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Nathalie Barrandon, Isabelle Pimouguet-Pédarros

Extraits

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Généralités

La transgression en temps de guerre. De l'Antiquité à nos jours

Transgresser, c'est dépasser une limite fixée par une autorité, les traditions ou les usages en vigueur. C'est là l'acception la plus courante de ce terme qui tend à occulter la définition anthropologique attachée à la notion de transgression, car, dans son sens plus restreint, elle renvoie au " franchissement d'une frontière morale ", d'un seuil, à partir duquel le système de valeurs établi par une collectivité humaine est remis en question ou susceptible de l'être. Elle apparaît donc comme indissociable d'une construction sociale en ce qu'elle met à l'épreuve les éléments qui ordonnent et font société. La guerre est de toutes les activités humaines celle qui est le plus susceptible de conduire à des débordements, à la démesure, à la radicalité sans borne, donc à la violation de normes fondamentales. Elle constitue alors un champ d'étude privilégié pour aborder la question de la transgression. Si, dans ses formes et manifestations, la violence ordinaire ou extrême sur le champ de bataille a pu faire l'objet d'une attention particulière, l'historiographie s'est en définitive peu intéressée aux mécanismes de déclenchement ainsi qu'à la construction des intolérables dans ou en marge des conflits armés. Cet ouvrage tend donc à combler une lacune par une réflexion collective et pluridisciplinaire reposant sur une analyse de textes et d'images de l'Antiquité à nos jours.

02/2021

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Histoire ancienne

La Cité à l'épreuve des rois. Le siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète (305-304 av. J.-C.)

Après la mort d'Alexandre le Grand, ses successeurs se disputent le commandement des territoires conquis. Antigone le Borgne, qui domine déjà une grande partie de l'Asie Mineure, et Ptolémée, qui exerce le pouvoir en Égypte, s'affrontent polir la maîtrise du bassin oriental de la Méditerranée, chacun cherchant à rallier à sa cause le plus grand nombre de cités grecques. Rhodes représente un enjeu stratégique de premier plan. Son vaste territoire, dont une partie s'étend déjà sur le continent asiatique, le dynamisme de son commerce maritime, l'efficacité de son armée navale, font d'elle un État que les nouveaux souverains ne peuvent ignorer. Dans ce monde en mutation, la cité fait le choix de préserver les liens privilégiés qu'elle entretient avec Ptolémée et d'échapper à la pression d'une alliance trop exclusive voulue par Antigone. Mais si elle apparaît comme le point de fixation du conflit opposant les deux puissances, il n'en reste pas moins qu'elle entend s'affirmer comme un État libre, maître de sa diplomatie et de sa politique extérieure. En 305 avant J-C, Antigone ordonne à son fils Démétrios de faire voile vers Rhodes avec des troupes et un équipement de siège. Les moyens matériels et humains déployés, sur terre comme sur mer, sont sans précédent ; le jeune roi y acquiert le titre de "Poliorcète". Mais les Rhodiens, forts de leur marine et de leurs alliés, lui opposent une résistance acharnée pendant près d'une année, faisant ainsi la démonstration selon laquelle une cité pouvait encore gagner par les armes une part de sa souveraineté. Le propos de ce livre n'est pas tant de retracer le déroulement du siège que de comprendre comment il s'inscrit dans l'histoire du pouvoir, en particulier dans le système de relations entre rois et cités. L'événement se produit au moment où se forment les grandes monarchies hellénistiques, où la construction navale et le machinisme militaire sont marqués par le gigantisme, où l'art des fortifications et l'artillerie défensive se développent. Il s'agit donc d'observer en un point précis du temps et de l'espace l'évolution du politique et de sa manifestation la plus significative, la guerre, qui, à la fin du IVe siècle, se traduit autant par des batailles navales et des combats d'infanterie lourde menés à grande échelle, que par des assauts lancés à grands frais par des rois contre des cités, qu'ils veulent punir ou soumettre à leur autorité.

10/2011

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Histoire ancienne

Les sièges de Rhodes. De l'antiquité à la période moderne

Ce livre propose l'étude des grands sièges dont Rhodes fit l'objet au cours de son histoire : sièges de Démétrios Poliorcète (305-304 av. J.-C.), de Mithridate VI (88 av. J.-C.), de Cassius Longinus (42 av. J.-C.), de Selim (1480), de Soliman le Magnifique (1522), saris oublier quelques autres, moins mémorables, que la cité subit au Moyen Age. Considérant la situation géostratégique de la cité, on comprend que celle-ci ait suscité la convoitise (les grandes puissances, toutes cherchant à la dominer, sinon à l'intégrer dans leur système d'alliance. Placée en vigie à la pointe septentrionale de l'île du même nom, base navale de premier rang entre Orient et Occident, centre de redistribution du commerce du blé, l'intérêt qu'on lui porta fut tout à la fois politique, militaire et économique. Mais par-delà les permanences structurelles que l'analyse comparée permet de souligner, il s'agit de mettre en évidence les spécificités de chaque période dans l'art de prendre et de défendre une place forte. Ce livre s'inscrit dans les perspectives de la " nouvelle histoire bataille " ; en effet, il vise à dénouer les écheveaux propres à l'histoire de chacun de ces sièges et à appréhender le phénomène guerrier dans toutes ses composantes. Ainsi sont abordées diverses questions, comme le développement des techniques d'armement, la tactique opérationnelle, la logistique, la pensée stratégique des belligérants ainsi que l'adaptation des fortifications aux progrès de la poliorcétique. On s'interroge aussi sur les rapports existant entre ville et territoire ainsi que sur les efforts matériels et financiers consentis par la cité pour assurer sa défense. Le réexamen critique des textes ainsi que l'étude de la documentation matérielle conduisent à reconsidérer le rôle joué par la guerre de siège dans le système de relations entre la cité et les puissances extérieures. La place singulière qu'occupaient les chevaliers de Saint-Jean comme défenseurs de la chrétienté contre le Turc confère aux deux derniers sièges une valeur de symbole. L'objectif, au final, est de nourrir une réflexion d'histoire militaire et d'enrichir le débat sur les pratiques politiques, les formes de pouvoir et de représentation, de l'Antiquité à la période moderne, dans le bassin oriental de la Méditerranée.

11/2010

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Histoire ancienne

Les massacres de la République romaine

L'exécution en masse des ennemis politiques à la fin de la République romaine illustra un mot inventé pendant les guerres de Religion : le massacre. Au XXe siècle, la destruction de Carthage et les exterminations pratiquées en Gaule par César ont nourri la réflexion sur le génocide. En quoi ces considérations font-elles écho aux perceptions des Anciens ? Dans une analyse inédite des massacres perpétrés par les Romains entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C., Nathalie Barrandon plonge le lecteur au coeur de ces violences politiques et militaires. Récits littéraires, iconographie ou archéologie éclairent les conditions du passage à l'acte, les responsabilités, les choix opérés (tuerie, pillage, destruction matérielle, asservissement...) et dressent un portrait novateur de la société romaine. Car s'il n'y eut que peu de massacres, ces expériences de la violence de masse participèrent à l'élaboration d'un système de valeurs fondé sur le comportement des élites et leurs vices, donnant peu à peu matière à la figure du tyran.

04/2018

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

On dirait qu'une paroi tout d'un coup s'est ouverte. Par la fente quelque chose s'est engouffré, venu d'ailleurs... Nathalie Sarraute Ce livre est la réédition, augmentée d'un chapitre, et mise à jour pour ce qui est de ses annexes, de la monographie parue en 1991 dans la même collection.

05/2002

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

"Désormais lue et célébrée dans le monde entier, Nathalie Sarraute (1900-1999) aimait répéter qu'elle "n'avait pas de biographie". En réalité, sa vie fut durablement marquée par les événements de son temps. Née en Russie, ballottée entre des parents divorcés, elle vécut une enfance solitaire, tirée entre deux vies, entre deux mondes : de la Russie tsariste à l'émigration russe à Paris, ou plus tard dans la clandestinité sous l'Occupation, qui lui imposa une identité juive. Cependant, la vie de Nathalie Sarraute fut ailleurs, tout entière tournée vers l'accomplissement de sa vocation d'écrivain. Réfugiée très tôt dans les livres, passionnée de littérature, elle élabore une forme d'écriture qui, dès la fin des années 30, ouvre la voie à la modernité avec ses Tropismes. Cette première grande biographie, nourrie d'archives inédites, montre l'émergence difficile de son oeuvre dans l'univers littéraire de l'après-guerre dominé par le couple Sartre-Beauvoir. Nathalie Sarraute a cheminé longuement avant d'être la figure de proue du Nouveau Roman, toujours inquiète de n'être pas comprise, ne cessant d'expérimenter, y compris au théâtre ou à la radio. Proche d'Hannah Arendt, militant pour le droit de vote des femmes, participant à Mai 68 et défendant le jeune Etat d'Israël, l'écrivaine fut aussi attentive à son époque : elle afficha ses engagements politiques avec la vigueur de la combattante qu'elle ne cessa jamais d'être, luttant là encore avec ses propres armes : les mots."

08/2019

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

Née avec le siècle, Nathalie Sarraute est morte le 19 octobre 1999 comme elle a vécu, dans la discrétion. Le destin de cette petite fille à l'enfance écartelée de la Russie à Paris s'est tissé entre le besoin d'être accepté et le sentiment d'être différente. Juriste et mère de famille, Nathalie Sarraute entre en littérature avec Tropismes en 1939. Elle subira la clandestinité des juifs pendant l'Occupation. Ses oeuvres les plus connues, de Portrait d'un inconnu en passant par le Planétarium jusque Pour un oui pour un non et Enfance sont aujourd'hui, comme l'énonce le volume de la Pléiade qui lui est consacré, des classiques. Elle y décrit, avec des mots simples, toujours à la recherche de la " justesse ", les petits bonheurs et les choses insignifiantes de la vie, les rapports de puissance et de domination, la différence des sexes. Nathalie Sarraute s'impose comme un auteur phare du Nouveau Roman, mais plus encore - titre qu'elle revendiquait - comme une novatrice en littérature.

09/2003

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Beaux arts

Nathalie Parain

La première monographie consacrée à Nathalie Parain parait enfin. Cette grande artiste a marqué l'histoire du livre pour enfants de façon décisive. Formée à l'école de l'avant-garde russe, elle émigre en France avec son mari, Brice Parain. Commence alors une longue et fructueuse collaboration avec Paul Faucher pour les albums du Père Castor, après un ouvrage publié à la NRF. Ce sont les jalons de la création de ces livres exceptionnels que retrace cet ouvrage. Des entretiens de Michèle Cochet avec sa fille, Tatiana Mailliard-Parain, font revivre leur genèse et sont illustrés de documents inédits. Michel Defourny explore les thèmes et les pratiques artistiques novatrices des premiers albums du Père Castor et un article de Claude-Anne Parmegiani, paru initialement dans La Revue des livres pour enfants accompagne des originaux des Contes du chat perché, encore conservés par la famille de l'artiste.

11/2019

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Religion jeunesse

Isabelle

Les livres de la collection un prénom, un saint s'adressent aux enfants de moins de 10 ans. Au baptême, chacun d'eux reçoit un nom : le nom d'un saint ou d'une sainte qui est un peu leur " grand frère " ou leur " grande sœur ". Grâce à ce livre, l'enfant redécouvrira comment don saint patron ( ou sa sainte patronne ) est devenu l'ami de Dieu. Il apprendra à l'aimer.

01/1994

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Littérature française (poches)

Isabelle

Mon amour, voici ma dernière lettre... Vite ces quelques mots encore, car je sais que ce soir je ne pourrai plus rien te dire ; mes lèvres, près de toi, ne sauront plus trouver que des baisers. Vite, pendant que je puis parler encore, écoute : Onze heures c'est trop tôt ; mieux vaut minuit. Tu sais que je meurs d'impatience et que je m'exténue, mais pour que je m'éveille à toi, il faut que toute la maison dorme. Oui, minuit ; pas avant. Viens à ma rencontre jusqu'à la porte de la cuisine...

06/1972

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Théâtre

Athalie

Athalie est la tragédie de Racine qui montre la plus sûre technique dramatique ; toutes les lois du théâtre y sont appliquées. Athalie règne depuis huit ans ; il faudra qu'en une journée, Joas, caché dans le temple, inconnu de tous, soit couronné, et Athalie condamnée à mort. Celle-ci, avertie par un songe, veut se faire livrer l'enfant. Le grand prêtre attire la reine dans un piège, le peuple se rallie à Joas, mais l'action ne connaît aucun temps mort. Cependant, c'est une pièce religieuse : la mythologie y prend la forme de l'Histoire Sainte, la fatalité devient providence divine. "Impitoyable Dieu, toi seul as tout conduit", s'écrit Athalie. Ce n'est plus le destin aveugle de la tragédie grecque, livrée aux caprices des divinités de l'Olympe, mais l'Histoire qui se déroule selon une fin. Dieu est le principal personnage de la tragédie. Le style en reçoit une grandeur nouvelle, le vers est modelé par la parole biblique. Les personnages simplifiés ont une beauté sculpturale, dans un décor grandiose, celui du Temple de Jérusalem, le sanctuaire par excellence. C'est l'aboutissement de tout le théâtre de Racine, et sa dernière pièce.

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Littérature française

Athalie

Athalie est la tragédie de Racine qui montre la plus sûre technique dramatique ; toutes les lois du théâtre y sont appliquées. Athalie règne depuis huit ans ; il faudra qu'en une journée, Joas, caché dans le temple, inconnu de tous, soit couronné, et Athalie condamnée à mort. Celle-ci, avertie par un songe, veut se faire livrer l'enfant. Le grand prêtre attire la reine dans un piège, le peuple se rallie à Joas, mais l'action ne connaît aucun temps mort. Cependant, c'est une pièce religieuse : la mythologie y prend la forme de l'Histoire Sainte, la fatalité devient providence divine. "Impitoyable Dieu, toi seul as tout conduit", s'écrit Athalie. Ce n'est plus le destin aveugle de la tragédie grecque, livrée aux caprices des divinités de l'Olympe, mais l'Histoire qui se déroule selon une fin. Dieu est le principal personnage de la tragédie. Le style en reçoit une grandeur nouvelle, le vers est modelé par la parole biblique. Les personnages simplifiés ont une beauté sculpturale, dans un décor grandiose, celui du Temple de Jérusalem, le sanctuaire par excellence. C'est l'aboutissement de tout le théâtre de Racine, et sa dernière pièce.

03/1994

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Littérature française (poches)

Guillaume et Nathalie

Adolescente, elle a fui Ha‹ti pouss‚e par la violence de son Œle. Aujourd'hui, elle rentre au pays. Nathalie est architecte, un projet de r‚habilitation l'attend. Guillaume y participe ‚galement. D‚sabus‚, il ne croit plus en rien et pourtant, Nathalie l'‚blouit. Aimant‚s l'un par l'autre, ils r‚sistent un temps et puis... un s‚isme secoue les entrailles d'Ha‹ti.

08/2014

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Littérature française

Je suis Nathalie

Adoptée lorsqu'elle était toute petite, l'auteure raconte son histoire sous forme de scènes thématiques. Une vie ordinaire, au sein d'une famille modeste et travailleuse en Ardèche. Une enfance parfois douloureuse, et pourtant paisible et riche de bons moments. Puis le mariage et les enfants et un parcours professionnel avec des rebondissements. Et un jour, le désir d'en savoir plus sur sa mère biologique... Une vie empreinte de la confiance en Dieu, discrète, mais solide

04/2022

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Littérature française

Guillaume et Nathalie

Guillaume est sociologue, Nathalie architecte. Ils se rencontrent à la veille du séisme qui a ravagé Haïti en janvier 2010, autour du projet d'un centre polyvalent dans les environs de Port-au-Prince. Entre l'homme de cinquante ans revenu de ses utopies, dont toute la vie s'est jouée dans son île, et la jeune femme au sombre passé qui vient de vivre de longues années en France, l'attirance est immédiate. Si Yanick Lahens excelle dans l'écriture impatiente de leur désir et si l'on est vite happé par la sourde sensualité qui en émane, elle n'est dupe ni de ses personnages, ni de leur situation. Représentants tous deux de la classe moyenne noire, ils tentent d'endiguer la misère qui les encercle, subissant eux aussi les préjugés racistes de la bonne société haïtienne et la corruption des élites. Nul misérabilisme pourtant dans ce récit, nul catastrophisme non plus, sinon la conscience diffuse de la menace qui plane sur Haïti en ce mois de décembre 2009. Avec ce roman pétri de tendresse pour son pays, Yanick Lahens acte la victoire de la vie et de l'écriture sur le malheur.

04/2013

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Critique littéraire

Conversations avec Nathalie Sarraute

De 1985 à 1999, Rolande Causse a rendu régulièrement visite à Nathalie Sarraute. A travers ces rencontres, elle fait revivre la femme de lettres, l'amoureuse de la littérature, de la peinture et du théàtre, l'écrivain, la mère, l'amie... Toujours curieuse et généreuse, souvent drôle et parfois critique, Nathalie Sarraute parle de la naissance des Tropismes, de l'écriture au quotidien, de ses voyages, de ses conférences... Au cours des conversations, le lecteur partagera de longs moments avec cet écrivain solitaire qui, avec acharnement, a créé une oeuvre unique. Comme une rhapsodie, textes, photos, extraits des livres de Nathalie Sarraute ou fragments d'essais sur son ceuvre, illustrent cet ouvrage.

10/2016

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Cinéma

Isabelle Huppert

Le livre indispensable pour les fans d'Isabelle Huppert ! C'est en 1993, alors qu'elle travaille pour les Cahiers du cinéma, que Carole Bellaïche photographie pour la première fois Isabelle Huppert, alors en répétition à Lausanne de la pièce Orlando, mise en scène par Bob Wilson. Un an plus tard, Carole a la surprise d'être contactée par l'actrice souhaitant être photographiée en Marlène Dietrich pour les besoins d'un film de Louis Malle (qui n'a jamais été réalisé). Cette séance, magique, marque le début d'une relation photographe-modèle qui ne s'est jamais interrompue. Femme aux mille visages, Isabelle Huppert partage avec la photographe un plaisir complice de l'image qu'aucune autre actrice ne possède. Suivront des dizaines de séances et de voyages, dont un au Brésil, tant d'expériences et de moments forts, des photos en studio, dans la rue, dans des cafés, seule ou en famille... Chaque série (dont de nombreuses images inédites) montre un visage différent de l'actrice : elle se transforme, elle est une autre, elle nous échappe, mystérieuse et quotidienne, c'est là sa magie.

10/2019

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Littérature française

Isabelle Bruges

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de ta chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire ".

04/1996

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Histoire ancienne

Hommes, cultures et paysages de l'Antiquité à la période moderne

Cet ouvrage rend hommage à Jean Peyras, professeur d'histoire ancienne à l'université de Nantes. Il réunit une vingtaine de contributions sur des sujets divers touchant à l'histoire ancienne, médiévale et moderne. Il couvre de nombreux espaces géographiques : l'Afrique romaine, l'Asie Mineure, l'Etrurie, la Grèce et Rome, sans compter les terres du midi, la Vendée ou encore le Rhin. Les questions qui sont abordées touchent à l'organisation et à la défense des territoires (bornes, arpentage, frontières, fortifications), à l'armée, à l'architecture, à l'urbanisme et au pouvoir, aux rapports ville/campagne ou encore à la construction et à l'évolution des sociétés (peuplement, métissage, acculturations).

01/2013

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Littérature française

Nathalie ou le grand pardon

Nathalie ou le grand pardon est le récit des mésaventures d'une femme qui menait une vie paisible dans son foyer avec son mari et leurs trois enfants. Mais un amour de jeunesse, Grégoire Néma, réussit à briser son foyer, malgré l'intervention de ses parents et de ses beaux-frères. A Paris, où elle rejoint Grégoire Néma, son aventure tourne au drame. Et c'est manu militari qu'elle est embarquée de force et ramenée à Conakry. Elle tente alors tout pour réintégrer le foyer conjugal...

09/2019

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Actualité et médias

Nathalie Kosciusko-Morizet L'affranchie

Nathalie Kosciusko-Morizet, plus connue désormais sous le sigle NKM qu'elle s'est forgée comme un nom de guerre, est une femme pressée. Elle ne déteste pas qu'on la traite d'"emmerdeuse" et revendique pour elle-même la qualité de "tueuse". Elle se dit et se répète "libre, totalement libre". Libre de faire campagne à Paris en se passant du logo de l'UMP. Libre de prétendre à L'Elysée sans laisser la préséance aux aînés de son parti. Première femme présidente de la République ? Elle y pense assurément, avec autant de fougue qu'une certaine "insoumise" socialiste qui l'a devancée dans cette voie. L'ex porte-parole de Nicolas Sarkozy, trois fois ministre avant ses 40 ans, n'aime rien tant que se jouer des codes. Héritière d'une lignée de polytechniciens et d'hommes politiques, elle se veut sans passé. Meilleur espoir féminin de la droite, elle a pour époux et intime conseiller un ancien du PS. NKM ne craint pas les contradictions, elle en fait son moteur. Des proches sortent d'une prudente réserve pour la raconter. Père, frère, mari, ami(e)s, rivaux... Des personnalités politiques de premier plan aussi. Comme celui qui l'a précédée dans l'art de la "rupture", Nicolas Sarkozy, expert à décrypter le parcours et les stratégies de celle qu'il appelle son "amie ".

01/2014

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Littérature française

Les journées doréfiées de Nathalie

Dans un univers volontairement poétique et surréaliste, où l'ordre serait de retrouver les sensations premières de la vie, ce roman deviendrait comme l'expression de la perte de l'enfance.

11/2015

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Histoire internationale

Isabelle la Catholique

Née en 1451, Isabelle la Catholique accède au trône de Castille après une longue guerre civile avec son demi-frère Henri IV. Alors qu'elle ne connaît rien du pouvoir, elle va l'exercer avec une autorité et une compétence reconnues par tous. Aidée par son mari, Ferdinand d'Aragon - l'histoire les appellera les Rois Catholiques -, elle bataillera pour que l'Espagne ne forme plus qu'une seule nation, sous l'égide de la Castille et de l'Aragon, tout en respectant de nombreux particularismes locaux. Dans le domaine religieux, elle unifie sans états d'âme la Castille en expulsant les juifs et en exigeant la conversion au christianisme des Maures de Grenade après la conquête de cet ultime bastion de l'islam en 1492. Elle mène à bien la réforme administrative du pays grâce à une refonte des institutions dans un sens plus centralisateur, crée l'Inquisition, qui échappera au contrôle du pape et fera de l'Espagne le chef de la catholicité. La reine apporte enfin un soutien sans failles à Christophe Colomb et contribue à l'ouverture économique du pays. A sa mort en 1504, une nouvelle Espagne est née, moins repliée sur elle-même, plus moderne et dominatrice. Charles Quint, son successeur, s'emparera de ce legs pour en faire une des premières puissances européennes des XVIe et XVIIe siècles, à laquelle la France se heurtera si souvent.

10/2014

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Littérature française

Antoine et Isabelle

Antoine et Isabelle. Quand ils se rencontrent à Barcelone en 1925, Antonio et Isabel rêvent d'une vie libre et neuve, à l'image des utopies du temps. Isabel a fui avec sa famille la misère de l'Andalousie, Antonio a gravi les échelons au grand hôtel Oriente. Avec ses camarades de rang, il s'enthousiasme pour la jeune République espagnole. Son engagement a tôt fait de l'entraîner dans le tourbillon de l'histoire : en 1936, il prend les armes, quittant à jamais Barcelone. La bataille de l'Ebre, la fuite précipitée avec la troupe en déroute, le camp de réfugiés dans les Alpes, où il retrouve sa jeune famille, puis le maquis, l'arrestation par les Allemands en 1943 et l'envoi au camp de Mauthausen, voilà où ses choix conduisirent l'homme vaillant et opiniâtre que fut le grand-père du romancier. Vincent Borel en effet ne cache pas ses intentions : rendre justice à ceux qui, installés en France, devinrent Antoine et Isabelle. En s'appropriant la mémoire des siens, l'écrivain prend la pleine mesure de la nécessité qu'a la littérature de témoigner. Se démarquant de la saga familiale, il inscrit le destin de ses proches dans l'épopée du vingtième siècle. L'histoire exemplaire de ses grands-parents est conduite en parallèle avec celle, non moins exemplaire, d'industriels lyonnais. De cette famille Gillet, aperçue par Antonio quand il était dans la claque de l'opéra de Barcelone, le romancier retrace les tribulations s'immisçant dans les mariages arrangés et les alliances stratégiques, il donne chair et corps à ces capitaines d'industrie que les soucis d'équilibre boursier et d'acquisition de brevets menèrent, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à préserver coûte que coûte leurs intérêts. Le textile et la chimie étaient bien loin des idéaux de la Résistance. Alternant, dans une narration éblouissante, l'évocation des républicains espagnols et celle des nantis lyonnais, Vincent Borel convainc par l'intelligence de ses personnages : chacun a fait des choix, que le romancier ne s'arroge pas le droit de juger. D'éclairer plutôt, disant avec force et talent le pouvoir des mots.

08/2010

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Théâtre

Isabelle 100 visages

Il y a des vies qui sont des romans... qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Isabelle Eberhardt fut l'un de ces êtres hors du commun. Elle vient d'un autre siècle. Née en 1877, elle fut aventurière, sans papiers, première Européenne soufie, journaliste... Elle arpenta le désert algérien vêtue en homme et laissa de nombreux écrits au style singulier qui prouvent la parfaite compréhension de sa culture d'adoption. En quelques scènes cruciales, Isabelle 100 visages évoque ce destin exceptionnel. On suit la quête spirituelle de cette femme énigmatique, ses excès en tous genres, ses amours hors norme. Jusqu'au plus profond du désert algérien, jusqu'au plus grand dénuement. Entre Orient et Occident, masculin et féminin, scandale et incandescence, ce parcours atypique résonne étonnamment avec les préjugés et les quêtes de notre temps.

01/2015

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Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

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Critique littéraire

Isabelle du désert

Que savait-on d'Isabelle Eberhardt, cette jeune femme d'origine russe, née en 1877, morte à vingt-sept ans, qui décida de se convertir à l'islam et de rompre avec les mœurs de son temps ? Qui choisit de porter des vêtements d'homme avant de devenir, sous le nom de Mahmoud Saadi, cette rebelle qui fascina Lyautey, éprise d'absolu et proche de Rimbaud ? Pour Edmonde Charles-Roux, il y avait là toute la matière d'un prodigieux roman vrai. Elle a ainsi recomposé l'itinéraire d'une héroïne " irrégulière " et mystique. Elle l'a suivie depuis sa naissance sur les rives du lac Léman jusqu'à l'instant où Isabelle accepte d'assumer le " désir d'Orient " qui la hante. On découvre alors les figures dostoïevskiennes qui ont accompagné sa jeunesse et forgé son insoumission. De la Russie des tsars à Genève puis à Marseille, de la diaspora anarchiste aux milieux littéraires, c'est toute une époque qui se révèle. Dans ses années africaines, Isabelle sera confrontée à de multiples épreuves ; la médiocrité du frère aimé Augustin ; son mariage avec un spahi algérien ; le procès ignoble qui l'expulse d'Algérie et la sépare de son mari. Mais elle revient vers la terre élue et, dès lors, " entre en nomadisme comme on entre en religion ". C'est à Aïn Sefra, où elle était en reportage, qu'elle trouva la mort un après-midi d'octobre 1904, engloutie dans les eaux d'un oued... Grâce au jeune lieutenant Paris, qui entreprendra de fouiller les décombres boueux, ses manuscrits parviendront jusqu'à nous. Edmonde Charles-Roux, à son tour, fait revivre la volonté et la grâce d'une éternelle indésirable.

05/2003

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Littérature érotique

Isabelle's adventures

Le corps inanimé d'Isabelle gisait ainsi, nu, sur le sable d'une petite plage. Poséidon l'avait déposée là, après qu'elle se fut jetée du haut d'une falaise et qu'il l'eut sauvée de la noyade. Inerte, abandonnée, elle ne semblait guère plus qu'un débris, son abondante chevelure lui faisant comme une épaisse couronne d'algues mordorées. Le ressac venait se briser sur les formes douces et marquées de son corps nu. Une sensation, comme un toucher, c'est ce qui réveille la belle endormie. Elle ouvre les yeux, mais doit immédiatement les refermer, éblouie par l'intense luminosité du soleil. Prudemment, elle les ouvre à nouveau, progressivement. Cette fois, l'éclat solaire est tempéré par une forme qui se découpe dans la lumière. Une frêle silhouette qui la domine. Une jeune femme. Celle qui a tout oublié de ce qu'elle est, jusqu'à son nom, a la sensation, de sortir d'un long, long sommeil...

05/2021

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Littérature étrangère

La couleur isabelle

Ces chroniques de Peter Bichsel, choisies et traduites par Ursula Gaillard, sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée "Un conte d'hiver africain" que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du "Livre", les Mammifères de la Terre du Or Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde : "Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver." L'écriture "dans le vent" de Peter Bichsel est le déclencheur de ces merveilleux rêves, lieux, objets, rencontres, a priori futiles, insignifiants, tissés de rien comme l'évoque Daniel Rothenbühler dans sa préface, "Le droit d'écrire sur rien", lorsqu'il cite la chronique "Je n'ai pas d'idée" : "Ecrire des chroniques, c'est frayer inlassablement avec son propre manque d'imagination. Et si quelqu'un me demande quelles sont "mes visées", je me sens honteux. Ma visée urgente n'est jamais rien d'autre que de remplir cette page avec des lettres [...] Inutile donc ? Oui, inutile ! C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit des chroniques. [...] Quand on écrit des chroniques, l'écriture précède pour ainsi dire l'idée, écrire en soi et pour soi, et si, après-coup, on aura tout de même eu une idée, c'est plus surprenant pour la personne qui écrit que pour celle qui lit."

05/2012

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Littérature érotique et sentim

Isabelle ma belle

Solange est une jeune professeur de musique au physique ingrat. Quoique très romantique, elle a abandonné toute idée de relations avec un homme. Un soir, par accident, elle rencontre Bernard sur Internet. Il souffre d'un handicap tout aussi rédhibitoire : il est bègue. Insensiblement, ils en arrivent à nouer des relations qui vont au-delà de la simple amitié et à vouloir se rencontrer. Comment faire pour cacher encore le défaut qui les accable ? Vont-ils devoir avouer qu'ils ont menti ou vont-ils renoncer à se voir et jeter aux orties cette relation si agréable qui les liait et qui avait déjà transformé leurs vies respectives ? N'auraient-ils pas droit à l'amour, eux aussi ? Arlette Lolo et Georges Sagueton, pour leur deuxième roman écrit à quatre mains et à distance, évoquent les relations qui peuvent naître sur les sites de rencontres sur Internet. Celles-ci, qui semblent tellement propices aux mensonges, peuvent cependant être aussi extraordinairement sincères.

09/2010