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Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons. 2e édition

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Récits de voyage

Nous ne voulons pas attendre la mort dans nos maisons. 2e édition

Joël Vernet est né en 1954 dans un petit village aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère. Dès les années 70, il entreprend plusieurs voyages à travers le monde qui le conduiront en Afrique, en Asie et en Europe. Entre poésie, journal de bord et récit, son oeuvre célèbre le minuscule et l'immense, le proche et le lointain, le sédentaire et le nomade. Invitation au voyage et art de vivre, son texte rend compte de l'appel des ailleurs, à partir du lieu de son enfance qu'il évoque avec lucidité et douceur.

04/2015

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Psychologie, psychanalyse

Nous voulons tous mourir dans la dignité

Vivre et mourir dignement, c’est notre voeu à tous. Mais comment accorder cette dignité dans un pays où la vieillesse et la mort font peur et sont si mal accompagnées ? Dans son rapport "Penser solidairement la fin de vie" qu’il vient de remettre à l’Elysée, Didier Sicard s’est mis résolument du côté des personnes malades en fin de vie, globalement insatisfaites des conditions du mourir dans notre pays. Il a cherché une voie, une voie à la française, dit-il, pour répondre à leur angoisse, sans pour autant toucher à l’interdit de donner la mort, barrière infranchissable à ses yeux dans une société démocratique. Car il ne s’agit pas, en permettant aux uns d’avoir la mort douce qu’ils désirent, de mettre en danger ceux qui attendent autre chose de la société : une vie plus digne jusqu’au bout ! Il est donc opposé à toute législation sur l’euthanasie. C’est un point fort de son rapport. Mais il ne peut se contenter non plus du statu-quo. On meurt mal en France aujourd’hui. C’est donc que quelque chose ne va pas. Bien qu’il préconise de ne pas légiférer dans l’urgence, François Hollande a décidé de le faire ; il l’avait promis, il le fait. Nous aurons donc une loi sur la fin de vie en juin, laquelle ? Après avoir accompagné pendant dix ans des personnes en fin de vie, comme psychologue clinicienne au sein de la première unité française de soins palliatifs, avoir écrit de nombreux ouvrages inspirés de cette expérience, dont La Mort intime, avoir mis ma réflexion pendant cinq ans au service du Ministère de la santé, je suis aujourd’hui à l’écoute des générations du 3e et du 4e âge. Dans les séminaires que j’anime, nous abordons évidemment la question du mourir. L’inquiétude est palpable. Elle vient d’un paradoxe. D’un côté, dans un monde qui s’est fondé sur des valeurs d’autonomie, le désir de maîtriser les conditions de sa fin de vie est manifeste. Le seniors refusent de se voir voler leur mort par les médecins. Mais d’un autre côté, lorsqu’ils se projettent dans leur grande vieillesse, s’imaginant fragiles, ils craignent plus que tout d’être considérés comme les rebuts de la société, de terminer leur existence dans des lieux inhumains, et perçoivent avec une acuité étonnante les dangers d’une loi qui permettrait aux médecins de donner la mort ou les pressions qui pourraient être faites sur eux pour qu’ils se la donnent eux-mêmes. Ils tiennent à ce que la loi protège leur vulnérabilité à venir, en maintenant dans le code pénal l’interdit de tuer. Ce paradoxe doit être pris en compte dans la loi à venir. Je souhaite, en m’exprimant dans ce livre, faire entendre leur voix, leurs inquiétudes, et contribuer par mon expérience et ma réflexion au débat qui s’annonce.

03/2013

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Littérature étrangère

Nous ne voulons pas mourir

Le 6 juin 1921, Rilke écrit à sa compagne Baladine Klossowska, qu'il appelle Merline : " Avez-vous lu la prose de Schickele sur son voyage en Alsace et à Paris (chez Barbusse) ? C'est très beau. " Le texte dont Rilke fait un éloge si chaleureux est le deuxième des trois textes qui constituent Nous ne voulons pas mourir, de René Schickele, jamais encore traduit en français. L'éloge est d'autant plus frappant qu'il ne concerne pas dans l'oeuvre du grand écrivain germanophone un roman, une prose poétique ou un recueil de poèmes, mais un texte inclassable, où Schickele s'affirme comme figure pionnière d'" écrivain-journaliste " : historien et chantre de l'actualité, avec la même force de vision et d'écriture que son inspirateur Péguy. En 1904, âgé de 21 ans, Schickele dirige à Berlin Das neue Magazin, " à l'extrême-gauche du goût ". En 1910, il écrit à Paris pour la Straßburger Neue Zeitung. Il définit alors l'écrivain-journaliste comme " l'oreille de l'époque " et ce genre littéraire comme " l'automobile de la littérature ". Pendant la guerre, il dirige à Zurich la plus grande revue pacifiste, Die Weißen Blätter, qui publie Zweig et Romain Rolland. Publié en 1922, Nous ne voulons pas mourir " relate à la fois le vécu de ce temps et le combat pour se délivrer de l'esprit de ce temps ". Trois textes le composent : " Le 9 Novembre ", sur l'échec de la révolution berlinoise de 1918 ; " Le voyage à Paris ", sur les contradictions de la gauche d'alors (le texte aimé de Rilke ! ) ; " Vu du Vieil-Armand ", méditation sur Dostoïevski et vision mystique d'une Europe unifiée : " La paix descendit en moi, conclut Schickele, car j'étais de bonne volonté, au moins cela, cela j'en étais sûr. "

03/2019

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Psyhologie sociale

Pourquoi nous voulons tuer Greta. Nos raisons inconscientes de détruire le monde

Pourquoi la connaissance du désastre nous laisse-t-elle si apathiques, si incapables de réagir et encore moins de nous révolter ? Cette absence de réaction pourrait-elle manifester notre obscur désir que cette catastrophe survienne ? Notre accord intime avec ce qui la produit ? Peut-on considérer que la destructivité environnementale serait inscrite non seulement au plus profond des dispositifs économiques, sociaux, administratifs et technologiques de nos sociétés, mais aussi au plus profond de nos inconscients ? L'auteur réfléchit, à partir de la psychanalyse, à notre lien à la nature et à l'environnement, à la trajectoire qui a conduit notre culture à un tel désastre, aux ressorts de notre attachement à cette culture et à ses modes de vie malgré la course suicidaire dans laquelle ils nous entraînent individuellement et collectivement, à notre incapacité à prendre véritablement acte de ce qui est advenu.

02/2023

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12 ans et +

Nous voulons tous le paradis

Flandre, 1943. Les Allemands ont besoin de jeunes hommes pour se battre contre les Russes sur le front de l'Est. Ward et son ami Jef ont le goût de l'aventure et voient dans ce conflit l'occasion de devenir des héros. Ward décide alors de partir. Mais Jef est contraint par son père de rester en Flandre. Pour les gens du village, Ward est passé dans le camp ennemi, c'est un collabo. Son départ signe aussi la fin de son histoire d'amour avec Renée, la soeur de Jef...

09/2015

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Littérature étrangère

Tous nos noms

Evénement littéraire aux Etats-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, il pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme d'échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes. " Un roman étincelant, profondément émouvant. " The New York Times

08/2015

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Littérature Italienne

Nous voulons tous être sauvés

Qui est fou ? Où est la folie ? Parce qu'il a brusquement plaqué son boulot, sniffé de la coke et tout vandalisé dans l'appartement de ses parents, Daniele, vingt ans, se retrouve placé sous le régime de l'hospitalisation sans consentement pour une semaine à l'ouverture de la Coupe du monde de football. Forcé de se soumettre aux soins et de se tenir à carreau, il partage une chambre avec Alessandro, Gianluca, Giorgio, "? Bonne-Dame ? " et Mario. Où est la folie ?? Dans les manies, les obsessions et les maladresses des malades, dans le feu noir sans fin qui embrase leurs regards éperdus ? Ou dans l'organisation à grand spectacle de la Coupe par les Etats-Unis - nation la moins portée sur le football de la planète ?? Qui est fou ?? Ces six compagnons qui souffrent chacun d'un chagrin d'enfant inconsolable mais qui sont capables de fraterniser en un clin d'oeil ?? Ou des médecins entraînés à qualifier de "? trouble mental ? " le moindre scrupule de conscience, la peur de la mort et la soif de trouver un sens à la vie ?? Avec cette description au scalpel mais baignée de tendresse du quotidien d'un hôpital psychiatrique, Daniele Mencarelli signe un livre puissant et roboratif qui lui a valu le prestigieux prix Strega Giovani, équivalent de notre prix Goncourt des lycéens en Italie.

03/2022

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Théâtre

Que faisons-nous de nos offenses ?

Un soir, dans une rue, Lina rencontre Marcus. Ils ne parlent pas la même langue et se laissent sur un quiproquo. Un an plus tard, ils se croisent au même endroit. Marcus parle maintenant un peu français. Semaine après semaine, ils vont se donner rendez-vous dans cette rue et partager des événements de leur quotidien, se confier et se trouver un point commun : la souffrance. Lui a fui son pays en guerre. Elle est malade et condamnée, suite à une négligence médicale. Un choix s'impose à eux : s'emprisonner dans la douleur ou continuer à vivre malgré tout ?

10/2023

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Littérature française

Nos silences ne nous protégeront pas

"Il n'y a pas plus lucide qu'une mère. Je sais tout. Je sens tout. J'endosse un rôle, une stature. Tenir droite, devenir attelle. Croire. Croire infailliblement. Etre la colonne vertébrale de sa convalescence. Tenir bon. Je sais tout. Les mots qui ne sortent pas, mon fils emmuré derrière son silence, la douleur dans ses pleurs au fond de sa chambre, l'effroi chevillé au ventre, le poids de chaque geste impossible, l'angoisse de l'extérieur, l'espace hostile. Je sais tout. Je vois aussi son combat. Chaque jour, chaque minute. Son courage, sa volonté. Pas une plainte, pas un renoncement. Chaque seconde est une bataille minuscule, contre des ennemis microscopiques devenus ogres et titans. Je sais tout ça. Je lui prends la main pour ne pas qu'il tombe. J'ai les yeux bien ouverts mais je ne dirai pas ce que je vois. Je te ferai croire aux dragons, aux licornes et à la magie d'une vie."

10/2017

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Critique littéraire

Nous voulons savoir

L'amour inébranlable de l'auteure pour les enfants l'a conduite à vouloir absolument, répondre à un certain nombre de questions qu'ils se posent : Comment rendre agréable certains éléments clés de la vie ? Comment faire pour réussir en classe et dans la vie ? Qui sont tous ces génies, ces inventeurs qui enjolivent nos vies ? Ce livre s'adresse aux enfants comme aux parents qui veulent savoir ! Elle dédie cet ouvrage à son fils Cédric, à son époux Jean-Michel, à son amie Martine ainsi qu'à chaque membre de sa merveilleuse famille et belle-famille !

01/2015

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Sciences politiques

Ce que nous voulons

" Nos sociétés bourgeoises sont l'exemple le plus parfait de cet individualisme outré qui, posant l'individu au-dessus des contingences, réclame pour lui les droits les plus absolus sans tenir compte des droits des individus. Trop longtemps les sociétés ont été détournées de leur but ; elles doivent revenir au rôle pour lequel elles ont été instituées : apporter plus de bien-être, plus de facilités au développement des individus, plus de liberté en diminuant le temps consacré à la lutte pour l'existence. " Militant et rédacteur anarchiste, Jean Grave (1854-1939) a dirigé plusieurs revues libertaires sous la IIIe République, dont les Temps Nouveaux de 1895 jusqu'à l'aube de la Première Guerre mondiale.

01/2015

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Deuil

La mort ne nous séparera pas

Et si l'amour était plus fort que la mort ? Lorsque Franck rencontre l'homme de sa vie, c'est le bonheur total. Ils se marient. Mais tout s'effondre lorsque, après plusieurs belles années ensemble, il découvre que son âme soeur a un cancer, qui l'emporte. Avant de mourir, le mari de Franck lui promet qu'ils "resteront connectés, même après". Lorsqu'un papillon "messager de l'au- delà" se pose sur son épaule quelques jours après le décès, Franck comprend que son mari est toujours là, à ses côtés. Très vite, arrive le besoin d'écrire, pour raconter leur amour et les nombreuses synchronicités qui l'ont aidé à ne pas sombrer. Aider les autres grâce à une ouverture à la spiritualité est le chemin pris par Franck pour accepter le départ de l'être aimé et continuer sans oublier. L'auteur Franck Laguilliez Arrondeau a exercé pendant des années le métier de photographe puis a changé de voie pour se consacrer pleinement à la spiritualité et se former à l'énergétique, au magnétisme ainsi qu'à la lecture akashique. "Ce livre m'a bouleversée. Franck Laguilliez Arrondeau a une manière déchirante de montrer que l'amour est tellement plus fort que la mort. Je comprends l'urgence de ce texte. Il parlera à beaucoup de gens en souffrance". AMELIE NOTHOMB "Un livre qui, je suis sûre, touchera de nombreux lecteurs". CHANTAL LAUBY

01/2023

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Développement durable-Ecologie

Quel pain voulons-nous ?

PointsTerre – Quel pain voulons-nous ? Base traditionnelle et fondamentale de l'alimentation française, le pain a une image de produit naturel et authentique qui dissimule pourtant des filières diverses et mal connues. Depuis une vingtaine d'années se développe une industrialisation accélérée, sous la double pression des moulins et de la grande distribution, dans un contexte d'agro-industrie standardisée, où propreté et éthique passent après rapidité et rentabilité. Alors que les boulangers occupent une place de choix dans le quotidien des français et que les artisans tentent de remettre la qualité au centre du métier, l'écart entre bons et mauvais pains se creuse. Cette enquête au long cours invite à s'interroger sur un produit courant aux vices insoupçonnés et offre un panorama inattendu sur les techniques d'élaboration industrielles, les manipulations des farines et des levures, la question du gluten, mais aussi sur les modes de productions alternatifs. Marie Astier Née en 1987, formée à l'ESJ Lille, elle est l'un des piliers du quotidien en ligne Reporterre.

09/2020

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Communication - Médias

Quel congrès voulons-nous ?

Ce livre témoigne des recherches du Laboratoire Commun Réinventer le Media Congrès, fruit d'une collaboration de plus de dix ans en Occitanie entre l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'entreprise Europa Organisation, leader national de l'organisation de congrès. "Quel Congrès-Voulons-Nous ? " , est le point d'aboutissement de ce programme conjoint sous la forme d'un congrès sur le congrès qui s'est tenu à l'Université Toulouse Jean Jaurès en janvier 2020. Les 13 articles scientifiques qui repensent la forme des congrès s'articulent à une partie augmentée numérique (photo, vidéo, audio, dessin, etc.) accessible sur le site web qcvn. L'ouvrage inclut également une préface qui retrace l'expérience atypique du programme Université / Entreprise depuis le champ des arts et un manuel de congréturgie composé de 14 fiches pratiques pour organiser son congrès autrement.

10/2021

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Ecole et laïcité

Quelle laïcité voulons nous ?

Quoique souvent articulée à un vigoureux appel à la raison, la laïcité déchaîne, en France, les passions. Et - étrange paradoxe - les partisans les plus farouches de l'exclusion du religieux de l'espace public pratiquent volontiers l'excommunication de leurs adversaires ! Pierre Kahn n'est pas de ceux-là. Au contraire : il montre dans cet ouvrage qu'on peut examiner sereinement et rigoureusement une des questions les plus décisives de notre temps. En s'appuyant sur l'histoire et en s'interrogeant sur les enjeux théoriques comme sur les conséquences concrètes de nos choix. En se dégageant, avec lucidité, des lieux communs et des slogans simplificateurs qui parasitent le débat démocratique. En s'interrogeant, comme philosophe et comme citoyen, sur la question de savoir quelle laïcité nous voulons, pour quelle société et pour quel avenir commun. C'est ainsi qu'il propose de s'en tenir à une approche "minimaliste" de la laïcité, méfiante envers toute sacralisation, et qui, loin de tout renoncement, est la mieux à même de garantir les libertés fondamentales.

09/2023

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Développement durable-Ecologie

Quel monde voulons-nous ?

A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".

04/2019

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Actualité et médias

Nous voulons juste vivre

"Nous partons demain aux premières lueurs de l'aube. Le passeur nous a donné rendez-vous à 3 heures du matin. Il viendra nous chercher à l'entrée du camp où nous vivons. Nous partons pour un long voyage." En 2011, la guerre civile éclate en Syrie. Pris dans une spirale de violence qui les dépasse, des milliers de citoyens fuient leur pays. Parmi eux, Adel et Hadil, deux Kurdes. Le couple se rencontre sur les routes de l'exil. Menacés par l'Etat islamique et son cortège d'horreur, ils veulent rejoindre l'Europe malgré l'incertitude. Simplement parce qu'ils veulent vivre. Accompagnés du petit frère d'Adel, ils se lancent dans un périple rythmé par la peur, la faim et l'épuisement. Ils atteindront finalement la France, où il leur faudra encore trouver leur place. A travers leur histoire singulière, et pourtant universelle, Adel et Hadil nous racontent le déchirement du départ. Un récit sincère, profondément humain, qui nous bouleverse et nous interpelle.

01/2018

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Notions

Comment voulons-nous vivre ?

Nous voulons tous déterminer notre propre vie, et lui donner un sens. Notre dignité et notre bonheur en dépendent. Mais comment y parvenir ? Notre histoire personnelle, notre rapport aux autres, mais aussi la culture, nos pensées, nos actions, participent-ils de cette autodétermination, ou au contraire l'entravent-ils ? Ce livre, issu d'une série de trois leçons publiques que Peter Bieri a données en 2011 au Centre culturel de Graz (Autriche), aborde, dans une langue claire et didactique, le thème crucial de l'autodétermination, du libre arbitre et analyse avec originalité le sens, les conditions et les implications d'une vie humaine autonome.

02/2021

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Sociologie

Quel monde voulons-nous ?

A partir de son expérience dans le mouvement alter-mondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [...] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".

10/2023

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Sciences politiques

Si nous voulions

"En confessant que ma génération a manqué de volonté en politique, je veux dire à celle qui nous suit : relevez la tête! La France a besoin d'un sursaut mais elle n'est pas en sursis. L'optimisme est un sport de combat."

05/2014

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Littérature française

Qui sait où nous mènent nos pas

"Je ne savais pas où mes mots, comme mes pas, allaient m'emmener... ils ont surgi et se sont imposés... comme une éruption de souvenirs ardents, à la fois beaux et cruels" . L'autrice ne mesurait pas, en démarrant son récit de vie, à quel point cet acte allait l'entraîner dans un tourbillon d'émotions. De sa petite enfance à Carandé en Ille-et-Vilaine, à son adolescence à Saint-Malo et à sa vie de femme en région parisienne, nous la sentons toujours en quête d'amour... et de liberté ! Mais, les deux sont-ils toujours compatibles ? Avant l'équilibre, elle a dû emprunter un long chemin semé d'embûches.

10/2022

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Sociologie

Nous le peuple, nous voulons la paix ! Tome 2

En novembre 1948, Garry Davis interrompait la 3e session de l'Assemblée générale des Nations Unies au palais de Chaillot, et devant les ambassadeurs présents, dénonçait le manque de démocratie dans cette organisation en citant : "Au nom des Peuples du monde... " ; texte attribué à Albert Camus, lui-même présent dans les tribunes. 70 ans plus tard... En novembre 2018, nous avons relevé le défi ! Après bien des embûches, des doutes et des recherches de Grands Témoins, ainsi que de partenaires, un colloque mémorable a pu se tenir sur trois jours, à Paris, afin de commémorer les 70 ans de la naissance des Citoyens du Monde. Le rendez-vous historique était incontournable (tome 1). Il a réuni de nombreuses personnalités, dont Olivier Giscard d'Estaing/Corinne Lepage/Jean-Marie Cambacérès/Patrick Viveret, etc. Le second tome se déroule au palais de l'UNESCO, sous son patronage, grâce aux délégations partenaires, en particulier celles du Royaume d'Arabie saoudite et du Mali, en présence de nombreux diplomates, dont Leurs Excellences Ibrahim Albalawi et Oumar Keïta, et approfondit le thème essentiel qui motiva la naissance des Citoyens du Monde : "Comment construire la paix et la solidarité mondiale ? " , au coeur même des préoccupations des pays membres de l'UNESCO. Et maintenant ? Rendez-vous en 2028, post-épisode surréaliste des pandémies ?

06/2021

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Développement personnel

Chairissons-nous ! Nos corps nous parlent

Chairissons-nous ! est une incitation à refaire corps. Le verbe "chairir" partage les valeurs essentielles de son homophone "chérir" : l'attention, le respect, la bienveillance. S'il est écrit avec l'"ai" de la "chair", c'est pour rendre sa place au corps dans les liens que tissent et cultivent ces aspirations. Le corps est un capital, matériel et symbolique. Le corps est aussi l'oeuvre évolutive du frottement de la vie contre nos peaux. "Se chairir", c'est prendre conscience de la liberté que nous offre ce mouvement. C'est nous alléger de fausses évidences qui brusquent nos vulnérabilités et nous brident. C'est colorier de joie et d'audace nos espaces-corps. Questionnant autant l'image de soi, les liens corps-environnement, l'activisme féministe et le tatouage que l'anorexie ou le body positivisme, Chairissons-nous ! est une invitation à parler créativement nos corps.

05/2019

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Actualité et médias

Avanzà ! La Corse que nous voulons

Et si l'on pensait la Corse autrement ? Et si penser la Corse autrement faisait aussi bouger la réflexion sur l'Europe, et grandissait la France ? Depuis la victoire des nationalistes, en décembre 2015, le nouveau président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni porte les espoirs d'indépendance de l'Ile. Mais à quel titre ? La Corse est-elle vraiment une nation ? Dans un récit vivant et documenté, Jean-Guy Talamoni livre un véritable plaidoyer en faveur du droit des Corses à disposer de leur destin. S'appuyant sur leur histoire, il nous fait découvrir la richesse de la langue, ses héros tels Pasquale Paoli, rédacteur de la première constitution corse et défenseur de la tolérance religieuse, Maria Gentile ou encore Napoléon. La Corse a bien, dit-il, un passé démocratique sans la France ; elle fut même la première république moderne proclamée au XVIIIe siècle. L'histoire corse s'éclaire aussi des revendications de son peuple qui ont pu inspirer la lutte armée depuis 1976. Et faire de ses soldats des prisonniers politiques. Mais s'il faut entendre la parole blessée et se souvenir des morts, il faut aussi tourner la page pour avancer et refonder l'avenir. D'autant que depuis leur victoire, les dirigeants nationalistes président aux destinées de l'ensemble des Corses. S'inspirant du Québec, de l'Ecosse ou encore de la Catalogne comme modèles, le leader nationaliste offre au lecteur une réflexion stimulante sur notre société qui dépasse enfin le simple antagonisme franco-corse.

10/2016

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Sciences politiques

Sauvons-nous de nos sauveurs

Si Margaret Thatcher n'est plus, sa sentence éculée, There is no alternative ("il n'y a pas d'autre choix"), connaît une postérité singulière dans toute l'Europe en crise. Ainsi que l'observent Slavoj Zizek et Srecko Horvat, tous deux originaires de pays des Balkans récemment promus Etats membres, la promesse de paix, de démocratie et de prospérité que portait l'Europe s'est essoufflée dans la succession des prétendus "plans de sauvetage" imposés par les instances communautaires et internationales, au mépris de la volonté populaire. Forts des enseignements de leur histoire récente et instruits du "naufrage" social et économique de la Grèce, ils affirment tous deux qu'il est possible et nécessaire de construire une autre Europe, véritablement soucieuse du devenir de sa population. Cette Europe, qui se lève aujourd'hui au sud, devra renouer avec la politique d'émancipation radicale et universelle qui fonde sa culture: ainsi seulement pourra-t-elle se sauver de ses sauveurs.

09/2013

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Romans de terroir

Sous la neige, nos pas

Venues de la région parisienne, une jeune institutrice et sa petite fille passent sur la partie lozérienne du plateau de la Margeride. Elles vont entraîner avec elles, comme une volée de passereaux dépaysés, des gens, des tourments et des questions issus des villes. Sur ces hautes terres, deux mondes, en se croisant sans se toucher, brisent la boîte de Pandore et déversent au ras du ciel des nuées de maux que la neige couvrira bientôt.

03/2017

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Faits de société

Nos enfants nous haïront

Des retraites à payer, une nation paresseuse, une planète abîmée... Un jour, nos enfants auront 20 ans, 30 ans, 40 ans. Alors, pleins d'espoir et affamés d'avenir, ils comprendront que nous, les baby-boomers, leur avons laissé une société usée et mitée. Ce jour-là, ils nous haïront. Et ils auront raison. Nous avons eu tous les atouts en main, nous avons grandi dans une société en pleine croissance. Pourtant, nous sommes la première génération qui laissera moins à la suivante que ce qu'elle a reçu de la précédente. Et c'est le pire qu'on puisse faire à ses enfants leur léguer des dettes. Il ne s'agit pas de peindre le futur en noir. Mais de jeter un regard lucide sur ce que nous avons fait et de lancer les chantiers de l'avenir. Avant qu'il ne soit trop tard.

09/2006

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Littérature française

Nos muscles nous tuent

Après la découverte de l'électricité, des ondes radio, de la fission nucléaire, de la radioactivité, des rayons X, de la théorie de la relativité, ou encore après l'invention de la turbine à vapeur, du moteur à combustion interne, de la télévision, de l'ordinateur, d'internet, Alexandre Devalois, jeune étudiant, débutant une formation en ingénierie, était persuadé que tous les plus grands secrets de ce monde avaient déjà été dévoilés et qu'il était totalement impossible en 2014, pour un jeune de 26 ans, de faire une nouvelle découverte révolutionnaire. Mais il avait tort...

04/2018

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Photographie

Nos feux nous appartiennent

Nos feux nous appartiennent réunit différentes séries qui se font écho depuis 2006. Ce montage explore le thème du clan, et dans son prolongement, l'idée d'appartenance, par les récits qui le façonnent, les imaginaires lointains auxquels les légendes familiales nous renvoient.Que signifie alors sortir du clan — dans le même mouvement se réconcilier, afin d'approcher un troisième lieu ? Le clan, mot d'origine gaélique, évoque la famille. Il est également en relation avec la plante, et nous parle ainsi de rameau, de racine, de ramifications, fragments qui reviennent de manière obsessionnelle. Je viens d'une famille de jardiniers, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, fleuristes. Depuis cinq générations, les hommes de ce clan organisent l'espace, cherchent à le maintenir, à le discipliner. Ils taillent les arbres, charrient les déchets, les brûlent, surveillent les feux, transportent les racines à l'arrière des remorques, ratissent les feuilles de cours pleines de graviers, plantent des haies vives, livrent des fleurs, habillent les enterrements, les baptêmes, les anniversaires, les mariages, participent à tous les rituels qui donnent forme à une vie. L'odeur de l'eau des fleurs est une chose qui saisit la famille. un parfum qui nous sidère. c'est un écho de fleurs fanées, de mousses vertes, de tiges coupées au sécateur, de sève entière qui se répand. Le feu, pivot de cette construction — élément catalyseur à forte charge symbolique, doit être entendu ici comme figure de ralliement. Les paysages d'Arménie sont de grands déserts calcinés de chaleur. des points de vue militaires dépeuplés de l'événement guerrier. des lieux de tirs et de guet. des endroits d'où l'on fait feu. il y a le visage de mon frère recouvert de suie. La main d'un vigneron blessée, carbonisée par le frottement de la matière sur sa peau, réceptacle du dehors; le déroulement d'un brasier de sa naissance à son extinction, les serres familiales envahies par une végétation luxuriante originaire de l'hémisphère sud, sèche, brûlée sur des hectares évoquant la fuite des boat people depuis le Vietnam. Quelque chose nous happe — une fulgurance jaillit sur nos visages, une ombre recouvre nos peaux. La chaleur nous retient au bord du cercle. Le feu nous enveloppe de son odeur âcre, forte, charnelle, définitive. Le brasier est un aimant, lumineux, brillant, aux facettes qui se tordent dans le brouillard autour. on se tient en silence, hypnotisés par la hauteur des flammes. au- delà des joies, des drames, du temps qui passe, des récits antiques, des mots qui s'arrachent eux-mêmes à la vie. tout se déroule dans l'immédiateté de l'élément. Nous savons qu'il n'est plus nécessaire d'appeler, de vouloir habiter l'absence de paroles, de crier dans l'obscurité. Nous imaginons la beauté de ce qui est indicible, l'étrangeté de l'innommable, les espaces ouverts de ce qui est impensable, les lointains tragiques de ce qui échappe, fuit, circulent à travers nous.

11/2016

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Littérature étrangère

La terre que nous foulons

Quand l'Espagne est annexée au plus grand empire que l'Europe ait jamais connu, Iossif et Eva Holman se voient attribuer une propriété en Estrémadure. Sur cette terre âpre vivent des hommes et des femmes qu'ils considèrent à peine mieux que des bêtes. Jusqu'au jour où un vagabond hagard, à moitié fou, s'installe dans leur jardin. Contre toute attente, Eva le cache et le nourrit. Elle écoute ses divagations sur le massacre de sa famille, sur ses années d'esclavage dans un camp de travail. Au fil du temps, les cauchemars de cet homme se mêlent à ses propres souvenirs, aux révoltes qu'elle a toujours tues, aux colères qui la hantent. Peu à peu, leurs deux voix se confondent, élevant un terrible lamento en mémoire des victimes d'une idéologie de mort et de destruction. " Comparé par la critique à Miguel Delibes ou à Cormac McCarthy, Carrasco parie sur la retenue et la dignité. " El País

03/2017