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Sigmund Freud, Sandor Ferenczi, Karl Abraham

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Psychologie, psychanalyse

Sur les névroses de guerre

Budapest, les 28 et 29 septembre 1918. Le Ve Congrès international de psychanalyse est consacré au problème des névroses de guerre. Parmi les communications, celle de Sandor Ferenczi et celle de Karl Abraham. Elles seront reprises en 1919 dans un petit recueil comprenant, en outre, un texte du psychiatre Ernst Simmel et une introduction de Freud.C’est ce texte introductif, la contribution de Karl Abraham et celle de Ferenczi que nous publions ici, en leur adjoignant un autre texte de Ferenczi datant de 1916 : « Deux types de névrose de guerre ». Ce qu’ils disent sur les névroses traumatiques, que les auteurs, qui avaient servi en tant que médecins pendant la guerre, ont observées in situ, est suffisamment important pour que Freud ait éprouvé le besoin d’en reparler longuement en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir (PBP nº 761).Nul doute que ce livre intéressera les historiens qui aujourd’hui travaillent sur la guerre et les sorties de guerre, mais aussi les psychiatres, psychanalystes, travailleurs sociaux et humanitaires qui accueillent, écoutent, aident et soignent des réfugiés en nombre toujours plus élevé.

09/2010

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Freud

Sigmund Freud

Stefan Zweig, génie de la nouvelle psychologique (Amok, 1922 ; Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, 1925 ; Le Joueur d'échecs, 1942, etc...) est entré tôt en dialogue avec le fondateur de la psychanalyse. Dans l'essai qu'il lui consacre en 1931, il trace de lui un portrait particulièrement vivant. Nourri des multiples entretiens qu'eurent les deux hommes, ce texte s'enracine dans la "conception intuitive" qu'avait Zweig de cette nouvelle discipline. L'auteur du Monde d'hier ne fut pas un freudien "de stricte observance" . A l'instar de Freud lui-même, il craignait l'utilisation de la méthode par des "mains maladroites" . Mais surtout l'hommage sincère qu'il rend à une figure à ses yeux incomparable allait de pair avec une prise de distance sur des points importants. Les impulsions reçues comme les convergences mises au jour se doublent ainsi du souci de sauvegarder l'autonomie de sa vision et celle de la création littéraire. A bonne distance des thuriféraires et des renégats, Zweig nous a laissé une présentation exceptionnelle de l'homme Freud, des grands motifs, révolutionnaires, qui structurent ses écrits, de l'évolution de son oeuvre, de Vienne à l'exil londonien.

09/2022

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Freud

Sigmund Freud

Livre mythique, le Freud de Ralph Steadman, fruit de longues années de recherches, fut salué lors de sa parution - voilà plus de quarante ans - comme l'un des livres illustrés les plus intelligents et les plus originaux de son temps. De remarquables illustrations scandent cette biographie pas comme les autres, qui s'apparente à une véritable expédition au royaume de la fantaisie. Steadman se fonde sur les faits avérés de l'existence de Freud - qu'il connaît admirablement -, mais pour mieux les interpréter, en échafaudant des théories parfois délirantes. De la petite enfance de l'inventeur de la psychanalyse jusqu'à sa mort, chaque scène de cette vie est transformée en situation comique et analysée avec humour selon les critères du mot d'esprit exposés par Freud lui-même. Il en résulte un véritable festival freudien : calembours visuels et verbaux, lapsus, contrepèteries, descriptions désopilantes de Freud à l'armée ou chez son barbier... Derrière le Freud amer, tyrannique et obsédé par la sexualité de l'imagerie classique, le désir de montrer un Freud humain, qui rit, qui aime, qui doute et qui souffre.

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

Sandor Ferenczi. Entre tendresse et passion

Le 22 mai 1933 meurt, à 60 ans, Sandor Ferenczi, psychanalyste hongrois. De cet homme, son ami et son analysant, Freud lui-même écrira, quatre ans après sa mort, qu'il était devenu de par l'analyse un frère aîné sans reproche, un maître bienveillant promoteur de jeunes talents, ajoutant qu'il était l'ami et le professeur de ses présumés rivaux. Dans l'hommage qu'il lui rendait pour son cinquantième anniversaire, le maître viennois disait que ses articles avaient fait de tous les analystes ses élèves et qu'à lui seul il valait toute une société d'analystes. Dans ses lettres, il se plaisait à l'appeler son paladin, son grand vizir secret. Il est vrai que Ferenczi a beaucoup écrit, enseigné, cherché, trouvé et cherché encore ; il a fondé l'Association internationale de psychanalyse et fut titulaire en Hongrie de la première chaire de psychanalyse. Et pourtant, à sa mort, il est vilipendé, on le dit égaré par la maladie ; Freud lui-même lui fait d'amers reproches et la postérité l'a, pendant un temps, oublié. En France, dans les années 1950, l'on ne disposait pas de traductions de l'oeuvre de Ferenczi et les analystes ne connaissaient de lui que ce que l'on en chuchotait. Il aura fallu attendre quarante ans pour que son oeuvre commence à être traduite en France et encore un peu plus de temps pour que les quelque 1200 lettres échangées entre Sigmund Freud et Sàndor Ferenczi puissent être traduites et publiées. Alors, qui était ce Hongrois, à la fois si proche et si étranger ? Que représentait-il de si dangereux pour les psychanalystes, ses contemporains qui l'ont étouffé et de si précieux pour nous, ses successeurs qui ont enfin la possibilité de le lire ?

11/2012

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Psychologie, psychanalyse

Lacan, Ferenczi et Freud

Parmi les nombreux textes de Wladimir Granoff (1924-2000), nous n'en avons retenu que quelques-uns pour constituer ce recueil qui ne prétend donc pas donner une vue d'ensemble des travaux et des intérêts de l'auteur. Le titre donné à cet ouvrage indique ce qui a motivé le parti que nous avons pris : celui de regrouper les textes choisis autour de trois figures, de trois noms qui ont tout particulièrement marqué le trajet de l'auteur de Filiations. Trois noms. Celui de Lacan d'abord. L'entretien " Propos sur Jacques Lacan " donnera au lecteur une idée de ce que lut la relation, intense, difficile, comme l'est tout amour qui connaît la déception, entre Granoff et Lacan. Ferenczi : Granoff fut le premier à faire connaître en France cet analyste d'exception. Freud enfin, dont Granoff resta tout au long de sa vie un lecteur fervent. Sa lecture n'était pas celle d'un universitaire ou d'un " freudologue ". Ce polyglotte à la croisée des langues, également exercé à la pratique du russe, de l'allemand, de l'anglais, du français, se montra singulièrement attentif à la langue de Freud et en conséquence aux problèmes que pose sa traduction, comme si, pour lui, il n'y avait d'autre voie d'accès à la pensée que ce qui s'inscrit dans les langues et voyage à travers elles. Le méconnaître, ce serait déjà s'apprêter à " quitter Freud ", ce à quoi Granoff ne se résolut jamais. On trouvera en fin de volume les hommages rendus à ses deux vieux compagnons de ce qui, à un moment particulièrement chaud de l'histoire de la psychanalyse, s'appela la " troïka " : François Perrier et Serge Leclaire.

03/2001

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. Tome 3, 1920-1933, Les années douloureuses

Sigmund Freud et Sandor Ferenczi se sont écrit presque quotidiennement à partir de janvier 1908. Leurs quelque mille deux cents lettres constituent un témoignage essentiel sur leur évolution intellectuelle, le cours de leurs relations et l'essor de la psychanalyse. Ce troisième volume commence en 1920 et s'achève avec la mort de Ferenczi, en 1933. Il voit celui-ci affirmer peu à peu son autonomie intellectuelle et s'affranchir de la tutelle du maître - ce qui n'ira pas sans heurts entre les deux hommes, et mettra parfois en péril leur relation. C'est aussi l'époque où la psychanalyse gagne la France, l'Angleterre, les États-Unis, où elle échappe au premier cercle de ses fondateurs de culture autrichienne ou allemande. Freud et Ferenczi sont particulièrement attentifs à ce mouvement et à ses conséquences, - comme la question de l'analyse par les non-médecins. C'est enfin le temps de la montée des périls en Europe : la misère est partout, les dictatures menacent, l'antisémitisme fait tache d'huile. Les deux épistoliers en tiennent une chronique inquiète. Récit d'une amitié, cette correspondance est aussi un document exceptionnel sur un moment capital de l'histoire intellectuelle et politique du XXe siècle.

04/2000

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. Tome 1, 1908-1914

Sigmund Freud et Sándor Ferenczi se sont écrit presque quotidiennement de janvier 1908, jusqu'à la mort de Ferenczi en mai 1933. Les quelque mille deux cents lettres échangées vingt-cinq ans durant et miraculeusement conservées dans leur intégralité constituent un document exceptionnel. Ce premier volume s'achève en juin 1914 lors de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo. On y voit la rencontre des deux hommes et la naissance, avec une étonnante rapidité, d'une profonde amitié. En 1908, Ferenczi découvre la psychanalyse. Très vite, il prend la place de l'élève voire du fils héritier. Leurs échanges épistolaires mêlent étroitement leur vie privée et les faits marquants du développement de la psychanalyse : la fondation de l'Association Internationale, l'organisation de leur premier voyage aux Etats-Unis en 1909, le conflit de Freud avec Jung, le précédent dauphin ; mais aussi les interminables hésitations matrimoniales de Ferenczi. Témoignage souvent poignant, cette correspondance révèle la richesse et la complexité des liens qui unissaient Freud et Ferenczi. Lettre après lettre, nous entrons au coeur d'une relation extraordinairement féconde ; nous suivons l'essor de la psychanalyse et l'élaboration de la pensée freudienne.

04/1994

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Philosophie

METAPSYCHOLOGIE. Sigmund Freud

Soit qu'on lise Aristote, soit qu'on lise Descartes, il ne faut croire d'abord ni Aristote ni Descartes : mais il faut seulement méditer comme ils ont fait ou comme ils ont dû faire. MALEBRANCHE La collection " Parcours Philosophie " se propose de faciliter l'accès au texte philosophique. Chaque étude apporte les informations indispensables à la compréhension d'une œuvre, en délimite les enjeux, en retrace le cheminement. Elle donne ainsi à chacun les moyens de se confronter au texte et d'en construire le sens par une lecture active. A intervalles réguliers, des Recherches invitent à un travail personnel d'approfondissement guidé par des questions et suggestions.

04/1994

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Psychologie, psychanalyse

Sándor Ferenczi. L'enfant terrible de la psychanalyse

Disciple préféré de Freud, Sándor Ferenczi (1873-1933) est l'une des figures les plus attachantes des débuts de la psychanalyse et l'un de ses théoriciens les plus féconds. Longtemps, il se démène dans une relation père-fils tumultueuse, entre fascination et désir d'émancipation. Mais c'est surtout à travers l'imbroglio sentimental entre Sándor, sa maîtresse Gizella et Elma, la fille de cette dernière, que le drame se noue : Ferenczi prend les deux femmes en analyse puis, après être tombé amoureux d'Elma, il l'envoie poursuivre sa cure chez Freud. Bientôt, les lettres et les confidences circulent en tous sens, dans la plus grande confusion des sentiments et des divans. Ce livre n'est ni un traité savant, ni une biographie classique. C'est l'histoire bouleversante d'une amitié peut-être impossible et d'un amour qui ne le fut pas moins. C'est le portrait d'un perdant magnifique et d'un analyste visionnaire, considéré aujourd'hui comme le précurseur des approches les plus contemporaines sur le soin, les enfants abusés et la résilience.

08/2020

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Littérature française (poches)

Mon patient Sigmund Freud

Sitôt arrivé à Vienne, Jack Bean, étudiant en médecine surdoué, est introduit dans le cercle très fermé de La Société psychanalytique. Il approche le maître, Sigmund Freud, qui se prend d'affection pour lui ; Jack devient son plus proche confident. Amours bigames, jalousies, excès, Freud lui livre tous ses secrets. Jack Bean est mort, mais il a laissé ses carnets intimes à sa descendance...

10/2011

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Biographies

Sigmund freud. A biography

" La santé, pour l'homme, est une chose naturelle, la maladie une chose antinaturelle. Le corps en jouit aussi naturellement que le poumon jouit de l'air et l'oeil de la lumière. La santé vit et croît silencieusement en l'homme en même temps que le sentiment général de la vie. La maladie, au contraire, s'introduit subitement en lui comme une étrangère, se rue à l'improviste sur l'âme effrayée et agite en elle une foule de questions. Car puisque cet ennemi inquiétant vient du dehors, qui l'a envoyé ? Se main- tiendra-t-il, se retirera-t-il ? Peut-on le conjurer, l'implorer ou le maîtriser ? Les griffes aiguës de la maladie suscitent au coeur de l'homme les sentiments les plus opposés : crainte, confiance, espérance, résignation, malédiction, humilité et désespoir. La maladie pousse le malade à questionner, à penser et à prier, à lever dans le vide son regard épouvanté et à inventer un être vers qui il puisse se tourner dans son angoisse. C'est la souffrance tout d'abord qui a créé chez l'homme le sentiment de la religion, l'idée de Dieu".

03/2023

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Psychanalyse

Sigmund Freuds Götzendämmerung

Dieses Buch ist die Konfrontation der Psychologie Freuds mit seinen Theorien. Der eingehende Exkurs ins Intimlebens des Vaters der Psychoanalyse macht Entdeckungen, die die herkömmlichen Ideen über die Person Freuds in Frage stellen und die Grundpfeiler seiner Theorien zum Wanken bringen. Allerdings findet das psychische Geschehen Freuds zahlreichen Eingang in seine Theorien. Freud war nicht nur eine ausserordentliche Person was Arbeitskraft, Gedächtnis und Fähigkeit zur Synthese angeht, sondern auch seine psychischen Funktionen überschreiten weit die Grenzen der herkömmlichen Massstäbe, so dass er oft um sein seelisches Gleichgewicht kämpfen muss. Dabei erlebt er Eifersuchtsdelirien, Perioden der völligen psychischen und intellektuellen Selbstaufgabe, Selbstentfremdung und massiver hysterischer Konversionen. So erscheint es nur zu verständlich, wenn Freud der Versuchung nachgibt und in seinem höchst personlichen psychischen Erleben schöpft, um seine Theorien wie das Herzstück seiner Ideen den Ödipuskomplex zu untermauern. Ob diese Theorien jedoch Allgemeingültigkeit beanspruchen dürfen und wenn nicht, welche Gültigkeit sie letztlich haben, bleibt eine offene Frage. Diese Frage zu beantworten, ist das Ziel dieses Buches.

06/2023

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud, suite et poursuite

Cet ouvrage retrace le parcours de Jean Bergeret à travers plus d'un demi-siècle de travaux consacrés aux différents aspects de la science psychanalytique. Certaines conceptions classiques en ce domaine sont devenues pour lui parfois les plus contestables dans leur formulation traditionnelle. Loin de rejeter en bloc toutes les critiques destinées à discréditer l'ensemble de la démarche psychanalytique, Jean Bergeret partage avec beaucoup de cliniciens les reproches formulés à l'égard de ceux qui se réclament d'une tradition, bien trop focalisée sur le génital, pour pouvoir conduire de façon positive des cures de patients dont l'origine des conflits dépasse ce que permet d'aborder, à elle seule, la problématique oedipienne. L'auteur prolonge dans cet ouvrage un débat, engagé déjà depuis longtemps, sur ce qu'il conçoit comme des compléments, des critiques et des suggestions à proposer pour améliorer les conceptions et les pratiques d'une véritable discipline scientifique qui, sans renier Freud, se voit obligée d'actualiser et de développer nombre des positions de départ de son génial inventeur.

10/2009

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Théâtre

Ferenczi, le "fils" hongrois de Freud. Adaptation libre de la correspondance de Freud / Ferenczi (1908-1933)

C'est avec fougue que le jeune hongrois Sandor Ferenczi, médecin neurologue, rencontre le déjà célèbre professeur Sigmund Freud, à Vienne, en 1908. La psychanalyse est alors une science nouvelle. Ceux qui la pratiquent sont des pionniers. Entre les deux hommes, de formation, de statut, de langue et d'âge différents, la relation d'abord de confiance, nourrie d'un quasi amour filial, tournera à l'affrontement. Au fil des échanges épistolaires, les années passant, on s'inquiète pour Ferenczi. On s'interroge sur sa tendance à trop souvent glisser du champ scientifique à un terrain sentimental, au risque d'affecter son équilibre émotionnel. On se demande s'il supportera longtemps d'exposer sa vie la plus privée, à son "maître adoré" et, en quelque sorte, le laisser en décider. Puis la question se pose de savoir si, lui l'élève et disciple, parviendra, face aux écrits monumentaux de Freud, qui font – de son vivant – autorité, à élaborer ses idées théoriques.

05/2019

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance complète. 1907-1926

Avec cette nouvelle édition d'une correspondance enfin complète, c'est véritablement un nouveau livre qui est proposé au lecteur. L'année 1907, où commence cette Correspondance, est pour Freud une année capitale : elle marque la fin de son isolement, le début de ce qui allait devenir le mouvement psychanalytique. Abraham joue un rôle de premier plan au sein de ce mouvement dont la finalité est double : d'une part, propager la science psychanalytique déjà assurée de ses principes mais qui ne cesse de conquérir de nouveaux domaines - d'où l'importance des publications, de l'enseignement, de la création des sociétés locales ; d'autre part, maintenir la cohésion du groupe tout en favorisant la recherche individuelle, dans un champ qui, plus que tout autre, exclut le critère du «bon sens». Tâche difficile, qui suppose plus d'une révision déchirante et à laquelle excelle Abraham, souvent plus lucide que Freud à reconnaître, chez un Jung ou un Rank, la déviation naissante. Document historique de premier ordre, la Correspondance Freud - Abraham est aussi une discussion scientifique riche, précise, un dialogue psychanalytique, à la fois sérieux et enthousiaste, que suscite une occasion toujours renouvelée : un traitement en cours, une hypothèse théorique, un projet de revue ou même - mais, cette fois, Freud est réticent - un projet de film. En Abraham, Freud sut d'emblée qu'il avait trouvé un disciple qui ne serait pas un fils - soumis ou rebelle - mais un maître à son tour.

05/2006

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud présenté par lui-même

Voici ce qu'écrit Freud de sa Selbstdarstellung publiée en 1925 : " Deux thèmes parcourent cet ouvrage : celui de ma propre destinée et celui de l'histoire de la psychanalyse. Ils sont étroitement liés. Ma Présentation de moi-même montre comment la psychanalyse devient le contenu de ma vie et elle se conforme à ce principe justifié que rien de ce qui m'arrive personnellement ne mérite d'intéresser, au regard de mes relations avec la science. " Ces lignes, extraites de la postface, inédite en français à ce jour et qu'on trouvera dans notre édition, définissent bien le propos de ce petit livre, qui n'est ni une autobiographie, ni un autoportrait, ni un exposé doctrinal, et qui pourtant participe de tous ces genres. Rarement un homme des " commencements " a voulu à ce point se confondre avec sa cause, également soucieux d'en assurer l'expansion et d'en maintenir avec intransigeance l'irréductible spécificité.

07/2003

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud. La Guérison par l'esprit

On connaît l’intérêt passionné du romancier stefan Zweig pour les zones inexplorées et obscures de l’esprit humain. on connaît aussi l’indéfectible et révérencieuse amitié qu’il voua toute sa vie au père de la psychanalyse – Zweig prononça l’éloge funèbre de Freud en 1939. résolument conçu comme une apologie, cet essai, publié en France pour la première fois en 1932 dans le recueil La Guérison par l’esprit, était destiné à prouver aux yeux du monde la valeur et la portée de l’oeuvre de Freud. tout en donnant au lecteur contemporain les clés essentielles sur l’homme et sa théorie, il se double aussi d’une réflexion fondamentale sur les pouvoirs de la pensée et restitue admirablement l’esprit d’une époque, ses réticences, ses doutes et ses espoirs. Ce volume contient l’oraison funèbre « Sur le cercueil de Sigmund Freud ».

05/2010

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Allemand apprentissage

Sigmund Freud présenté par lui-même : Selbstdarstellung

"On a beau connaître ou croire connaître par coeur les étapes de l'itinéraire de Freud, les différents temps de cette décisive aventure de l'esprit qui fut la sienne, on a beau savoir à quel point il fut convaincu de la portée de la "jeune science" qu'il a pas à pas constituée en se refusant à la limiter à une méthode de traitement des "maladies nerveuses", on reste, à la lecture de ce petit livre, saisi par la passion intransigeante de cet homme, par sa volonté tenace de s'avancer toujours plus loin sur le chemin qu'il a tracé pour nous et d'abord pour lui-même ; on admire sa certitude, qu'aucun échec, qu'aucun obstacle ne parvinrent à ébranler - tout au contraire -, que la psychanalyse, c'est lui, Freud, jusqu'à l'identifier à sa propre vie". J. -B. Pontalis.

02/2003

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Que-sais-je ?

Sigmund Freud. 2e édition revue et corrigée

Biographies revisitées, correspondances inédites, interprétations nouvelles... Le père de la psychanalyse continue de susciter toujours plus de publications et de controverses. En a-t-on tiré une meilleure connaissance de sa personne et de son oeuvre ? Qui se souvient vraiment de ce que nous devons à Sigmund Freud ? En laissant volontairement de côté les nombreux développements et les commentaires qui ont suivi, Jean-Michel Quinodoz, psychanalyste praticien, nous présente dans toute leur fraîcheur et leur originalité les notions-clés découvertes par Freud. Il offre ainsi l'occasion de retourner à l'essentiel d'une pensée révolutionnaire qui, éclairant le travail clinique quotidien des psychanalystes, n'a rien perdu de sa portée.

05/2023

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Tome 2, 1913-1919

Ce tome II correspond à la fois aux années de guerre et à la rupture de Freud et Jung. Ferenczi est résolument du côté de Freud comme en témoigne son article "Critique de Métamorphoses et symboles de la libido de Jung". Mobilisé comme médecin militaire, il profite des ses permissions pour entreprendre une analyse avec Freud en 1914, qui fut interrompue par la guerre et reprise en 1916. L'instauration d'un gouvernement progressiste à Budapest en 1918 lui permit d'accéder à la première chaire de psychanalyse jamais créée mais qu'il n'eut cependant jamais le temps d'occuper effectivement. On lira dans ce volume l'homoérotisme : nosologie de l'homosexualité masculine". "Un petit homme coq", précieux pendant au "Petit Hans" de Freud et "La technique psychanalytique", résumé de la technique "classique" telle que Ferenczi l'a aménagée.

03/1990

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Tome 1, 1908-1912

Ce tome I regroupe les textes écrits entre 1908 et 1912, comprenant des classiques de la littérature analytique comme " Transfert et Introjection ", " Mots obscènes ", " Le rôle de l'homosexualité dans la pathogénie de la paranoïa ", " L'alcool et les névroses ", " Symptômes transitoires ", " Philosophie et Psychanalyse ", etc.

03/1990

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Théâtre

Sigmund Freud et le fantôme d'Oscar Wilde

1938 : Freud a abandonné Vienne, contraint à l'exil par la montée du nazisme. Dans sa résidence londonienne, il vit ses derniers mois, menant un combat acharné contre son cancer de la mâchoire. Le père de la psychanalyse y reçoit la visite d'un étrange patient qui prétend être le fantôme d'Oscar Wilde, génie irlandais de la littérature, lui-même mort en exil à Paris en 1900, après sa terrible condamnation à deux ans de travaux forcés pour homosexualité. Ces deux géants vont se parler et s'apprivoiser dans une psychanalyse hors du commun, où s'affrontent science et spiritualité, rigueur intransigeante et superficialité de haut vol. Ces deux personnages attachants peuvent douter quelquefois de leur rédemption ou de leur éternité, mais ils se jouent des mots d'esprit, dont l'un rappelle qu'il les analyse, et l'autre qu'il en est l'inventeur...

10/2015

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Psychologie, psychanalyse

Portrait de Sigmund Freud. Trésors d'une correspondance

A partir des milliers de pages des correspondances de Freud à une soixantaine de correspondants, André Bolzinger dresse un portrait de Freud inédit et neuf, insolite et méconnu. Freud y apparaît plongé dans un bain insolite de langues, l'allemand moderne, l'anglais des gouvernantes britanniques, le français des salons bourgeois, l'italien pour l'amour de Mozart, l'espagnol de Cervantès, sans oublier le Yiddish des ashkénazes. Freud est juif et athée, philanthrope selon la tradition de la médecine viennoise, misanthrope comme chercheur solitaire aux travaux dénigrés. Opiniâtre, insoumis et résigné, prudent et impulsif. Germanophile et antiprussien. Francophile et francophobe. Lecteur amical de Goethe et de Heine, de Shakespeare, de Zola, de Daudet et d'Anatole France. Bref, Bolzinger met au jour toute la richesse et la profondeur de cette personnalité exceptionnelle qu'était Freud. Les entrées thématiques (Le parler de soi - Sédiments viennois - Le trésor des lumières - Moeurs bourgeoises - Coordonnées géopolitiques - Guerres et après-guerre - La génération suivante - Vie associative - L'oreille magique de la Bergasse) permettent une lecture vivante de cet autoportrait autographe. C'est la première fois qu'une telle approche est entreprise.

09/2012

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud Benedictus de Spinoza. Correspondance (1676-1938)

Voici une correspondance peu banale. Début 1670, à trente-huit ans, Spinoza (exclu de sa communauté depuis qu'il a vingt-trois ans) publie, anonymement, son Traité des autorités théologiques et politiques. Ce livre est iconoclaste. Il montre que la Bible est de source humaine, que les miracles sont des manières de parler, que les prophètes sont plus doués de convictions et d'imagination que de raison ; que Moïse lui-même n'est pas l'auteur de la Torah et que, si Dieu lui parle " face à face ", c'est une figure de style, car Dieu n'est pas une personne qui pourrait s'adresser à une autre personne. Tout porte à croire que Freud ne connaissait guère Spinoza. Il en parle très rarement. Lorsqu'on lui demande, en 1932, de contribuer à un ouvrage pour le tricentenaire de la naissance de Spinoza, il décline l'invitation : il n'est pas qualifié. En 1934, Freud écrit ce qui deviendra L'Homme Moïse et la religion monothéiste, livre publié l'année de sa mort, en 1939. Il s'attaque aux fondements de la religion. Romain Rolland l'incite à lire, ce qu'il fait, le Traité des autorités théologiques et politiques. Pourtant, aucune allusion à Spinoza dans L'Homme Moïse, alors que tous deux partagent nombre d'idées essentielles et controversées. D'où l'idée de Michel Juffé d'écrire cette correspondance, de faire se parler et s'expliquer les deux grands hommes sur ce qui les sépare et les réunit. Au début de ces seize lettres, Freud a quatre-vingts ans et deux ans et demi à vivre et voit venir la tempête qui va s'abattre sur l'Europe. Le désir de savoir ce que Spinoza aurait pensé de son Moïse le décide à lui écrire, à deux-cent-soixante ans de distance. Spinoza est enchanté et lui répond. Lui, n'a plus qu'un an à vivre. Ils n'ont plus rien à perdre, plus rien à gagner, d'où leur très grande sincérité. Ils sont curieux jusqu'à la passion, et ils vont s'obliger réciproquement à être clairs et à aller plus loin. Chacun cherche à faire comprendre à l'autre de quoi il retourne et cela donne une lecture vivante, mouvementée, souvent drôle sans rien de complaisant, émouvante à la fin. Un glossaire des auteurs cités termine l'ouvrage.

03/2016

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Psychologie, psychanalyse

Paul Sollier contre Sigmund Freud. L'hystérie démaquillée

Paul Sollier (1861-1933) a été l'un des derniers élèves de Jean Martin Charcot (1825-1893). Il en fut le continuateur. II voyait dans l'hystérie un tempérament et une manière spéciale de réagir au stress plus qu'une véritable maladie. Il était persuadé qu'on était hystérique avant d'avoir des accidents hystériques. A l'encontre de Sigmund Freud (1856-1939), qui faisait du refoulement la cause de l'hystérie, il attribuait à l'hystérie la cause du refoulement. Quand le fondateur de la psychanalyse traitait des symptômes captieux et incertains, Sollier soignait l'esprit qui les avait engendrés. Il partait du principe selon lequel il fallait attaquer le terrain, la cause, pour détruire le phénomène, l'effet. Il démaquillait ainsi le visage d'une affection favorisée par la complexion, les aléas du destin et la place de chacun dans la société. Ce livre est la suite du Charcot, Freud et l'hystérie du même auteur, paru en 2012 dans la même collection, inspiré par le tournage du film d'Alice Winocour, Augustine, auquel il a participé.

07/2013

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud, en son temps et dans le nôtre

Après des décennies de commentaires apologétiques et de dénonciations violentes, nous avons bien du mal aujourd'hui à savoir qui était vraiment Sigmund Freud. Or, depuis la publication des dernières synthèses de référence, de nouvelles archives ont été ouvertes aux chercheurs, et l'essentiel de la correspondance est désormais accessible. L'occasion était d'autant plus belle d'y revenir qu'il restait beaucoup à dire sur l'homme et son oeuvre. Le fondateur de la psychanalyse est d'abord un Viennois de la Belle Époque, sujet de l'empire austro-hongrois, héritier des Lumières allemandes et juives. Quant à la psychanalyse elle-même, elle est le fruit d'une entreprise collective, d'un cénacle romantique au sein duquel Freud aura donné libre cours à sa fascination pour l'irrationnel, les sciences occultes, transformant volontiers ses amis en ennemis, à la fois Faust et Mephisto. Penseur de la modernité mais conservateur en politique, il n'aura cessé d'agir en contradiction avec son oeuvre, toujours au nom de la raison et des Lumières. Le voici en son temps, dans sa famille, entouré de ses collections, de ses femmes, de ses enfants, de ses chiens, le voici enfin en proie au pessimisme face à la montée des extrêmes, pris d'hésitations à l'heure de l'exil à Londres, où il finira sa vie. Le voici dans notre temps aussi, nourrissant nos interrogations de ses propres doutes, de ses échecs, de ses passions.

09/2014

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud et Romain Rolland. Un dialogue (1923-1936)

Sigmund Freud et Romain Rolland ont entretenu de 1923 à 1936 et ne se sont rencontrés qu'une fois. Au fil d'échanges aussi sobre qu'intenses, ils abordent des thèmes tels que la nature de la croyance et l'origine du sentiment religieux - Freud se considérait comme un "juif athée" face à son ami, chrétien sans Eglise, et le malaise dans la civilisation, qui les préoccupait l'un et l'autre après les massacres de la première guerre mondiale qui précédèrent la montée des totalitarismes et la menace d'un nouveau conflit. Si le courant passe entre ces deux créateurs fort différents, c'est que des affinités latentes les rapprochent, comme leur stature de héros romantiques et un lien commun avec Goethe et les romantiques allemands. Mais plus encore, en sourdine, un deuil qui les a affectés l'un et l'autre dans l'enfance. Freud admirait en Romain Rolland l'intellectuel engagé qui défendait les valeurs de la civilisation en dénonçant l'absurdité de la guerre de 1914-1918 et en s'opposant à Hitler. Mais il était plus lucide sur les illusions idéologiques de son ami qui, dans sa période de soutien à l'URSS, oubliera sa dénonciation du totalitarisme stalinien et s'éloignera momentanément de Freud, confirmant ainsi les ambivalences et les impasses de ce passionnant dialogue qui éclaire l'oeuvre entière.

08/2018

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres. Tome 2, Sigmund Freud présenté par lui-même

Voici ce qu'écrit Freud de sa Selbstdarstellung publiée en 1925 : "Deux thèmes parcourent cet ouvrage : celui de ma propre destinée et celui de l'histoire de la psychanalyse. Ils sont étroitement liés. Ma Présentation de moi-même montre comment la psychanalyse devint le contenu de ma vie et elle se conforme à ce principe justifié que rien de ce qui m'arrive personnellement ne mérite d'intéresser, au regard de mes relations avec la science". Ces lignes, extraites de la postface, inédite en français à ce jour et qu'on trouvera dans notre édition, définissent bien le propos de ce petit livre, qui n'est ni une autobiographie, ni un autoportrait, ni un exposé doctrinal, et qui pourtant participe de tous ces genres. Rarement un homme des "commencements" a voulu à ce point se confondre avec sa cause, également soucieux d'en assurer l'expansion et d'en maintenir avec intransigeance l'irréductible spécificité.

05/1984

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud. En son temps et dans le nôtre

Après des décennies de commentaires apologétiques et de dénonciations violentes, nous avons bien du mal aujourd'hui à savoir qui était vraiment Sigmund Freud (1856-1939). Or, depuis la publication des dernières synthèses de référence, de nouvelles archives ont été ouvertes aux chercheurs, et l'essentiel de la correspondance est désormais accessible. L'occasion était d'autant plus belle d'y revenir qu'il restait beaucoup à dire sur l'homme et son oeuvre. Voici Freud en son temps, dans sa famille, entouré de ses collections, de ses femmes, de ses enfants, de ses chiens, le voici enfin en proie au pessimisme face à la montée des extrêmes, pris d'hésitations à l'heure de l'exil à Londres, où il finira sa vie. Le voici dans notre temps aussi, nourrissant nos interrogations de ses propres doutes, de ses échecs, de ses passions.

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

Le deuil d'amour

Le deuil d'amour est un essai sur les malades du deuil. Il s'inscrit dans la voie nouvelle ouverte par Nicolas Abraham et Maria Torok pour la psychanalyse des dépressions, de la psychose maniaco-dépressive, des névroses d'échec et des conduites fétichiques. Claude Nachin présente une étude clinique vivante et fouillée des dépressions fondée sur une série de cas personnels d'entretiens. Il analyse les témoignages des enfants survivants de familles victimes du génocide pendant la seconde guerre mondiale et décrypte l'oeuvre de Romain Gary. L'ultime note de Freud sur le clivage du moi et le concept d'introjection défini par Sandor Ferenczi permettent à l'auteur de préciser la métapsychologie des dépressions : fantasmes d'incorporation, commémorations anniversaires sont autant de signes des inclusions et des cryptes au sein du moi.

06/1998