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Sposalizio (conducteur A3). orchestration de Max d’Ollone

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Musique, danse

Sposalizio (conducteur A3). orchestration de Max d’Ollone

Vers 1939, Max d'Ollone compose une orchestration de Sposalizio, oeuvre pour piano solo issue du deuxième volume des Années de pèlerinage de Franz Liszt (1858). Il s'agit de la seule orchestration du compositeur qui nous soit parvenue. L'oeuvre originale est inspirée par le tableau Lo Sposalizio de Raphaël qui dépeint le mariage de la Vierge. Elle est marquée par une introduction pentato­nique, quasi impressionniste, qui structure la pièce au fil de ses retours ; ce motif clôture ainsi les grandes progressions, comme aux mesures 27-29, 66-67 et 106-108. D'Ollone s'efforce de rendre la subtilité de l'écriture pianistique de Liszt tout en exploitant le potentiel de l'orchestre. Au travail sur les nuances, il ajoute un jeu sur les timbres que le piano ne permettait pas. Cet aspect est le plus perceptible lors des répétitions de motifs, comme celle du thème principal à la fin de la pièce, aux ­mesures 120-128 : il est partagé entre les flûtes, clarinettes, violons et violoncelles là où la version originale se limitait à des transpositions à différentes octaves. D'Ollone prend également quelques libertés motivées par la volonté manifeste d'exploiter les possibilités de l'orchestre : on notera ainsi les triolets de violons des mesures 19-26 qui remplacent les arpèges de l'original, ou le retour du thème aux cors mesures 10-14, absent de la version de Liszt. Les nuances sont elles-mêmes amplifiées par l'emploi de plus ou moins de pupitres d'instruments, notamment lors de la section centrale semblable à une marche nuptiale qui se déploie sur un crescendo durant lequel le caractère va de l'intimiste au grandiose (mesures 77-115). L'orchestration s'inscrit dans la grande tradition romantique, conférant à l'oeuvre un ton presque anachronique dans le paysage musical des années 1930. Tout comme Liszt parvenait en son temps à condenser des oeuvres orchestrales en des pièces pianistiques cohé­rentes, Max d'Ollone réalise ici l'exercice inverse en étoffant l'oeuvre originale et en explorant les possibilités offertes par l'orchestre. A un moment où la modernité bat son plein, il montre son attachement au romantisme en proposant une orchestration toute en sensibilité d'une oeuvre de l'un des maîtres de la période. Joffrey Godart, sous la direction scientifique de Pierre Pascal, (département de Musique et Musicologie de l'UFR ALL - Metz de l'Université de Lorraine)

09/2020

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Musique, danse

Sposalizio (conducteur A4). orchestration de Max d’Ollone

Vers 1939, Max d'Ollone compose une orchestration de Sposalizio, oeuvre pour piano solo issue du deuxième volume des Années de pèlerinage de Franz Liszt (1858). Il s'agit de la seule orchestration du compositeur qui nous soit parvenue. L'oeuvre originale est inspirée par le tableau Lo Sposalizio de Raphaël qui dépeint le mariage de la Vierge. Elle est marquée par une introduction pentato­nique, quasi impressionniste, qui structure la pièce au fil de ses retours ; ce motif clôture ainsi les grandes progressions, comme aux mesures 27-29, 66-67 et 106-108.
D'Ollone s'efforce de rendre la subtilité de l'écriture pianistique de Liszt tout en exploitant le potentiel de l'orchestre. Au travail sur les nuances, il ajoute un jeu sur les timbres que le piano ne permettait pas. Cet aspect est le plus perceptible lors des répétitions de motifs, comme celle du thème principal à la fin de la pièce, aux ­mesures 120-128 : il est partagé entre les flûtes, clarinettes, violons et violoncelles là où la version originale se limitait à des transpositions à différentes octaves.
D'Ollone prend également quelques libertés motivées par la volonté manifeste d'exploiter les possibilités de l'orchestre : on notera ainsi les triolets de violons des mesures 19-26 qui remplacent les arpèges de l'original, ou le retour du thème aux cors mesures 10-14, absent de la version de Liszt. Les nuances sont elles-mêmes amplifiées par l'emploi de plus ou moins de pupitres d'instruments, notamment lors de la section centrale semblable à une marche nuptiale qui se déploie sur un crescendo durant lequel le caractère va de l'intimiste au grandiose (mesures 77-115).
L'orchestration s'inscrit dans la grande tradition romantique, conférant à l'oeuvre un ton presque anachronique dans le paysage musical des années 1930. Tout comme Liszt parvenait en son temps à condenser des oeuvres orchestrales en des pièces pianistiques cohé­rentes, Max d'Ollone réalise ici l'exercice inverse en étoffant l'oeuvre originale et en explorant les possibilités offertes par l'orchestre.
A un moment où la modernité bat son plein, il montre son attachement au romantisme en proposant une orchestration toute en sensibilité d'une oeuvre de l'un des maîtres de la période. Joffrey Godart, sous la direction scientifique de Pierre Pascal, (département de Musique et Musicologie de l'UFR ALL - Metz de l'Université de Lorraine)

09/2020

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Science-fiction

L'orchestration. Première partie

Pete, Maartje et Tania vivent dans des mondes distincts jusqu'au jour où leur existence bascule. Ils vont devoir affronter l'exil et l'adversité, découvrant un système qui les dépasse depuis leur naissance. L'Orchestration mêle voyage, enquête et anticipation au sein d'un grand roman d'aventure à plusieurs voix. L'auteur y questionne les frontières culturelles et nos usages de la technologie.

09/2021

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Musicologie

L'orchestration du quotidien

Qu'ont en commun le " taa dam tâ-dâm " d'une annonce de la SNCF, le " ting " de validation d'un titre RATP, le " tu-tû-du dûûûû " d'un certain opérateur de télécoms, mais aussi le " pop " d'ouverture d'un jus de fruit, le " clic " d'un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d'avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l'on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu'il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d'utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d'émancipation. Pour appréhender les spécificités du design sonore, Juliette Volcler entrecroise des cultures industrielles généralement étanches les unes aux autres et tire des fils entre des époques, des pratiques, des secteurs ou des objets auparavant isolés. Optant pour une approche littéraire et subjective, elle applique l'exercice de la critique sonore à l'espace urbain comme à des boissons gazeuses, à des alarmes autant qu'à des installations artistiques. A travers le design sonore et son développement actuel comme outil d'ingénierie sociale se pose plus largement la question politique de l'écoute au 21e siècle. Cet ouvrage invite ainsi les lectrices et lecteurs à opérer un déplacement dans leur manière d'entendre le quotidien et à éveiller une écoute critique.

04/2022

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Musique, danse

Symphonie en la mineur, « italienne » (conducteur A3)

Bien que dûment signalée dans tous les catalogues et biographies du musicien, la Symphonie italienne de Vincent d'Indy resta longtemps inédite. Alors qu'il vient à peine de fêter ses dix-huit ans, son baccalauréat ès lettres fraîchement obtenu, sa grand-mère Résia tient à lui offrir un somptueux voyage de deux mois en Italie, au berceau même de l'art, de la civilisation et du christianisme. Récompense accordée pour les efforts fournis et les résultats obtenus, ou moyen plus inavouable de chercher à le détourner d'un projet de carrière militaire, ce véritable Grand Tour allait s'avérer autrement fructueux.
En effet, propre à enflammer un jeune esprit empreint de romantisme, la patrie de Dante et de Michel-Ange devait non seulement lui inspirer l'une de ses premières oeuvres d'envergure, mais guider définitivement ses pas vers une carrière bien éloignée des fastidieuses études de droit auxquelles on aurait voulu pouvoir l'astreindre. Avant même son départ avait germé l'idée d'une vaste symphonie à programme, dont le premier canevas fut ébauché dans l'enthousiasme des différentes étapes de son périple entre Rome, Naples, Florence et Venise, puis lors d'un séjour en Allemagne et en Suisse.
Travailleur acharné, homme de culture avide de grandeur et de perfection, il fallait un esprit puissant et volontaire pour concevoir un tel projet et le mener à terme. Mais fût-elle réelle ne réduisons pas cet ouvrage à une simple prouesse d'écriture : à travers ces pages tour à tour grandioses ou poétiques, nobles ou piquantes, profondes ou fantasques, l'auteur parvient avant tout à atteindre son objectif premier, celui de prouver qu'il a bel et bien une "d'Artiste" ...
Après des années d'un injuste oubli, à nous maintenant d'en découvrir les multiples richesses... 1 petite flûte, 2 flûtes, 2 clarinettes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, cordes

10/2018

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Musique, danse

Symphonie n°1 (conducteur A3). en sol mineur

Méhul est peut-être, sous la Révolution, le Consulat et l'Empire, le seul compositeur français d'envergure à avoir parfaitement compris et assimilé les dernières perfections de la musique de son temps. Formé par un Allemand, puis par un Alsacien, il s'est donné pour but, lors de la composition de ses symphonies, de montrer "qu'un Français peut suivre de loin Haydn et Mozart" . Haydn reste le grand modèle de Méhul ; franc-maçon, celui-ci était membre du Concert de la Loge olympique qui commanda au maître viennois, si populaire alors en France, ses six Symphonies parisiennes. En 1807, au sommet de son art, Méhul a su assurer, au service de l'opéra comique, la réciproque fertilisation des musiques allemande et française et de son propre génie orchestral. La découverte des deux premières symphonies de Beethoven constitue alors le choc qui le conduira, en l'espace de trois années, à composer ses cinq symphonies. La première symphonie, en sol mineur, frappe d'­emblée par ce double constat : sa maîtrise formelle tout d'abord, et l'économie des moyens mis en oeuvre, remarquable chez un compositeur qu'on disait bruyant (absence des trompettes, des trombones, utilisation rare des timbales), au service d'une force expressive évidente. Le premier mouvement est un allegro de forme sonate bithématique ; le premier thème, qui laisse la part belle aux grands intervalles dramatiques et aux arpèges, contient, dans une formule d'accompagnement des basses, le matériau de base (une levée sur un tétracorde ascendant) du deuxième thème, exposé en si bémol majeur. Après le développement, c'est curieusement ce deuxième thème qui sera réexposé le premier, en sol majeur ? ; procédé d'inversion, fréquent chez Méhul, qui permet au mouvement de se clore avec toute la force dramatique du premier thème. Le deuxième mouvement est un andante dont les variations contrastées montrent tout ce que Méhul doit à Haydn. Schumann, en 1838, dira de cette symphonie : "la ressemblance du dernier mouvement avec le premier de la Symphonie en do mineur de Beethoven et des scher­zos de ces deux symphonies est remarquable" . La cinquième de Beethoven et la première de Méhul ne doivent en fait rien l'une à l'autre, ayant été composées à peu près en même temps ; si le menuet de la sympho­nie de Méhul (dont la première partie est confiée aux seuls pizzicatos des cordes) est un scherzo d'esprit très beethovenien, il n'est guère dans la lettre de la cinquième symphonie. En revanche, on comprend mieux comment le thème principal du quatrième mouvement (allegro agitato), avec sa levée de trois croches répétées, a pu frapper Schumann. Ce thème est un moto perpetuo, avec une broderie de la dominante caractéristique du style de Méhul. Le deuxième thème, plus mélodique, par sa brièveté et sa répétitivité conserve la tension dramatique qui parcourt le mouvement entier jusqu'à sa fin. François Bernard

10/2018

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Musique classique

Symphonie n° 1 en ré majeur (conducteur A3)

Face à l'évolution de la symphonie impulsée par Beethoven au début du xixe siècle, nombreux furent les compositeurs à se détourner de ce genre considérant ses neuf symphonies comme un idéal insurpassable. Les plus audacieux associeront un contenu extra-musical (poème, texte, conte, légende...) pour faire évoluer le genre vers la symphonie à programme (Berlioz, La Symphonie Fantastique en 1830) ou vers le poème symphonique (Liszt, Mazeppa en 1851). Malgré le creux apparent de la production symphonique française entre 1830 et 1860, il faut souligner que la symphonie, bien que subissant un certain désintérêt, n'a pas cessé d'exister. Farrenc, Reber, Bizet et Gounod par exemple sont de ceux à s'être penchés sur le genre symphonique dans l'héritage beethovénien sans pour autant avoir cherché à le développer outre mesure. Cette Première Symphonie, datant de 1855, semble être l'un des premiers succès consolateurs de Gounod après l'échec de ses deux oeuvres lyriques, La Nonne sanglante et Sapho. Sa bonne réception incite d'ailleurs le compositeur à écrire sa Deuxième Symphonie comme il le dit lui- même au travers de ses Mémoires d'un artiste : Je me consolai de mon déboire en écrivant une symphonie (no 1, en ré) pour la Société des Jeunes artistes, qui venait d'être fondée par Pasdeloup et dont tous les concerts avaient lieu salle Herz, rue de la Victoire. Cette symphonie fut bien accueillie, et cet accueil me décida à en écrire pour la même société, une seconde (no 2, en mi bémol), qui obtint aussi un certain succès. Ces deux oeuvres montrent des traits similaires comme la découpe traditionnelle en quatre mouvements ou encore l'effectif instrumental. Pour autant, la Première Symphonie ne mérite pas de s'éclipser devant la seconde composée la même année. Elle déploie une qualité mélodique remarquable dans son premier mouvement. Le travail orchestral et l'énergie poignante du compositeur laissent également entrevoir le caractère théâtral qu'il développera dans sa Deuxième Symphonie et ses opéras. Le deuxième mouvement emprunte sans doute son caractère et son inspiration au second mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven. Gounod fait preuve ici d'une grande finesse orchestrale et d'une certaine sobriété, proposant même un passage fugué. Le Scherzo, quant à lui, semble puiser son énergie dans de multiples contrastes, somme toute opératiques. Il souligne avec fluidité l'intérêt marqué du compositeur pour le genre dramatique. Le quatrième mouvement, commençant par une introduction dans un tempo plus lent, ne manque pas de dévoiler son infatigable vivacité. Gounod n'hésite d'ailleurs pas à déployer l'intégralité de l'orchestre lorsque nécessaire. Fidèle au modèle classique et assurément différente de sa soeur, cette Première Symphonie, d'une énergie remarquable, mérite une écoute attentive afin d'en saisir toutes les richesses.

02/2022

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Littérature française (poches)

La Place du conducteur

Lise, trente-quatre ans, part en vacances, vêtue d'un incroyable ensemble, jaune, orange, mauve-bleu et rouge. " Pourquoi tout le monde a-t-il peur de moi ? " demande-t-elle. Et, si quelqu'un enfin n'a pas peur, elle le repousse : " Vous n'êtes pas mon genre d'homme. " Au terme d'aventures extravagantes, Lise finit enfin par trouver celui qu'elle cherche : son assassin.

02/1987

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Littérature française

Anatomie du tissu conducteur

Histoire ionique des vertueuses et fidèles amours de Poliphile Pyrenoise et de Damis Clazomenien de l'invention du S. D. L. G. C.Date de l'édition originale : 1602Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

La place du conducteur

"Un chef-d'oeuvre à la fois traître et piquant. " The New Yorker Après seize ans de bons et loyaux services au sein d'un cabinet d'experts-comptables, Lise, trente-quatre ans, décide de tout abandonner et de partir seule dans le Sud, en quête de nouvelles sensations... et d'un homme " de son genre ". Vêtue d'un incroyable ensemble jaune, orange, mauve, bleu, rouge et blanc, et au terme d'aventures tout aussi improbables, Lise finit par trouver celui qu'elle cherche : son assassin. Paru en 1970 et adapté au cinéma avec Elizabeth Taylor dans le rôle de Lise, ce roman de Muriel Spark, l'une des plus grandes écrivaines écossaises du XXe siècle, est un petit bijou d'une grande précision, aussi extravagant qu'imprévisible. " Dans la vie, Muriel Spark était un peu devin, un peu médium, un peu sorcière... et bien sûr elle l'était plus encore en tant qu'auteur. " Christine Jordis

04/2023

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Droit

Conducteur Engin-Pompe. Formation de spécialité

Tout sapeur-pompier est amené, au cours de sa carrière, à manoeuvrer un jour la pompe de l'engin d'incendie pour amener l'eau à une pression suffisante aux lances. Il doit, lors de sa formation de spécialité, acquérir les compétences nécessaires pour connaître les organes et matériels de son engin-pompe, les manipuler avec efficience et assurer une vérification attentive afin d'assurer des interventions rapides et efficaces. Ce livret se veut le compagnon de tout conducteur d'engin-pompe. C'est un guide richement illustré qui accompagnera chacun d'entre eux, ainsi que tout sapeur-pompier désireux d'enrichir sa culture professionnelle.

05/2019

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Musique, danse

Symphonie en la mineur, « italienne » (conducteur A4)

Bien que dûment signalée dans tous les catalogues et biographies du musicien, la Symphonie italienne de Vincent d'Indy resta longtemps inédite. Alors qu'il vient à peine de fêter ses dix-huit ans, son baccalauréat ès lettres fraîchement obtenu, sa grand-mère Résia tient à lui offrir un somptueux voyage de deux mois en Italie, au berceau même de l'art, de la civilisation et du christianisme. Récompense accordée pour les efforts fournis et les résultats obtenus, ou moyen plus inavouable de chercher à le détourner d'un projet de carrière militaire, ce véritable Grand Tour allait s'avérer autrement fructueux.
En effet, propre à enflammer un jeune esprit empreint de romantisme, la patrie de Dante et de Michel-Ange devait non seulement lui inspirer l'une de ses premières oeuvres d'envergure, mais guider définitivement ses pas vers une carrière bien éloignée des fastidieuses études de droit auxquelles on aurait voulu pouvoir l'astreindre. Avant même son départ avait germé l'idée d'une vaste symphonie à programme, dont le premier canevas fut ébauché dans l'enthousiasme des différentes étapes de son périple entre Rome, Naples, Florence et Venise, puis lors d'un séjour en Allemagne et en Suisse.
Travailleur acharné, homme de culture avide de grandeur et de perfection, il fallait un esprit puissant et volontaire pour concevoir un tel projet et le mener à terme. Mais fût-elle réelle ne réduisons pas cet ouvrage à une simple prouesse d'écriture : à travers ces pages tour à tour grandioses ou poétiques, nobles ou piquantes, profondes ou fantasques, l'auteur parvient avant tout à atteindre son objectif premier, celui de prouver qu'il a bel et bien une "âme d'Artiste" ...
Après des années d'un injuste oubli, à nous maintenant d'en découvrir les multiples richesses... 1 petite flûte, 2 flûtes, 2 clarinettes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, cordes

12/2018

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Littérature française

Les corps conducteurs

Victime d'un malaise non loin de l'hôtel où il est descendu dans une grande ville du continent américain, un homme parcourt avec peine la distance qui l'en sépare. Avant d'y parvenir il doit, pour reprendre des forces, faire halte une première fois dans un bar, une seconde fois sur le banc d'un square. Entre-temps, il visite un musée, assiste à un congrès d'écrivains, consulte un médecin, fait un long voyage en avion, feuillette les pages d'un magazine, passe une nuit avec une femme qu'il tente ensuite à plusieurs reprises et en vain de joindre au téléphone. Les Corps conducteurs est paru en 1971.

03/1971

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Littérature française

Les fils conducteurs

"Quand les enfants crèvent les écrans, quand ils arrachent le plastique et fractionnent les écorces de cette forêt véreuse, quand ils posent les doigts sur les fils conducteurs, les dénudant de leur enveloppe isolante pour atteindre l'âme dont ils jaugent la souplesse, le courant pourrait surgir, s'accrocher à leurs phalanges, les mordre - et puis les avaler". Près du port d'Accra, au Ghana, dans une immense décharge de produits électroniques, Isaac et Moïse initient Jacob à la "fouille". Trois jeunes garçons plongés dans les déchets de l'obsolescence industrielle auxquels Guillaume Poix donne une grâce singulière. Ce premier roman captive tant par son style lyrique et son ambition documentaire que par l'humour impitoyable qui interroge les zones troubles du regard occidental.

08/2017

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Musique, danse

Le colporteur ou L’Enfant du bûcheron. Conducteur A3 Orchestre

Deuxième des trois ouvrages lyriques que produisit Onslow, Le Colporteur ou L'Enfant du bûcheron, composé en 1826, fut représenté pour la première fois au ­théâtre de l'Opéra-Comique le 22 novembre 1827. Le livret d'Eugène de Planard (1783-1853), librettiste célèbre qui collabora avec des compositeurs tels que Boieldieu, Auber ou Halévy, narre l'aventure, au sein d'une Russie imaginaire, d'un jeune prince héritier du tsar nommé Alexis. Ayant échappé au massacre de la famille royale par un brigand qui convoite le trône, il est confié à un bûcheron sans que son identité ne lui soit révélée. Quelques années passent durant lesquelles il est recherché par un sbire de l'usurpateur déguisé en colporteur, qui sera in fine lui-même poignardé. Alexis parvient ainsi à renverser le traître et à recouvrer son statut royal ; il monte sur le trône et épouse une batelière dont il était épris depuis longtemps. La critique du Colporteur se montra divisée : une partie loua la transparence de l'orchestre, tandis que l'autre le trouvait trop lourd. Certains firent l'éloge de la sophistication du langage d'Onslow que d'autres jugeaient manquer de simplicité. Le livret, rocambo­lesque, fut apparenté au genre du mélodrame. La réaction du public fut quant à elle plus unanime : "Les connaisseurs étaient enchantés ; les simples amateurs avouaient tout haut leur plaisir ; le succès est d'autant moins équivoque qu'il est allé toujours croissant. A la troisième représentation, il n'y avait pas dans la salle une seule place vacante" , rapporte le Journal des débats. L'opéra fut représenté 34 fois entre 1827 et 1830 à Paris, nombre laissant transparaître un réel engouement. Il rayonna également largement au-delà de la capitale et fut donné dans diverses autres villes de France ainsi qu'à Londres, Bruxelles, Prague ou Copenhague. Il connut notamment un remarquable succès en Allemagne. Le livret fut traduit en anglais, en allemand et en danois. Cette vogue resta néanmoins éphémère - comme ce fut le cas pour une majeure partie du répertoire ­lyrique de l'époque - et l'oeuvre cessa d'être donnée quelques années plus tard ; son ouverture resta en revanche programmée longtemps et fréquemment. Notons que certains airs extraits de l'opéra firent l'objet de transcriptions pour divers effectifs qui sont aujourd'hui encore jouées et enregistrées (Entr'acte et Marche pour piano solo de Friedrich Kalkbrenner, Introduction et Rondo pour piano et flûte de Friedrich Kuhlau, etc.).

10/2018

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Musique classique

Symphonie n° 1 en ré majeur (conducteur A4)

Face à l'évolution de la symphonie impulsée par Beethoven au début du xixe siècle, nombreux furent les compositeurs à se détourner de ce genre considérant ses neuf symphonies comme un idéal insurpassable. Les plus audacieux associeront un contenu extra-musical (poème, texte, conte, légende...) pour faire évoluer le genre vers la symphonie à programme (Berlioz, La Symphonie Fantastique en 1830) ou vers le poème symphonique (Liszt, Mazeppa en 1851). Malgré le creux apparent de la production symphonique française entre 1830 et 1860, il faut souligner que la symphonie, bien que subissant un certain désintérêt, n'a pas cessé d'exister. Farrenc, Reber, Bizet et Gounod par exemple sont de ceux à s'être penchés sur le genre symphonique dans l'héritage beethovénien sans pour autant avoir cherché à le développer outre mesure. Cette Première Symphonie, datant de 1855, semble être l'un des premiers succès consolateurs de Gounod après l'échec de ses deux oeuvres lyriques, La Nonne sanglante et Sapho. Sa bonne réception incite d'ailleurs le compositeur à écrire sa Deuxième Symphonie comme il le dit lui- même au travers de ses Mémoires d'un artiste : Je me consolai de mon déboire en écrivant une symphonie (no 1, en ré) pour la Société des Jeunes artistes, qui venait d'être fondée par Pasdeloup et dont tous les concerts avaient lieu salle Herz, rue de la Victoire. Cette symphonie fut bien accueillie, et cet accueil me décida à en écrire pour la même société, une seconde (no 2, en mi bémol), qui obtint aussi un certain succès. Ces deux oeuvres montrent des traits similaires comme la découpe traditionnelle en quatre mouvements ou encore l'effectif instrumental. Pour autant, la Première Symphonie ne mérite pas de s'éclipser devant la seconde composée la même année. Elle déploie une qualité mélodique remarquable dans son premier mouvement. Le travail orchestral et l'énergie poignante du compositeur laissent également entrevoir le caractère théâtral qu'il développera dans sa Deuxième Symphonie et ses opéras. Le deuxième mouvement emprunte sans doute son caractère et son inspiration au second mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven. Gounod fait preuve ici d'une grande finesse orchestrale et d'une certaine sobriété, proposant même un passage fugué. Le Scherzo, quant à lui, semble puiser son énergie dans de multiples contrastes, somme toute opératiques. Il souligne avec fluidité l'intérêt marqué du compositeur pour le genre dramatique. Le quatrième mouvement, commençant par une introduction dans un tempo plus lent, ne manque pas de dévoiler son infatigable vivacité. Gounod n'hésite d'ailleurs pas à déployer l'intégralité de l'orchestre lorsque nécessaire. Fidèle au modèle classique et assurément différente de sa soeur, cette Première Symphonie, d'une énergie remarquable, mérite une écoute attentive afin d'en saisir toutes les richesses.

02/2022

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Musique, danse

Ode (conducteur A4). sur un poème de Jean-Baptiste Rousseau

Bien loin de constituer un ouvrage isolé dans l'oeuvre de Camille Saint-Saëns, Ode appartient à un petit ensemble réalisé au début de sa carrière dans le contexte particulier du concours pour le prix de Rome. Institué en 1803, supprimé dans la foulée des événements de mai 1968, ce dernier fut pendant longtemps le plus convoité des prix français de composition musicale. Organisé par l'Institut, il garantissait à ses lauréats, à défaut de l'assurance d'une future carrière sans embûches, du moins l'entrée par la grande porte dans le monde artistique et quelques années de pension en Italie, à la villa Médicis. De fait, bien peu résistèrent à l'attrait de cette récompense susceptible de marquer avec éclat l'aboutissement de longues années d'études. Que l'auteur de la Danse macabre s'y soit présenté n'a finalement rien d'étonnant. Mais bien qu'appelé à devenir au tournant du siècle l'un des plus illustres représentants de l'art académique, il n'obtint jamais le fameux premier grand prix. Certes, il serait aisé de mettre son premier échec, en 1852, sur le compte de l'inexpérience, mais son second et dernier, douze ans plus tard, demeure plus surprenant ? : ayant presque atteint la limite d'âge, le musicien n'est alors plus un novice. Ses fonctions à l'orgue de la Madeleine lui avaient même permis d'acquérir une certaine réputation. Est-ce cette situation d'artiste établi qui lui valut d'être écarté? ? Si rien ne permet de l'affirmer, il n'en reste pas moins que ses ouvrages de l'époque témoignent déjà d'une grande maîtrise. Il en est ainsi de cette Ode avec accompagnement d'orchestre composée pour les premières épreuves du concours, entre le 28 mai et le 3 juin 1864. Pourtant placé en tête des six candidats admis à l'épreuve finale - une cantate pour trois voix solistes sur le thème d'Ivanhoé -, il devait échouer au profit d'un certain Victor Sieg, camarade appelé à un destin autrement plus modeste. Au-delà de ces circonstances que d'aucuns pourraient qualifier d'anecdotiques, Ode revêt une dimension particulière en ce qu'elle laisse clairement entrevoir les principales préoccupations esthétiques de Saint-Saëns dans ses premières années. Depuis longtemps familier du répertoire religieux, il ne fut guère décontenancé face à ce poème de Jean-Baptiste Rousseau, certes un peu vieilli mais non moins propice à de belles démonstrations chorales. Dans un même temps, il su éviter le dangereux écueil d'un traitement trop terne par l'aménagement de forts contrastes trahissant son intérêt pour l'opéra. A travers ces quelques pages, entre recueillement et grands gestes dramatiques, le compositeur s'attache à montrer toute l'étendue de son talent. Cyril Bongers

07/2019

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Essais

Mad Max, au-delà€ de la radicalité

De son surgissement, incarné par Mel Gibson, à sa renaissance, portée par Tom Hardy et Charlize Theron, la saga Mad Max a traversé pied au plancher quatre décennies de cinéma. Peuplée de formes hybrides, elle se nourrit de mutations successives, passant du film fauché au spectacle total, du nihilisme à la fragile lueur d'espoir. Chacun des quatre films remet les compteurs à zéro et réinvente la saga. Pour nous alerter sur les catastrophes écologiques et sociales à venir, ils font des voitures des monstres qui consument les hommes en devenant un prolongement de leur chair et de leur âme. Dopée à l'adrénaline, noircie par la hantise de la dévastation, Mad Max souligne l'influence destructrice des hommes sur le monde. Mad Max, au-delaÌ de la radicaliteÌ est une plongée dans l'Åuvre phare de George Miller, créateur lucide et ambitieux, qui espère prendre les hommes de vitesse pour ouvrir une voie vers un futur vivable.

01/2022

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Technologies

Vade-mecum du mécanicien conducteur de machines locomotives

Vade-mecum du mécanicien conducteur de machines locomotives... / par Florentin Coste,... Date de l'édition originale : 1847 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Gestion

Formation de spécialité - Conducteur et Opérateur Moyens Elévateurs Aériens

Ce livre est destiné à tout conducteur sapeur-pompier titulaire du permis poids-lourd et possédant une expérience dans le domaine de la conduite des engins de secours en vue de sa formation échelier. Il aborde tous les thèmes spécifiques aux moyens élévateurs articulés dédiés au secours à personnes, à la lutte contre l'Incendie et aux Interventions diverses. Abondamment illustré. Il apporte les éléments théoriques sur la composition des échelles aériennes, leurs possibilités d'emploi et la manipulation du véhicule et de la plateforme dans le cadre des interventions d'urgence.

01/2021

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Sécurité incendie

Formation Sapeur-Pompier. Conducteur tout-terrain COD2

L'objectif de cet ouvrage est de permettre au conducteur sapeur-pompier de connaître les possibilités techniques d'un véhicule tout-terrain, de mettre en oeuvre les matériels, en appliquant les règles de sécurité, dans le cadre d'une mission de jour comme de nuit. SOMMAIRE : Les différents types et classements des véhicules tout-terrain : Les différents types de châssis et la suspension, Les différentiels et les systèmes de blocage de différentiel, Les boîtes de transfert, Les différents types de ponts et réducteurs, Les pneumatiques, Etude de la reconnaissance, Le moteur diesel, La suralimentation / le turbocompresseur, Les différents types de ralentisseurs, Les moyeux débrayables, Les vérifications avant départ, Les vérifications à l'entrée de la piste, L'autodégagement / La conduite sur piste : les pentes, les dévers, les fossés, les cassis et entonnoirs, les marches, les zones à faible portance progression dans les broussailles / Les vérifications en sortie de piste / Les équipements de sécurité - 9ème édition - juin 2021 - ISBN 978-2-35738-667-9 Format 21 x 15 cm - 56 pages - Réf éditeur COD2-03

06/2021

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Histoire de la musique

Histoire de l'instrumentation et de l'orchestration. Du baroque à l'électronique

Publié pour la première fois en 2009, cet ouvrage reste une référence. De fait, les études sur l'instrumentation et l'orchestration sont rares. Et c'est d'autant plus vrai pour l'époque contemporaine, en raison du foisonnement et de l'hétérogénéité des oeuvres musicales. L'art du choix des instruments (l'instrumentation) et de leur combinaison pour créer un "timbre" particulier (l'orchestration) est une préoccupation fondamentale dans la musique savante occidentale depuis l'ère baroque, avec notamment les grandes formations conçues par Monteverdi. Il atteindra un point culminant avec les orchestres géants de Berlioz puis de Wagner. Plus près de nous, les oeuvres musicales de Ligeti, Stockhausen, Boulez, et les compositeurs récents en font largement usage. Dans le présent ouvrage, l'auteur retrace toutes les grandes évolutions de la pratique de l'orchestration, depuis la fin de la Renaissance jusqu'à nos jours. Il décrit les différentes formations et les genres musicaux auxquels elles ont donné naissance (concerto, symphonie...). Il passe en revue les instruments apparus dans les orchestres à partir de la seconde moitié du XIXe siècle (vibraphone, ondes Martenot...). Il examine les arrangements et les réorchestrations effectués par les compositeurs modernes à partir d'oeuvres anciennes. Deux chapitres portent sur le XXe siècle, avec, pour la période récente, un examen des procédés utilisés par les oeuvres électroniques et mixtes. Enfin, un chapitre est consacré à l'analyse détaillée d'un choix d'oeuvres majeures, de Bach à Stravinsky. Ce livre constitue une véritable mine d'informations et d'analyses. C'est dire son utilité pour tous les musiciens et mélomanes, et sa place véritablement originale dans l'ensemble des publications musicales actuelles.

05/2023

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Musique, danse

L'Enfant et la Nuit (conducteur A3). conte lyriquepour solistes, chœur d'enfants et ensemble de 17 musiciens

Affronter la nuit est probablement le premier ­vertige initiatique d'un enfant. Les contours familiers de la chambre se dissipent dans les ténèbres, la figure rassu­rante de la mère disparaît derrière la porte et se retire aux confins du couloir. L'espace et le temps se brouillent, se dilatent, propices aux métamorphoses. La nuit devient le théâtre où les valeurs positives du jour s'inversent, où le sentiment de sécurité fait place à la crainte de l'abandon, où les forces de destruction s'incarnent. La nuit semble ne jamais devoir finir. En s'inspirant de la tradition des contes, L'Enfant et la Nuit développe l'idée de ce combat spirituel, l'épreuve de "? la nuit obscure" , qui s'ouvre sur le thème de la mère absente. Celle-ci est malade et repose à l'autre bout du couloir. Réfugiés dans leur chambre, les enfants associent la peur de la disparition au règne des ténèbres. Virgile promet à sa petite soeur de traverser la nuit et de ramener le jour. Cette quête héroïque va le confronter au double négatif de la mère, Noctilia, qui aspire à la beauté éternelle. Le secret de son apparence provient de la douleur et des larmes d'enfant. Virgile résistera aux séductions du désenchantement (un scientifique véreux, un chasseur de rêves, un clown tragique, qui sont autant de figures de "faux-pères") et accomplira sa promesse. Il triomphera de la nuit en ressuscitant la joie par l'onirisme et le rire.

10/2018

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Musique, danse

Le chef d'orchestre. Extrait du grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes

Hector Berlioz publie en 1843 un "Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes" dont il donne une édition augmentée de "L'art du chef d'orchestre" en 1855 : il y manifeste de façon éclatante sa créativité de musicien et d'écrivain. Ce volume tente de montrer l'originalité de sa démarche à une époque où la facture instrumentale se développe considérablement, mais où Berlioz est presque l'un des seuls à mener en France une réflexion d'ensemble sur l'orchestre. Dans ce texte surprenant, où se mêlent rêve utopique sur l'orchestre idéal et conseils très précis livrés aux instrumentistes et aux chefs, envolées lyriques et analyses d'exemples musicaux, l'orchestre apparaît comme un vaste théâtre où se joue l'avenir de l'art. Livre de chevet de plusieurs musiciens français, de Camille Saint-Saëns à Maurice Ravel, l'ouvrage comprend

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Compositeurs

Le chef d'orchestre. extrait du grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes

Hector Berlioz publie en 1843 un "Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes" dont il donne une édition augmentée de "L'art du chef d'orchestre" en 1855 : il y manifeste de façon éclatante sa créativité de musicien et d'écrivain. Ce volume tente de montrer l'originalité de sa démarche à une époque où la facture instrumentale se développe considérablement, mais où Berlioz est presque l'un des seuls à mener en France une réflexion d'ensemble sur l'orchestre. Dans ce texte surprenant, où se mêlent rêve utopique sur l'orchestre idéal et conseils très précis livrés aux instrumentistes et aux chefs, envolées lyriques et analyses d'exemples musicaux, l'orchestre apparaît comme un vaste théâtre où se joue l'avenir de l'art.

11/2022

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Histoire du droit

Responsabilité des propriétaires et conducteurs d'automobiles en cas d'accidents

Responsabilité des propriétaires et conducteurs d'automobiles en cas d'accidents / par G. -L. Sainctelette... Date de l'édition originale : 1908 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (conducteur). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié. Patrick Burgan

12/2013

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Autres collections (6 à 9 ans)

Un max de Max

A cause d'une mauvaise manipulation informatique (avec prélèvement du compte bancaire) Max et ses parents se voient obligés de partir dans un village de vacances en Espagne. La route promet d'être longue jusqu'à Lloret de Mar. La musique des parents, les bouchons, le chien qui ne sent pas très bon : tout ça annonce un mois bien pourri pour Max. Mais juste avant d'arriver au premier péage, Max découvre que ce voyage peut devenir passionnant...

05/2023

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Musique, danse

Berlioz, poète et théoricien de l'orchestre. Regards sur le Grand traité d'instrumentation et d'orchestration modernes

Hector Berlioz publie en 1843 un "Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes" dont il donne une édition augmentée de "L'art du chef d'orchestre" en 1855 : il y manifeste de façon éclatante sa créativité de musicien et d'écrivain. Ce volume tente de montrer l'originalité de sa démarche à une époque où la facture instrumentale se développe considérablement, mais où Berlioz est presque l'un des seuls à mener en France une réflexion d'ensemble sur l'orchestre. Dans ce texte surprenant, où se mêlent rêve utopique sur l'orchestre idéal et conseils très précis livrés aux instrumentistes et aux chefs, envolées lyriques et analyses d'exemples musicaux, l'orchestre apparaît comme un vaste théâtre où se joue l'avenir de l'art. Livre de chevet de plusieurs musiciens français, de Camille Saint-Saëns à Maurice Ravel, l'ouvrage est mieux accueilli encore à l'étranger, en Russie, en Allemagne et en Angleterre. Ce traité riche en perspectives sur la musique et la société futures concerne-t-il encore les musiciens de notre temps ? C'est ce qu'interroge cet ensemble d'études qui, nous l'espérons, ne manque pas d'actualité.

11/2019