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Les socialistes, les juifs et Israël. De la question juive à la question d'Israël

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Sciences politiques

Les socialistes, les juifs et Israël. De la question juive à la question d'Israël

Les rapports du socialisme avec la question juive ont beaucoup évolué. Au début, au milieu du XIXe siècle, ses précurseurs censés libérer le monde de ses préjugés et de ses injustices, étaient massivement antisémites. Pour eux, les juifs ne pouvaient être que des banquiers, des profiteurs ou des exploiteurs. Ils se sont ainsi montrés incapables de dépasser les caricatures issues du passé. L'Allemand Bebel, dirigeant de la deuxième Internationale socialiste, a fort justement qualifié cette vision du monde de "socialisme des imbéciles". Le vingtième siècle a détourné les socialistes de l'antisémitisme. C'est d'abord le choc de l'affaire Dreyfus qui fait évoluer Jaurès, alors que Jules Guesde reste persuadé que cette affaire ne concerne pas la classe ouvrière. Puis les juifs eux-mêmes se sont saisis de cette question et ont donné naissance au sionisme, privilégiant la terre d'Israël, ou au "bundisme", ce socialisme juif privilégiant la classe sociale plutôt que la terre. Cet essai suit les parcours des grandes voix socialistes françaises, de Jaurès à Blum, en passant par Mollet et Mitterrand, dernières figures du socialisme examinées ici. Il analyse la lente évolution de chacune de ces personnalités et, pour cela, il s'appuie sur une documentation nombreuse. Du sionisme tranquille de Léon Blum à la lune de miel voulue par Guy Mollet, l'ami inespéré, on en arrive à la question palestinienne ouverte par François Mitterrand, vrai ou faux ami d'Israël. Aujourd'hui, le désamour entre l'Etat d'Israël et le socialisme semble s'être installé durablement au profit d'une autre passion qui considère Israël comme un intrus parmi les nations. Avant eux, d'autres avaient jugé que les juifs étaient des intrus parmi les hommes. L'antisionisme a-t-il rejoint l'antisémitisme ?

04/2021

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Histoire internationale

Israël et la question juive

" Une guerre idéologique totale est aujourd'hui menée contre Israël et le sionisme. Cette guerre non conventionnelle est d'autant plus efficace qu'elle n'est pas déclarée. " Si vous n'y croyez pas c'est le moment d'ouvrir les yeux. Les bouleversements dans les pays arabes accoucheront peut-être d'une nouvelle forme de liberté, mais déjà une forme nouvelle de lutte contre l'Etat juif a bien été imaginée : ce sera l'appel au boycott contre l'" apartheid " israélien et la stratégie de l'isolement diplomatique avec un déferlement d' " indignés " et de provocations sur chacune de ses " frontières ". Ce sera un 9/11 à l'envers : avec beaucoup de martyrs. " Antisionistes de tous les pays, unissez-vous ! " Le conflit israélo-palestinien paraît plus vaste et oppose à des " criminels professionnels " la multitude intrépide des innocents mobilisés. Car s'affirmer " pour la Palestine " c'est se placer dans le camp du Bien : " il n'y a pas de cause plus émouvante ", et la vraie religion communiste c'est la lutte finale contre ce denier racisme : au XXIe siècle le monde sera sans le sionisme. Car comment faire la paix avec cet Etat supposé raciste, dominateur, pervers, Israël, et comment faire entendre raison à ce peuple à la nuque raide, qui s'arroge le droit, " sûr de lui-même ", au retour seul ? Comment détruire le sionisme sans éliminer tous les sionistes et abolir leur rêve d'une souveraineté juive sur la sainte terre ? " Nous avons libéré la bande de Gaza, mais avons-nous reconnu Israël ? ", demande le Hamas, et on connaît la réponse " pour les Palestiniens la mort est devenue une industrie ". Déjà la Shoah n'est plus qu'un mince rempart idéologique, qui paraît avoir été un mythe odieusement fabriqué pour effacer la mémoire de la Naqba. " Tout redevient possible, tout recommence " et devant la seule nouveauté de l'histoire, les " indignés " déjà ne s'émeuvent plus. Dans ce livre magistral, Taguieff donne la leçon ultime : celle qui permet une dernière fois de reprendre ses esprits en contemplant le rêve brisé de l'Occident avant le grand soir. Parce qu'elle nous place devant l'abîme elle nous rend libres, et parce qu'elle ressemble à la vérité elle peut redonner le goût, et peut-être la force, de vivre. Jamais on n'aura été aussi bien renseigné. Le maximum que vous puissiez demander à l'histoire.

06/2011

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Sciences politiques

Ismaël contre Israël. Genèse du conflit israélo-arabe

La Palestine a-t-elle été à la fois promise aux Arabes et aux Juifs pendant la Première Guerre mondiale comme il est d'usage de le penser ? Comment l'intervention des grandes puissances et de la communauté internationale, la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies, a-t-elle en partie scellé le sort de cet Orient complexe ? Et quel rôle tiennent les nationalismes arabes et le sionisme nés à la fin du XIXe siècle au sein du conflit israélo-arabe ? Cette guerre qui a pris des proportions démesurées, idéologiquement et internationalement, semble ne pas avoir d'issue. Au-delà de la simple lutte territoriale, le conflit israélo-arabe ne tiendrait-il pas d'une haine fratricide qui trouverait sa source dans la Genèse, à travers le désir de vengeance ressenti par Ismaël, l'enfant adultérin d'Abraham, à l'égard de son frère légitime Isaac, père d'Israël ? Une brillante synthèse qui met en lumière un siècle d'occasions manquées entre Arabes et Juifs, et propose une réflexion historique et géopolitique subtile. A titre de repère, une chronologie retrace en fin d'ouvrage les moments clés du conflit de l'Antiquité à nos jours, et une série de cartes matérialise ses mutations et son évolution au XXe siècle.

03/2017

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Littérature française

Figures d'Israël. L'identité juive en question

Comment un peuple dispersé et opprimé a-t-il retrouvé la liberté ? C'est la question posée par ce livre, à l'heure du cinquantenaire de la création de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg montre comment, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, trois hommes issus du milieu "marrane" mettent en place trois voies pour la sortie du ghetto et le retour du peuple juif dans l'Histoire : Menassé Ben Israël pense l'émancipation au sein des nations ; Sabbataï Tsvi inaugure en 1648 le grand mouvement de sécularisation du messianisme , qui va conduire au sionisme politique et à la création, en 1897, élu mouvement ouvrier de langue yiddish (le Bund) ; Barukh Spinoza, enfin, invente la figure de l'intellectuel juif "sans attaches" et héros de la Raison : figure d'actualité au moment où les mythologies nationalistes alliées à l'intégrisme religieux menacent de transformer en cauchemar les rêves de renaissance... L'auteur réfléchit sur les principes et les enjeux de ces trois voies d'émancipation, indispensables à l'intelligence de la question juive, comme à celle du statut de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg est professeur à l'université de Paris VIII et membre du comité de la revue esprit. II a publié : Le Marxisme introuvable (Calmann-Lévy, 1975) ; Lucien Herr, le socialisme et son destin (avec P. -A. Meyer, Calmann-Lévy, 1977) ; Les Années souterraines - 1937-1947 (La Decouverte, 1990).

12/2014

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Histoire internationale

La Discorde. Israël-Palestine, les Juifs, la France

On ne se parle plus, on s'invective. Depuis le début de la deuxième Intifada, en septembre 2000, le conflit israélo-palestinien et la question antisémite sont l'enjeu d'une véritable guerre civile intellectuelle. Sionistes contre pro-Palestiniens, dénonciateurs de l'islamophobie contre contempteurs de la judéophobie : entre les deux camps, tous les ponts sont coupés. Aucune vérité ne peut émerger de la foire d'empoigne. Emblématiques des positions qui s'affrontent, Rony Brauman et Alain Finkielkraut croisent parfois le fer dans l'espace médiatique, ils ne se parlent plus. Leur commune exigence de vérité les conduira pourtant à accepter un pari difficile, renouer le fil d'un dialogue authentique. Au cours de leurs rencontres, organisées à l'initiative d'Élisabeth Lévy sur trois années, leur confrontation deviendra une conversation, tout en restant une discorde.

03/2008

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Histoire des religions

Les catholiques anglais et "la question juive"

Comment les évolutions du catholicisme anglais expliquent-elles la transformation de son regard sur la " Question juive " pendant les 50 ans qui séparent la fin de la Grande Guerre de la mise en oeuvre de la déclaration conciliaire sur les Juifs ? L'idée d'une " Question juive " s'impose en Angleterre à la suite de la Révolution d'Octobre et de la Déclaration Balfour. Parmi les catholiques, elle donne lieu à des approches qui se diffractent entre lectures politiques et lectures spirituelles, jusqu'à ce que l'évidence des persécutions en Allemagne plonge dans l'effroi une élite catholique qui se refuse à légitimer la brutalité nazie. La nécessité de venir en aide aux réfugiés juifs convertis au catholicisme rapproche alors catholiques et Juifs, et débouche sur la création d'une instance de coopération judéo-chrétienne en 1942. Entre catholiques et Juifs anglais, une nouvelle dynamique se met alors en place, qui s'appuie au cours de années 1950 sur le développement de perspectives oecuméniques, et valorise l'approche uniquement spirituelle de la " Question juive ", à l'origine du dialogue judéo-catholique qui s'initie en Angleterre après le second Concile de Vatican.

06/2021

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Sciences politiques

Question juive question noire

Un certain sens des rapprochements improbables a présidé à la composition de ce livre. Improbable tout d'abord le parti pris de discuter de la question noire américaine en écho à la question juive dans la Russie tsariste, au cours de la Révolution russe puis à l'époque stalinienne et à la veille de la destruction des Juifs d'Europe. Improbable ensuite d'organiser ce rapprochement autour des réflexions de Léon Trotsky. Mais rapidement, à la lecture des textes que ce dernier consacre à ces deux " questions ", l'improbable se fait stimulant. Les formes d'oppression des deux minorités dans des situations nationales particulières et les questions posées ont beaucoup en commun : pogromes/ lynchages, Bund juif/parti noir, retour vers la Palestine/ Afrique, revendications culturelles, particularisme/ universalisme... Et les moyens de l'émancipation de deux communautés sont tout autant compliqués : comment défendre ses droits individuels et collectifs lorsqu'on est minoritaires et victimes d'un racisme ancestral ? Une substantielle introduction aux textes apporte les repères historiques indispensables et permet de suivre l'itinéraire de la pensée du révolutionnaire et ses nombreux détours qui font sa richesse et sa surprenante actualité pour analyser nos sociétés de domination raciale, économique et culturelle. Elle permet de comprendre les enjeux historiques, mais toujours actuels, de la discussion autour du racisme et des voies que peut emprunter l'émancipation des groupes opprimés. Cet ouvrage se veut une contribution à la nécessaire confrontation de la pensée marxiste aux enjeux de race, d'ethnies et de nationalités.

04/2011

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Couple, famille

L'adoption en question et les questions des enfants adoptés

L'adoption est un vaste sujet qui nous interroge au plus profond de nous-même et nous renvoie à notre propre histoire. C'est quoi être parent, pourquoi est-ce si long et si compliqué, comment se situer face aux parents d'origine, au pays d'origine, comment parler de l'abandon ? L'adoption en faisant entrer un enfant dans une famille doit pouvoir lui donner la sécurité et l'amour nécessaires à son développement. L'enfant tisse alors, avec ses parents, une nouvelle histoire où l'on retrouve la sienne et la leur. L'objet de ce livre est d'accompagner les futurs parents adoptifs ainsi que les (déjà) parents et leurs proches. La présentation du contexte, les exemples cliniques que l'auteure partage sous forme de dialogues ou de vignettes soutiennent efficacement leurs réflexions.

10/2020

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Sciences politiques

Géopolitique de la question juive

"Si on combat un ennemi bien supérieur à soi, le succès commence si on s'empare de quelque chose auquel tient chèrement l'adversaire ; à partir de ce moment-là, il peut être soumis à votre propre volonté... On peut voler à une armée son esprit et lui dérober son adresse, de même que le courage de son commandant" (Sun Tsu, l'Art de la Guerre, chapitre 7). L'auteur est allé chercher au plus profond de l'inconscient collectif et des vérités historiques ce qui provoque la relation si particulière qui existe entre les Juifs et les Nations. Le résultat est la mise en évidence d'une substitution et inversion d'identité. Ce phénomène engendre une lecture stupéfiante de l'Histoire et de l'actualité. N'en déplaise au politiquement correct, il y a toujours eu une question juive. Elle est, aujourd'hui, géopolitique. Les perspectives sont particulièrement sombres. L'hymne national israélien est l'Hatikva, qui signifie Espoir. Y a-t-il un espoir pour les Nations ? La géopolitique de la question juive affiche la volonté d'y répondre

01/2016

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Histoire internationale

Les Juifs américains et Israël. De l'Aipac à JStreet

L'existence du lobby pro-israélien AIPAC a longtemps alimenté le fantasme de la présence d'un agent étranger au coeur des Etats-Unis. Toutefois, pour incongrus que soient certains écrits, ils soulèvent la question de la relation entre les Juifs américains et l'Etat d'Israël. Ce rapport particulier qu'entretient la première communauté de la diaspora juive avec l'Etat hébreu est en effet une caractéristique qui perdure depuis la création d'Israël, même si enquêtes et études abordent régulièrement la question d'une distanciation croissante. Mais, au-delà de la communauté juive, c'est aussi des Etats-Unis qu'il s'agit, de ce lien spécial que décrivait John F. Kennedy. En effet, Israël trouve un appui solide auprès d'une majorité d'Américains, et cela se traduit par un soutien au sein du Congrès et par des actions nombreuses menées par des groupes non juifs. Dans le contexte actuel - particulièrement troublé - du Moyen-Orient, la question du soutien à Israël prend une résonance particulière. Et la création il y a quatre ans d'un second lobby, JStreet, nous oblige à repenser le rôle que peut - et veut - jouer la communauté juive américaine, ainsi que la portée de son engagement aux côtés d'Israël.

05/2012

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Histoire internationale

Juifs et Perses. Iran et Israël

Il y a trois mille ans, Cyrus sauvait les juifs exilés à Babylone et ordonnait la reconstruction du temple de Jérusalem. Il inaugurait alors une relation particulière entre les juifs et les Perses qui allait se poursuivre au-delà et malgré les aléas de l'histoire. C'est au nom de ce passé que Ben Gourion, Premier ministre israélien, proposa au Shah un partenariat stratégique avec l'Iran qui perdurera jusqu'aux premières heures de la République islamique. Iraniens et juifs et non, juifs et Iraniens, c'est ainsi que se définissent encore les membres de cette communauté, la plus importante du monde musulman. Retraçant les grandes dates des relations entre Iraniens et Israéliens, l'auteur nous tait partager tout autant la vision des Iraniens juifs, vivant en Iran, que celle des Israéliens d'origine iranienne. Il nous fait découvrir l'opinion qu'ils ont sur l'Iran ou sur les relations entre Téhéran et Jérusalem. Ce livre est une réflexion sur l'avenir de l'Iran, ses relations possibles avec Israël dans un Proche-Orient où des dictatures islamistes risquent de s'ériger, brisant l'espoir suscité par les printemps arabes, isolant l'Iran chiite autant que l'Etat juif. Un ouvrage essentiel au regard des élections présidentielles iraniennes auxquelles Mahmoud Ahmadinejad ne pourra se représenter, une échéance politique majeure alors que la menace de frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes demeure.

03/2013

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Histoire internationale

Israël : les maladies des religieux. Un regard décalé sur le conflit israélo-palestinien

Israéliens juifs et arabes, Palestiniens des Territoires ont un point commun: ils donnent naissance à un nombre anormalement élevé d'enfants victimes de maladies génétiques rares. Retards mentaux, troubles rénaux, malformations cardiaques, déformations du squelette, difformité des membres supérieurs ou inférieurs, surdité ou cécité congénitales... sont les symptômes les plus fréquents de ce phénomène dû, selon les spécialistes, à la consanguinité propre à chacune de ces communautés. Yves Mamou fait de ces questions méconnues de santé publique un vecteur efficace pour explorer les relations entre Israéliens et Palestiniens en dehors des clichés habituels. La souffrance engendrée par la maladie modifie le regard que chacun porte sur l'autre. Des relations personnelles se nouent entre médecins et malades, entre juifs et musulmans. Et face à un ennemi commun, la maladie, des solidarités inattendues se font jour. À l'issue de ce livre, le lecteur sera porteur du soupçon que, derrière l'actualité monotone sur les colonies, les bombes et les attentats, il existe un dessous des cartes, un autre niveau de réalité, qui donne peut-être à espérer.

11/2011

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Philosophie

Réflexions sur la question juive

Si un homme attribue tout ou partie des malheurs du pays et de ses propres malheurs à la présence d'éléments juifs dans la communauté, s'il propose de remédier à cet état de choses en privant les juifs de certains de leurs droits ou en les écartant de certaines fonctions économiques et sociales ou en les expulsant du territoire ou en les exterminant tous, on dit qu'il a des opinions antisémites. Ce mot d'opinion fait rêver...

06/2007

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Judaïsme

La question juive de Maurice Blanchot

La thèse de cet essai est que Blanchot vient à la littérature par la reconnaissance de l'étranger, et que la littérature devient progressivement, pour lui, synonyme de cette altérité fondatrice dont la judaïté constitue le site.

02/2023

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Religion

La conception matérialiste de la question juive

Ecrit par un ancien sioniste devenu marxiste, ce livre constitue une contribution majeure de la tradition révolutionnaire au débat sur le sionisme et l'antisémitisme. Léon y compare le sionisme aux nationalismes européens et déconstruit ses mythes fondateurs. Dans cette synthèse historique, un ensemble de notes écrites entre 1940 et 1944, l'auteur établit l'hypothèse que les Juifs forment un peuple-classe, constitué suite à l'interdiction faite aux chrétiens de pratiquer l'usure au Moyen Age. S'appuyant sur un vaste matériau historique et une démarche matérialiste, il développe les arguments de Marx dans La Question juive en y intégrant ses analyses ultérieures, notamment celles du Capital. Démontrant qu'une grande partie des Juifs avait déjà vécu en exil avant la destruction du temple en 70, il affirme que le peuple juif continua à exister non pas malgré sa dispersion, mais à cause de celle-ci. L'édition est augmentée de préfaces d'Ernest Mandel et de Maxime Rodinson, ainsi que d'un nouveau texte d'Enzo Traverso qui place cet ouvrage dans une perspective contemporaine.

01/2018

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Religion

Les Juifs de France et l'Etat d'Israël (1948-1982)

Les trente-deux années – de 1948 à 1982 – allant de l'indépendance de l'État d'Israël à la veille de la première guerre du Liban, sont marquées par une évolution du lien entre Israël et les Juifs de France. Ces derniers font montre de plus en plus d'empathie pour un État constamment menacé par ses voisins, par exemple lors de la guerre des Six Jours, en 1967, mais ils n'hésitent pas à critiquer parfois durement sa politique.

10/2014

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Religion

Le monde moderne et la question juive

La condition juive dans l'histoire moderne exige d'être traitée dans toute sa complexité, donc sa difficulté. Je me suis attelé à cette tâche, autant pour concevoir les temps modernes dont on ne peut abstraire le ferment juif, que pour concevoir la question juive dont on ne peut abstraire la question des temps modernes. Bien que je veuille avant tout comprendre et faire comprendre, je sais que la compréhension est souvent mal comprise, et je ne peux affronter ce travail sans crainte ni tremblement. La notion de juif était claire quand elle indiquait une identité à la fois de nation, de peuple, de religion. Dès lors que les juifs ont participé à la culture et à la citoyenneté des gentils, la disjonction entre juif et gentil a masqué la jonction accomplie entre ces deux termes devenus complémentaires mais pouvant demeurer antagonistes selon les développements du moderne antisémitisme (racial) qui succède au vieil antijudaïsme (religieux). Au terme de cet essai, il a fallu considérer la tragédie provoquée par le nazisme, d'où est né l'Etat d'Israël, et où la notion de juif prend une nouvelle signification. Par malheur, l'implantation d'Israël en terre islamique a créé une nouvelle tragédie d'ampleur planétaire. E. M.

10/2006

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Histoire internationale

Les Juifs du monde arabe. La question interdite

La paix des religions est-elle possible ? L'histoire n'en offre-t-elle pas des exemples ? La période d'Al Andalus ne fut-elle pas en effet celle d'une coexistence harmonieuse entre juifs, musulmans et chrétiens ? Refusant légende dorée des uns et manichéisme des autres, Georges Bensoussan montre que le monde arabe fut pour les minorités, juives notamment, une terre de protection mais aussi de soumission. A l'appui d'archives de toutes provenances, militaires, diplomatiques et administratives, ce sont ces relations qui sont ainsi restituées. Mais, plus qu'une histoire d'émancipation et de domination, il s'agit ici de comprendre comment se noue, sur la longue durée, depuis les racines médiévales jusqu'à la période tourmentée de la décolonisation, le rapport du monde musulman à la modernité occidentale.

01/2017

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Généralités

La question juive. Une interprétation marxiste

"On ne peut résoudre la question juive indépendamment de la révolution prolétarienne mondiale." -Abram Léon, 1942. Depuis le début du vingt-et- unième siècle, le venin anti-sémite et les attaques violentes contre les Juifs ont commencé a se propager. Il ne s'agit pas d'une aberration historique. Ce qui les alimente, ce sont la crise actuelle du capitalisme et l'éclatement de "l'ordre" impérialiste issu de la seconde guerre mondiale, qu'on appelle "globalisation" depuis quelques décennies. A chaque tournant de l'histoire, depuis l'Antiquité et le féodalisme jusqu'à la montée du capitalisme et, depuis un siècle, l'agonie de l'impérialisme, les Juifs ont été victimes de persécutions. Y compris lors du génocide qu'Hitler appelait froidement la "solution finale". Pourquoi la haine des Juifs continue-t-elle à montrer son visage hideux ? Quelles en sont les racines de classe ? Pourquoi n'y a-t-il "pas de solution à la question juive sous le capitalisme, ni de solution aux autres problèmes auxquels fait face l'humanité", sans luttes révolutionnaires qui nous transforment à mesure que nous luttons pour transformer notre monde ?

04/2021

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Marx

Un impensé de Marx : la question juive

Le livre de Jean-Louis Bertocchi revient sur la question lancinante de Sur la Question juive du jeune Marx, qui répondait en 1843 à Bruno Bauer. Le pamphlet a fait couler beaucoup d'encre et de larmes sur le supposé antisémitisme de Marx et, par ricochet, de la gauche tout entière. La psychanalyse a parlé de "haine de soi" et les historiens ont invoqué "l'air du temps" pour expliquer une position qu'il faut replacer dans un ensemble de textes de la même époque, dont la cible est principalement la société bourgeoise capitaliste. L'analyse de Jean-Louis Bertocchi donne accès au cabinet de travail de Marx et insiste sur la manière dont il s'approprie certains concepts hérités de la philosophie allemande et les redéfinit de façon à les articuler aux discours antijuifs de l'Allemagne du XIXe siècle, à partir desquels il pense pouvoir tenir une position politique singulière. L'édifice est fragile et si Sur la Question juive dérange et semble vouloir régler des comptes pour lesquels l'auteur manque d'argumentation, le "Juif" de Marx finira par disparaître complètement comme figure et principe de l'égoïsme bourgeois dans les oeuvres à venir. Prenant appui sur ce constat et sur une analyse des notions qui composent le tissu spéculatif de Sur la Question juive, Jean-Louis Bertocchi revient également sur la persistance du 'signifiant' juif, tel qu'il a pu prendre forme dans ce texte de jeunesse, au sein d'une gauche qui y est restée attachée comme l'arapède à son rocher. La simplification, jusqu'au simplisme, du raisonnement du jeune Marx, semble une aubaine pour une partie de la gauche qui ne parvient pas à dépasser ses propres démons. Il est d'ailleurs curieux que la première réédition en France du texte de Marx, en décembre 1968, soit justifiée en préface par une montée de l'antisémitisme due à la récente ... guerre des Six jours, annonçant le glissement de la Question juive vers une question israélienne.

05/2022

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Littérature française

L'étrange destin de la question juive

"La question juive" a longtemps été un fonds de commerce traditionnel des auteurs antisémites déclarés. Quelques rares auteurs, réputés ou présumés "non antisémites" , l'ont depuis choisie comme titre de leurs textes. On peut supposer que leur intention était de dénier aux textes antisémites toute légitimité. La réponse du Caïn de la Bible "Suis-je le gardien de mon frère ? " a pu les inspirer lorsqu'ils se sont emparés de la question. Mais, appuyées sur leur compétence d'historiens, sociologues, philosophes et psychanalystes, leurs méthodes les amènent finalement et avec un bel ensemble à imputer aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de cette situation en déplaçant le débat au plan d'une "nouvelle question juive" . A ces méthodes qui laissent le champ libre à toutes les manipulations idéologiques, Herman Levy, professeur de lettres à la retraite, préfère l'explication de texte traditionnelle, qu'il appuie sur un postulat : ce sont les mots qui véhiculent la vérité des textes. Car les mots ont des qualités décisives : têtus car ineffaçables, (scripta manent, disaient les Romains), ils sont incorruptibles et ne souffrent pas qu'on les déguise par des intentions que Voltaire dénonçait "C'est se moquer du monde d'entendre dans un auteur le contraire de ce qu'il dit".

08/2021

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Israël

Au nom du temple. Israël, l arrivée au pouvoir des juifs messianiques. Israël, larrivée au pouvoir des juifs messianiques

Un document indispensable pour comprendre la politique israéliennecontemporaine. Dans cette enquête fouillée et engagée, Charles Enderlin décrit la lente diffusion de l'idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie, qui rend impossible toute solution à deux Etats. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés. Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ? Ancien correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin est l'un des meilleurs experts de la politique israélienne. Il est l'auteur de nombreux essais sur le sujet.

09/2023

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Sciences politiques

Israêl et la France

En perspicace observateur du chaos actuel de la France, Michaël Bar-Zvi montre comment la relation de ce pays avec Israël et le sionisme s´avère au fond un rendez-vous manqué. Les origines de ce hiatus remontent aux paradoxes de la Révolution française, qui prétendit «tout refuser aux Juifs comme nation, et tout leur accorder comme individus», selon le député Clermont-Tonnerre en 1789. Il se creuse donc et se révèle avec l'affaire Dreyfus, quand Herzl, après avoir assisté à la dégradation, écrit les textes les plus marquants de son Journal et donne l´élan à un nouvel Etat des Juifs. Si les plus authentiques dreyfusards furent bien le patriote Péguy - «toute la mystique d´Israël est qu´Israël poursuive dans le monde sa retentissante et douloureuse mission» - et son très cher ami le sioniste Bernard Lazare - le malentendu s´est étendu malgré cela avec ce que Simon Epstein a appelé le paradoxe français de l´entre-deux guerres et les errements de l'antisémitisme (de droite et de gauche) jusqu´à nos jours qui ont méjuger l´histoire du peuple juif. Ainsi le théoricien politique catholique et nationaliste Pierre Boutang demeura bien isolé lorsqu´il renversa radicalement sa position à l´égard d´Israël et demandait que la France travaille vraiment à «rendre ce fait énorme et mystérieux du retour des Juifs, compatible avec les autres traditions et les autres droits sacrés par l´histoire». Ainsi la pensée juive française, notamment celle d´Emmanuel Levinas, André Neher et Manitou n'aura finalement guère d'impact en Israël. Pourtant la relation entre la France et le peuple juif fut ancienne et souvent passionnelle : c´est le pays de Rachi, des kabbalistes provençaux, des Juifs du Pape à Avignon et dans le Comtat Venaissin, le point de contact entre ashkénazes et séfarades, mais c´est aussi le pays de Montaigne, Pascal, Racine, Bonald, Joseph de Maistre, et bien sûr de ce «précurseur du sionisme politique» - Napoléon Bonaparte. Mais la dégradation progressive de cette relation à travers la politique coloniale de la France au Proche-Orient après la première guerre mondiale, puis les problèmes et les conséquences de la décolonisation après la seconde ont conduit à la situation chaotique de la France (vue d'Israël) aujourd´hui. Israël montre la nécessité pour une nation moderne de se rattacher à ses rites ancestraux pour exister et se projeter dans l’avenir , la France partage avec le nouvel/vieil Etat la singularité d´une ambition universelle, mais l'élection reste concept problématique.

10/2014

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Sciences politiques

La question agraire. Les révolutionnaires et la question de la terre

Lenine l'analysait déjà à son époque, "la question agraire" est toujours un enjeu des luttes des classes. Elle est aujourd'hui au coeur des réalités et des évolutions de la mondialisation des systèmes alimentaires, mondialisation capitaliste et impérialiste qui touche à tous les domaines de notre vie. Faire triompher une réforme agraire progressiste et révolutionnaire au sens large, soit donner "la terre à ceux qui la travaillent" et organiser collectivement les moyens de production, nécessite une alliance des classes dominées, notamment celles des paysans moyens, pauvres et sans terre, et des classes ouvrières, parmi elles, les travailleurs agricoles et ruraux. Cette anthologie de textes à remettre dans leur contexte constitue un corpus théorique essentiel pour la réflexion, pour la compréhension e situations où l'approfondissement de la crise systémique du capitalisme n'offre plus aucune perspective pour l'humanité, pour construction de propositions alternatives, de luttes concrètes permettant des avancées sociales et progressistes immédiates, des changements révolutionnaires et socialistes, au sens élevé que leur donnaient Marx et Engels.

09/2019

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Israël

L'état de l'exil. Les juifs, l'Europe, Israël

Qu'est-ce que l'Etat d'Israël ? Cette question, depuis la naissance de cet Etat, est demeurée sans réponse, comme l'atteste l'échec répété de promulguer une Constitution. Si elle reste en suspens, c'est que l'idée même d'Etat entre en collision avec la condition juive exilique. Le livre montre que l'Etat d'Israël est le produit de cette contradiction et non pas sa solution. Il s'ensuit que cet Etat n'est pas l'Etat-nation des juifs mais un Etat "pour les juifs" , une forme ajustée à la condition exilique dans le monde politique moderne. Produit d'une conjoncture fortuite, cet Etat fut improvisé, bricolé à la hâte. Procédant de la critique de l'Etat en Europe, édifié comme un Etat-refuge, il est l'Etat de l'exil. A ce titre, il ne s'oppose pas au paradigme stato-national européen mais s'offre comme une alternative apte à insérer les Etats-nations dans une cosmopolitique dont nous avons urgemment besoin.

02/2023

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Histoire internationale

Les mots et la terre. Les intellectuels en Israël

L'élaboration de l'idée de nation juive a débuté bien avant que le mouvement sioniste ne s'organise et s'est prolongée bien après la création d'lsraël. Shlomo Sand s'interroge sur la contribution des intellectuels juifs et israéliens à ce processus. II étudie un à un tous les mythes fondateurs de l'Etat d'Israël, à commencer par celui d'un peuple déraciné par la force, un peuple race qui se serait mis à errer de par le monde à la recherche d'une terre d'asile. Un peuple qui se définira donc sur une base biologique ou "mythico-religieuse ", connue l'attestent les termes d' " exil ", de "retour", de "montée" vers la terre d'origine, qui nourrissent toujours les écrits politiques, littéraires ou historiques israéliens. La majorité des intellectuels en Israël persistent à assumer depuis 1948 cet imaginaire ethno-national. Les premières fissures dans cette conception dominante m'ont fait leur apparition qu'au cours des années 1980, avec les travaux novateurs d'historiens que l'on a qualifiés de "post-sionistes". En miroir, Shlomo Sand s'interroge, à travers la figure de Bernard Lazare, " premier sioniste français", sur les racines du sionisme chez les intellectuels en France: c'est finalement a cane réflexion globale sur le statut de l'intellectuel dans nos sociétés que nous convie l'historien.

01/2010

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Littérature française

La figure d'Israël

Claudel, poète chrétien universel, a été le contemporain d'une période historique importante pour le destin d'Israël, qui s'étend de l'affaire Dreyfus à Auschwitz et d'Auschwitz à la fondation de l'État hébreu. Quelle fut sa réflexion devant une telle histoire ? Après un préambule sur l'antisémitisme en France jusqu'en 1914, des études et de nombreux textes inédits éclairent les figures juives du Pain dur et du Père humilié. Des documents inédits très importants permettent de suivre l'attitude de Claudel devant le problème sioniste et surtout lors des massacres nazis et la période du gouvernement de Vichy. Des extraits du Journal, des textes comme la lettre de protestation de Claudel, en 1941, au grand Rabbin de France, des pièces officielles complètent le dossier. Des études sur d'autres écrivains, entre autres Péguy, Bloy, J. Maritain, enrichissent ce Cahier auquel de nombreux auteurs et universitaires israéliens ont apporté leur contribution.

04/1968

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Exégèse

Les rois d'Israël à l'ombre des prophètes

Vingt cinq siècles après sa mort, Sédécias le dernier roi de Juda, est venu raconter à l'auteur la vie de ses ancêtres, les rois d'Israël, certains assassinés, d'autres déposés, quelques-uns déportés, presque tous maudits. Au cours des sept cents ans de l'histoire de mon peuple, dit-il, quatre protagonistes se sont partagés le pouvoir absolu sur le destin des enfants d'Israël et sont collectivement responsables des malheurs de ce peuple. Dieu d'abord, omnipotent et omniscient, observateur critique, jaloux et souvent en colère ; les prophètes ensuite, rarement paisibles et pacifistes, souvent vengeurs et sanguinaires, prétendant représenter dieu et parlant en son nom, ordonnant à tort et à travers et exigeant d'être obéis ; puis les rois, obligés de se soumettre aux prophètes pour ne pas attirer la malédiction divine et la réprobation de l'histoire. Arrivent enfin ceux qui ont écrit l'histoire et qui savaient n'être ni contredits, ni critiqués. Ils pouvaient mentir, inventer des légendes et des miracles, des armées invincibles, et des palais majestueux, créer un passé glorieux, condamner ou louer qui ils voulaient, le peuple, les rois et même parfois les prophètes. Et je reste moi, Sédécias, pour vous raconter la véritable histoire des rois. Zaher Massoud, ancien directeur de recherche au CNRS et ancien directeur scientifique de l'IFREMER, signe ici son quatrième ouvrage aux Editions Persée.

05/2021

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Documentaires jeunesse

Israël

Publiés avec un immense succès au début des années 1960, les albums de Miroslav Sasek invitent à de délicieux voyages dans les plus belles villes du monde. Poétiques et colorés, riches en détails et pleins d'humour, les voici proposés dans leur version originale, d'une étonnante modernité graphique. Terre promise, terre religieuse, terre de conflits, de passion... Israël est un lieu fascinant et riche en histoire. A l'extrémité orientale de la Méditerranée, entre passé biblique et promesses d'avenir, c'est aussi une mosaïque d'images, de gens et d'ambiances. Du Néguev en Galilée, shalom et bienvenue en Israël!

10/2010