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Louis VIII. Fils de Philippe II, 1223-1226

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Histoire de France

Louis VIII. Fils de Philippe II, 1223-1226

Louis VIII n'a guère inspiré les historiens. Son court règne s'est en effet déroulé entre ceux de deux géants de la dynastie capétienne, son père, Philippe II Auguste, et son fils, saint Louis. Ce fut pourtant du vivant de son père qu'il accomplit ses premières actions d'éclat : sa victoire sur le roi Jean sans Terre, par laquelle il délivra l'Anjou et le Poitou de l'occupation anglaise, sa conquête de l'Angleterre pour ceindre la couronne que lui offraient les barons de ce royaume. Une fois devenu roi de France, il obtint en quelques mois la soumission des villes du Midi que n'avait pu réduire la longue guerre des Albigeois. À sa mort précoce, il laissa le pouvoir à son épouse, femme d'une personnalité exceptionnelle, Blanche de Castille.

09/2009

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Histoire de France

Louis VII. Père de Philippe II Auguste, 1137-1180

Louis VII, père de Philippe II Auguste, déclencha une guerre de trois siècles en laissant son épouse, Aliénor d'Aquitaine, qu'il avait répudiée, épouser le futur roi d'Angleterre et apporter en dot à ce dernier la moitié du territoire français. Doté d'une extrême piété, il eut pour adversaires des hommes dont l'intérêt l'emportait sur l'honnêteté; et la ruse sur la loyauté. Il n'en gouverna pas moins son royaume avec une application croissante. Il acquit lentement la sagesse, qui lui fit trop défaut à son avènement, grâce à sa soumission aux conseils de deux génies: le politique Suger et le théologien Bernard de Clairvaux.

10/2010

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Moyen Age classique (XIe au XI

Philippe Auguste. Le premier grand Capétien (1180-1223)

Philippe Auguste, héritier de la politique de ses ancêtres depuis 987, est incontestablement "le premier grand Capétien". Il opère une véritable rupture dans le fonctionnement de l'Etat dont il a une "haute conception" : une monarchie administrative, une souveraineté affirmée, une centralisation effective avec Paris comme capitale... Grâce à ses conquêtes territoriales, surtout contre les Plantagenêts, il accroît nettement les revenus de la couronne débouchant sur une politique empirique. Eclairé par de fidèles serviteurs dévoués, il impose progressivement sa volonté. Habile stratège, doté de nombreuses qualités, il n'en reste pas moins homme avec ses défauts, rencontrant de nombreux problèmes, entre autres sur le plan conjugal. Enfin, Philippe a bénéficié d'un contexte favorable (croissance économique, rayonnement culturel et artistique...) qui lui a permis de devenir sans conteste un homme d'Etat. Cependant, malgré ses mérites, il restera dans l'ombre de son petit-fils canonisé, Saint-Louis : même sa propre victoire à Bouvines en 1214 et surtout, le mythe qui en a découlé, ont éclipsé sa propre gloire. L'auteur, confronté aux sources contemporaines panégyriques, a tenté de démêler le vrai du faux en s'appuyant sur la chronologie, il a pu mettre en valeur la ténacité royale durant son règne (1180-1223), l'un des plus longs de l'Histoire de France.

11/2021

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Littérature française

Victor Hugo, son oeuvre poétique (2e édition) (Éd.1890)

Vie de Philippe Auguste / Rigord. Vie de Philippe Auguste / Guillaume le Breton. Vie de Louis VIIIDate de l'édition originale : 1825Sujet de l'ouvrage : Philippe II (roi de France ; 1165-1223)Louis VIII (roi de France ; 1187-1226)Collection : Collection de mémoires relatifs à l'histoire de France ; 11Comprend : Vie de Philippe Auguste ; Faits et gestes de Louis VIIILe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Histoire de France

Charles VIII. Fils de Louis XI, 1483-1498

Charles VIII, roi de 1483 à 1498, succéda à son père Louis XI à treize ans, et bénéficia pendant sa minorité de la sage et efficace régence de sa soeur aînée Anne de Beaujeu. Dès qu'il fut en âge de régner, il n'eut plus qu'un objectif : conquérir le royaume de Naples, auquel il se prétendait des droits. Il réalisa brillamment ce projet en six mois. Mais il lui fallut revenir en France, et sa conquête fut perdue, malgré sa légendaire victoire à Fornoue sur une armée six fois plus nombreuse. Il épousa Anne, héritière du duché de Bretagne, mariage qui permit de réunir plus tard ce beau fief au royaume. Il mourut accidentellement à vingt-sept ans, en se heurtant le front contre un linteau, sans laisser d'héritier direct. Ce fut son cousin Louis XII qui lui succéda sur le trône.

03/2012

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Histoire de France

LOUIS-PHILIPPE

Humilié, comme tous ceux de sa lignée, par les Bourbons, critiqué, puis menacé durant la Révolution, éternel candidat au moindre trône vacant d'Europe, opportuniste ou passant pour tel (il fut quasi jacobin dans sa jeunesse et finit sa vie en monarque autoritaire chassé par une émeute), moqué par ses adversaires politiques des deux bords au cours de son règne, Louis-Philippe a laissé dans la mémoire des Français une image ambiguë et contradictoire. Par surcroît, ce n'est que depuis peu de temps que sont accessibles aux historiens les archives permettant d'éclairer sa figure de façon définitive. Guy Antonetti est le premier d'entre eux. Qui était donc le dernier roi sous lequel les Français ont accepté de vivre ? Faudrait-il, comme on le fait souvent des personnages mal connus, le statufier, le créditer d'avoir fait avancer la démocratie libéra-le et d'avoir donné au pays près de vingt ans de stabilité ? Certes non. Si son règne ne fut pas le désastre que l'on a dit et si nombre de ré-formes positives portent son empreinte propre, il est clair que Louis-Philippe a échoué. La monarchie issue des Trois Glorieuses était à ses yeux d'une perfection indépassable. Il était convaincu que le choix fait alors - le "juste milieu" entre l'absolutisme de l'Ancien Régime et l'anarchie jacobine , garanti par la charte 1814 révisée, était le seul possible. Il se prenait pour un homme de son temps, alors qu'il n'était au fond qu'une figure éminente de cette aristocratie éclairée du xviiie siècle qui se rallia au tiers état en juin 89 en rêvant de transformer la monarchie en une royauté constitutionnelle on connaît la suite. Rejetant la leçon, Louis-Philippe ne sut pas évoluer, en depit d'une in-telligence et d'un courage évidents. La même insurrection qui l'avait mis sur le trône en juillet 1830 le balaya en quelques jours en février 1848. Né en 1773, il prolonge, au siècle de la vapeur, l'époque des Lumières. N'a-t-il pas, enfant, croisé Voltaire, lequel avait vingt ans en 1715 et n'a-t-il pas dîné avec Robespierre et avec Washington, mais son père n'a-t-il pas été l'homme le plus riche du royaume, et n'était-il pas lui-même quatre fois l'arrière-petit-fils de Louis XIV ? Louis-Philippe a voulu être roi, un vrai roi, un grand roi. Il a seulement oublié que la France ne voulait plus de roi du tout, ni petit ni grand. Professeur à l'université de Paris II, Guy Antonetti, agrégé de droit, est historien du droit, spécialiste des questions financières et économiques.

10/1994

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Histoire de France

Louis VIII. Le lion

Quel plus beau titre de gloire pour un roi de France que d'avoir étendu le domaine royal jusqu'aux confins de l'Atlantique et de la Méditerranée, et d'avoir ainsi donné au pouvoir capétien la possibilité d'une grande politique ? En dépit de ces hauts faits, Louis VIII est resté un roi mal connu, et l'histoire ne célèbre guère ses mérites. Roi de douze cents jours - il n'a occupé le trône que trois ans, trois mois et trois semaines, de 1223 à 1226 -, précédé par son père Philippe Auguste (1180-1223) et suivi par son fils Louis IX (1226-1270), il souffre de l'ombre portée par ces deux géants du Moyen Age : à quoi bon se livrer à une enquête pour savoir si Louis VIII avait l'étoffe d'un grand roi alors qu'il suffit de constater que le temps lui a manqué, sachant que la durée est une condition impérative de succès et de gloire en politique ? Il faut au moins lui reconnaître du courage et de la patience. Ayant attendu trente-six ans pour être couronné, il fut associé aux campagnes victorieuses de son père et même accomplit le dernier débarquement réussi en Angleterre (dont il voulait devenir roi). Si finalement l'entreprise échoua (entre autres choses en raison de l'opposition de son père), l'histoire se montre quelque peu injuste en tenant à peine compte de cette étonnante expédition. Guerrier courageux, véritable lion au combat au dire du poète épique Nicolas de Bray, il fut aussi un homme à la noblesse d'âme et aux qualités de coeur reconnues de tous ses proches, soucieux de ne pas faire peur à son peuple et attaché à ses compagnons de chevauchée issus de la petite et de la moyenne noblesse. Les longues années d'attente au cours desquelles il dut, avec son épouse Blanche de Castille, dissimuler son ambition, sa soif d'agir et de régner n'ont pas peu contribué à faire de lui un être secret qui dissimulait son mystère sous le masque d'une impassibilité qui ne lui était pas naturelle.

02/1995

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Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

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Généralités

Portrait de Louis-Philippe

Portrait de Louis-Philippe / par Alexis Dumesnil Date de l'édition originale : 1848 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Critique littéraire

Louis-Philippe Dalembert

Avec huit romans en français et un en créole publiés à ce jour, auxquels s'ajoutent plusieurs recueils de poésie (le premier publié chez L'Harmattan en 1989), Louis-Philippe Dalembert, romancier et poète, venu d'Haiti, a imposé un style propre, mêlant à la poésie et à l'humour une profonde foi dam l'homme. Un volume collectif, rassemblant une douzaine de contributions, lui rend un premier hommage en alliant thématique et chronologie, monographies et perspectives de synthèse. Deux thèmes majeurs, le vagabondage, géographique, mais aussi existentiel et poétique, et les perspectives humanistes orientent les lectures qui privilégient certains romans : L'Autre Face de la mer, Rue du Faubourg Saint-Denis et Avant que les ombres s'effacent. Mais la part, relativement peu connue, de sa production en créole est justement réévaluée. Dans cette optique, Dalembert illustre superbement, à sa manière, ce processus de créolisation généralisée qui a inspiré Edouard Glissant et, plus personnellement, ce qu'il a identifié comme " besoin de poésie ". Si la libre jouissance de l'espace est l'un des traits de son écriture, on ne saurait oublier qu'elle coexiste avec une dynamique d'ordre moral mais aussi poétique, une avancée très personnelle, un itinéraire. Au long de ]'oeuvre de Dalembert, s'impose cette part d'humain, cette foi en l'homme dans ce qui est, en lui, le plus significatif et difficile : la fraternité et l'adhésion à une certaine idée de progrès. Parallèlement, la thématique haitienne évolue : elle se métamorphose, s'universalise et le dernier roman, Avant que les ombres s'effacent, est un bel exemple de cette tendance nouvelle. L'univers romanesque, parti d'une réalité insulaire caraibe, s'ouvre à l'espace " américain ", dialogue avec l'Europe — la France, l'Italie —, retrouve l'Afrique et, dans le temps même où il s'amplifie, écriture de l'histoire et écriture fictionnelle s'épaulent, s'interpellent et s'éclairent mutuellement. En proposant un pari exemplaire sur l'homme, en offrant, par le travail sur la langue, une étonnante maîtrise du monde dans lequel il a été donné à l'homme de vivre, Louis-Philippe Dalembert n'est pas seulement un classique " pour demain ", mais aussi pour aujourd'hui. Ici et maintenant.

11/2018

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Biographies

Charles-Louis Philippe

" Par suite d'un malentendu, on ne m'a demandé de tenir cette conférence qu'avec beaucoup de retard ; comme je ne suis rien moins qu'un improvisateur, je n'aurais pas pu accepter de la faire s'il ne s'était agi de Charles-Louis Philippe, et si je n'avais pensé que, pour parler de lui devant vous, un grand amour était plus utile qu'une longue et savante préparation. Je ne chercherai point, du reste, à vous apporter ici des idées originales sur la personne et l'oeuvre de Charles-Louis Philippe. N'attendez pas non plus des souvenirs personnels, des anecdotes pittoresques : je ne pense point que Philippe en laisse beaucoup à raconter, pour cette raison que c'était le plus simple des êtres, qu'il ne composait point son personnage et ne prétendait jamais à paraître, parce qu'il se sentait être profondément".

03/2023

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Grec ancien - Littérature

Silves grecques. Pindare, Olympiques, I, II, III, VI, VII, IX, X, XIII, XIV ; Platon, La République, II-III, Edition 2022-2023

LA référence pour l'épreuve de grec de l'agrégation de Lettres classiques Traitant des nouveaux éléments du programme de grec des agrégations externe et interne de Lettres classiques, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat. Comme tous les clefs-concours Lettres classiques, l'ouvrage est composé de deux parties consacrées à chacune des deux nouvelles oeuvres au programme, elles-mêmes subdivisées en Repères, Problématiques et Boîte à outils.

02/2022

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Histoire ancienne

Philippe II de Macédoine

Philippe II (v. 382-v. 336), créateur de la phalange macédonienne, vainquit les Grecs à Chéronée (338) et soumit pour deux siècles la Grèce à, la tutelle macédonienne, malgré les efforts de Démosthène. Il se préparait à marcher contre Darius III lorsqu'il fut assassiné. Son fils Alexandre réalisa cette ambition en conquérant l'Empire perse... Derrière cette définition de dictionnaire se cache un destin hors norme. En un quart de siècle, Philippe II, qui s'était imposé dans une Macédoine en pleine dissolution, fit de son royaume un Etat puissant. Il en doubla la superficie, le dota d'un grand pouvoir militaire, diplomatique, économique. Il parvint, ce qui paraissait presque impossible, à réaliser l'union de la Grèce. La Macédoine joua alors un rôle majeur, au carrefour entre le monde grec traditionnel, le Sud-Balkan et le monde asiatique. C'est Philippe II qui créa les conditions permettant le fulgurant destin d'Alexandre et ouvrant la voie à la conquête romaine, forgeant pour des millénaires l'avenir de l'Europe. Derrière son œuvre, il faut également percevoir l'homme. Le roi poursuivit-il ses buts sans relâche, pendant un quart de siècle ? Sut-il mettre une vie privée, quelque peu agitée, au service de son idéal ? Par une synthèse particulièrement complexe, sachant à la fois utiliser ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, il parvint en tout cas à être l'homme d'un grand dessein, même prématurément interrompu.

05/2002

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Histoire de France

Philippe III le Hardi

Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

03/2003

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XVIIe siècle

Louis XIII

La biographie de référence d'un grand roi oublié. Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi méconnu. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommé de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique, sans personnalité, fuyant son mal être dans la chasse, dominé par son Premier ministre, le tout-puissant cardinal de Richelieu. Erreur ! Renversant les idées reçues, Jean-Christian Petitfils redonne ici toute sa place à ce souverain complexe à la personnalité déroutante, à la fois artiste mélomane et guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité. Témoin privilégié des premières conspirations nobiliaires, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France, son règne annonce plus qu'on ne le croit l'absolutisme de celui de Louis XIV. Sans négliger les faiblesses de l'homme, ses défauts trop souvent exagérés, cette biographie brillante et monumentale se veut une réhabilitation. Celle d'un roi, d'un grand, d'un très grand roi.

08/2021

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Second Empire

Louis-Napoléon Bonaparte - Tome II. La vie de Napoléon III

Ce deuxième tome analyse la chute inexorable du Second Empire et donc de Napoléon III. La raison essentielle à ce désastre, il faut la rechercher dans les idéaux qui servirent de fondement à la pensée politique de l'Empereur et qui reposent sur le principe de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. Dans l'absolu, ce principe est plein de noblesse, mais l'appliquer sans discernement et sans tenir compte des réalités géopolitiques peut se révéler toxique voire mortel. Tout débuta lorsque Napoléon III se lança dans l'aventure de l'indépendance italienne. Une fois celle-ci réalisée, l'Empereur n'en retira pas les bénéfices escomptés. Il comptait sur une reconnaissance éternelle de l'Italie vis-à-vis de la France pour l'aide précieuse fournie. Bien au contraire, à la place d'un pays censé être un allié, Napoléon avait créé une puissante entité sur son flanc gauche alors que déjà l'unité allemande était en marche sur la frontière du Rhin. Il est réaliste de dire que l'unité italienne facilita l'unité allemande. Pour sa plus grande déveine, l'Empereur des Français eut pour adversaire le chancelier de Prusse Otto von Bismarck. Ce dernier, à l'inverse de Napoléon III, ne se complaisait pas dans des idéaux abstraits. Il avait les pieds sur terre même si les rêves qu'il nourrissait pour l'Allemagne étaient des plus élevés. Bismarck était un fin stratège à la pensée souple et adaptative. Il était, au besoin, capable de fourberie et même de manipulation. Le plus bel exemple de cette manière d'agir on le trouve dans ce que l'on appelle l'histoire de la dépêche d'Ems qui aboutit à la déclaration de guerre de la France à la Prusse, ce qui était le but recherché. Un désastre militaire s'ensuivit qui mit fin au règne de l'Empereur. Napoléon III méritait-il cette déchéance ?? Oui au regard de son manque de réalisme et non si l'on tient compte de ses indéniables qualités humaines.

02/2023

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Histoire internationale

L'Espagne de Philippe II

La personnalité de Philippe II (1527-1598) ne laisse pas indifférent ; il n'a, à vrai dire, pas bonne presse et la "légende noire" forgée de son vivant par ses adversaires français, anglais et hollandais lui colle à la peau. Le présent ouvrage n'entend pas réhabiliter sa mémoire en offrant une nouvelle biographie, mais plutôt montrer comment quarante ans de gouvernement ont durablement engagé le destin de l'Espagne et de ses possessions. C'est en effet sous l'égide de Philippe II qu'ont pris forme les grandes orientations politiques, économiques et idéologiques qui ont eu des effets profonds dans la péninsule et en Amérique. Ce qui caractérise l'Espagne d'alors n'est pas, contrairement aux idées reçues, la défense acharnée du catholicisme, mais une volonté obstinée de puissance, l'obsession chez le roi de garder sa réputation d'homme le plus puissant de la chrétienté aux dépens des intérêts bien compris de l'Espagne. Mettant en oeuvre une ample documentation et faisant la synthèse de nombreuses recherches inédites en France, Joseph Pérez propose une appréciation radicalement nouvelle de l'Espagne de Philippe II.

09/2013

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Grèce classique

Philippe II et Alexandre

En métamorphosant un royaume affaibli du nord de la Grèce en empire planétaire, Philippe et Alexandre de Macédoine (- 359/ - 323) ont bouleversé le cours de l'Histoire. A la fin de sa brève existence, à 32 ans, Alexandre le Grand avait éclipsé la grande puissance perse, traversé l'Hindou Kouch et pénétré dans ce qui est aujourd'hui le Pakistan : son empire s'étendait de la mer Adriatique au sous-continent indien. Mais son succès n'était pas seulement le produit de son génie personnel et d'une énergie inépuisable. Il résultait aussi de plusieurs décennies d'efforts réalisés par son père. L'Histoire nous a présenté Philippe II de Macédoine comme un vieil homme dont l'assassinat, fort commode, a permis l'arrivée au pouvoir de son fils génial. Erreur et mensonge. Des dizaines d'années de combats acharnés et d'indéniables talents de diplomate l'ont conduit à unifier le pays et conquérir la Grèce tout en bâtissant une armée invincible. Tout cela, il l'a transmis en héritage à son fils, au bon moment et à l'âge idéal pour pouvoir s'auréoler d'une gloire encore plus grande et bâtir le premier grand empire de l'Antiquité. Philippe et Alexandre ont tous deux joué un rôle essentiel dans la très large diffusion de la langue et de la culture hellènes, aux répercussions nombreuses et profondes, comme l'écriture du Nouveau Testament en grec et un empire " romain " hellénophone qui survécut pendant mille ans à l'est de la Méditerranée après la disparition du dernier empereur régnant en Italie. L'oeuvre d'un maître de l'histoire au sommet de son art. " Un ouvrage palpitant, à la hauteur de ses ambitions, comme Philippe durant son règne, et aussi fondamental que les conquêtes d'Alexandre. " Tom Holland " En un seul volume, Adrian Goldsworthy nous donne à lire le récit des exploits d'un duo de conquérants - père et fils - le plus brillant de tous les temps. L'auteur met en lumière à la fois leur caractère dramatique et violent et leurs répercussions au cours des siècles. Le résultat est un travail d'expert, fluide et vivant. " Barry S. Strauss

03/2023

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Histoire de France

Les Rois de France excommuniés. Aux origines de la laïcité

Chez la fille aînée de l'Eglise, on ne compte plus les princes condamnés par Rome. Riche en portraits et en anecdotes, voici une histoire de France hérétique. Une autre manière de lire la laïcité. Hugues Capet, Robert II, Philippe I, Louis V, Louis VII, Philippe II, Louis VIII, Louis IX, Philippe IV, Charles V, Charles VII, Louis XI, Louis XII, Henri III, Henri IV, Louis XIV. La France fut peut-être " la fille aînée de l'Eglise ", mais les rois de France ne furent pas toujours des fils obéissants. Entre le Xe et le XVIIIe siècle, alors que régnaient les Capétiens, seize d'entre eux ont ainsi subi les foudres ecclésiastiques : l'interdit, ou pire, l'excommunication. Tous - même saint Louis ! - se sont un jour ou l'autre opposés à Rome, rejetant par exemple le concile de Trente, ou allant jusqu'à récuser l'infaillibilité du pape. Certains ont même refusé de participer aux croisades. C'est de cette volonté manifeste des rois de France d'imposer leur propre souveraineté, de leur refus radical d'être soumis à tous les pouvoirs étrangers (même aux puissances internationales de ces époques que furent le Saint-Siège ou l'Empire), qu'est née l'identité singulière du pouvoir politique dans notre pays. C'est cette histoire d'amour et d'aversion, entre la religion et la politique, l'intemporel et le temporel, que raconte ici François-Marin Fleutot, avec une érudition époustouflante.

02/2019

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Policiers

Petits crimes sous Louis-Philippe

L'époque de Louis-Philippe. souvent appelée le règne du " juste milieu ", passe à tort pour une période paisible et fut jugée fade par la jeunesse romantique avide d'exaltation. Elle vit pourtant l'éclosion d'æuvres d'auteurs considérés aujourd'hui comme classiques - Balzac, Dumas, Hugo, Stendhal ou encore George Sand - et fut plus mouvementée qu'on ne le croit. Le roi, dont la légende raconte qu'il se promenait à pied dans les rues de Paris, fut la cible de nombreux attentats dont le plus célèbre reste celui de Fieschi. On assiste aussi à la naissance d'un genre promis à un riche avenir : le roman policier, avec la création par Edgar Allan Poe du personnage de Dupin, détective privé, prototype de Sherlock Holmes. Jean-Louis Vissière raconte ici les attentats contre le roi, les aventures de Dupin - à sa manière -, et ajoute quelques épisodes aux Mémoires de Canler, le chef de la Sûreté. Le versant obscur d'un règne " tranquille "...

06/2010

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Poches Littérature internation

Journal (1923-1926) suivi de Lettres

Ce Journal appartient pour l'essentiel aux années 1923-1926, durant lesquelles l'auteur travaille à ce petit chef-d'ceuvre qu'est La Nouvelle rêvée. Au premier plan, les problèmes du couple divorcé (Arthur Schnitzler et Olga se sont séparés en juin 1921), la relation aux enfants nés du mariage, les amitiés féminines de l'auteur sexagénaire. Soit une série de configurations psychologiques à caractère intime. En s'intéressant particulièrement au "demi-conscient". Arthur Schnitzler souligne sa différence avec un certain dogmatisme freudien, non sans rendre hommage, simultanément, à l'auteur de L'Interprétation des rêves. Le Journal lui-même porte les traces de la mélancolie, de la nervosité, du malaise clans la civilisation. Au-delà du noyau familial ou post-familial, il évoque, en pointillé, au fil des heures et des jours, la Vienne du défunt empire et de la République naissante. C'est ce qui donne à l'ensemble sa gravité historique, l'Histoire dont il s'agit là étant manifestement exposée, sous le regard de Schnitzler. à une incertitude combien moderne.

10/2012

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Littérature française

Mémoires de l'oubli (1923-1926)

"Rien que la vérité, toute la vérité, je le jure. Ce serment, je voudrais le prononcer alors que je sais que je n'ai plus que quelques jours, semaines, mois ou... années à vivre. (Sait-on jamais ? )J'éprouve le besoin de témoigner. Est-ce parce que je suis irrité par d'autres témoignages qui, à mes yeux, à mon souvenir, sont légendes, mensonges ou truquages ? "Témoignage lucide, vivace, fascinant. Faisant suite à Histoire d'un Blanc, 1897-1927nom>914-19232, voici le troisième volume des , et au volume Mémoires de l'Oubli. Des "sommeils" jusqu'aux "exclusions", la période la plus créatrice du surréalisme et de l'auteur.

04/1986

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Histoire de France

Louis VII

Mari bafoué, gouvernant immature et dépourvu de toute envergure dont le règne n'aurait été qu'une longue suite d'erreurs et d'humiliations : le Louis VII dépeint par l'historiographie traditionnelle manque singulièrement de grandeur, et sa faiblesse offre un saisissant contraste avec la vigueur de son père, Louis VI, ou le génie politique de son fils, Philippe Auguste. Louis VII n'a certes pas la personnalité qu'on attend d'un roi : tolérant, généreux, pieux jusqu'à la dévotion, naïf et sensible, il ferait plutôt figure de saint laïque. Pourtant ce prince aux moeurs trop pures, au tempérament trop doux, apparemment mal armé pour lutter contre l'ambition et la fourberie des monarques de son temps, sut dessiner les contours d'une royauté plus forte. En ce XIIe siècle trépidant, où la chrétienté occidentale se déchire, où Frédéric Barberousse aspire à la domination universelle, où les situations que l'on croit figées pour toujours se modifient soudain, le long règne (1137-1180) de Louis VII ne se juge pas d'une pièce. Premier roi de France à prendre la croix et à gagner la Terre sainte, il doit mener, dès son retour, un difficile combat dont l'enjeu est la survie de la dynastie. Il ne pourra empêcher la montée des Plantagenêt, mais, attentif au jeu politique, plus habile et peut-être plus clairvoyant qu'on ne le pensait, il affermit de façon décisive la prérogative du roi de France en tant que protecteur des Eglises et pacificateur du royaume.

11/1991

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Religion

Les conciles de Latran I, II, III et de Latran IV. 1123, 1139, 1179 et 1215

Sous la direction de Gervais Dumeige, s. j. Tome I. Nicée et Constantinople (en 324 et 381), par I. Ortiz de Urbina Tome II. Ephèse et Chalcédoine (en 431 et 451), par P. -Th. Camelot Tome III. Constantinople II et III (en 553 et 680-681), par F. -X. Murphy et P. Sherwood Tome IV. Nicée II (en 787), par G. Dumeige Tome V. Constantinople IV (en 869-870), par D. Stiernon Tome VI. Latran I, II, III et Latran IV (en 1123, 1139, 1179 et 1215), par R. Foreville Tome VII. Lyon I et Lyon II (en 1245 et 1274), par H. Wolter et H. Holstein (à paraître chez Fayard) Tome VIII. Vienne (en 1311-1312), par J. Lecler Tome IX. Constance et Bâle-Florence (en 1414-1418 et 1431-1448), par J. Gill Tome X. Latran V et Trente (en 1512-1517 et 1545-1548), par O. de La Brosse et J. Lecler, H. Holstein et Ch. Lefebvre Tome XI. Trente (en 1551-1563), par J. Lecler, H. Holstein, P. Adnès et Ch. Lefebvre Tome XII. Vatican I (en 1869-1870), par R. Aubert (à paraître chez Fayard) Tome XIII. Vatican II (en préparation) ( disponible chez Fayard)

06/2007

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Littérature française

Goya. Le musée espagnol de Louis-Philippe

"C'est une coutume aujourd'hui d'anéantir les populations et les villes, mais de sauver les musées, à l'abri. Un musée qui fut très beau, dont il ne reste rien, est donc une exception qui fait rêver. Il dut sa vie, et aussi sa mort, à Louis-Philippe, qui n'eut pas le gloire et l'idée de laisser à la France plus de quatre cents tableaux de l'Ecole espagnole. Détrôné, on lui rendit ces tableaux qui furent vendus et dispersés. On lit dans L'Education sentimentale que Pellerin, le peintre, "en voulait à la révolution, à cause du Musée espagnol définitivement perdu". J'ai voulu savoir comment ce Musée était né, ce qu'il était comment les Français l'avaient vu, ce qu'ils en avaient compris et retenu. Il m'a semblé que c'était une occasion de traverser, et d'éclairer, une époque, ou encore ce qu'on appelle de nos jours un sondage d'opinion". José Cabanis.

03/1985

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Histoire de France

Buchoz-Hilton. Ennemi-bouffon de Louis-Philippe

Pendant toute la durée de la monarchie de Juillet - les dix-huit ans du "règne de la Poire"-, Louis Buchoz-Hilton, dit la Poire Molle, s'est moqué de Louis-Philippe, premier et dernier roi des Français, usurpant son surnom, multipliant frasques et écrits insolites pour mieux le vilipender, faisant usage d'un humour parfois absurde pour davantage le ridiculiser. Constamment harcelé par la police, il est devenu l'hôte privilégié des cours d'assises et des prisons parisiennes. La vie de Buchoz-Hilton recouvre bien d'autres facettes où le cocasse rivalise avec le sérieux : mêlé au "complot de Bruxelles" visant à faire assassiner l'empereur de Russie, il a été, à l'en croire, héros de la révolution de 1830 et ami de l'empereur de Chine, il s'est fait fabricant de cirage, directeur de journal, éleveur de chèvres, auteur de contes politico-animaliers, pourfendeur des abus des professions règlementées... C'est cette "odyssée aventureuse" que raconte Christian Feucher dans cc livre, en usant du ton qui sied à un tel personnage et avec la rigueur que suppose une biographie basée sur une abondante documentation historique.

02/2015

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Science-fiction

Les princes divins Tome 1 : Arthur d'Atlante

En 1222, la reine d'Amazonie Adriana Calafas recherche pour l'ordre des soeurs d'Héra un mâle de sang royal. Le prince Isidor d'Atlante répond au choix du programme Amazonien. En 1223, en Amazonie, naissent les jumeaux Idrid, la future héritière et Arthur. Ce dernier est écarté de la famille royale dès sa naissance et ne doit sa survie qu'à l'absence de pouvoir élémentaire. En 1236, les Atlantes capturent des jeunes Amazoniens en guise de représailles. Parmi plus d'une centaine de jeunes capturés, 28 jeunes détiennent des pouvoirs et 6 sortent du lot dont Arthur...

08/2013

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Poésie

Poétique N° 122

Arthur Danto confronte ici sa conception de l'histoire des arts visuels aux deux grands " récits " interprétatifs qui ont accompagné et organisé cette histoire depuis la Renaissance : celui, classique, instauré au XVIe siècle par Giorgio Vasari, pour qui l'histoire de la peinture traduisait un progrès constant de la représentation, et celui, " moderniste ", qu'a illustré Clement Greenberg, défenseur d'un art libéré de toute fonction figurative, et de plus en plus centré sur sa propre essence. Ainsi relativisée par cette confrontation, la théorie de Danto, qui se veut " post historique " et dégagée des critères esthétiques jusque-là dominants dans la définition de l'art, s'ouvre sur une perspective plus vaste, qui dépasse les traits spécifiques de l'art contemporain et les querelles souvent stériles qui s'y cachent. Elle suggère une vision au second degré, où les théories successives s'articulent à leur tour en une histoire de la philosophie de l'art. Dans ce livre d'un humour ravageur, ce philosophe peu banal, qui est aussi l'un des critiques les plus influents de ce siècle, nous offre l'expression la plus stimulante de sa pensée sur l'art.

05/2000

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Moyen Age classique (XIe au XI

Blanche de Castille. Epouse de Louis VIII, mère de Saint Louis

Mère de Saint Louis, épouse de Louis VIII, petite-fille d'Aliénor d'Aquitaine... Blanche de Castille semble réduite à demeurer dans l'ombre de sa prestigieuse lignée. Pourtant, cette reine courageuse, cultivée et autoritaire a été une régente remarquable, qui a su réprimer d'une main de fer la révolte des féodaux et faire prospérer le royaume, tout en assurant l'éducation de son fils, futur roi saint. Loin des clichés sur le Moyen Age et du portrait idéalisé qu'en a fait la Troisième République, Philippe Delorme réhabilite la figure d'une souveraine au destin exceptionnel, qu'il replace dans le cadre rayonnant du xiii e siècle, époque somptueuse des cathédrales, des premières universités et de la croisade contre les cathares. La peinture magistrale d'une femme de pouvoir exceptionnelle.

04/2022

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Histoire de France

Louis X, Philippe V, Charles IV. Les derniers Capétiens

Si les trois fils de Philippe le Bel, qui régnèrent de 1314 à 1328, sont connus grâce aux livres de Maurice Druon et à la série qui en a été tirée - Les Rois maudits -, que savons-nous réellement de la vie et de l'action des derniers Capétiens ? La fiction a certes retenu les frasques de leurs épouses dans la tour de Nesle ou la supposée malédiction lancée depuis son bûcher par Jacques de Molay, mais la place de leurs règnes mérite en réalité d'être réévaluée. Pour comprendre la politique de Louis X (1314-1316), Philippe V (1316-1322) et Charles IV (1322-1328), et la dynamique qui entraîne la fin d'une dynastie qui régna sur la France pendant plus de trois siècles, l'auteure s'empare des pièces à la disposition de l'historien. Elle montre alors qu'en parachevant l'oeuvre de leur père, les trois frères ont, chacun avec leur personnalité, posé les fondements de la France des Valois et comptent eux aussi parmi les artisans de la construction de la monarchie française.

09/2019