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Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

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Histoire de France

Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

Août 1914. Les blés ont été coupés mais pas encore rentrés. Adrienne Dumeige, une jeune Amiénoise qui vient d'obtenir son brevet supérieur d'institutrice se repose dans un calme village du Santerre. Comment peut-elle imaginer que les rumeurs de guerre qui se font entendre au loin, du côté de Sarajevo, vont s'amplifier et devenir, en quelques semaines, un roulement de tonnerre dans le nord de la France ? En maniant une gerbe d'avoine, elle constate que ses mains sont tâchées de sang ; étrange présage de cette sanglante moisson de jeunes hommes qui fauchés par dizaines de milliers répandront leur sang sur les récoltes abandonnées. Après la violation de la frontière belge par les armées allemandes, le 5e Régiment de Dragons, parti de Compiègne, marche sur Liège avec le Corps de Cavalerie que commande le général Sordet, pendant que le gros des troupes françaises se bat en Alsace. Mais les Alliés ont gravement sous-estimé l'importance des forces allemandes qui, après avoir pris Liège, se déversent sur la Belgique et, progressant rapidement, envahissent la France. Les voilà à Cambrai puis à Péronne. Dans son village, la jeune institutrice a vécu le départ des hommes pour l'armée, l'angoisse de l'attente, le passage des réfugiés. Le 5e Dragons, menant des actions retardatrices, se bat, recule sans cesse, arrive dans le Santerre. La jeune femme et les dragons vont se rencontrer dans le tumulte de la bataille de Proyart-Framerville, le 29 août, affrontement violent mais oublié, à la veille de la bataille de la Marne. A Rosières en Santerre, Adrienne recueille des blessés, les cache, les soigne. Son courage, naturel et lucide, force l'admiration de tous. Photos, cartes postales anciennes, documents d'époque. Préfaces : Michel Talon, Ministère de la Défense ; et Colonel Hubert Laudier.

07/2010

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Policiers

Moissons sanglantes

La nouvelle chef de la police du Yorkshire ayant placé la sécurité des campagnes au sommet de ses priorités, Alan Banks et les flics de la Criminelle sont sommés d'élucider au plus vite un simple vol de tracteur ! Mais cette affaire banale en cache peut-être une autre. Alors que deux garçons d'un village voisin sont portés disparus, un promeneur découvre non loin de là une flaque de sang suspecte dans un hangar désaffecté. Un cadavre décapité, une jeune fille inquiétée par un faux policier, un accident de la route aux macabres révélations... l'enquête de routine bascule brutalement dans une dangereuse course contre la montre, contre la mort.

11/2016

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Première guerre mondiale

La bataille de Lorraine d'août et septembre 1914. Analyse stratégique et détaillée

A notre connaissance, il s'agit là de la première analyse exhaustive - dans le temps (52 jours) comme dans l'espace (90 kilomètres de Pont-à-Mousson au Donon) - de la grande bataille de Lorraine à laquelle ont participé 600 000 officiers et soldats français. De plus, pour bien comprendre les enjeux stratégiques de cette bataille qui a engagé le sort du pays, l'auteur a d'abord analysé l'évolution des stratégies interne et externe de la France - notamment militaires - depuis sa défaite de 1871. L'auteur s'est ainsi attaché en priorité à établir la réalité des faits pour analyser tant la stratégie de l'ennemi que les décisions et les comportements des généraux (Joffre, Castelnau, Dubail, Foch, Espinasse...) comme les pérégrinations cartographiées et les pertes des unités placées sous leurs ordres. D'où des révélations surprenantes !

12/2021

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Histoire de France

Journal de guerre. 1914-1918

Issu de la bonne bourgeoisie parisienne, Maurice Bedel (1883-1954) reçoit une éducation soignée et très complète. Après des études de lettres à la Sorbonne, il se consacre à la médecine et se tourne vers la psychiatrie, spécialité rare à l'époque. Il fréquente de nombreux salons où il se lie d'amitié avec de grands artistes et écrivains (Maurice Denis, Edmond Rostand, Jean Cocteau). Lui-même dessinateur, élève de Maurice Denis, il a été proche des nabis et Van Dongen. Après la guerre, il a poursuivi une carrière de romancier, d'essayiste, de journaliste et de poète. Il a connu la gloire littéraire en 1927 lorsqu'il a reçu le prix Goncourt pour son roman Jérôme 60° de latitude nord. Il livre dans son journal de guerre (1er août 1914 - 31 décembre 1918) un témoignage saisissant du déroulement de la guerre avec une distance que n'observe pas la plupart des soldats et officiers combattants.

10/2013

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Histoire de France

Les batailles des monts de Champagne 1914-1918

à partir de documents d'époque et de dizaines témoignages inédits recueillis au début des années soixante- dix, Patrick Facon retrace l'histoire des batailles livrées en 1914 et 1918 pour la possession des Monts de Champagne, dont la ligne de crête domine et barre la plaine de Chalons. Des ba- tailles tombées dans l'oubli, bien moins connues que celles de Verdun, de Champagne, de la Somme, du Chemin des Dames certes, mais dont les noms (Cornillet, mont Blond, mont Haut, Casque, Téton, Perthois et mont Sans-Nom) n'en résonnent pas moins de façon sinistre dans l'histoire de la Grande Guerre.

12/2018

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Histoire internationale

Journal 1934-1944

Volatilisé en 1946, le Journal d'Alfred Rosenberg, "l'idéologue" du parti nazi, a été retrouvé aux Etats-Unis en 2013 après de longues recherches. Publié pour la première fois, il s'agit d'un document majeur et exceptionnel par un familier d'Hitler, qui écrit pour l'Histoire, conscient d'en être un témoin unique. Le Journal offre ainsi une compréhension du national-socialisme, du rôle d'Hitler et de la mise en oeuvre de la Shoah. Mais pas seulement... Acteur à l'influence considérable, responsable des persécutions et du pillage de l'Europe - pour ses crimes, il sera jugé et exécuté à Nuremberg -, Rosenberg livre une version détaillée des événements, rend compte de ses échanges avec Hitler, qu'il conseille servilement au quotidien, toujours prêt à changer d'avis si la nécessité fait loi. Sans effets particuliers, son écriture témoigne de ses obsessions, l'antisémitisme au premier chef mais aussi la détestation de tous ses pairs à l'instar de Goebbels et Himmler. Néanmoins, si Rosenberg fut le penseur du nazisme, ses notes intimes montrent qu'il se révèle impuissant à convaincre pour réaliser la révolution de la Grande Allemagne. Ainsi, la disparition programmée de l'Eglise catholique ou l'assassinat de tous les bolcheviques qu'il hait par-dessus tout. Présenté et commenté par deux des meilleurs historiens du nazisme, le Journal offre, comme rarement on l'a lu, une plongée au coeur de la machinerie nazie et dans l'intimité du Führer.

09/2015

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Lecture 9-12 ans

Le journal d'Adèle (1914-1918)

Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les années passent dans le petit village de Crécy, en Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front... La guerre tue, mutile les soldats, les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur...

08/2007

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Ouvrages généraux

La bataille des cinq empires. 15 mai - 28 septembre 1916

Avec environ 500 000 morts, la bataille de la Somme fut la plus meurtrière de la grande guerre, devant Verdun. Du 15 mai au 15 septembre 1916, cinq événements militaires majeurs eurent lieu : l'offensive autrichienne contre l'Italie, la bataille de Verdun, l'offensive russe du général Broussilov contre l'Autriche, la bataille de la Somme et l'entrée en guerre de la Roumanie. Ces événements majeurs ont eu lieu à quelques semaines d'intervalle et étaient intrinsèquement liés. En historiographie, cependant, ils sont généralement traités séparément. Cet ouvrage montre pour la première fois qu'ils formaient bien un tout. Construit sur des sources d'informations qui n'avaient jamais été publiées à ce jour, il restitue l'année 1916 comme l'année charnière, la seule où la guerre a failli cesser. En renforçant par ailleurs le rôle de la Grande-Bretagne, il éclaire la bataille de la Somme d'un tout nouveau jour

04/2021

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Histoire de France

Le siège de Maubeuge (25 août - 8 septembre 1914)

En 1914, la résistance de la place-forte de Maubeuge fut la plus longue. Elle suscita une vive polémique politico-militaire autour du gouverneur Fournier, laissant cours à deux légendes : l'investissement par 60 000 Allemands et si "Maubeuge avait tenu 24 h de plus" le sort de la guerre eut été changé. Le journal du VIIe CAR de von Zwehl publié en 1921, ignoré pendant un siècle et retrouvé à Zurich consultable grâce à une traduction et une étude critique, met en évidence les erreurs d'estimation du plan Schlieffen, la présence de 25 000 Allemands, les retards d'approvisionnement en munitions, la perte de 25 à 30% des effectifs du VIIe CAR à l'issue de sa marche forcée le 13 septembre au matin sur le Chemin des Dames. L'édition de cette source, ignorée pendant un siècle, est complétée par des extraits des rapports des généraux von Bülow et von Kuhl sur le contexte militaire et deux articles de journaux mettant en avant la puissance de l'artillerie lourde. Il appartiendra au public de mesurer la réflexion de Jean Jaurès : " Dans les grandes plaines du Nord... qu'y-a-t-il pour répondre ? Le seul camp retranché de Maubeuge, un îlot surnageant dans une grande nappe d'invasion ! "... Préface Paul de Puybusque

06/2018

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Histoire internationale

Le siège de Maubeuge (25 août - 8 septembre 1914)

En 1914, la résistance de la place-forte de Maubeuge fut la plus longue. Elle suscita une vive polémique politico-militaire autour du gouverneur Fournier, laissant cours à deux légendes : l'investissement par 60 000 Allemands et si "Maubeuge avait tenu 24 h de plus" le sort de la guerre eut été changé. Le journal du VIIe CAR de von Zwehl publié en 1921, ignoré pendant un siècle et retrouvé à Zurich consultable grâce à une traduction et une étude critique, met en évidence les erreurs d'estimation du plan Schlieffen, la présence de 25 000 Allemands, les retards d'approvisionnement en munitions, la perte de 25 à 30% des effectifs du VIIe CAR à l'issue de sa marche forcée le 13 septembre au matin sur le Chemin des Dames. L'édition de cette source, ignorée pendant un siècle, est complétée par des extraits des rapports des généraux von Bülow et von Kuhl sur le contexte militaire et deux articles de journaux mettant en avant la puissance de l'artillerie lourde. Il appartiendra au public de mesurer la réflexion de Jean Jaurès : "Dans les grandes plaines du Nord... qu'y-a-t-il pour répondre ? Le seul camp retranché de Maubeuge, un îlot surnageant dans une grande nappe d'invasion ! " ...

05/2018

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Critique littéraire

Chroniques littéraires du Journal des débats. Avril 1941-août 1944

"Jamais Maurice Blanchot n'aura écrit autant de chroniques littéraires que pendant ces années de guerre. Entre avril 1941 et août 1944, chaque semaine, un article recense un ou plusieurs livres récemment parus : romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. Une critique de jugement ouvre la voie à une critique d'interprétation. Entre les circonstances de la guerre, ce qu'elles rendent possible ou impénétrable, et les fondements de l'acte littéraire, variables au gré des références classiques ou modernes qu'il emprunte, ce sont aussi les théories que Blanchot développera parfois bien plus tard, de La Part du feu à L'Entretien infini et même à L'Ecriture du désastre, qui se trouvent ici esquissées. Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une oeuvre qui commence. Environ un tiers de ces chroniques avait déjà été repris dans Faux Pas, en 1943. C'est tout le reste que nous éditons ici. On y lira des textes sur Dante, Rabelais, Descartes, Montesquieu, Blake, Hoffmann, Jarry ou encore Joyce... On y verra revenir Giraudoux, Mallarmé, Valéry, les surréalistes français et les romantiques allemands. Ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée". Christophe Bident.

10/2007

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Littérature française

Journal de guerre. Septembre 1939 - janvier 1941

Ce journal de la déclaration et du début de la guerre (sept carnets) ne constitue qu'un fragment du journal que Simone de Beauvoir tint dès sa jeunesse, presque dès son enfance, et sa vie durant, quoique par intermittence. II faut le considérer comme une partie d'un tout considérablement plus vaste. Mais sa publication isolée a été conçue comme complément de la correspondance avec Sartre, dont plus de la moitié appartient à la même période noire de 1939 et 1940. II a paru intéressant de confronter les deux versions contemporaines dans leurs subtiles mais significatives différences. Surtout, le journal vient combler les trous de la correspondance, inévitables lorsque les deux épistoliers se rejoignaient : visite clandestine du Castor à Brumath, en novembre, permission de Sartre venu à Paris, en février, ou pendant leur brutale séparation, toute communication coupée, quand Sartre fut fait prisonnier en juin 1940. II permet alors de reconstituer l'histoire dans sa continuité.

10/1999

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Histoire de France

Une honte pour l'humanité. Journal (mars 1916-septembre 1917)

Henri Charbonnier, né à Dijon le 7 octobre 1885, petit entrepreneur, est sergent au 229ème régiment d'infanterie d'Autun, affecté au service de santé. La partie de son journal qui a été sauvée débute dans les Vosges en avril 1916 et se termine en Champagne en septembre 1917.

04/2013

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Histoire de France

Août-Septembre 1914. Les armées en guerre

L'auteur a regroupé des informations exhaustives sur les pays belligérants de 1914 : Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, France, Grande-Bretagne, Japon, Monténégro, Russie, Serbie, mais aussi sur la chronologie des événements, les plans de guerre, les forces en présence, les effectifs et la composition des armées, leur déploiement en août et septembre 1914, le matériel utilisé et ses caractéristiques, l'infanterie, l'artillerie, le génie, la cavalerie, la marine, etc. Tout amateur de l'histoire de la Grande Guerre se doit de posséder cet ouvrage, qui est une véritable mine d'informations.

11/2019

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Première guerre mondiale

La bataille de Dury, 2 septembre 1918. Les sanglots du général

La bataille de la Scarpe de 1918, qui est la première phase de la 2e bataille d'Arras de la même année est méconnue, bien que l'armée canadienne y ait livré parmi les combats les plus durs de toute la guerre, brisant la ligne Hindenburg et repoussant les Allemands jusqu'à Cambrai, qui est libérée le 9 octobre 1918. Ce second volume volume a pour sujet la bataille de Dury, sur la ligne Quéant-Drocourt, qui se livre les ler et 2 septembre 1918.

03/2024

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Histoire de France

1914-1918 : batailles et campagnes méconnues

De la Grande Guerre, le grand public – français notamment – conserve une vision concentrée sur la souffrance des poilus dans leur tranchée, avec cette idée que le conflit ne s'est caractérisé que par des combats de position. Or, les fronts méconnus de Russie et du Moyen-Orient nous montrent que la Guerre de mouvement ne s'est jamais arrêtée. Et, selon le front, les belligérants — Français et Britanniques notamment — ont su s'adapter aux nouvelles données d'une guerre qui devenait plus technique et technologique. Ce livre opte pour une étude de batailles et campagnes de la Grande Guerre sous des angles plus stratégiques et techniques. L'idée de fond est d'inciter le lecteur à " sortir des tranchées " pour se lancer dans une exploration de plusieurs fronts de la Première Guerre mondiale. Et apporter un éclairage différent dans une optique de vulgarisation.

10/2019

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Histoire de France

Journal de la Bataille de Normandie. 1er juin-29 août 1944, Edition bilingue français-anglais

Avec le Journal de la Bataille de Normandie, revivez, jour après jour, les combats de l'été 1944, avec leurs temps forts, leurs grands moments mais aussi au travers de faits peu connus, voire pour certains largement ignorés. Chaque épisode est accompagné de photographies en partie inédites, de documents, affiches, " unes " de presse..., et d'une carte permettant de suivre quotidiennement l'évolution du front.

05/2013

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Histoire de France

Franchise militaire. De la bataille des frontières aux combats de Champagne, 1914-1915

Les lettres que le capitaine (puis chef de bataillon) Benjamin Simonet a adressées à sa femme entre le 6 août 1914 et le 26 mars 1915 ont été écrites au jour le jour, presque toutes au crayon, souvent dans les tranchées, sous la pluie ou sous les obus. Elles ne savent jamais rien du lendemain. Elles nous font revivre un an de guerre sur le front, aussi loin des historiens postérieurs que de la presse de l'époque. Elles nous donnent aussi la mesure d'un homme et nous montrent les ressources d'une singulière droiture en proie à des exigences contradictoires. Benjamin Simonet est né le 30 octobre 1872 à Nancy, treizième enfant d'une famille de commerçants. Après de bonnes études dans les établissements catholiques de sa ville natale, il s'engagea au 101 ? Régiment d'infanterie, où il devint rapidement sous-officier. Admis à l'Ecole militaire d'infanterie de Saint-Maixent, il en sortit, le 1 ?? avril 1897, sous-lieutenant au 4 ? Bataillon de chasseurs à pied. Son passage dans l'Infanterie de marine en décembre 1900 l'amena à effectuer deux séjours outre-mer, en Cochinchine d'abord, puis à Madagascar, avant de réintégrer l'Infanterie métropolitaine, en 1909. Au moment de la déclaration de guerre, en 1914, le capitaine Simonet servait au 142 ? R. I. à Lodève (Hérault), où il exerçait les fonctions de capitaine adjoint au colonel chef de corps. Il avait donc près de quarante-deux ans. Il était père de quatre enfants : René (1905), Yvonne (1906), Jean (1909), Madeleine (1913).

02/1986

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Histoire de France

La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918)

Camptocormie, qui fait inexorablement se pencher en avant, tremblements persistants interdisant toute activité, surdi-mutité détruisant le rapport au monde, états confusionnels ou amnésiques..., tels sont les symptômes nouveaux qui apparaissent chez les poilus confrontés à la violence inouïe de la première guerre moderne. D'emblée, face à ces blessés sans blessure, les médecins sont soupçonneux : ne serait-on pas en présence de simulateurs qui tentent de se soustraire à leur devoir patriotique ? Afin de les confondre, certains, tels Clovis Vincent ou Gustave Roussy, n'hésitent pas à recourir, parmi d'autres thérapies, à la méthode forte : le "torpillage", traitement électrique agressif et particulièrement douloureux, une véritable torture. La collusion médicomilitaire entraînera bien des excès : elle transformera ces soldats en ennemis de l'intérieur, et plusieurs, considérés comme des déserteurs, seront fusillés. Après la guerre, hormis les " morts vivants " recueillis dans des asiles, des milliers de traumatisés psychiques seront laissés sans soin et ne recevront aucune pension d'invalidité. Malgré cela, et au-delà des dérives, des procès intentés à des médecins trop zélés rendront justice à quelques combattants, et le concept même de "trouble psychique de guerre " naîtra durant ce conflit mondial. S'appuyant sur des archives inédites, Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky reconstituent le vif débat qui eut lieu autour de ces pathologies mal connues et qui, en définitive, fera progresser de façon décisive la psychiatrie.

09/2012

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Policiers

Moissons sanglantes. Une enquête de l'inspecteur Banks

La nouvelle chef de la police du Yorkshire a placé la sécurité des campagnes au sommet de ses priorités. Alan Banks et les flics de la Criminelle sont alors sommés d'élucider au plus vite un simple vol de tracteur ! Mais cette affaire banale en cache peut-être une autre : deux garçons d'un village voisin sont portés disparus et un promeneur découvre non loin de là une flaque de sang suspecte dans un hangar désaffecté. Un cadavre décapité, une jeune fille inquiétée par un faux policier, un accident de la route aux macabres révélations, l'enquête de routine bascule brutalement dans une dangereuse course contre la montre, contre la mort.

06/2018

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ouvrages généraux

Le siège de Leningrad. Septembre 1941-janvier 1944

Le siège que subit Leningrad (ex Saint-Pétersbourg) durant près de 900 jours (1941-1944) par les Allemands et leurs alliés est l'un des épisodes les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les nazis y appliquent une politique d'anéantissement, qui fait au moins 1,8 million de victimes, dont la moitié de civils. Les assiégés se trouvent confrontés non seulement à la barbarie nazie, avec ses bombardements quotidiens, mais aussi à l'environnement coercitif du régime stalinien. Leur lutte pour la survie se fait sous le pilonnage constant de l'artillerie ennemie, dans des conditions de famine extrême, de soif, de ténèbres et d'isolement. Longtemps censuré par la propagande soviétique mais encore mythifié dans la Russie poutinienne qui en fait une fresque héroïque, cet épisode tragique est très révélateur des tensions qui entourent la mémoire de la guerre en Russie. Sarah Gruszka, qui y a consacré une thèse monumentale, nous offre une approche inédite : outre les événements militaires et les questions stratégiques de ce siège meurtrier, elle analyse, à partir de journaux intimes, la vie, les émotions, les difficultés et les espoirs des assiégés eux-mêmes.

03/2024

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Littérature étrangère

Journal intégral. 1915-1941

Virginia Woolf a quinze ans lorsqu'elle trace les premières lignes de son Journal. Après de nombreuses interruptions, elle en reprend l'écriture en 1915, et le tiendra jusqu'à son suicide en 1941. C'est l'ensemble de cette période captivante que couvre ce volume alors que ressort parallèlement son journal d'adolescence. Durant plusieurs décennies, elle note jour après jour ses sentiments, ses illuminations. Avec sa finesse et son humour, un art unique du portrait, elle nous fait découvrir les évolutions sociales et les errements de son époque. Elle y évoque son enfance tout comme la situation politique internationale, des débuts de la Première Guerre mondiale à l'intensification des bombardements nazis sur Londres. Dans son Journal, Virginia commente ses lectures, élabore des théories critiques tout autant qu'elle confie ses projets littéraires, ses doutes, ses réflexions sur son travail d'écriture. Elle y inscrit les critiques des journaux ou les commentaires de ses amis sur son œuvre. Accueillant encore la voix de son mari Leonard, qui, par endroits, annote les cahiers. Certaines idées, certains projets de romans semblent naître de l'écriture même du Journal dont la lecture permet d'approcher la genèse et le sens intrinsèque avec une justesse incomparable.

04/2008

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Littérature étrangère

Journal secret (1941-1944)

Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre.

02/2019

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Littérature étrangère

Dépendances. Journal (1912-1913)

Érotomane. Graphomane. Morphinomane. Chacun de ces qualificatifs définit à un moment ou un autre la figure de Géza Csàth, homme aux multiples dépendances. Près d'un siècle après sa mort, il continue, en Hongrie d'où il est originaire, et dans le monde où son oeuvre est largement traduite, à susciter interrogations et impressions contradictoires. Avec son journal enfin traduit en français, on découvre la face cachée de cet écrivain génial qui mit à se torturer une passion toute particulière. Œuvre littéraire exceptionnelle née en marge de la psychanalyse balbutiante, ce Journal intime dévoile les facéties libertines et féroces d'un héritier de Casanova se muant peu à peu en victime d'une terrible tragédie. L'écriture ne pardonne pas, croit-on savoir : en voici une preuve stupéfiante.

10/2009

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Généralités

Carnet de route pendant la Grande Guerre, août 1914-août 1918

Carnet de route de Adolphe Pillier pendant la Grande Guerre du mois d'août 1914 au mois d'août 1918 Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature française (poches)

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Homme du front et homme de l'arrière, dans le confort parisien du Palais d'Orsay ou de ses chères maisons de Rochefort et d'Hendaye, ami des puissants comme des humbles, touché par la guerre qui menace son fils, ses amis, tous ceux qu'il aime, Pierre Loti nous offre dans ces pages une large vision de la Grande Guerre, vécue, vivante, inattendue. Les phrases sur le fouillis champêtre du jardin d'Avize semblent annoncer, d'une guerre l'autre, Un balcon en forêt de Julien Gracq : la nature en fête, retournée à l'état sauvage, sous le sifflement des obus, et la menace d'une catastrophe. La montée aux Dolomites en téléphérique, et nous voici plongés dans le plus irréel paysage. Venise emmaillotée comme par Christo, les tamtams africains dans la boue des tranchées, une soirée avec la Duse, la célèbre comédienne italienne (rencontre de deux monstres sacrés), le spectacle de carcasses d'avions abattus telles d'immenses phalènes, image qui semble annoncer si fort les descriptions d'André Breton dans L'Amour fou, ces "soldats bleus" ou "bleu horizon" qui surgissent de l'enfer, ou qui déambulent dans un village déserté : autant de notations intenses, frappantes, sensibles, inoubliables.

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Littérature française

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'Etat-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son "éternelle nostalgie". La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.

02/2023