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Quitter Vienne. 1938, la mémoire retrouvée : une psychanalyste raconte

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Littérature française

Quitter Vienne. 1938, la mémoire retrouvée : une psychanalyste raconte

"La déflagration intérieure provoquée par la disparition de mes parents fut si violente que ses traces disparurent au fond de moi pour très longtemps. Je compris qu'ils avaient été assassinés par les nazis sans que personne ne m'en ait jamais parlé. J'avais pourtant dû poser des questions, mais j'ai totalement oublié ce qui m'a été répondu. Ce silence devait durer longtemps, entraînant l'effacement et l'oubli. Il fallut un long cheminement pour ramener ces événements à la conscience".

07/2013

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Littérature française

La mémoire retrouvée

Vous allez découvrir des histoires de vie dans un recueil de nouvelles. Samira, Emma, Antoine et tous les autres gentils personnages vont vous raconter un tas de choses. Des choses tristes, des choses joyeuses, des choses de la vie. Cet amour qu'ils ont approché et serré dans leurs bras aussi fort qu'ils le pouvaient. De ce conjoint, de cet enfant, de ce parent, de ces êtres qu'ils aiment ou ont aimés d'un amour qu'on ne peut jamais oublier.

01/2020

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Romans historiques

La mémoire retrouvée

Document littéraire, enquête à la croisée de l'Histoire et de l'intime, La Mémoire retrouvée retrace le destin tragique des Ephrussi, une grande famille juive, à l'égal des Rothschild et des Camondo, prise dans la tourmente du XXe siècle. Céramiste reconnu, Edmund de Waal en est l'un des derniers descendants. Il a puisé dans les archives familiales et le passé de ses ancêtres pour raconter leurs vies à travers le prisme insolite d'une collection de netsuke, des miniatures japonaises sculptées, qui ont miraculeusement échappé aux tragédies de l'Histoire et dont il est aujourd'hui l'héritier. Cette collection va passer de main en main, changeant de pays et de propriétaires. Elle appartient d'abord à Charles Ephrussi, célèbre figure parisienne, ami d'Auguste Renoir et de nombreux impressionnistes, qui inspira à Proust le personnage de Swann. Il l'offre à son cousin viennois en cadeau de mariage. De Paris à Vienne, les netsuke traversent la Belle Epoque, assistent à la montée de l'antisémitisme avant d'échapper au pillage nazi grâce au dévouement d'Anna, une vieille servante qui les restitue à la famille après la guerre. Il fallait la sensibilité d'un artiste comme Edmund de Waal pour faire revivre une époque et des hommes à travers les objets qu'ils possédaient. De la splendeur des Ephrussi ne reste que cette collection de miniatures, réalisées par des artistes anonymes, témoin de la fragilité de la condition humaine.

01/2011

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Religion

Mémoires. Tome 2 (1930-1998)

Jean Daujat a une vie qui traverse le XXe siècle, puisque, né en 1906, il est mort à la Pentecôte 1998. Ancien élève en sciences de l'Ecole Normale Supérieure, qu'il a beaucoup aimée, il a consacré sa vie à l'enseignement de la doctrine catholique et à la formation spirituelle des laïcs, par l'intermédiaire du Centre d'Etudes Religieuses qu'il a fondé. Commençant par son mariage avec Sonia Hansen, artiste-peintre danoise, ce second tome de ses Mémoires consacre ensuite une importante partie à la Seconde Guerre mondiale. Jean Daujat y participe d'abord comme officier d'artillerie, tandis que son épouse s'engage comme infirmière. Après avoir soutenu, en 1946, une thèse d'histoire des sciences devant un jury composé, entre autres, de Gaston Bachelard et Louis de Broglie, il reprend les cours du CER qui recrute de plus en plus, tout en donnant de nombreuses conférences en France et à l'étranger. Il écrit aussi beaucoup : une trentaine de livres, dont notamment Connaître le communisme, fascicule à succès dénonçant ce totalitarisme. Cette vie riche lui a permis de faire de nombreuses rencontres ; ainsi ce livre raconte-t-il aussi quelques anecdotes originales, vécues avec des personnalités, religieuses, intellectuelles et politiques. Grâce à ses Mémoires, Jean Daujat nous offre une lecture passionnante de notre histoire, de 1930 à la fin du XXe siècle, à travers ce qu'il a vécu, tout en continuant, comme dans le premier tome, à tout dire sur l'intimité de sa vie, dans l'amour de la vérité qui a été au fondement de sa vie.

01/2014

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Littérature française

Mémoire d'oublis. Antoine Acquaviva, une consience rebelle (1936-1998)

Le parcours d'un Corse. L'expérience et la vision d'un journaliste citoyen du monde. Une réflexion sur le journalisme, ce métier pas comme les autres. Des périodes tumultueuses de l'Histoire à chaud, du Niolu au maquis du Morvan, de la Libération à la guerre froide, de l'Afrique coloniale au FLN algérien, de l'Amérique latine des années soixante à l'Europe de l'Est de l'ère soviétique, de la fin du franquisme à la révolution des oeillets au Portugal, du Chili d'Allende à l'Italie de Berlinguer. Antoine Acquaviva et sa militance communiste à Ce Soir dirigé par Aragon, puis à L'Humanité. Sa passion pour son île natale le ramène en Corse et le conduit à s'engager dans le mouvement nationaliste insulaire. Il prend la tête du Ribombu, hebdomadaire du parti A Cuncolta Naziunalista. Une plume en accord avec des convictions.

05/2019

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Science-fiction

Mémoires vivaces. Raconte-moi une photo

Un matin, l'inspecteur Thomas Selis accepte d'interroger une jeune inconnue parce qu'il est le seul au commissariat à parler anglais. Rapidement, il va comprendre que la jeune femme est plus qu'une simple fêtarde. Lorsque les murs du commissariat volent en éclats et que des hommes armés déboulent depuis le plafond, ce n'est que le début d'une folle aventure. Thomas Selis n'est pas au bout de ses surprises.

11/2019

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Psychologie, psychanalyse

Autoportrait d'une psychanalyste 1934-1988. Entretiens avec Alain et Colette Manier

Dans cet Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto répond à un confrère, Alain Manier, quelques semaines avant sa mort. Des premières constatations de la " petite clinicienne de 4 ans ", à ses dernières observations, elle examine plus profondément ses relations avec sa famille, parle de l'influence réciproque de Laforgue, Lacan et de la Société psychanalytique de Paris, retrace ses amitiés et son amour pour Boris Dolto, explore les soubassements de sa vocation et de son évolution. L'approche est raisonnée, axée sur un métier qui a occupé sa vie, mais le ton reste le même : une sorte de malice, de simplicité facétieuse qui lui ont toujours épargné l'aridité dogmatique. Après Enfances, Autoportrait d'une psychanalyste forme le second volet d'une passionnante autobiographie dialoguée.

04/2001

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Psychologie, psychanalyse

Une vie de correspondances 1938-1988

Dès son âge enfantin, Françoise Dolto prend le pli d'écrire des lettres à ses parents, à ses proches, à ses amis. Cela fait partie de son éducation. Elle s'y adonne, sous le contrôle de sa gouvernante, avec un charme, une vivacité, un style, qui feront d'elle une grande épistolière. Cet art de vivre deviendra très vite un art de penser. À côté des intimes, des intellectuels, des artistes, apparaissent les grandes figures de la psychanalyse, Rudolph Loewenstein, Marie Bonaparte, René Spitz, et plus tard Daniel Lagache, Serge Leclaire, Wladimir Granoff, Maud Mannoni, et surtout Jacques Lacan, le compagnon de route. Puis viendront les "suivants", jeunes analystes à qui elle se fait un devoir de transmettre, et enfin tous ceux qui lui demandent conseil et auxquels elle répond toujours de longues lettres attentives. Ainsi dans ces lettres passent, en marge de son oeuvre théorique et clinique, les interrogations, les incertitudes, les débats, les intuitions qui parfois s'élaborent dans d'éblouissants face-à-face avec ses interlocuteurs. Mais, au-delà de cet extraordinaire témoignage sur l'histoire de la psychanalyse et de ses institutions, cette correspondance, à la façon d'un journal intime, révèle un aspect plus secret de sa personnalité, montrant dans des lettres plus personnelles combien sa vie familiale (son mari, Boris Dolto, et ses enfants) a enrichi sa réflexion.

09/2005

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Science-fiction

La réprouvée & L’Étranger d’Agoraville. Raconte-moi une photo

La rencontre entre un petit garçon bien intégré dans son village, et une petite fille dont la mère a été chassée et a dû se réfugier dans une cabane dans les bois.

09/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Psychologie, psychanalyse

Les premiers psychanalystes. Minutes de la Société psychanalytique de Vienne Tome 4 (1912-1918)

Avec ce volume, s'achève la publication d'un document de première main qui offre un triple intérêt : psychanalytique, sociologique, épistémologique. Dans ces années-là le groupe qui se réunissait chaque mercredi soir au domicile de Freud était un mixte d'atelier de travail, de cercle autour du Maître, de société secrète et de cellule politique. Il tenait aussi bien de l'école que de la secte religieuse et aussi de la cure collective. Au-delà de la restitution d'un climat intellectuel et humain, les Minutes nous apportent des archives de la pensée freudienne. Comme le souligne Michel Schneider, dans une préface qui couvre l'ensemble des volumes, leur publication est aux histoires officielles du mouvement psychanalytique ce que la découverte d'une valise de lettres écrites par des personnages à la fois très ordinaires et très exceptionnels est à l'édification d'un monument aux morte. On trouvera à la fin de ce tome IV et dernier un index des sujets étonnamment divers et souvent surprenants traités dans les Minutes.

11/1983

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Psychologie, psychanalyse

Les premiers psychanalystes. Minutes de la Société psychanalytique de Vienne Tome 2 (1908-1910)

Depuis 1902 quelques hommes ont pris l'habitude et le goût de se réunir chaque semaine au domicile de Freud : les fameuses "séances du mercredi soir". A partir de 1906, le jeune Otto Rank est chargé d'établir le compte rendu détaillé de ces séances : ce sont les Minutes, soigneusement conservées par Freud, puis par Paul Federn, dont voici le second volume. Chaque réunion est introduite par une communication d'un des membres du groupe : Adler, Federn, Rank. Sadger, Stekel, Tausk, entre autres, ou Freud lui-même. la règle veut que chaque participant contribue à la discussion. Les objections sont présentées avec une rare franchise : les "frères" ne se ménagent pas. Il en résulte une profusion d'idées lancées avec une fraîcheur, une audace qui surprennent aujourd'hui. Surprennent aussi la diversité et la modernité des thèmes abordés : analyse des oeuvres littéraires, éducation sexuelle, suicide. La publication de ces Mirettes constitue un apport précieux pour tous ceux qu'intéresse la psychanalyse dans son histoire et, plus généralement, pour ceux qui aiment saisir sur le vif l'histoire de la pensée de ce siècle, à l'oeuvre ici à un moment tournant et particulièrement fécond. Le lecteur pénètre dans un laboratoire d'idées peu ordinaire.

02/1978

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Revues

Les annales de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet N° 22/2020 : Ce soir (1937-1939)

Ce Soir 1937-1939 Aragon : articles de 1937 à 1938 Elsa Triolet : chroniques de 1938 à 1939 Jean-Richard Bloch : articles de 1937 à 1939 Le rexisme La Suisse en danger Francis Jourdain : articles de 1938 à 1939 Jean Wiéner : articles de 1937 à 1938 Anna Seghers : Le Juge intègre (nouvelle) Geneviève Chovrelat-Péchoux : Mémoire, histoire, écriture. Ben Barka ou "la profanation de l'homme" par Aragon

05/2021

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Littérature française

Les mémoires retrouvées

Un procès de cour d'assises confronte rarement les jurés à leur propre passé. Pourtant Jacques Corbier n'y échappa pas. La guerre d'Algérie, il l'avait oubliée jusqu'à ce qu'elle lui revienne en plein coeur à l'occasion de ce procès. Il suffit parfois d'un évènement pour que surgisse ce que les années ont enfoui. Les révélations qui s'ensuivront bouleverseront son épouse et ses enfants lesquels devront également se confronter à leur propre réalité. Jacques Corbier saura-t-il se réconcilier avec ce qu'il avait voulu oublier en se mettant à la recherche de tous les protagonistes de ce funeste évènement ? Enfin, pourra-t-il sauvegarder sa famille ?

07/2021

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Littérature érotique et sentim

La mémoire perdue ; Une troublante surveillance ; Pour retrouver Mary

La mémoire perdue, Lisa Childs : Ce regard déterminé. Ce sourire irrésistible. Et ces cheveux noirs, bouclés... les mêmes que ceux de Christopher, son fils... Amanda est bouleversée. Se pourrait-il que l'inconnu qui se tient sur le pas de sa porte ait fait partie de sa vie avant qu'elle ne perde la mémoire, six ans plus tôt, suite à la terrible agression dont elle a été victime ? A-t-il vraiment été son mari, comme il l'affirme ? Et surtout... est-il le père de Christopher ? Une troublante surveillance, Kay Thomas : Abby est dévastée. Jason, son frère adoré, vient de mourir dans un accident stupide. Pis, un certain Shaun Logan vient la trouver et lui révèle que, en réalité, Jason a été assassiné. D'abord, c'en est trop pour elle et elle refuse de le croire. Qui est cet homme énigmatique, au regard troublant, qui se prétend un ancien collègue de Jason ? Son frère ne lui en a jamais parlé... Pour retrouver Mary, Beverly Long : Elle doit retrouver Mary. Liz ne peut se défaire d'un terrible sentiment d'urgence depuis qu'elle a appris la disparition de cette adolescente enceinte de huit mois dont elle est la psychologue. Mary et l'enfant qu'elle porte sont en danger, c'est certain, car jamais la jeune fille n'aurait quitté la ville de son plein gré sans la prévenir !

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

La psychanalyse ? Témoignage et commentaires d'un psychanalyste et d'une analysante

Dans une collection d'épistémologie et de philosophie des sciences, il manquait un travail et même un témoignage sur la psychanalyse une lacune comblée grâce à Monique Charles, entrée en psychanalyse pour son bien propre. Les débats infinis concernant la psychanalyse comme science ou comme pratique trouveront ici un commencement de solution équitable. Une analysante parle publiquement de son expérience personnelle, à jamais présente dans sa vie et, au terme de sa traversée, dorénavant bel et bien constitutive de sa vie. Une tête bien faite retrouve une existence qu'elle juge digne de poursuivre. Les mots deviennent porteurs de l'âme reconquise dans un amour de soi qui fut mis en doute au détriment de l'amour de tout autre. Peu à peu, le symptôme se craquelle et la voie s'ouvre, plus libre, toujours plus libre... Merci à celle qui fut, un moment, " l'émigrée de (sa) vie " ! Angèle Kremer Marietti.

05/2004

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Psychologie, psychanalyse

Mémoire de "là-bas". Une psychanalyse de l’exil

Cinquante ans après "l'exode" des pieds-noirs, Mémoire de "là-bas" donne les clés qui permettent de comprendre ce qu'est l'exil d'un pays qui n'existe plus. Hubert Ripoll a voulu toucher à la mémoire, affirmant que "ce qui a trait à la mémoire passe forcément par le coeur". En empruntant les chemins du coeur par le biais de témoignages, l'auteur a trouvé de l'amour, souvent un amour perdu qui a engendré souffrance, violence (silence, déni) et haine. Se situant au carrefour de la psychologie, de la psychanalyse et de la psychosociologie, ce livre, par son style et sa construction, est destiné au grand public.

01/2019

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Ouvrages généraux et thématiqu

De Staline à Hitler. Mémoires d'un ambassadeur (1936-1939)

Robert Coulondre (1885-1959) fut l'ambassadeur de France qui a signifié à Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères allemand, la déclaration de guerre de la France le 3 septembre 1939. Mais Coulondre n'a pas seulement été en poste à Berlin. Il a en effet réalisé la passe de deux des totalitarismes, représentant auparavant la France à Moscou, de 1936 à 1938. Vox clamantis in deserto, il a alerté en vain Paris sur la nécessité de maintenir des liens étroits avec l'URSS de Staline afin d'empêcher sa lente dérive vers l'ogre nazi. Juste avant la déflagration, un ambassadeur s'est donc retrouvé aux deux endroits les plus explosifs de l'Europe, à la fois témoin impuissant et acteur privilégié, placé au carrefour des équilibres et des manigances dans un climat de déréliction qui préside toujours aux grandes catastrophes. Cinq ans après la fin de la guerre, ce Cassandre aux gants beurre frais prit une plume brillante pour égrener de son point de vue le compte à rebours fatidique, de 1936 à 1939. Sans se donner le beau rôle, sans non plus verser dans le règlement de comptes, il nous fait revivre chaque moment où la France a foncé dans le mur. Il raconte aussi avec un luxe de détails étonnants la chape de plomb de la Russie stalinienne, dont il dresse le portrait des dirigeants avec un rare bonheur d'écriture. Il décrit enfin longuement Hitler, qu'il rencontra à plusieurs reprises. On connaissait les Mémoires de son prédécesseur à Berlin, André François-Poncet. On avait oublié ce De Staline à Hitler, leur complément indispensable. Le principal témoignage hexagonal qui permet de comprendre comment Hitler et Staline se tombèrent dans les bras. En voici la première édition critique, annotée et préfacée de main de maître par François-Guillaume Lorrain.

02/2021

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Psychologie, psychanalyse

La psychanalyse racontée à mes petites-filles

L'idée de ce livre m'a été inspirée par le souhait de ma petite fille Allyson d'embrasser la profession de psychiatre-psychothérapeute. J'ai souhaité lui rendre facilement accessible cette fabuleuse discipline qu'est la psychanalyse et lui transmettre quelques-unes des idées que j'ai tirées de plus de trente ans d'exercice de la psychothérapie analytique. Plus largement, j'aimerais persuader le lecteur que la psychanalyse n'est pas ésotérique. Traduite dans un langage précis mais intelligible, elle n'est pas difficile à aborder. Mon objectif est aussi de clarifier les confusions et les malentendus sur le sens des mots qu'elle emploie et sur sa finalité afin de lever les résistances qu'elle suscite de prime abord. Le propos est de mieux se comprendre, pour mieux prendre en main son destin et de mieux comprendre les autres, pour mieux concourir à l'harmonie des relations humaines.

02/2019

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Psychologie, psychanalyse

Freud et les Berlinois. Du congrès de Budapest à l'Institut de Berlin (1918-1933)

En 1918, à Budapest, Freud affirma la nécessité de créer des centres psychanalytiques pour traiter gratuitement les plus démunis. Quels étaient les enjeux de cette application de la psychanalyse aux masses ? Ce discours de Freud orienta l'action des psychanalystes européens pendant la République de Weimar avec la création de la première policlinique psychanalytique à Berlin en 1920, bientôt suivie par la mise à disposition d'un institut destiné aux analystes en formation. Centre mondial de la psychanalyse au cours des années 1920, les principaux standards de la cure-type et de la formation des analystes y furent progressivement mis au point. Lorsque les nazis accédèrent au pouvoir en Allemagne en 1933, Freud ne voulut pas quitter Vienne et s'opposa à la fermeture de l'Institut de Berlin. L'interdiction de la psychanalyse, que Freud redoutait tant, eut été moins tragique que la possibilité, offerte à certains analystes aryens, de tirer profit de la ségrégation à l'encontre de leurs collègues juifs. Dans les années brunes, le paradigme de la psychanalyse pour tous devint intenable. Il apparaît enfin que la perspective de la disparition de Sigmund Freud suscita une série d'effets marqués par l'irruption d'un style surmoïque d'organisation. La formation des psychanalystes fut organisée et pensée à partir de ce modèle berlinois. La liberté avec laquelle Freud pensait et travaillait fut oubliée. Le retour à Freud de Lacan rompit avec ce dogmatisme pour faire place à la logique et à l'invention.

01/2013

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Histoire de France

La Cagoule 1936-1937

Que sait-on de l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd'hui sous le nom de Comité Secret d'Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une " Cagoule civile " d'une " Cagoule militaire " ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l'Etat-major ? Les cagoulards n'ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ? Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l'été 1936. Et tous s'en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l'Intérieur du Front populaire, d'un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué. Pendant l'Occupation, surtout après l'assassinat de Marx Domoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d'avoir réussi en 1940, dans l'ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d'Etat qu'ils avaient raté en 1937. L'histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n'étaient pas des enfants de choeur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n'avaient que mépris pour la démocratie. Mais c'étaient d'ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l'intention aux communistes et qu'ils espéraient écraser dans l'oeuf avec le concours de l'Armée. Cette hantise d'une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd'hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n'avait pas l'intention, à ce moment-là. de prendre le pouvoir en France. Mais, à l'époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d'un putsch communiste. Voilà pourquoi l'histoire de la Cagoule méritait d'être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l'idéologie dominante et avec un grand souci d'objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité.

05/2010

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Romans historiques

Quais d'exil. Vienne-Colchester 1939

Perla : un nom qui évoque un beau collier, un bijou dont on prend grand soin, la grâce, une vie facile et heureuse. Mais, lorsque vous êtes une jeune Juive et que vous habitez Vienne en 1938, au moment de l'annexion de l'Autriche au Reich, le tableau s'assombrit subitement. Ostracisme. Insultes. Humiliations. Danger de mort. Une seule solution : fuir, et vite. Mais où ? Comment ? Les opérations Kindertransport ont permis à de nombreux enfants d'échapper à l'enfer. Souvent, malheureusement, c'est définitivement qu'ils ont été séparés de leurs parents. Sera-ce le cas de Perla ? Comment va-t-elle vivre cette page d'histoire, de son histoire ? Pour le savoir, embarquez dans ce roman touchant de vérité et de tendresse !

09/2012

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Littérature française

Une enfance de guerre. 1939-1948

"A la déclaration de guerre, Gérard avait neuf ans, son frère Pierre onze. A cet âge, ils n'avaient qu'une vague idée des événements extérieurs à leur univers. Lui sentait seulement ses parents préoccupés, attentifs aux nouvelles diffusées à la radio". Gérard, enfant, nous raconte ses années de guerre : la peur, la faim, l'incompréhension, l'errance de ville en ville de la famille. Déscolarisé, il mène une existence vide d'occupations mais pleine de dangers.

05/2020

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Littérature française

La vie commence de l'autre côté du désespoir

Après la publication de La plus belle des vies aux éditions L'Harmattan, José Maria Fernandez raconte, sous la forme de roman, la vie de sa famille de 1918 à 1948. Son père, un petit paysan des montagnes asturiennes, après son service militaire au Maroc pendant la guerre du Rif, est contraint de descendre dans la vallée pour travailler dans un grand complexe sidérurgique. Les conditions de travail le transforment en révolutionnaire. Il participe à l'insurrection ouvrière de 1934, est emprisonné jusqu'aux élections de 1936 et, pendant la Guerre civile, forme un des premiers bataillons des milices républicaines des Asturies avant de commander une brigade. En septembre 1937, quand les choses commencent à tourner mal, il fait évacuer sa famille en Catalogne via Bordeaux. En février 1939, à la fin de la guerre civile, par un froid glacial, les membres de la famille traversent les Pyrénées et entament une vie de réfugiés en France.

01/2018

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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XIXe siècle

Freud 1918-1939. La détresse d'une époque

Vienne, 19 Berggasse, le 4 décembre 1918. "La guerre est finie. Le pays est détruit et ruiné. Notre vieille monarchie est passée de 54 millions de sujets à 7 millions d'habitants. [...] L'Autriche-Hongrie n'existe plus. Toutefois, je n'aimerais pas vivre ailleurs. Il ne saurait donc être question pour moi d'émigrer. [...] En janvier 1917, j'ai commencé d'écrire sur l'état du monde et ce qu'il suscitait en moi. A l'époque, il me semblait clair que la guerre terminée, je n'aurais plus envie de me réfugier dans ce petit enclos protecteur pour y trouver des raisons de survivre. Je me suis trompé. Durant un an, des fils invisibles se sont tissés à mon insu. Ils continuent désormais d'exister sans moi et m'incitent à poursuivre ma tâche. [...] Je dois bien reconnaître par ailleurs une certaine addiction envers cette singulière pratique, comme lorsque j'étais jadis attaché à la cocaïne. Au temps de ma jeunesse, j'y puisais, il est vrai, une grande sérénité et un indéniable réconfort. Il en va de même à présent avec l'écriture de ce Journal. Je vais donc continuer d'observer la vie qui va et la mort qui vient".

12/2021