrières restent ouvertes à ces lettrés, émules de Tite-Live, de Suétone ou de Tacite ; les empereurs chrétiens ne peuvent se passer d'eux. Les lois de 391-392 ne les réduisent pas au silence, mais ils sont assez lucides pour comprendre jusqu'où ils peuvent aller dans leur éloge du passé. La plupart évitent prudemment de parler du christianisme. L'Histoire Auguste, elle, s'autorise des moqueries, des parodies des Evangiles ou des Pères de l'Eglise, des allusions plus ou moins voilées. Le livre - trente vies d'empereurs, à partir d'Hadrien - est truffé d'indices révélant à des lecteurs choisis le fond de la pensée de son auteur, écrivain dissimulé, semet ridente, "souriant dans son for intérieur". Cet auteur pourrait passer pour le digne successeur du Suétone des Douze Césars. Il a du goût pour les frivolités d'alcôve, les anecdotes à portée moralisante, les prodiges et les oracles. Mais il se révèle en outre particulièrement imaginatif. L'Histoire Auguste n'est pas une oeuvre historique au sens moderne du terme : elle enrichit son récit par tous les moyens qu'offre l'écriture romanesque, jusqu'à effacer les frontières entre histoire et fiction. C'est l'occasion de savoureux morceaux de bravoure, d'autant plus soignés littérairement qu'ils sont historiquement douteux. Histoire sans autorité donc, mais pleine de vie et finalement de vérité : une oeuvre personnelle et sensible sur l'âge d'or du paganisme et sur son déclin. "Une effroyable odeur d'humanité monte de ce livre", disait Marguerite Yourcenar, qui y avait trouvé la matière des Mémoires d'Hadrien. Cette humanité en désarroi, c'est celle des païens qui assistent impuissants à la dissolution du monde auquel ils tiennent et appartiennent. A la bataille de la Rivière froide, en 394, les armées de Théodose affrontent l'usurpateur Eugène et le général Arbogast, soutenus par le parti païen. Théodose vainqueur, certains vaincus se donnent la mort. Parmi eux, Nicomaque Flavien senior, aristocrate, préfet du prétoire d'Italie, probable auteur de l'énigmatique Histoire Auguste.

11/2022

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Histoire ancienne

Tibère

Robert Turcan, de l'Institut, ancien membre de l'Ecole française de Rome, a consacré plusieurs ouvrages aux empereurs qui ont marqué l'histoire : Hadrien, Marc Aurèle, Héliogabale, Constantin. Avec Tibère, c'est le type même d'un prétendu tyran sanguinaire qui est concerné. Nos études classiques (Tacite et Suétone) nous ont appris à le détester. "Le plus beau portrait historique dans Tacite est celui de Tibère", écrit Chateaubriand. " Il n'y a guère d'apparence que le fils de Livie ressemblât au Tibère de Tacite, c'est pourtant ainsi que nous le voyons tous", avertit toutefois Rousseau. A relire les textes d'un oeil plus critique, on fait la connaissance d'un homme qui, dès l'enfance, a dû affronter les périls d'une vie éprouvante, avant de faire face à mainte obligation inexorable, comme chef militaire aussi bien que gendre et successeur d'Auguste. On constate alors un décalage entre les témoins directs de son temps et les "historiens" qui l'ont jugé trois quarts de siècle après sa mort. Theodor Mommsen l'a considéré comme "le plus capable des empereurs romains" et le compte, en tout cas, au nombre des "meilleurs". Avec Auguste, le pouvoir impérial relevait du mystère. Tibère l'a exercé sans ambiguïté et, pour ainsi dire, fondé pour une longue et prestigieuse postérité.

05/2017

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Histoire de l'Eglise

Les chrétiens ont-ils incendié Rome sous Néron?. Enquête sur les dessous d'une croyance

En 64, Rome est ravagée par un terrible incendie. Au moment de l'incendie, Rome, proche de son apogée, était une des plus importantes métropoles de l'Antiquité. Elle comptait environ 800 000 habitants. Des milliers de morts sont dénombrés et près de 12. 000 habitations sont anéanties. Une légende tenace a depuis lors fait de Néron, le responsable de cette catastrophe. Les sources latines ne permettent guère d'établir formellement sa culpabilité, mais le doute subsiste. En effet, l'historien romain Tacite décrit l'événement comme le plus grave et violent incendie de Rome. Dès le début de son récit, il met en évidence les incertitudes sur l'origine du désastre : pur accident ou acte criminel à l'initiative de Néron ? ("forte an dolo principis incertum"). Procédant tel un détective sur la piste d'un crime, Paul Allard revient sur les premiers témoignages de Tacite, Pline l'Ancien, Dion Cassius, ou l'historien Suétone, recoupe les incohérences, et les reconstitutions d'époque avant de conclure sur une hypothèse solide. Un livre court mais richement documenté et qui se lit comme un véritable roman policier. Ce travail fut couronné par l'Académie française. A lire également sur le même sujet aux Editions BOD : La persécution des chrétiens sous Néron : Etude historique de Polydore Hochart (Isbn 978-2322268108)

10/2022

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Littérature étrangère

Les Césars

Thomas De Quincey ne fut pas seulement l'opiomane émérite que l'on connaît, mais aussi un virtuose des cultures antiques, à la mémoire et à l'appétit prodigieux, pour lequel l'histoire, la littérature et les moeurs grecques ou latines n'avaient aucun secret. En témoigne le présent ouvrage écrit, prétend l'auteur, au fil de la plume, sur le seul fonds de ses souvenirs, et qui n'a jamais été réédité, y compris dans sa langue d'origine, depuis 1867.Plus ambitieux que Suétone mais certes moins que Gibbon, De Quincey ne se propose rien de moins que de retracer l'histoire des Imperatores depuis l'origine jusqu'aux figures les plus fantomatiques du Bas-Empire. De César à Néron, d'Hadrien à Probus et Carus, il reprend une histoire, des épisodes, des traits de caractère souvent mécompris et distordus par la tradition ; il en restaure les drames et les inventions, dénonce par exemple la psychologie fallacieuse attribuée à Néron, se fascine pour César, éclaire les «vrais» ressorts de la personnalité rayonnante d'Antinoüs... Le tout dans une débauche d'anecdotes, d'analogies bizarres et de comparaisons fulgurantes, caractéristiques d'un style flamboyant, magnifiquement adapté à la peinture d'un monde de superstitions et de noires malédictions, de fatalisme et d'aveuglement : à cet opéra au baroque ironique et funèbre.

06/1991

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Histoire ancienne

Les chrétiens ont-ils incendié Rome sous Néron? Enquête sur les dessous d'une croyance

En 64, Rome est ravagée par un terrible incendie. Au moment de l'incendie, Rome, proche de son apogée, était une des plus importantes métropoles de l'Antiquité. Elle comptait environ 800 000 habitants. Des milliers de morts sont dénombrés et près de 12. 000 habitations sont anéanties. Une légende tenace a depuis lors fait de Néron, le responsable de cette catastrophe. Les sources latines ne permettent guère d'établir formellement sa culpabilité, mais le doute subsiste. En effet, l'historien romain Tacite décrit l'événement comme le plus grave et violent incendie de Rome. Dès le début de son récit, il met en évidence les incertitudes sur l'origine du désastre : pur accident ou acte criminel à l'initiative de Néron ? ("forte an dolo principis incertum"). Procédant tel un détective sur la piste d'un crime, Paul Allard revient sur les premiers témoignages de Tacite, Pline l'Ancien, Dion Cassius, ou l'historien Suétone, recoupe les incohérences, et les reconstitutions d'époque avant de conclure sur une hypothèse solide. Un livre court mais richement documenté et qui se lit comme un véritable roman policier. Ce travail fut couronné par l'Académie française. A lire également sur le même sujet aux Editions BOD : La persécution des chrétiens sous Néron : Etude historique de Polydore Hochart (Isbn 978-2322268108)

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Histoire ancienne

La véritable histoire de Pompée

Avec Vercingétorix. Pompée (106-48) fut le second grand ennemi que César dut vaincre. Général à 23 ans, Pompée prend le parti de Sylla contre Marius. Victorieux en Afrique. en Sicile et en Espagne. il est acclamé imperator et reçoit de Sylla le surnom de Maximus, " Le Grand " en référence au conquérant macédonien Alexandre. Puis ce sont les succès contre le gladiateur Spartacus et contre les pirates qui sèment la terreur en Méditerranée. Il étend l'empire romain en Orient par ses victoires contre Mithridate et pacifie la Judée. En 60. il fait partie du premier triumvirat avec César et Crassus et épouse Julia, la fille de César. Après la mort de Crassus et alors que César est en Gaule pour vaincre Vercingétorix. Pompée est nommé consul unique pour réprimer les troubles qui sévissent à Rome. C'est en franchissant le Rubicon et en marchant en armes sur Rome que César se met hors la loi en 49. La guerre civile est déclarée. Pompée passe en Grèce avec ses partisans dont Brutus et Cicéron pour constituer une armée imposante. Le 9 août 48, il sera battu à la bataille de Pharsale et mourra décapité par les sbires du pharaon Ptolémée III sur les rives de l'Egypte. Il est écrit que César. en découvrant la tète de son ennemi, pleura. Appien, César, Cicéron, Dion Cassius, Flavius Josèphe, Lucain, Plutarque, Suétone et Velleius Paterculus nous racontent.

02/2011

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Littérature française

La Religion des Celtes

Extrait : Tous les renseignements directs que nous pouvons recueillir sur la religion des Celtes proviennent des écrivains de l'antiquité et des monuments épigraphiques. Un grand nombre d'écrivains grecs et latins nous font connaître les divinités, les idées et les pratiques religieuses, les prêtres des peuples celtiques. Parmi les Grecs on peut citer : Timée dans un passage conservé par Diodore de Sicile ; Callimaque ; Polybe ; Sotion d'Alexandrie cité par Diogène Laerce ; le voyageur syrien Poseidonios qui visita la Gaule au premier siècle avant notre ère et dont l'histoire a été analysée par Strabon ; Diodore de Sicile ; Timagène traduit par Ammien Marcellin ; Denys d'Halicarnasse ; Nicolas de Damas cité par Stobée ; Strabon ; Plutarque dans la Vie de Marius et dans un traité Des fleuves qui lui est à tort attribué ; Pausanias ; Lucien dans son Héraklès ; Dion Cassius. Quant aux principaux écrivains latins qui nous intéressent ici, ce sont : César, le seul auteur qui nous ait laissé un exposé quelque peu détaillé de la religion des Gaulois ; Cicéron dans le Pro Fonteio et le De Divinatione ; Tite-Live ; Trogue Pompée, de la tribu des Voconces, dont l'oeuvre historique nous a été conservée sous forme d'un abrégé par Justin ; Valère Maxime ; Pomponius Méla ; Lucain ; Pline l'Ancien ; Silius Italicus ; Tacite ; Florus ; Suétone ; les historiens de l'histoire Auguste ; Ammien Marcellin... Table des Matières : - Avant-Propos - Chapitre I - Les Sources - Chapitre II - Les Dieux - Chapitre III - Les pratiques et les croyances religieuses - Chapitre IV - Les druides et le druidisme - Conclusion

08/2023

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Antiquité

La fille de Boadicée

Sam Hutchins parvient à faire du cauchemar central, sur lequel repose l'essentiel du drame, un écho à la délicatesse des émotions jonchant l'histoire d'amour principale. Irina Hale, Auteur En l'an 60 apr. J.-C., alors que la Britannia romaine est sous la mainmise de l'Empire et que les alliances y sont changeantes, l'avarice et le vice des Romains s'abattent pleinement sur trois femmes. A la suite du décès du roi icénien, la famille royale se retrouve déchue de ses pouvoirs : ses terres sont intégrées à l'Empire, la reine est fouettée sur la place publique et ses filles sont violées par des soldats romains. En quête de vengeance, Voada devient la Boadicée, chef militaire de la résistance. Avec ses filles, Caitlyn et Keara, elle s'entoure d'un groupe disparate de Brittons désabusés. Ensemble, ils partent, par-delà les frontières de leurs terres, à la recherche de l'ennemi romain et de ses collaborateurs, brûlant, tuant et détruisant tout sur leur passage. Le général romain Suétone est un chef militaire chevronné qui se bat pour sa vie et pour son honneur. Il se révèle être un commandant particulièrement redoutable et calculateur. Titus, mystérieux maurétanien et soldat de cavalerie dans l'armée romaine, suit ses ordres sinistres, bien qu'il semble avoir son propre dessein. Au milieu de cette guerre, Keara découvrira qui sont réellement ses ennemis et sera confrontée à de terribles réalités. La chute de la famille royale menace de mettre un terme au règne des Icéniens... mais elle pourrait également faire tomber la Britannia romaine.

01/2023