Recherche

Poétique N° 151, Septembre 2007

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 151, Septembre 2007

Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure

09/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 159, Septembre 2009

Lire la poésie, la réciter, l'étudier, l'interpréter, ce n'est pas seulement savoir en compter les syllabes et s'assurer de la conformité du poème à l'idée que l'on se fait de la justesse métrique. C'est surtout en comprendre les mécanismes de fabrication les plus profonds, saisir les choix individuels et collectifs qui y président, considérer les négociations d'un poète avec les traditions formelles qui encadrent son écriture, savoir comment s'articulent langue et poésie. Ce livre retrace l'histoire du vers français, de la fin du XVe siècle à aujourd'hui. Alliant perspectives d'ensemble et microlectures, il offre un regard renouvelé sur de nombreux poèmes, canoniques ou non. On y trouvera aussi un examen des théories savantes de la versification et des représentations subjectives dont le vers peut être l'objet. Enfin, on y verra comment des usages ont pu devenir des principes, et comment peuvent naître toujours de nouvelles formes.

09/2009

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 150, Avril 2007

Suspendus aux lèvres d'un conteur, incapables d'interrompre la lecture d'un roman, captivés par un film haletant, nous faisons tous l'expérience quotidienne de ce plaisir apparemment paradoxal que nous tirons de notre insatisfaction provisoire face à un récit inachevé. Bien qu'une mode esthétique et théorique ait tenté de nous convaincre que ce plaisir était honteux, on peut néanmoins avoir l'intuition que le cœur vivant de la narrativité réside précisément dans ce nœud coulant, toujours plus serré à mesure que nous progressons dans l'histoire, qui nous attache à l'intrigue et creuse la temporalité par l'attente impatiente d'un dénouement. Si le récit a quelque chose à voir avec la manière dont nous éprouvons le temps, cette expérience n'apparaît jamais avec autant d'éclat que dans le suspense, la curiosité ou la surprise qui font la force des intrigues fictionnelles. La compréhension des fonctions narratives engage donc non seulement l'analyse littéraire, linguistique et sémiotique, mais aussi l'analyse cognitive et la psychologie des émotions.

04/2007

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 147, Septembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de me siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent? Quels sont, du journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une "espèce d'histoire, un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose: comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre: quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des voleurs littéraires? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

09/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Poétique N° 171, septembre 2012

Cet ouvrage s'attache à définir le nouveau paradigme de la forme dramatique qui, apparaissant dans les années 1880, se perpétue jusque dans les dramaturgies contemporaines. Un pont est ainsi jeté entre les premières pièces de la modernité du théâtre, celles d'Ibsen, Strindberg, Tchekhov, et les plus récentes, qu'il s'agisse des oeuvres de Heiner Müller, de Bernard-Marie Koltès ou de Jon Fosse. Jean-Pierre Sarrazac met en évidence la dimension rhapsodique du drame moderne: une forme ouverte, profondément hétérogène, où les modes dramatique, épique et lyrique, voire argumentatif de dialogue philosophique contaminant le dialogue dramatiquej'ne cessent de s'ajointer ou de se chevaucher. Loin de souscrire aux idées de "décadence" (Lukacs), d'obsolescence (Lehmann) ou de mort du drame (Adorno), Poétique du drame moderne dessine les contours, toujours en mouvement, d'une forme la plus libre possible, mais qui n'est pas l'absence de forme.

10/2012

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 181/2017

Poétique 181 2017 - 1 Sommaire Editorial - GILLES PHILIPPE Parce qu'un nouvel auteur survient ? - AURELIE BARRE L'image revenante MARION UHLIG Des vertus du métarécit FRANCESCO MONTORSI La métalepse de régie dans le roman du XVIe siècle ROMAIN BIONDA La vérité du drame ERIC TOURRETTE Pudeur de la langue française - PROUST MICHEL SANDRAS Sur-énonciation et sous-énonciation EMMANUELLE KAËS L'exercice d'amplification comme laboratoire du roman - MARIE PARMENTIER Lectures réelles et théorie littéraire

05/2017

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 158, Avril 2009

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, auteurs et lecteurs, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle: "D'où vient le récit et où va-t-il?" Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour (rejpenser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui tentent de mettre en scène le caractère tâtonnant et ouvert des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre, à écrire ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytelling, il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors l'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

05/2009

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 141, Février 2005 : La confidence

Claire de Obaldia, L'Esprit de l'essai. Par-delà la diversité de ses manifestations dans des horizons culturels différents, le genre de l'essai, souvent négligé par les études littéraires, constitue une forme décisive pour le questionnement de la littérature elle-même. Genre protéiforme, puisqu'il s'inscrit, depuis sa " fondation " par Montaigne, comme une mise à l'écart et un exercice de soi qui transgresse les frontières contingentes entre les genres pour instaurer dans leurs marges un mode de littérarité qui ne se laisse pas réduire aux critères canoniques des classifications reçues. L'essayisme apparaît dès lors comme la marque d'une errance, d'un incessant déplacement qui met au jour cette double exigence, commune à tout texte littéraire, de la création et du commentaire, de la production et de la réflexion. L'auteur étudie les multiples variations de cette problématique, de Montaigne à Borges en passant par les romantiques allemands, Lukacs, Adorno, Musil ou Barthes. Où l'on voit l'esprit de l'essai traverser tous les genres, révélant au passage l'essence refoulée de la littérature, rebelle par nature à tout statut générique pré-établi.

02/2005

ActuaLitté

Faits de société

Le deuxième avion. 11 septembre 2001-2007

Le 11 septembre a ébranlé Martin Amis de façon toute personnelle : par-delà l'horreur et l'incrédulité unanimes, le romancier s'est senti confronté à une réalité qui dépassait la fiction, et l'humaniste à un événement qui défiait la raison. Très tôt, et à maintes reprises, il a rédigé des articles et des essais visant à donner sens et forme à ce traumatisme et à ses conséquences - dont la guerre d'Irak. Analyses à chaud, comptes rendus d'ouvrages, long reportage drolatique où il accompagne Tony Blair jusqu'à Bagdad : ce sont ces textes, volontiers polémiques et passionnément rationnels, qui sont rassemblés ici. Martin Amis y pourfend l'extrémisme, tous les extrémismes, avec la même rigueur impitoyable qu'il mettait à disséquer naguère le nazisme ou le stalinisme. Et même si l'on ne partage pas toutes ses analyses et positions, l'on ne peut qu'admirer son acuité et son éloquence. Le recueil culmine avec deux nouvelles, l'une évoquant un authentique terroriste du 11-Septembre, l'autre le sosie d'un dictateur à peine imaginaire : l'auteur y réaffirme, avec éclat, toute la puissance de la fiction, et le pouvoir qu'a l'écrivain de nous aider à penser le réel.

03/2010

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 152

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement : alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

11/2007

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 157

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, auteurs et lecteurs, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle : " D'où vient le récit et où va-t-il ? " Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour (re)penser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui tentent de mettre en scène le caractère tâtonnant et ouvert des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre, à écrire ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytelling, il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors 'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

02/2009

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 131

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

08/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Poétique N° 167, Septembre 2011

Quelle sorte d'enfance Sherlock Holmes a-t-il eue ? Que devient vraiment Blanche Neige après son mariage avec le Prince Charmant ? Que se seraient dit Charles Bovary et M. de Rênal si leurs chemins s'étaient croisés ? Ces questions, il arrive que des écrivains s'essaient à y répondre dans des oeuvres qui donnent un supplément d'existence à des personnages - les leurs ou ceux des autres. C'est à cette pratique, qu'on propose d'appeler transfictionnalité, que cet ouvrage est consacré. S'il s'interroge sur son étendue, s'il en répertorie les formes et les ramifications, c'est, chaque fois, pour examiner les enjeux d'un phénomène qui a quelque chose de proliférant. Une fiction est-elle bornée par le récit qui l'instaure ? Qu'advient-il de l'autorité d'un auteur sur "ses" personnages lorsque des continuateurs s'aventurent dans les interstices de leurs histoires, jettent sur eux un nouvel éclairage ou réinventent leurs destins ? Les récits transfictionnels ne répondent pas à ces questions mais, les faisant surgir, nous enjoignent de reconnaître à quel point l'exercice de la fiction nous confronte à des contradictions inextricables et fertiles.

10/2011

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 163, Septembre 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. II s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

09/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 626, septembre 2017 : Chgarles Juliet. Notes de journal, 2004-2008

Editorial : Michel Crépu, Vies intérieures, vies politiquesLa littérature aujourd'hui : Charles Juliet, Notes de Journal, 2004-2008Arnaud Sagnard, Céline en kimono à KyotoHédi Kaddour, La nuit des orateursCarole Fives, Droit de visiteLouis-Henri de La Rochefoucauld, L'avènement du rock lodenEric Vuillard, Des poignées de corolles... Babara Israël, Les heures tièdesLa dernière mode : Simon Liberati, Autobiographie d'une garde-robeEva Ionesco, FrénésieEntretien : Thomas Schlesser - Vincent Martigny, L'identité nationale, une idée de gauche ? (entretien)La forme et le fond : Martin Winckler, Cavalier des touchesJean Wahl - Albert Camus, Camus débutant. Lettres inéditesArts : Philippe Azoury, La troisième moitié. Journal de CannesNotes de lecture : Gaëlle Flament, Monica Sabolo, Summer (Ed. JC Lattès)Renaud Pasquier, Célia Houdart, Tout un monde lointain (Ed. POL)Talya Chaumont, Arno Bertina, Des châteaux qui brûlent (Ed. Verticales)Michel Crépu, Jakuta Alikavazovic, L'avancée de la nuit (Ed. L'Olivier)Stéphanie Cochet, Pierre Demarty, Le petit garçon sur la plage (Ed. Verdier)Mikaël Gómez-Guthart, Pline l'Ancien, Histoire naturelle (Ed. Les Belles Lettres)

09/2017

ActuaLitté

Intelligence artificielle

Collectifs cyber-physiques. Journées francophones sur les systèmes multi-agents (JFSMA'21) Bordeaux

Les Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) sont un moment privilégié d'échanges scientifiques transversaux. Chaque année, elles réunissent des chercheurs qui étudient, utilisent et font évoluer le paradigme multi-agent pour adresser des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.), à l'automatique et aux sciences humaines et naturelles (économie, sociologie, éthologie, etc.). Le présent ouvrage rassemble les 14 contributions sélectionnées et présentées lors de la vingt-neuvième édition des JFSMA du 28 au 30 juin 2021. Ces articles qui proposent des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils qui permettent notamment de répondre à différents problèmes liés au développement de systèmes informatiques décentralisés, la résolution collective de problème, la simulation de phénomènes complexes ou le développement de systèmes médiatisés où utilisateurs humains et agents artificiels interagissent. Par tradition, chaque édition met en exergue une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions, s'ils le souhaitent. Cette année, le thème des journées est "Collectifs cyber-physiques" . Les contributions mises à l'honneur étaient donc celles dans lesquelles des agents autonomes logiciels et matériels, plongés dans des environnements mixtes virtuels et physiques, interagissent et coopèrent pour l'accomplissement d'objectifs qui portent notamment sur l'état de cet environnement. Précédentes éditions des JFSMA ? : Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (plateforme IA, 2013), Valence (2014), Rennes (2015), Rouen (2016), Caen (2017), Métabief (2018), Toulouse (2019), Angers (2020).

06/2021

ActuaLitté

Littérature française

Oscar Chroniques ordinaires de la vie rennaise. Septembre 2002 à septembre 2004

Septembre 2002 voit la véritable naissance du métro à Rennes qui fut inauguré le 15 mars de la même année. Ce métro a transformé la ville, changé la façon d'y vivre. Les rennais ont totalement adopté ce mode de transport tant décrié avant d'exister. Aujourd'hui c'est un tel succès que la seconde ligne est attendue avec beaucoup plus d'impatience que le fut la première. Il semblait évident d'ébaucher les chroniques ordinaires de la vie rennaise à l'apparition de "l'ogre aux quinze bouches" dans le paysage de la ville. Quatre-vingt-huit chroniques où se mêlent fiction et réalité, quatre-vingt-huit histoires qui en forment une seule de septembre 2002 à septembre 2004, à Rennes. Oscar, l'un des vingt-quatre personnages donne son nom à l'ouvrage. La fiction et la réalité se tutoient en permanence. Les personnages se croisent, se rencontrent, s'aiment, se quittent et évoluent au gré des événements effectifs, au long de ces quatre-vingt-huit fables fidèlement authentiques d'où émerge l'âme d'une ville.

11/2014

ActuaLitté

Autres

Philosophie N° 151, septembre 2021 : Maurice Blanchot

Les références, parfois très allusives, de Blanchot à des auteurs comme Husserl, Heidegger, Sartre, Merleau-Ponty, Levinas et Derrida, ainsi que son approche spécifiquement littéraire de la question de la phénoménologie (de sa tâche, de ses horizons et de ses limites) laissent penser que pour Blanchot, le rapport entre phénoménologie et littérature n'est pas seulement accidentel, mais pourrait constituer une critique du projet phénoménologique ou même en ouvrir de nouvelles voies d'élaboration. En effet, le rapport de Blanchot à la phénoménologie est présent dès ses premiers ouvrages et se rapporte explicitement à la question de l'écriture. Paradoxalement, tandis que d'un côté, pour Blanchot écrire c'est se rapporter à ce qui se soustrait au domaine du sens et donc à ce qui ne peut être constitué comme phénomène, d'un autre côté, il affirme dans L'Entretien infini que l'une des caractéristiques principales de la littérature est de "poursuivre indéfiniment l'épochè, la tâche rigoureuse de suspendre et de se suspendre", et ainsi de nous rapporter à la question de la constitution du sens. Comment comprendre cette référence explicite à la méthode phénoménologique ? La radicalité de l'épochè en jeu dans la littérature, la tâche de "suspendre et de se suspendre" barre-t-elle tout accès au sens et implique-t-elle ainsi une destruction du projet phénoménologique ? Ou bien, si c'est le sens comme possibilité qui est en question avec la littérature, celle-ci n'implique-t-elle pas une autre description du projet phénoménologique et de la conscience dans son rapport au monde et au langage ? Ce dossier inclut des articles de Danielle Cohen-Levinas, Maud Hagelstein, Dorothée Legrand, Aïcha Liviana Messina, Jean-Claude Monod et Etienne Pinat, ainsi qu'une lettre inédite de Maurice Blanchot un destinataire inconnu dans laquelle il évoque son "amitié intellectuelle" pour Heidegger, qu'il qualifie principalement d'écrivain. En revenant sur la façon dont Blanchot entre en dialogue, de façon implicite ou explicite, avec les oeuvres de phénoménologues tels que Husserl et Heidegger, ce dossier explore principalement ce qui destine la phénoménologie à la question de l'écriture et à la réflexion sur la littérature.

09/2021

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 160, Novembre 2009

Lire la poésie, la réciter, l'étudier, l'interpréter, ce n'est pas seulement savoir en compter les syllabes et s'assurer de la conformité du poème à l'idée que l'on se fait de la justesse métrique. C'est surtout en comprendre les mécanismes de fabrication les plus profonds, saisir les choix individuels et collectifs qui y président, considérer les négociations d'un poète avec les traditions formelles qui encadrent son écriture, savoir comment s'articulent langue et poésie. Ce livre retrace l'histoire du vers français, de la fin du XVe siècle à aujourd'hui. Alliant perspectives d'ensemble et microlectures, il offre un regard renouvelé sur de nombreux poèmes, canoniques ou non. On y trouvera aussi un examen des théories savantes de la versification et des représentations subjectives dont le vers peut être l'objet. Enfin, on y verra comment des usages ont pu devenir des principes, et comment peuvent naître toujours de nouvelles formes.

11/2009

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 134 / 2003-4

Comme dans la nouvelle éponyme d'Henry James, un jeune peintre s'efforce en vain de rivaliser avec une célèbre Madone de Raphaël. Après plusieurs mois de tentatives avortées, un conservateur de musée le trouve, tel le héros de la nouvelle, hagard et désespéré, devant une toile complètement vierge, craquelée et décolorée par le temps. Mais plus d'un siècle a passé depuis l'époque de James, et l'avisé conservateur réconforte notre peintre, et le félicite : sa toile intacte et pourtant fatiguée constitue d'ores et déjà un chef d'œuvre de l'art contemporain. On l'intitulera, comme il se doit, La Madone du Futur. Cette variation imaginaire illustre bien, cum grano salis, le propos que poursuit Arthur Danto à travers une éblouissante série d'essais consacrés, pour l'essentiel, à l'art de notre temps : le même objet, monochrome plus ou moins blanc, qu'on aurait autrefois tenu pour la trace d'un échec, peut aujourd'hui valoir pour un superbe accomplissement artistique. Entre James et nous, les critères d'évaluation - et même de définition - de l'art ont plus changé qu'ils n'avaient fait entre Raphaël et James : ils doivent désormais moins à l'appréciation esthétique qu'à l'interprétation historique et philosophique.

05/2003

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 132 / 2002-11

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des oeuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

11/2002

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 146, Avril 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

05/2006

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 148, Novembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du Journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

11/2006

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 182/2017-2

Philippe Hamon : Le roman vrai à l'âge de l'ersatz ; Raphaël Baroni : Pour une narratologie transmédiale ; Christine Noille : Le montage d'un roman ; Jean-François Perrin : Portrait de l'artiste en intellectuel ; Jean-François Louette "Les Ames fortes", miroir de sorcière ou machine à coudre ? ; Ines El Serafi : D'un Moi l'autre ; Frank Wagner "Marbot" à l'épreuve de la relecture.

11/2017

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 101 / 1995-2

Gérard Genette La clé de Sancho Cécilia Cavillac Vraisemblance pragmatique et autorité fictionnelle Bruno Monfort Sherlock Holmes et le " plaisir de la non-histoire " Claudie Bernard Le roman historique, le roman d'aventures et la mort Jean Kaempfer Fers chauds, glaives froids Pierre Campion La catégorie de l'ennemi dans " Les liaisons dangereuses "

03/1995

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 161, Février 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. Il s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

03/2010

ActuaLitté

Revues Poésie

Poétique N° 191/2022-1

Sommaire PHILIPPE JOUSSET Michel Foucault et la littérature ANNICK LOUIS Terrains d'auctorialité _____ JEAN-FRANCOIS PERRIN Mémoire et histoire dans Bruges-la-Morte GUILLAUME MCNEIL ARTEAU Enquête et documentation dans Lourdes _____ GERALD PURNELLE 1854, invention du vers libre _____ ARTHUR BRÜGGER Narrer au nous Discussion critique FRANK WAGNER Sur les récits dans le récit

05/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

11 Septembre 2001

Les terribles attentats du 11 septembre 2001 changèrent la face du monde. Très vite, une thèse se basant sur des faits épars plutôt que sur une analyse objective des événements met en doute l'explication officielle et la thèse terroriste. Comme tout un chacun, l’auteur s’est forgé sa propre opinion concernant ces événements en se basant sur les images du 11 septembre et sur les dossiers et articles parus depuis lors sur le sujet. Dans cet essai, Luc Delvaux analyse les événements en les laissant dans leur contexte, sans balayer d'un revers de plume les tensions qui d'une part opposent les peuples arabes entre eux et, d'autre part, alimentent les haines entre catholiques et musulmans. L’auteur ne prétend pas détenir la vérité, mais son analyse porte à croire que la thèse officielle est de loin la plus plausible, tant dans les justifications qui ont amené un groupe terroriste à perpétrer les attentats que dans leur déroulement.

09/2012

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 133 / 2003-2 : Autobiographies

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

02/2003