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Robert Capa. L'oeil du 6 juin 1944

Extraits

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Photographie

Robert Capa. L'oeil du 6 juin 1944

Cette extraordinaire histoire est connue mais mal connue : Robert Capa, photographe de guerre déjà célèbre, débarque à Omaha Beach le 6 juin 1944 à 6 h 35 avec la première vague d'assaut. Il prend là les seules photos de ce moment historique. Hélas, elles seront pour la plupart stupidement perdues et les onze restantes voilées. Qu'importe ! Les voici exceptionnellement réunies ici dans un montage original et panoramique faisant revivre le film de ces événements dramatiques. "Si ta photo n'est pas bonne, disait Capa, c'est que tu n'es pas assez près." Capa, lui, était au plus près.

04/2004

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Généralités

Juin 1940-Juin 1941. Churchill piège Hitler

Juin 1940, juin?1941. Quelles sont les causes profondes de l'étrange inaction d'Hitler à l'égard de la Grande-Bretagne pendant cette période tragique où le pays était seul face au dictateur ? Ce livre cherche à répondre à trois questions fondamentales qui vont mener Hitler à sa perte : Pourquoi a-t-il laissé s'échapper le corps expéditionnaire à Dunkerque entre le 26?mai et le 4?juin 1940 ? Pourquoi n'a-t-il déclenché la "?bataille d'Angleterre?" que le 13?août, soit six semaines trop tard, ce qui a permis à la Grande-Bretagne de se réorganiser ? Pourquoi a-t-il attaqué la Russie en juin?1941 au lieu du Moyen-Orient, alors qu'il occupait les Balkans et que Rommel était aux portes de l'Egypte ?

02/2021

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Historique

6 juin 1944 Overlord

Un bon dessin valant mille explications, qui mieux que la Bande Dessinée pouvait résumer en quelques 80 pages ce qu'a été l'opération OVERLORD et le Débarquement allié en Normandie ? Sans parodier la célèbre formule d'un non moins célèbre journal qui s'adressait aux jeunes de 7 à 77 ans, force est de constater que la BD s'offre à un large public. Associant images et textes, elle peut tout à la fois être apparentée au cinéma et à la littérature mais a le don de faire court en allant à l'essentiel. Voilà certainement pourquoi elle se lit avec autant d'intérêt, que l'on soit enfant, ado, parent ou grand-parent. Puisse cet ouvrage à la fois transmettre le message des anciens qui connurent ces combats et cette période d'occupation, et passionner les plus jeunes en leur apprenant le prix de la liberté. Ce sont les voeux que je formule en soutenant au nom du Comité du Débarquement l'initiative de cette réalisation.

03/2023

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011

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Histoire de France

Mémoires de soldat. 8 juin 1940 - 6 février 1941

Michel Girard, tout juste vingt ans, et très actif au sein du mouvement des Auberges de Jeunesse à Pontarlier, est appelé sous les drapeaux le 8 juin 1940. L'entrée en guerre de l'Italie, le 10 juin, s'ajoute à la pression allemande. Après une longue divagation ferroviaire, vers le sud d'abord, jusqu'à Sète, puis vers l'ouest, jusqu'en Charente, il partage avec des milliers d'autres soldats en déroute la vie des camps de prisonniers de Saintes, puis de Surgères, et enfin de La Jarne. Le 15 juillet, il est remis à l'armée française désormais sous tutelle, et affecté en Dordogne, où, plutôt tranquille, il doit s'acquitter de tâches administratives sans intérêt. Il en profite pour écrire, observer, et lier amourettes ou amitiés. Ce sont ensuite les camps de jeunesse, en Haute-Vienne, puis dans le Jura. La vie y est plus rude, et le travail plus physique, mais toujours aussi inutile. Heureusement, il y a les amis "ajistes", et puis il y a désormais Renée. H lui faut pourtant supporter encore quelques mois l'autorité de ses chefs, et, enfin, leurs insupportables discours d'adieu...

12/2019

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BD tout public

Omaha Beach, 6 juin 1944

Avec ce premier volume consacré à Robert Capa et à sa photo prise à Omaha Beach le 6 juin 1944, Magnum Photos/Aire Libre invente une nouvelle manière de raconter la photographie. Mondialement connue, cette image illustre magistralement le débarquement allié de 1944. Elle nous raconte la guerre, le danger, l'incroyable tension de ce moment unique, mais elle ne nous dit rien du photographe, de son histoire au moment précis où il a appuyé sur le déclencheur de son appareil. Ce trou noir, Magnum Photos/Aire Libre se propose de le combler, au moyen d'un récit en images, sur la genèse d'une image. A travers cette rencontre entre un dessinateur et un photographe, Magnum Photos/Aire Libre nous invite à suivre plusieurs fils entrelacés, ceux de l'histoire du monde, de l'histoire de la photographie, de l'histoire d'un regard et d'un langage... Enrichi de quarante pages d'archives photographiques de l'agence Magnum Photos, d'interviews, de planches contact, de témoignages, chaque album devient le dépositaire de l'histoire du photojournalisme et de ses représentants les plus éminents.

10/2014

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Documentaires jeunesse

Le Débarquement, 6 juin 1944

6 juin 1944, Normandie. Les parachutistes ont sauté dans la nuit. Des milliers d'hommes débarquent à l'aube sur les plages pour libérer la France. Découvrez dans ce livre les héros de cette bataille de la Seconde Guerre mondiale et suivez-les, heure par heure, tout au long de cette journée historique.

06/2014

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De la Révolution à nos jours

Le débarquement. 6 juin 1944

Le 6 juin 1944, des milliers de soldats débarquent sur les plages normandes. L'opération Overlord menée par les Alliés doit faire vaciller l'Allemagne d'Hitler. Mais comment a été préparé le plus grand débarquement de l'histoire ? Chars en caoutchouc et faux avions pour convaincre les nazis d'une attaque plus au nord, création de ports artificiels pour pouvoir débarquer en Normandie, sabotage de voies ferrées et de ponts par les résistants français : la Seconde Guerre mondiale prend un tournant radical !

04/2023

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Histoire de France

Omaha Beach. 6 juin 1944

6 juin 1944, 6h30. Une première vague d'assaut de 1450 soldats américains débarque devant lalongue plage au nom de code d'Omaha Beach. Face à une défense allemande intacte, les GI's se lancent dans une lutte enragée. La bataille la plus meurtrière du Débarquement a commencé. Il était presque impossible de mener une opération d'une telle ampleur sur ce terrain peu propice à un assaut amphibie : conditions météorologiques défavorables, imprécision des bombardements préliminaires, quasi-absence de chars... Dans un récit captivant, Christophe Prime retrace minute par minute " Omaha la sanglante ", événement militaire majeur qui tua ou blessa près de 4 700 soldats alliés et 1200 soldats allemands et marqua la première étape de la Libération de la France.

05/2018

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Ouvrages généraux

Omaha beach. 6 juin 1944

6 juin 1944, 6 h 30. Une première vague de 1 450 soldats américains débarque devant la longue plage au nom de code d'Omaha Beach. Face à une défense allemande intacte, les GI's se lancent dans une lutte enragée. La bataille la plus meurtrière du Débarquement a commencé. Il était presque impossible de mener une opération d'une telle ampleur sur ce terrain peu propice à un assaut amphibie : conditions météorologiques défavorables, quasi-absence de chars, imprécision des bombardements préliminaires. . . Dans un récit captivant, Christophe Prime retrace minute par minute "Omaha la sanglante" , événement militaire majeur qui tua ou blessa près de 4 700 soldats alliés, 1 200 soldats allemands et marqua la première étape de la Libération de la France.

05/2022

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Critique littéraire

Correspondance (1904-1914). Tome 2, Juin 1907-Juillet 1914

Jacques Rivière, futur directeur de la N.R.F, Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, deux jeunes gens qui ne séparent pas "la vie d'avec l'art", comme l'a dit Francis Jammes. Tandis que se forment leur personnalité et leur amitié, on voit naître à travers eux tous les grands mouvements qui vont marquer le siècle : le cubisme, le nouveau roman d'aventures, la musique avec l'apparition de Stravinski et du Sacre du Printemps. Publiée en 1926 par Isabelle Rivière, cette correspondance de 389 lettres est rééditée pour la première fois dans sa version intégrale. De nombreuses notices et notes accompagnent le texte, ainsi que plusieurs index, constituant un précieux instrument de travail. Les noms propres, réduits à des initiales dans l'ancienne édition, ont été rétablis.

01/1991

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Ouvrages généraux

Lettres à Blanchette. Juin 1942-mars 1943

Le 20 juin 1942, Hugues Steiner, près de 16 ans, est arrêté à la sortie du lycée Condorcet, à Paris. La Police aux questions juives est sur les traces de son père, Charles, fabricant de sièges renommé. Son ex-épouse, Marguerite Efraim, partie à la recherche de leur fils, Hugues, est, elle aussi, incarcérée au Dépôt de la préfecture de Police. Marguerite et Hugues établissent alors une correspondance avec Blanchette, la soeur de Marguerite. Dans leurs lettres se dessinent leurs conditions de détention inhumaines, l'alternance d'angoisses et d'espoirs, la détresse matérielle et morale, mais aussi la solidarité des proches pour subvenir à leurs besoins, et leurs efforts pour obtenir une libération. Hugues est transféré au camp de transit de Drancy juste après la rafle du Vél' d'Hiv'. Celle des Juifs roumains – lâchés par leur gouvernement allié du Reich –, le 24 septembre 1942, lui fait retrouver son grand-père Salomon et sa mère, libérée du Dépôt depuis le 1er du même mois. Mais ils sont déportés à Auschwitz II-Birkenau dès le 28, et ne reviendront pas. Hugues sera à son tour déporté en mars 1943, s'évadera du wagon à destination de Sobibor, sera repris avec ses camarades, puis déporté à Auschwitz et affecté aux mines de charbon de Jaworzno. Début 1945, il parviendra à s'échapper de la " marche de la mort " puis à regagner la France. Son parcours, terrible et chaotique, rappelé ici, a été évoqué par ses compagnons de déportation, Sylvain Kaufmann et Henry Bulawko.

10/2021

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Sciences historiques

Ouvriers de Lorraine (1936-1946). Tome 2, Dans la résistance armée (juin 1941-août 1944)

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un Etat français collaborant avec l'occupant et une IVème République naissante. L'auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l'ensemble des archives de cette période, quelles soient d'origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers l'ouvrage : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 — août 1944), est une analyse de la guerre dans laquelle s'engagent, de façon autonome ou conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent l'effort de guerre allemand. Ce fut un échec.

04/2018

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Ouvrages généraux

Français, libre. Pierre de Chevigné

Officier des corps francs pendant la drôle de guerre, Pierre de Chevigné (1909-2004) rallia la France libre à la fin de juin 1940 et devint l'un des hommes de confiance du général de Gaulle. Il vécut avec ce dernier l'apothéose de la libération de Paris et fut nommé compagnon de la Libération en 1945. Élu à l'Assemblée nationale sous les couleurs du MRP, haut-commissaire à Madagascar en 1948 et 1949, secrétaire d'État à la Guerre (1951-1954) puis ministre de la Défense nationale en mai 1958, il rompit avec l'homme du 18 juin dont les conditions du retour au pouvoir l'avaient ulcéré. Il bascula alors dans une opposition résolue au magistère gaullien. Adossée à des archives américaines, britanniques et françaises largement inédites, cette biographie apporte des éclairages nouveaux sur les débuts de la France libre au Moyen-Orient, sur les négociations militaires entre Américains et Free French en 1942 et 1943, ainsi que sur les hauts et les bas de la libération du Nord de la France au fil de l'été 1944. De Madagascar en crise à l'Algérie en guerre en passant par l'Indochine tumultueuse, elle parcourt les premières étapes d'une décolonisation française dont Chevigné, à sa manière, incarna les prises de conscience et les fractures. Une histoire d'aventure et de liberté, d'amour et de service, de passion et de rupture.

05/2022

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libération, capitulations

La tête de pont de l'Orne juin-août 1944. Du 6 juin 1944 à la retraite allemande

Un ouvrage très illustré de photographies d'époque, sur la tête de pont de l'Orne pendant la bataille de Normandie, qui a connu deux batailles majeures de juin à août 1944 : la prise de Pegasus Bridge et la destruction des canons de la batterie de Merville par les troupes aéroportées britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, puis le lancement de l'opération Goodwood, le 18 juillet 1944, qui devait percer le front allemand mais qui a échoué avec de lourdes pertes en chars.

03/2023

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Vichy

Le procès Bousquet. Haute cour de justice 20-23 juin 1949

" Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent. Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice. Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui. René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires. Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française. Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau. Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. " Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949. Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.

10/2022

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Histoire de France

Objectif Carentan . 6-15 juin 1944

6 juin 1944, deux divisions aéroportées américaines sont larguées à l'est de la Presqu'île du Cotentin. L'une d'elles, la 101st Airborne Division, a pour mission d'ouvrir les sorties de plages pour la 4th Infantry Division qui va débarquer sur Utah Beach mais aussi de dégager les passages sur la Douve, au sud, au milieu des marais pour atteindre et prendre Carentan, petite ville située au coeur de cette zone aquatique mais aussi carrefour stratégique permettant la jonction avec la tête de pont d'Omaha Beach. Prendre Carentan, c'est réunir les forces américaines, un échec isolerait dangereusement les forces ayant pris pied dans le Cotentin. Les Allemands sont numériquement surclassés mais un régiment d'élite, les paras du Fallschirmjäger-Regiment 6 de von der Heydte, se trouve à proximité et monte en ligne face à la 101 Ce sera alors un combat acharné entre paras américains et paras allemands, dans le secteur de Saint-Côme-du-Mont puis devant Carentan. Les paras du 502 PIR attaquent la chaussée, avec de lourdes pertes puis sur la ferme Ingouf. C'est enfin le mythique combat du "carré de choux". Submergé dans Carentan, véritable "Cassino" normand, von der Heydte décroche dans la nuit du 11 au 12 juin, avant la contre-attaque allemande du 13 menée avec la "Götz". C'est un échec, la bataille est finie. Les Américains ont assuré la jonction entre les deux têtes de pont. Cet ouvrage très documenté suit ces opérations mal connues, jour par jour avec de nombreux témoignages et des documents exceptionnels.

01/2010

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Histoire de France

Sous l'oeil de l'occupant. La france vue par l'Allemagne 1940-1944

La défaite de 1940 emporte l’armée française et livre le pays à l’invasion allemande. Pendant quatre ans, les Français vont connaître l’Occupation. À travers une centaine de photographies exceptionnelles, ce livre offre un témoignage méconnu sur la France durant la Seconde Guerre mondiale. Ces images prises par l’occupant ont attendu plus de soixante ans dans les archives allemandes et françaises avant d’être réunies ici par Cécile Desprairies. Souvent beaux, poignants, déroutants pour certains, ces documents dévoilent le regard de la propagande allemande. Ils sont à prendre avec une infinie précaution. Car la réalité y est souvent tronquée et travestie, parfois avec habileté. Ils ne disent pas la violence des répressions, les privations, ni les souffrances. Grâce au patient travail d’analyse et d’interprétation auquel se livre l’auteur, ces photos deviennent un authentique moyen d’accès aux réalités contradictoires de la France d’alors. 

10/2010

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Histoire de France

L'épuration. 1944-1949

A la Libération, avant que les cours de justice et chambres civiques soient créées, et à la faveur de mouvements de foule, résistants et populations s'en prennent aux collaborateurs ou considérés comme tels. La collaboration féminine est sanctionnée par la tonte des cheveux et l'exhibition dans les rues, les coupables étant accusées de collaboration horizontale. L'épuration "extrajudiciaire" entraînera quant à elle la mort d'environ 9000 personnes. Par la suite, un cadre juridique prend le relais de ces exécutions sommaires. Il s'exercera par l'entremise de tribunaux d'exception, et traitera plus de 300000 dossiers, dont 97000 entraîneront des condamnations, les peines s'échelonnant de 5 ans de "dégradation nationale" à des peines de détention, jusqu'à la peine capitale. Au total, environ 2000 français supplémentaires seront exécutés. Le gouvernement de la République votera ensuite trois amnisties, en 1947, 1951 et 1953. Longtemps l'épuration a été un tabou dans la mémoire collective. Cet ouvrage inédit, fruit d'un long travail de recherche, se fonde sur une bibliographie approfondie, mais aussi sur une trentaine de témoignages directs, du camp de Drancy à la prison de Fresnes, de la caserne de Saint-Denis et du fort de Romainville, au sujet desquels les informations demeuraient encore rares.

01/2011

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Histoire de France

1940, dans l'oeil du vainqueur

En mai et juin 1940, l'Allemagne remporte sur la France une victoire sans précédent. Inattendue par son ampleur comme par sa rapidité, elle est vécue par les Allemands comme la revanche de 1918 et des traités de l'après-guerre. Or, la campagne de 1940 présente la particularité d'être la première guerre intégralement filmée et photographiée "sur le vif" , autant par les services de propagande du Reich que par les soldats eux-mêmes. Scènes de combats, colonnes victorieuses, désolation chez l'ennemi sont autant de thèmes capturés par l'objectif des PK (compagnies de propagande) comme par celui des simples troupiers. L'ensemble nous offre aujourd'hui une documentation aussi riche que précieuse, qui conditionne souvent notre vision des événements. Surtout, ces innombrables témoignages photographiques nous racontent l'état d'esprit des vainqueurs, leurs préoccupations ou leurs centres d'intérêt. En ce sens, ils nous renseignent autant sur les photographes que sur les thèmes qu'ils abordent. A l'aide de centaines de photographies généralement inédites, dont un bon nombre provenant du photographe personnel du Führer Heinrich Hoffmann, cet album présente l'image que les Allemands eux-mêmes ont donnée de leur armée, de la création de la Wehrmacht aux premiers jours de l'occupation.

10/2018

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Histoire de France

Entre Stalag et Kommando. Témoignage du peintre André Vergnes, juin 1940-juin 1945

André Marie Vergnes est étudiant aux Beaux Arts de Paris lorsque s'engage la guerre contre l'Allemagne. Envoyé sur la ligne Maginot, il y est fait prisonnier fin juin 1940. Il se retrouve d'abord en Bavière, dans le Stalag XIII A de Nuremberg. De là, il est envoyé au Kommando 1995 de Thanstein où il reste trois ans avant de revenir à Nuremberg comme " Intendance " dans l'hôpital militaire de la ville. André Vergnes est finalement libéré cinq ans après son arrestation. Il a alors vingt-sept ans. De ce long exil, l'artiste a ramené des carnets de croquis pris sur le vif durant la guerre ou pendant sa détention, des feuillets volants, des dessins tracés au crayon, au fusain, à l'encre, des aquarelles, des gouaches ou encore des lavis. C'est par hasard, au cours du rangement de son atelier, resté en l'état depuis son décès en 1967, que Wladislaw Panarin, son gendre, les découvre dans un carton. S'y trouvent aussi cinq minuscules agendas dans lesquels sont annotés les événements majeurs qu'il a vécus pendant sa détention. Jamais il n'avait montré le contenu de ce carton à qui que ce soit, pas même à ses enfants ! Wladislaw Panarin a souhaité les réunir dans un ouvrage et vous livre ici le témoignage exceptionnel, au quotidien, d'un de ces " KG " (Kriegsgefangener) détenu en Bavière et ballotté entre Stalag et Kommando...

04/2017

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12 ans et +

Le jour de June

Juin 1944. Jude s'apprête à débarquer avec les rangers à la Pointe du Hoc. Dans la barge qui prend l'eau, au coeur de la nuit et du froid, c'est l'angoisse qui prime. Accroché à son appareil photo, le jeune reporter veut croire à sa mission : rapporter des images pour témoigner du courage hors norme de ceux qui l'entourent. Novembre 1940. June, pour ses quatorze ans, reçoit de son grand-père, un Leica. Alors que le Blitz fait rage, ce cadeau, comme sa rencontre avec le photographe de guerre Robert Capa, va changer son destin.

02/2017

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Histoire de France

Les fusillés de Belle-Beille. 21 février 1942 - 7 juin 1944

Entre le 21 février 1942 et le 7 juin 1944, 46 résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille à Angers. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 67. Ils étaient étudiants, instituteurs, ouvriers, cultivateurs. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie. Trois élèves du lycée Saint-Martin d'Angers ont décidé, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, de rechercher derrière les noms des fusillés, leurs vies, leurs parcours, leurs engagements qui c'est arrêté au champ de tir de Belle-Beille. 46 Résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie. Comme le dit si bien Hélène Cabrillac, vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, ils étaient des "Français ordinaires" , mais des Français viscéralement attachés à la devise de la République.

09/2020

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Histoire de France

L'appel du 18 juin 1940

Que s'est-il vraiment passé en ce 18 juin 1940 ? Certes, un grand nombre d'ouvrages ont été consacrés à la conjoncture politico-militaire qui entourait l'allocution radiodiffusée du général de Gaulle, mais aucun, à ce jour, ne s'était attaché, comme celui-ci, à l'étonnante histoire secrète du texte de cette allocution. Sous les yeux ébahis du lecteur, voilà en effet un texte qui n'en finit pas de se métamorphoser. La version que nous connaissons n'apparaît pas avant le 15 août. La plus fidèle aux intentions du Général date probablement du 16 juin. Le 18, il en circule au moins cinq. La radio en diffuse une, les journaux français une autre, et les journaux anglais une troisième. Quelle est donc la vérité promise par ce texte fondateur de la France Libre ? François Delpla, loin de se borner à la critique textuelle, montre ici que ces variations résultent, en fait, du choc de trois volontés : celle de De Gaulle, de Churchill et de Halifax, le ministre des Affaires étrangères. Le premier veut, d'emblée, incarner la France et disqualifier Pétain. Le second cherche surtout des arguments pour continuer la guerre, à laquelle le troisième souhaiterait mettre un terme. On s'avise aussi, en chemin, que les acteurs de cette journée se sont livrés à une véritable course contre la montre : De Gaulle veut parler avant Pétain, mais il est devancé. De surcroît, il doit se battre pour faire passer son message et n'y parvient véritablement que dans son allocution du 2 juillet. Au lieu d'un simple discours, on découvre alors un processus qui s'étale sur deux semaines. Et c'est ce processus, si lourd de conséquences, qui est ici revisité. Le passé, lui aussi, est rempli de surprises.

05/2000

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Histoire de France

Mai-juin 1940. Défaite française, victoire allemagne, sous l'oeil des historiens étrangers

N°1 aux Etats-Unis, douze millions d'exemplaires vendus dans le monde, les Chasseurs de la Nuit sont de retour. La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Dès lors, les histoires de la défaite n'ont-elles pas eu tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande ? L'avantage des historiens étrangers, invités ici, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, renouvelant ainsi en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite (rôle de l'Empire, sort des réfugiés, etc.). L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes, est de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...

04/2010