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Relation de la campagne de 1815

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Histoire internationale

Relation de la campagne de 1815

Relation de la campagne de 1815 / [par le maréchal E. de Grouchy] Date de l'édition originale : 1842 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Histoire de France

La campagne de 1814

" Vivre dans la défaite, c 'est mourir tous les jours " Napoléon Ier. " Napoléon a épuisé la bonne volonté des Français, fait abus de leurs sacrifices, couvert l'Europe de tombes, de cendres et de larmes; pourtant, ceux-là même qu'il fit tant souffrir, les soldats lui furent les plus fidèles, et de nos jours encore, malgré le temps écoulé, les sentiments différents, les deuils nouveaux, des foules venues de tous les points du monde rendent hommage à son souvenir et s'abandonnent, près de son tombeau, au frisson de la grandeur " Charles de Gaulle.

03/2011

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Histoire de France

La campagne de France 1814

Après la défaite de Leipzig le 19 octobre 1813, l'Empereur doit replier ses troupes au-delà du Rhin. Pour la première fois depuis la Révolution, la guerre va se dérouler sur le territoire français que rien ne préparait à une telle catastrophe. Les coalisés disposent de forces colossales pour abattre "l'Aigle". Encore une fois, Napoléon va devoir faire appel à des levées extraordinaires. La campagne de France est une des plus courtes de l'épopée impériale, elle en est aussi une des plus remarquables. Napoléon va en effet déployer tous ses talents militaires au cours de ces trois mois. Sa stratégie consiste à frapper chaque armée ennemie entre la Marne et la Seine avant qu'elles ne se rejoignent. Il affirme : " 50 000 hommes et moi, cela fait 150 000". Aujourd'hui encore, stèles, plaques et monuments nous rappellent qu'en ces lieux sont tombés des milliers d'hommes venus de toute l'Europe.

03/2014

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Histoire de France

1814, la campagne de France

Voilà tout juste deux cents ans, le Nord, l'Est et le Sud-Ouest de la France étaient envahis par les armées coalisées (Russes, Allemands, Autrichiens au Nord ; Anglais, Espagnols & Portugais au Sud), décidées à en finir définitivement avec Napoléon Ier que la désastreuse campagne de Russie avait si considérablement affaibli. En l'espace d'un trimestre (de janvier à avril 1814), le sort de la France (et de l'Empire) semble tour à tour sauvé ou perdu, au gré des batailles à demi-gagnées ou à demi-perdues par des armées françaises qui luttent le plus souvent à 1 contre 3 ! Mais, au final - on le sait -, la fortune tournera en défaveur d'un Napoléon qui ne parvient pas à empêcher Paris, après une terrible bataille dans les faubourgs, de tomber aux mains des Coalisés et qui, pris dans un infernal engrenage de malchances successives, finit par abdiquer, abandonné par tous... Le 1814 de Henry Houssaye est un ouvrage inouï où l'on suit, au jour le jour, parfois même d'heure en heure, le déroulement haletant des événements : on se trouve sur les chemins qui mènent aux champs de bataille, aux marches en avant ou aux retraites ; dans les villes assiégées, prises ou reprises, au sein des états-majors qui échafaudent fiévreusement des plans ; au côté des maréchaux, des généraux, des politiciens du gouvernement de régence à Paris et leurs (vacillants) états d'âme ; enfin dans l'intimité même de Napoléon Ier et de ses soldats... Par son style alerte, sa précision éclairante du détail, sa minutie, son souffle dans l'évocation, sa documentation faramineuse et toujours édifiante, 1814 donne la fascinante impression de remonter deux siècles de temps et d'être immergé au coeur de l'Histoire aux instants décisifs et précis durant lesquels elle se déroule le plus intensément. C'est certainement un des plus brillants, des plus complets et des plus compréhensibles ouvrages sur la chute du Premier Empire.

10/2014

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Empire

1812, la campagne de Russie

En 1812, Napoléon entreprend une expédition contre la Russie. Son objectif est avant tout d'amener le tsar Alexandre Ier à respecter ses engagements pris à Tilsit quelques années auparavant, en premier lieu le blocus continental. L'Empereur réunit pour cette entreprise la plus formidable armée jamais vue. Fin juin, la Grande Armée traverse le Niémen. Mais la campagne ne se déroule pas comme prévu. Les armées russes se dérobent en refusant de livrer bataille, appliquant à la lettre la tactique de la "terre brûlée" . Ce n'est qu'à une centaine de kilomètres de Moscou, l'ancienne capitale des tsars, que Napoléon tient enfin sa bataille. La Grande Armée occupe Moscou, mais les Russes allument un gigantesque incendie qui détruit les derniers espoirs de Napoléon de terminer honorablement cette guerre pas comme les autres. L'Empereur tente de se frayer un chemin vers les régions intactes de l'Empire russe, mais les troupes ennemies, bien reposées et décidées à résister jusqu'au dernier homme, lui barrent la route à Maloïaroslavets. La Grande Armée se voit alors forcée de battre en retraite poursuivie par l'armée russe et harcelée par les cosaques et les partisans. L'inaction délibérée du feld-maréchal Koutouzov permet toutefois à Napoléon d'atteindre les rives de la Bérézina. Trompant ses adversaires, il réussit à faire passer cette rivière aux survivants, mais le constat est sans appel : fin novembre, la Grande Armée n'existe plus comme force militaire organisée, chacun luttant pour sa propre survie. Cet ouvrage, basé sur une riche documentation aussi bien française que russe, présente une synthèse complète et inédite de ces évènements dramatiques qui constituent une des pages les plus passionnantes et tragiques de l'épopée napoléonienne.

05/2021

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Histoire de France

Napoléon jour après jour. La chute de l'Empire (1813-1814-1815)

Durant la campagne de Saxe, Napoléon se retrouvera face à la Sixième Coalition qui réunit Autrichiens, Prussiens et Russes. Cette confrontation, dite la bataille des Nations, se terminera par une cuisante défaite de l'Empereur et l'acculera à la frontière française. De retour à Paris, il organisera la campagne de France. Il sera trahi et devra abdiquer. Il sera condamné à l'exil sur l'île d'Elbe. Plus tard, il décidera de reprendre son trône. L'Aigle s'envolera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame. S'ensuivront la période des Cent-Jours et l'ultime bataille : Waterloo. Celle-ci le conduira à une nouvelle abdication et un second exil.

02/2018

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Histoire de France

Journal de guerre (1813-1815)

George Woodberry, jeune Anglais, mena une carrière militaire dans la cavalerie britannique dans les années 1813-1815, au Portugal et en Espagne, puis en France et en Belgique, à la fin de l'empire napoléonien. Le jeune lieutenant combat durant trois années contre l'armée française, de la bataille de Vitoria à celle de Waterloo. Son journal de guerre est un texte méconnu mais passionnant, mélange de témoignages vécus, de récits de voyage et de notes sur une vie de soldat. Ce qu'il raconte (son régiment, ses soirées, ses sorties, ses flirts, ses amours, ses inimitiés, les batailles, sa vision de l'ennemi...) et ce qu'il ne raconte pas, mais qui apparaît en filigrane (la souffrance, la peur, la mort) nous offrent une autobiographie rare. Woodberry combat à Waterloo. Il en saisit enjeux et manoeuvres, qu'il décrit avec lucidité, sans omettre les détails de la bataille. Dans son écriture, deux visions coexistent constamment, le plan large du champ des combats et le plan rapproché qui suit soldats, corps-à-corps et vie de tous les jours dans les colonnes en marche. Il parvient à Paris le 30 juin 1815, visitant la ville, fasciné par ses délices, surtout l'intérieur du célèbre Tivoli. Le lieutenant anglais s'est lui-même considéré comme un écrivain, fier de sa plume alerte, ironique et pittoresque. Ce journal intime nous fait découvrir toutes les facettes d'une certaine jeunesse européenne, aisée et élégante, cependant happée par les guerres napoléoniennes.

05/2013

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Histoire de France

Moi et Marie-Louise

Janvier 1814, Napoléon s'apprête à affronter la sixième coalition menée par l'Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l'Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d'héritier et remarié avec l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d'une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l'île d'Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu'en juillet 1815, date de son embarquement pour l'île de Sainte- Hélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, élevée à la Cour d'Autriche dans un climat de haine envers "l'ogre Corse" , découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s'attache désormais à cet époux attentionné qu'elle finit par aimer sincèrement. Napoléon, à son tour, s'éprend de cette jeune Princesse de dix-huit ans qui lui donne enfin le fils tant attendu pour assurer la dynastie Napoléonienne sur le trône de France. Marie-louise, dont la personnalité s'affirme rapidement, assure par deux fois la régence de l'Empire, en 1813 lors de la campagne d'Allemagne et en 1814 lors de la campagne de France. Au cours de ce dialogue imaginaire, mais qui aurait pu avoir lieu, Jacques di Costanzo fait revivre le fastueux mariage de Marie-Louise et de Napoléon qui a fasciné l'Europe ; le somptueux voyage de noces à travers les territoires récemment acquis par la France ; le périlleux accouchement de leur fils en 1811 ; les désastreuses campagnes de Russie en 1812, d'Allemagne en 1813 et de France en 1814 ; la première abdication à Fontainebleau le 21 avril 1814 ; le court séjour à l'île d'Elbe suivi de l'incroyable "vol de l'Aigle" ; les cent jours ; la mythique bataille de Waterloo et finalement la seconde abdication le 22 juin 1815 jusqu'au départ pour Sainte Hélène, la dernière demeure de l'Empereur déchu.

03/2018

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Histoire de France

La campagne de 1812 en Russie

Dans l'oeuvre très riche de Cari von Clausewitz (1780-1831), dont on connaît surtout De la guerre, les textes d'histoire militaire sont de très grande qualité. Parmi ceux-ci, le chef- d'oeuvre reste sans nul doute La Campagne de 1812 en Russie. Ce livre constitue la source la plus sérieuse sur la bataille qui marqua le tournant décisif de l'histoire de l'Empire et entraîna la chute de Napoléon. Présent pendant cette campagne aux côtés des forces russes, c'est en tant qu'observateur-participant que Clausewitz nous laisse ce témoignage. Ce ne sont pas tant les batailles qu'il privilégie que l'analyse globale d'un conflit. Son étude concrète, née d'une expérience sereinement considérée, le situe comme un historien complet, capable d'appréhender une situation à la fois politique, diplomatique et militaire. A l'instar d'une partie de l'élite au service de la Prusse, Clausewitz se sentira humilié par la défaite d'léna. Considérant Napoléon comme le danger le plus grand et l'adversaire unique, il passera en 1812 au service de la Russie, par patriotisme, tandis que le Roi de Prusse, pour sauver sa dynastie, consentira à faire alliance avec l'Empereur des Français. C'est sur ce fond de nationalisme poussé jusqu'à la dissidence que se situe ce récit lucide et irremplaçable du déclin de Napoléon.

06/2012

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Histoire de France

Lettres de la campagne de Russie (1812)

De la bataille de la Moskowa au franchissement de la Berezina, ces lettres font revivre l'incroyable expédition militaire qui vit les 600 000 hommes de la Grande Armée se lancer à la conquête de l'empire des tsars. A travers la correspondance de tous les acteurs - de l'Empereur au soldat anonyme -, Jacques-Olivier Boudon dresse un fascinant portrait de cette campagne, de la découverte émerveillée de Moscou aux heures terribles de la retraite. Ces lettres - dont beaucoup n'ont jamais été lues par leur destinataire car elles ont été saisies par l'armée du tsar ou par la censure française - font voir la campagne de Russie comme jamais auparavant : à travers les yeux de Ney, de Murat, de Stendhal ou de grognards anonymes.

09/2012

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Histoire de France

Hiver 1814. Campagne de France

"Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l'armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l'Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l'ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la défaite inéluctable, Napoléon guette, provoque, exploite les erreurs de ses adversaires et enchaîne une série de victoires qui rendent possible l'incroyable. Le nombre, finalement, l'abandon des maréchaux et la défection de Marmont donneront à l'événement son issue logique. Commencée sous les neiges de janvier en Champagne, achevée dans l'aigre printemps d'avril en Ile-de-France, cette dernière campagne est l'histoire d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne. Le maître de guerre observe à la lorgnette les rues de Brienne où il a grandi et qu'il va canonner. Le chef d'Etat continue d'administrer dans le salon d'un château, une chambre d'auberge, un presbytère, au hasard des étapes, un empire en peau de chagrin. Le cavalier sous les intempéries, au milieu de ses maigres troupes, chemine à travers une région dévastée, une population violentée, hanté par le passé et les fantômes d'une grandeur perdue. A la fin, c'est un homme seul qui, retiré dans une pièce du château de Fontainebleau, la "maison des siècles", appelle la mort en s'empoisonnant." Michel Bernard.

09/2019

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Empire

Journal de campagne. 1806-1813

Originaire du Perche, cousin de l'impératrice Joséphine, Maurice de Tascher entre à l'Ecole de Fontainebleau, en 1804. Nommé officier de cavalerie, il reçoit le baptême du feu à Iéna, où il est blessé. Il a vingt ans. Heilsberg, Baylen, Wagram, la Moskova, la Bérézina sont les étapes ultérieures d'une carrière militaire tissée de gloire et de souffrances. Le capitaine de Tascher meurt d'épuisement, en 1813. Au gré de son itinéraire de soldat, il avait journellement consigné dans des carnets ses descriptions des situations vécues et des lieux traversés, sous la forme de notes brèves. Celles-ci reflètent l'âme noble de leur auteur. Sans jamais s'apitoyer sur son sort, Tascher confie ses impressions de combattant avec une sincérité et une fraîcheur qui font toute la valeur et toute la force de son journal de guerre. Il nous laisse un document remarquable, qui restitue une part de vérité sur la Grande Armée en campagne.

08/2021

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Napoléon

Hiver 1814. Campagne de France

"Sur un signe de Napoléon, un officier se détacha de l'état-major pour porter un billet au commandant de l'artillerie. Quelques instants après, les premiers boulets ébréchaient les murs de la ville, faisaient sauter les tuiles et dispersaient les rangs de l'infanterie ennemie. Des fumées commençaient de s'élever au-dessus de Brienne. Il canonnait ses souvenirs". En retraçant la dernière campagne de l'Empereur, commencée en janvier 1814, Michel Bernard dresse le portrait d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne.

04/2021

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Napoléon

Napoléon et la campagne de France. 1814

Grâce à une série étonnante de victoires, Napoléon inscrit la campagne de France au coeur de son épopée. Sans avoir été vaincu en une bataille décisive, il doit se résoudre à abdiquer, après la chute de Paris et la défection de ses proches. La campagne de France marque ainsi la fin de l'Empire. Dernier épisode de l'affrontement qui a opposé les Européens à la France issue de la Révolution, la campagne de France scelle le sort de l'Europe pour le siècle à venir.

04/2021

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Empire

Napoléon et la campagne de Russie. 1812

"Bérézina ! " Ce mot aujourd'hui passé dans le langage courant illustre à lui seul combien l'expérience de la campagne de Russie est ancrée dans la mémoire nationale. Cette mémoire est, du reste, partagée par les Russes qui font de 1812 un élément fondateur de leur histoire. L'affrontement des deux empires, alliés depuis 1807, qui se déroule dans la démesure avant de tourner au désastre, offre une dramaturgie qui se prête au récit : phase de préparation, début de la campagne jusqu'à son apothéose lors de l'entrée dans Moscou, bientôt en flammes, puis chute, avec cette lente retraite dramatique effectuée pour l'essentiel à pied, dans le froid glacial de l'hiver russe. Au-delà de la narration des principaux épisodes de cette expédition, une réflexion s'impose sur le traumatisme qu'a représenté cette tragique campagne. A travers des sources nombreuses, une littérature riche, Jacques-Olivier Boudon s'attache à croiser les approches pour nous aider à comprendre le rôle majeur de cet épisode dans la construction des mémoires européennes. Jacques-Olivier Boudon, grand spécialiste et auteur de nombreux ouvrages sur l'époque napoléonienne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris IV-Sorbonne, est président de l'Institut Napoléon. "Un ouvrage documenté qui porte un nouveau regard sur la plus grande défaite française, et ce qu'il en reste. " HISTORIA

04/2021

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Empire

Souvenirs de la campagne de Russie en 1812

Adrien de Mailly entre à dix-neuf ans à l'Ecole de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye. Il en sort avec l'épaulette en 1811. Il sert alors dans un régiment de carabiniers, le 2e, avec lequel il fait la campagne de 1812, du Niémen à Moscou et de Moscou au Niémen. Après son retour à Paris, le jeune officier rédige ses souvenirs sur la funeste expédition de Russie. "Je sais qu'il ne sera jamais possible à aucun peintre ni à aucun historien de rendre à l'imagination l'horreur de nos souffrances et l'immensité de ce désastre" écrit l'auteur. Son récit personnel, émaillé de descriptions, constitue pourtant une chronique saisissante de la catastrophe de 1812 et classe Mailly parmi les témoins sincères des guerres de l'Empire.

06/2021

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Sciences historiques

Campagne de l'armée impériale du pays basque à Toulouse (1813-1814)

Contraints d'abandonner l'Espagne après le désastre de Vittoria, en 1813, les Français vont tenter de s'opposer à l'invasion du territoire national par les armées anglaises, espagnoles et portugaises réunies sous les ordres de Wellington. Ils mèneront jusqu'à Toulouse, sous le commandement du maréchal Soult, une retraite exemplaire, ne déposant les armes que deux semaines après que l'abdication de Napoléon, le 6 avril 1814, eut mis fin à la guerre.

01/2013

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Sciences historiques

La guerre de partisans. 1812 : La campagne de Russie

Dans la littérature consacrée aux guerres irrégulières, Denis Davidov occupe une place importante. Soldat de l'armée russe, il a été à l'origine de l'organisation de la guerre de partisans qui contribua à la débâcle de la Grande Armée, lors de la retraite de Russie en 1812. Contemporain et ami de Pouchkine, il sert de prototype au personnage du hussard Denissov dans La guerre et la paix de Tolstoï. Dans La Guerre de partisans, traité rédigé en 1821, et ici réédité, Davidov nous donne les clés de son succès, du choix des partisans à la prise en compte de l'espace, en passant par une attention portée aux vêtements et la coupure des lignes de communication de l'adversaire. Organisateur énergique, aimant le risque, appréciant l'initiative, Davidov faisait partie de cette époque et de ce milieu, aujourd'hui lointain sinon exotique, où le risque physique, le jeu et la guerre faisaient tout un. "Denis Davidov fut, avec son flair aigu, le premier à comprendre l'efficacité de cette arme terrible qui, sans se soucier des règles de l'art militaires, anéantissait les Français. C'est à lui que revient la gloire d'avoir fait le premier pas pour l'adoption de cette technique de guerre. Le premier détachement de guérilla fut formé par Davidov le 24 août", Tolstoï.

09/2016

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Histoire de France

Guide 1815 Campagne de Belgique. Des monuments et des hommes

En 1814, les armées impériales vaincues, Napoléon tut contraint d'abdiquer le 6 avril et prit le chemin de l'exil, relégué sur file d'Elbe, en Méditerranée. Le traité de Paris ramena la France à ses anciennes limites et réunit la Belgique au royaume de Hollande. L'Empereur parti, les émigrés français rentrèrent chez eux et pensèrent qu'ils pourraient rétablir l'ancien régime avec les privilèges que la Révolution avait abrogés. L'armée humiliée était mécontente et grognait, la France murmurait. Sur son île, Napoléon pensa que le pays réclamait son retour. Débarqué à Golfe-Juan le 1er mars 1815, il fut rejoint et acclamé par les troupes royales envoyées pour l'arrêter. De clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame, il arriva à Paris en vingt jours pour reprendre son trône. Son retour réveilla la coalisation de l'Europe entière, dont les rois se liguèrent à nouveau contre lui. Des troupes innombrables se dirigèrent vers la France pour l'envahir, pour en finir avec l'"Ogre corse" et rétablir définitivement Louis XVIII sur le trône. L'Empereur ne rétablit pas la conscription, mais parvint à réunir une armée de 125 000 hommes en quelques semaines. En Belgique, les armées prussiennes du maréchal Blücher comptaient environ 120 000 hommes et les armées anglohollandaises 100 000 hommes, sous les ordres de Wellington. Napoléon prit l'initiative d'aller à leur devant. Il entra en Belgique avec ses troupes le 15 juin 1815. Après la victoire de Ligne, l'armée française avait rendez-vous avec l'Histoire dans les mornes plaines de Mont-Saint-Jean... Cet ouvrage présente les lieux remarquables qui subsistent de cette campagne de Belgique en juin 1815, et les monuments, stèles et plaques commémoratives qui en perpétuent la mémoire.

07/2015

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Histoire de France

Les hommes de Napoléon. Témoignages 1805-1815

Silvain est un soldat de seize ans, engagé volontaire. Jean-Marie est un briscard de trente ans, grognard de la Vieille Garde. Adam est officier d'ordonnance auprès de l'Empereur. La Flize est chirurgien major. Ils viennent de Provence, du Jura, du Nord,

03/2011

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Histoire de France

1812. La campagne tragique de Napoléon en Russie

L'invasion de la Russie par Napoléon et la terrible retraite depuis Moscou en grande partie détruite par les flammes furent une épopée militaire et une tragédie humaine d'envergure: le premier exemple historique de la guerre totale. 1812 est le récit magistral de ce tournant décisif de l'histoire, moment fondateur de l'Europe moderne. Il retrace le destin poignant des dizaines de milliers de soldats venus de toute l'Europe et détaille les événements de cette période tumultueuse. En puisant dans une abondante documentation de témoignages contemporains (en français, en russe, en allemand, en polonais et en italien - pour la plupart inédits), Adam Zamoyski réussit à reconstituer d'une main de maître une fresque brillante et fait revivre au lecteur le quotidien dramatique des soldats jetés sur les routes gelées et la tragédie vécue par les civils fuyant l'avance des armées.

09/2014

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Ouvrages généraux et thématiqu

La France à l'assaut de Nice (1515-1815)

Pendant trois siècles, les ville et citadelle de Nice, dépendant à l'époque du duché de Savoie devenu plus tard royaume de Sardaigne, ont fait l'objet d'attaques récurrentes des troupes françaises. Une relecture critique des archives de cette guerre perpétuelle laisse penser que l'intérêt de la France à attaquer Nice était sans doute plus symbolique que géopolitique. Vus des cours, les traités d'un jour défont les victoires de la veille, en un ballet mondain où les pas en arrière suivent ceux en avant. Sauf qu'alentour, les morts se comptent en dizaines de milliers et que cette mascarade laisse exsangue un pays niçois dont les livres communaux soulignent la grande pauvreté.

07/2021

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Littérature anglo-saxonne

L'intégrale illustrée

En moins de dix ans de carrière, Jane Austen a révolutionné la romance littéraire, l'utilisant comme une scène pour aborder des questions de politique de genre et de conscience de classe rarement exprimées à son époque. Cette intégrale illustrée contient l'intégralité des romans de Jane Austen : Raison et Sentiments (1811), Orgueil et Préjugés (1813), Mansfield Park (1814), Emma (1815), Northanger Abbey (1818) et Persuasion (1818). Un livre objet exceptionnel agrémenté de nombreux effets de fabrication : 3 dorures (or, argent et rose), Signet Jaspage avec la signature de Jane Austen, marquage en creux.

10/2023

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Histoire de France

La campagne de France. 1814, la chute de l'Empire

La campagne de France est la plus belle que livre Napoléon selon de nombreux historiens. En effet, devant des forces de loin très supérieures, l'Empereur chausse les bottes du jeune Bonaparte, celui de la campagne d'Italie. In extremis, il remporte des victoires, réussit même à faire douter les Alliés de l'issue victorieuse de cette campagne. Mais derrière la légende, il y a les hommes d'une armée mal équipée qui meurent de faim et qui, avec courage et vaillance, dans la neige et le froid, se sacrifi ent sur le champ de bataille pour défendre un pays épuisé autant par la victoire que par la défaite. Mais contrairement aux idées reçues, qui imputent la défaite aux différents abandons, les raisons véritables résident essentiellement dans les diffi cultés fi nancières, administratives et logistiques. Les trahisons, celles de Marmont, de Talleyrand, du maire de Bordeaux et des maréchaux ne sont que les conséquences de ces diffi cultés qui ont conduit à la défaite. Même s'il remporte des victoires sur les coalisés, Napoléon peut-il encore gagner ? Peut-il seulement espérer la paix, une paix même défavorable pour la France ?

09/2018

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Histoire de France

Lumières et révolutions (1715-1815)

En un siècle, la France, modèle de la monarchie absolue, est devenue un Etat constitutionnel. Comment cette mutation profonde s'est-elle opérée ? Comment sont nées les valeurs des Lumières et comment sont-elles devenues communes à la majorité des Français ? Qui sont ces hommes des Lumières qui renversent un roi, inventent une république puis construisent un Empire, sans jamais perdre de vue la finalité d'un bonheur universel ? Ce livre répond à ces questions en s'appuyant sur une historiographie récente et souvent polémique. La conscience qu'ont les Français de l'époque, à tous les niveaux, de vivre ces révolutions intellectuelles et sociales a rendu insupportable l'incapacité de la monarchie absolue à se réformer quand elle a été confrontée à la crise : là est née la Révolution des droits de l'Homme. Les violences, les drames de la Terreur et des guerres napoléoniennes font partie intégrante de cette transformation profonde et durable de la France, dont la période révolutionnaire et l'Empire sont des moments d'expérimentation et de concrétisations, souvent tragiques, des idées des Lumières. Reste qu'encore aujourd'hui, les vibrations de cette explosion résonnent dans le monde entier.

01/2014

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Histoire de France

Napoléon La dernière bataille. 1814-1815, Témoignages

« Voici ce que j'ai vu et verrai jusqu'à ma mort… » Ainsi parle Louis, blessé de deux coups de sabre à Waterloo. Il n'est pas le seul à être hanté par les images de 1814 et 1815. Alexandre, Octave, Félix, Emile, Julie, Emma… capitaine ou général, charpent

01/2014

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Philosophie

Les sermons laïques (1816-1817) suivi de L'Ami (1818) et autres textes

Avec la Biographie Literaria, les proses des Sermons laïques et de L'Ami (écrites de 1816 à 1818) forment l'ensemble théorique le plus abouti dans l'œuvre de Samuel Taylor Coleridge (1772-1834), et le plus vaste ensemble théorique du " romantisme anglais ". Il était jusqu'ici presque inconnu et non traduit en France. A défaut de constituer un système clos, Coleridge confronte patiemment les enjeux et les domaines classiques de la philosophie (métaphysique, morale et politique) à la vérité de son époque. L'époque signe en effet pour lui l'échec de la philosophie des Lumières. A cette dernière, et à la déchirante destruction de l'idéal révolutionnaire, il oppose la pratique d'un nouvel idéalisme platonicien, un idéalisme " anglais " qui s'efforcerait de n'oublier ni le monde et ses pratiques, ni la religion comme force régulatrice du monde. Mais Coleridge a aussi lu les " romantiques allemands ", Fichte, Schelling, Hegel. Il y a puisé la conscience d'une fin de l'art religieux. A mesure qu'il construit son idéalisme, Coleridge rénove la conception de l'art, et l'idée de l'écriture. Il veut rendre celle-ci encyclopédique en un sens nouveau, c'est-à-dire " historique ", ou plutôt " historiante, créatrice d'époque ". Les essais traduits ici élaborent le fameux concept d'" imagination tautégorique ", qui était censé renouer le lien proprement " poétique " de l'histoire et du mythe, et refaire un moyen terme absolu entre l'intelligible et le sensible (le théologique et le politique, l'éternel et l'historique). Au lecteur moderne d'apprécier les forces et les risques d'un effort pour sauver la raison en l'appuyant sur l'imagination.

11/2002

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Napoléon

La campagne de Russie. 22 juin - 14 décembre 1812

"C'est le commencement de la fin" , aurait dit Talleyrand en apprenant le désastre de Russie. 24-26 juin 1812. Napoléon et sa Grande Armée franchissent le Niémen ; objectif Moscou. La suite est connue : les corps à corps sanglants de Borodino, la capitale russe livrée aux fl ammes, la retraite catastrophique dans les neiges de l'hiver russe... La campagne de Russie tourne à l'épopée tragique. On connaît moins les ressorts secrets de cette gigantesque entreprise militaire. Dans ce récit palpitant, Curtis Cate livre les raisons, à la fois politiques et personnelles, qui jetèrent Napoléon au sommet de sa gloire à la folle conquête de l'immense empire d'Alexandre Ier de Russie.

01/2023

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Histoire internationale

Lettres et documents, 1761-1815. Campagne de Pologne, 1806-1807

Lettres et documents pour servir à l'histoire de Joachim Murat, 1761-1815. Campagne de Pologne (1806-1807). Grand Duché de Berg (1807-1808). Lieutenance de Murat, grand-duc de Berg, en Espagne (1808.) / publiés par S. A. le prince Murat ; avec une introduction et des notes par Paul Le Brethon,... Date de l'édition originale : 1908-1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire, 1851-1865

" Il n'y a qu'une biographie, la biographie parlée, celle qui a la liberté, la crudité, le débinage, l'enthousiasme sincères de la conversation intime. C'est cette biographie-là, que nous avons tentée, dans ce journal, de nos contemporains. " Dès le début de leur carrière littéraire, les frères Goncourt ont ainsi consigné, au jour le jour, non seulement les rencontres qu'ils firent dans le monde de la politique, de la finance, du théâtre, des sciences et des arts, mais aussi les propos qu'ils purent surprendre à table ou ailleurs, les secrets qu'ils crurent découvrir en scrutant leur entourage. Observateurs indiscrets, chroniqueurs méticuleux, juges sans indulgence, les Goncourt nous ont livré, pour le second Empire et les débuts de la IIIe République, l'équivalent des Mémoires de Saint-Simon. Une fresque aussi détaillée qu'animée de la société de leur temps. Société bourgeoise, société de parvenus, issue de la Révolution française, et à laquelle ils se sentent totalement étrangers. Société égalitaire, matérialiste, inculte, selon eux, qui affirment que : " Nul en ce monde n'est pareil. [...] L'inégalité est le droit naturel ; l'égalité est la plus horrible des injustices. " Ou encore : " L'aristocratie moderne est l'argent. " Et enfin : " La tyrannie de l'ouvrier va être la tyrannie des siècles futurs : la tyrannie brutale du nombre inintelligent. " L'ironie des Goncourt à l'égard de la vulgarité de leur époque n'a d'égal que le pessimisme visionnaire d'un Chateaubriand ou l'impartialité désabusée d'un Tocqueville.

02/2014