Recherche

Monvel. Un aventurier du théâtre au siècle des Lumières

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Monvel. Un aventurier du théâtre au siècle des Lumières

Auteur et comédien, Jacques-Marie Boutet dit Monvel (1745-1812) fut l'une des plus grandes figures théâtrales du XVIIIe siècle français. Entré à la Comédie-Française en 1770, il y accomplit la majeure partie de sa carrière d'acteur et créa dans le jeu tragique une tradition - qui sera suivie par Talma - basée sur la simplicité, en "parlant" le texte, sans pour cela lui enlever de sa grandeur. Il fit redécouvrir les préceptes prônés par Molière dans l'Impromptu de Versailles : exprimer, tant par l'attitude que par le ton du discours, la vérité du personnage interprété. Doué d'une physionomie fort expressive et d'une grande sensibilité, il était, en dépit d'un physique ingrat, très apprécié des spectateurs. Auteur, il fournit régulièrement le répertoire de la Comédie-Française et celui de la Comédie-Italienne et fut représenté aux quatre coins de la France. Si, dans certaines oeuvres, il s'intégrait dans des courants à la mode plus ou moins récents (pièces de chevalerie à grand spectacle, comédies mêlées d'ariettes, proverbes, comédies larmoyantes), il sut aussi être novateur dans les idées ou la mise en scène, et apparut comme le véritable père du mélodrame. Pendant la Révolution, il milita vigoureusement en faveur des idées nouvelles et prononça des discours fort virulents de son cru. Professeur au Conservatoire, il fut également membre de l'Institut. Son influence s'étendit hors de nos frontières. Appelé en Suède par le roi Gustave III, il y fit un séjour déterminant dans le développement de la culture théâtrale du pays : non seulement il dévoila tout un répertoire français à un public qui en était friand, mais il transmit aux interprètes locaux sa tradition de jeu, dont se réclameront longtemps les acteurs de renom. II était le père de Mlle Mars,

01/2000

ActuaLitté

Théâtre

Laurent Terzieff, aventurier du théâtre

"J'ai bon espoir pour le théâtre s'il refuse à la fois la facilité et l'imposture intellectuelle, s'il ne se constitue pas en entreprise spécialisée, installant ses derricks autour de gisements de textes fondamentaux, éternellement sujets à la glose, s'il ne prend pas le public pour un écolier, un otage ou pire un touriste en créant un mouvement soi-disant culturel et artistique qui tient plus de la mode que de la véritable recherche, avec juste ce qu'il faut de scandaleux et de folklorique pour émoustiller la foule et que le public vient visiter comme une curiosité qu'il faut avoir vue pour être dans le coup, s'il continue de refléter nos rêves, nos aspirations, nos illusions, nos combats, nos échecs, nos angoisses et aussi nos mensonges et nos erreurs, et tout ça... pour la joie, pour la peine, pour unir nos solitudes, et aussi, pourquoi pas, pour rire ! J'ai bon espoir pour le théâtre si on le laisse aller vers la vie." Laurent Terzieff - Entrer dans l'univers de Laurent Terzieff sans prétendre lever ses mystères et ses secrets, essayer de donner une forme à une oeuvre théâtrale riche et diversifiée, est une tâche nécessaire en regard d'un homme de théâtre dont les vertus de découvreur de textes traversent un demi-siècle d'histoire, résistent aux modes et s'ouvrent à l'inédit. Un metteur en scène sensible à un théâtre d'interrogation, de doute, de rupture, caractérisé par des écritures fortes et pures, reflet de notre époque qu'il révèle, orientant ainsi l'espace théâtral contemporain.

06/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Claude Balbastre. Un virtuose au siècle des Lumières

Titulaire des orgues de Notre-Dame, de l'église Saint-Roch et du Concert Spirituel à Paris, célébré pour son jeu virtuose, son toucher exceptionnel et son talent d'improvisateur, Claude Balbastre (1724-1799) fut adulé des foules et courtisé par la noblesse. Disciple de Jean- Philippe Rameau, il fut le premier musicien à composer des concertos pour orgue en France et il innova aussi en concevant le "piano-forte organisé" avec le facteur d'orgues François-Henri Clicquot. Après une longue et brillante carrière, il finit par se ranger aux côtés de la Révolution française. Si sa musique est parfois facile, elle est toujours gracieuse et plaisante. Balbastre occupe une place importante et singulière dans le paysage musical français du XVIII siècle. Il incarne pleinement l'esprit et l'élégance de son temps et reflète une transformation importante de la sensibilité musicale au XVIII siècle. Longtemps négligé, voire dénigré, ce virtuose attachant mérite une réévaluation attentive en prenant en compte le contexte historique et esthétique de son époque.

12/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Oberkampf. Un grand patron au siècle des Lumières

Une biographie en apprend souvent plus sur une époque qu'un long traité d'histoire. Il en est ainsi de la vie de Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815), qui parvint en moins de vingt ans à imposer sur le marché français les toiles de Jouy et ses camaïeux monochromes, dont le succès fut immédiat. A travers le récit de cette réussite exemplaire, Serge Chassage raconte l'évolution d'une entreprise textile ouverte à l'international, attentive aux progrès techniques mais aussi réactive à l'actualité qui lui inspire ses plus beaux motifs : l'Indépendance américaine, le ballon des frères Montgolfier ou le Mariage de Figaro. Ce protestant n'en est pas moins un homme pragmatique, qui gère d'une main de maître ses hommes - près d'un millier à l'apogée de la manufacture - et innove en rationnalisant la division du travail. Anobli par la monarchie, Oberkampf incarne la figure du grand patron à la française, célébré et honoré par les princes de son temps.

03/2015

ActuaLitté

Théâtre

Théâtre et Lumières. Les spectacles de Paris au XVIIIème siècle

C'est par le théâtre que s'illustre avec le plus d'éclat le siècle des Lumières. Voltaire y voit " la seule manière d'assembler les hommes pour les rendre sociables ", les philosophes l'opposent à l'église comme lieu de l'éloquence profane et sanctuaire des idées nouvelles, les plus grands architectes édifient des temples à sa gloire ; comédiens, comédiennes, danseurs, cantatrices, " enchanteresses " en tous genres occupent le haut du pavé. Quant au théâtre de société (ou théâtre " chez soi "), il passe pour le plus haut degré de la civilisation : l'esprit y acquiert du goût, le corps y cultive la grâce, le libertinage y aiguise les sens. Du grand seigneur dans ses terres à l'artisan dans son échoppe, la théâtromanie n'épargne personne : élèves des jésuites, magistrats, officiers, fermiers généraux, écrivains, savetiers, séminaristes ou filles galantes, tout le monde veut jouer la comédie. Du démocratique " parterre " aux loges louées à l'année, de l'Opéra à la Comédie-française, des Italiens à la baraque foraine et aux parades de boulevard, le public se presse aux spectacles, indiscipliné, turbulent parfois, mais toujours passionné, prompt à rire, à s'émouvoir, à siffler, guettant la réplique vengeresse ou l'équivoque obscène. A l'époque où l'opinion ne dispose d'aucun espace public, le théâtre apparaît comme un foyer sensible, où peut à chaque instant jaillir une étincelle de liberté. Historien des lettres et de la société de l'Ancien Régime, connaisseur averti des choses et des gens de théâtre, Maurice Lever en trace un tableau exact et fidèle, non moins que jubilatoire.

10/2001

ActuaLitté

Ouvrages généraux

L'Europe au siècle des Lumières

Le monde : une histoire est une collection d'initiation pour tous ceux, étudiants ou non, qui veulent essayer de comprendre l'histoire du monde. Parallèlement aux ouvrages traitant des grandes périodes, la collection s'ouvre sur une série consacrée aux thèmes fondamentaux de l'histoire, de l'Antiquité à nos jours. L'Europe au siècle des Lumières est aujourd'hui l'objet de nombreuses recherches qui permettent de la revisiter. Plurielle, elle voit la naissance et l'affirmation de l'espace public. Ses souverains réformateurs recherchent ouvertement l'adhésion de l'opinion nationale et " publient " leur amour du bien commun. Ses intellectuels poursuivent la tradition de la République des Lettres. Le grand commerce international connaît alors un essor sans précédent qui amène les contemporains à s'interroger sur la globalisation, la dissolution des identités nationales en des termes très actuels. Les administrateurs confrontent leurs pratiques et leurs savoirs à l'échelle du continent et inaugurent une " science de l'Etat ". C'est cette Europe, à la fois distante et familière, que ce livre se propose d'étudier.

06/2022

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Le siècle des Lumières

Le 18e siècle est un siècle de contrastes entre des idées nouvelles sur l'éducation, la science, la religion, la liberté, qui circulent dans les salons littéraires, et un progrès qui fait peur. Car ce siècle est aussi celui de grandes découvertes et inventions : la première voiture à vapeur, la montgolfière, le paratonnerre. "L'Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert compilera tout le savoir de l'époque.

06/2017

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le siècle des Lumières

Les prestigieux paysages des îles et de la mer des Caraïbes sont le décor de ce roman baroque et tragique où le grand écrivain cubain fait revivre des événements peu connus de la Révolution française. Autour du mystérieux personnage de Victor Hugues, qui joue un rôle important à la Guadeloupe en 1791, puis en Guyane où il devra renier son idéal, on voit toute l'Amérique de langue espagnole évoluer vers son émancipation. On revit l'atmosphère coloniale de La Havane, les drames sanglants de la grande Révolution, la guerre contre les Anglais, la guerre de course... Il est difficile de lire ce roman qui évoque le passé avec tant de force sans penser à des événements d'aujourd'hui.

02/2017

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Le siècle des Lumières

Les Lumières, développées notamment en France au XVIIIe siècle, sont un sujet ouvert sur la modernité et qui demeure au coeur des débats contemporains les plus vifs. Un sujet qui ne relève pas que de l'histoire intellectuelle, mais qui touche aussi les aspects, économiques, politiques et artistiques du XVIIIe siècle. Un thème cultivé par les philosophes français (Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot) et qui rayonne en Europe, mais que contribuent à développer aussi de grands penseurs étrangers, Locke et Newton, Adam Smith et Kant. Le souci du livre est non seulement de présenter les philosophes et leur pensée, mais encore de les replacer dans l'époque et dans la société au sein de laquelle ils vivent. Les Lumières, ce n'est pas seulement une affaire d'idées : c'est aussi une manière d'être présent au monde et de se le représenter. Le livre est très attentif à cette dimension concrète, en traitant de manière très illustrée des points aussi divers que la science ou la médecine, le problème du luxe ou celui de la paix et de la guerre.

03/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Stanislas Leszczynski. Aventurier, philosophe et mécène des Lumières

Il y a du roman dans la vie de Stanislas Leszczynski (1677-1766). Brillant cavalier slave, deux fois roi de Pologne, deux fois chassé de son trône, il est réduit à errer, avec sa famille, sur les chemins de l'exil. La chance sourit à ce paladin de la Vistule lorsqu'il réussit à marier sa fille Marie à Louis XV, qui vient de renvoyer sa fiancée espagnole. Le jeune roi de France installe son beau-père à Chambord avant de le faire duc de Lorraine. D'abord accueilli avec suspicion par les Lorrains, il saura les conquérir par sa bonhomie. C'est un roi qui joue au trictrac avec ses voisins et fume la pipe dans les Bosquets de son château de Lunéville, dont il fait un Versailles bourgeois, bohème et familier. Il montre un goût très sûr en appelant les meilleurs architectes et ferronniers d'art pour construire au cœur de Nancy un ensemble architectural incomparable, mais n'oublie pas de doter sa ville d'hôpitaux, d'écoles et de bibliothèques. Gastronome, inventeur du baba au rhum, protecteur des arts et des lettres, il réunit à Lunéville une cour brillante et les meilleurs esprits de son temps. Voltaire conservera, toute sa vie, le souvenir de Lunéville. De Ferney, le philosophe évoquera souvent les années passées dans le château lorrain. Par ses propres écrits, Stanislas participe à tous les grands débats de son siècle. On trouvera, réunis ici pour la première fois, les textes les plus importants de ce roi-philosophe - rédigés directement en français -, précédés de divers témoignages qui donnent de Stanislas une vision singulièrement renouvelée. Daniel Rondeau

05/2005

ActuaLitté

Beaux arts

Bernard Boutet de Monvel

Peintre des sportsmen et dandy, Bernard Boutet de Monvel (1881-1949), qui fut également décorateur et illustrateur iconique de l'élégance masculine, notamment pour la Gazette du Bon Ton et Harper's Bazar, avait été un héros de l'aviation durant la Première Guerre avant de partir pour le Maroc dont il rapporta une vision résolument moderne. Initiateur dès 1909 du goût Art déco, il devenait à partir de 1926 le portraitiste adulé de la Café Society américaine qui s'arrachait ses portraits. La fine fleur des millionnaires défilait désormais dans ses ateliers de New York et de Palm Beach, de S.A.R. le maharadjah d'Indore à W.K. Vanderbilt, de lady Mendl à Millicent Rogers, en passant par les Astor, les Whitney, les Frick ou les du Pont. Mais Bernard Boutet de Monvel, qui fut aussi un artiste essentiel du Precisionism, témoignait de la modernité industrielle et urbaine de l'Amérique du Machine Age dans d'étourdissants paysages. Richement illustrée de documents et de photographies inédites, cette importante monographie apporte un nouvel éclairage sur l'oeuvre protéiforme de Bernard Boutet de Monvel, lui restituant sa place de tout premier plan dans l'histoire de l'art tant française qu'américaine.

03/2016

ActuaLitté

Romans historiques

Lucille, fille du Gévaudan, au siècle des Lumières

Au siècle des Lumières, après tant de guerres contre l'Angleterre jusqu'en l'an 1763, pour comble de malheur et de misère, une bête farouche et extraordinaire, en toute impunité dévorait "le sexe le plus tendre" des enfants et "le sexe faible" des filles et des femmes en Gévaudan. Pourtant, malgré les carnages multipliés, les chasses et les battues des envoyés du roi, mouvementées et infructueuses, dans le royaume de France, de ville en ville, jusqu'à Londres et dans toutes les gazettes, on désignait le Gévaudan "le pays de la Bête". Alors, suite aux interventions dispendieuses des dragons, des louvetiers et leurs limiers aux nombreux moyens utilisés, employés et avortés, quels chasseurs aguerris et expérimentés pouvaient purger la terre de ce terrible fléau, bref, éradiquer la psychose effroyable présente installée depuis trois ans consécutifs ? Alors que les loups déviants, anthropophages et malfaisants avaient déjà été exterminés. Jeannine Amouroux signe ici un roman historique.

02/2020

ActuaLitté

Sciences historiques

Moi, Hypolite Radegonde Loz. Un "divorce" au siècle des Lumières

Après quelques années de vie commune tumultueuse et difficile, Hypolite Radegonde Loz de Beaucours et René-Joseph de Begasson ont engagé une procédure de séparation et le procès qui s'en suit est aussi douloureux et tourmenté que les années de mariage qu'ils ont partagées. Les époux sont bien connus dans la meilleure noblesse rennaise du milieu du 18ème siècle et l'affaire fait grand bruit dans les salons. Pour justifier une attitude que d'aucuns jugent sans doute scandaleuse, Madame de Begasson fait publier un long mémoire où elle raconte les souffrances et les peines de sa vie d'épouse et dévoile à ses juges et au public une large part des états d'âme et de l'intimité d'un couple dans une Bretagne hésitant entre tradition et Lumières. Ce texte authentique est précieux parce qu'il offre au lecteur l'occasion rare de plonger dans un quotidien méconnu. Précieux aussi parce qu'exceptionnellement c'est la voix d'une femme qu'on entend ici.

10/2001

ActuaLitté

Histoire littéraire

Fiction et morale au siècle des Lumières

Depuis plusieurs années, la littérature et, plus particulièrement, les oeuvres classiques et leurs auteurs font l'objet de procès intentés au nom de la morale. Or, lorsqu'on condamne ces textes au nom de principes normatifs qui les soumettent à une nouvelle forme de censure, on court souvent le risque d'en donner une interprétation qui les empêche d'interpeller nos propres préjugés. Avec cet ouvrage collectif, c'est la démarche inverse que nous proposons. Les douze textes qu'il rassemble mettent en évidence la complexité des rapports entre fiction et morale, en montrant à quel point il s'agit d'une problématique qui appelle la multiplication des points de vue. Aussi invitent-ils à renouveler le débat actuel en adoptant des perspectives aussi variées que la poétique ou l'esthétique, la morale du sentiment ou les pratiques pédagogiques.

06/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

L'EUROPE FRANCAISE AU SIECLE DES LUMIERES

Il m'a semblé qu'il valait mieux pour la clarté de l'exposé grouper dans une première partie, que j'intitule La francisation de l'Europe, les faits, les témoignages qui prouvent l'hégémonie française dans tous les domaines de l'intelligence : langue, littérature, art. La seconde partie sera consacrée à la recherche des causes de cette conquête spirituelle, la troisième à l'étude de la réaction plus ou moins explosive des nationalismes humiliés qui, en attendant de s'émanciper de toute tutelle étrangère, se précipitent de la gallomanie dans l'anglomanie.

04/1971

ActuaLitté

Cinéma

Lumières sur Lumière

Autour des Lumière - Antoine, Auguste et Louis - 14 chapitres de documentation, sources, ressources, citations et références. Entre autres. Quelques pas (de géants) entre les fantasmagories et la photographie animée. La pédagogie à La Martinière en 1862. Un tableau pointilliste des mœurs autour de 1895. A propos de polémiques sur le cinématographe Lumière, rappel des contestations entourant les inventions de Gutenberg, de Jacquard, de Thimonnier, d'Edison. Premières projections, premiers compte rendus, premières recettes, premiers Conseils d'Administration... Que sont devenus les films Lumière ? Les brevets de Monsieur Louis, suivis d'un autoportrait 1922-1946 en 13 interviews. Eloge d'Auguste Lumière par Edouard Herriot, Henri Langlois, Jean Renoir, Eric Rohmer, Jean-Luc Godard... " Ce que je sais le mieux, c'est mon commencement " n'est pas la maxime favorite des spécialistes de cinéma. Mais c'est d'abord les esprits non prévenus des amateurs que Lumières sur Lumière souhaite instruire en amusant. Pareilles miettes de proto-histoires cherchent, non à déconstruire, mais à reconstituer le puzzle d'une vision d'ensemble dont l'auteur devrait être le lecteur.

11/1987

ActuaLitté

Essais biographiques

Un académicien au siècle des Lumières. Jean-Jacques Bachelier (1724-1806)

Jean-Jacques Bachelier, peintre de fleurs devenu peintre d'histoire, directeur artistique de la Manufacture de porcelaine de Vincennes-Sèvres, occupe une place à part dans l'art du XVIIIe siècle. Contemporain de Siméon Chardin, de François Boucher ou de Quentin La Tour..., son oeuvre s'inscrit dans la lignée des François Desportes et Jean-Baptiste Oudry. Attaché aux valeurs traditionnelles de l'Académie, il se montre aussi attiré par les valeurs progressistes des " arts et métiers " promues par l'Encyclopédie. Epris de pédagogie, auteur de projets d'enseignements, curieux des métiers de l'art, s'il est reconnu par l'institution académique comme peintre d'histoire et par ses contemporains pour son talent de " peintre de fleurs ", la postérité quant à elle, le reconnaît comme l'éminent fondateur de l'Ecole royale gratuite de dessin, aujourd'hui Ecole nationale supérieure des arts décoratifs.

03/2023

ActuaLitté

XVIIe siècle

Vauban, humaniste, précurseur du Siècle des Lumières

Descendant d'une famille de petite noblesse ruinée, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban fut un soldat courageux, un ingénieur de génie, un visionnaire hardi, un infatigable travailleur, un fidèle serviteur du roi Louis XIV qui eut une haute estime de lui en l'élevant à la dignité de Maréchal de France, et en lui prodiguant le titre de marquis. Il fut tout cela à la fois, pour la grandeur de la France. Cet homme au grand coeur n'oublia pas pour autant ses origines modestes, dans le rude Morvan bourguignon. Humaniste dans l'âme, il mit son franc-parler, sa générosité, sa probité, sa haute conscience et sa gloire au service des paysans écrasés d'impôts et des protestants persécutés. C'est assurément l'une des plus nobles figures de l'Histoire de France.

06/2023

ActuaLitté

Romans historiques

Le marquis de Saint-Sozy. Un aristocrate quercinois au Siècle des Lumières

Gentilhomme quercinois de haute naissance, François de Saint-Sozy monte à Versailles pour connaître le rituel des Honneurs de la Cour et se présenter à Louis XV. Il est pris en charge par son oncle Emmanuel de Noailles qui l'introduit dans les salons parisiens. Pétri de culture et passionné par le débat d'idées, il devient l'ami, entre autres, de Grimm qui lui fera connaître Mozart. Mais à l'atmosphère frelatée de la cour, il préfère son Quercy natal où il retourne s'installer et fonde une famille. Bâtisseur et mécène, idéaliste et philanthrope, il s'efforce de créer, au sein de l'ancienne Vicomté de Turenne, un îlot de prospérité économique et de raffinement. Lorsque survient la Révolution, il tente avec plusieurs membres de sa famille de lutter contre le vent de l'Histoire. Que parviendra-t-il à sauver de ce qui fut l'oeuvre de sa vie ? L'histoire de cet honnête homme, au sein d'un monde en profonde mutation et qui remet en cause son système de valeurs, n'est pas sans écho dans notre monde contemporain.

05/2019

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Echos des Lumières. Un XVIIIe siècle pour aujourd'hui

Désastres environnementaux, violences policières, fake news, épidémies... Ces sujets qui animent nos conversations au quotidien ont un passé, et l'ouvrage Echos des Lumières nous montre qu'ils furent d'actualité dès le XVIIIe siècle. Les fake news ? Rien de bien nouveau : en 1780, on annonçait qu'un monstre chilien - tête de furie, ailes de chauve-souris et queue de dragon ! - avait bel et bien été vu en Espagne... L'écologie ? Les Lumières lui ont donné ses premiers grands porte-paroles, en particulier Buffon, qui en véritable lanceur d'alerte, s'inquiétait déjà de la régression des forêts, triste préfiguration de désastres écologiques plus grands encore... L'ouvrage interroge ainsi sur des sujets très divers notre rapport au politique, à l'économie, aux moeurs, à l'écologie, et remet en perspective nos conceptions de la modernité. La complexité des Lumières, leur richesse, c'est d'avoir su poser des questions dont nous cherchons toujours aujourd'hui les réponses les plus adéquates. Comprendre l'histoire, pour mieux regarder le présent : tel est le défi que relève cet ouvrage. Une véritable immersion dans un siècle dont notre époque n'a décidément pas fini de tirer tous les enseignements.

04/2022

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Le chevalier d'Eon un aventurier au XVIIIe siècle. D'après des documents inédits

Charles d'Eon de Beaumont, dit le chevalier d'Eon (5 octobre 1728, hôtel d'Uzès de Tonnerre - 21 mai 1810, Londres) est un diplomate, espion, officier, homme de lettres français. Il est resté célèbre pour son goût prononcé pour le travestissement. Ce qui a amené les contemporains à spéculer sur son identité sexuelle, devenue pour les auteurs anciens une énigme historique. En fait, un collège de médecins a constaté à l'autopsie qu'il était doté d'attributs masculins normalement constitués même si un autre examen, effectué de son vivant mais non dévêtu, était arrivé à la conclusion opposée. Il a joué un rôle important dans la diplomatie officielle et surtout parallèle de Louis XV. Il a contribué à faire basculer la Russie dans le camp français au début de la guerre de Sept Ans. Puis, lors de son ambassade en Angleterre, il a élaboré, entre autres, un plan d'invasion du pays par la mer. C'est l'un des personnages les plus brillants et les plus contradictoires du xviiie siècle : il a vécu habillé en homme pendant quarante-neuf ans et en femme pendant trente-deux ans. Aimant la fête et la bonne chère, il a écrit des essais sur des sujets aussi divers que précis (par exemple : Mémoire sur l'utilité de la culture des mûriers et de l'éducation des vers à soie en France).

03/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Madame Dupin. Une féministe à Chenonceau au siècle des Lumières

Louise Dupin, propriétaire de l'hôtel Lambert à Paris et de Chenonceau au XVIIIe siècle, était célèbre pour sa beauté et son esprit. Les hommes de lettres et de sciences se pressaient dans son salon parisien : Montesquieu, Voltaire, Buffon, etc. George Sand, son arrière-petite-fille par alliance, a parlé d'elle dans Histoire de ma vie avec grande admiration et reconnu en elle une philosophe "avancée", aux idées proches des siennes. Louise Dupin s'adonnait à la philosophie et avait préparé deux essais sur l'amitié et le bonheur. Surtout, elle avait travaillé longtemps à un grand ouvrage sur la défense de son sexe. Elle y avait développé des idées très modernes, proposant un contrat de mariage de durée limitée, l'égalité entre les époux et le mariage des prêtres. Elle avait embauché Jean-Jacques Rousseau, encore inconnu, pour la rédaction de ses textes. Des chagrins l'auraient empêchée de publier. Seuls des manuscrits inachevés nous sont parvenus. A la suite de George Sand, les historiens lui reconnaissent une place remarquable dans l'histoire des femmes et du féminisme. Elle fut bienfaisante à beaucoup, l'abbé de Saint-Pierre, Jean-Jacques Rousseau... Grâce à elle, Bretonneau, le grand médecin du XIXe siècle, a pu faire ses études. Pendant la Révolution, elle a réussi à préserver Chenonceau de la démolition. Ce livre retrace sa vie, ses relations avec les philosophes et donne un aperçu de ses écrits, retournant aux sources et évitant d'en dire plus qu'on ne sait, car bien des mystères subsistent.

01/2014

ActuaLitté

Philosophie

D'Alembert. Une vie d'intellectuel au siècle des Lumières

Fils naturel d'une nonne libertine, condamné au sort des enfants trouvés, Jean Le Rond dit d'Alembert acquiert très jeune la réputation de plus grand géomètre d'Europe ; esprit facétieux, il enchante les salons par ses saillies burlesques et ses dons d'imitateur. Mais c'est la littérature qui fait de lui la grande figure du siècle des Lumières. Le " Discours préliminaire " de l'Encyclopédie, entreprise dont il assure la direction avec Diderot, lui vaut une gloire comparable à celle de Voltaire et l'amitié des " despotes éclairés ", Catherine de Russie, Frédéric le Grand, qui tentent même de l'attirer chez eux. Après avoir investi les salons parisiens et les académies, d'Alembert devint le fédérateur du " parti philosophique ", soutint avec ardeur la lutte contre les dévots s'engagea sur tous les fronts et dans toutes les querelles qui opposaient les gens de lettres et souvent leur valaient les foudres de l'autorité. Peu apprécié à la cour, il avait aussi des ennemis dans son propre camp. Ceux-ci réprouvaient ses idées radicales, ceux-là enviaient la position acquise par ses seuls mérites qui lui donnait le magistère sur le monde des sciences et des lettres, la quasi-totalité de ses pairs lui rendaient justice, mais ceux qu'il avait blessés lui vouaient une haine féroce, le qualifiaient d'usurpateur et le condamnaient pour son charlatanisme supposé : sa prétendue supériorité en géométrie lui aurait valu son triomphe dans la littérature, alors que sa renommée d'homme de lettres en aurait imposé aux mathématiciens... On lui reprochait aussi son despotisme et son esprit vindicatif. Ce dernier reproche était parfois justifié ; mais si d'Alembert intrigua parfois, ce fut pour la cause, celle des Lumières, et nullement par ambition ou intérêt. Discret sur sa vie intime, il connut une passion publique qui ne s'éteignit qu'avec lui. Le couple d'Alembert-Julie de Lespinasse compte au nombre des idylles qui n'ont pas encore révélé tous leurs secrets. Au-delà des querelles, il reste son œuvre : inséparable du caractère de l'homme partagé entre ironie et fureur, elle a suscité générosité et passion partisane et reste, à côté de celle de Voltaire, la manifestation la plus éloquente, le procès-verbal le plus explicite de l'exceptionnelle fermentation intellectuelle d'un siècle qui a voulu s'aventurer hors des territoires connus et labourer les terres vierges que son optimisme disputait aux fanatismes et au fatalisme.

11/2007

ActuaLitté

Biographies

Lady Mary Wortley Montagu. Une épistolière au siècle des Lumières

Cet ouvrage s'intéresse à la voyageuse Lady Mary Wortley Montagu, et plus particulièrement au récit de son voyage en Orient entre 1716 et 1718, The Turkish Embassy Letters, à sa place dans la littérature mais aussi dans le domaine de la médecine. Cet ouvrage s'intéresse à la figure de Lady Mary Wortley Montagu et à son recueil de lettres de Turquie, écrit pour relater son voyage en Orient d'août 1716 à octobre 1718. Celui-ci sert un propos proto-féministe remettant en question la place de la femme en Occident au XVIIIe siècle, propose une représentation de l'Empire ottoman et de sa culture sous un regard nouveau, celui d'une femme, anglaise et aristocrate et apporte un éclairage sur l'auteur, mue par un perpétuel désir de progrès, que ce soit dans les domaines social, littéraire, mais également dans le domaine de la médecine.

09/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Théodore de Neuhoff, roi de Corse. Un aventurier européen du XVIIIe siècle

Le 5 avril 1736, Anton Francesco D'Angelo, le vice-consul de France en poste à Bastia, informe le ministre Maurepas de l'arrivée, quelques jours auparavant, à la plage d'Aléria d'un navire anglais que l'on dit avoir été armé par le consul d'Angleterre à Tunis. A mis pied à terre un « Personnage » habillé à la longue d'un habit écarlate, portant épée, canne, perruque et chapeau. Les chefs corses qui se sont déplacés pour le recevoir lui donnent le titre d'excellence et de roi de Corse . Bientôt l'on apprendra qu'il s'agit de Théodore, baron de Neuhoff, qui se proclame par ailleurs lord anglais et Grand d'Espagne. Un rapport anonyme, rédigé dans le courant août, le décrit comme un homme de bonne prestance, de haute stature et à l'embonpoint prononcé qui parle italien avec un fort accent allemand. Dès les premiers jours, il ne cache pas son intention de ceindre la couronne de Corse, ce qui sera chose faite le 15 avril. Débute alors un règne éphémère de sept mois qui permit à la révolte des Corses contre les Génois de rebondir. Mais, bien plus que ce règne d'un été, encore mal connu, c'est la longue dérive qui suivit son exil et sa fin miséreuse qui enflammèrent l'imagination des contemporains et sculptèrent définitivement la statue du roi Théodore sous les plumes acérées de Voltaire, du marquis d'Argens ou encore d'Horace Walpole.

01/2012

ActuaLitté

Dictionnaire français

Dictionnaire libertin. La langue du plaisir au siècle des Lumières

" On dit du vin qu'il délie les langues. Que dire du plaisir ? Au XVIIIe siècle la langue de l'Eglise, le langage du droit, le discours médical s'inquiètent de l'assaut des belles lettres contre l'autorité. Les prêtres dénoncent en chaire l'affaiblissement de la foi et les progrès du vice. Dieu souffre en silence. Comment ne serait-Il pas indigné, demande l'abbé Cambacérès, devant "et les blasphèmes de l'impiété, et les triomphes de l'hérésie, et les progrès du libertinage, et tous les ravages que l'ennemi fait dans le champ de son Eglise". La langue est le lieu d'un combat ".

02/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Etre et savoir. Une ambition de femme au siècle des Lumières

Henriette Edme est née en 1719, au temps de "l'aimable Régence" (Voltaire). Elle est l'aînée d'une famille de bourgeois gentilshommes installée dans le modeste château des Rouaudières, à Cormenon, dans le Perche Vendômois, ou Bas-Vendômois, zone de contact entre Maine, Beauce et Orléanais. Celle qui devient Mme de Marans après un mariage tardif, vit noblement et passe son temps libre à lire, réfléchir et écrire en son for privé. Ses écrits personnels, conservés par sa famille, montrent sa grande culture ainsi que son ambition "d'en apprendre davantage", à l'encontre des discours du temps sur les savoirs des femmes, à l'encontre des idées reçues sur les savoirs des châtelaines. Cette étude se propose de montrer comment Henriette de Marans façonne son image de femme cultivée : elle est l'actrice de la construction de son identité. Néanmoins, ce portrait remarquable n'est pas celui d'une héroïne exceptionnelle. Henriette de Marans vit comme ses semblables de la petite et moyenne noblesse provinciale, elle n'est ni brimée ni particulièrement encouragée, elle véhicule les lieux communs lus et entendus, elle ne revendique pas, elle ne s'intéresse qu'à son propre cas. La châtelaine incarne un modèle de femme cultivée au siècle des Lumières, une femme qui sait et en fait un tremplin pour exister.

11/2016

ActuaLitté

Genres et mouvements

Croire aux vampires au siècle des Lumières. Entre savoir et fiction

Cet ouvrage étudie la façon dont s'est construite une écriture de la croyance aux vampires à un moment précis de l'Histoire de la pensée humaine, et comment cette écriture a permis de définir, de fixer et de faire circuler le vampirisme et le vampire, entre savoir et fiction.

05/2022

ActuaLitté

Histoire de la médecine

Une Révolution des idées reçues. Petite encyclopédie médicale au siècle des lumières

Cet ouvrage est présenté sous la forme d'une petite encyclopédie dans laquelle les auteurs les plus pertinents de cette époque sont largement cités. Voici un livre d'Histoire, dont le but est d'exposer les connaissances médicales dans leur ensemble, ainsi que le fonctionnement du système de santé au cours de cette période. Quelles étaient les maladies connues ? Quelles interventions chirurgicales étaient réalisées et dans quelles conditions ? De quels types de médication disposait on ? Quelle était la formation des professionnels de la santé ? Quel était le mode de financement des hôpitaux généraux ? Quels projets de réforme furent envisagés dans le domaine de la santé à la fin de l'ancien régime et sous la révolution ? Un autre objectif a été de définir les progrès réalisés dans le domaine médical. Le siècle des lumières correspond en effet à une période qui n'est pas seulement celle d'une révolution sociale mais également celle d'une révolution intellectuelle, notamment dans le domaine qui nous occupe. La médecine "hippocratique", qui régnait depuis près de deux mille ans s'essouffle. La doctrine humorale est fortement contestée (notamment ses traitement se résumant à la diète, à la purgation et à la saignée). A l'aube du XVIIIe siècle, les connaissances, d'une part sur la composition chimique du corps humain et, d'autre part, sur le fonctionnement de notre organisme, se résument à peu de chose. Plusieurs auteurs tentèrent de clarifier les nombreuses espèces de maladies en les classant selon différents critères. Culien, médecin anglais, proposait trois classes de maladies. Cela se finalisera, au cours du XIXe siècle, par l'essor de la médecine moderne, avec la concrétisation des notions de pathologies d'organes (estomac, coeur, poumon, peau...), de maladies des différents appareils (cardiovasculaire, digestif, urinaire...), ainsi que des maladies infectieuses... Cet ouvrage accessible à tous, passionnant, nous fait assister à la (r)évolution médicale.

10/2022

ActuaLitté

Philosophie

Joseph Priestley, matière et esprit au siècle des Lumières

Joseph Priestley (1733-1804) figure méconnue de l'Enlighten-ment, en est pourtant un représentant assez extraordinaire. Sa trajectoire est tellement hors-norme qu'on a vu en lui "une comète dans le système". Polymathe, il est philosophe, physicien, chimiste, grammairien, éducateur, historien, pasteur, théologien. Sa vie ne fut qu'une remise en question perpétuelle des "hypothèses" suscitées par les deux livres de la Nature et de la Révélation, et une suite de polémiques où seront engagées des figures majeures comme Locke, Newton, Hume, Reid, Price, Hartley, Boscovich. Calviniste dualiste et spiritualiste dans sa prime jeunesse, il deviendra progressivement moniste, matérialiste, déterministe, socinien, défenseur de la libre pensée, de la libre expression, de l'éducation émancipatrice, des révolutions américaine et française, pourfendeur de la religion corrompue, égalitariste, anti-esclavagiste, favorable à l'égalité entre hommes et femmes, jusqu'à apparaître aux yeux de ses nombreux adversaires comme "un furieux libre penseur" : il finira par se faire chasser de Birmingham par une foule en colère qui détruira son laboratoire. Cette radicalité du Rational Dissent des années 1790 était pourtant au service d'un idéal de progrès général de l'humanité dont il pensait avoir trouvé la clé dans la psychologie associationniste de David Hartley, et dans un système métaphysique combinant le matérialisme, le déterminisme et le socinianisme. Ce livre est la première monographie en français consacrée à la décennie prodigieuse des années 1772-1782, où Priestley élabore, selon le mot de Kant, une métaphysique de l'expérience "conséquente", appuyée sur une épistémologie empiriste et phénoméniste, et tendue vers la réalisation du destin de l'esprit, en lequel, jusque dans son exil américain, il n'avait jamais cessé de croire : la résurrection.

12/2020