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Mémoires 1711-1714. Tome 4, Additions au journal de Dangeau

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Pléiades

Mémoires 1716-1718. Tome 6, Additions au journal de Dangeau

De 1716 à 1718, Voltaire bat le briquet à la Bastille ; M. et Mme du Maine ameutent une prétendue noblesse ; au-delà des Pyrénées, Alberoni joue au Matamore ; et Saint-Simon combat : contre les bâtards qui transforment Paris en "égout des voluptés", contre le Parlement qui se croit en Angleterre, contre les scélérats, les mystères, les prétentions... Il nous donne de la Régence une peinture sans pareille, qui témoigne une fois de plus de sa capacité de sévérité, de finesse et d'émotion. Sur l'abbé Dubois : Alberoni "osait traiter de visionnaire l'abbé Dubois qu'il nommait l'instrument de toutes les mauvaises intentions du Régent. Mais c'était le Régent qui était l'instrument de toutes les mauvaises intentions de l'abbé Dubois [...] qui, sciens et volens, sacrifiait la France, l'Espagne, la réputation de son maître à son ambition de se faire cardinal". Sur Mme de Sabran : "C'est elle qui, soupant avec M. le duc d'Orléans et ses roués, lui dit fort plaisamment que les princes et les laquais avaient été faits de la même pâte, que Dieu avait dans la création séparée de celle dont il avait tiré les autres hommes." Sur Mme de Castries : "Ce n'était qu'esprit et âme, sans presque de corps ; le sien était petit, et si mince qu'un souffle l'eût renversée [...] C'était une petite poupée manquée, foncièrement savante en tout, sans qu'il y parût jamais, mais pétillante d'esprit, souvent aussi de malice, avec toutes les façons, les grâces, et ce tour et cette sorte d'esprit et d'expressions charmantes et uniques, si vantés et si singulièrement propres aux Mortemarts." Des lignes qui prennent pour nous une résonance particulière, depuis que Proust, lecteur assidu de Saint-Simon, a décrit "l'esprit Guermantes". Ce tome VI de la nouvelle édition des Mémoires de Saint-Simon contient également les additions au Journal de Dangeau pour les années 1716-1718 et trois appendices : "Requête de MM. les ducs et pairs", "Mémoire en faveur de la liberté du commerce", "Extrait sur le pays de l'alleu".

11/2000

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Pléiades

Mémoires 1711-1714. Tome 4, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1711 jusqu’à l’année 1714 («Noir dessein du duc du Maine») et les additions au Journal de Dangeau correspondantes.

01/1985

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 5, 1714-1716, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1714 (depuis «Digression nécessaire en raccourci sur la dignité de pair de France et sur le parlement de Paris et autres parlements») à l’année 1716 (jusqu’à «Intrigues de la cour d’Angleterre»), les additions au Journal de Dangeau correspondantes, et deux autres appendices : «Autre projet de protestation» et «Lettre du duc d’Orléans, régent, au chancelier de Pontchartrain».

11/2000

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Pléiades

Mémoires. Tome 7, 1718-1721, Additions au journal de Dangeau

Le temps est passé des grandes espérances : la Banque de Law tourne les têtes, un "exécrable" nonce entretient le feu de l'Eglise de France, le venimeux abbé Dubois vend la monarchie des lys à Messieurs les Anglais et la dresse contre l'Espagne de Philippe V, roi Bourbon, ancien duc d'Anjou ! Bientôt, ce seront le complot de Cellamare, l'étrange composition d'une duchesse de Berry faisant, entre deux quartiers de dévotion, la fête sous la direction de son amant et de la Mouchy ; puis les débuts prometteurs de la "religieuse Tencin". Et l'on verra, par les yeux du Témoin visionnaire, les robes rouges du Parlement s'égailler sous les frondaisons de Pontoise, et la pourpre cardinalice de Dubois annoncer le règne d'un Fleury, fils de rat-de-cave, et le tunnel des années grises. Mais, presque au centre du tableau, plus de lumière que jamais, le lyrisme de la haine, le grand flamboiement : "L'insulte, le mépris, le dédain, le triomphe lui furent lancés de mes yeux jusqu'en ses moelles..." Un premier président abattu, tout le Parlement confondu ; bâtard - Titan redevenu (provisoirement) pygmée -, le duc du Maine est enfin réduit à son rang de pairie. L'implacable Saint-Simon, jubilant, fixe la scène pour l'éternité : tous les critiques tiennent la relation du lit de justice du 26 août 1718, épopée de la justice divine et de sa vengeance, pour le chef-d'ouvre, peinture dans la peinture, d'un artiste de la langue, peut-être ici supérieur à Tacite et, Sainte-Beuve l'avait admirablement compris, supérieur à tout.

09/1987

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 3, 1707-1710, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1707 (depuis «Campagne de Flandres ; paresse dangereuse de Vendôme») à l’année 1710 incluse, les additions au Journal de Dangeau correspondantes et un témoignage inédit sur «Le Mariage du prince de Léon».

01/1984

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 8, 1721-1723, Additions au journal de Dangeau

Avec la parution du tome VIII des Mémoires de Saint-Simon, cette édition est complète. Elle offre le texte intégral des Mémoires sur plus de huit mille pages et sur deux mille, réparties dans chaque volume, les additions au Journal de Dangeau ; l’appareil critique, aussi nécessaire pour la langue que pour l’histoire, occupe une place importante dans chaque tome. Le dernier volume contient, outre les six cents dernières page s du texte proprement dit, le reliquat des additions au Journal de Dangeau, une note bibliographique, un index général des Mémoires, une table alphabétique des appendices et un tableau de concordance entre la présente édition et les précédentes. Proust disait qu’ «une tragédie de Racine, un volume des Mémoires de Saint-Simon ressemblent à de belles choses qui ne se font plus». Au vrai, de même que la langue du petit duc est riche de formes abolies, ses Mémoires sont composés de vestiges d’usages et de façons de sentir qui n’existent plus et à quoi rien de ce qui aujourd’hui existe ne ressemble. Il n’est guère aisé de rendre compte en une définition de tous les aspects de ce livre. Porte-t-il témoignage sur son auteur ? Sur l’Histoire ? Contre l’Histoire peut-être ? Quoi qu’il en soit, il est assurément un fabuleux spectacle, offert par l’auteur à lui-même et, bien plus tard, aux autres : il est le spectacle noir et or du «néant du monde». Qu’on lise, pour s’en assurer, les phrases ultimes de l’ouvre, où apparaît une dernière fois le motif de l’avilissement de toutes choses, alors même que vient d’être atteint le terme jusqu’auquel l’écrivain s’était proposé de conduire son ouvrage : «On est charmé des gens droits et vrais ; on est irrité contre les fripons dont les cours fourmillent ; on l’est plus encore contre ceux dont on a reçu du mal. Le stoïque est une belle et noble chimère. Je ne me pique donc pas d’impartialité. Je le ferais vainement. Comme je n’en verrai rien, peu m’importe ; mais si ces Mémoires voient jamais le jour, je ne doute pas qu’ils n’excitent une prodigieuse révolte. [...] comme, au temps où j’ai écrit, surtout vers la fin, tout tournait à la décadence, à la confusion, au chaos, qui depuis n’a fait que croître, et que ces Mémoires ne respirent qu’ordre, règle, vérité, principes certains, et montrant à découvert tout ce qui y est contraire, qui règne de plus en plus avec le plus ignorant, mais le plus entier empire, la convulsion doit être générale contre ce miroir de vérité.»

01/1988

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Pléiades

Mémoires 1691-1701. Tome 1, Additions au journal de Dangeau

Pour cette nouvelle édition, établie par Yves Coirault, le texte a été soigneusement revu sur le manuscrit. En outre, les Additions au Journal de Dangeau, soigneusement collationnées sur la copie originale, viennent compléter, tome par tome, le texte des Mémoires. Le lecteur pourra ainsi comparer deux états de cette ouvre dont l’élaboration et la composition restent à bien des égards mystérieuses. D’autres appendices, se rapportant directement au texte de Saint-Simon, sont publiés dans chacun des volumes. Dans l’appareil critique, on n’a retenu qu’un choix des variantes les plus significatives, afin de laisser la plus grande place à l’annotation qui tire parti du profond renouvellement des études historiques de ces dernières années.

11/2000

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 2, 1701-1707, Addition au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon, de l’année 1701 (à partir de «L’empereur fait arrêter Rakoszi») à l’année 1707 («Archevêque de Bourges singulièrement nommé au cardinalat par le roi Stanislas»), ainsi que les additions au Journal de Dangeau correspondantes et le Mémoire sur l’«étrange conduite» de Mme de Lussan.

01/1983

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Littérature française

Journal de Paris. Tome 1, 1715-1721

Rédigé sinon jour après jour, du moins dans la continuité temporelle, comme le veut un " journal historique ", l'ouvrage de Mathieu Marais reflète dans une grande variété de faits, d'idées et de passions, l'actualité des années 1715 à 1727.

03/2023

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XVIIIe siècle

Mémoires 1715

Soixante-douze ans de grandeur, et la mort qui approche. Louis XIV, jusqu'à son dernier souffle, règne. Il lègue les pleins pouvoirs au duc du Maine, son bâtard. Mais Philippe d'Orléans, son neveu, casse le testament du Roi, s'impose devant le parlement et devient régent du royaume. L'année 1715 est le récit palpitant d'une succession dangereuse : ambitions, intrigues, coups bas et trahisons se multiplient. Dans cette atmosphère de fin de règne, le XVIIIe siècle commence. Au-delà des faits et des hommes, c'est la question de l'autorité politique que pose un Saint-Simon acéré dans ses analyses et déjà déçu par l'histoire. Le crépuscule du Grand Roi sera-t-il l'aube d'une monarchie régénérée ou le premier signe de la fin d'un Ancien Régime glorieux, mais condamné ?

03/2024

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Critique littéraire

Lettres de Madame de Maintenon. Volume 5, 1711-1713

Ce volume, rassemble les lettres datées de Mme de Maintenon au cours des années 1711-1713, en l'attente du volume VII qui comportera un recueil de lettres non datées et de précieux index. " Je suis donc, Madame, seule au milieu du monde ", écrit Mme de Maintenon au seuil de la nouvelle et dernière année de ce volume, le 31 décembre 1712. Les événements politico-militaires et religieux se conjuguent, en effet, pour nourrir dans les lettres de ce nouveau volume à la fois le sentiment de solitude et le regard distancié de l'épistolière sur le monde pendant cette période. Confrontée aux aléas de la guerre de Succession d'Espagne, aux conflits issus du jansénisme et de sa problématique condamnation par l'épiscopat français, impliquée dans les deux domaines par son éminente position auprès du Roi mais aussi par ses liens personnels avec plusieurs des protagonistes, Mme de Maintenon laisse percevoir dans ses lettres, la complexité des enjeux et des positions. L'écriture reflète par sa flexibilité, et en fonction des sujets traités, cet art du stratège que nécessite aussi la vie de Cour. S'adaptant avec souplesse à ses destinataires, réservant aux plus intimes les pointes railleuses et l'art du sous-entendu, adoptant pour d'autres le style " sec " qu'elle peut aussi revendiquer, Mme de Maintenon désormais septuagénaire, traite de tous les sujets, de la bagatelle à l'affaire d'Etat, en recyclant les formes mondaines et galantes de l'écriture dans ce qui constitue un laboratoire épistolaire féminin.

07/2013

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Histoire du droit

Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice, 1716-1718. Mémoire 1

(Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice de 1716 à 1718) Date de l'édition originale : 1716-1718 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Histoire du droit

Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice, 1716-1718. Mémoire 3

(Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice de 1716 à 1718) Date de l'édition originale : 1716-1718 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Histoire de France

La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718)

Au matin du 2 septembre 1715, alors qu'il vient d'être désigné régent par le Parlement de Paris, Philippe d'Orléans annonce qu'il entend modifier la forme du dispositif gouvernemental prévu, dans son testament, par Louis XIV. Celui-ci souhaitait que, pendant la minorité du roi (Louis XV est encore un enfant), un conseil unique, le Conseil de Régence, préside aux destinées du royaume, assisté par des ministres et des secrétaires d'Etat. Philippe d'Orléans estime en revanche qu'ayant besoin des lumières de chacun, il est plus opportun de créer plusieurs conseils, chargés d'assister dans sa lourde tâche le Conseil de Régence. Quelques semaines plus tard, sept conseils, placés à la tête des départements ministériels, remplacent les secrétaires d'Etat, pierre angulaire du système institutionnel louis-quatorzien. Et c'est ainsi que durant trois ans, de 1715 à 1718, la France fut gouvernée par cette administration, qui marqua le retour aux affaires de la noblesse d'épée. Elle passera à la postérité sous le nom de "polysynodie" (gouvernement par conseils). A l'image de la Régence de Philippe d'Orléans, souvent réduite à une époque de libertinage, "où l'on faisait tout sauf pénitence" s'il faut en croire Voltaire, la polysynodie, tantôt qualifiée de "piège à nobles", tantôt présentée comme une vaine réforme qui ne suscita que désordre dans l'administration, a souvent été dénigrée : une véritable "pétaudière" selon Saint-Simon ! Mais du fonctionnement réel de ce gouvernement, nous n'avons qu'une connaissance très vague. C'est ce vide historiographique que cette étude, totalement novatrice, comble, en démontant, pour la première fois, la mécanique de cet édifice institutionnel ; en revenant aussi sur les circonstances de sa création et sur les véritables motifs de sa suppression. Avec le Régent, avec le duc de Noailles, avec le duc de Saint-Simon ou encore avec le comte de Toulouse, nous assistons aux séances des conseils ; nous suivons pas à pas le cheminement des dossiers, depuis les provinces du royaume jusqu'à la table du Conseil de Régence présidé par Philippe d'Orléans ; nous pénétrons dans le secret des cabinets de travail ; nous découvrons les taches réservées aux commis de l'administration, tandis que se dévoilent les multiples discussions et intrigues qui agitent la Cour... A la fois réflexion sur les pratiques gouvernementales, essai sur la vie politique des premières années de la Régence, une Régence absolue bien éloignée des clichés qui lui sont souvent accolés, ce livre, fondé sur un travail d'archives jusqu'à présent jamais étudiées, jette un éclairage neuf et inattendu sur les arcanes et les "mystères" de l'Etat moderne et contribue à l'intelligence de l'ancienne royauté, en ces années décisives qui séparent le Siècle de Louis XIV du Siècle des Lumières.

04/2011

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Histoire internationale

Mémoires et lettres, 1715-1758. Tome 2

Mémoires et lettres de François-Joachim de Pierre, Cardinal de Bernis (1715-1758). Tome 2 / publiés avec l'autorisation de sa famille, d'après les manuscrits inédits par Frédéric Masson,... Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire internationale

Mémoires et lettres, 1715-1758. Tome 1

Mémoires et lettres de François-Joachim de Pierre, Cardinal de Bernis (1715-1758). Tome 1 / publiés avec l'autorisation de sa famille, d'après les manuscrits inédits par Frédéric Masson,... Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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XVIIe - XVIIIe siècle

Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile

Peintre majeur de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, Antoine Coypel (Paris, 1661-1722) connut une brillante carrière officielle de peintre d'histoire sous les règnes de Louis XIV et la régence du duc d'Orléans. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture, peintre ordinaire du duc d'Orléans en 1685, il participe à la plupart des chantiers royaux et connaît la consécration à la fin de sa vie en recevant la charge de directeur de l'Académie royale en 1714, suivie du titre envié de Premier peintre du roi de 1716 à sa mort. Le musée des Beaux-Arts de Tours possède deux tableaux illustrant la grande manière d'Antoine Coypel, reprenant les coloris chauds des peintres vénitiens, l'expression des passions de Le Brun et le souffle de Rubens. Ces deux épisodes de l'Iliade, La Colère d'Achille et Les Adieux d'Hector et Andromaque furent exécutés vers 1711 pour le duc Philippe d'Orléans, qui demeura le protecteur et ami de l'artiste jusqu'à sa disparition. La célébrité de ces oeuvres est attestée par leur tissage en tapisserie à la manufacture des Gobelins entre 1718 et 1725. Nombre de gravures contribuèrent également à leur diffusion et à leur succès. La renommée d'Antoine Coypel est également étroitement liée à la galerie d'Enée au Palais-Royal, qu'il orna pour Philippe d'Orléans entre 1701-1705 et 1715-1717, rivalisant avec la galerie des glaces de Versailles. Ce décor monumental, disparu (à l'exception de six tableaux aujourd'hui conservés au Louvre et au musée Fabre de Montpellier), est connu grâce aux dessins et esquisses préparatoires ainsi qu'aux gravures réalisées du vivant et après la mort de l'artiste. L'ouvrage réserve ainsi une place de choix à cet ensemble de gravures spectaculaires et rassemble également des oeuvres du XIXe siècle permettant d'évoquer la postérité iconographique et stylistique des deux tableaux de Coypel.

01/2022

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Droit

Ordonnances, lettres, arrets et autres pieces concernant la chambre de justice, 1716-1718

(Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice de 1716 à 1718) Date de l'édition originale : 1716-1718 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

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Histoire du droit

Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice, 1716-1718

(Ordonnances, lettres, arrêts et autres pièces concernant la Chambre de justice de 1716 à 1718) Date de l'édition originale : 1716-1718 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française (poches)

La Mort de Louis XIV (1715). Mémoires, tome 3

"Vous allez voir un roi dans la tombe et un autre dans le berceau. Souvenez-vous toujours de la mémoire de l'un et des intérêts de l'autre. " C'est Louis XIV qui prononce, malade, cette phrase à l'intention de Philippe d'Orléans, son neveu, le futur Régent. Il ne lui reste plus que quelques jours à vivre. Six jours et six nuits de souffrances, d'activité testamentaire, de face-à-face chrétien avec sa propre fin. Nous sommes en août 1715, année considérable pour l'histoire de la France puisqu'elle voit mourir Louis XIV le 1er septembre, " trois jours avant qu'il eût soixante-dix-sept ans accomplis, dans la soixante-douzième année de son règne ", écrit Saint-Simon au cœur ténébreux de ses Mémoires, achevant sur ces mots le récit de la maladie et de l'agonie d'un roi, le plus grand de son temps, dont la vie se confond quasiment avec le règne.

01/2008

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Histoire du protestantisme

Journalisme et hétérodoxie au Refuge hollandais. Le cas de l'"Histoire critique de la République des Lettres" (1712-1718)

En 1713, le périodique Histoire critique de la République des Lettres (1712-1718) est condamné pour cause d'hétérodoxie par le synode wallon réuni à Breda. Le directeur du périodique incriminé, Samuel Masson, y a fait paraître des dissertations sur le psaume CX qui déclenchent une longue polémique dont le contexte est ici reconstitué. Au moment de la condamnation, Thémiseul de Saint-Hyacinthe et les collaborateurs du Journal littéraire font paraître Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, ouvrage loufoque rempli de doctes âneries dédié à l'auteur de l'Histoire critique de la République des Lettres. En pleine Querelle d'Homère, l'érudition enjouée de Thémiseul de Saint-Hyacinthe contribue à relancer la vogue du commentaire satirique et à couvrir Samuel Masson de ridicule. Dans cet ouvrage dont le sujet est à la fois savant et comique, Sébastien Drouin brosse un portait saisissant de la vie intellectuelle dans le Refuge hollandais du premier XVIIIe siècle dominée par les aventuriers des lettres, les savants de province, les libres penseurs discrets et de redoutables pasteurs. Les lettres de Samuel Masson envoyées à son collaborateur londonien Pierre Des Maizeaux figurent en annexe.

01/2023

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Récits de voyage

Troisième voyage du Sieur Paul Lucas dans le Levant. Mai 1714 - Novembre 1717

Paul Lucas avait déjà narré ses aventures dans deux volumes, également publiés dans notre collection. On ne peut qu'y renvoyer. Il prend une dernière fois la route du Levant pour un voyage qui se déroulera pour l'essentiel dans l'Egypte ottomane et durera, comme les précédents, environ quatre ans (1714-1717). Est-ce la moindre ampleur du périple par rapport aux deux premiers itinéraires, l'impression qu'il est temps de prendre de la distance et de faire des synthèses, ou, plus probablement encore l'influence décisive de celui à qui lui a demandé de tenir la plume, l'abbé Banier ? Toujours est-il que le récit de voyage laisse désormais souvent la place à une description qui est plus le fait d'un archéologue, d'un ethnologue, ou d'un géographe que d'un simple voyageur. Tout le dernier livre, par exemple, est consacré à un tableau de l'Egypte du temps. Ainsi se conclut, en prenant de la hauteur, le récit d'une familiarité de vingt ans avec un Orient grâce à lui mieux connu, mais toujours aussi dépaysant pour le lecteur occidental.

03/2004

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Histoire de France

Journal d'un courtisan. Tome 34, La quadruple alliance (1719)

Le roi entendit la messe dans sa chapelle, et M. l'évêque de Clermont prêta serment entre les mains de S.M., en présence de M. le duc d'Orléans. - Il y eut l'après-dînée un conseil de régence extraordinaire, où on lut un manifeste qu'on va faire imprimer, pour faire connaître les raisons qui portent à déclarer la guerre au roi d'Espagne. On imprime aussi le traité de la quadruple alliance, et M. de Morville, notre ambassadeur en Hollande, mande qu'il croit qu'avant huit jours les Etats Généraux signeront. - M. de la Pailleterie, frère du chef d'escadre, a été arrêté ; on le voulait mener à la Bastille ; mais comme il est malade, on l'a laissé chez lui et on a mis deux hommes pour le garder.

06/2014

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Littérature française

Journal d'un courtisan. Tome 33, Les Faux-sauniers (1718)

Il y eut hier un petit combat dans la forêt de Saint-Germain ; trente faux-sauniers y étaient entrés avec plusieurs chevaux chargés de sel ; on avait été averti de leur marche, et l'on y avait envoyé des archers et commandé soixante-et-dix soldats suisses qui ont leurs quartiers aux environs de Saint-Germain. Les archers, qui étaient arrivés les premiers, allèrent les attaquer ; mais ils n'auraient pas été les plus forts si les Suisses ne fussent arrivés. Le combat dura assez longtemps ; les faux-sauniers se défendirent fort bien, tuèrent quelques archers et blessèrent quelques Suisses ; mais enfin ils furent forcés dans une espèce de retranchement qu'ils avaient fait avec des branches d'arbres. Il y eut sept ou huit de ces malheureux de tués, et l'on en a pris dix ou douze et la plupart de leurs chevaux, qu'on a donnés à vendre aux archers et aux Suisses.

04/2014

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Histoire de France

Journal d'un courtisan. Tome 29, La mort du roi (1715)

"A midi, S.M. a fait entrer le petit Dauphin dans sa chambre, et après l'avoir embrassé il lui a dit : "Mignon, vous allez être un grand roi, mais tout votre bonheur dépendra d'être soumis à Dieu et du soin que vous aurez de soulager vos peuples. Il faut pour cela que vous évitiez autant que vous le pourrez de faire la guerre : c'est la ruine des peuples. Ne suivez pas le mauvais exemple que je vous ai donné sur cela ; j'ai souvent entrepris la guerre trop légèrement et l'ai soutenue par vanité. Ne m'imitez pas, mais soyez un prince pacifique, et que votre principale application soit de soulager vos sujets. Profitez de la bonne éducation que madame la duchesse de Ventadour vous donne, obéissez-lui, et suivez aussi pour bien servir Dieu les conseils du P. le Tellier, que je vous donne pour confesseur.

10/2012

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Généralités médicales

"Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764)

Nous sommes au siècle des Lumières, à la cour de Lunéville, un " petit Versailles " fréquenté par la société cultivée, où le nain "Bébé" côtoie savants, philosophes, écrivains, artistes, politiques, etc. Il y a vécu comme courtisan jusqu'à sa mort. Né à Champenay (Vosges) en 1741, Nicolas Ferry attire, par son extrême petitesse (20 cm, 400 g), la curiosité du pays alentour et même, à 60 km, celle de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne déchu mais duc de Bar et de Lorraine. Installé au château de Lunéville, Nicolas ne quitte guère son protecteur qui le surnomme " Bébé "... faisant ainsi entrer ce nom dans la langue française. A sa mort, Stanislas fait transférer son squelette au Jardin du Roy à Paris, où Buffon l'érige sur un socle. Actuellement conservé dans les collections du Musée de l'Homme, il est inscrit au Patrimoine. Dans les années 2000, la découverte d'Hommes fossiles très petits nous convainc de réétudier ce nain harmonieux et bien proportionné dans ce nouveau contexte de connaissance de l'évolution humaine. Nos travaux en biométrie humaine et statistiques multivariées permettent de diagnostiquer la maladie de Bébé et prouvent qu'il possède des zones cérébrales " non réduites ". Ce livre est une promenade historique, certes, mais ô combien enrichissante aussi pour comprendre le nanisme.

01/2018

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Histoire de France

La France au XVIIIe siècle. 1715-1787

Composé de huit chapitres, le premier indiquant le cadre chronologique d'ensemble, les sept suivants explorant de grandes thématiques, cet ouvrage présente le XVIIIe siècle français dans sa identité propre, longtemps resté dans l'ombre du siècle de Louis XIV qui le précède, et de la Révolution française qui le conclut. Loin de se contenter d'analyser le déclin de la monarchie ou l'annonce de 1789, ce livre montre pourquoi, et comment, rien n'était joué en 1715, ni même encore en 1774. Il décrit en détail les nombreux changements qui ont affecté la France en profondeur, notamment : – le détachement à l'égard de la religion, malgré un triomphe apparent de la Réforme catholique ; – la diffusion des Lumières, pas aussi linéaire qu'on le croit souvent ; – les progrès démographique et économique qui dérangent les structures sociales traditionnelles ; – l'aspiration à participer aux affaires publiques dans une société façonnée par la monarchie absolue. Illustré par de nombreux documents, cartes ou images, complété par des notices explicatives, biographiques ou notionnelles, appuyé sur de récentes recherches, ce livre propose une approche à la fois claire et précise de la France au XVIIIe siècle.

08/2019

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Littérature française

Amadis, tragedie. Academie royale de Musique, 16 janvier 1684. Repris les 31 may 1701, may 1718, 4 octobre 1731, 8 novembre 1740

Amadis , tragedie, représentée par l'Academie royale de Musique ; pour la premiere fois, le 16. janv. 1684 . La seconde, le 31. may 1701 . La troisiéme, le may 1718 . La quatriéme, le 4. octob. 1731 . Remise le 8 nov. 1740 pour la cinquiéme fois Date de l'édition originale : 1740 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature française

Callirhoé, tragédie. Académie royale de musique, 27 décembre 1712. Remise au théâtre le 28 décembre 1731

Callirhoé, tragédie , représentée pour la première fois par l'Académie royale de musique le mardi vingt-septième décembre 1712. Remise au théâtre le jeudy 28 décembre 1731 Date de l'édition originale : 1731 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Romans historiques

Jean Passadieu, charlatan de Saint-Pierre Tome 2 : 1741 à 1791. Le secret d'Abraham

Janvier 1741. Jean Passadieu retrouve lentement ses esprits dans la salle des aliénés de l'Hôtel-Dieu. Il ne lui faudra pas longtemps pour se souvenir : se rappeler de ses origines saint-pierraises, de son apprentissage comme charlatan sur les routes de Bretagne, de son brevet d'opérateur, du succès de sa boutique au Collège des Quatre-Nations... Mais sa mémoire n'a pas fini de le torturer avec d'autres questions : qu'est devenue Balbine, la jeune novice enfuie du carmel de Ploërmel ? Que cherche la sombre Gersende de Coëtquen ? Quelle réponse offrir à la tendresse de l'accoucheuse Marie Courval ? A trente ans, Jean va devoir reprendre son destin en main, affronter de nouveaux revers de fortune, et poursuivre ses recherches du remède secret, dans un siècle en pleine révolution.

03/2018