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Stafford Cliff

Extraits

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Décoration

LES ARTS DECORATIFS ANGLAIS. Archives et collections inédites

Cet ouvrage retrace l'évolution des arts décoratifs anglais du début du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale, en s'attachant à tous les courants et aux grands créateurs qui ont influencé le design mondial : Chippendale, Liberty, Sheraton... Emanant de collections rarement exposées, tous les objets présentés dans cet ouvrage illustrent l'incroyable richesse du patrimoine anglais : papiers peints, tissus, mobilier, vaisselle, sols, etc. Une mine pour le spécialiste et l'amateur de décoration.

10/1998

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BD tout public

Stamford bridge

Impitoyables, mais pas invincibles ! En janvier 1066, le roi d'Angleterre, Edouard le Confesseur, meurt. Il laisse le trône sans héritier direct. Harold II Godwinson, beau frère du roi décédé, est désigné comme nouveau roi. Malheureusement, aussitôt et au nom d'anciennes promesses, Harald III roi de Norvège se manifeste. Il estime que la couronne lui revient de plein droit et afin d'avoir l'assurance d'être entendu, il débarque en Angleterre à la tête d'une armée estimée à 10 000 hommes. Il n'est pas le seul à exiger la couronne anglaise. En Normandie, Guillaume le Bâtard, qui ne porte pas encore le nom plus avantageux de Guillaume le Conquérant, présente les mêmes exigences. La suite est connue. En l'espace d'une quinzaine de jours, l'armée saxonne de Harold II Godwinson est obligée de livrer deux batailles et de parcourir à pied plusieurs centaines de kilomètres. Si elle sort victorieuse de la première confrontation avec l'armée viking, trop confiante et arrogante, elle est défaite à la bataille d'Hastings, livrant le trône anglais à Guillaume le Conquérant. Quant aux Vikings, si terrifiants à bord de leur navire, ils doivent reconnaître qu'à terre, face à une armée bien menée, ils peuvent subir de cruelles défaites comme celle de la bataille de Stamford Bridge.

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Mrs Stafford et le capitaine Conrad

Jeune veuve et auteure à succès, Mrs Ethel Stafford pensait passer de tranquilles vacances à écrire son prochain roman à scandale chez sa soeur, la très honorable Lady Baldwin. C'était sans compter l'arrivée du Capitaine Conrad Filwick, l'insupportable cousin de sir Baldwin. Tout juste rentré d'Afrique du Sud, Conrad vient d'acquérir la propriété qui lui convient, il ne lui reste qu'à trouver une épouse. Il a déjà dressé la liste des qualités qu'il en exige : douce, discrète, rompue aux affaires domestiques... Tout à l'inverse d'Ethel Stafford. Dès leur rencontre, ils se méprisent et, lorsque le Capitaine traite l'auteure Emily Starling de " vieille fille qu'on oublie dans un coin " , c'en est trop pour Ethel qui se cache derrière ce pseudonyme. Pourtant, elle doit admettre qu'il n'a pas tort sur un point : elle ne connait pas grand-chose aux hommes. Ethel décide alors d'approfondir toutes les facettes du plaisir, à la manière de ses héroïnes...

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Romance historique

Mrs Stafford et le capitaine Conrad

Jeune veuve et autrice à succès, Mrs Ethel Stafford pensait passer de tranquilles vacances à écrire son prochain roman à scandale chez sa soeur, la très honorable lady Baldwin. C'était compter sans l'arrivée du capitaine Conrad Filwick, l'insupportable cousin de sir Baldwin. Tout juste rentré d'Afrique du Sud, Conrad vient d'acquérir la propriété qui lui convient, il ne lui reste qu'à trouver une épouse. Il a déjà dressé la liste des qualités qu'il en exige : douce, discrète, rompue aux affaires domestiques... Tout l'inverse d'Ethel Stafford. Dès leur rencontre, ils se méprisent, et, lorsque le capitaine traite l'autrice Emily Starling de "vieille fille qu'on oublie dans un coin" , c'en est trop pour Ethel qui se cache derrière ce pseudonyme. Pourtant, elle doit admettre qu'il n'a pas tort sur un point : elle ne connait pas grand-chose aux hommes. Ethel décide alors d'approfondir toutes les facettes du plaisir, à la manière de ses héroïnes...

03/2023

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Acteurs

Montgomery Clift, l’enfer du décor

Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans. Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. A la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues. Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection. Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler. L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.

05/2023

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Policiers

Le secret d'Edwin Strafford. Edition de luxe

1977. Martin Radford, jeune historien londonien, arrive sur l'île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, qui habite l'ancienne propriété de Edwin Strafford, mort en 1951. En 1908, Strafford a été ministre de l'Intérieur aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de démissionner brutalement en 1910. Le manuscrit de ses mémoires, retrouvé dans la villa, devrait pouvoir expliquer cette mystérieuse rupture, mais la lecture qu'en fait Martin pose de nouvelles questions. En particulier sur le rôle d'Elizabeth, une suffragette avec qui Strafford a vécu une histoire d'amour passionnée. Fasciné par les énigmes qui jalonnent le destin de cet homme, Martin décide d'éclaircir cette affaire. Il va bientôt comprendre que beaucoup ont intérêt à ce que le voile ne se lève jamais sur le secret d'Edwin Strafford. L'auteur d'Heather Mallender a disparu et de Par un matin d'automne sait conjuguer à merveille le suspense, la passion et l'Histoire. Que c'est bon ! Cet excellentissime roman défie le temps comme un millésime.

11/2014

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Littérature anglo-saxonne

Le Puma

LE TEXTE Molly et Ralph Fawcett sont les cadets chétifs d'une famille du comté de Los Angeles. Ils sont unis par leurs tares physiques, leur inadaptation et le mépris qu'ils ont pour leur mère et leurs soeurs, qui incarnent à leurs yeux une respectabilité bête. Au contraire, leur grand-père les fascine. Il apporte, lors de sa visite annuelle, les parfums de sa vie brute dans un ranch du Missouri. A sa mort, les enfants font la connaissance de leur oncle Claude. Ils commencent alors à partager leur temps entre la maison de Californie et le ranch de Claude, dans le Colorado, à deux pas des montagnes. Les années passent : Ralph se rapproche de son oncle et adopte la vie de cow-boy qui semble séduire sa virilité naissante ; quant à Molly, de plus en plus dégoûtée des êtres qui l'entourent, elle cultive sa bizarrerie enfantine, son goût pour l'écriture et sa rage. Au monde extérieur sauvage et à ses dangers font écho les pensées les plus secrètes de la soeur et du frère. Tandis que leurs identités s'affirment, une brèche se forme entre eux et va en s'élargissant, jusqu'à l'effondrement final. LE CHOIX Publié en 1947, Le Puma est resté longtemps caché à la vue des lecteurs. Peu de romans américains explorent pourtant avec autant d'originalité les eaux troubles de la fin de l'enfance. La force de ce joyau sombre aux accents autobiographiques prononcés tient d'abord à la langue de Jean Stafford. Elle semble merveilleusement simple, mais chacune de ses phrases recèle en fait une puissance qui restitue l'ambiguïté et les douleurs intimes de ses personnages, en évitant tout sentimentalisme. C'est que l'autrice a le sens du grotesque, à l'image de son alter ego, la petite Molly. A regarder vivre ces personnages étranges et si convaincants, on devine que l'âge adulte et le grand Ouest, malgré leurs promesses, n'offrent peut-être aucune liberté à laquelle aspirer : ils obligent seulement à lutter avec la nature. Si le constat est impitoyable, le sens de l'image, l'atmosphère et l'art du récit enchantent longtemps après les dernières pages. Des pages majestueuses et dévastatrices, comme l'animal qui donne son nom au roman.

09/2023

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Littérature étrangère

Les enfants s'ennuient le dimanche

«Les enfants s’ennuient le dimanche» réunit quelques-unes des nouvelles les plus caractéristiques et les plus célèbres de Jean Stafford. Elle en a écrit plus de quarante, publiées dans de prestigieuses revues, qui ont fait l’essentiel de sa réputation. «The Collected Stories of Jean Stafford» fut d’ailleurs un des rares recueils à recevoir le prix Pulitzer de la fiction, en 1970. La plupart de ses textes s’intéressent aux différentes périodes de la vie de jeunes filles et de femmes, de l’enfance à la vieillesse, cartographiant les peurs, les angoisses et les compromis auxquels elles doivent faire face. Les questions de quête de l’identité féminine, de marginalité et d’impuissance apparaissent dans toutes ses histoires, et l’ironie abonde dans ses contes d’amours perdus, de rêves brisés et d’occasions manquées. Son style alterne entre le langage familier et rustique de Mark Twain et la prose élégante et raffinée d’Henry James, ses deux écrivains favoris.

05/2019

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Biographies

Jane Austen. Une passion anglaise

Charles Darwin connaissait ses romans par coeur, Winston Churchill la lisait pendant le Blitz et Virginia Woolf la comparaît à Shakespeare. Jane Austen (1775-1817) suscite, aujourd'hui encore, une véritable passion. Quel est son secret ? Dans ses romans, on trouve le monde dans lequel elle a vécu : la campagne du Hampshire, le monde corseté de la gentry, les bals dans les manoirs, les jeunes filles promises au mariage, la domination des hommes, ces héritiers qui ont tous les droits. Quand elle commence à écrire, ses manuscrits essuient refus sur refus. Mais la jeune fille n'abandonne pas et se consacre corps et âme à la littérature, quitte à renoncer à fonder un foyer. Tout plutôt qu'un mariage sans amour. De 1811 à 1817, elle publie six romans, dont les chefs-d'oeuvre Raison et Sentiments et Orgueil et Préjugés. Emportée par une maladie soudaine, elle laisse une oeuvre dont la stature prendra des proportions extraordinaires. Un portrait vivant et délicat de la romancière. Préface de Laura El Makki. Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Olivier Lebleu.

04/2022

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Science-fiction

La cité de Malakiev. A la recherche du code

Comme tous les artistes, Joshua Mac Taylor bâtit des mondes imaginaires. Ses dessins de Malakiev, la ville futuriste qui lui apparaît dans ses rêves, construisent un univers urbain démesuré, écrasant, totalitaire. Mais aussi la rébellion qui couve sous la surface. Quand la police débarque chez lui pour une affaire de meurtres où le nom de Malakiev apparaît à plusieurs reprises, le jeune homme croit d'abord à une erreur ou à une simple coïncidence. Alors que les barrières entre les deux mondes deviennent de plus en plus poreuses, il se découvre pris au centre d'un affrontement aux dimensions colossales. Dur de trouver sa place dans un combat dont les enjeux nous dépassent de très loin. Après tout, ce n'est pas comme si on demandait à un post-adolescent new-yorkais de prévenir l'apocalypse. Si ?

08/2015

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Religion

Judas

Judas le mauvais apôtre, le traître, l'instrument de Satan n'est mentionné que vingt-deux fois dans les quatre Evangiles, soit mille deux cents mots qui parfois se contredisent. Et pourtant... son baiser par lequel il désigna le Christ aux gardes compte parmi les épisodes les plus célèbres de la Bible. A la recherche des traces que Matthieu, Marc, Luc et Jean ont laissées de lui, Peter Stanford tente d'abord d'entrevoir l'homme. Quel lien entretenait-il avec Jésus ? Comment ce dernier, qui savait que Judas Iscariote le trahirait, a-t-il pu le laisser pénétrer dans sa garde d'apôtres rapprochée ? Judas est complexe, mystérieux et c'est ce qui l'a rendu si fascinant. Or l'Occident n'a presque retenu de lui que les "trente deniers", preuve de la cupidité et de la fourberie des Juifs. Depuis le Moyen Age jusqu'à l'antisémitisme politique, en passant par les tableaux du Caravage et de Michel Ange, le chiffre 13 et la bière homonyme, Peter Stanford nous montre comment Judas, s'il est le personnage le plus haï de l'Histoire, est également le plus utile, cristallisant depuis les tout débuts de notre ère la perception occidentale du "mal".

04/2016

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12 ans et +

Out of Control

" Cliff, c'est mon prénom. Mais cela n'exclut pas les résonances métaphoriques. Il se trouve que mon prénom colle très bien avec cette histoire. Mais oui : cliff ça veut dire la "falaise" en anglais, et ça t'évoque le vide, l'à-pic, le bord, le danger. Voilà, tu y es. Je m'appelle Cliff. Cliff Sparks. Je suis au bord. A la limite. En équilibre. " Il ne reste qu'une seule et courte année de lycée à Cliff pour trouver une petite amie, et pour... "devenir un homme" . Problème : il n'a jamais été doué avec les filles. Pire, ses dernières (très rares) tentatives d'approche de la gent féminine ont tourné à la catastrophe. Cliff doit aussi trouver ce qu'il peut faire du reste de sa vie, mais ses perspectives sont très réduites. Car depuis que son père est au chômage, plus question d'aller à l'université, trop coûteuse. Et le lycéen n'a aucun doute : à la seconde où il sera majeur, on le mettra à la porte de la maison familiale. Entre ses envies d'avenir et le monde sans pitié des adultes, difficile de suivre sa propre voie...

06/2019

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Poésie

America

America est composé de poèmes inspirés à William Cliff par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son vagabondage aux Etats-Unis. Dans ce tourisme de poète vagabond, on retrouve William Cliff à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît ce poète qui ne ressemble à aucun autre.

02/1983

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Poésie

Amour perdu

Je me suis éloigné de tes avances pour un peu me reposer et voir les autres hommes dont la merveille se répandait alentour, dont je voyais les yeux, les trognes, les maronnes. Cliff n'use d'aucune fioriture décorative, fait entrer dans la rigueur de sa forme le parler le plus quotidien, le plus dérisoire parfois. Mais l'authenticité de son affection et de son talent font qu'il accède, comme par enchantement, au mythe. Conrad Detrez n'aurait osé rêver aussi improbable et magistrale pérennité. Jacques De Decker, Le Soir Quoi de plus doux pour apprendre quelqu'un que de connaître son organe intime. Et le poète William Cliff de prendre le large, en skipper subtil, sur la grande mer des corps virils, d'aller, promeneur solitaire, narine aux vents et mains de sourcier, cap sur les visages donnés et les élans offerts au détour de soudaines rencontres.

05/2015

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Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

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Lecture 9-12 ans

Le maléfice Tome 1

Rachel et son frère font d'étranges cauchemars. Ils voient des sorcières monstrueuses et des enfants perdus dans la neige... jusqu'au jour où ils sont eux-mêmes entraînés dans le monde sombre et glacé d'Ithréa, le monde de Dragwena la sorcière, la plus maléfique des créatures. Ils découvrent alors qu'ils possèdent d'étonnants pouvoirs...

11/2009

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Littérature française

USA 1976

Un jeune homme prend l'avion pour la première fois de sa vie et se lance dans un " audacieux voyage ", sans tabous ni clichés. Au gré de son humeur et de ses rencontres, il arpente New York, Boston, San Francisco... Les grands espaces, les marches éreintantes et puis aussi une fascination, un sourire, une lumière, qui rafraîchissent et donnent de l'élan...

01/2010

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Poésie

Autobiographie. Suivi de Conrad Detrez

Dans Autobiographie, le lecteur est entraîné par le rythme, ses sursauts et ses plages de calme apparent, se trouve pris dans un flux où la détresse, l'homosexualité, la hargne, le dégoût de vivre et les images d'un bonheur fuyant composent une fresque narrative d'une rare puissance d'évocation. Il en est de même avec le Conrad Detrez, thrène ou tombeau - à la manière de la Délie de Maurice Scève - où Cliff évoque une amitié sans nuages avec l'auteur de L'Herbe à brûler, prix Renaudot 1978, mort du sida en 1985. Là aussi, le rythme et la forme sont essentiels. Le tragique de l'existence du «héros» constitue le miroir idéal où l'auteur se découvre et se constitue. «La leçon de William Cliff puise sa force et sa cohérence dans la tradition baudelairienne, médiévale, romantique, latine (et j'en passe), vivifiée sans hiatus par des accents parfaitement maîtrisés. La présence de Cliff - du poète et de l'homme - s'affirme au-delà de toute allégeance. La vie de Cliff, c'est toujours sa poésie.» Jean-Claude Pirotte.

02/2009

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Poésie

Epopées

"j'ai pris un bain j'ai taillé ma tignasse j'ai coupé ma barbe avec un rasoir j'ai regardé dans la glace ma face et vu qu'elle n'était pas belle à voir alors quittant le carré du miroir j'ai levé le regard vers les nuages et qu'ai-je vu dans cette lente nage de vapeurs finement illuminées ? nothing nothing sauf qu'en moi le langage continuait sa démarche obstinée" William Cliff.

06/2008

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Lecture 9-12 ans

L'enfant d'argent

Quelle force mystérieuse pousse inexorablement des enfants vers la sinistre décharge de Coldharbour ? Thomas, Helen la télépathe, Walter le géant et Freda et Emily, les jumelles, recherchent l'enfant d'argent. Lui seul peut les protéger. Liés tous les six par leurs étranges pouvoirs, ils sont destinés à lutter contre un monstre dévoreur de mondes : la Rugissante.

08/2007

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Littérature française

La sainte famille

" Je suis né au début de la dernière guerre, au cours d'un hiver terriblement froid. Ma mère me portait déjà en elle alors qu'elle fuyait sur les routes de France avec les hordes de la débâcle. Le mot qui revenait sans cesse dans ses récits était " la peur ", une peur qui vous prend dans le ventre et vous fait fuir absurdement n'importe où. Dès que la France eut capitulé, mon père a décidé de rentrer. C'est ainsi qu'au lieu de naître sous le chaud soleil du Midi, j'ai senti sur ma peau d'enfant nouveau-né le froid mordant de l'hiver du Nord. Ma mère avait déjà trois enfants. Nous subîmes, mes frères et moi, les maladies d'enfant mais chacun de notre façon. Moi, je vomissais sans vergogne et salissais mon lit. Mais ma mère me redonnait aussitôt un biberon que je buvais avec grand appétit, ce qui m'empêcha de m'affaiblir et hâta ma guérison. Cependant, j'avais également ma façon propre d'appréhender l'existence et, d'aussi loin que je me souvienne, je la ressentais comme quelque chose d'inopportun qu'on m'avait imposé sans me demander mon avis. Je ne crois pas que cela soit très original, mais c'était ainsi. " William Cliff, un des poètes les plus singuliers du siècle, signe ici son premier roman, relation de voyage au cœur de la province française et quête désenchantée d'un lieu où l'âme et le désir seraient enfin réconciliés. William Cliff a notamment publié, à La Table Ronde, L'État Belge et Journal d'un Innocent, chez Gallimard.

03/2001

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Poésie

Au Nord de Mogador

Et quand sera venue la fin de cette fête, aurez-vous deviné ce que c'est qu'un poète ? sommes-nous plus utiles que ces vieux vélos avec lesquels vous êtes venus pour nous voir ?

02/2018

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Poésie

En Orient

Ce recueil est le journal de bord d'un voyageur en Orient, sous forme de poèmes. Lahore, Bénarès, Juhu-Beach, l'Egypte, Belgrade, l'Anatolie, tel est son itinéraire. A Alexandrie, il rend un bel hommage à Cavafis, en visitant la chambre où il est mort dans la misère. La partie sur l'Egypte se termine d'ailleurs par un très beau poème sur la mort. L'Orient de William Cliff est à la fois tendre et pouilleux, plein de poussière et de résignation. C'est la vision d'un vagabond impécunieux qui révèle un aspect ordinairement négligé ou caché de ces contrées dites pittoresques. Il nous la restitue avec des couleurs fines, comme usées par le soleil, en l'accompagnant d'une voix qui ne hausse jamais le ton et tempère l'amertume et la tristesse par de légères pointes d'ironie.

10/1986

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Théâtre

Tant qu'il y aura des coquelicots...

Paul déchiffrait plutôt bien, mais savait-il lire ? Deux comédiens pour un Cercle des Poètes Disparus à la française. Un regard gourmand, profond et plein d'humour sur le bonheur d'être lecteur, la richesse de le devenir. Regard distancié sur l'enfance, la peur d'apprendre, la joie de la vaincre. Ray Bradbury affirmait dans Farenheit 451 que la première des censures consistait à ne pas lire. Loin d'être seulement une question individuelle, lire serait donc une question de société. Mais comment et pourquoi devenir lecteur ? Quel est le rôle de la transmission ? Quels en sont les garants et de quels moyens disposent-ils ? Et si tout n'était pas perdu. Nouvelle édition revue. Cette pièce a été montée sur la région paloise, à partir de septembre 2016, puis en Avignon : Festival OFF 2017, Ateliers d'Amphoux.

04/2018

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Comics Super-héros

Catwoman : Lonely City

Il y a dix ans, le massacre connu sous le nom de Nuit du Fou coûta la vie à Batman, à Nightwing, au commissaire Gordon ainsi qu'au Joker... et a envoyé Catwoman derrière les barreaux. Une décennie plus tard, Gotham a changé et remisé l'héroïsme et autres phénomènes de foire au rayon des souvenirs encombrants. La nouvelle Gotham est plus propre, plus sûre... et désormais placée sous l'oeil vigilant du maire Harvey Dent et de ses Batcops. C'est dans cette nouvelle ville que Selina Kyle revient, marquée, avec en tête un dernier gros coup : les secrets enfouis de la Batcave et une ultime promesse faite à Bruce Wayne !

02/2023

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Théâtre - Pièces

Chaplin, 1939

Tout sauf une biographie ! Un regard incisif et touchant sur un moment clef de la vie de Chaplin. Le génie du cinéma s'attaque au génie du mal, mais cette confrontation intime va se révéler bien plus ambiguë et dérangeante que prévu. BRISER UN MIROIR N'EST JAMAIS SANS CONSEQUENCES...

06/2021

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Poésie

Des destins

C'est un chemin ample, et parfaitement cadencé, que William Cliff nous propose d'emprunter avec lui dans ce nouveau livre des origines. Avec le sonnet comme exigeante charpente formelle, il transporte page après page la simplicité puissante de son univers au rythme tranquille de sa langue limpide, rocailleuse et charnue. Des destins commence par revenir sur son enfance dans la petite ville wallonne de Gembloux, brossant les portraits intimes, souvent caustiques, de quelques-uns de ses proches. Il y a sa marraine - "une femme despotique qui avait mal au foie et criait son malheur", son parrain - "mon oncle bien-aimé qui a cessé de respirer / et dont le corps est cadenassé dans un coffre bien fermé", et de sa bonne-Maman, lectrice de romans policiers et fumeuse de tabac égyptien. Chacun a nourri à sa façon le destin poétique de l'auteur. Puis, la généalogie familiale laisse place à l'évocation de premiers émois érotiques auprès des garçons du village et du pensionnat, bientôt entremêlées de récits amoureux de l'âge adulte. Portée par un allant méditatif et la grande souplesse du vers, une sagesse désabusée et amusée se glisse dans les interstices de sa poésie narrative, entre un hommage à Baudelaire et un autre à Walt Whitman. La conscience du temps qui file surgit dans la banalité de scènes quotidiennes - un retour de nuit arrosée, une méchante chute sur les pavés - tandis que le poète solitaire voit la vie et la mort se tenir main dans la main, partout, dans la texture étrange des rencontres et des choses. Ainsi "la putrescence des oignons quand vient l'été / est nécessaire pour la floraison des fleurs / lesquelles fécondées donneront la jetée / des semences perdues au fond des profondeurs".

03/2023

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Lecture 9-12 ans

L'alliance magique. Second volume de la trilogie

Revenue sur Terre après avoir vaincu la terrible Dragwena, Rachel pense pouvoir enfin vivre en paix, mais elle se trompe... Car la mère de la sorcière, la redoutable Heebra, veut venger la mort de sa fille. Accompagnée de toute une armée, elle se rend sur Terre, bien décidée à faire régner la terreur. Heureusement, un petit garçon aux pouvoirs étonnants va aider Rachel à défendre la planète.

11/2009

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Poésie

Immense existence

"Dans Immense existence, l'électricité propre à William Cliff produit de nouveau ce sourd rayonnement de lampe de poche qui se promène dans les recoins obscurs ou négligés des sentiments et de la vie. Elle les éclaire furtivement, comme pour ne pas effrayer leurs ombres, mais leur donne un relief en creux, d'une vérité troublante". Jacques Réda.

04/2007

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Poésie

Fête nationale

Voilà Cliff meilleur qu'il ne fût jamais. Il y a toujours ce contraste entre le vers régulier très sage et la mélancolie voyoue, entre les bonnes manières de l'alexandrin et des rimes, et les façons désinvoltes d'un traîne-trottoir, d'un vagabond des nuits. Le thème central c'est une "vanité des vanités" ironique, un nihilisme narquois, une tristesse baladeuse traversée de pointes d'humour jaune et nuit. Les soixante poèmes du recueil sont comme une suite en désespoir qui ne veut pas dire son nom.

01/1993