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Pascal Bruckner

Extraits

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Musique, danse

Bruckner

Chirurgie expérimentale. Expériences sur la force élastique des bandes et des tubes en caoutchouc par la méthode des poids,... par M. le Dr Houzé de L'Aulnoit,... Mémoire lu à la Société de médecine du département du Nord, dans sa séance du 28 mai 1875 Date de l'édition originale : 1875 Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/1971

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Musique, danse

Anton Bruckner

Sous ses allures de paysan autrichien un peu lourdau et snobé par la bourgeoisie viennoise, Anton Bruckner (1824-1896) cache un organiste de renom dont les 10 Symphonies forment un monument à l'égal de celles de Beethoven. Admirateur de Wagner et contemporain de Brahms, ce "simple" maître des écoles, qui garda son accent grossier, s'impose comme un grand romantique, aussi bien dans sa musique que dans ses amours malheureuses. Passant par Linz et Vienne, il retourna à l'Abbaye de Saint-Florian où il avait étudié et où il repose désormais. Son catalogue d'oeuvres comprend également quelques pièces pour clavier et de nombreuses oeuvres chorales, dont un Requiem et trois Messes.

10/2014

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Littérature française

Dans l'amitié d'une montagne. Petit traité d'élévation

Pourquoi la montagne exerce-t-elle une telle fascination ? Redoutées jadis, vues comme de hideuses verrues de pierre, les montagnes sont considérées depuis Rousseau comme le lieu de l'allègement et de la sérénité, par opposition aux villes dévoyées. L'attraction qu'elles suscitent ne faiblit pas depuis. Enfant de la neige et des sapins, élevé en Autriche et en Suisse, l'auteur a une relation très particulière avec son sujet : plus il monte en altitude, plus il renoue avec sa jeunesse. En sorte que cet essai sur la montagne s'inaugure comme une forme d'autobiographie sensible, où tous les sens concourent à la remémoration du passé : grimper, c'est pour lui rajeunir en esprit, renouer en une seule boucle les deux parties de sa vie. Au-delà des souvenirs personnels, la randonnée est un exercice de l'amitié, qui lie ensemble les membres d'une même cordée ou d'une même course. Mais pourquoi grimper au sommet si c'est pour en redescendre, pourquoi la souffrance de l'escalade se convertit-elle en jouissance, pourquoi l'absurdité de cette pratique rend-elle anodine l'absurdité de l'existence, quelle métaphysique de l'absolu se joue-t-elle là, quel défi au temps, au vieillissement, à la peur panique, au danger frôlé pour être mieux conjuré? Y a-t-il encore place pour une ontologie de l'héroïsme dans nos temps post-héroïques ? Au-delà de 2000 mètres, le surhomme nietzschéen est un aimable farceur... Dans un style chatoyant et sensuel, cet essai-récit fond dans une même neige choses vues et lues, littérature et philosophie, rituels d'une pratique passionnée et questionnements sur le sens de la vie, la destruction de notre écosystème, le crépuscule d'une forme d'aventure menacée comme un chef d'oeuvre en péril. La ruée vers les sommets dit-elle à sa manière la fin d'un monde ?

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Sciences politiques

La Tyrannie de la pénitence. Essai sur le masochisme occidental

Le monde entier nous hait et nous le méritons bien, telle est la conviction d'une majorité d'Européens et a fortiori de Français. Depuis 1945, notre continent est habité par les tourments de la repentance. Ressassant ses abominations passées, les guerres incessantes, les persécutions religieuses, l'esclavage, le fascisme, le communisme, il ne voit dans sa longue histoire qu'une continuité de tueries. A ce sentiment de culpabilité, une élite intellectuelle et politique donne ses lettres de noblesse, appointée à l'entretien du remords comme jadis les gardiens du feu. Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu'elles, et elles seules, ont fait l'effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s'en affranchir. Et si la contrition était l'autre visage de l'abdication ? P. B.

11/2008

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Développement durable-Ecologie

Le fanatisme de l'apocalypse. Sauver la Terre, punir l'homme

La planète est malade. L'homme est coupable de l'avoir dévastée. Il doit payer. Telle est la vulgate répandue aujourd'hui dans le monde occidental. Le souci de l'environnement est légitime : mais le catastrophisme nous transforme en enfants qu'on panique pour mieux les commander. Haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité : derrière les commissaires politiques du carbone, c'est peut-être un nouveau despotisme à la chlorophylle qui s'avance. Et rend plus urgent l'instauration d'une écologie démocratique et généreuse. Une course de vitesse est engagée entre les forces du désespoir et les puissances de l'audace.P. B. Bruckner pointe une belle urgence en forme de dilemme : comment alerter sans apeurer, expliquer sans déprimer, changer sans désenchanter. Vincent Giret, Libération. Afin que pousse l'écologie de raison, dont dépend notre salut collectif, il faut éradiquer l'écologie de divagation. Bruckner désherbe.

02/2013

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Philosophie

Le paradoxe amoureux

Choisir qui l'on aime, aimer qui l'on veut : pour arriver à ces libertés qui nous semblent évidentes, il a fallu une longue révolution du sentiment commencée au XVIIIe siècle. Mais ces droits chèrement acquis ont un prix. Comment l'amour, qui attache, peut-il s'accommoder de la liberté, qui sépare ? C'est tout le dilemme du couple contemporain, qui vénère à la fois la passion et l'indépendance. Le nouvel essai de Pascal Bruckner raconte, à travers les métamorphoses du mariage et de l'érotisme, la résistance du sentiment à tous les embrigadements. Nous n'avons pas trouvé la solution aux souffrances de l'amour, nous n'avons fait qu'en multiplier les paradoxes. Il y a progrès dans la condition des hommes et des femmes mais il n'y a pas de progrès en amour : c'est la bonne nouvelle de ce troisième millénaire commençant.

10/2009

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Philosophie

Une brève éternité. Philosophie de la longévité

Trente ans, c'est ce que nous avons gagné en espérance de vie depuis 1900 : la totalité d'une existence au XVIIe siècle. Formidable avancée qui bouleverse tout : notre vie professionnelle, amoureuse, familiale, notre rapport au monde, à la maladie, le sens même de notre destin. A partir de la cinquantaine, l'animal humain connaît une suspension entre maturité et vieillesse. Il comprend ce qu'il est précieux de sauvegarder, déraisonnable de convoiter et permis d'espérer. Que faire de ce cadeau ambigu ? Comment remplir cette moisson de jours supplémentaires ? S'agit-il de vivre plus longtemps, ou plus intensément ? Le défi de la longévité n'est-il pas d'arbitrer entre la fatigue et la ferveur, la grâce du renouveau et la disgrâce du renoncement ? Voici un nouvel art de vivre l'été indien de la vie.

09/2019

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Sciences politiques

La tyrannie de la pénitence. Essai sur la masochisme occidental

" Le monde entier nous hait et nous le méritons bien telle est la conviction d'une majorité d'Européens et a fortiori de Français. Depuis 1945, notre continent est habité par les tourments de la repentance. Ressassant ses abominations passées, les guerres incessantes, les persécutions religieuses, l'esclavage, le fascisme, le communisme, il ne voit dans sa longue histoire qu'une continuité de tueries qui ont abouti à deux conflits mondiaux, autant dire à un suicide enthousiaste. A ce sentiment de culpabilité, une élite intellectuelle et politique donne ses lettres de noblesse, appointée à l'entretien du remords comme jadis les gardiens du feu : " l'Occident " serait ainsi le débiteur de tout ce qui n'est pas lui, justiciable de tous les procès, condamné à toutes les réparations. Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu'elles, et elles seules, ont fait l'effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s'en affranchir. Et si la contrition était l'autre visage de l'abdication ? " PB

10/2006

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Littérature française (poches)

Les voleurs de beauté

Un soir d'hiver, Benjamin et sa fiancée Hélène, pris dans une tempête de neige, ont trouvé refuge dans le chalet où Steiner, avocat aux allures de vieux beau, vit avec sa femme Francesca et un domestique, petit homme repoussant. Ils sont accueillis à merveille, mais peu à peu, un poison se mêle au charme. Fasciné et épouvanté à la fois, Benjamin va découvrir quelle punition ces êtres disqualifiés par l'âge réservent à ceux dont la beauté est une insulte. Hélène devra-t-elle à son tour servir de victime expiatoire ? Quant à Benjamin, l'écrivain mûr qui trouvait auprès d'elle une seconde jeunesse, il lui restera à se demander si ce couple monstrueux ne lui tend pas un miroir... Roman policier et conte fantastique, à la fois suave et cruel, Les Voleurs de beauté ont valu à Pascal Bruckner le prix Renaudot 1997. Roman de moraliste, Les Voleurs de beauté traquent les supercheries du culte des apparences et fustigent les tentations de la jeunesse éternelle. Une fois encore, Pascal Bruckner a mêlé son encre au fiel. Le lecteur, lui, y trouve tout son miel. Gilles Anquetil, Le Nouvel Observateur

04/1999

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Littérature française

Un an et un jour

Jézabel, jeune enseignante de mathématiques, quitte ses montagnes de Haute-Savoie pour se rendre à Montréal. Son père, ancien pasteur et horloger amateur, lui a fait jurer, sur son lit de mort, d'aller porter à un ami au Québec la montre qu'il a conçue. Une pièce unique dont la particularité n'est pas de donner l'heure, mais... de détruire le temps. L'avion est pris dans une tempête et contraint de se poser en catastrophe dans un aéroport de fortune au nord des Etats-Unis. Il fait nuit noire, la neige tombe dru. La jeune femme trouve refuge au Piazza, vieil hôtel aux proportions démesurées. A son réveil, le cauchemar commence. On lui annonce qu'elle n'a pas séjourné au Piazza pendant un jour mais... un an ! Ainsi débute ce roman cruel où Pascal Bruckner égare son personnage, comme son lecteur, dans un univers d'inquiétante étrangeté.

10/2018

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Philosophie

La sagesse de l'argent

L'argent est une promesse qui cherche une sagesse. L'expression doit s'entendre en un double sens : il est sage d'avoir de l'argent, il est sage de s'interroger sur lui. Il rend tout homme philosophe malgré lui : bien penser, c'est aussi apprendre à bien dépenser, pour soi et pour autrui. Avec l'argent, nul n'est à l'aise : ceux qui croient le détester l'idolâtrent en secret. Ceux qui l'idolâtrent le surestiment. Ceux qui feignent de le mépriser se mentent à eux-mêmes. Engouement problématique, réprobation impossible. Telle est la difficulté. Mais si la sagesse ne consiste pas à s'attaquer à cela même qui paraît à tous le symbole de la folie, à quoi bon la philosophie ? P.B.

09/2017

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Littérature française

Qui de nous deux inventa l'autre ?

C'était donc une amitié forgée autour des femmes et de leurs mystères. Gabriel se voulait plutôt libertin, donnant tout pour les triomphes du lit ; Luc plutôt sentimental, subordonnant les vanités de l'érotisme à l'empire de la tendresse. Un éternel débat les opposait : Gabriel : "Il n'est rien de plus beau que de donner du plaisir à une inconnue, les lèvres baisant son sexe humide et doux." Luc : "Le comble du bonheur, c'est de reposer entre les bras de la femme aimée." Risible débat : Gabriel était tombé amoureux de cette étrangère dont l'accent le ravissait alors que Luc s'enlisait dans une aventure sans lendemain avec une jeune fille qu'il n'aimait pas, sans parvenir à la quitter. Au moment où les deux amis désiraient prendre leurs distances l'un vis-à-vis de l'autre, allaient-ils se découvrir tout à coup semblables, pire même, interchangeables ?

12/1988

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Récits de montagne

Dans l'amitié d'une montagne

Voici une échappée vers les cimes, loin de nos vies confinées, étouffées, avachies. Enfant de la neige et des sapins, amoureux des vaches et curieux des loups, Pascal Bruckner renoue avec sa jeunesse à mesure qu'il monte en altitude. Cette autobiographie sensible dresse aussi un constat inquiet. Le Pays d'en haut est aussi merveilleux que fragile, menacé par son propre succès. Mais pourquoi grimper au sommet si c'est pour en redescendre, pourquoi tant d'efforts pour un résultat si éphémère ? C'est l'énigme de la montagne. Toute ascension est un exercice d'amitié et de dépassement. Dans un style chatoyant et sensuel, ce livre fond dans une même neige littérature et philosophie, rituels d'une pratique passionnée et questionnement sur le sens de la vie. La ruée vers les sommets n'est-elle pas à sa façon un défi au temps et la célébration d'une beauté périssable ? Un superbe éloge de la montagne ainsi qu'une invitation à prendre de la hauteur. Le Figaro magazine.

05/2023

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Sociologie

Un coupable presque parfait

La chute du mur de Berlin a plongé les gauches européennes en plein désarroi. Sur le champ de bataille des idées, le progrès, la liberté et l'universel ont fait place à une nouvelle triade directement importée des Etats-Unis : le genre, l'identité et la race. Les progressistes se battaient jadis au nom du prolétariat, du tiers-monde et des damnés de la terre. Trois discours - néoféministe, antiraciste et décolonial - désignent désormais l'homme blanc comme l'ennemi : son anatomie fait de lui un prédateur par nature, sa couleur de peau un raciste, sa puissance un exploiteur de tous les "dominés" . L'enjeu de cet essai est de montrer comment la lutte des races est en train de remplacer la lutte des classes, de balayer les problèmes sociaux et la méritocratie et de détruire l'idée d'humanité commune. Aussi percutant que dérangeant. Lire. Un livre événement. Le Figaro magazine.

04/2022

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Littérature française

Un bon fils

C'est l'histoire d'un enfant à la santé fragile, né après guerre et envoyé aussitôt dans un village d'Autriche pour soigner ses poumons. Sous la neige, il chante la gloire de Dieu et baragouine un patois allemand. Chaque soir, sous le regard aimant de sa mère, le chérubin prie le Seigneur pour qu'il provoque la mort de son père. "Rien de plus difficile que d'être père : héros, il écrase de sa gloire ; salaud, de son infamie ; ordinaire, de sa médiocrité" : le père est ici un mari violent et pervers qui bat sa femme et l'humilie, un obsessionnel antisémite et raciste, dont le fils va tout faire pour devenir le contre-modèle ("Je suis sa défaite"). Il sera l'élève de Jankélévitch et de Barthes, le meilleur ami d'Alain Finkielkraut ; classé parmi les "intellectuels juifs" auxquels il s'identifie sans l'être, il aimera des femmes aux racines lointaines, sera un père aimant, un écrivain reconnu. Dans ce récit puissant, véritable "roman des origines", Pascal Bruckner raconte sa filiation personnelle et intellectuelle, nous offrant ainsi le sésame de son oeuvre entière. De la neige des premières pages aux ordures parmi lesquelles son père finira son existence, de la violence de ses mots à la rage teintée d'amour qu'il lui portera, on retrouve ici le théâtre de la cruauté d'un écrivain, incarné et expliqué par son acteur central, ce nazi pathétique, écolo fanatique, Ogre colérique, Petit mari aux côtés duquel, malgré tout, Pascal restera toujours, en Bon fils. Car derrière le mépris, la rage, ce récit est l'aveu à demi-formulé d'un amour impossible, un Tombeau d'effroi et de pardon.

04/2014

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Littérature française

La maison des anges

Antonin Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause de deux ivrognes, il rosse l'un deux à mort. Illumination ! Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ? La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris.

01/2013

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Littérature française

Le Divin enfant

Croyez-vous qu'un seul bébé accepterait de naître si on lui représentait ce qui l'attend ? Enceinte de jumeaux, la jeune Madeleine décide d'instruire ses petits et ce dès les premières semaines de sa grossesse. Par malheur, elle y parvient. Au bout de six mois, les deux foetus, Louis et Céline, ont atteint le niveau de connaissance d'un étudiant modèle. Mais avec les mathématiques, la philosophie et les sciences naturelles, ils apprennent aussi et malgré aux l'existence de la souffrance, de la maladie et de la guerre. Si bien qu'au moment de venir au monde, alors que tous s'apprêtent à célébrer leur arrivée, Louis et Céline se demandent anxieusement : naître ou ne pas naître ?

09/1992

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Philosophie

Difficile liberté amoureuse. 2 CD audio

Entre désenchantement et idéalisation, l'amour se tient toujours au centre de notre recherche du bonheur. Car si le mariage est une des plus vieilles institutions, le mariage d'amour est lui une invention de la modernité. Libération sexuelle, transformation de la famille, mutations des codes et des rôles nous laissent souvent désemparés. L'impératif du bonheur amoureux, livré sans mode d'emploi, pèse sur chacune de nos relations comme une nouvelle tyrannie bien difficile à satisfaire. Pascal Bruckner décode pour nous les mécanismes de la séduction et du désir, la place du "je t'aime" et les différentes facettes de l'amour libre. Avec subtilité et justesse, il nous expose les défis que cette nouvelle donne amoureuse impose aux couples contemporains. Claude Colombini Frémeaux

10/2014

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Littérature française (poches)

L'Amour du prochain

" La plupart des gens, pour changer de monde, doivent s'exiler, rompre avec leur milieu. Moi je n'avais qu'à traverser la Seine et je ne blessais personne. Je M'endormais mari, me réveillais fonctionnaire, me rallongeais catin. " P B.

10/2006

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Philosophie

La tentation de l'innocence

Rien n'est plus difficile que d'être libre, maître et créateur de son destin. Rien de plus écrasant que la responsabilité qui nous enchaîne aux conséquences de nos actes. Comment jouir de l'indépendance en esquivant nos devoirs ?Par deux échappatoires, l'infantilisme et la victimisation, ces maladies de l'individu contemporain. D'un côté, l'adulte, choyé par la société de consommation, voudrait garder les privilèges de l'enfance, ne renoncer à rien tout en étant diverti en permanence. De l'autre, il pose au martyr, même s'il ne souffre que du simple malheur d'exister. Les biens souffrants seraient-ils nos nouveaux bien pensants ? N'est-il pas temps alors de ne plus confondre la liberté avec le caprice ? La peur et la faiblesse sont-elles le prix à payer pour notre refus de la maturité ? Enfin, comment maintenir la démocratie si une majorité de citoyens aspire au statut de victime au risque d'étouffer la voix des vrais déshérités ? Telles sont quelques-unes des questions que pose ce livre - prix Médicis/essai 1995. En des pages à la fois intuitives et rigoureuses. La Tentation de l'innocence est un livre féroce. Tout le monde peut se reconnaître dans ce miroir grossissant de nos travers et de nos tourments. Robert Solé Le Monde Un essai courageux, libre. Une indispensable réflexion sur notre société à irresponsabilité illimitée, gangrenée par la culture de la plainte. Michel Schneider Le Point

01/1996

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Philosophie

L'euphorie perpétuelle. Essai sur le devoir de bonheur

" Un nouveau stupéfiant collectif envahit les sociétés occidentales : le culte du bonheur. Soyez heureux ! Terrible commandement auquel il est d'autant plus difficile de se soustraire qu'il prétend faire notre bien. Comment savoir si l'on est heureux ? Et que répondre à ceux qui avouent piteusement : je n'y arrive pas ? Faut-il les renvoyer à ces thérapies du bien-être, tels le bouddhisme, le consumérisme et autres techniques de la félicité ? Qu'en est-il de notre rapport à la douleur dans un monde où le sexe et la santé sont devenus nos despotes ? J'appelle devoir de bonheur cette idéologie qui pousse à tout évaluer sous l'angle du plaisir et du désagrément, cette assignation à l'euphorie qui rejette dans l'opprobre ou le malaise ceux qui n'y souscrivent pas. Perversion de la plus belle idée qui soit : la possibilité accordée à chacun de maîtriser son destin et d'améliorer son existence. C'est alors le malheur et la souffrance qui sont mis hors la loi, au risque, à force d'être passés sous silence, de resurgir où on ne les attendait pas. Notre époque raconte une étrange fable : celle d'une société vouée à l'hédonisme, à laquelle tout devient irritation et supplice. Comment la croyance subversive des Lumières, qui offrent aux hommes ce droit au bonheur jusqu'alors réservé au paradis des chrétiens, a-t-elle pu se transformer en dogme ? Telle est l'aventure que nous retraçons ici. " P. B.

02/2002

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Littérature française (poches)

Lunes de fiel

Peut-on, dans un couple, esquiver l'ennui par l'adoration, la lassitude par l'érotisme ? Telle est la question implicite que se posent les personnages de ce roman à bord du paquebot qui les mène de Marseille à Istanbul. Le récit que l'un d'entre eux, Franz, fait à un autre voyageur, Didier, de ses amours avec une certaine Rebecca, également présente, sert de fil conducteur à leurs interrogations. Récit dont l'enjeu caché de manquera pas d'infléchir à son tour les relations du voyageur et de sa compagne, Béatrice, avec laquelle il part en Inde où ils n'arriveront, bien sûr, ni les uns ni les autres.

04/2001

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Histoire internationale

Parias

Un jeune fonctionnaire français part en mission pour l'Inde, cette terre où "tout enfantement est marqué par la mort ", et se trouve bientôt déchiré entre sa fascination pour ce pays et son incapacité à le comprendre. De tous les personnages qu'il croise, aucun ne sortira indemne de l'affrontement ; l'un d'eux, en particulier, un agronome américain cynique et brillant, le captive par le monstrueux projet dont il est habité. Mais le vrai sujet de Parias, c'est évidemment l'Inde : Mother India. Une Inde imaginaire, fantasmatique autant que réelle, aimée autant que détestée et dont les démesures et la misère n'effacent jamais la séduction magique, quasi merveilleuse, qu'elle exerce sur les étrangers.

11/2006

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Littérature française (poches)

Monsieur Tac

Monsieur Tac est le récit d'un voyage imaginaire, une plongée dans un univers magique, celui de l'alphabet. On y voit des lettres qui parlent et agissent comme des être humains, des corps qui grandissent et rapetissent à vue d'œil, des calembours baladeurs, des animaux savants, un détective qui meurt et ressuscite à volonté, tout cela raconté avec un mélange inimitable de sérieux et d'humour, en 26 chapitres, évidemment - de A à Z. En même temps, Monsieur Tac est une satire de notre culture, un démontage ironique de tout le bric-à-brac littéraire qui encombre nos cervelles, mieux : le déboulonnage de l'Homme de Lettres statufié par les Lagarde et Michard à la mode. Bref, un roman gai et brillant, sans message ni thèse.

12/1986

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Littérature française (poches)

Allez jouer ailleurs

Imaginez qu'un groupe d'enfants s'empare du métro et y crée une société où tous les rapports soient inversés. Des savants fous, des clochards magiciens, des taupes géantes, un ogre philosophe se mettent à hanter les sous-sols de Paris et à y semer la poésie et la terreur. Telles sont les aventures auxquelles nous convie Pascal Bruckner dans ce livre qui lui a valu le Grand Prix d'Avoriaz de littérature fantastique (1978).

01/1989

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Economie

Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis

" Dans la débâcle des croyances et des idéologies, il en est une qui résiste : l'économie. Elle a cessé d'être une science aride, une froide activité de la raison pour devenir la dernière spiritualité du monde développé. C'est une religiosité austère, sans élans particuliers, mais qui déploie une ferveur proche du culte. De cette mythologie, les nouveaux mouvements contestataires sont partie prenante : s'ils soulignent à bon droit les injustices du marché, ils continuent d'en faire le moteur de l'Histoire et de lui imputer les moindres désordres de la planète. Une même croyance soude donc les " néo-libéraux " et leurs détracteurs. Ils se croient ennemis ; ils sont partenaires. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, mais de l'économisme. De la glorification, par tous les camps, d'une discipline qui prétend régir la société entière, nous transformer en hamsters laborieux, réduits au simple rôle de producteurs, consommateurs ou actionnaires. Remettre les activités marchandes à leur place, retrouver la place de ce qui n'est pas marchand : il en va tout simplement du sens de nos vies. " P. B.

02/2004

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Autres

Le sacre des pantoufles. Du renoncement au monde

Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic : le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine. Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage : un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ? Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ?

09/2022

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Littérature française

Les ogres anonymes. suivi de L'effaceur. Deux contes

Le jour de ses vingt-cinq ans, Balthus Zaminski, ogre de son état promit à son valet de ne plus manger d'enfants. Cette fois, c'était la bonne, il s'amendait. Balthus n'était pas un de ces ogres grossiers et braillards du temps jadis. Non, c'était un gentleman, un jeune homme de bonne famille qui raffolait de la grande musique, du cinéma et surtout de la mode... Hélas, le vice ancestral ne pouvait le quitter si vite et bientôt Balthus, à la vue d'un marmot et malgré son serment, se remit à saliver, à gronder, gagné par un irrésistible appétit. Alors son domestique et tuteur l'emmena consulter des spécialistes, le confia à un professeur de yoga, lui administra des tranquillisants. Il devait bien exister un traitement capable de soigner son maître ! Mais guérit-on jamais d'être un ogre ? Pascal Bruckner signe ici deux contes d'enfants pour adultes, entre humour et férocité.

11/1998

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Autres

Le Sacre des pantoufles. Du renouement au monde

Et si le confinement était devenu le désir secret d'une partie de l'humanité ? Face à une époque dangereuse menacé par la guerre, le terrorisme, le dérèglement climatique, le chez soi, surtout le chez soi connecté qui nous apporte le monde à domicile, retrouve une immense séduction. Pourquoi sortir du cocon ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui ne parvint jamais à quitter son lit, allons-nous devenir des êtres frileux et recroquevillés ? On redoutait hier en pleine pandémie la tyrannie sanitaire, c'est plutôt la tyrannie sédentaire qui nous guette. La pantoufle et la robe de chambre deviendront-elles, avec l'omniprésence des écrans, les nouveaux emblèmes de demain ? Dresser l'archéologie de ce renoncement, en saisir les enjeux philosophiques et historiques, telle est l'ambition de cet essai. Après les vertiges du dehors, les séductions de nos cavernes connectées. Ce nouveau mal de notre temps, Bruckner le traque. On devine l'enseignement de Jankélévitch. François Guillaume Lorrain et Saïd Mahrane, Le Point. L'écrivain brosse le portrait d'une humanité ratatinée qui juge que moins veut dire mieux. Roger-Pol Droit, Le Monde des livres.

02/2024

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Ouvrages généraux

Je souffre donc je suis. Portrait de la victime en héros

A l'humanité conquérante de la modernité succède aujourd'hui une humanité victimaire. La promesse des Lumières et de la Révolution, un monde meilleur débarrassé du fatalisme et du fanatisme, accouche d'une société du sanglot. Le souci des humiliés, telle est la grandeur de la civilisation. La victimisation comme chantage sur autrui et pathologie de la reconnaissance, tel est l'envers de ce progrès. La souffrance est devenue paradoxalement, dans l'Occident hédoniste, un nouveau sacré qui méduse. Chacun, riche ou pauvre, homme ou femme, brandit son brevet de malédiction, qui l'élève au-dessus de ses semblables. Ce dolorisme mâtiné d'aigreur valorise la figure du martyr et alimente ces deux grandes passions que sont le ressentiment et la vengeance. Les heureux et les puissants veulent eux aussi appartenir à l'aristocratie de la marge et former de nouvelles castes de déchus, au détriment des vrais malheureux. Partout fleurit la posture du paria, le narcissisme de la sécession et la concurrence entre victimes présumées pour décrocher le titre glorieux. Cajolées, élevées dans la peur et la susceptibilité, les jeunes générations seront-elles capables d'affronter le monde chaotique qui est le nôtre, marqué par le retour de la guerre, l'hyperviolence, le terrorisme islamiste et les catastrophes naturelles ? Romancier et philosophe, Pascal Bruckner est l'auteur d'une oeuvre forte d'une trentaine de titres, qui lui a valu de nombreuses distinctions (prix Médicis de l'essai, prix Montaigne, prix Renaudot) et traductions. Dans la lignée de ses grands essais sur les pathologies des sociétés modernes (Le Sanglot de l'homme blanc, La Tentation de l'innocence, La Tyrannie de la pénitence, Un coupable presque parfait), l'auteur traite ici l'une des questions centrales de notre époque : la généalogie et le triomphe de l'idéologie victimaire.

03/2024