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Mon Contexte Moins Un. (chronique familiale)

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Sociologie

Mon Contexte Moins Un. (chronique familiale)

Si le " contexte zéro " est bien ce milieu que l'on trouve en naissant, somme d'éléments caractéristiques d'un lieu (paysage, climat, des sons et des odeurs, une ambiance... et du rapport à l'autre) auxquels va s'ouvrir pour la première fois le capital génétique et qui, en cela, commencent à déterminer... alors le " contexte moins un " concerne lui tout ce qui a pu se passer avant, le vécu d'autres gens, somme cette fois d'expériences antérieures susceptibles elles d'avoir influer sur le fameux capital génétique. Bref, nous voilà embarqués pour une histoire de famille, chronique qui va avoir pour cadre d'abord les plis et les replis de l'Apennin toscan, et ensuite un quartier de Marseille, du centre et d'en haut : Vauban.

09/2019

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Généralités

Une chronique familiale

Chronique familiale éclatée dans l'espace et le temps, ce livre retrace les migrations des familles dont sont issus mes parents tout au long du vingtième siècle au sein de l'Europe et au-delà. Celle de ma mère, héritière d'une dynastie de magnats du sucre en Ukraine, forcée à fuir la Révolution bolchevique de 1917. On suivra leurs pérégrinations, dans des conditions souvent difficiles, à travers l'Allemagne, la Roumanie et surtout l'Italie avant de s'établir en Suisse peu avant la Seconde Guerre mondiale. Ces années d'exil leur permettront néanmoins de rencontrer des auteurs, des poètes et des musiciens du début du siècle qui les marqueront profondément. Celle de mon père, issu de la branche prospère de la famille Guggenheim, originaire du ghetto de Lengnau, en Suisse allemande, que la mauvaise conjoncture à la moitié du XIXe siècle, décide à financer le voyage aux Etats-Unis de sa branche pauvre. L'éclatante réussite de cette dernière passe par la création d'un empire minier dans un premier temps pour aboutir à la réalisation du désormais célèbre Musée Guggenheim de New-York. L'influence des trois générations de Guggenheim restés en Suisse, tout aussi liée aux grands événements de notre époque, s'exercera dans le domaine du droit et plus particulièrement du droit international. Dans ce récit se croisent des personnages hauts en couleur, tels Natasha qui épousa le Comte Drohojowsky, ambassadeur de l'URSS au Caire, ou Colette, une ancienne chanteuse d'opéra devenue multimillionnaire par mariage. Leurs destins, si différents soient-ils, ont comme trait d'union leur identité juive, même si celle-ci est souvent ignorée, voire rejetée.

04/2021

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Sciences politiques

Judas. Une chronique familiale

Dans la famille Holleeder, il y a d'abord le père : alcoolique et violent, il détruit tout sur son passage, rabaisse femme et enfants et fait régner un climat de terreur dans son foyer ; ouvrier chez Heineken, il se soûle en rentrant de l'usine, distribue raclées et insultes sous l'effet de l'alcool et de la frustration. Il y a la mère, être fragile et docile qui tente tant bien que mal de protéger ses enfants. Il y a Willem, le fils aîné, seul à tenir tête à son père et qui finit par le dépasser en devenant l'un des plus grands criminels des Pays-Bas, le célèbre Neus (le Nez). Avec comme premier haut fait d'armes l'enlèvement en 1983, à vingt-cinq ans, du patron Freddy Heineken et de son chauffeur, Ab Doderer. Fort de cette réputation et tout en purgeant une peine de prison, Willem Holleeder se transforme peu à peu en chef de gang, prêt à tout pour régner sur un monde mafieux qu'il va contribuer à bâtir. De prison en prison, la petite frappe se mue en meurtrier assoiffé de sang et de pouvoir, Scarface hollandais, sans scrupule, capable de commanditer le meurtre de son meilleur ami et beau-frère, Cor. Et puis il y a Sonja et Astrid, les deux soeurs, deux femmes qui un jour vont trouver le courage de dénoncer ce frète qu'elles ne reconnaissent plus, monstre de cruauté. Témoignages, enregistrements clandestins : les soeurs se font Judas et envoient leur cher frère en prison. Ce thriller du réel, entre Roberto Saviano et Gitta Sereny, nous plonge au coeur d'une histoire de trahison, de crime, de haine et d'amour qui n'a rien à envier aux tragédies grecques ni au Parrain.

03/2018

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Littérature française

Corps présent. Une chronique familiale

Mille neuf cent soixante-sept. Bruxelles. Il reste à Jean trois semaines, peut-être quatre, à vivre. Il les passe chez lui entouré des siens. Son épouse, Elsa, terrorise la maisonnée. Claire, la fille ainée, vingt-quatre ans, jette son avenir aux orties. Elisabeth, la cadette , vingt-trois ans, perd la tête dans un couvent. Anne, la benjamine, dix-sept ans, tangue entre tristesse et colère. Le médecin boit du whisky. Et le père ? Il meurt.

10/2019

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Thérapies familiales

Vers une thérapie familiale constructiviste. Circularité, Complexité, Contexte

Cet ouvrage nous fait parcourir le cheminement de l'auteur, depuis sa formation comme thérapeute systémique dans les années 80. Il suit le développement de sa pensée constructiviste en aller-retours incessants théorico-pratiques, issus du centre de thérapie familiale et de formation qu'il a créé en service public hospitalier. Inspiré par le constructivisme éclairé, l'humanisme, la liberté de pensée de R. Neuburger, ainsi que par la générosité ludique des Objets Flottants de Y. Rey et P. Caille, l'auteur explore les concepts systémiques, toujours illustrés d'exemples puisés dans les thérapies. La mise en commun des actes et des paroles (Hannah Arendt) permet la co-construction de lectures alternatives à celles qui aliènent les couples et les familles en souffrance qui viennent consulter.

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Thérapies familiales

Vers une thérapie familiale constructiviste. Circularité, complexité, contexte

Cet ouvrage nous fait parcourir le cheminement d'un thérapeute systémique. Des allers-retours entre théorie et pratique permettent de suivre le développement de sa pensée constructiviste à partir de la pratique des thérapies et des formations effectuées au centre qu'il a fondé en 1986 au sein d'un hôpital psychiatrique. L'auteur explore les concepts systémiques avec des exemples cliniques, en se référant notamment au constructivisme, à la liberté de pensée de Robert Neuburger et aux objets flottants si ludiques de Yveline Rey et Philippe Caillé. La mise en commun des actes et paroles permet la co-construction de lectures alternatives à celles qui aliènent les couples et les familles en souffrance qui viennent consulter.

04/2024

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Littérature étrangère

Terres de promesse. Une chronique familiale

Le jour de ses quatorze ans, Joseph Pearce apprend de la bouche de son père que celui-ci n'est pas exactement celui qu'il croyait : un soldat anglais du nom de Vernon Pearce, qui s'est fiancé après la Libération à une jeune Flamande et est resté en Belgique. Vernon Pearce s'est d'abord appelé Werner Peritz, il est né à Breslau (aujourd'hui Wroclaw) en 1922, et sa famille, pour autant qu'elle ait échappé à l'holocauste, s'est trouvée jetée aux quatre coins du monde. La découverte de cette nouvelle identité, juive et allemande, n'a pas bouleversé la vie de Joseph Pearce. Mais, peu avant 1990, accompagnant son père sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale où son grand-père avait porté l'uniforme allemand, il ressent soudain l'urgence d'arracher à l'oubli l'histoire de sa famille paternelle et de sa dispersion. C'est le début d'un long voyage, qui mènera Joseph Pearce en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël, en Bolivie et en Australie. Mais " Terres de promesse " n'est pas une simple recherche de racines, encore moins une quête identitaire. C'est une réflexion subtile sur le sens et les implications de ce qui reste l'événement majeur du xx siècle, à travers l'étude d'une ou deux générations de rescapés, jetés dans la diaspora.

05/2009

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Littérature française

Chroniques d'une gouvernance familiale diakanké

"Que serions-nous sans les écrits ? Mon inclination spontanée à écrire sur tous les sujets qui m'intéressent m'a amené à égrener le chapelet de mes idées sur des sujets aussi variés qu'opportuns à mon sens. Ce livre recèle des enseignements reçus auxquels s'ajoutent certaines de mes observations essentielles et des interrogations aussi bien sur les phénomènes de la vie que sur mon environnement familial et socioprofessionnel. La transparence, la retenue et la volonté d'une vie apaisée nourrissent cet essai qui cherche à flétrir les mauvais sentiments et à encourager les bons comportements."

02/2020

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Littérature française

Saveurs d humains : une chronique familiale improbable

L'adolescent court à travers les taillis, éperdu. Il a quitté le sentier discret, tracé depuis le campement jusqu'à la brèche de la clôture du parking des poids lourds qui vont en Angleterre. Il fonce dans les broussailles, où il espère échapper à celui qui le poursuit, cet être de grande taille, surgi de nulle part, au moment où il allait se faufiler à travers le treillis métallique. C'est déjà un miracle qu'il ait pu se libérer, abandonnant son blouson à sa poigne. Il court, comme si sa vie en dépendait, pour fuir ce cauchemar jailli de la nuit et qui s'est lancé à ses trousses. La même peur atavique au ventre que celle de l'égaré, dans la savane, face à une lionne affamée. Il n'entend plus rien, sinon les bruits que génère sa course à travers le sous-bois, mais il sent que son poursuivant est toujours bien là, le talonne sans doute, le silence et l'obscurité rendant la menace encore plus terrifiante... Ses poumons commencent à le brûler, un goût de sang dans la bouche, le coeur au galop, proche de la rupture : il ne pourra plus tenir ce rythme bien longtemps. Pourtant il le faut, il le sait : l'autre est tout proche, le rattrape sans doute, bien qu'il ne le voie ni ne l'entende. Il ne le rattrapera pas, vu qu'il l'a précédé, réalise le fuyard lorsque bondit de derrière le tronc d'un chêne la silhouette obscure, aux crocs étincelants qui se referment sur sa gorge et la déchirent sans effort...

12/2023

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Littérature étrangère

Ada ou l'Ardeur. Chronique familiale

Le Château d'Ardis - les Ardeurs et les Arbres d'Ardis -, voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve - car nos souvenirs d'enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu'encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l'une de nos plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron "Démon" Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d'une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n'est rien dans la littérature mondiale, sauf peut-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d'Ardis. Dans cette fabuleuse propriété de campagne de l'oncle de Van, Daniel Veen, grand amateur d'art, un ardent amour d'enfance va naître et se développer en une série de scènes fascinantes entre Van et la jolie Ada, une gamine vraiment exceptionnelle, fille de Marina, l'épouse entichée de théâtre de Daniel. Le fait que leurs relations ne sont pas qu'un dangereux cousinage, mais présentent un aspect défendu par la loi, est suggéré dès les premières pages. Malgré les nombreuses complications de l'intrigue et de la psychologie, le récit va bon train. Avant même que nous ayons le temps de souffler et de contempler tranquillement le nouveau décor au milieu duquel le tapis magique de l'auteur nous a "versés", une autre charmante créature, Lucette Veen, sueur cadette d'Aria, s'emballe pour Van, notre noceur irrésistible. La destinée tragique de Lucette représente un des highlights de ce délicieux livre. Le reste de l'histoire de Van a pour sujet - présenté d'une manière franche et colorée - sa longue aventure amoureuse avec Ada. Leur roman est interrompu par son mariage dans l'Arizona avec un éleveur de bétail dont l'ancêtre fabuleux découvrit l'Amérique du Nord. Le mari meurt, les amants sont réunis. Ils passent leur vieillesse à voyager ensemble et à séjourner dans les nombreuses villas, chacune plus belle que l'autre, que Van a érigées un peu partout dans l'hémisphère occidental. La délicatesse du détail pittoresque n'est pas le moindre des ornements de la présente chronique : une galerie treillissée ; un plafond peint ; un joli jouet échoué parmi les myosotis d'un ruisseau ; des papillons et des orchis papilionacés en marge du roman ; un lointain voile vu d'un perron de marbre ; une daine héraldique qui tourne la tête vers nous dans le parc ancestral ; et bien des choses encore.

12/1991

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Bénélux

L'héritier du nom. Chronique familiale

"Mon premier contact avec les secrets qui allaient gouverner ma vie, ce fut cette trouvaille que je fis par un après-midi désoeuvré dans le grenier de notre maison. Un casque noir à la brillance menaçante, portant d'un côté un emblème noir-blanc-rouge et de l'autre deux petits éclairs d'un blanc éclatant. Je m'en coiffai et descendis. La première personne à me voir fut ma mère. Elle ne dit rien, mais je vis à son regard que je faisais une grosse bêtise." Voici l'histoire de la famille Münninghoff, dont la vie a coïncidé, peu ou prou, avec les fracas du XXe siècle. Pour la reconstituer, Alexander Münninghoff, journaliste et spécialiste de la Russie, a travaillé des décennies durant, fouillant les archives ainsi que la mémoire des vivants et des morts : il livre un témoignage fort, mais aussi un récit picaresque aux mille rebondissements, un roman d'espionnage, un récit de guerre et d'après-guerre sur les "soldats perdus" du IIIe Reich.

04/2021

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Critique littéraire

1916 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

A la suite des précédents ouvrages sur 1914 et 1915, celui-ci porte sur les échanges épistolaires de la famille de Paul Wallon, père, pendant l'année 1916, une année tout en surprises, tant sur les plans politiques et militaires que familiaux. Personne ne doute, chez Paul Wallon, père, de l'issue victorieuse de cette guerre si longue, si éprouvante et si angoissante pour l'arrière. Familialement, cette année 1916 va apparaître comme une année de répit, ponctuée de quelques jours heureux avec la naissance de Paul Giard, les mariages de Thérèse Rabut, Henriette et Marguerite Rivière et la libération de Paul Wallon (fils de Paul Wallon, père), interné en Allemagne depuis le début du conflit. Nous allons ainsi poursuivre notre accompagnement des membres de cette famille dont l'affection mutuelle sert de rempart à la brutalité de cette guerre et chez qui, comme chez tous les français, on vit dans l'attente du dénouement et l'inquiétude pour ceux qui servent au front. Sur le front, les allemands échouent à Verdun devenu le symbole d'une guerre d'usure avec l'emploi massif de l'artillerie. Henri, Emile et Georges Wallon sont au coeur de cette grande victoire défensive de l'armée française alors que, parallèlement, de juillet à novembre 1916, les armées britanniques et françaises sont engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante. On veut croire à une fin rapide des hostilités mais les succès militaires ne semblent pas suffire à l'assurer dans l'immédiat.

12/2014

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Critique littéraire

1918 - CHRONIQUE FAMILIALE DE PAUL WALLON - Correspondances.

C'est une émouvante lecture que nous propose l'auteur avec cet ouvrage "1918 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances" qui clôt cette saga épistolaire ouverte en 1914. Six ouvrages auront été nécessaires pour découvrir la vie de ceux appelés sous les drapeaux et celle de ceux restés à l'arrière. Heureusement, pour cet arrière vouée à l'inquiétude et l'angoisse, l'acheminement du courrier fonctionne bien et permet, malgré la censure, d'être mieux informé que par la presse et les communiqués. Ce dernier ouvrage nous apporte, en outre, un bien curieux éclairage. Alors que le premier semestre de cette année 1918 pouvait faire craindre le pire, la fortune des armes va se retourner et, en définitive, la guerre va être gagnée par les Alliés sans autres années supplémentaires de sacrifices. Cette victoire, Paul Wallon, père, qui s'éteindra le 1er février 1918, ne pourra en jouir ni participer à la grande exaltation de l'armistice du 11 novembre 1918. Sous son magistère, malgré les décès occasionnés par la guerre, la famille sera restée debout, puisant ses ressources dans la profonde affection qui lie tous ses membres. Henri, un de ses fils, prédisait en 1914, lors de la mobilisation générale : "Nous partons 7 mais nous ne reviendrons pas tous, une famille comme la nôtre sera forcément touchée" . Ce fut, hélas, vrai. La victoire est totale mais le tribut est lourd. Le soulagement et la joie sont teintés d'amertume et de tristesse face aux coûts humains et matériels qui ont meurtri cette famille durement éprouvée comme l'ensemble du pays. La guerre finie, ils vont continuer de pleurer les disparus et se tourner vers l'avenir pour reconstruire la nation et tenter d'épargner à leurs enfants pareil drame national...

02/2015

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Critique littéraire

1914 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

Didier Wallon vous invite à partager l'intimité d'une famille bourgeoise parisienne confrontée, comme tous les français, à cette incroyable guerre qui se dessine et dont le déroulement n'avait été imaginé par personne. Incrédulité, inquiétudes et angoisses se succèdent, heureusement ponctuées de jours heureux. Les échanges épistolaires nombreux révèlent comment, à "l'arrière" , les pères, femmes, frères et soeurs doivent se substituer au "poilu" engagé dans un conflit que l'on pensait bref. La lecture de ces Lettres nous révèle l'importance de la correspondance dans le quotidien de chacun, au front comme à l'arrière où les femmes vont prendre en main la gestion familiale et parfois professionnelle. Ces lignes sont émouvantes et captivantes. L'affection et l'amour apprennent à vivre avec l'éloignement et l'attente de la prochaine permission. Chacun veille à rester fort car "on les aura ! " Mais quand ? A quel prix ?

02/2014

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Histoire de France

Chronique familiale. Histoire de la famille Lambert

Chronique Familiale.

10/2012

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Critique littéraire

1915 Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances **

Avec son précédent ouvrage sur 1914, l'auteur a invité le lecteur à vivre le désarroi de la famille de Paul Wallon, emportée dans la tourmente de ce conflit qu'on pensait, sans cesse, repoussé. La riche correspondance échangée témoigne de l'inquiétude et de l'angoisse qui s'installent dans les esprits. Cet ouvrage, qui couvre le second semestre de l'année 1915, permet de poursuivre l'accompagnement de la nombreuse famille de Paul Wallon dont un grand nombre des siens est sur le front, prisonnier ou dont on est sans nouvelles. Une soeur a perdu un gendre ; une autre, un fils ; un frère, un fils et Paul Wallon, père, ne va pas être épargné... En 1915, la guerre semble s'enliser et la presse est bien muette sur le déroulement effectif des opérations. Seules les lettres et les conversations, lors des permissions si attendues, peuvent renseigner l'Arrière. La famille de Paul Wallon n'échappe pas à la crainte de la mauvaise nouvelle. Dès le début du conflit, Henri Wallon, fils de Paul Wallon, père, avait averti : "Nous partons 7 mais nous ne reviendrons pas tous ; une famille comme la nôtre sera forcément touchée" . Cette terrible phrase prémonitoire va s'avérer cruellement exacte. Cette année 1915, si riche en évènements et en correspondances, a nécessité l'édition de deux tomes dont celui-ci est le second.

07/2014

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Littérature française

1917 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

Après ses ouvrages sur 1914, 1915 et 1916, l'auteur vous invite à continuer d'accompagner, par leurs correspondances, les membres de la famille de Paul Wallon, père, au cours de cette année 1917 qui va apparaître comme une année très contrastée. Au niveau familial arrivent des bonnes nouvelles mais on reste très angoissé pour ceux qui sont au front. Au niveau national, il faut être pétri de certitudes en la victoire, comme l'est Paul Wallon, père, pour ne pas être, pour le moins, dubitatif face au déroulement de cette guerre qui n'en finit pas. La stratégie de "rupture" du général Nivelle s'avèrera un échec dont les poilus auront à payer un très lourd tribu. Limogé, le général Nivelle sera remplacé par le général Pétain qui reprendra en main cette armée secouée par des actes de mutineries causés principalement par les pertes humaines pour des gains territoriaux faibles. L'Allemagne n'arrive pas à ses fins et la guerre change encore d'aspect avec l'usage de l'aviation pour bombarder et non plus seulement pour observer et photographier et l'utilisation massive de "tanks" . Enfin, l'Amérique entre en guerre, le 4 avril 1917. Avec elle, au-delà du regain d'optimisme occasionné, arrive un formidable apport humain et matériel. Néanmoins, les correspondances de 1917 nous révèleront une certaine lassitude générale même si personne ne doute de la victoire finale. Simplement, on se rend compte que cela prendra encore du temps, d'autant que certains, comme Paul Wallon, père, veulent l'écrasement total de l'Allemagne.

12/2014

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Littérature française

Un oeil en moins

"Bergen, Berlin, Rio, Paris - et la province française. Des gens s'assemblent, discutent, écrivent sur des murs, certains tapent dans des vitrines. En échange, on leur tape dessus, on les convoque au tribunal et, à l'occasion, on leur ôte un oeil. C'est la vie démocratique. Alors, je me suis dit : Tiens, et si, pour une fois, je sortais un pavé ?".

05/2018

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Littérature française (poches)

Un jour en moins

Cette recherche du temps perdu de l'enfance, évoquée ici avec une émotion retenue, trace le parcours difficile mais contraint qui remonte les ans jusqu'à ce " jour en moins " où, pour ne pas mourir, l'enfant dut effacer une part de lui-même. Que cachait ce désir qui, à l'âge de cinq ans, un jour d'été en Autriche, le précipita dans le vide ? Pour réveiller une mémoire dont la parole était absente, l'écriture se fait musicale, lente, insistante comme un lointain ressac, étrangère à toute volonté discursive afin qu'émerge, dans ce retrait, l'état d'enfance. Apparaît alors cette conscience - et c'est là l'originalité du récit - où les sentiments s'éprouvent de façon concrète et absolue à la fois, où les sensations, les impressions restituées dans leur expression première, leur présence vive, s'incarnent dans un corps d'enfant. Déjouant l'opacité du souvenir, le récit renoue fil à fil le passé dans le même temps qu'il dévoile une terrible béance, une irréparable disparition.

04/2009

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Revues de psychanalyse

De l'ecologie familiale. Le Divan familial N°49

En vue du bien-être, de la sécurité, en vue aussi d'éviter les souffrances, le groupe familial se construit un espace propre, où se développent les liens intrafamiliaux, où se déroulent les activités domestiques et d'où partent les échanges avec son environnement. L'écologie familiale peut être définie comme l'étude de toutes ces interactions. Elle prend en compte les paramètres climatiques, géographiques... Ainsi, le concept d'écologie familiale inclut les interactions avec le non humain (l'animal, la voiture, l'habitat...) aussi bien que les structures sociales destinées à protéger, éduquer, soigner (école, système de santé, Justice...). Le cadre de vie de la famille, où les sujets sont unis par une histoire commune, des liens de filiation et d'affiliation, est le miroir de l'activité psychique groupale ; certains biologistes parlent "d'enveloppes écologiques" . Enfin, l'environnement peut être source d'angoisses archaïques intenses lorsque se présentent des phénomènes géophysiques démesurés ou une destructivité massive due à des comportements humains. Autant de thèmes qui font écho aux préoccupations actuelles.

11/2022

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Littérature étrangère

A la mesure de l'univers. Chronique familiale

"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n'est jamais trop tard tant qu'on est en vie. Aussi longtemps que quelqu'un est vivant." A la mesure de l'univers est la suite du roman D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavik, l'endroit le plus noir de l'île, à l'extrémité d'une lande à la végétation éparse et battue par les vents. Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari retrouve des connaissances qu'il n'a pas vues depuis des années. Ses conversations et ses rencontres le conduisent à s'interroger et finalement à accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver celui qu'il était, et qui s'était perdu "au milieu du chemin de la vie". Comme dans la première partie de son diptyque, Jon Kalman Stefansson entremêle les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norofjörour, dans les fjords de l'Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et Keflavik, ce village de pêcheurs interdits d'océan, très marqué par la présence de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique, nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de madeleines de Proust, l'auteur nous parle de mort, d'amour, de lâcheté et de courage. Mais ce récit délivre aussi un message d'espoir : même si le temps affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au coeur de l'homme, car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L'amour est le ciment et la douleur du monde.

04/2017

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Développement personnel

Mains dans les mains. Yoga et soins palliatifs

Entre poésie, peinture et témoignage, Mains dans les Mains nous dévoile le parcours d'une proche aidante en soins palliatifs et son approche du yoga face au cancer. Par les bienfaits qu'elle apporte, cette pratique permet de cheminer avec ceux qui font face à une maladie sans perspective actuelle de guérison et leurs équipes soignantes. Elle peut alors influer sur le script émotionnel de chacun et le modifier en transformant tristesse, colère et désespoir, en sérénité, bienveillance et amour. Un récit vibrant d'humanité pour que vivent ces petits instants de bonheur volés à la souffrance et à la mort. Mariana Thieriot Loisel est Philosophe, Docteur en éducation, culture et société. Elle a enseigné le yoga à des étudiants en physiothérapie, en résidence pour personnes âgées et jusqu'au chevet des malades. Elle-même proche aidante en soins palliatifs et membre du CIRET (Paris), du CETRANS (Brésil) et de l'UNEQ (Québec-Canada), elle développe une pratique transdisciplinaire qui s'adresse à tous. Retrouvez ses cours en ligne sur www. marianathieriotloisel. com et ses précédentes publications aux Editions Amalthée dont son premier ouvrage bilingue sur le yoga, Laissez faire le yoga - Let it be yoga.

12/2020

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BD tout public

Shoes addict. Chronique familiale d'une accro de la chaussure

Ballerines, richelieus, derbies, boots, baskets, mocassins, sandales compensées que l'on soit doté de petits petons ou d'un joli cou-de-pied, on les aime nos chaussures, elles sont l'accessoire de mode indispensable ! Cette chronique familiale pleine de vie, drôle et cocasse célèbre l'art d'être bien chaussé en toute circonstance. En famille, entre amis, lors de grandes occasions ou en vacances tout est prétexte à des tribulations entre parodie, fétichisme et vécu. Et si nous étions tous un peu des accros de la chaussure ?

11/2016

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Théâtre

Trilogie familiale. La robe de ma mère ; Les mains de mon père ; Ma soeur

La robe de ma mère - Deux hommes sur une plage : il fait beau, le soleil est à son plus haut. Chacun a rendez-vous avec une femme qui n'arrive pas. Dans cette attente imprévue, ils parlent, pour passer le temps. Mais les banalités du quotidien cèdent bientôt le pas à de mystérieuses connivences. Les politesses d'usage se transforment en boutades, les silences gênés en sourires complices. Car les deux hommes ne sont peut-être pas aussi étrangers qu'on aurait pu le croire au départ... Les mains de mon père - Un homme dans sa voiture. Il va rejoindre son frère jumeau et sa mère pour leur pique-nique annuel à la mer. Il reçoit un texto de son père qu'il n'a plus vu depuis longtemps. Bouleversé, il réalise combien celui-ci lui a manqué après la séparation des parents. Tout en poursuivant sa route, il imagine ce que serait leur tête-à-tête lors d'un repas surréaliste où ils retisseraient le fil de leur relation interrompue et se persuaderaient de l'urgence de se revoir... Ma soeur - Comme chaque année, les frères jumeaux, aujourd'hui adultes, ont invité leur mère pour un pique-nique au bord de l'eau. Mais ils seront quatre cette fois car l'un des deux a revu son père et l'a convié à faire son retour dans le cercle familial. C'est le temps des explications sereines, des réconciliations autour d'un gâteau marquant l'anniversaire de naissance voici quarante ans de Marianne, la soeur morte à trois ans et demi. Ces trois pièces forment une trilogie avec des personnages récurrents, mais peuvent se découvrir en toute autonomie. Elles s'adressent à tous à partir de sept ans.

01/2018

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Professions médico-sociales

Soavadia Bon voyage. Chroniques d’une infirmière en unité de soins palliatifs

Une infirmière partage dix années d'expérience dans des unités de soins palliatifs en France. Avec elle, nous découvrons ce qui fait le quotidien d'une profession qui est tout sauf sinistre et où les qualités humaines sont aussi importantes que les connaissances et le savoir-faire médical. Laïcité, euthanasie, sexualité et droits des mourant·e·s, vocation des soignant·e·s... tous ces sujets sont abordés concrètement, sans tabou, avec beaucoup de sensibilité et d'humour. Cet ouvrage s'adresse d'abord aux soignant·e·s en exercice ou en formation auprès desquel·le·s cette infirmière a l'habitude d'intervenir, mais il nous intéresse tous et toutes, tant les questions existentielles sur la fin de vie sont universelles : mourir, mais quand, où, comment, dans quelles conditions et à quel prix ??

11/2023

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Histoire internationale

Mon père, le Maroc et moi. Une chronique sociale

Pour l'auteur, un Marocain installé au Brésil, le voyage de Sao Paulo à Casablanca ne sera pas comme les précédents. Arrivé à l'aéroport, la mine des employés, la forme du paysage, l'air du dehors : rien ne semble avoir changé. Pourtant, il vient de perdre son père. Très vite, ses souvenirs se mêlent et se démêlent pour former un tableau où l'évocation de la figure paternelle accompagne les indignations d'un homme qui redécouvre sa culture dans les pires conditions. Face à la corruption et à la décadence morale qu'il constate, il choisit de prendre à partie les élites et les institutions qu'il estime responsables de la débâcle. Le Maroc d'aujourd'hui est comme en déshérence, et l'évidence de ses fragilités contraste douloureusement avec les réussites passées et la mémoire des hommes qui les ont construites. Dans cette introspection à la fois pudique et tranchante, l'auteur voit néanmoins l'opportunité d'une leçon, celle d'un héritage affectif immense et la possibilité d'un regard lucide sur la réalité.

02/2019

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Jardinage

Mon potager mois par mois

Rien ne vaut les fruits et légumes délicieux qui proviennent du potager ou d'un jardin partage. Découvrez comment bénéficier de leur extrême fraicheur toute l'année : des conseils mois par mois. faciles a suivre. sur les travaux et les méthodes. Des astuces et techniques oui font gagner ou temps. pour récolter plus, sans partager avec les ravageurs. Des informations précises pour savoir quand semer. Planter et récolter, en vue de résultats exceptionnels. dans mon potager mois par mois, un expert parle des dernières tendances et transmet son savoir-faire. un livre de référence que tout jardinier doit avoir chez lui.

03/2019

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Revues de psychanalyse

Le divan familial N° 50 : Les enveloppes psychiques familiales

Le concept d'enveloppe psychique familiale (Anzieu, 1981), forgé à partir de la rencontre du " moi-peau " avec les théories psychanalytiques groupales et familiales, s'est peu à peu imposé en clinique. A cette fiction théorique sont attribuées des propriétés, des qualités et/ou des altérations. Quatre décennies plus tard, quel destin cet apport a-t-il connu ? Didier Houzel (1994) en a souligné les composantes bisexuelles et la nécessaire stabilité. Peu à peu, l'enveloppe psychique familiale s'étant distinguée de celle du sujet, on a étudié sa parenté avec la métaphore du berceau psychique, ses effets sur les liens intersubjectifs actuels et sur les liens vestiges avec les disparus et les générations passées. Ce numéro, qui ponctue le quart de siècle du Divan familial, prolongera le débat : comment se crée une nouvelle enveloppe familiale à partir de celles qui précèdent ? Peut-on considérer l'enveloppe psychique familiale comme le lieu premier de l'écologie psychique de la famille ?

05/2023

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Littérature française

Un lien familial

Comment l'amour fonctionne-t-il dans un monde comme le nôtre, où les êtres sont laissés à eux-mêmes et livrés aux injonctions du commerce, de la mode et d'une morale de pure apparence ? Qu'est-ce qui attache deux individus l'un à l'autre ? Quelle vérité se cache sous le désir qui les rapproche ? Et quel mensonge ? Comment leur relation se noue-t-elle ? Et comment se dénoue-t-elle ? Bref, pourquoi l'amour prend-il aujourd'hui ce tour à la fois tragique et risible ? Magalie est designer de cuisines. Guillaume est policier. Ils ont quarante ans. Elle vit avec un conjoint qui la trompe, et qu'elle trompe en retour. Lui est séparé de la mère de sa fille. Ils font connaissance par hasard, à cause d'un lien de famille inattendu, puis se perdent de vue quelques mois plus tard. Quelques mois remplis d'événements, de rencontres et de malentendus au terme desquels, après un chassé-croisé d'intrigues superbement menées, la vie de chacun aura basculé, comme celle de presque tous ceux et celles qui les entourent, pour les placer devant un tas de cendres et, peut-être, la possibilité d'une nouvelle aventure, laquelle ne sera vraisemblablement que la répétition de ce qu'ils ont déjà vécu. Un lien familial est un roman d'amour, donc, émouvant et captivant. Mais c'est en même temps un roman de moeurs, c'est-à-dire le tableau aussi précis que comique, imprégné d'autant d'ironie que de pitié, d'une époque - la nôtre - où la décoration d'une cuisine peut acquérir une importance presque égale à celle qu'avaient naguère le salut des âmes ou le sort des disparus. Avec ce regard narquois, cet humour si fin et cette prose élégante et limpide que lui connaissent les nombreux lecteurs de ses écrits publiés jusqu'à maintenant, Nadine Bismuth nous tend ici, de nouveau, un miroir de nous-mêmes et de ce qu'est devenue notre existence dans ce monde dont nous sommes à la fois les auteurs, les témoins et les personnages plus ou moins loufoques et pathétiques.

08/2019

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Ethnologie

Cent ans au village. Chronique familiale gouin (Burkina Faso)

Retraçant l'histoire d'une famille villageoise africaine au cours des cent dernières années, ce livre nous invite à accompagner ses membres dans une aventure collective recouvrant trois générations. Du fondateur de la concession, agriculteur, guerrier, chasseur, devin, féticheur, guérisseur... jusqu'à son petit-fils, agriculteur et immigrant pauvre en Côte d'Ivoire, ballotté par les aléas politiques contemporains, ce récit révèle le souci premier de chacun : acquérir une ou plusieurs épouses, malgré le coût exorbitant du mariage, et en obtenir durablement descendance et travail. Mais si dans le premier cas, l'alliance était l'affaire des chefs de lignage et d'unités résidentielles, dans le second, elle est devenue celle des individus. On assiste en effet à la lente émergence, souvent douloureuse, de sujets autonomes : à mesure que les solidarités avec leurs communautés de naissance vont en se délitant, ces aventuriers de l'existence s'inscrivent par un comportement personnel et volontaire dans des relations électives ou circonstancielles. L'histoire de cette communauté, tramée de façons de dire et de faire propres à une identité spécifique - celle des Gouin du sud-ouest du Burkina Faso - et infléchie par l'intrusion d'événements d'ampleur internationale (guerres interethniques, occupation coloniale, émigration, guerre civile ivoirienne), est hautement personnalisée et de ce fait étrangement familière. Marquée par l'étonnante complexité de vies réellement vécues, elle est orchestrée par les aspirations, les déceptions, les compromis et les moments de grâce qui, dans l'Afrique rurale comme ailleurs, constituent le soubassement du quotidien. Ainsi le lecteur qui, à l'instar de l'auteur, se laisse guider par les protagonistes de cette chronique et s'attache à saisir ce qui fait agir, triompher ou se désespérer ces personnes, se voit ouvrir devant lui une société entière. Cette chronique générationnelle, première du genre, réussit à conjuguer trois ordres de fidélité : aux réalités vécues des personnes dont elle retrace l'histoire, aux exigences d'une description anthropologique rigoureuse et à la position forcément ambiguë de l'ethnologue, laquelle intervient dans le récit non seulement comme témoin mais aussi, discrètement, comme acteur.

05/2005