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Revendiquons le droit à la désobéissance

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Actualité politique France

Revendiquons le droit à la désobéissance

Quand l'état d'urgence sanitaire a été décrété en octobre 2020, ni le Parlement, ni les citoyens, sidérés, ne s'y sont opposés. Pourtant, notre démocratie souffre dans ses fondements même : la suite des régimes d'exception qu'elle connaît depuis plusieurs années donne des prérogatives toujours plus importantes à l'Etat. Surtout, l'épidémie de Covid-19 aura été une formidable occasion de banaliser les outils de contrôle et d'y accoutumer les citoyens. Cette manière de gouverner a des conséquences lourdes sur la justice et sur la société. Cela pourrait être plus grave encore si un parti extrémiste arrivait au pouvoir. L'avocat Vincent Brengarth et le journaliste Jérôme Hourdeaux sont à la fois les témoins privilégiés de la dérive à l'oeuvre contre les libertés publiques et les vigies attentives qui la combattent tous les jours. En ces temps d'affaiblissement extraordinaire des contre-pouvoirs, ils dressent un bilan implacable du quinquennat Macron, du tournant répressif contre ceux qui concourent à l'expression de la pluralité des opinions (gilets jaunes, zadistes, lanceurs d'alerte...), de l'illusoire course à la sécurité. Pour mieux nous inciter à résister à la surveillance généralisée.

10/2021

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Poches Littérature internation

La désobéissance

Insolente, rebelle, Ronit a quitté l'Angleterre et la communauté juive orthodoxe à dix-huit ans, direction New York. Refusant de se plier au destin tout tracé de mère de famille et d'épouse, elle a désobéi à son père, le grand Rav Krushka. A la mort de ce dernier, quinze ans plus tard, Ronit est rappelée auprès de sa famille, à Hendon. Elle retrouve Esti, qui fut sa petite amie, et son cousin Dovid. Eux n'ont pas désobéi. Dovid est devenu rabbin presque malgré lui. Esti a nié son attirance pour les femmes et suivi les préceptes de la Torah : elle a épousé Dovid... sans cesser d'aimer Ronit. Le retour de l'enfant maudite dans ce monde replié sur lui-même va provoquer une onde de choc. Traduit de l'anglais par Hélène Papot.

06/2018

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Poches Littérature internation

La désobéissance

"L'infirmière lui prit le menton dans sa main, exactement comme on fait avec les enfants, quand on les interroge sur ce qu'ils désirent, et demanda : "Ainsi, si je venais cette nuit... cela te ferait plaisir ? "Luca leva les yeux vers elle et : "Bien sûr, répondit-il avec simplicité, bien sûr que cela me ferait plaisir". Droite et immobile, elle le couvait de ses yeux brillants, de ses yeux si jeunes et si différents des vieilles et froides paupières brûlées par le collyre, à travers lesquelles ils scintillaient. Puis, d'un ton prometteur, magnanime et maternel, elle annonça : "Eh bien... si vraiment ça te fait plaisir... Je viendrai". "

09/2012

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Littérature Espagnole

Le livre de la désobéissance

" ... Dans un Japon médiéval fantastique où volent des serpents ailés et d'ours mutants, la poétesse lesbienne Miniki est la maîtresse d'une forteresse un nid d'aigle, avec son académie, ses disciples, poétesses et amantes, toute rompues aux arts martiaux des guerriers ninja mais aussi capables de magie et de voyance. Un empereur sanguinaire et stupide règne sur le pays. A son service, le poète Okoshi Okura survit en écrivant des oeuvres de commande dont il profite pour glisser sarcasmes et allusions qui échappent à la censure. L'empereur lui passe commande d'un livre sur les monstres du Japon et devra partager son temps pour terminer Le livre de la désobéissance : Miniki séduite par Tanoshi, la favorite de l'empereur décide de l'enlever. Avec se disciples, les poétesses-ninja, elle organise une opération militaire pour ramener Tanoshi dans sa forteresse-académie. Furieux, l'empereur va vouloir se venger ! On est tout de suite captivé parce texte riche en clins d'oeil, aphorismes, allusions, jeux de mots et anachronismes prémédités qui font le plaisir de la lecture... " (De la préface d'Antoine Barral)

03/2021

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Littérature française

La désobeissance civile

Henry David Thoreau (1817 - 1862). De grand coeur, j'accepte la devise : "Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins" et j'aimerais la voir suiviea de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également : "Le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu'ils auront. Tout gouvernement n'est au mieux qu'une "utilité" mais la plupart des gouvernements, d'habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles.

02/2019

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Notions

La désobéissance civile

Comment lutter contre la tendance de la majorité à soumettre les minorités ? Doit-on se plier à la loi lorsque celle-ci est injuste ? Tout geste de désobéissance contient en lui un refus des compromissions qui fondent nos institutions. Thoreau nous confronte à la possibilité de rouvrir notre imaginaire politique : " N'est-il pas possible d'aller plus loin dans la reconnaissance et l'organisation des droits de l'homme ? ".

02/2022

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Histoire de France

Provocation à la désobéissance. Le procès du Déserteur

On se rappelle comment, en décembre 1961, l'opinion française assista à cet épisode [...] d'une qualité particulière d'absurdité : le jugement et la condamnation de Jérôme Lindon, directeur des Editions de Minuit, pour avoir publié Le Déserteur, roman. [...] Sous le titre Provocation à la désobéissance, le compte rendu sténotypique des débats, augmenté de quelques pièces annexes, lettres et documents, est publié. L'aspect mineur du scandale est celui qui apparaît le premier : poursuivre un éditeur sous prétexte qu'il a publié un roman contenant certains traits autobiographiques [...] en lui imputant les opinions d'un personnage de roman. Mais le véritable scandale n'est pas là : il est d'abord d'entendre des magistrats user [...] d'affirmations qu'on aimerait croire sincères. "Tout le monde est d'accord contre la torture" affirment juges et procureurs. Et de condamner Lindon. [...] Le côté farce prime le côté drame : les mines vertueuses des magistrats condamnant, bien sûr, comme tout le monde, la révoltante pratique de la torture, voilà qui eût tenté un moderne Daumier. Paul-Louis Thirard, Tribune socialiste, 24 février 1962.

02/2012

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Droit

Le juge face à la désobéissance civile en droits américains et français comparés

Quel lien peut-on faire entre la destruction de plants d'Organismes Génétiquement Modifiés par les militants conduits par José Bové, les actions des militants anti-avortement à l'égard du personnel médical des hôpitaux et de cliniques, et la célébration illégale du mariage de deux homosexuels en 2004 à la mairie de Bègles ? Selon les combats menés, la désobéissance civile acquiert une signification différente. De plus, si la désobéissance civile est extérieure au droit, parce qu'illégale, l'appel à l'intervention du juge en sa faveur est néanmoins constant. Quelle réception juridique espérer alors pour la désobéissance civile, évoquée à des titres si divers ? Cette interrogation entraîne le constat que la désobéissance civile, traditionnellement caractérisée par un plaidoyer de culpabilité et par l'acceptation de la condamnation judiciaire, est, désormais, marquée par la revendication de faits justificatifs, fondés sur l'idéologie des droits de l'homme, en droits américain, européen et français. Ce constat conduit à confronter la conception du juge qui sous-tend les actions des auteurs de désobéissance civile, aux solutions que leur apporte la pratique judiciaire. Dès lors, prenant appui sur une comparaison des traditions juridiques américaines et françaises, cet ouvrage a pour objet l'étude de la notion de désobéissance civile du point de vue juridique, un point de vue peu développé jusqu'à présent. L'analyse, dans la première partie, de l'obligation juridique du juge face à la désobéissance civile, et, dans la seconde partie, du discours judiciaire adopté face à celle-ci, nourrit le débat sur le sens et la portée, en droit, de la désobéissance civile.

05/2007

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Littérature française

Désobeissance

"Nous ne savions pas ce que nous trouverions de l'autre côté. [... ] Et puis quel saut ! Quelle infraction à la règle : désobéir, perdre ses biens, rompre tous les liens de famille, abandonner une vie douce pour tomber comme un fou dans une mêlée qui, à cette époque, laissait peu d'espoir, ne voyant devant soi que la mort, un sacrifice apparemment inutile ! Alors, pourquoi ce geste fou ? " se demande Pierre de Maismont, Compagnon de la Libération. L'obéissance, ou la désobéissance, pour quoi et à quel prix ? Alexandre Tachon dresse un passionnant parallèle entre l'armistice de 1940 et le putsch de 1961. Qu'aurais-je fait à leur place ? Aurais-je eu l'audace de désobéir ? Le courage d'obéir ? "Si les militaires sont probablement prêts à mourir ou à donner la mort pour une grande cause, [... ] le feraient-ils juste parce que c'est un ordre ? Il est important qu'un chef militaire s'interroge sur sa capacité à obéir en toutes circonstances, et sur celle de ses adjoints à faire de même".

11/2019

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Thrillers

Désobéissance

Une histoire sombre qui prend place à Bruxelles dans une ambiance à la fois oppressante et mystérieuse. Alors que Guillaume peine à accepter son deuil, Sarah, une quadra accro à son boulot, est renversée par une voiture, ce qui lui impose de ralentir son rythme de vie. En quittant l'hôpital, elle fait la connaissance d'une fillette qui lui demande son aide. Malgré ses hésitations, Sarah finit par accepter. Pourtant, un danger la guette, mais trop absorbée par ce qui lui arrive, elle n'en a pas conscience. Ressortira-t-elle indemne de cette quête ? Ce thriller psychologique, mettant l'accent sur tous les sentiments que peut éprouver l'être humain (injustice, chagrin, perdition, colère etc) est mené tambour battant avec des chapitres courts, efficaces, montés comme une série TV américaine. Les personnages sont très fouillés, jusqu'à l'intime, et le lecteur, confronté à l'extrême complexité humaine, est happé et provoqué par tous les protagonistes du récit, les héros comme les monstrueux. Une des intentions exprimée par l'auteur est de susciter la remise en question des lecteurs. Jusqu'où le chagrin et le deuil peuvent-il nous conduire. Objectif atteint.

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Littérature francophone

Désobéissance

Le narrateur de ce roman bâtit l'intrigue à l'intérieur d'une société conventionnellement sous-tendue par des inégalités de tous genres. Ellos et Sandrine, incarnation de la jeunesse, tentent de concilier, en vain, autour d'une relation amoureuse, elle-même construite sur du sable. Ce livre met en évidence l'abandon de l'éducation parentale qui peut être vu comme la principale cause de déliquescence juvénile à travers des pratiques tels la corruption, la consommation de drogues, le vagabondage sexuel, la mythomanie, etc.

03/2021

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Thrillers

Désobéissance

Un thriller diabolique et addictif sur la folie d'un père et ses traumatismes d'enfance A son retour d'un voyage d'affaires, Guillaume voit son existence basculer. Son ex-femme et sa fille, Mia, sont retrouvées entre la vie et la mort. Malgré les soins prodigués par les secours, Mia finit par décéder. La perte brutale des deux êtres qui lui étaient le plus cher est un tournant pour Guillaume : ce traumatisme fait resurgir des fantômes du passé, le transformant peu à peu en ce père qu'il détestait. Guillaume décide alors de reconstituer sa famille à tout prix, mais jusqu'où sera-t-il prêt à aller ? Une histoire sombre qui prend place à Bruxelles dans une ambiance à la fois oppressante et mystérieuse. " Un thriller aussi jouissif que redoutable. " Pépita Sonatine, librairie Lacoste " Chaque personnage est incandescent, chaque rebondissement brûle, chaque phrase torture comme le sont les victimes de ce policier d'exception. " Gérard Collard, La Griffe noire " Une pépite qui bouscule pas mal les codes du polar. " Bob Garcia, France Bleu Nord " Quand on commence, on ne peut plus le lâcher. " Olivier Schoonejans, RTL TVI " Un polar addictif qu'on dévore le souffle court, comme une série Netflix. Un auteur belge qui maîtrise au cordeau le thriller psychologique. " Ciné Télé revue " Polar étonnant. Pitch original. Des moments haletants. Et même des frissons d'horreur. [... ] Lisez, lisez, lisez et on en parle. " Martine Huygens, librairie Mot Passant

04/2024

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Littérature Italienne

Le Conformiste ; La Romaine ; La Désobéissance ; La Ciociara

Ce volume regroupe quatre des plus grands et plus célèbres romans d'Alberto Moravia, qui témoignent de la force de l'imaginaire et du talent de portraitiste, habile à créer des archétypes, auxquels il dut sa gloire, tant dans le registre politique, historique et social que dans la tonalité intimiste et même psychanalytique. Il était temps que le plus grand romancier italien, celui qui a acquis à travers le monde une notoriété exceptionnelle, par ses fictions romanesques, son art de la nouvelle, son esprit d'observation de la société et de la politique mondiale, ses récits de voyage figure en bonne place parmi les grands auteurs de Bouquins, "La collection". Nous avons choisi, dans la grande période créatrice (1947-1957) d'Alberto Moravia, quatre romans représentatifs de son imaginaire, nourri de son expérience autobiographique : La Belle Romaine, La Désobéissance, Le Conformiste et La Ciociara. Il s'agit de quatre portraits (deux femmes et deux hommes) qui appartiennent désormais pleinement à la légende de l'écrivain. Dans La Belle Romaine, Alberto Moravia s'est souvenu d'une jeune prostituée qu'il avait rencontrée avant la guerre et qui exerçait avec l'assentiment et l'aide de sa mère. En décrivant sa vie, Alberto Moravia dresse un tableau de toutes les classes de la société auxquelles ses clients appartiennent. Et à travers la diversité de la sexualité humaine, le romancier approfondit sa connaissance et ses analyses du comportement des hommes, dans la période fasciste et dans la confusion de l'après-guerre. Dans La Désobéissance, Moravia laisse s'exprimer sa veine intimiste et offre une sorte de " fausse autobiographie ", en imaginant un enfant qui pourrait être son double et qui exprime tous les élans de révolte qui l'ont animé jusque dans l'âge adulte. Dans Le Conformiste, que le film de Bernardo Bertolucci, une vingtaine d'années plus tard, devait rendre célèbre, l'écrivain donne de la tragédie de ses cousins résistants Rosselli, victimes des services secrets fascistes, une version transfigurée, en refusant tout manichéisme et en tentant cependant de comprendre les mobiles du mal et de la perversion. Inventant un personnage ambigu de fasciste, il pénètre dans le labyrinthe de la genèse de la trahison, du meurtre, de la persécution. Enfin, avec La Ciociara, qu'un autre film rendit populaire (grâce au double génie de Vittorio De Sica son réalisateur et de Sophia Loren qui incarna la protagoniste), Moravia raconte " sa guerre ", dans le sud du Latium, où fuyant avec sa femme Elsa Morante les persécutions raciales, il découvrit tout un monde paysan arriéré, mais aussi généreux. Plutôt que de proposer un récit autobiographique, il modèle un nouveau personnage féminin de femme simple, fuyant avec sa fille, et se heurtant à une tragédie sans visage et sans nom.

04/2023

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Actualité médiatique France

Désobéissance Pacifique

"D'abord il y a toujours eu des consciences qui se sont élevées face à l'oppression, et qui se sont opposées à l'oppression, même lorsque la loi autorise : l'exploitation, l'oppression, l'esclavage... la mise au pilori... Il y a la conscience qui peut s'y opposer. Ensuite à toutes les époques, il y a eu des personnes qui ont dit qu'elles n'approuvaient pas le fait que l'on opprime des personnes". Christiane TAUBIRA.

09/2021

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Essais généraux

Désobéissance climatique

Loin d'être un phénomène marginal ou radical, la désobéissance civile est désormais au coeur du répertoire des luttes sociales du XXIe siècle. Ses actions ont obtenu des résultats réels et acquis une légitimité politique partout dans le monde, dans un contexte d'injustice globale et de prise de conscience du désastre climatique. Pourtant, elle se heurte aujourd'hui en France à une volonté de déconsidération, voire de criminalisation, comme en témoignent la tentative inquiétante de dissolution des Soulèvements de la Terre, l'introduction d'éléments de langage comme " écoterrorisme ", la violence des actions répressives... Avec ce court texte d'intervention, Sandra Laugier vise à clarifier, à réorienter et à réarmer le concept de désobéissance climatique, en revenant aux fondamentaux de la désobéissance civile (Thoreau était le premier écologiste) : les citoyens ont le droit, la compétence et la liberté de s'occuper des questions qui les concernent directement. En bref, défendre les droits des citoyens, c'est agir pour le monde et pour la vie.

05/2024

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Littérature française

La Désobéissance d'un fils

Babadjé Hilarion est un jeune africain issu de parents paysans. Ambitieux il s'acharne au travail à l'école pour prendre sa revanche sur la vie. Malheureusement son père meurt et lui fait savoir dans sa dernière volonté qu'il doit quitter l'école pour se consacrer aux plantations. Partagé entre sa propre volonté et celle de son père, Hilarion va opérer le choix qui déterminera le reste de son existence.

01/2015

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Autres régimes

L'urgence de la désobéissance alimentaire

Notre alimentation a profondément changé en quelques décennies. Les produits industriels ont envahi nos assiettes jusqu'à perturber notre santé. Nous sommes saturés de conseils alimentaires intéressés. Beaucoup aimeraient désobéir à cette pression permanente et se reprendre en main, mais sans savoir comment faire ou qui écouter. Dans ce livre, par des exemples concrets de notre vie quotidienne, l'auteur révèle l'urgente nécessité d'échapper aux modes alimentaires dictées par le marketing afin de retrouver la santé et le plaisir d'une alimentation saine.

02/2022

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Histoire de la population

Traité de désobéissance civile . De la résignation à l'affirmation

Une anthologie historique complète de la résistance non violente, pour mieux comprendre les mouvements de désobéissance civile de ces dernières années. Cet essai revient sur l'histoire de la désobéissance civile. Il permet de comprendre les différents enjeux de ce concept ainsi que les théories, pratiques et débats qui l'entourent. Chloé Di Cintio décortique les notions de légitimité, de droit civil, d'usage ou non de la violence dans la résistance, de morale et de légitimité. Elle donne la parole aux différents acteurs de la désobéissance civile, qui évoquent les forces et les perspectives de cette forme de résistance politique. Elle prouve que la désobéissance civile est un droit, une condition au contrat social démocratique, et surtout une nécessité pour préserver la justice. La première partie est dédiée aux clarifications sémantiques : que signifient la morale, la loi, le droit ou encore l'obéissance ? Elle rappelle que la désobéissance civile se fait en reconnaissant l'importance et la légitimité de la loi. En s'appuyant sur différents philosophes, elle montre l'importance, au sein d'une société, de refuser le conformisme et de rester critique. La deuxième partie aborde la désobéissance civile de manière historique (Thoreau, Martin Luther King, Gandhi...), et revient sur les grands mouvements sociaux, notamment anticoloniaux, qui en ont fait usage. La troisième partie donne une perspective juridique et politique à la désobéissance, de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui en fait un droit démocratique, à la question morale des risques de tyrannie dans la démocratie. Enfin, la quatrième partie développe les stratégies de la désobéissance civile, en analysant comment il est possible de militer contre le système de manière exemplaire et sans se marginaliser.

11/2021

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Histoire du droit

La désobéissance à la loi à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle)

La faillite de la règle est ancienne. Sous l'Ancien Régime, bien souvent les lois ne s'imposent que sur un mode facultatif et constituent un instrument défaillant du pouvoir monarchique. Certaines demeurent à l'état de voeu pieux, d'autres peinent à être appliquées, sont laissées en "souffrance" , quand elles ne sont pas totalement enfreintes par les gouvernés ou ceux chargés de les faire respecter. Bien qu'elle oblige, la loi est l'objet de perpétuelles transgressions, soit qu'on l'ignore, qu'on la rejette, qu'on la déforme, qu'on la contourne. C'est sous cet angle que les différentes contributions à cet ouvrage abordent l'histoire de la loi à l'époque moderne. Toutes nourrissent ce constat : il existe une désobéissance à la loi propre à la modernité. Celle-ci se signale notamment par son caractère généralisé, la variété de ses formes, les multiples raisons avancées pour la justifier, mais aussi par la réponse très mesurée que lui apporte le pouvoir. Dès lors, la désobéissance dont il est ici question est "à géométrie variable" , par "action" , "volontaire" , "évitée" , "pardonnable" , "légitime" , ou encore "revisitée" , illustrant par-là les "paradoxes inhérents à la construction de l'Etat moderne et au déploiement de la souveraineté monarchique" , (A. Rousselet-Pimont, dans la préface).

04/2023

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Sociologie

La désobéissance : un moteur d'évolution

Nous vivons dans un monde civilisé si organisé que certains ont parfois du mal à voir au-delà. Pourtant, si on explore l'histoire des hommes, de leurs civilisations ou de leur culture, on y transgresse constamment l'ordre établi. Ceux qui désobéissent paient parfois leurs actes de leur vie ou de leur liberté. Mais tous disent répondre à des lois supérieures, et le temps souvent, leur apporte la légitimité. L'objet de cette étude est de s'interroger avec curiosité sur les actes de désobéissance et de questionner la légitimité du présent face aux juges du futur. De là à faire l'éloge, sans fards, de la désobéissance comme moteur incontournable de l'évolution...

04/2011

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Ouvrages généraux

Le devoir de résister. Apologie de la désobéissance incivile

Quelles sont nos responsabilités face à l'injustice ? Les philosophes considèrent généralement que les citoyens d'un Etat globalement juste doivent obéir à la loi, même lorsqu'elle est injuste, quitte à employer exceptionnellement la désobéissance civile pour protester. Les militants quant à eux, qu'ils luttent pour les droits civiques, contre les violences faites aux femmes ou pour le climat, jugent souvent que l'obligation première est résister à l'injustice. En revisitant le concept d'obligation politique, Candice Delmas montre que le devoir de résister a les mêmes fondements que le devoir d'obéir à la loi. Des formes de désobéissance incivile, de l'aide clandestine aux migrants aux fuites de documents non autorisés, en passant par l'écosabotage ou les cyberattaques, peuvent parfois être justifiées voire moralement requises, même dans des sociétés démocratiques. C'est par ces moyens illicites et inciviles que les Freedom Riders ont dénoncé la ségrégation aux Etats-Unis, que #BlackLivesMatter a révélé les violences policières ou #MeToo l'ampleur des phénomènes de harcèlement et de féminicides. L'incivilité interpelle, accuse, rend l'indifférence impossible et force à prendre parti. Alors, qu'est-il légitime de faire pour défendre une cause juste dans un Etat de droit qui en ignore les enjeux ?

10/2022

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Littérature française

Trois désobéissances

Parfois les hommes tombent de cheval et meurent et c'est le moment que choisissent leurs femmes pour en tomber amoureuses. Toutes ces femmes ont des vertiges et il peut arriver que leur médecin traitant, spécialiste de l'oreille interne, étudie aussi le prophète Jonas, et qu'un de leurs anciens amants se livre à de coupables pratiques. Un cheval, un prophète, un professeur désobéissent, tandis qu'une mère morte suit sa fille pour ne pas s'ennuyer pendant l'éternité. L'action se passe à Paris et au Pérou. Elle se dénoue un soir de réveillon.

09/2004

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Sociologie du travail

Désobéissances ferroviaires

Les cheminot·es occupent une place particulière dans l'histoire des luttes sociales qu'ils et elles ont encore pleinement occupé récemment durant le mouvement pour s'opposer la contre-réforme des retraites. Cette combativité s'inscrit dans une longue tradition de luttes qui a secoué le rail depuis le début du siècle. Ce sont certains de ces moments importants qu'a connus la SNCF que nous propose l'auteur. L'ouvrage s'ouvre sur la grande grève de 1910 où le sabotage a été plusieurs fois pratiqué durant le conflit en écho à des luttes similaires en Italie. L'autre grand rendez-vous historique des cheminot·es sera la résistance contre l'occupation nazie sur lequel l'auteur revient en détail. En 1947, les luttes du rail reprennent et elles verront encore des pratiques de sabotage durement réprimées avec 1 ? 391 sanctions prononcées pour des faits directement liés à la grève, dont 93 licenciements. Quelques années plus tard, lors de la guerre d'Algérie, ce sont les voies qui sont occupées, et les trains bloqués contre le rappel des jeunes sous les drapeaux pour les besoins de la guerre coloniale. En 1962, les conducteurs de train refusent la veille automatique qui supprime le deuxième agent en cabine de conduite En 1982, un nouveau mouvement social inédit touche les gares et qui porte sur les rémunérations, l'emploi et les conditions de travail avec la grève de la pince où les contrôleurs et les contrôleuses se refusent à contrôler les billets. Mouvement très bien suivi dans certaines régions (de 50 à 70 ? % à Toulouse, Bordeaux et Tours). Trois ans plus tard, ce sera une grève de l'astreinte qui oblige certains agents de répondre à tout appel pendant les repos, les journées chômées. Suivra la grève des réservations sur laquelle l'auteur, comme les conflits précédents, nous raconte ses raisons et son déroulement. Plus tard, en 1997, ce sont encore des voies qui sont occupées, et des trains bloqués, contre les expulsions de demandeurs d'asile. Christian Mahieux ne raconte pas ici toutes les grandes grèves cheminotes mais explique comment, à travers les générations, se sont transmis un esprit et une pratique de résistance sociale individuelle et collective, dans un milieu où "'obéissance passive aux signaux" est la règle de base. Et cette histoire n'est pas close à n'en pas douter.

03/2022

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Philosophie

Le droit à la paresse

Pourquoi devons-nous travailler ? Paul Lafargue (1842-1911), penseur socialiste, tente de comprendre l'amour absurde du travail, "cette étrange folie qui possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste". Relire Le Droit à la paresse nous rappelle que la liberté d'employer le temps est fondamentale.

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Autres philosophes

Le droit à la paresse

Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture.

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Non classé

Le droit a la parole

Ceci est l'histoire de deux enfants aux histoires différentes, difficile pour l'un comme pour l'autre de trouver sa place. Dès la naissance, par de petites phrases comme "tu es comme ton père" , "ce n'est pas pour toi" , on leur a collé des étiquettes qui font souffrir et qui sont lourdes à porter. Ils ont grandi en connaissant la difficulté à dire "non" , à s'affirmer, à avoir confiance en eux. Ils eurent besoin de reconnaissance, eurent soif d'être aimés. Les étiquettes les ont poursuivis. Rose-Marie n'était pas valorisée par sa mère, qui parfois semblait totalement l'ignorer. Régis ne l'était pas plus par sa mère. Tous deux avaient donc été pétris dans la même souffrance. Rose-Marie a envie de hurler à ses parents et surtout à sa mère combien il est difficile de se sentir seule, combien elle aimerait parler avec elle. Elle ne porte pas de jugement, ne veut blesser personne. Elle ne dit pas la vérité absolue. Elle dit SA vérité, celle de son coeur. Rose-Marie contemple la petite fille en elle, qui lui disait il n'y a pas encore si longtemps, "que c'est difficile d'apprendre à s'aimer" . Ce livre permet à Rose-Marie de tourner une page de sa vie. Dans ces lignes, elle vide son sac de souffrance, elle ose enfin dire ce qui lui faisait tellement mal, elle dépose sa rancoeur, pour pouvoir voyager désormais plus léger.

06/2012

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Littérature française

LE DROIT À LA PARESSE. .

La vie de Paul Lafargue se confond avec la naissance du Socialisme en France et les luttes de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) dont il est, au même titre que Jules Guesde ou Jean Jaurès, l'une des grandes figures. Après avoir épousé la deuxième fille de Karl Marx, Laura, il achève ses études de médecine et se lance à corps perdu dans le combat politique : organisation de l'Internationale Ouvrière en France et en Espagne, lutte contre les partisans de Mikhaïl Bakounine, tentative pour soutenir en province la Commune de Paris (1871). Il écrit de nombreux articles, publie des brochures de circonstance et traduit les ouvrages de Karl Marx et de Friedrich Engels. C'est en 1880, dans le journal "L'Egalité", qu'il publie en plusieurs livraisons son célèbre "Droit à la paresse". Ce pamphlet anti-capitaliste est une réponse à un ouvrage de Louis Blanc sur le "Droit au travail" de 1848. Pour Paul Lafargue, le droit au travail n'est en réalité qu'un droit à la misère. Violente désacralisation du travail et de la consommation, éloquent éloge du loisir et de l'oisiveté, ce manifeste de haute philosophie sociale détonne par son ton libertaire dans la sévère et rigide littérature socialiste de l'époque.

11/2023

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Droit constitutionnel

Le droit à la mort

La mort est un mystère. Personne ne peut prédire quand et comment sa vie se finira. L'Homme cherche toujours à repousser les effets du temps et par conséquent, sa propre fin. Il est toutefois des situations dans lesquelles la mort est recherchée, attendue. La scène juridique n'a vu apparaitre cette question de la mort et d'un droit à celle-ci que tardivement par le biais de propositions de lois à la fin des années 1970. Cette notion de droit à la mort est floue parce qu'aucune définition précise et aucun cadre juridique n'ont jamais été posés. Il convenait dès lors de définir minutieusement cette notion de "? Droit à la mort ? " et de s'intéresser aux fondements juridiques qui pourraient permettre une éventuelle consécration en droit interne.

04/2024

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Psychologie, psychanalyse

Expérience sur l'obéissance et la désobéissance à l'autorité

Le savant, en blouse blanche, vous ordonne d'appuyer à nouveau sur le bouton, d'augmenter encore le voltage. Face à vous, vous pouvez voir l'homme se tordre de douleur et crier à chaque nouvelle décharge électrique. De plus en plus fort. On vous a dit que c'était une expérience scientifique. Que le cobaye était consentant. Vous êtes payé. " Vous devez continuer ", répète la voix. Allez-vous obtempérer ? Irez-vous jusqu'à la décharge maximale ? Mais le cobaye n'est pas celui qu'on croit. L'homme là-bas était un acteur. Il n'y avait pas de courant dans les électrodes. C'était vous, et non lui, qui faisiez l'objet de l'expérience. Ce dispositif était celui que le psychologue américain Stanley Milgram avait imaginé, en 1961, alors que le procès retentissant du criminel nazi Adolf Eichmann faisait la " une " des journaux, pour conduire une série d'expériences sur les " conditions de l'obéissance et de la désobéissance à l'autorité ". Pourquoi obéit-on ? Pourquoi se soumet-on à l'autorité ? Et surtout : comment désobéir ? La célèbre " expérience de Milgram " a fait couler beaucoup d'encre. En complément à ce texte fondateur, publié en 1965, cette édition met en perspective la longue histoire des débats qui ont accompagné sa réception.

05/2017

ActuaLitté

Droit

La Terre & le Droit. Du droit civil à la philosophie du droit

La terre n'échappe pas à la Modernité : elle s'insère au coeur d'une série de problématiques dont l'instrumentalisation en fait l'un des enjeux majeurs de la réflexion juridico-politique contemporaine. C'est dans cette perspective qu'Alexandre Zabalza se propose d'isoler les représentations juridiques de la terre, puis d'analyser les fondements philosophiques qui la destinent au monde moderne. Les contours de la notion trahissent un glissement de sens à l'intérieur de la règle de droit. Les figures classiques, envisagées sous les prismes du "territoire" comme du "fonds de terre" (séculairement associées à la souveraineté et à la propriété) semblent désormais devoir cohabiter avec de nouvelles exigences environnementales, identitaires ou humanitaires... A partir de là, l'auteur, tout en mesurant les enjeux politiques et métaphysiques liés aux différentes approches scientifiques, écologiques, symboliques, éthiques et politiques de la terre tente de réfléchir sur le sens profond d'une telle mutation. Ce faisant, il redonne à la notion de terre une amplitude conceptuelle et opératoire dans l'univers du droit de manière originale.

06/2007