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Papiers et correspondance de J.-É.-L. Deladouespe, 1746-1810

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Histoire internationale

Papiers et correspondance de J.-É.-L. Deladouespe, 1746-1810

Papiers et correspondance de J. -E. -L. Deladouespe (1746-1810) / publiés par son arrière-petit-fils, Alfred Deladouespe Date de l'édition originale : 1904 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance (1786-1830)

Dans la Correspondance de Benjamin Constant les lettres à sa cousine Rosalie ont un intérêt de premier ordre et apportent témoignage du sentiment le plus tendre et le plus délicat. La présente édition, due à Alfred et Suzanne Roulin, dont on connaît les travaux importants sur Benjamin Constant, est en grande partie inédite. Elle comporte 225 lettres s'échelonnant de 1786 à 1830. On y découvrira un Benjamin Constant sensible, pénétré de reconnaissance et d'amitié fidèle, et aussi une femme apaisante et bienfaisante, une confidente sûre et dévouée, la consolatrice des mauvais jours. A la faveur de cette publication, enfin, on apprendra à connaître le talent littéraire de Rosalie de Constant, l'une des meilleures épistolières de son époque.

01/1955

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Sciences de la terre et de la

Arboriculture et défrichement, 1810-1840

Arboriculture et défrichement, 1810 à 1840, par Phelippe-Beaulieux,... Date de l'édition originale : 1851 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance 1946-1954

D'origine arménienne, créateur de la Turkish Oil Company et grand homme d'affaires, Calouste Gulbenkian rencontra Alexis Leger, alors directeur de cabinet d'Aristide Briand (1925). Gulbenkian avait une des fortunes les plus colossales de son temps et une collection de peinture reconnue mondialement. En France, il se partageait entre un hôtel particulier avenue d'Iéna surmonté d'une terrasse avec volière d'oiseaux et un parc au-dessus de Deauville, Les Enclos, où il projetait de construire une maison. La correspondance entre l'homme d'affaires et le poète diplomate, archivée à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commence après l'exil aux États-Unis de celui-ci et se termine un an avant la mort de Gulbenkian (1946-1954). Elle est composée de 52 lettres d'Alexis Leger (surnommé Douglas), longues et denses, et de 37 lettres de Calouste Gulbenkian (surnommé aussi Douglas.). Devinant les difficultés morales et financières d'Alexis Leger, le milliardaire et philanthrope lui proposa une allocation régulière, en échange de quoi il obtiendrait de la part de l'ancien diplomate des informations régulières sur la situation politique internationale vue des États-Unis. La conversation entre les deux hommes entrelace deux thèmes principaux : les préoccupations liées, en pleine guerre froide, aux menaces d'une éventuelle troisième guerre mondiale ; les projets d'aménagement du parc des Enclos. On découvre donc deux visages nouveaux de Saint-John Perse : un diplomate aux visions planétaires, marqué par son expérience personnelle du désastre de l'entrée en guerre et informé aux sources américaines ; un paysagiste, connaisseur en terre et climat normands et expert en botanique. Le ton amical de la conversation permet des évocations plus intimes, en particulier chez ces deux hypocondriaques, les préoccupations de santé, le deuil et la tristesse de l'éloignement. La publication de cette passionnante correspondance, totalement inédite, a été possible grâce à l'autorisation et à la générosité de la Fondation Calouste Gulbenkian.

02/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1946-1959

On savait Char et Camus frères en amitié. Les quelque deux cents lettres inédites ici rassemblées l'attestent, qui retracent ce que furent les engagements et les travaux communs des deux hommes après-guerre et leur proximité attentive et réciproque. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l'a peut-être initiée : la rencontre et la reconnaissance de deux oeuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Tout comme "l'envie d'écrire des poèmes ne s'accomplit que dans la mesure précise où ils sont pensés et sentis à travers de très rares compagnons" (Char à Camus), le moment de doute dans l'accomplissement d'une oeuvre ne peut que s'appuyer sur "l'ami, quand il sait et comprend, et qu'il marche lui-même, du même pas" (Camus à Char)... Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l'intuition de Julien Gracq qui, avec l'éloignement du temps, voyait se "rapprocher aussi, dans la signification de leurs oeuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler si différentes".

03/2017

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Beaux arts

Correspondance 1946-1964

Grâce aux quatre-cent-quarante-huit lettres qui composent la correspondance échangée par Gaston Chaissac et Jean Dubuffet entre 1946 et 1964, on est à même aujourd'hui de prendre la mesure de cette relation sur laquelle on a beaucoup écrit, beaucoup glosé, souvent dans l'ignorance de ce qu'elle avait été réellement. Comment aurait-il pu en être autrement en l'absence de ce corpus, encore incomplet, mais suffisamment riche pour cerner la personnalité de ces deux hommes, en apparence, si dissemblables ? Dubuffet, qui se passionne depuis 1945 pour l'art des fous et des autodidactes, est - au moment où il découvre Chaissac - en pleine élaboration de son concept d'art brut dont il publiera le "manifeste" en 1949. Il se montre aussitôt ébranlé par l'originalité de cet inconnu, rencontré grâce à son ami Jean Paulhan, croyant avoir trouvé en lui un spécimen de l'homme du commun. Chaissac, qui, de sa Vendée conservatrice, lui envoie des lettres et des oeuvres dans lesquelles abondent la trouvaille formelle, le rapprochement imprévu des formes et des mots, l'audace et la spontanéité, a de son côté écrit et publié en 1946 une page sur "La peinture rustique moderne", proche des préoccupations de celui qui va devenir son ami. Dubuffet continuera cependant d'associer Chaissac à l'art brut, lequel se jouera de cette étiquette aussi souvent qu'il s'en agacera, comme le montrent certaines lettres publiées ici. Stratège fin et ombrageux, s'interrogeant sans cesse sur le bien-fondé de ses entreprises, Chaissac est tout sauf un autodidacte et un naïf. Si cette correspondance, véritable dialogue d'homme à homme, de créateur à créateur, souligne les différences d'origine, de formation, de manière de vivre des deux artistes, elle laisse à voir également tout ce qui les réunit. Un même goût pour la transgression, qu'elle soit d'ordre verbal ou pictural, un même rejet de la banalité et du tout-prêt, un même esprit inventif et expérimentateur qui ne trouve à s'épanouir que dans la création.

08/2013

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Correspondance

Correspondance 1946-2009

En 1945, le jeune Philippe Jaccottet signe une critique élogieuse du recueil Verdures de la nuit, de son compatriote suisse Maurice Chappaz. S'ouvre un dialogue complice et fraternel qui va durer près de soixante ans, entre deux poètes que tout semble opposer. Chappaz le "catholique païen" est l'homme des hymnes à la vie et à la nature ; Jaccottet, à la rigueur toute protestante, est traversé de doutes et de chants tourmentés. L'un profondément enraciné dans le Valais, grand marcheur et nomade dans l'âme, se passionne pour les contes africains, le bouddhisme, la Bible, l'Orient... tandis que Jaccottet, plus sédentaire mais "sans racines", voyage dans les livres qu'il admire et traduit les plus grands auteurs européens. Volontiers militant et polémique, Chappaz défend un Valais ancestral menacé de disparition et s'alarme des premières destructions de l'environnement, tandis que Jaccottet rend compte inlassablement des oeuvres de son temps. Tous deux admirent profondément le poète Gustave Roud et posent, dans son sillage, la question toujours exigeante du rapport entre la poésie et l'existence, "poursuivant les mêmes fuyants signes avec une même obstination". Tous deux encore traduisent les grandes voix de l'Antiquité, l'un Homère, l'autre Théocrite et Virgile. Avec un enthousiasme lucide et toujours mesuré, Jaccottet porte l'oeuvre de Chappaz vers les lecteurs français en passeur infatigable. Chappaz, par sa vitalité exubérante et généreuse, communique à Jaccottet une force rassurante. Cette amitié de toute une vie, sans failles, nous rappelle que les dissemblances intimes comme la distance géographique, loin de toujours séparer, peuvent nourrir des liens vivants. J. -F. T.

06/2023

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Critique littéraire

Correspondance 1903-1946

Les quelque deux cents lettres ici rassemblées retracent plus de quarante ans d'une amitié à la fois complexe et indéfectible, la nature inquiète et ardente de chacun des deux amis trouvant auprès de l'autre une écoute critique et affectueuse. Ce qui les avait rapprochés tenait autant de la compréhension intellectuelle que dé la complicité affective : s'il avait fallu un compte rendu pénétrant de L'Immoraliste pour attirer l'attention de Gide sur Aline Mayrisch, c'est l'entremise de celle qui était pour l'un et l'autre leur meilleure amie, Maria Van Rysselberghe, qui devait sceller leur alliance. Ces deux fils rouges courent ainsi tout au long de cette correspondance, entremêlant le public et l'intime, la parution des Caves du Vatican ou de Corydon comme la naissance de Catherine, l'enfant dont Gide est le père et Aline Mayrisch la marraine. La position de celle-ci, luxembourgeoise et bilingue, contribua particulièrement à rendre cette amitié féconde. Elle joua ainsi, avant la Grande Guerre, un rôle de passeur entre Gide et la littérature allemande, l'aidant à traduire Rilke, contrôlant à son tour la traduction des Caves. Mais c'est surtout au lendemain de la guerre que son rôle va s'affirmer : à Colpach, où se croisent intellectuels et politiques français et allemands, où les dirigeants de La NRF viennent réfléchir à l'avenir de l'Europe, Gide multiplie les séjours, s'installe même à demeure, le temps de participer à des jeux d'adolescents, tout en travaillant aux Faux-Monnayeurs. C'est précisément dans les six années de cette intense fréquentation que se place la moitié de leur échange épistolaire. Cette correspondance, qui rappelle aujourd'hui l'importance du rôle tenu par Aline Maytisch, constitue aussi, pour la connaissance de Gide, un précieux complément aux Cahiers de la Petite Dame.

06/2003

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Philosophie

Les sermons laïques (1816-1817) suivi de L'Ami (1818) et autres textes

Avec la Biographie Literaria, les proses des Sermons laïques et de L'Ami (écrites de 1816 à 1818) forment l'ensemble théorique le plus abouti dans l'œuvre de Samuel Taylor Coleridge (1772-1834), et le plus vaste ensemble théorique du " romantisme anglais ". Il était jusqu'ici presque inconnu et non traduit en France. A défaut de constituer un système clos, Coleridge confronte patiemment les enjeux et les domaines classiques de la philosophie (métaphysique, morale et politique) à la vérité de son époque. L'époque signe en effet pour lui l'échec de la philosophie des Lumières. A cette dernière, et à la déchirante destruction de l'idéal révolutionnaire, il oppose la pratique d'un nouvel idéalisme platonicien, un idéalisme " anglais " qui s'efforcerait de n'oublier ni le monde et ses pratiques, ni la religion comme force régulatrice du monde. Mais Coleridge a aussi lu les " romantiques allemands ", Fichte, Schelling, Hegel. Il y a puisé la conscience d'une fin de l'art religieux. A mesure qu'il construit son idéalisme, Coleridge rénove la conception de l'art, et l'idée de l'écriture. Il veut rendre celle-ci encyclopédique en un sens nouveau, c'est-à-dire " historique ", ou plutôt " historiante, créatrice d'époque ". Les essais traduits ici élaborent le fameux concept d'" imagination tautégorique ", qui était censé renouer le lien proprement " poétique " de l'histoire et du mythe, et refaire un moyen terme absolu entre l'intelligible et le sensible (le théologique et le politique, l'éternel et l'historique). Au lecteur moderne d'apprécier les forces et les risques d'un effort pour sauver la raison en l'appuyant sur l'imagination.

11/2002

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Critique littéraire

Correspondance (1890-1943)

Nul lecteur du Journal d'André Gide n'ignore le nom de Marcel Drouin (1871-1943) : il y est souvent cité avec ferveur et y apparaît comme l'un des plus anciens et intimes amis de l'auteur des Nourritures terrestres, avec Pierre Louÿs et Léon Blum, et avant même Paul Valéry, leurs amis communs. Gide a été immédiatement fasciné par les capacités intellectuelles de son ami normalien, futur professeur à qui d'abord tout réussit (major à Ulm, major à l'agrégation) et au contact duquel il se sent exalté et comme sublimé, si différent soit-il de lui-même. Drouin est aussi le seul philosophe du groupe des "pères fondateurs" de La NRF, où sa culture très diversifiée, sa connaissance de la civilisation allemande et la sûreté de son jugement vont faire autorité. Aux côtés et par l'intermédiaire de son ami et bientôt beau-frère André Gide - dont il va épouser en 1897 la cousine germaine Jeanne Rondeaux, soeur de sa propre femme Madeleine -, Marcel Drouin devient l'un des critiques littéraires importants de La Revue blanche, de L'Ermitage, puis de La NRF à ses débuts. Avec Gide, il échange alors de nombreuses lettres où s'affinent les stratégies éditoriales et s'expriment des jugements multiples qui permettent d'imaginer la richesse des très nombreux entretiens qu'ils ont ensemble, à chaque période de vacances à Cuverville, où s'élaborent des oeuvres travaillées ou corrigées en commun. Ainsi ces lettres nombreuses qui témoignent d'une amitié durable, malgré des hauts et des bas inévitables, sont traversées de questions hautement sensibles : la relation de l'écrivain à la réalité, l'affaire Dreyfus et l'antisémitisme, la liberté de moeurs et l'aveu d'homosexualité, la position des intellectuels face aux totalitarismes... Elles offrent également des vues émouvantes et souvent tendres sur la vie au jour le jour d'une famille singulière et chérie, dont Gide a dit à plusieurs reprises qu'elle n'était nullement visée par le fameux : "Familles je vous hais ! "

11/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Correspondance. 1890-1942

Cette amitié fait rêver. Deux des écrivains les plus doués et les plus intelligents de leur génération se sont rencontrés au début de leur carrière et, malgré leurs différences profondes, sont restés très proches l'un de l'autre jusqu'à la mort du premier plus d'un demi-siècle plus tard. Pour Gide, ce fut " une amitié de plus de cinquante ans, sans défaillances, sans heurts, sans failles et telle enfin que sans doute nous la méritions, si différents que nous fussions l'un de l'autre ". Quant à Valéry, il s'en explique longuement dans une lettre à Paul Léautaud de 1905 où il conclut : " Il y a entre Gide et moi quelque chose qui n'est ni littérature, ni goûts communs ou complémentaires, ni rien qui s'exprime par un calcul régulier mais quelque chose de l'ordre de la vitabilité, de la faculté de se suivre, de s'adapter instantanément, de se deviner avec bonheur... " L'importance de la correspondance qu'ils ont échangée contribue à justifier de telles appréciations : plus de six cents lettres qui s'échelonnent entre 1890 et 1942. Il ne s'agit pas d'une correspondance régulière et l'on ne manque pas d'y déceler des tempi différents. Pendant les trois premières années, les deux futurs amis vont plutôt à la découverte l'un de l'autre et cherchent à se connaître avec un enthousiasme juvénile. Ensuite, jusqu'à la fin du siècle, la correspondance se fait plus dense. Au cours de cette période se situent les échanges les plus riches, même s'ils sont parfois conflictuels. À partir de 1900, les lettres sont plus ou moins espacées sans pour autant que l'amitié ne se démente. Cette nouvelle édition comporte 176 lettres de plus que celle publiée par Robert Mallet en 1955, dont quelques-unes sont parmi les plus désolées que Valéry ait jamais écrites. Elle profite aussi des connaissances acquises et des autres correspondances de Gide et de Valéry publiées depuis cinquante ans.

02/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1890 - 1913

Demeurée inédite à ce jour, la correspondance croisée entre Pierre Louis (1870-1925) et Henri de Régnier (1864-1936), procure un étonnant témoignage sur la vie intime et littéraire des deux hommes. Il y est question de leurs amis et relations communes, parmi lesquels André Gide. On y suit également avec passion toute l'évolution de la seconde génération symboliste : les revues de l'époque, le salon de Mallarmé, celui de Heredia, etc. Au hasard des lettres, on retrouve les noms de Schopenhauer, Barrès, Sarah Bernhardt, Jacques-Emile Blanche, Wagner, Judith Gautier, Oscar Wilde, Montesquiou, Debussy, Edmond de Goncourt, Jean de Tinan, Toulet, Léon Blum, Moréas, le Sâr Péladan, Polaire... On trouvera également des lettres de voyage : Louÿs à Séville, Alger et Constantine ; Régnier à Venise. Appelée à devenir la femme d'Henri de Régnier et la maîtresse de Pierre Louis dont elle eut un fils, Tigre, la figure de Marie de Heredia plane sur cet échange épistolaire comme l'élément secret et déterminant des courbes d'une amitié brisée. Intense et complexe, cet échange entre deux écrivains de talent qui ont marqué leur temps dessine le tableau saisissant du monde intellectuel à la veille de la Première Guerre mondiale.

04/2012

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Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987

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Histoire de France

Napoléon jour après jour. La chute de l'Empire (1813-1814-1815)

Durant la campagne de Saxe, Napoléon se retrouvera face à la Sixième Coalition qui réunit Autrichiens, Prussiens et Russes. Cette confrontation, dite la bataille des Nations, se terminera par une cuisante défaite de l'Empereur et l'acculera à la frontière française. De retour à Paris, il organisera la campagne de France. Il sera trahi et devra abdiquer. Il sera condamné à l'exil sur l'île d'Elbe. Plus tard, il décidera de reprendre son trône. L'Aigle s'envolera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame. S'ensuivront la période des Cent-Jours et l'ultime bataille : Waterloo. Celle-ci le conduira à une nouvelle abdication et un second exil.

02/2018

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Histoire internationale

Ma vie militaire, 1800-1810

Ma vie militaire, 1800-1810 / par J. Chevillet,... ; publiée d'après le manuscrit original par Georges Chevillet,... ; avec une préface par Henry Houssaye,... Date de l'édition originale : 1906 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Beaux arts

Correspondance croisée 1910-1955

Loin d'être l'autodidacte solitaire que veut la légende, Le Corbusier doit sa formation à l'enseignement de quelques maîtres avec lesquels ses relations ont été assez intenses pour se prolonger sous forme épistolaire. Après le peintre Ch. L'Eplattenier et l'architecte A. Perret, l'écrivain suisse William Ritter (1867-1955) aura été le troisième de ces maîtres, initiant le jeune homme au métier d'écrire, aux subtilités de la langue française et aux humanités classiques. Il avait ouvert l'horizon culturel du jeune Jurassien aux pays d'Europe centrale et l'avait guidé pour son célèbre Voyage d'Orient. Ritter était ensuite devenu un confident pour le jeune homme pendant les années de guerre. Eloignés par le départ de l'architecte à Paris, en 1917, les deux amis sont restés liés toute leur vie. Les 450 lettres échangées entre eux constituent un document capital pour comprendre la formation et la pensée de l'architecte, le plus important peut-être du XXe siècle.

02/2015

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Littérature française

Correspondance inédite, 1870-1875

Correspondance inédite (1870-1875) d'Arthur Rimbaud / précédée d'une introduction de Roger Gilbert-Lecomte Date de l'édition originale : 1929 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Histoire internationale

Mère de Kertanguy, 1796-1870

Mère de Kertanguy, 1796-1870 / S. G. Mgr A. Du Bois de La Villerabel,... Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française

Cahier de notes (1850-1860)

Edition intégrale du Cahier rouge

05/1965

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Histoire de France

Journal de guerre (1813-1815)

George Woodberry, jeune Anglais, mena une carrière militaire dans la cavalerie britannique dans les années 1813-1815, au Portugal et en Espagne, puis en France et en Belgique, à la fin de l'empire napoléonien. Le jeune lieutenant combat durant trois années contre l'armée française, de la bataille de Vitoria à celle de Waterloo. Son journal de guerre est un texte méconnu mais passionnant, mélange de témoignages vécus, de récits de voyage et de notes sur une vie de soldat. Ce qu'il raconte (son régiment, ses soirées, ses sorties, ses flirts, ses amours, ses inimitiés, les batailles, sa vision de l'ennemi...) et ce qu'il ne raconte pas, mais qui apparaît en filigrane (la souffrance, la peur, la mort) nous offrent une autobiographie rare. Woodberry combat à Waterloo. Il en saisit enjeux et manoeuvres, qu'il décrit avec lucidité, sans omettre les détails de la bataille. Dans son écriture, deux visions coexistent constamment, le plan large du champ des combats et le plan rapproché qui suit soldats, corps-à-corps et vie de tous les jours dans les colonnes en marche. Il parvient à Paris le 30 juin 1815, visitant la ville, fasciné par ses délices, surtout l'intérieur du célèbre Tivoli. Le lieutenant anglais s'est lui-même considéré comme un écrivain, fier de sa plume alerte, ironique et pittoresque. Ce journal intime nous fait découvrir toutes les facettes d'une certaine jeunesse européenne, aisée et élégante, cependant happée par les guerres napoléoniennes.

05/2013

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Histoire internationale

Les Libertadors. L'émancipation de l'Amérique latine (1810-1830)

La difficile conquête de la liberté en Amérique du Sud. L'histoire des révolutions et des combats qui ont libéré l'Amérique latine de l'Espagne. La liberté promise très tôt aux Indiens par les Espagnols, conquise par Bolivar bien plus tard pour être ensuite abandonnée aux mains des politiciens, est une liberté écartelée, maltraitée, souvent bafouée mais toujours espérée. Chacun veut la tirer à soi. Ainsi, en 1830 , après la mort de Bolivar surnommé Le Libertador, des poignes de fer saisissent le pouvoir : en Colombie, l'implacable Santander, en Equateur, Rocafuerte , en Bolivie, Sucre. Le Grand Maréchal d'Ayacucho est assassiné par ses frères d'armes. Au Pérou, Salaverry est fusillé. Juan Manuel de Rosas règne en Argentine par la terreur. L'effroyable Francia courbe le Paraguay sous sa loi. Ou encore au Mexique, Bustamente fait exécuter Guerrero et prend la présidence. On ne pardonne pas, on tue. Ce phénomène explosif n'est pas le propre de la seule Amérique du Sud. Si, pendant trois siècles, l'Amérique du Sud est restée sous le constant regard de l'Espagne, c'est la France ¿ d'abord révolutionnaire puis impériale ¿ qui lui a servi d'exemple et de modèle, pour le meilleur comme pour le pire. Jean Descola nous plonge, à travers son récit, au coeur des révolutions sud - américaines et de la difficile conquête de leur indépendance. Il explique la source des démocraties qui passent toutes par quatre stades : on promet la liberté, on jure de la conquérir, on la conquiert, puis elle se décompose.

08/2019

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Lecture 9-12 ans

Catherine, princesse de Russie (1743-1745)

"4 janvier 1744. Mère s'est penchée pour prendre mon menton dans sa main. "Ne répétez à personne ce que je vais vous dire, ni à votre frère ni même à Mademoiselle. Compris ? " J'ai acquiescé. "Si vous obtenez la faveur du roi, vous et moi devrons quitter la Prusse pour gagner Saint-Pétersbourg où nous rencontrerons l'impératrice Elisabeth. Elle vous a choisie, vous, ma pauvre fille ingrate, pour être la fiancée de Pierre. A moins que vous ne gâchiez vos chances, vous l'épouserez et, un jour, vous régnerez tous deux sur la Russie."

05/2019

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Correspondance

Nouveau roman. Correspondance, 1946-1999

Dès les années 1970, les auteurs du nouveau roman, réunis autour des Editions de Minuit, se défendent d'appartenir à un mouvement littéraire commun. Pourtant, dans cette correspondance inédite, initiée par Claude Ollier et Alain Robbe-Grillet, puis échangée en septuor, on découvre de véritables liens. Vieux amis, protecteurs, complices ou adversaires, Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon se soutiennent, se lisent, s'éloignent... Toute la richesse de leurs émotions se lit dans ces pages. Leurs lettres révèlent l'existence d'un moment nouveau roman. Ce lien perdure jusqu'à la mort de Nathalie Sarraute, bien après que leurs oeuvres se sont imposées sur les bancs universitaires. Pièce justificative de l'une des aventures littéraires les plus intenses du siècle passé, la correspondance du nouveau roman permet de retracer, chapitre après chapitre, son histoire.

06/2021

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Critique littéraire

Correspondance. Volume 3, 1786-1788

Ce troisième volume de la Correspondance de Gilbert Romme marque une nouvelle étape de sa vie durant laquelle il poursuit son engagement de gouverneur auprès de Pavel Stroganov. 246 lettres permettent de suivre leur retour en Suisse et en France d'août 1786 à décembre 1788. Fidèle à son engagement pédagogique, Romme choisit Genève comme lieu d'études et entretient des relations suivies avec les scientifiques de la cité, dont Pictet. Se pose à cette époque le problème de la pratique religieuse de Pavel faute d'une église orthodoxe dans la ville, d'où des échanges tendus avec le pasteur Vernet. Or, Romme entend former un jeune Russe progressant aussi dans sa langue maternelle. Les voyages font partie de la formation : en 1787, ils en font un dans les Alpes puis en Alsace avec Démichel et Grigori Stroganov. En 1788, tous vont commencer par passer une partie de l'été à Riom où les jeunes gens entrent en contact avec la vie provinciale et sympathisent avec la famille de Gilbert. En août, Romme et son élève partent pour Lyon et sa région. Ils regagneront Paris fin 1788. Commence alors une période marquée par l'accélération des événements révolutionnaires : nous réservons au quatrième volume de la Correspondance les années 1789-1790, les dernières vécues ensemble par Romme et Pavel.

06/2019

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Pléiades

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1749-1753

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

09/1975

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Littérature anglo-saxonne

L'intégrale illustrée

En moins de dix ans de carrière, Jane Austen a révolutionné la romance littéraire, l'utilisant comme une scène pour aborder des questions de politique de genre et de conscience de classe rarement exprimées à son époque. Cette intégrale illustrée contient l'intégralité des romans de Jane Austen : Raison et Sentiments (1811), Orgueil et Préjugés (1813), Mansfield Park (1814), Emma (1815), Northanger Abbey (1818) et Persuasion (1818). Un livre objet exceptionnel agrémenté de nombreux effets de fabrication : 3 dorures (or, argent et rose), Signet Jaspage avec la signature de Jane Austen, marquage en creux.

10/2023

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Histoire de France

Correspondance générale. Tome 15, Les chutes 1814-mai 1821 ; Supplément (1788-1813)

Après plus de quinze années de travail et, déjà, quatorze volumes publiés, voici le quinzième et dernier tome de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte. Intitulé " Les Chutes " , il couvre les périodes les plus noires, mais aussi à certains égards les plus passionnantes, de l'épopée. Il nous entraîne dans les pas de l'Empereur des plaines de Champagne au rocher de Sainte-Hélène en passant par l'île d'Elbe et Waterloo. Sur les 2 398 lettres publiées, 61 % ne figurent pas dans les éditions antérieures. Ces inédits apportent des éclairages nouveaux sur la fin de l'épisode napoléonien ainsi que sur l'exil final. Ce dernier volume propose également les " Suppléments " à la Correspondance générale pour la période 1784-1813, soit 378 lettres inédites, provenant pour l'essentiel de collections privées et qui n'avait pu être publié dans les volumes précédents. Avec ce volume 15, se sont finalement 40 500 lettres qui auront été publiées, sous la direction de la Fondation Napoléon. Si pour chacun des volumes, un historien était en charge de l'annotation des lettres, plusieurs auteurs ont pris part à l'élaboration de ce dernier tome, Vincent Haegele, Jacques Macé, Pierre Branda, Thierry Lentz ou encore François Houdecek. Plus de la moitié de lettres totalement inédites, retrouvées dans des fonds d'archives très récemment. Sortie du volume en même temps que les festivités prévues par la Fondation Napoléon, début mai, pour la fin de l'entreprise éditoriale. Ce volume XV vient clore l'édition de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, entreprise depuis près de quinze ans par la Fondation Napoléon, en livrant de nombreuses lettres inédites sur la fin de l'aventure napoléonienne.

05/2018

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, Derniers combats, 12 mai 1814-14 juillet 1817

Germaine de Staël arrive à Paris le 12 mai 1814, dix jours après Louis XVIII. Face aux intrigues d'une noblesse en pleine Restauration, elle s'affirme fidèle à l'idéal de liberté de 1789. Le sort de la France l'émeut et ses lettres de patriote française au tsar Alexandre, au duc de Wellington, aux grands lords anglais réclament avec force une monarchie constitutionnelle et le départ des Cosaques. Mais sa correspondance est celle aussi d'un chef de famille. Ses enfants ont grandi et prennent la plume. Au-delà des Cent-Jours, Auguste s'investit dans la stratégie du mariage, célébré en Toscane, de sa soeur Albertine avec Victor de Broglie. Enfin de superbes lettres (inédites) au comte de Blacas montrent la fille de Jacques Necker fidèle jusqu'au bout à l'héritage et au modèle paternels.

05/2017

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Critique littéraire

Correspondance 1890-1950. Edition revue et augmentée

Née sur les bancs du lycée Henri IV à l'automne 1888, l'amitié entre André Gide et Léon Blum s'épanouit, malgré la différence de leurs origines et de leurs parcours scolaires, grâce à leur amour commun pour la littérature. D'abord hésitante, parfois contrariée, en tout cas d'une inégale ferveur, elle survit aux accidents de la vie et après soixante années se révèle enfin telle qu'en elle-même. Leur correspondance, malgré les quelques lacunes qu'elle conserve encore, témoigne de cette conquête réciproque du respect et de l'affection, par delà le clivage évident entre années littéraires, et les années politiques de Blum. Malgré la dissemblance de leurs destins, leur commune évolution de l'écriture vers l'engagement public provoque entre eux un rapprochement inattendu que les épreuves du temps de guerre transforment en une reconnaissance apaisée. Cette nouvelle édition augmentée de 29 lettres inédites de Gide rapatriées en 2010 des Archives spéciales de Moscou à Paris, modifie l'équilibre de la correspondance que nous connaissions. Gide, qui en devient la figure prépondérante (53 lettres contre 33 de Blum), y apporte des points de vue jusqu'alors mal connus sur l'Affaire Dreyfus ou l'avenir de l'Europe après la Grande Guerre. L'abondant commentaire prend en compte cet éclairage nouveau et une préface inédite raconte l'aventure des lettres retrouvées.

10/2011