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Le violoniste de Sarajevo

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Littérature française

Le violoniste de Sarajevo

Saturday Review en 1913 : Un million de menues disputes sont en train d'édifier la plus grande cause de guerre que le monde ait jamais connue. Soudain, deux coups de feu à Sarajevo... dix millions de morts ! Quel emballement a-t-il pu saisir les chancelleries en 1914 et les mener à la "boucherie" que l'on connaît ? S'appuyant sur des archives pour restituer des moments d'Histoire, ce roman de Gérard Cardonne tente d'apporter des réponses au rythme du violon de son aïeul, Emil Hunsinger. Le violoniste alsacien est reçu à la table des "Grands" dans toutes les capitales où les désaccords règnent pour y faire retentir l'accord de son archet. Le dessert à portée de cuiller et le canon sous la table y dévoilent, en propos amers ou acerbes, les dessous de la politique internationale. Au fil des concerts et des banquets se dessine la trame du drame inéluctable, d'un désastre humain. Alors qu'aujourd'hui on patauge dans le passé sans chercher à le mettre en corrélation avec le présent et l'avenir, cet ouvrage met en exergue les différents points de vue internationaux à la veille de la Première Guerre mondiale. Ouvrage impressionniste, construit par petites touches qui ne livrent leur vérité qu'une fois le livre refermé. Il ne s'agit pas d'une nouvelle récriture de l'Histoire, mais d'une mise à distance que le temps a forgé. Plus d'un siècle après, ce conflit qui nous fit entrer dans le XX° siècle suscite toujours le questionnement : pourquoi cette tragédie ?

03/2023

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Livres 3 ans et +

Le violoniste

Tant pis s'il n'est pas le virtuose que son père espérait ! Sa réussite, ce sont ses voisins et les passants qui aiment sa musique... Un petit garçon vient même, tous les jours, l'écouter et l'observer. Comment vivre avec ses doutes d'artistes ? Et doit-on vraiment transmettre à cet enfant son amour pour le violon ?

09/2006

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Policiers

Le violoniste

Moscou, 1948. Alors que le célèbre violoniste Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, llja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag. Sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert, le Kazakhstan. Et le violon de Grenko, d'une valeur inestimable, dis-paraît à jamais. Deux générations plus tard, le petit-fils de Ilja, Sacha, se met en quête du stradivarius et découvre les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.

08/2014

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Littérature française

La violoniste

L'histoire se passe aux Etats-Unis entre 1970 et 1991. Melody est une enfant prodige. Elle commence les concerts à dix ans. A dix-sept, elle gagne le concours Tchaïkovski et devient une star internationale. Mais elle a grandi avec un violon et un archet entre les mains, ils font désormais partie de son corps. Cette dépendance s'accroît quand un généreux mécène met à sa disposition un Guarnerius unique, le dernier confectionné par le célèbre luthier. La carrière de soliste est exigeante. La gloire de Melody se fait aux dépens du bonheur. Lorsqu'elle tombe amoureuse et se marie, c'est avec l'espoir d'offrir à sa famille une vie plus harmonieuse que la sienne. Le généreux mécène, déçu de son manque d'ambition, se transforme alors en tortionnaire. Il reprend le violon magnifique et Melody le vit comme une mutilation. Le caractère rigoureux, intransigeant, excessif qui a bâti sa carrière, alimente alors une descente aux enfers. Ni la psychiatrie, ni l'amitié, ni l'amour ne parviennent à l'apaiser. La dépression puis la haine s'installent et ne trouvent d'issue que dans une démarche méthodique de vengeance jusqu'au crime. Si le meurtre échoue, l'avoir entrepris permet d'atténuer le ressentiment. Elle découvre alors que son mécène était le produit d'un système, le business de la musique classique, ou certains se comportent comme des mafieux ; en premier lieu l'icône de la musique américaine, Isaac Stern. Au bout du chemin, la découverte de Paganini, de sa vie, de son oeuvre révolutionnaire, régénérante, lui fournit l'exutoire qui lui manquait pour pardonner, ordonner ses ambitions, et rebondir. Né en 1954, Pierre Squara a été cardiologue-réanimateur. Il est aujourd'hui directeur médical du groupe hospitalier privé Ambroise Paré-Hartmann à Neuilly. La violoniste est son troisième roman.

01/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

La violoniste

Inspiré de véritables événements, La violoniste raconte l'histoire d'Elisa, une violoniste talentueuse au bord du précipice. La mort l'obsède alors qu'elle cherche à fuir un monde devenu insipide. Chaque nuit, elle joue ses mélodies dans un parc, souvent en solitude. Un jour, un homme de son âge la découvre et tombe amoureux de sa grâce. Il promet de la sauver et de lui redonner espoir. Dans ce jeune homme, Elisa voit une chance de salut. Mais est-ce que Fabio est le bienfaiteur tant attendu, ou est-ce que le destin d'Elisa est inéluctable ?

07/2023

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Eveil de la foi

Le petit violoniste de Noël

"Petit, minuscule" , c'est ainsi que Louis-Athanase s'entend traiter à longueur de temps. Enfant d'officier, il vit à Versailles avec sa famille. Un jour, il entend jouer un jeune compositeur et violoniste encore peu connu : Jean-Baptiste Lully. Celui-ci accepte de lui enseigner le violon, à condition que l'enfant vienne l'aider aux cuisines. Marché conclu ! Mais que d'efforts et de persévérance il faut pour apprendre à jouer d'un instrument de musique. Louis-Athanase est bien prêt d'abandonner. Sera-t-il aux côtés de son maître pour la messe de Noël ? Cette belle histoire est tirée d'un épisode véridique : à son arrivée en France en 1646, âgé de 14 ans, Lully a travaillé comme cuisinier pour la Duchesse de Montpensier. Un conte de Noël qui nous transporte à la cour de Versailles au son des violons, pour un Noël pas comme les autres.

10/2023

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Littérature étrangère

Le violoncelliste de Sarajevo

Sarajevo assiégée. Un obus fauche vingt-deux victimes. En leur hommage, un violoncelliste virtuose va pendant vingt-deux jours, à 16 heures précises, jouer l'Adagio dAlbinoni là où la bombe a frappé. A partir de cette histoire authentique qui commença le 27 mai 1992 et détermina l'acte de résistance de Vedran Smailovic, Steven Galloway a élaboré un roman sur le courage et la peur, sur la vie menacée à chaque coin de rue, sur la mort tombée du ciel. Outre le musicien, trois autres personnages: Flèche, une jeune femme devenue sniper. Kenan, qui tous les quatre jours traverse la ville afin de chercher de l'eau potable. Le boulanger, Dragan, qui lui aussi attend tous les matins le coup de feu qui peut l'abattre. Pendant leurs allées et venues, sous la menace des balles, chacun devra faire face à ses craintes les plus enfouies en s'accrochant au souvenir de Sarajevo en paix.

04/2009

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Historique

Le matin de Sarajevo

Revivez la matinée qui a changé le cours de l'histoire du XXème siècle. Au matin du 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo par un jeune nationaliste serbe, Gavrilo Princip. Comment cet acte terroriste, qui précipitera l'Europe entière dans l'enfer des tranchées de la Première Guerre mondiale, s'est-il préparé et déroulé ? Ainsi l'album nous emmène avec un groupe de conspirateurs inexpérimentés mais décidés, maladroits mais chanceux : ils ne parviendront à leurs fins qu'après une succession d'improbabilités. Postés le long du quai, à guetter la voiture de l'héritier, ils vont d'abord échouer dans leurs desseins, l'un des membres de ce commando amateur allant jusqu'à se tromper dans le compte à rebours avant de jeter sa bombe ! Heure par heure, au gré de cette journée marquée par l'absurde et le hasard, nous suivons les machinations vouées à l'échec de ces hommes, jusqu'au moment où l'un d'entre eux, installé au café, profitera d'un instant inespéré pour passer à l'action ! Parallèlement au récit de cette matinée, nous remontons le temps pour faire connaissance avec le jeune François-Ferdinand, que rien ne prédestinait à monter sur le trône. Enfin, en suivant de près la progression des terroristes nous saisissons parfaitement les enjeux de l'époque et la résonance qu'a eue cet acte sur notre monde contemporain. Burlesque et tragique, ce roman graphique digne d'un polar historique nous plonge au coeur de ces quelques heures qui ont changé le cours de l'histoire du XXème siècle. Tensions et suspenses rythment le récit qui accorde une grande place à l'expression graphique. Très documenté, cet album est réalisé par le duo qui a créé L'Affaire Zola.

09/2022

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Littérature française

Les lumières de Sarajevo

C'est tout un monde disparu que Moïse Abinun fait revivre pour nous : Sarajevo, ville frontière entre les deux empires ottoman et austro-hongrois et où les Juifs chassés d'Espagne ont trouvé un havre de paix. C'est dans cette communauté sépharade que l'auteur a vu le jour, le 14 mai 1912, dans une famille traditionnelle et très unie. Son père Samuel et sa mère Clara avaient fait un mariage d'amour ce qui n'était pas courant à l'époque ; mais ils étaient aussi cousins ce qui l'était plus et facilitait les choses. Ce qui frappe dans cette famille c'est l'aptitude au bonheur, à la fête et au partage malgré les difficultés matérielles et l'actualité menaçante. La Première Guerre mondiale éclate précisément à Sarajevo et la famille est aux premières loges. Samuel, emporté dans le tourbillon de la guerre fait le voeu, s'il s'en sort, de devenir rabbin. Grièvement blessé, il tiendra parole, et le jeune Moïse grandira de ville en ville, au fil des affectations de son père. Ces déménagements successifs nourriront peut-être une vocation précoce pour le voyage. A moins qu'il ne reprenne à son compte le rêve d'une mère qui n'avait jamais vu Vienne et le Danube. Doué pour les études, il les quitte néanmoins pour se faire tailleur et partir ainsi plus vite et plus loin. Ce sera Barcelone où il renoue en 1936 avec la terre de ses ancêtres. Chez son oncle Isaac, il rencontre sa fiancée, Mathilde. Encore une cousine, encore une histoire d'amour, mais comment rester romantique quand on se marie au sein d'une même famille ? Moïse résout brillamment l'énigme sentimentale. La guerre d'Espagne incite le jeune couple à partir, cette fois à Lyon, où ils échapperont de peu à la déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ceci est une autre histoire brillamment contée par leur fille, l'écrivaine Clarisse Nicoïdski dans son roman Couvre-Feux.

08/2021

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Romans historiques

Les roses de Sarajevo

Pourriez-vous tout sacrifier par amour ? Eux l'ont fait ! "Les roses de Sarajevo", l'histoire vraie d'Emina et Mirko. 210 pages - Format 15 x 21 cm Emina est la plus jeune enseignante de l'Académie des Beaux-Arts de Sarajevo. Pour Mirko, futur restaurateur, elle est aussi la plus séduisante ! Mais Emina est professeur et bosniaque, tandis que lui est étudiant et catholique. Deux barrières infranchissables... C'est alors qu'un vent de liberté se met à souffler sur la Yougoslavie : bientôt les nations proclament leur indépendance, et même les amours s'affranchissent des conventions ! Emina et Mirko se découvrent faits l'un pour l'autre... Mais l'Histoire se moque du bonheur des hommes. Au printemps 1992, les murs de la guerre vont se dresser brusquement tout autour de la ville. Le piège se referme... Encerclés, affamés, bombardés, Emina et Mirko s'accrochent à un dernier espoir : fuir l'Enfer. A Sarajevo, l'Amour et la Mort se sont donné rendez-vous. Au terme d'un combat sans merci, le vainqueur emportera tout... Le roman est inspiré d'une histoire vraie. "Entre rêve et cauchemar, on rit, on pleure, on espère, on a peur... On vit ! Lorsque vous quitterez Emina et Mirko, vous n'aurez plus qu'une envie : être amoureux ! "

03/2015

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Littérature française

L'attentat de Sarajevo

1957. Georges Perec a vingt-et-un ans. Il est un étudiant (en histoire) qui n'étudie plus. Il voudrait écrire, n'y parvient guère. En juin 1956, il commence une psychanalyse. Fin juillet 1957, il part pour la Yougoslavie. Le 8 septembre, à peine revenu, il rédige dans l'urgence un roman tout imprégné de son expérience yougoslave, L'Attentat de Sarajevo. C'est un galop d'essai mené au galop. C'est, littéralement, son premier "Cinquante-trois jours". Tel Stendhal dictant La Chartreuse de Parme en cinquante-deux jours, il dicte le livre à une de ses anciennes camarades du lycée d'Etampes. Le tapuscrit, perdu, n'a été retrouvé qu'après sa mort. Lecteur, c'est avec un Perec inattendu que tu vas faire connaissance. Frôlant le roman d'analyse psychologique, esquissant une histoire d'amour et de jalousie, c'est avec le scénario Hamlet que se débat l'auteur-narrateur, un "je" quasiment au premier degré, oscillant entre récit autobiographique et fiction. L'attentat de 1914 fit s'embraser l'Europe ; celui de 1957 reste un fantasme, dont le narrateur, en bon flaubertien, ne serait sans doute pas loin de penser que c'est "ce que nous avons eu de meilleur". Dans les multiples branches de l'arbre Perec, beaucoup de lecteurs se sont délectés à grimper ou se nicher. En voici une des racines. Elle plonge loin-dans des terreaux que Perec n'a plus guère remués par la suite. Ce roman se trouve publié près de soixante ans après sa rédaction. L'édifice Perec est dorénavant bien connu. Il nous importe donc de mieux savoir sur quelles fondations il s'est construit. Claude Burgelin.

05/2016

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Critique littéraire

Carnets de Sarajevo. Tome 1, Rencontres européennes du livre de Sarajevo

En septembre 2000 et 2001, ont eu lieu les premières Rencontres européennes du livre de Sarajevo, à l'initiative conjointe du Centre André-Malraux de Sarajevo, du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo et du Collège international des traducteurs d'Arles. Cet événement culturel de dimension internationale, centré sur la littérature mais ouvert à toutes formes d'expression artistique - cinéma, photographie, bande dessinée, théâtre, musique, sans oublier la traduction, vecteur essentiel de la circulation des idées et des œuvres a suscité des réactions extrêmement positives dans les pays de la région. Grâce à l'adhésion immédiate de tous les écrivains contactés, grâce aussi au soutien actif et constant de figures importantes de la littérature et de la culture européennes - Jorge Semprun, Juan Goytisolo, Edgar Morin, Jean-Luc Godard, d'autres encore -, les deux premières éditions des Rencontres ont donné lieu à de forts moments de vie et de dialogue. Dans ce cœur tourmenté de l'Europe, des créateurs venus de nombreux pays ont, pour la première fois depuis la fin de la guerre, pu se parler longuement, évoquer leurs épreuves passées, leurs projets, leurs espoirs, leurs volontés. Les premiers Carnets de Sarajevo sont une trace de ce dialogue.

08/2002

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Littérature française

Miss Sarajevo

Printemps 1993. Joaquim, vingt ans, débarque au milieu de Sarajevo assiégée. Armé de son seul appareil photo, il cherche à échapper à son enfance et à se confronter à la mort. Cette mort que vient de choisir sa jeune soeur Viviane, fatiguée d'expier dans l'anorexie un tabou familial jamais levé. Eté 2017. Joaquim apprend le décès de son père. Le temps d'un Paris-Rouen, lui reviennent en rafales les souvenirs de sa famille bourgeoise, apparemment sans défaut, verrouillée autour de son secret. En contrepoint, il revit les mois passés à Sarajevo, qui lui ont permis de se soustraire à l'emprise du passé et d'inventer sa vie. Mais peut-on réellement se libérer du fardeau familial ? Quel est, au bout du compte, le prix du non-dit ? Un roman qui mêle la grande et la petite histoire, et interroge la façon dont l'individu peut construire, en dépit des secrets de famille, son propre rapport à la vie.

08/2018

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Littérature française

Sarajevo omnibus

Sarajevo omnibus propose un portrait de la ville de Sarajevo à travers différents personnages historiques ou lieux emblématiques, qui ont tous un rapport avec la tragédie inaugurale du vingtième siècle : l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914. Ainsi nous rencontrons tour à tour Gavrilo Princip, ce jeune Serbe dont le geste déclencha le cataclysme de la Première Guerre mondiale ; Viktor Artamanov, affairiste russe illuminé, qui finança au nom du tsar l'aventure de la Main Noire, organisation terroriste vouée à la libération de la Serbie du joug austro-hongrois ; le fondateur de la Main Noire, le colonel Dimitrijevic dit Apis, qui bâtissait ses théories grand-serbes en buvant de la slivovice dans un fameux bistrot de Belgrade ; Ivo Andric, immense écrivain, Prix Nobel, qui appartint un temps à cette mouvance... Mais aussi des personnages oubliés, tel le rabbin Abramovicz, philosophe et poète, qui reçut dans la nuque l'une des cinq balles destinées à l'archiduc, le curé Latinovic, fêtard repenti, ou encore l'imam Dizdarevic, seul Bosniaque à avoir peur de sa femme, dit-on. Sans oublier Nikola Barbaric, grand-père de l'auteur, également présent lors de l'attentat, personnage fantasque qui eut quatre épouses et plusieurs vies. Tous ont assisté à la mort de l'archiduc. Le récit de Velibor Colic n'est jamais pesant ni funèbre, mais vif, précis, surprenant, enjoué. Il considère avec une distance désabusée l'enchaînement de circonstances horribles et comiques qui constitue l'histoire des hommes.

04/2012

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Poésie

Sarajevo Blues

Dans cette puissante succession de poèmes en prose, Semezdin Mehmedinovié relate son expérience du siège de Sarajevo et partage ainsi avec le lecteur une vision intime et sensible de la guerre. Arpentant les rues populaires désormais désertées et épiées par des snipers, l'auteur erre dans une ville congelée vive, dont les arbres ont été coupés pour produire du bois de chauffage. Il décrit le conflit à échelle humaine, qu'il s'agisse d'un membre de son équipe de football qui se transforme en nationaliste radical cagoulé et armé, ou d'un écrivain pour enfants devenu criminel de guerre. De la mort de son père à laquelle il n'a pu assister à celle de la perte de l'innocence de son fils, Semezdin Mehmedinovic révèle l'effroyable condition universelle des êtres prisonniers de la guerre.

03/2024

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XXe siècle

La violoniste d'Auschwitz

Basé sur une histoire vraie, celle d'Alma Rosé, violoniste de renom internée à Auschwitz en 1943. A Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Alma a le matricule 50381, un nombre tatoué à l'encre bleue sur sa peau. Comme des milliers d'autres, elle est enfermée et séparée de ceux qu'elle aime. Cette réalité ne pourrait pas être plus lointaine de la vie d'avant pour Alma. Star de l'Orchestre Philarmonique de Vienne, ses performances de violoniste ont envoûté les amateurs de musique classique. Nièce de Gustav Mahler, fille d'un violoniste célèbre, elle a même fondé en 1932 un orchestre de femmes. Mais quand les Nazis ont envahi l'Europe, personne n'a pu la sauver... Dans son malheur, sa chance va être d'être reconnue par l'une des chefs nazis du camp, qui va lui imposer de monter et diriger un orchestre de femmes pour le bon plaisir des SS. Au début, Alma refuse, mais elle réalise rapidement le pouvoir offert par sa position : elle peut sauver des jeunes filles d'une mort certaine. C'est ainsi qu'Alma va rencontrer Miklos, un pianiste talentueux. Au milieu du désespoir, ils vont connaître la joie des répétitions, des notes, et des concerts qu'ils donnent côte à côte - tout en priant que le cauchemar cesse un jour. Mais à Auschwitz, l'air est contaminé par la mort, et la tragédie est la seule certitude...

11/2021

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Sciences historiques

La résistance des femmes de Sarajevo

Comment survit-on durant la guerre ? Comment vit-on la guerre, occidentale et contemporaine ? Durant la guerre, à Sarajevo comme ailleurs, les femmes et tous ceux qui ne sont pas au combat (enfants, vieux et malades) maintiennent la vie, la protègent, lui donnent sens. Cette résistance de chaque instant, pour continuer à en faire exister un quotidien, se fait aussi avec l'aide du travail humanitaire. Présente durant le siège et par la suite, de 1994 à 2000, Carol Mann nous fait entrer dans Dobrinja, la banlieue la plus "dure" de Sarajevo. Venue comme humanitaire, elle reste en tant que sociologue, oubliée par les officiels déjà évacués et empêchée de partir par la fermeture de l'aéroport. L'auteure nous fait pénétrer dans la famille d'Azra qui vit à quelques mètres de la ligne de front. Là, nous vivons avec elle la réinvention de la société par les femmes et d'un quotidien renaissant avec une imagination et une efficacité prodigieuses. Parmi les premiers ouvrages écrits directement dans les conditions de la guerre, son livre témoigne de manière pionnière du rôle des femmes dans la résistance civile. Constamment attentive aux émotions, aux intimités, autant qu'à l'organisation matérielle et concrète, l'auteure nous offre, dans une langue romancée, un travail d'investigation ethnographique et sociologique, un témoignage réaliste et une analyse essentielle de la façon dont la guerre impacte l'organisation sociale et le genre.

11/2014

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Littérature française

Paganini, le violoniste du diable

Violoniste virtuose, Niccolò Paganini (1782-1840) est la première rock star de la musique classique. Séducteur, compositeur et interprète au grand coeur, l'incandescent Paganini déplace les foules lors d'interminables tournées, de Milan à Paris, de Berlin à Londres. Tout commence lorsqu'il est recruté à la cour d'Elisa Bonaparte, la soeur de Napoléon. Il donne à ses concerts une dimension théâtrale et révolutionne la manière de jouer du violon. Victor Hugo, Chopin ou encore le peintre Delacroix ont tous assisté à un concert du virtuose. "j'ai entendu chanter un ange ! " s'exclame Schubert. La complexité de ses oeuvres est, aujourd'hui encore, un défi pour les musiciens. Paganini serait capable de produire 2 272 notes en trois minutes seulement. Quel est son secret ? Il y a bien le syndrome de Marian dont il est atteint et qui rend ses doigts élastiques. Mais cela n'explique pas tout. Paganini a suscité beaucoup d'interrogations, jusque dans son apparence : longs cheveux noirs qui lui tombent sur le visage, pâleur cadavérique, extrême maigreur, yeux perçants. Beaucoup sont persuadés que le violoniste est le diable en personne ou qu'il a pactisé avec lui en échange de pouvoirs musicaux inouïs. Plus qu'une simple rumeur, cette idée le poursuivra jusqu'à sa mort et bien au-delà.

06/2021

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Littérature française

Pour l'amour de Sarajevo

Il y eut ce que de nombreux historiens ont appelé la "bataille de Sarajevo". Et qui déboucha sur l'un des plus grands procès criminels du XXe siècle. Ce roman s'inscrit dans le sillage de ces événements et déroule sous les yeux d'une équipe d'avocats de la défense une galerie de personnages qui, chacun à sa façon, parle d'amour : l'amour de son prochain, pour lequel on est prêt à sacrifier sa vie même, l'amour d'une terre que l'on aime à l'extrême et sans partage. Terre d'un nouvel Islam pour les uns, traditionnellement orthodoxe pour les autres. Un amour exclusif qui tisse finalement la toile d'une vraie guerre de religion, qui tait pourtant son nom. Venu d'autres rivages, l'avocat principal de la défense, observateur privilégié, découvre et s'interroge. Qu'est-ce que la justice des hommes ? Peut-elle conduire à une réelle compréhension des hommes ? Et ceux-ci pourront-ils comprendre cette justice qu'on leur impose ? Etrange jeu de miroirs, de trompe-l'oeil et de mise en abîme, dans lequel les reflets de la vérité se multiplient.

02/2014

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Photographie

Ici prochainement : Sarajevo

A l'occasion du vingtième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Ici prochainement Sarajevo aborde la question du temps en architecture et de la mémoire des lieux à partir de l'histoire récente de Sarajevo. Son ambition est de rendre compte du rapport des individus à leur territoire et de la reconstruction de la ville à travers le prisme de l'habitat collectif, emblématique de l'ex-Yougoslavie et d'une guerre qui s'est immiscée dans les espaces les plus quotidiens (immeubles, appartements, rues commerçantes, etc.). Le propos s'étend aussi aux lieux de pouvoir économique et politique (le siège du gouvernement bosniaque, le parlement, les tours jumelles, etc.) dont la reconstruction contraste avec l'état de délabrement de l'habitat collectif. Ici prochainement Sarajevo s'inscrit dans la continuité d'une démarche entamée il y a 2 ans par Alban Lécuyer dans différentes villes (Paris, Bilbao, La Havane, Santiago de Cuba, Nantes, etc.) et qui consiste à extrapoler les stéréotypes des images virtuelles que produisent les architectes ou les urbanistes pour promouvoir leurs projets immobiliers. Cette série d'images est séquencée avec des planches thématiques sur le modèle des banques d'objets et de textures pour signifier à quel point les stigmates de la guerre apparaissent aujourd'hui comme des artefacts anachroniques à la surface de la ville. Il s'agit ici de dresser un portrait plus large de la ville et de ses habitants, à la recherche de l'identité politique, culturelle et sociale de la capitale bosniaque.

05/2017

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Littérature française

Personne à Sarajevo

Avec ce nouveau livre, l'auteur nous propose un ouvrage qui échappe à toute classification. Roman, récit, poésie, il est tout à la fois. Texte de la déconstruction pour mieux reconstruire. Histoires d'amour entre deux hommes où les repères se font incertains parce qu'en quête de vérités toujours ouvertes à soi, entre l'intime et la nature dévastée. L'âme humaine, ici, est exposée dans ce qu'elle a de plus secret. La maladie et des scènes qui apparaissent comme autant de maléfices presque salutaires jusqu'à "l'apparition d'un enfant errant découvert dans les décombres du néant" comme l'écrit l'auteur à propos de son texte. Le style est un enchantement et chaque paragraphe peut se lire comme un poème salvateur, loin des sentiers battus d'une psychologie qui se voudrait conquérante. Un livre bouleversant qui suscite une émotion et une clairvoyance que le lecteur peut s'approprier. Hélios Sabaté Beriain. Son oeuvre procède d'un engagement poétique manifeste comme une aventure de l'imaginaire créatif. Il capte les images de son temps vécues dans le bref éblouissement d'une pensée sauvage.

03/2017

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Poésie

À Sarajevo, le 28 juin

Un dimanche de juin eut lieu, à Sarajevo, l'événement qui a partagé en deux l'histoire de notre siècle : l'attentat qui tua l'archiduc François-Ferdinand. Si on les regarde de près, ces heures traversées par une démarcation invisible nous apparaissent surchargées de petits faits, d'incidents, de sensations fuyantes, de rencontres imprévues. Gilberto Forti s'est approché de ces instants avec la lentille de la poésie et en a tiré onze "histoires en vers" . Chaque fois, ce sont des personnages imaginaires qui racontent la réalité. Viennent alors à notre rencontre l'empereur François-Joseph, l'officier Max von Lenbach, qui se soustrait à ses créanciers en fuyant à Monte-Carlo avec une dame de la noblesse, des dignitaires de la cour, l'auteur de l'attentat, une vieille duchesse, un ingénieur hongrois. L'enchaînement des hasards, des volontés inconscientes, des desseins conscients est imposant, comme si les événements étaient magnétisés ; et comme si la victime les avait cherchés.

12/1993

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Romans historiques (poches)

La violoniste d'Auschwitz. Edition collector

A Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Alma porte le matricule 50381. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de sa vie d'avant. Star de l'Orchestre philarmonique de Vienne, nièce de Gustav Mahler, elle avait même fondé un orchestre de femmes. Rien de tout cela ne l'a sauvée. Jusqu'à ce qu'un chef du camp la reconnaisse et lui fasse monter un orchestre pour le bon plaisir des SS. Une position qui lui permet de soustraire des jeunes filles à la mort. Et de rencontrer Miklòs, un pianiste talentueux. Au milieu du désespoir et de la joie des répétitions, ils prient pour que le cauchemar cesse un jour. Mais à Auschwitz, l'air est contaminé par la mort, et la tragédie est la seule certitude...

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Romans d'espionnage

SAS 109 Mission Sarajevo

Le " bûcheron " se planta en face de Malko, et, avec une lenteur théâtrale, sortit de sa botte un long poignard, une sorte de couteau de boucher dont il fit tourner la lame devant le visage de Malko : - ; Je vais te couper les couilles moi-même, sale Tcheknik ! lança-t-il d'une voix avinée... pendant que l'assistance hurlait son approbation. - Vous avez entendu parler de l'avion italien abattu il y a quelques semaines, alors qu'il était en approche sur l'aéroport de Sarajevo ? Un appareil de la Forpronu apportant des vivres, annoncé, en règle, volant dans le couloir aérien réservé à l'aide alimentaire. - Cet avion a été abattu par un missile sol-air tiré d'une zone boisée des monts Igman, à dix-huit milles nautiques au nord-est de l'aéroport de Sarajevo- exactement, du lieu-dit Toumski-vis. Nous avons la certitude que le missile - tiré volontairement - était un Stinger. - Vous êtes absolument certain qu'il s'agit d'un Stinger ? demanda Malko.

02/2022

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Histoire internationale

Vent glacial sur Sarajevo

Carnet de guerre d'un officier en première ligne lors du siège le plus long qu'ait connu une capitale à l'époque contemporaine, Vent glacial sur Sarajevo est un témoignage sans concession sur l'ambiguïté de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie. Cette "capitale assiégée que nous n'avons pas su protéger", Guillaume Ancel la rejoint en janvier 1995 avec un bataillon de la Légion étrangère. Sarajevo est encerclée depuis déjà trois ans et sa population soumise aux tirs quotidiens des batteries d'artillerie serbes. L'équipe du capitaine Ancel a pour mission de guider les frappes des avions de l'OTAN contre elles. Des assauts sans cesse reportés, les soldats français recevant à la dernière minute les contre-ordres nécessaires pour que les Serbes ne soient jamais inquiétés. Sur le terrain, les casques bleus français comprennent qu'on ne leur a pas tout dit de leur mission et se retrouvent pris au piège. "Six mois d'humiliation" résume Guillaume Ancel qui dresse un constat sévère des choix faits par le gouvernement d'alors. En témoignant de l'opération à laquelle il a participé, il raconte ces hommes, ces situations, cette confusion et le désarroi qui, jour après jour, ronge ces soldats impuissants.

05/2017

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Géopolitique

Kaboul-Sarajevo. Les nouvelles frontières de l'empire

Les empires ont-ils vécu ? Sans doute si l'on songe à ce que furent les empires coloniaux du siècle passé. Mais une nouvelle forme d'empire est en train de voir le jour en Bosnie, au Kosovo, à Timor, en Afghanistan, partout où l'effondrement des Etats lâche la bride à la barbarie et nécessite une intervention armée extérieure. Les trois récits réunis ici décrivent un impérialisme humanitaire pressé, conduit par une superpuissance aux tentations casanières - les Etats-Unis - et épaulé par une Europe plus soucieuse de sa puissance économique que de ses responsabilités géopolitiques. Ce nouvel impérialisme pèche moins par excès que par défaut. La reconstruction des sociétés là où l'Etat a failli appelle en effet autre chose qu'un investissement de court terme : un travail impérial de longue haleine. La difficulté est que la domination et l'ingérence ne font pas bon ménage avec les valeurs démocratiques portées par les dominateurs d'aujourd'hui. Le monde découvre cependant qu'elles sont parfois une étape nécessaire à la reconstruction. C'est cette contradiction qui structure et taraude le nouvel empire.

10/2002

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Sciences politiques

Vrbanja, le mandat de la rupture. Sarajevo, mai-septembre 1995

Ce livre décrit tes conditions dans lesquelles le bataillon d'infanterie n°4 (BATINF 4) de la Force de protection des Nations-Unies (FORPRONU) en ex-Yougoslavie, déployé au coeur de la ville assiégée de Sarajevo, de mal à septembre 1995, s'est acquitté d'une mission qualifiée par certains d'impossible. Ecrit par celui qui les commandait, ce récit rend hommage à tous les acteurs de cette aventure humaine et opérationnelle d'une exceptionnelle densité. Il honore la mémoire de ceux qui, dans ses rangs, furent tués, blessés, pris en otages et rend un vibrant hommage au courage et au professionnalisme des hommes qu'il a eu l'honneur de commander au feu. "Au-delà de cet hommage, présenté avec toute l'émouvante force du témoignage vécu, et avec quelle intensité et amour de ses hommes, le colonel Erik Sandahl s'attache à tirer quelques enseignements stratégiques et tactiques de l'expérience vécue en cinq mois d'un mandat opérationnel qui marquera, comme le titre de son ouvrage l'indique, une véritable rupture dans cette tragique Guerre des Balkans.. Cette émouvante et précise relation de l'épopée vécue par le BATINF 4 de mai à septembre 1995 à Sarajevo constitue un irremplaçable témoignage direct de la façon dont une unité aux modestes effectifs, mais composée de soldats valeureux, commandée par des chefs aguerris, déterminés et pénétrés de l'importance et de la légitimité de la mission au service des armes de la France peut, par sa seule action de feu, créer une vraie rupture dans le déroulement d'une opération complexe". (Général d'armée (25) Bertrand de La Presle, ancien commandant de la FORPRONU, ancien conseiller militaire du Haut représentant international en Bosnie-Herzégovine, Carl Bildt).

06/2019

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Photographie

Sarajevo. Ma ville, mon destin

"C'est l'histoire d'un pays, d'une ville, de ses habitants, d'un homme. Le pays n'existe plus : c'était la Yougoslavie. La ville a été blessée à jamais : c'est Sarajevo. Ses habitants, en grande partie, ne sont plus les mêmes, certains tués, d'autres partis. L'homme est vivant mais blessé, lui aussi, pour la vie. Il se souvient, et ces photos sont comme les cicatrices indélébiles de ce souvenir. Aussi indélébiles que celle de la balle qui l'a frappé au menton, un jour comme les autres, parmi les mille trois cent quatre-vingt-quinze jours qu'a duré le siège." Ainsi l'écrivain François Maspero évoque-t-il l'exceptionnel travail que le photographe Milomir Kovacevic a consacré à son pays, devenu aujourd'hui Bosnie-Herzégovine, et à sa ville emblématique, Sarajevo. Né à Cajnice en 1961, Milomir Kovacevic, qui a commencé dès l'âge de dix-sept ans la pratique de la photographie, est en quelque sorte le chroniqueur infatigable et passionné de Sarajevo. Il a commencé à en arpenter les rues, armé de son premier Nikon, alors qu'il était étudiant, parcourant une ville "qui vibrait de la beauté de ses habitants", cherchant à la saisir dans sa diversité et son étonnante vitalité. Devenu photographe de presse, il a connu et documenté ce qu'il définit lui-même comme les trois époques d'une ville dont la traversée du XXe siècle s'apparente à une page emblématique de l'histoire contemporaine. Elle commence par le Sarajevo d'avant 1990, qu'il décrit comme une ville paisible, capitale culturelle et ouverte d'une Yougoslavie où le régime du maréchal Tito distend partiellement un rideau de fer qui ceinture l'Est de l'Europe. La fraternité et le désir d'avenir, symbolisés par l'hommage aux héros et l'enthousiasme des pionniers, ne connaissaient pas alors le poison des nationalismes particuliers. Le 6 avril 1992, l'édification des premières barricades marque le début de l'effroyable siège de la ville qui, quatre années durant, va révéler à l'Europe sa fragilité et au monde l'impuissance de sa solidarité. Plongé au coeur du drame, Milomir Kovacevic fait de son appareil "un bouclier et une épée", parcourant la ville sur laquelle s'abattent les premiers obus. L'assassinat de son propre père achève de briser "l'irréel de cette tragédie" et fait de sa quête photographique "un besoin", une nécessité irrépressible de "garder la trace et de faire de l'enfer sarajévien un document visuel qui accompagnera avec pudeur et discrétion le quotidien des habitants, leur rendant ne serait-ce qu'un peu de leur fierté". Vient enfin le temps de la paix, plus exactement celui de l'après-guerre. Milomir Kovacevic sait mieux que quiconque le poids des souvenirs hantés, des blessures traumatisantes, des reconstructions fragiles, qu'il saisit dans la pudeur de leur manifestation. Installé à Paris, il entreprend de faire découvrir au monde, à travers expositions et publications, l'horreur d'un conflit dont l'histoire n'a pas fini de s'écrire, tout en poursuivant une recherche sur la mémoire des disparus et la vie solidaire des exilés dispersés.

11/2012

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Historique

Valter défend Sarajevo 44-45

La BD yougoslave par excellence autour d'un héros réel de la Seconde Guerre mondiale, Valter, qui a mit sous pression l'occupant allemand de Sarajevo avant de connaître, par la BD et le cinéma, un destin mondial. - La BD d'Ahmet Muminovic, BD yougoslave méconnue en France, pour la première fois traduite en français. - Les aventures d'un héros yougoslave Valter qui a mis sous pression les Allemands à Sarajevo pendant la Seconde Guerre mondiale. - Un article de contribution à l'histoire signé par un spécialiste des Balkans, le journaliste Jean-Arnault Dérens, - Une traduction signée par la traductrice Boba Lizdek, ancienne traductrice des journalistes et des militaires français pendant le siège de Sarajevo en 1992-1995. - Une BD avec une belle couverture rigide, reliée.

06/2023

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Récits de voyage

Vers Sarajevo. Une errance ferroviaire

Sortir par un nouveau matin d'automne de sa roulotte, enfiler ses chaussures de vagabond, prendre son sac et démarrer une nouvelle quête de liberté... Destination : Sarajevo et les Balkans. Partir à la rencontre d'un peuple marqué par la guerre. Partir sur les traces de la grande Histoire du XXe siècle. S'interroger sur ce qui pousse les hommes à s'entretuer. Se demander comment vivre ensemble après ça. Découvrir une autre Europe, plus orientale, plus sauvage. Une Europe d'un autre temps... Et chérir la liberté... Une nouvelle errance ferroviaire d'un observateur du monde où se mêlent rencontres, réflexions, rêveries et humour.

07/2021