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Pour violon seul. Souvenirs d'enfance dans l'En-deçà 1938-1945

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Littérature étrangère

Pour violon seul. Souvenirs d'enfance dans l'En-deçà 1938-1945

A partir du jour où, du fait des lois raciales anti-juives, le père de l'auteur est renvoyé de l'Orchestre de la Radio Diffusion italienne où il était violoniste, l'enfance d'Aldo Zargani se déroulera dans un en-deçà du temps fait de déménagements à la sauvette, errances tragi-comiques d'une ville à l'autre, d'une logeuse à l'autre, d'une colline à l'autre entre bandes de partisans et prêtres salésiens, sans que jamais l'espoir de retrouver la lumière ne soit perdu. " Sept ans de malheur " dans la vie d'un enfant, dont l'auteur porte la marque et qu'il relate pourtant avec une verve et une pudeur qu'on a comparées à celles d'un Federico Fellini aux prises avec sa propre enfance dans l'Italie fasciste. Premiers émois amoureux, premières peurs, premiers enthousiasmes et toujours l'amour de ses proches comme mot de passe pour échapper aux situations les plus tragiques. Récompensé par plusieurs prix littéraires lors de sa parution en Italie aux éditions Il Mulino, Pour violon seul a été également traduit en anglais, allemand et espagnol.

08/2007

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Musique, danse

Fugue pour violon seul

Dans les années 1970, alors que l’Albanie s’enfonce dans l’isolement et la répression sous le joug de son dictateur Enver Hoxha, Tedi Papavrami grandit, entouré de son père Robert, violon solo de l’orchestre de l’opéra de Tirana et brillant professeur de violon au conservatoire, et de sa mère, programmatrice musicale à la radio d’État. Dans leur maison épargnée par le découpage communautaire, Tedi est aussi entouré de l’affection de sa grand-mère et de son grand-père, Dodo, médecin à la retraite qu’il admire. Malgré son exigence démesurée et son peu de foi en son fils unique trop gâté, Robert Papavrami découvre chez Tedi des prédispositions tout à fait exceptionnelles pour le violon dès l’âge de quatre ans. L’enfant un peu paresseux ne cesse de chercher des subterfuges pour ne pas travailler, mais sous la férule intransigeante et intraitable de son père, il va développer techniquement et artistiquement ses dons. À huit ans seulement, il se produit en concert avec l’orchestre philarmonique de Tirana et sa virtuosité hors du commun, sa vélocité fulgurante sont remarquées. Un flûtiste français, Alain Marion, conquis par ce jeune prodige, obtient pour lui une bourse en France où il débarque à l’âge de onze ans, à la fois effrayé et émerveillé par cet "autre monde" qui lui avait toujours paru inaccessible. Sous la direction du grand violoniste Pierre Amoyal, Tedi prépare le concours d’entrée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris qu’il réussit brillamment. Son père venu l’accompagner quelques mois doit cependant repartir au pays. Tedi reste alors seul, livré à lui-même, cantonné dans un appartement lugubre de l’ambassade, entouré d’un personnel froid et hostile. Pour ne pas succomber à la détresse d’une telle situation, il va se plonger corps et âme dans la pratique de la musique et dans la lecture. À la fin de ses études, désireux de continuer une carrière prometteuse qui serait compromise par un retour en Albanie, Tedi, et ses parents qui l’ont rejoint à Paris, demandent l’asile politique. Leur famille restée en Albanie devra payer leur liberté d’un prix très lourd : ses grands-parents et la famille de sa mère sont déportés et internés jusqu’à la chute du régime, en 1991. De retour en Albanie pour une tournée deux ans plus tard, Tedi y reverra son grand-père avant qu’il ne se suicide en 1993.

04/2013

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Littérature française

Une enfance de guerre. 1939-1948

"A la déclaration de guerre, Gérard avait neuf ans, son frère Pierre onze. A cet âge, ils n'avaient qu'une vague idée des événements extérieurs à leur univers. Lui sentait seulement ses parents préoccupés, attentifs aux nouvelles diffusées à la radio". Gérard, enfant, nous raconte ses années de guerre : la peur, la faim, l'incompréhension, l'errance de ville en ville de la famille. Déscolarisé, il mène une existence vide d'occupations mais pleine de dangers.

05/2020

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Histoire de France

Souvenirs 1939-1945

16 témoignages de personnes qui ont vécu la Seconde Guerre Mondiale dans plusieurs régions en France mais aussi en Grande Bretagne et en Allemagne, avec des convictions, circonstances et des choix différents à faire ... Dans cet ouvrage, l'auteur a rassemblé les témoignages émouvants d'hommes et de femmes ayant vécu sous l'occupation, alors qu'ils étaient enfants, adolescents ou jeunes adultes. Ce ne sont ni des "héros", encore moins des "salauds", mais de simples personnes qui ont traversé la période en naviguant à vue, prenant à chaque moment ou pas les meilleures décisions, ou, s'ils étaient enfants, subissant des évènements qui les avaient frappés. Pour chacun, aucune conviction de nature à tout emporter sur son passage, mais plutôt des instincts, des réflexes ou des façons de prendre les choses tenant lieu de boussole.

12/2017

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Ouvrages généraux

Regards d'enfance. 1939-1945

Engrangeons la mémoire ! Tel est le programme que s'est donné l'association Ecobeauval. Ce fut d'abord celle des poilus et de leurs familles mais aussi celle de nos territoires durant la Première Guerre mondiale. Grâce au recueil patient des correspondances et des objets du quotidien de ces hommes et de ces femmes. A partir de 2013, avec la publication par Jean Reby-Fayard de Ninette des tranchées à la Résistance, c'est sur la vie quotidienne entre 1939 et 1945 que le travail de l'association s'est axé et que le recueil des témoignages directs a commencé à se faire. Or, en 2015, un témoin de cette sombre époque avait déjà 81 ans pour peu qu'ils en ait eu dix en 1944... Tout naturellement, ce sont donc ces regards d'enfance qui ont été recueillis et ils ont permis de projeter une lumière nouvelle sur ces années de guerre. De les mettre en perspective. Et, sans rien retrancher à leur abjection, de comprendre encore mieux que l'enfance peut - quoi qu'il arrive - être le territoire de la vie et de l'insouciance. L'association Ecobeauval, animée dès l'origine par Jean Reby-Fayard a pour vocation de recueillir et de perpétuer la mémoire "? des gens d'Ici ? ". Ce devoir de mémoire concerne la vie quotidienne et la vie économique mais avant tout la vie -? et la mort ? - de ceux qui se sont battus pour la France au cours des deux guerres mondiales. Trente-cinq expositions ont été organisées par Ecobeauval depuis 2001 et la documentation réunie a permis de publier deux "? romans vrais ? " Pierrette des vignes aux tranchées et Ninette des tranchées à la Résistance. En 2010 un musée a été créé dans la grange de la maison même où vécurent Pierrette et Ninette et il a pris pour nom Engrangeons la mémoire ! Aujourd'hui l'association se prépare pour une nouvelle mutation. Il s'agit ni plus ni moins de fusionner Engrangeons la mémoire (EML) avec le Musée du Souvenir de Villefranche-sur-Saône afin de faire naître dans la capitale du Beaujolais un musée entièrement dédié à la mémoire, à l'histoire et à l'identité de cette belle région.

09/2021

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Déportation

De Strasbourg à Dachau. Souvenirs 1939-1945. Tome 2, 1944-1945

A l'issue de la débâcle de 1940, Francis Rohmer s'est replié à Clermont-Ferrand avec l'ensemble de l'université de Strasbourg. Il y a poursuivi ses études jusqu'à l'obtention de son doctorat en médecine et sa spécialisation en neurologie. Entré en Résistance dès 1941, il est arrêté par la Gestapo en mars 1944. Commence alors un calvaire qui ne prendra fin qu'avec la capitulation allemande. Après un passage par la "prison du 92" à Clermont-Ferrand puis par Royallieu, il est déporté à Dachau en juillet 1944, puis dans divers camps du Neckar d'où il n'est libéré que dans les derniers jours de la guerre. De cette période tragique, il a laissé un récit saisissant, qui compte parmi les plus grands témoignages de déportés. Rédigé après la guerre à partir de notes prises au jour le jour et complétées par une solide documentation, ce texte nous mène au coeur de l'univers concentrationnaire nazi. Un document exceptionnel, tant pour ses qualités historiques et littéraires que pour l'humanité qui s'en dégage.

02/2022

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Déportation

De Strasbourg à Dachau. Souvenirs 1939-1945. Tome 1, 1939-1944

Francis Rohmer est étudiant en médecine à Strasbourg lorsqu'en septembre 1939, à la déclaration de guerre, il est mobilisé dans le service de santé. Après avoir suivi un cours d'élèves officiers de réserve, il est affecté comme médecin à une compagnie du train des équipages. En mai 1940, il se trouve dans les Ardennes où il subit de plein fouet le coup de boutoir allemand. S'ensuit une retraite éprouvante, qui le mène à Amiens puis jusqu'au Poitou, où il est capturé le 26 juin 1940. Rapidement délivré, il rejoint finalement Clermont-Ferrand, où s'est repliée l'université de médecine de Strasbourg. Rendu à ses études et à la vie civile, il va enfin pouvoir terminer sa thèse et la soutenir... De 1940 à 1944, il partage l'existence de la communauté alsacienne et universitaire exilée en Auvergne, entre spécialisation en neurologie, vie sociale et culturelle, entrecoupée de déplacements à Marseille... Entré en Résistance dès 1941, le jeune docteur Rohmer est arrêté par la Gestapo le 8 mars 1944. Son témoignage, rédigé après la guerre à partir de notes prises au jour le jour, nous mène au coeur de la débâcle, puis de l'Occupation vue sous un angle original. Passionnant, remarquablement vivant et écrit dans une très belle langue, il constitue une source de premier ordre pour l'histoire de la seconde guerre mondiale.

02/2022

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Sciences historiques

En Alsace dans les années 1940 et 1950. Souvenirs d'enfance

Jean-Marie Gillig se remémore les souvenirs de sa vie d'enfant au cours des années 1940 et 1950. Malgré les vicissitudes d'une époque au mode de vie rustique, ce récit ne manquera pas de provoquer chez le lecteur le désir de revisiter ses propres souvenirs d'enfance.

11/2015

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Histoire de France

Souvenirs d'un enfant 1939-1945

La guerre - la Seconde Guerre mondiale - a été le cadre des années-clés de mon enfance. Les souvenirs de cette époque, faits d'impressions, de sensations, toutes personnelles, sont toujours très présents à mon esprit. Je ne peux alors m'empêcher de raconter, aujourd'hui encore, à mon entourage, enfants et petits-enfants notamment, de multiples petits faits, drôles ou tragiques, dont je me suis trouvé être le témoin et qui, à leur niveau, s'inscrivent dans la "grande" histoire. Plusieurs de mes proches, dont ma fille, m'ont suggéré de mettre tout cela par écrit, afin qu'en soit conservée plus tard la trace. C'est donc ce que je fais aujourd'hui. Il ne s'agit en aucun cas d'un travail d'historien, de politologue, ou même d'acteur de cette immense tragédie. Voilà simplement le regard porté au jour le jour par un enfant, un petit garçon confronté à des événements qui le dépassent, niais qui l'auront marqué à jamais...

05/2015

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Sciences historiques

Les Hautes-Pyrénées dans la guerre. 1938-1948

Les Hautes-Pyrénées, totalement immergées dans le Second conflit mondial ont vécu, de 1938 à 1948, une décennie particulièrement cruciale. Encore largement rurales malgré l'implantation de forts noyaux industriels, leur vie, tout en étant rythmée par les grands débats nationaux, traduit aussi les spécificités locales avec, en particulier, l'impact, fort, de la guerre d'Espagne. Lorsque, en 1940, la défaite survient, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés parviennent dans les Hautes-Pyrénées. Ces dernières, bien que non occupées, n'en subissent pas moins de dures conséquences. Pendant que Vichy tente d'implanter la "Révolution nationale", que les communistes sont pourchassés, que Pétain est acclamé lors de son voyage à Lourdes et Tarbes, les privations affectent en particulier urbains et ouvriers. Si certains Haut-pyrénéens savent opposer un refus précoce à Vichy, d'autres prennent des engagements qui aujourd'hui peuvent paraître ambigus, pour peu que l'on fasse fi de la chronologie et de la complexité du moment. Mais quand vient l'heure de la Libération, la Résistance, malgré ses tensions internes, sait entraver le repli des troupes allemandes. Cette période tissée de difficultés mais aussi d'espoirs s'achèvera en 1948 par des nouvelles ruptures qui, ici encore, sont imprégnées de leurs caractéristiques locales.

06/2013

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Généralités

Souvenirs d'Arménie. 1948 - 1963

C'est à travers le regard d'une fillette issue d'une famille d'éternels migrants, Juifs et Arméniens, que sont dévoilés les différents aspects de la vie dans une des républiques du sud de l'Union soviétique des années cinquante, début soixante. A la fois nostalgique et critique, l'auteure se veut impartiale. La période qui suit est celle de son intégration en France, où sont abordés les problèmes de la difficile adaptation d'une adolescente. Des digressions sur le présent et l'actualité laissent entrevoir la perception du monde de l'adulte qu'elle est devenue. C'est dans les hauteurs de la ville de Sèvres que Mona Massol Karamanian choisit d'ancrer ses racines, où elle vit depuis près de cinquante ans.

03/2023

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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Philosophie

Correspondance 1925-1935

Theodor W. Adorno n'a que vingt-deux ans lorsqu'il part pour Vienne, en 1925, y suivre l'enseignement d'Alban Berg. Élève du compositeur pendant quelque six mois, il en devient presque aussitôt l'ami, puis le correspondant fidèle, au cours d'échanges épistolaires qui se poursuivront jusqu'à la mort, en décembre 1935, de celui qu'il n'a cessé d'appeler son " maître ". Leur correspondance, que leurs rencontres interrompent seulement à deux reprises, noue le récit de leur vie et celui de la vie musicale d'une époque. Aux menus événements du quotidien qui sont, pour Adorno, ses démêlés avec l'Université, ses voyages en Italie, son activité de plus en plus engagée dans la presse musicale en faveur de l'avant-garde, malgré son désir constant de composer, et, pour Berg, ses problèmes de santé, son succès inattendu et grandissant, la découverte de la voiture et de la radio, se mêlent comptes rendus de concerts, annonces d'articles, descriptions de compositions en cours, récits de lectures et propos théoriques sur l'atonalité et la technique dodécaphonique. Témoignage vivant d'une amitié nourrie de lectures, de dialogues incessants et d'entraide, toujours plus étroite en dépit de l'exil d'Adorno en Angleterre et de la mise au ban de l'œuvre musicale de Berg, ces quelque cent quarante lettres retracent en même temps un chapitre essentiel de l'histoire de la musique et de l'école de Vienne.

04/2004

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au COLLÈGE DE FRANCE le 2 Décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Etre (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Etre auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

11/2022

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au Collège de France le 2 décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Être auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

04/2022

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Poches Littérature internation

La cabane dans la vigne. Journal 1945-1948

Renvoyé dans ses foyers avant la fin de la guerre, Jünger assiste à l'agonie du Troisième Reich dans un vieux presbytère bondé de réfugiés, fuyant les bombardements et l'arrivée des Russes. Les villes allemandes flambent dans le feu du phosphore et quelques fanatiques voudraient voir le monde disparaître avec eux. Jünger ordonne de cesser toute résistance à l'arrivée des premiers chars américains ; ému, à l'exemple du prophète Isaïe, par l'image de la "Cabane dans la vigne" cernée par les ennemis victorieux, il tente de puiser dans les limites de son univers familier la force de surmonter l'épreuve. La vie reprend petit à petit : il y a le bois à casser pour l'hiver, le jardin à cultiver, les survivants à revoir. Refusant de désespérer devant l'ampleur du désastre, Jünger espère que notre monde, parvenu au point zéro du nihilisme, saura le dépasser et connaîtra une nouvelle naissance.

01/2014

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Divers

Rome 1934-Paris 1935. 2. rome 1934-paris 1935 2022

Résumé : Dans ce deuxième tome, nous retrouvons, après avoir brusquement quitter l'Allemagne, Jan Karta en Italie où sévit le régime fasciste de Mussolini. En transit sous le beau soleil romain, il attend nonchalamment que le temps passe et que la fortune lui sourit de nouveau afin de s'offrir un billet pour les Etats-Unis. Accueilli par la comtesse Eleonora Rossi Dorsini, une vieille amie de son père, Jan se voit confier une mission discrète : espionner sa future belle-fille. Une enquête délicate ou amitié et politique ne font pas toujours bon ménage. Et Jan Karta quitte promptement l'Italie où il n'est pas le bienvenu. Dans le train qui l'emmène à Paris, il lie conversation avec son voisin de cabine, un français fort sympathique. Mais durant le voyage l'homme succombe à une crise cardiaque et avant de s'éteindre, il prie Jan Karta de retrouver son fils à Paris... Cette quatrième enquête plonge notre héros dans un Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé, froid comme les protagonistes de cette histoire cruelle et sanglante où la Cagoule, l'organisation secrète sévit. Pour en savoir plus : édition revue et corrigée, nouvelles couleurs et dossier historique.

06/2022

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Histoire de France

Prisonnier de guerre (1939-1943)

Avant d'être professeur de dessin d'art à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes pendant trente ans, de 1948 à 1978, François Garnier, après son service militaire en Algérie en 1935-36, a combattu en 1939-1940 avant de connaître la captivité en France puis en Allemagne et en Autriche de 1940 à 1943. Il a laissé des récits, des lettres et surtout une importante oeuvre picturale décrivant la vie dans les camps. Il a l'art de saisir les moments essentiels de cette vie difficile, parfois tragique, le désoeuvrement, l'attente, la promiscuité, les occupations les plus banales et répétitives toilette, lessive, repas les moments pénibles de travail forcé dans le froid la proximité des déportés politiques l'arrivée des Russes morts mais aussi les moments plus conviviaux : jeux de cartes, chorale, musique. Il a fait des portraits de ses compagnons, croqué les attitudes des gardiens et des prisonniers et tout ceci avec des moyens matériels réduits. Sur les 70 oeuvres présentées, 66 sont inédites et n'ont figuré dans aucune exposition depuis 1945.

09/2013

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ouvrages généraux

La Finlande dans la Seconde Guerre mondiale (1938-1948)

Entre Staline et Hitler : une histoire injustement méconnue et hautement instructive. Le présent ouvrage traite de l'histoire de la Finlande durant la Seconde Guerre mondiale, des premières crises de 1938 jusqu'à la signature en 1948 d'un traité bilatéral avec Moscou. Pour le pays, l'hiver 1939-1940 commence mal : agressé fin novembre par l'URSS, il semble sur le point de s'écrouler sous les coups de son puissant voisin, mais la résistance inattendue de l'armée finlandaise déséquilibre le géant soviétique et provoque une vague d'enthousiasme en Europe pour ce pays périphérique et peu connu. Cette guerre de trois mois, à laquelle Staline met fin pour ne pas la voir enflammer tout le nord de l'Europe, constitue une des étapes essentielles des premiers mois de la Seconde Guerre mondiale. Immédiatement oubliée par les médias européens dès la signature de la paix en mars 1940, la Finlande, quoique toujours indépendante, ne s'en retrouve pas moins affaiblie face à Moscou. Ce qui explique que, dès 1941, les Finlandais combattent aux côtés des Allemands contre l'Union soviétique. Après s'être extirpé de cette dangereuse alliance à l'automne 1944, le pays stabilise après-guerre sa position internationale, jouant à la fois de l'habileté de ses dirigeants et de la marge de manoeuvre laissée par sa position périphérique. Cet épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale, qui a des allures de David contre Goliath, est magistralement raconté par un auteur au plus près des sources finnoises.

05/2023

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Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

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Histoire de France

10 ANS EN 1938. Souvenirs d'enfance à l'ombre du donjon de Vincennes

En 1938, Maurice Rajsfus avait dix ans. Il habitait Vincennes et fréquentait le cours moyen de l'Ecole de l'Ouest. Dans ce livre de souvenirs, il nous raconte son enfance, celle d'un fils d'émigrés juifs polonais qui voulait croire à la veille de la Seconde Guerre mondiale que la France était une terre d'accueil. Au fil des pages, l'auteur nous parle des jeux plus ou moins turbulents et des rites souvent cocasses auxquels se livrent ses camarades et lui-même afin d'oublier la discipline scolaire et son culte des peuples gaulois. Mais déjà certains noms deviennent " difficiles à prononcer ", dont celui de Rajsfus. La " récréation " s'achèvera le 16 juillet 1942, quand la police française viendra arrêter le petit Maurice et ses parents.

10/1998

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Romans historiques

Une jeunesse de cristal. Souvenirs de ces temps-là 1935-1945

En 1939, Gustave Peiser a dix ans. Juif et Allemand : la pire des conjonctions. Avec sa famille, il quitte l'Allemagne et entame une vie de réfugié, en France d'abord, puis en Suisse. Aujourd'hui, il se rappelle. L'errance, l'incertitude du lendemain, la terreur d'être arrêté. Un monde et un temps où une syllabe, une seule, "non" ou "oui", envoie une famille vers la mort ou la vie : pour Gustave et les siens, ce sera "oui". Il y a d'abord les derniers jours en Allemagne, l'impossibilité de travailler, puis de vivre normalement, les humiliations, le désespoir et les faux espoirs, la douloureuse et nécessaire décision de fuir. Puis, pendant trois ans, la vie dans un village de la France profonde. La découverte de la société rurale, la difficile adaptation à un milieu inconnu, la quête de la sécurité. Enfin le camp de réfugiés en Suisse. Le regard étonné d'un enfant sur l'absurdité d'un règlement qui traite les réfugiés en prisonniers, et sur les étrangetés de la vie en milieu clos. Un jour, l'enfant est conduit, sous escorte armée, jusqu'à l'école où il passera les dernières années de guerre, grandissant avec des garçons de son âge et apprenant avec eux à comprendre la folie du monde dans lequel ils ont été jetés. Ces réminiscences sont à la fois un témoignage et un roman de formation. Elles réactualisent une histoire dont nous avons oublié l'épaisseur concrète. Elles rappellent que les êtres qui subirent les années de guerre étaient faits de chair, et non de principes. Jean-Pierre Colin présente, en postface, l'histoire familiale et la carrière de Gustave Peiser, qui adoptera la nationalité française, deviendra docteur en Droit, agrégé de Droit public, professeur aux Universités de Grenoble et Fribourg-en-Brisgau.

03/2002

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011