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Parlons forte langue claire et verte, trempée à chaud et à froid cimentée d'adjectifs retentissants. Treize écrits sur lui-même, la peinture, la gravure, l'histoire de l'art, et autres joyeusetés...

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Ecrits sur l'art

Parlons forte langue claire et verte, trempée à chaud et à froid cimentée d'adjectifs retentissants. Treize écrits sur lui-même, la peinture, la gravure, l'histoire de l'art, et autres joyeusetés...

Disséminés entre 1882 et 1946 dans différents journaux et revues plus ou moins confidentiels, les écrits de James Ensor peuvent donner au premier abord l'effet d'un ensemble hétéroclite, d'autant qu'il s'agit pour nombre d'entre eux de textes de circonstance. On peut en effet y trouver pêle-mêle une interview, une autobiographie ramassée, des réflexions sur l'art, des discours prononcés à telle ou telle occasion. Il n'en reste pas moins qu'au fil de la lecture apparaît une profonde cohérence : celle d'une véritable et profonde liberté. Liberté de ton, liberté d'invention, de position, où peuvent grossir jusqu'à l'enflure et l'artifice telle humeur du moment, telle défense de l'esthétique, telle répudiation, telle vue sur le monde et ses turpitudes : en somme la proclamation d'une subjectivité qui n'aurait pour seul mot d'ordre impératif que l'invention, la création d'une langue à même de toucher juste, sérieusement et dérisoirement. Autrement dit encore, un style, provocant, débordant, fulgurant, bouillonnant, cocasse, fulminant et jouteur, uppercuteur, direct et franc, et criard, et rieur, comme si tous ces écrits étaient nés de la plume d'un drôle homme de lettres : d'un écrivailleur, un écribateleur, un écribouilleur. Un cas, comme le rappelle si justement Franz Hellens, qui écrit et c'est encore du dessin, il aligne des mots et c'est autre chose que du dessin, de la forme, de la couleur, sans cesser d'être tout cela ; il construit des phrases qui ne sont d'aucune syntaxe, ou plutôt les entrelace, trouve des expressions qui ne tiennent plus de la littérature, n'appartiennent plus à la langue...

04/2021

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Beaux arts

Lettre à Henri Matisse. Et autres écRits sur l'art

"Je vous écris assis sur un tas de ruines. Le vent venu de l'Est fait trembler les chênes hauts dans le ciel. Il soulève une poussière d'or et des platanes aux racines meurtries. Le vent et des hommes de plus en plus jeunes à califourchon sur un muret. La mer, là-bas. Blanche, verte, bleue. Une chevelure dérangée par les caprices de la lune. Les bruits de la ville se retirent laissant au vent sa musique sans harmonie. Quelque chose de moderne. Des gifles, des claques, des draps gonflés se déchirent. Tanger tangue. Des têtes retenues par les mains. Le ciel est d'un bleu inquiétant. Ce bleu-là, vous allez l'adopter".

10/2013

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Beaux arts

Eloge de l'aplomb et autres textes sur l'art et la peinture

"Tout a commencé sur un malentendu", explique Philippe Forest préfaçant ses "textes sur l'art". Allant de Hubert Robert et Hippolyte Flandrin pour le passé, Picasso et Chagall pour le XX ? siècle, jusqu'à Fabrice Hybert et Yayoi Kusama pour le contemporain, ils se trouvent réunis dans l'ouvrage qui paraît aujourd'hui. Comme ses essais sur Raymond Hains ou Araki Nobuyoshi, publiés déjà dans la collection "Art et Artistes" en 2004 et 2008, ils sont nés des chroniques littéraires que le romancier donnait dans le magazine d'art contemporain art press et qui lui ont valu, depuis vingt ans, d'être régulièrement sollicité afin d'écrire également sur un domaine qui, pourtant, a priori, n'était pas le sien. L'art, reconnaît Philippe Forest, appartient d'abord aux artistes et aux historiens de l'art, aux créateurs et aux critiques. "Mais, ajoute-t-il, à côté de celui qu'ils tiennent, un autre discours sur l'art est également possible qui assume explicitement sa dimension subjective et l'ignorance relative sur laquelle il repose". C'est pourquoi Eloge de l'aplomb appartient de plein droit à l'oeuvre littéraire de Philippe Forest, à l'intérieur de laquelle ce nouveau livre entre en résonance avec tous les autres.

11/2020

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Littérature étrangère

Le safari des bêtes à sang chaud et autres meurtres de sang-froid

L'honorable M Malik est très occupé par l'organisation du safari d'observation annuel de l'Asadi Club. Une fois de plus, l'énigme du meurtre de Lord Erroll, un riche Anglais émigré à Nairobi dans l'entre-deux-guerres refait surface. Une nouvelle hypothèse suscite de vifs débats. Et la mascotte attitrée du club, la dépouille empaillée d'un lion surnommé le Tueur de Kima, jadis célèbre dans la région pour son appétit féroce, disparaît dans des circonstances suspectes. Sans parler de Petula, la fille de M Malik, qui hésite à se marier, ni du ministre de l'Intérieur, qui menace l'Asadi Club de fermeture. Aidé de ses amis, M Malik va essayer de percer le mystère d'un assassinat vieux de plusieurs décennies, de retrouver la mascotte et de faire sortir de l'ombre la bête la plus dangereuse d'Afrique.

02/2013

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Poésie

En la forêt de longue attente et autres poèmes

"C'est peut-être avec lui que s'éteint dans nos Lettres la lignée des trouvères. Charles d'Orléans aura été plus qu'un prince amateur de poésie, comme François I ?? , par exemple, composant à ses heures. Neveu du roi Charles VI, cousin germain de Charles VII et père du futur Louis XII, Charles d'Orléans fut (comme son parent René, duc d'Anjou, roi de Sicile) un prince-poète". Gérard Gros.

11/2001

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Violence

Garce, hystérique et autres joyeusetés

Utilisées au quotidien, souvent comme un réflexe, nos insultes sont pourtant lourdement porteuses de sens. Sexisme, grossophobie, validisme ou LGBTphobie... Préjugés, oppressions et discriminations se dissimulent derrière nos jurons de prédilection. Sur un ton piquant et décomplexé, Alice (@je.suis.une.sorciere) décrypte et se réapproprie une vingtaine de nos insultes les plus courantes et Laetitia (@cestquoicetteinsulte) nous propose des alternatives non oppressives et bien plus savoureuses, à utiliser sans se priver !

09/2021

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Beaux arts

La peinture me regarde. Ecrits sur l'art, 1974-2019

Il n'est pas anodin que la première question de l'entretien disposé par Christian Prigent en préambule de ses écrits sur la peinture soit la suivante : "Qu'appelez-vous 'poésie' ? " Lui-même n'en cache pas la raison : "Je ne suis pas un critique d'art. Je regarde la peinture à partir de ce qui m'obsède : le langage poétique. C'est peut-être une façon de ne pas voir comme il faudrait. Mais c'est une façon de voir. Il y a des précédents". "Peinture comme poésie" : tel est donc le mot d'ordre que le lecteur trouvera richement décliné au fil de ces quelques cinquante textes écrits entre 1974 et aujourd'hui. Issues de diverses revues et réparties en plusieurs sections, ces analyses critiques concernent tantôt les peintres de Supports/Surfaces (Dezeuze, Viallat, Arnal, Boutibonnes...), tantôt des phénomènes de la peinture ancienne revus par l'oeil moderne (anamorphoses, motifs non figuratifs du Livre de Kells...), tantôt la peinture de grands peintres du siècle dernier (Twombly, Bacon, Hantaï...), tantôt celle de contemporains et "amis" de l'auteur (Pierre Buraglio, Mathias Pérez...), tantôt enfin d'autres disciplines artistiques à l'origine de questionnements semblables (la gravure, l'image pornographique, la photographie...). Loin cependant d'accumuler des analyses disparates, le livre les enserre dans une armature conceptuelle. Ce qui les apparente, c'est en effet cette même expérience qui fonde aux yeux de Christian Prigent l'identité de la poésie et de la peinture : celle d'un "désarroi" de la représentation, dans lequel la moindre forme se désigne elle-même comme insuffisante en regard du réel informe. Or cette expérience n'est pas uniquement un constat critique, elle est la sensation même dont l'auteur déclare partir lorsqu'il écrit : "Je crois que ce qui fait écrire, c'est la conscience à la fois douloureuse et jouissive de cette 'différence' entre la polyphonie inaraisonnable de l'expérience et le monologue positivé et médiatisé". . Ces essais sur la peinture ne sont donc en rien des à-côtés de l'oeuvre, mais le révélateur du questionnement d'un écrivain pour qui, non moins que peinture et poésie, poésie et critique sont intimement liés.

08/2020

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Littérature française

Lettre pour Arabelle et autres textes. Ecrits sur l'art et proses

Une imagerie plus ou moins vague enveloppe René Crevel et en fait quelque chose comme une espèce de personnage dont quelques mots ponctueraient l'existence : surréalisme, homosexualité, tuberculose, révolution, mondanité, suicide. Voilà de quoi ne jamais rencontrer celui qui fut et qui demeure un vivant, un grand vivant, l'insaisissable, le vif, le terriblement vif, qu'on croise et rencontre toujours là où rien, ni lui ni personne, ne l'attend. Comme René Crevel l'écrivait lui-même en 1925 : "Quelle accumulation d'épithètes ne supporterais-je point ? Je ne suis d'aucune catégorie, mais de toutes. D'une heure à l'autre, je ne me reconnais plus. Donc s'il m'arrive d'agir avec la volonté ou l'impression d'être défini ou définitif, c'est l'erreur forcée". Que l'ensemble des écrits sur l'art et des proses réunis dans le présent volume rendent hommage enfin à cette vivacité, cette liberté, et que chacun puisse enfin se délecter à la découverte de ce plus que vivant.

03/2013

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Autres langues

Parlons pachto. Langue et culture de l'Afghanistan

Le pachto, ou "afghan", est une langue comprenant beaucoup de mots perses, indiens, turcs et arabes. Elle a une grammaire et un fonds lexical indo-européen plus archaïques que l'iranien (farsi). Ce manuel contient des clefs pour l'apprentissage des sons, une description des lettres et de leurs ligatures, des tables de déclinaison et de conjugaison ainsi que des exemples d'usage, quelques éléments de conversation que l'on retrouvera dans la cassette vendue avec ce livre. Outre l'étude du pachto - langue des Pachtounes ou Pathans, en Pakistan et en Inde - ce livre expose des faits relatifs à la civilisation originale de ce peuple de plus de 16 millions d'âmes, situé dans la zone de fracture des grandes puissances de l'Asie, au carrefour des invasions et du commerce.

01/1994

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Essais - Témoignages

L'art de tremper. Manuel à l'usage des Français et des étrangers qui trempent

Tremper serait-il une spécificité française de l'art de se mettre à table pour le petit déjeuner, le goûter ou le souper ? Que signifient " tremper sa chemise ", " tremper la soupe ", un acier " trempé ", prendre une " trempe " ? Exercice littéraire jubilatoire, foisonnement baroque sur un geste quotidien, un presque rien appétissant où les mots se savourent. " Alors que nous quittions la cuisine, George posa sa dernière question : - ; Is there any book about dipping ? Qu'il ne se soit pas exprimé en français, langue qu'il parle couramment, donnait du poids à sa parole. Je répondis "Non, il n'existe pas de livre sur le trempage' et décidai d'en écrire un. " Dès cet extrait reproduit en quatrième de couverture, le ton est donné : l'auteur a pris beaucoup de plaisir à composer cet essai original. Les problématiques de l'acte de tremper surgissent dès le début de l'ouvrage en un faisceau de questions : " Trempe-t-on différemment à Paris, en province, à l'étranger ? Assembler, est-ce cuisiner ? Tremper, est-ce de la gastronomie ? Existe-t-il des recettes de trempage ? Si vous êtes insensible à ces questions et les considérez futiles, vous ne tremperez jamais. " " Cette pratique humaine et quotidienne concerne davantage les collations que les repas ; les trempeurs exercent le matin au petit-déjeuner et au goûter vers dix-sept heures. " De quoi est donc fait ce petit ouvrage en forme de digressions, dans une pâte quasi mangeable tant sa forme incite à le saisir comme une tartine ? De mots solubles dans des boissons chaudes ou froides ? Tremper serait-il une spécificité française de l'art de se mettre à table pour le petit déjeuner, le goûter ou le souper ? Moins franchement pour le déjeuner ou le dîner. Café, madeleine, soupe. Que signifient des expressions comme " tremper sa chemise ", " tremper la soupe ", un acier " trempé ", prendre une " trempe ", etc. L'auteur nous entraîne dans un voyage étymologique et s'interroge sur un mot qui s'est forgé au cours des siècles. Tantôt invitation à la juste mesure : tremper pourrait signifier tempérer, tantôt affirmation virile (un caractère bien trempé), le mot a évolué dans son sens et son genre, passant du féminin au masculin. " Dans ce dictionnaire, les records de solidité et de liquidité appartiennent pour un extrême à " Acier trempé " (quoi de plus solide ? ) et pour l'autre à " Tremper son vin, par exemple avec de l'eau ", car rien de plus liquide que le trempage d'un liquide dans un autre ". " Le plus dérangeant pour un non-Français, même francophone, restant l'expression " Tremper sa soupe ", qui consiste à verser du bouillon sur des tranches de pain ; c'est alors le liquide qui est plongé dans le solide et non l'inverse ". Est ce une réponse à Perec qui s'interroge malicieusement sur cette expression dans son Je me souviens ? Le texte vante les mérites des matières : de la baguette à la biscotte et n'hésite pas à philosopher sur le boudoir. Le style est vif. Parlant des croissants, Roy les qualifie d'un trait : " droit au beurre ou arqué ordinaire " ; " le chocolat fait penser à un marigot exotique, dont la tartine serait le crocodile ". Sur la madeleine de Proust (rien ne lui échappe), l'auteur considère l'art du repêchage des miettes et on pourra se reporter au passage de La Recherche concernant l'effritement de la madeleine. C'est un exercice littéraire jubilatoire, foisonnement baroque sur un geste quotidien, un presque rien appétissant où les mots se savourent et qui fait appel à tous les sens : la vue (cf. " le contrôle optique ! "), le goût, l'odorat, le toucher et l'ouïe. " Son ouïe enregistre le ruissellement en cascade dans le récipient. Son toucher identifie la température, brûlante, tiède ou glacée. Son odorat décèle l'arôme du café, le fumet du chocolat, la vapeur du thé, le parfum du vin, l'odeur de la soupe. Enfin sa vue autorise l'imaginaire, car semblable à la Pierre de Rêve du lettré chinois, chaque liquide libère les mondes engloutis. " Subtil, l'auteur esquisse une anthropologie de l'acte de tremper (dont il rappelle l'anagramme : " permet ") comme un fait social total et un marqueur de distinction. Ainsi le trempage se différencie du sauçage (acte pour lequel le trempeur " a pied " dans un récipient de faible profondeur). S'il évoque la mouillette, c'est pour la mettre entre parenthèses car n'est pas tartine qui veut et la coque de l'oeuf n'a " pas de bol ". Sucré, salé ou sacré, l'art du trempage appelle une observation fine et ne peut être assimilé sans une technique classificatoire pouvant aller jusqu'à l'esquisse typologique. Certains barèmes sont appliqués : pas de véritable trempage si l'action se fait au bout d'une pique (comme dans la fondue, mêmes les croûtons ou les morceaux de viande sont bel et bien immergés). Le livre se poursuit par des conseils à un jeune public de trempeurs et un cours serré d'apprentissage auprès des jeunes publics. Le livre est enfin et surtout un pastiche de ce que serait une publication universitaire et académique et il en a pourtant la teneur. Très réussi l'exercice tord le texte sur lui-même et se retourne sur plusieurs registres jusqu'à plus soif. Le jeu s'arrête ainsi comme dans un générique (de faim ? ) avec des acteurs qu'on sait proches de l'auteur et qu'on imagine attablés autour de lui pour des séances en forme de leçons. Défense et illustration de l'art de tremper à la française - l'auteur est aussi architecte et collectionneur - et il se dévoile dans une pseudo intimité comme grand amateur des manières de faire et comme grand gourmand. Joyeuse dissertation sur l'origine et l'art de goûter, ce petit livre malheureusement inclassable mais très classieux se déguste du bout des doigts comme un mets précieux. Les chapitres : George O. / Quid ? / Supports / Stabilisateurs / Garnitures / Liquides / Récipients / Invitation au trempage / Basse école / Haute école / Le trempage pour tous / Happy épilogue.

08/2023

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Autres langues

Parlons bengali. Langue et culture

Du Bengale, on sait peu de choses en France. Quelques noms : le cinéaste Satyajit Ray, le prix Nobel Rabindranath Tagore, le musicien Ravi Shankar ; quelques clichés : les inondations, la misère, Mère Teresa. Les touristes restent souvent à l'écart de cette partie reculée du sous-continent indien. Sait-on même que le Bengale recouvre deux pays, un Etat indien et le Bangladesh ? que ces deux pays partagent la même langue et qu'ils forment une entité culturelle originale ? qu'avec ses 170 millions de locuteurs, la langue bengalie est plus parlée que le français ? Ce livre n'est pas un guide touristique, mais il est plus qu'une méthode de langue. Il est une invitation à découvrir un peuple et à voyager autrement, avec les mots du pays. Les mots des écrivains et des artistes, mais aussi ceux de la culture ordinaire, si forte et si vivante dans les villes et les villages du Bengale.

05/1994

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Autres langues

Parlons Twi. Langue et culture

En parcourant cet ouvrage vous irez à la rencontre d'une culture et d'une langue akan/twi très riches (écriture, prononciation, tons, harmonie vocalique, quantité, nasalité) du Ghana. La grammaire présente verbes, adjectifs, adverbes, conjonctions, pronoms, possessifs, règles de la conjugaison. L'ouvrage aborde les expressions idiomatiques, les situations de communication telles que l'échange de salutations et la formulation des questions. Ce livre propose également une série de conversations sur des thèmes choisis (famille, marché, métiers, nourriture et santé) ainsi que des aspects de la culture : la royauté, l'artisanat, le symbolisme, le mariage, les funérailles, les noms, la poésie, les chansons et quelques proverbes, leur traduction littérale et leur équivalence française. La méthode se termine par un lexique de plus de quatre mille deux cents entrées dans les deux sens : twi-français et français-twi. Cet ouvrage est un outil fort utile permettant l'apprentissage du twi aux chercheurs, étudiants, touristes et apprenants francophones.

02/2010

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Autres langues

PARLONS ROUMAIN. Langue et culture

On sait maintenant que les Roumains connaissent bien le français, mais sait-on que leur langue est le moyen de communication de la plus grande nation du Sud-Est européen ? Le roumain est parlé en effet par 23 millions de locuteurs en Roumanie auxquels s'ajoutent les 3 millions d'habitants de la plus occidentale des ex-Républiques Soviétiques, la Moldavie, dont il est la langue officielle. C'est dire si la connaissance du roumain et de la culture qu'il exprime constitue un outil de base pour toute approche de l'Europe du Sud-Est. Les livres qui se rapportent au roumain sont généralement anciens et n'accordent guère d'attention aux phénomènes socio-culturels inscrits dans la langue. Dans ce livre, qui s'adresse aux amateurs de voyages, aux hommes d'affaires, aux étudiants, et à toute personne désireuse de découvrir les Roumains à travers leur langue, les données de la culture visent à éclairer les faits linguistiques. Ce Parlons roumain est le quatrième ouvrage de la collection que dirige Michel MALHERBE, et le premier consacré à une langue néo-latine. Sont déjà parus Parlons corée, Parlons hongrois et Parlons wolof. Une vingtaine de titres sont en préparation (swahili, ourdou, kabyle, indonésien, tagalog, mongol, bengali...)

07/1997

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Techniques artistiques

Pratiquer la gravure, monotype et collagraphie. Soustractif ou additif, à l'encre, à la peinture à l'huile, avec gaufrage sur aluminium, etc

Après une présentation des principaux outils et des grandes étapes de travail, ce manuel explique, à travers des pas à pas photographiques complets, les techniques de gravure additive et soustractive. En gravure soustractive, on ne grave plus de sillons mais on dessine directement sur la plaque. Pour aborder cette technique, l'auteur explique le monotype, qui constiste à étaler de l'encre sur une plaque puis à l'ôter avec des pinceaux, chiffons, etc. pour former un dessin. On passe ensuite directement la plaque sous presse. Comme il est impossible de réencrer cette plaque, on obtient une seule impression. En gravure additive, le plus commun est la collagraphie qui consiste à appliquer différentes couches de matériaux sur une plaque que l'on pourra ensuite encrer et imprimer. Quel que soit votre degré de familiarité avec la gravure, vous découvrirez dans cet ouvrage tout un pan de cette discipline aux possibilités inépuisables. Le tout est émaillé de reproductions d'oeuvres d'artistes talentueux du monde entier.

04/2024

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Littérature française

Chaud-Froid

Enfant sage, Yuka mène une vie sans histoire et s'ennuie dans Tokyo. Elève modèle, mais marquée par le sentiment de sa différence et rêvant des passions intenses que lui inspire le monde occidental, Yuka trouve son environnement injuste et fade. Pendant l'adolescence, son éveil sexuel la coupe de son entourage. Le modèle culturel traditionnel de son pays la révolte et elle se réfugie dans l'anorexie. C'est la découverte de la culture française dans les années 70 qui la conduira à sortir de son mal-être. Car Yuka aspire à l'esprit libre et à l'épanouissement des sens que véhicule cette culture. Elle décide alors de poursuivre ses études à Paris. Mais la vie parisienne ne se révèle pas si rose. Ses rencontres se traduisent souvent par des désillusions et la conscience accrue de sa solitude. Au bout d'un an, elle fera enfin son choix entre les deux pays.

02/2005

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Beaux arts

Peintures et écrits

Sous l'impulsion de Caspar David Friedrich et de Philipp Otto Runge nat, au dbut du XIXe sicle, la peinture allemande romantique. Comme Novalis, Runge semble contempler le monde avec fasciniation et effroi, mais exprimer cette vision, nave en apparence, par la profondeur d'un art trs raffin. A l'instar de Friedrich, et plus que lui, Runge fut un thoricien de l'art. Sa peinture repose sur une logique mthodique. Il rdigea un trait des couleurs (Farbenkugel) paru, comme la Thorie des couleurs de Goethe, en 1810, et qui suscita l'intrt des savants. Pour claircir son sujet, Runge se ressoura aux crits mystiques de Jacob Bhme, collabora troitement avec le physicien Steffens, enfin entra en correspondance avec Schelling et Goethe, Brentano et Tieck. Runge entreprend en 1802, dans son langage propre hiroglyphique , la grande oeuvre de sa vie : les Moments de la Journe. Il s'agit de paysages spirituels, absolus malgr la prsence de nombreux personnages, des enfants notamment. Selon la premire ide qu'il se fait de ces peintures, Runge les voit accompagnes de musique. Tieck proposa d'en crire les pomes. Runge comptait ainsi raliser l'oeuvre d'art totale, ce Gesamtkunstwerk qui hanta les romantiques, allait s'panouir dans le Drame musical de Richard Wagner et plus tard inspira le mouvement artistique du Blaue Reiter. Pour ses Romances du Rosaire - vaste pope lyrique d'inspiration religieuse - Clemens Brentano avait rv d'une fusion intime entre arts pictural et potique. Il s'adressa Runge pour le prier de suggrer par son pinceau les prolongements mystiques de sa pense. Runge disparut avant d'avoir pu se mettre la tche.

07/1991

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Décoration

De la peinture à la tapisserie. Licières et peintre... une rencontre

Jean-Pierre Hammer peintre et cartonnier réunit ici l'ensemble de ses tapisseries, des pièces uniques de haute lice réalisées de 1973 à 2017 par des licières à partir de ses cartons. En accord avec le peintre, chaque licière a choisi en toute liberté les peintures à interpréter dans la laine. Les thèmes proposés par les oeuvres de l'artiste permettent aux licières d'aller de l'abstrait au figuratif ou à une synthèse des deux. Il en résulte un univers pluriel, une sorte de jardin imaginaire. Le réel s'y allie au fantastique pour s'épanouir en spectacle de rêve... Michelle de Launay, licière formée à l'école de la célèbre Manufacture des Gobelins, a été la première à travailler avec Jean-Pierre Hammer. Leur rencontre inattendue s'est produite grace à Terry S., un ami non-voyant du peintre et qui, le premier, a pu et su "voir" au moyen de ses doigts la première tapisserie "en relief" que Michelle de Launay a créée pour lui. Devenue enseignante de haute lice, cette dernière a formé à son tour de jeunes artistes à son art. Chacune a pu recréer sur le métier les cartons du peintre. Parmi les premières élèves de Michelle de Launay figure Annie Maufay, également co-auteur du présent recueil. Ce livre donne à voir chaque tapisserie souvent accompagnée de son carton original. Licières et peintre offrent ici, en toute simplicité, le témoignage d'un art toujours vivant.

08/2020

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Littérature française

La Pince à charnières, et autres écrits humoristiques

Calibrés pour la lecture en public ou la diffusion en ligne, ces textes courts se savourent très bien seul ou à deux, sur canapé ou même aux toilettes, dans le métro ou n'importe quelle salle d'attente (classe, bureau, congrès, cérémonie...). Brefs et légers, ils passent tout seuls, pour trancher d'emblée dans l'abjecte objection : "Je n'ai pas le temps de lire". Ainsi, l'air de ne pas y toucher, vous seront instillées quelques implacables vérités. Tant pis pour vous !

12/2014

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Beaux arts

Connoisseurship et histoire de l’art. Considérations méthodologiques sur la peinture des XVe et XVIe siècles

Dans la sphère académique, l'histoire de l'art traverse une crise d'identité qui gagne peu à peu le monde muséal. A force d'emprunter ses approches à d'autres disciplines des sciences humaines, elle prend le risque de perdre de vue son objet premier, l'oeuvre d'art dans sa matérialité, et son outil le plus fondamental : le connoisseurship. Celui-ci consiste à établir l'identité des oeuvres, en les replaçant dans la dynamique des parcours individuels et des échanges culturels. Loin de se réduire à un talent inné, il peut et doit être enseigné sur une base théorique permettant l'exercice de l'oeil. C'est à cet objectif que répond ce livre. Conçu comme un manuel méthodologique, il vise à responsabiliser les futurs acteurs de notre patrimoine et à leur transmettre des compétences concrètes, pertinentes aussi bien sur le marché de l'art que dans le monde muséal et la sphère académique. Ce faisant, il plaide en faveur d'une histoire de l'art organique, capable de se réinventer sans cesse.

03/2019

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4, Ecrits sur l'art et autres textes

Alouette du parloir. Du surréalisme en ses œuvres vives. Appendices. Éphémérides Surréalistes (Pour un nouvel humanisme). L'Art magique. Constellations. Le La. Le surréalisme et la peinture. Perspective cavalière. Alentours. Inédits. Supplément. Textes retrouvés ( 1938-1948). Textes inédits ( 1921-1952)

05/2008

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Critique littéraire

L'origine des langues. Sur les traces de la langue mère

Voici le livre, longtemps demeuré introuvable en France, par qui le scandale est advenu. S'ils s'accordent sur l'existence de plusieurs grandes familles de langues à travers le monde, les linguistes disputent d'une quelconque parenté entre ces dernières. Ainsi, les langues d'Europe, membres de la famille indo-européenne, n'auraient aucun lien avec les autres. Merritt Ruhlen démontre le contraire : les langues actuellement parlées sur terre descendent toutes d'une seule "langue mère", qu'il reconstitue. Son hypothèse, parfaitement compatible avec les arguments fournis par l'archéologie et la génétique des populations en faveur de l'origine unique et africaine de l'homme, pose que l'expansion des langues a suivi l'évolution d'Homo sapiens à travers les âges et la planète. Depuis sa parution, cet ouvrage est au centre des débats entre linguistes, généticiens, archéologues : la similitude de certains mots, tel "mère", dans toutes les langues s'explique-t-elle par des dispositions cognitives communes à l'espèce ou bien par l'existence d'une langue première? Dans un long épilogue à l'édition française, Ruhlen répond à ses critiques et conforte sa démonstration.

04/2007

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Critique

L'art de la peinture. Peinture et théorie à Séville au temps de Francisco Pache

Cette étude du milieu artistique sévillan analyse comment ont été acculturées les théories et formes esthétiques nouvelles venues d'Italie, de la fin du xvie siècle à 1640. Peintre, théoricien et poète humaniste, Francisco Pacheco, maître et beau-père de Diego Vélasquez, joue un rôle majeur dans ce processus.

03/2024

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Beaux arts

L'ART ET L'AUTRE. Le miroir dans la peinture occidentale

De la querelle des icônes à Byzance aux interrogations sur la représentation à l'âge classique, en passant par la découverte de la perspective au Quattrocento, c'est toute l'histoire de la peinture occidentale qui concourt ici à préparer une approche sociologique nouvelle de l'art tel qu'il se fait sous nos yeux aujourd'hui. Ainsi, en s'appuyant sur le statut de l'image et de l'art en Occident - fortement influencé par la théologie de l'Incarnation - cette étude prend en compte l'importance du miroir dans la peinture comme mise en scène de soi et de l'autre. L'art contemporain est considéré comme une remise en question de la problématique du visible - qui n'est lui-même qu'une construction, une " façon de voir ". Partant de cette hypothèse, l'auteur aborde l'art d'aujourd'hui comme une forme métaphorique qui tendrait à redonner aux images une valeur symbolique : celle qui ouvre sur l'altérité. Dans cette démarche, l'art actuel nous rappelle les fondements anthropologiques de la représentation. L'image spéculaire permet l'identification à partir de cette altérité. L'auteur veut considérer cette mise en jeu de l'autre comme un thème récurrent de la création dans les arts plastiques.

11/1999

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Beaux arts

Le Critique, l'Art et l'Histoire. De Michel Ragon à Jean Clair

Des visions traditionalistes issues de l'entre-deux-guerres aux stratégies avant-gardistes de la jeune critique d'après-guerre, des récits canoniques de la modernité aux reconfigurations et ruptures des années soixante, du spiritualisme et de l'existentialisme des années quarante au structuralisme et au freudo-marxisme de l'après-68, le discours critique se révèle toujours aux prises avec la question historique. Julien Alvard, Jean Cassou, Jean Clair, Raymond Cogniat, Bernard Dorival, François Mathey, François Pluchart, Nello Ponente, Michel Ragon, Pierre Restany apparaissent ainsi, entre autres, comme les premiers à avoir pris en charge l'écriture d'une histoire d'un passé proche et d'un temps présent. Cette histoire, ou plutôt ces histoires, projectives, tactiques, engagées et par définition critiques, témoignent en soi d'une époque dont elles constituent un symptôme, mais elles constituent aussi largement la base de représentations historiques durables, d'un imaginaire des années cinquante et soixante.

05/2010

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Littérature française

Vie de Lazarille de Tormès. Un texte de la Renaissance espagnole entièrement illustré

"La Vida de Lazarillo de Tormes y de sus fortunas y adversidades" est un récit en langue espagnole publié anonymement en 1554 à Burgos. Il est considéré comme le premier roman picaresque. Il connut rapidement un grand succès et fut traduit dans plusieurs langues européennes. Il a également fait l'objet de nombreuses suites par divers auteurs.

01/2023

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Critique

Le Vert Paradis. Et autres écrits

Féministe engagée, fondatrice de la revue littéraire la plus importante d'Amérique latine, traductrice de Virginia Woolf, amie de Jorge Luis Borges, Albert Camus et Rabindranath Tagore, qu'elle publia au sein de sa maison d'édition, Victoria Ocampo est une figure incontournable de la vie intellectuelle argentine du XXe siècle. Née dans une famille aristocratique, cette femme vivant pour et par les livres n'a cessé de se raconter à travers la littérature. Admiratrice de Proust, elle témoigne avec une rare finesse dans Le Vert Paradis de la façon dont les lectures de son enfance - Emily Brontë, Dickens, Verne, Racine, la comtesse de Ségur, Poe... - ont marqué sa sensibilité. Dans 338171 T. E. (Lawrence d'Arabie), elle partage sa lecture enflammée de T. E. Lawrence, auteur atypique éperdu d'absolu qui, comme elle, ne put jamais se résoudre à distinguer l'écriture de l'action. Introduits par Silvia Baron Supervielle, elle-même Argentine francophone, vivant à Paris, romancière, poète et traductrice, notamment de Borges et de Cortázar, la plupart des écrits de Victoria Ocampo rédigés directement en français, langue qu'elle maîtrisait à la perfection, sont ici pour la première fois réunis. Victoria Ocampo, écrivaine argentine, a fondé la revue Sur (Sud) en 1931 à Buenos Aires, puis une maison d'édition du même nom, publiant les plus grands auteurs du XXe siècle.

03/2023

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Ecrits sur l'art

De la peinture, de l'art et des formes

Les hommes, au gré des civilisations, ont accordé à l'art des sens divers. Depuis d'antiques vocations métaphysiques au sacré jusqu'à l'exaltation de la beauté qui fait la lumière du monde. Pour eux, le bonheur consiste à rendre visible l'invisible, à célébrer leur communion dans la même passion de la vie. Dans cet essai sur l'art et l'histoire, le peintre et philosophe Benjamin Orcajada passe en revue les différentes inspirations et interrogations des artistes au fil du temps. Des fresques antiques aux grandes oeuvres picturales des siècles contemporains, découvrez la peinture dans tous ses états !

02/2023

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Beaux arts

A soi-même et autres textes

"J'ai fait un art selon moi. Je l'ai fait avec les yeux ouverts sur les merveilles du monde visible, et, quoiqu'on en ait pu dire, avec le souci constant d'obéir aux lois du naturel et de la vie. Je l'ai fait aussi avec l'amour de quelques maîtres qui m'ont induit au culte de la beauté. L'art est la Portée Suprême, haute, salutaire et sacrée ; il fait éclore ; il ne produit chez le dilettante que la délectation seule et délicieuse, mais chez l'artiste, avec tourment, il fait le grain nouveau pour la semence nouvelle."

05/2019

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Philosophie

De l'esprit géométrique. Ecrits sur la Grâce et autres textes

"Il ne faut pas guinder l'esprit ; les manières tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption par une élévation étrangère et par une enflure vaine et ridicule au lieu d'une nourriture solide et vigoureuse. Et l'une des raisons principales qui éloignent autant ceux qui entrent dans ces connaissances du véritable chemin qu'ils doivent suivre est l'imagination qu'on prend d'abord que les bonnes choses sont inaccessibles en leur donnant le nom de grandes, hautes, élevées, sublimes. Cela perd tout. Je voudrais les nommer basses, communes, familières : ces noms-là leur conviennent mieux ; je hais ces mots d'enflure. ". .

10/1999

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Littérature française

Principes de littérature. Nouvelle édition. Traduits de l'anglois. Beaux-Arts réduits à un même principe. Traités sur l'art, la musique, la peinture et la poésie

Principes de littérature (par l'abbé C. Batteux). Nouvelle édition... contenant les "Beaux-Arts réduits à un même principe", avec deux petits traités : l'un sur l'art et l'autre sur la musique, la peinture et la poésie, traduits de l'anglois (de James Harris)... Date de l'édition originale : 1755 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020