Recherche

Le condamné à mort et autres poèmes. Suivi de Le funambule

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Le condamné à mort et autres poèmes. Suivi de Le funambule

Si toute l'oeuvre de Jean Genet peut être qualifiée de "poétique" , l'auteur de Notre-Dame-des-Fleurs et des Paravents n'a composé que quelques poèmes, tous écrits dans la première période créatrice de sa vie, entre 1942 et 1947. C'est en prison, provoqué par des camarades de cellule qui s'essayaient à imaginer de médiocres pièces sentimentales, que Genet rédigea les strophes du Condamné à mort et la dédicace en prose à Maurice Pilorge. En prison aussi qu'il écrit Marche funèbre, La galère, La parade. Ces poèmes s'apparentent d'ailleurs à des chefs-d'oeuvre de prisonniers, dont la seule possibilité est de fabriquer des ex-votos ou de construire un bateau toutes voiles dehors dans une bouteille. Une différence majeure s'impose pourtant, qui tient à l'époustouflante maîtrise de Genet quant au maniement de la langue et à la faculté qu'il semble avoir de versifier comme en se jouant. Le voyou entend, et il l'a souvent proclamé, user de tout l'attirail classique et de toutes les séductions afférentes, afin d'en pervertir plus radicalement les valeurs et les pompes. La grâce qui hante les poèmes de Genet est celle d'un ange qui s'est volontairement dévoyé. D'où le charme trouble et violent, la fascination séditieuse et irrécupérable qui émanent de ces pages. Cette édition des poèmes de Jean Genet inclut Le funambule, magnifique texte, véritable poème en prose, qui trouve ici sa place, comme en point d'orgue de l'oeuvre poétique donnée dans son entier.

03/1999

ActuaLitté

Poésie

Jonas suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes

Présenté par Henri Thomas et Denis de Rougemont. Edition des Ponts de Budapest et autres poèmes par Baptiste-Marrey

09/2005

ActuaLitté

Poésie

Le discours du chameau. Suivi de Jenine et autre poèmes

Dans l'oeuvre de Tahar Ben Jelloun, désormais célèbre pour ses romans, la poésie a toujours été une compagne fidèle, exigeante ; c'est avec elle qu'il est venu à l'écriture, c'est avec elle qu'il réagit encore aux agressions ou aux enchantements du monde. Comme le souligne François Bott dans sa préface : "Chez Tahar Ben Jelloun, le romancier n'a jamais éclipsé le poète. Il a continué de griffonner des poèmes à ses heures perdues, ses heures volées, dans les taxis, les trains, les avions, les gares ou les salles d'embarquement des aéroports. C'était une sorte de rendez-vous avec soi-même, malgré l'agitation et le tohu-bohu des voyages. Voici donc rassemblées quarante années de poèmes, depuis les illusions lyriques de la jeunesse jusqu'à ces regards que l'on porte, un jour, sur le temps qui a passé trop vite". Un rendez-vous avec soi-même, sans cesse réinventé, sans cesse revivifié au gré des rencontres, des coups de colère ou des déambulations plus méditatives, tel apparaît en effet ce livre. Ici, qu'il se prenne ou non pour un chameau, Tahar Ben Jelloun parle à la première personne. Il y a là tout le cheminement d'un homme qui a su rester à l'écoute, qui a su garder un regard lucide sans avoir à renier les élans de son coeur.

03/2007

ActuaLitté

Littérature française

Le dernier jour d'un condamné à mort

L'histoire se passe dans les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Elle dure cinq semaines, le temps qui passe depuis le moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud pour être guillotiné. Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Victor Hugo présente l'oeuvre dans l'une des trois préfaces qu'il a écrites comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l'oeuvre d'un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider.

02/2014

ActuaLitté

Poésie

Croix et délice & autres poèmes. Suivi de Le monde poétique de Sandro Penna

Croix et délice paraît en mai 1958, non sans difficultés et désirs contrastés. Car c'est un livre de poèmes d'amour donc un livre dangereux... En effet, à cause du choix des poèmes et du titre à donner au recueil - qui aurait pu être Amour et déshonneur - l'éditeur et l'auteur ne s'entendent guère : Nico Naldini - "A toi de faire le choix le plus averti, sans te laisser impressionner par la crainte d'accusation pour obscénité parce qu'à l'exception de deux ou trois [poèmes] tous les autres sont absolument innocents." Sandro Penna - "Je n'exclus pas, épreuves en main, de pouvoir sauver quelqu'uns de ces pauvres poèmes "justiciables", et notamment, si jamais, les plus beaux parce que, comme il est juste, ce sont les plus pardonnables." Enfin, ces poèmes ont un seul sujet, comme Amélia Rosselli le dit bien : "aimer, être aimé en retour, ne pas l'être, se retrouver à cause de cette dynamique vaine mais intense - seul comme toujours mais avec une richesse d'impressions et de vérité en plus".

05/2018

ActuaLitté

Formule 1

La Formule Un est condamnée à mort

C'est le récit d'une existence plongée dans le monde héroïque de la Formule Un. L'essai décortique le jeu dramatique. Au début, on se tait pour se souvenir. On médite, on réagit. Les mots sont là, ciselés, exemplaires. Ils disent le vertige du temps assiégé dans l'espace où le passé et le futur se heurtent dans l'angoisse pour former une étrange mosaïque, la Formule Un est condamnée à mort. L'analyse est utile pour méditer aux effets de nos actes car on a une bonne excuse, celle de laisser faire. Au-delà du récit, un jour la vérité se pose à chacun : suis-je aveugle ou coupable ?

02/2022

ActuaLitté

Poésie

Les Châteaux de millions d'années. (suivi de) Icare. Et autres poèmes

"Le monologue est exclu du poème, cette langue déterminée à l'intérieur d'une langue, et qui est dialogue - tout au moins espéré -, parole rassemblée des oppositions internes et de la dualité bouche-oreille. Le poème irradie des relations multiples, des fulgurances infinies. La méditation ouvre un champ de force où la surprise joue, où le mot, par le bain de l'image, redevient naissance et protection. Se laisser saisir, envahir, par-delà les sens possibles d'un titre, pour rejoindre l'analyse chantante des sensations (celles du sens et des sens). Parfois je, parfois jeu, toujours nous. Détruire la muraille-moi. Vénérer la chair et l'os. Ne pas oublier la splendeur du matin neuf et la somptuosité du simple naturel. S'incorporer, si possible, à l'histoire d'un art, en passé, en présent, en avenir. Si la solitude murmure, que l'île soit, mais au cour d'un archipel : on veut aimer. Pourquoi Icare ? Elévation et chute ? ou : élévation parce que chute ? Ou encore : trois voyelles, i, a, e, cernant deux consonnes, c, r ? Ou les anagrammes possibles : Caire, Erica, Acier, Carie, Racie, Acrie, ou les divinités Acire et Ecira ? Par Icare et Dédale, l'horizontalité spatiale s'accompagne de la verticalité temporelle. Titre : épi de faîtage. Et s'il s'agissait simplement de boire à la coupe du poème une rasade de mots ? Poésie : diseuse de bonne aventure. La recherche de la vérité d'aujourd'hui passe par le labyrinthe et la croix avec son point de mire au centre de la cible cour. Si la vérité nouvelle de l'être chante, de l'ardeur du feu au blanc apaisement des neiges, avec le poème, pourra-t-on, au seuil du nouvel avenir, jamais seuls, parler d'un nouveau sacre ?" Robert Sabatier.

04/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

Théogonie et autres poèmes suivi des Hymnes homériques

" Homère et Hésiode ont donné aux dieux leurs noms. " Voilà ce que pensait Hérodote, quelques siècles après la mort des deux poètes. De fait, c'est dans la Théogonie, dans les hymnes homériques que les petits Grecs, pendant des siècles, ont appris ce qu'il fallait savoir des Immortels. Cette poésie religieuse n'est pas une poésie sacrée. Pas de vérité révélée. Pas de dogmes. Des récits qui se développent librement. Les divinités sont d'abord des figures lumineuses qui, soudain, apparaissent. Elles ne sont pas encore entravées par des allégories. Hésiode a rencontré les Muses. Il a vu les dieux. Il sait que son art, comme le leur, contribue à l'ordre du monde. " Cosmos " veut dire à la fois " monde " et " ordre ". Ordre fragile. Le poète, comme les Olympiens, résiste au chaos qui toujours menace. Il a soin de la justice. Il a soin de la musique.

02/2001

ActuaLitté

Poésie

Requiem. Poème sans héros et autres poèmes

Anna Akhmatova publie son premier recueil en 1912 et s'impose très tôt comme une virtuose de la petite forme lyrique. Classée comme "acméiste" ou "intimiste", elle est plus authentiquement quelqu'un qui cultive un style simple, rigoureux, d'un classicisme qui l'apparente à Pouchkine, même si chez elle toute idée d'imitation est exclue. Après la révolution d'Octobre, elle refuse d'émigrer, quoique suspecte aux autorités nouvelles qui vont, peu à peu, l'interdire de publication. En 1940, cette interdiction est momentanément levée et Anna Akhmatova publie plusieurs poèmes sur la guerre, mais non les textes qui lui tiennent le plus à coeur, comme Requiem ou les suites de poèmes brefs qui évoquent les arrestations massives et le goulag. A nouveau condamnée au silence dès la fin de la guerre, elle continue de composer pour elle-même des textes plus amples comme les "Elégies du Nord", et toujours des suites de textes brefs. Elle n'obtiendra jamais l'autorisation de donner au public un "septième livre" qui réunirait ses écrits récents et prendrait la suite des six recueils publiés dans sa jeunesse. Cette anthologie aborde l'oeuvre dans son entier. Elle puise dans les premiers livres, donne in extenso Requiem et le Poème sans héros, puis reprend à son compte un plan ébauché par la poétesse pour son fantomatique "Septième livre". C'est tout le parcours d'Anna Akhmatova qui est ici restitué, c'est un demi-siècle de combat solitaire, acharné, douloureux, mais au final sans faiblesse, qui se révèle page à page. Une poésie fragile et souveraine qui, confrontée aux risques les plus grands, ne renonce jamais, et célèbre avec une rare intensité les pouvoirs d'une parole irréductible.

01/2007

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Mon voisin. Suivi de Comme un funambule

Glisser dans la baignoire en changeant le rideau de douche, faire croire à un accident, confier le petit à une famille normale... Pour se délester de la pesanteur de la vie, elle s’amuse à imaginer le suicide parfait. Mais le jour où le voisin entre dans sa vie, son regard sur le monde change. Dans un Cagliari écrasé par le soleil, Milena Agus met en scène des personnages hors normes, enfants en mal d’amour, adultes en quête d’un peu de douceur.

01/2015

ActuaLitté

Poésie

Le voyage de Hollande. Et autres poèmes

Le grand livre de la maturité d'Aragon, ce poète courtois égaré au XXe siècle Au cours de l'été 1963, Louis et Elsa partent pour quelques jours de vacances dans le Plat Pays, sur les traces d'Edgar Allan Poe ou de Théophile Gautier. Mais ce recueil ne s'apparente en rien à une suite de cartes postales, il raconte " Une saison d'homme / Entre deux marées / Quelque chose comme / Un chant égaré ". Période de doute, période d'orage : il pleut à verse et les fleuristes ont portes closes. Le temps sur le poète a fait son travail de sape : il approche ses soixante-dix ans, Elsa est malade et les relations entre les anciens amants ne sont pas des plus apaisées. Les années soixante se veulent insouciantes, modernes, consommatrices et le vieux poète courtois s'y sent en terre étrangère. S'il est toujours le grand bâtisseur du mythe d'Elsa, il parle ici de l'amour au passé, de l'amour désespéré, de son sentiment de perte et de sa terreur de l'abandon. Si la peur d'aimer et d'être aimé ont toujours traversé l'oeuvre Aragon, elles offrent ici parmi les plus belles pages de poésie sentimentale jamais écrites. Passant par Wassenar, Amsterdam, Eierland, le labyrinthe bleu et blanc, puis les onze sections de l'Enfer, le lecteur est ainsi appelé à embarquer pour un voyage réel et onirique, un exil duquel il reviendra régénéré.

06/2023

ActuaLitté

Poésie

Poèmes de l'infortune et autres poèmes

"La poésie de Rutebeuf - clerc par le savoir et jongleur par le métier - cultive tous les tons, tous les genres : il a poursuivi de ses critiques les moines mendiants, ses bêtes noires, et leurs protecteurs, pour défendre l'université ; il a prêché la croisade que tous les ordres de la société tendaient à négliger ; il a montré, dans ses Poèmes de l'infortune, au-delà de l'image traditionnelle du pauvre jongleur, le drame et la poésie de la pauvreté, principe unifiant de l'oeuvre, en une vertigineuse litanie, toujours recommencée ; il n'a pas négligé les plaisanteries et l'humour des fabliaux dont le Testament de l'âne est un très bel exemple ; il a écrit les vies de sainte Marie l'Egyptienne, la courtisane repentie, et de sainte Elisabeth de Hongrie, des poèmes à la Vierge, et une pièce de théâtre sur la déchéance et la rédemption du clerc Théophile, double du poète - miracle au demeurant difficile à interpréter : retrace-t-il, à grands traits de manière symbolique, l'itinéraire réel du poète, ou exprime-t-il ses tentations, ses rêves, ses espoirs, ou bien présente-t-il un cas extrême qui atténue les propres fautes de Rutebeuf ? "Jean Dufournet.

12/2010

ActuaLitté

Poésie

Poèmes à l'autre moi . Précédé de La Joie des sept couleurs et suivi de Ma morte et de La Panthère noire

Né en 1876 à Angoulême, mort à Paris en 1967, Pierre Albert-Birot, pour son honneur et son malheur au regard de la postérité, fut un précurseur. En 1916, il fonde la revue SIC (Sons, Idées, Couleurs) à laquelle collaborèrent notamment Apollinaire, Aragon, Max Jacob, Reverdy, Soupault, Tzara. Comme Dada, ce titre était une affirmation. En pleine guerre, il disait oui à l'espoir, à la vie, à la réalité transfigurée en surréalité. Les moyens de cette transfiguration étaient simples. Pierre Albert-Birot déblayait le terrain et sarclait le terreau en supprimant l'éloquence, la syntaxe, la rime, la ponctuation et les épithètes. Restait une appréhension immédiate du réel par les substantifs et de l'action par le verbe. Il est désormais possible de redécouvrir, à côté des oeuvres célébrées de ses amis Apollinaire et Cendrars, cette poésie de Pierre Albert-Birot, poésie en mouvement perpétuel, qui tourne comme les manèges, les kaléidoscopes et la roulette, chante dans son vertige le soleil, la verdure, l'amour, les songes bleus et roses, toute la féerie de l'existence. Il y a ici une alliance unique et allègre du burlesque et du fantastique, du quotidien et du merveilleux.

10/2004

ActuaLitté

Théâtre

Le Quêteur de la mort suivi de L'Autre Rive et La Neige en août

Le Quêteur de la mort, ou un monologue à deux voix dans un musée d'art contemporain, soliloque sur la société moderne, l'art, la vie, la mort. L'Autre Rive, du monde réel à une autre rive improbable, pour libérer le théâtre des contraintes du code du jeu conventionnel, pour restaurer toutes les fonctions de l'art dramatique... La Neige en août, histoire et légendes du Sixième Patriarche du bouddhisme Chan (Zen) Huineng. Trois pièces de théâtre inédites en français par le prix Nobel de littérature 2000.

03/2004

ActuaLitté

Poésie

Vergers suivi d'autres poèmes français

Ce soir mon coeur fait chanterdes anges qui se souviennent... Une voix, presque mienne, par trop de silence tentée, monte et se décideà ne plus revenir ; tendre et intrépide, à quoi va-t-elle s'unir ? "C'est le premier poème de Vergers, écrit autour du 1 ?? février 1924 ; il dit, avec une espèce de joie étonnée et reconnaissante, que la poésie recommence, que l'excès du silence est rompu ; en fait, pour Rilke comme pour beaucoup d'autres poètes, que le souffle, que la vie vous sont rendus. Parce que l'on a cessé d'être enfermé en soi-même. [... ]"Philippe Jaccottet.

02/1978

ActuaLitté

Littérature française

Le funambule

Une paillette d'or est un disque minuscule en métal doré, percé d'un trou. Mince et légère. elle peut flotter sur l'eau. Il en reste quelquefois une ou deux accrochées dans les boucles d'un acrobate. Ainsi s'ouvre Le funambule. un des textes emblématiques de l'oeuvre de Jean Genet. dédié à sou ami Abdallah.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française

Le funambule

"Il le sait, le bonheur n'existe pas, seuls les vices, les jouissances éphémères, l'éloignent de l'ennui et trompent sa mélancolie". Le funambule, c'est Raphaël, 27 ans. Réveillé par son portable, il est dans une chambre d'hôtel avec la nausée et de vagues souvenirs de sa soirée. Il a reçu un message : un accident est arrivé, il doit rejoindre ses amis à l'hôpital. Perdu par cette nuit sans étoiles, son errance est jalonnée de rencontres, allégories de ses démons : un clochard violoniste, un loup gay, une prostituée kosovare borgne et cul-de-jatte, un enfant assassin... Hallucinations, rêves ou réalité ? Il repense à sa vie depuis que... Entre l'adolescence et l'âge adulte, entre liesse des nuits blanches et désillusions, entre la solitude de son âme et ses amis, entre la vie et la mort, Raphaël avance en équilibre sur le fil du destin... D'origine corse et diplômée en histoire et en communication, Vanessa Lena se consacre à ses passions : l'écriture, l'art et la mode. Artiste et styliste à Paris, elle s'inspire de l'imagerie populaire, de l'inconscient collectif, du rêve, pour créer dans ce premier roman un univers où l'étrange se mêle à la réalité.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le funambule

De l'autre côté de la ligne de vie Ce court récit tente d'imaginer la mort au-delà des trois religions monothéistes. Comme le chantait Brassens, l'auteur veut que ce passage nous conduise vers de grandes vacances . Pour cela, faisant preuve de dérision cette écriture voudrait nous transporter dans cet autre monde que personne ne connaît. Alors délibérément, il ne doit pas nous faire peur, en nous racontant une suite possible à notre pauvre condition de terriens. Laissez -vous emporter avec le sourire.

12/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Poèmes et poètes : le monde de la réalité poétique

Spécialiste de Langue et Littérature française, François-Chartes Gaudard est professeur émérite à l'Université. Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, agrégé de Lettres Modernes, docteur d'Etat ès Lettres, d est également fondateur de l'équipe de recherche Lettres Langages et Arts et directeur honoraire de l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues de l'Université Toulouse -Jean Jaurès. Spécialiste de poésie française des l9° et 20' siècles, son intérêt ininterrompu pour les arts l'a conduit à s'intéresser à la spécificité des langages et des discours artistiques et aux relations de complémentarité voire d'opposition qui peuvent les unir. Universitaire de laboratoire et d'atelier ; il n'a cessé de confronter les théories d'analyse linguistique et stylistique aux réalités discursives des corpus. Autour de lui s'est construite une école de stylistique, à laquelle on doit l'émergence de savoirs et de notions, et dont les travaux se prolongent aujourd'hui dans tous les domaines et les champs d'application de la stylistique. Loin de prétendre offrir des modèles de lecture, ce livre a pour ambition de montrer que l'approche stylistique des textes permet d'entrer pertinemment, que l'on soit simple amateur, spécialiste ou chercheur, dans une écriture singulière, qu'il s'agisse d'un morceau choisi ou d'une ouvre. En 2017 François-Charles Gaudard nous avait offert une vaste étude sur Baudelaire (Le Spleen de Paris. "Petites babioles" et "Bagatelles" de Baudelaire, EUS, 2017, 452 pages). Ici, tout en élargissant le champ de ses explorations, il nous propose une salutaire invitation au voyage hors du temps et a des modes, de La Fontaine à Nerval, de Chénier à Rimbaud, de Musset à Mallarmé, et, plus inattendu, de Paul Valéry à Philippe Jaccottet, de Victor Segalen à Joe Bousquet. Chemin faisant, il ne cesse d'explorer toute la p complexité du verbe poétique, de ce qui fait qu'un texte porte en lui de quoi nourrir notre âme et nous entraîner avec lui sur des chemins encore inexplorés. Et le lecteur se laissera emporter dans un voyage où ce qui n'aurait pu être qu'une dissection se fait dévoilement. C'est au véritable plaisir du texte que nous convie François-Charles Gaudard, en nous invitant à lire ou à relire en sa compagnie quelques pages et rouvres majeures de la poésie francophone de ces cinq derniers siècles.

09/2020

ActuaLitté

Poésie

Le charlatan et autres poèmes

Le charlatan s’en va, il ne sait plus où chanter. La mère pleure le départ du fils, Seul face à la tempête, tout effiloché, tel un arbre écorché,il se sent dupé, moqué et brisé. Il se tourne comme un errant sans-le-sou Vers le joug de la boisson et de la fumée ; Naufrage assuré où un succube s’est accroché Ricanant inconscient jusqu’aux abois Il trébuche sur son chemin de croix, truffé d’embûches et d’effrois, Seul, il traîne avec sa peine, et le mal qui l’entraîne, Piteuse créature traquée qui n’a su gérer sa quête qu’avec une guitare cassée et la courte euphorie de ses herbes séchées ; Ses amis, bande oubliée de chacals, le tiraillent et l’assomment tout au long de son chemin, tel un nuage qu’on guette et qu’on attrape dans l’incandescence d’une nuit d’été sans fin. Il se leurre, change de couleur, tourne les yeux, ricane, crie et rigole, Mais au fond, avant sa dégringolade néfaste, le charlatan était bon, crédule et chaste...

12/2019

ActuaLitté

Faits de société

Fatwa. Condamnée à mort par les siens

Parce qu'elle a fui l'Égypte sans l'autorisation de son mari musulman en emmenant avec elle ses deux filles, Jacky Trevane est accusée d'avoir commis un grave péché contre l'islam et vit aujourd'hui sous la menace d'une fatwa. Ce jugement rendu par un imam la condamne à la peine de mort si jamais elle est retrouvée par son mari. Jacky Trevane est donc vouée à passer le reste de son existence en se cachant. Tout avait pourtant commencé comme dans un conte des Mille et une nuits. Dix mois après son coup de foudre pour un bel Egyptien rencontré lors d'un séjour touristique, Jacky, 23 ans, mettait au monde leur premier enfant. Le début d'un enfer. Brimades, humiliations, violences... Jacky Trevane livre ici le récit terrifiant de sa vie jusqu'à son périple à travers le désert avec ses deux fillettes...

06/2008

ActuaLitté

Poésie

Le pyromane adolescent suivi de Amour à mort

Un livre qui se déploie en fraîcheur et en beauté. James Noël est ce pyromane qui revendique en toute saison le feu pour allumer les rires et pour effacer les désastres de la nuit. Sa poésie est magique, elle convoque ce côté primesautier et pur en nous, le meilleur peut-être. Les expériences de la vie et du langage sont ici dans la vision d'un adolescent qui refuse de sauter les barrières pour parvenir dans le monde des adultes. Le poète arrête le temps et navigue dans ces espaces d'encre et de lumière. La pyromanie est la nouvelle marque de James Noël. Les poètes sont-ils des pyromanes adolescents qui chantent l'espoir du monde ? Leurs mots embrasent les coeurs. Leurs amours nous donnent de quoi rêver et vivre. James Noël n'a d'autre métier que celui de pyromane. Pour lui, c'est la seule manière d'être : la fulgurance de l'enfant qui dit que toute nuit est jour férié par amour.

01/2013

ActuaLitté

Historique

Le moine mort Tome 1 : Le manuscrit condamné

"J'ai pour nom Ernao Piranesi. Et au soir de mon existence, j'ai transgressé les lois monastiques qui me guidaient depuis toujours. J'ai profité de l'enseignement de l'enluminure qui me fut prodigué dans ma jeunesse pour écrire un livre profane, que je me dois de dissimuler. Un récit fatalement prohibé car ne parlant en rien de quelque épisode religieux consacré... Mais de ma pauvre vie." Ce sont les seules phrases que Stolin novice enfermé dans le sinistre monastero del Picco dell'Acqua, a le temps de lire au moment où il découvre ce manuscrit, caché sous un tapis dans la cellule de Piranesi qui vient de rendre l'âme. Le fracas des vagues et le hurlement des vents sont les seules sonorités autorisées en ces lieux. Les religieux confirmés ont même la bouche cousue et Stolin sait très bien que ce sort l'attend, à terme. Ce livre est pour lui l'occasion d'entendre encore une voix... la sienne. Se cachant pour lire la suite à voix basse, il va découvrir une prodigieuse histoire d'hérésie, de sang, de mensonges, de procès, de folie et d'amour... celle du moine mort.

03/2021

ActuaLitté

Poésie

Cent poèmes avant l'aube. Suivi d'autres poèmes

Adjmaël Halidi publie un nouveau livre, un second recueil de poèmes, intitulé Cent poèmes avant l'aube. Après Oraisons vespérales, avec ses versets sacrés, la vesprée est remplacée par l'aube dans ce nouvel opuscule. Cent poèmes avant l'aube se compose de quatre pièces poétiques longues, "La nuit j'ai peur", "Le chant des belles-de-nuit" et "De pétales et d'épines" qui succèdent la section éponyme "Cent poèmes avant l'aube". Dans la deuxième section, le sujet lyrique met en scène son geste littéraire, ses craintes et ses doutes. La troisième section emprunte son nom à celui d'une fleur élégante. La quatrième et dernière section reprend l'image rhétorique végétale qui associe les bonheurs de la vie aux pétales d'une rose, et les malheurs aux épines. Après la prose poétique viennent des poèmes plus brefs, en vers libres, qui, bien qu'ils évoquent un certain marasme, laissent espérer un lendemain qui chante. L'ensemble de ces textes, qui méritent d'être découverts par le lecteur, ont pour but de lui procurer ce que l'auteur nomme, expressis verbis, un "orgasme textuel".

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le dernier jour (ou presque) d'un condamné à mort

Tout avait bien commencé, pourtant ! La foule était présente, haineuse, et criait à mort ! Le président de la République était là, fier de sa nouvelle loi qui, pour vider les prisons, réduisait pêle-mêle peines et condamnés. Le justiciable était dans le box, attendant calmement la sentence inéluctable. Son avocat s'y croyait, incapable et ridicule. Mais alors, comment ce dernier, un olibrius ignorant, allait-il bien pouvoir tout faire capoter. Impossible ! Impossible ! Impossible ! Et, de fait, après un procès mémorable qui resterait dans les annales, le verdict fut rendu, sans surprise. Il ne restait plus qu'à convoquer le bourreau, et que vienne le dernier jour du condamné à mort. Le dernier jour ... , ou presque !

04/2022

ActuaLitté

Poésie

Le mot à mort

Le poème, ici et par la suite, malaxe les mots au lieu de les exposer : il en projette l'une contre l'autre les syllabes, et ce sont cassures en cascades et bataclan d'impressions toujours fusant à perte de sens. On y perd sa petite logique dans des " pitre pâtre part paître à part " avant de trouver " l'accès à l'excès " et de régler les soubresauts de sa langue sur des saccades qui, à force de vous secouer, font sens : un sens décapé de toutes les vieilles contraintes.... Peu de pages sont nécessaires pour réussir et imposer une Révolution. Celle qu'Alain Joule, ici, mène jusqu'au bout ne proclame rien : elle défait des chaînes demeurées invisibles et pousse les mots à l'union libre du sens et de la sonorité... Extraits de la préface de Bernard Noël Par-delà " les sens " Le Mot à Mort est un acte d'Amour. La mort qui est la fin du processus de vie se place dès lors qu'elle s'effectue au début d'un autre processus, celui de la mutation par laquelle les cellules en décomposition vont nourrir la terre pour permettre l'avènement de nouvelles vies. Extrait de l'avant-propos d'Alain Joule

01/2016

ActuaLitté

Poésie

L'inventeur de l'amour. Suivi de La mort morte

Plus de bégaiement ici, plus de "cabale phonétique" et de dynamitage de la parole sacrée. L'Inventeur de l'amour, hymne vampirique à la femme aimée absente de la réalité mais fragmentairement présente en mille femmes, à la femme d'autant plus identifiée à la "merveille" bretonienne qu'elle n'existe pas, et La Mort morte, où l'humour noir affleure sans cesse, le fil du discours s'interrompant pour laisser place aux comptes rendus de cinq tentatives de suicide "impossible" (par rétention volontaire du souffle, notamment), sont tous deux des textes limpides, éloquents parfois, coupants toujours, qui suscitent en nous une admiration "hilare" — pour parler comme le grand Giorgio Manganelli. Maurice Mourier, La Quinzaine littéraire

12/2021

ActuaLitté

Faits de société

Méditations d'un condamné. Comment le couloir de la mort a ouvert mon coeur

Le récit puissant d'un homme qui a trouvé la paix intérieure et ouvert son coeur à la compassion derrière les barreaux du couloir de la mort, dans une prison des Etats-Unis. L'un des livres de chevet de la maître bouddhiste Pema Chödrön. Jarvis Jay Masters est condamné jeune adulte à la prison pour braquage, après une jeunesse difficile et d'errance. Il rentre à la prison de San Quentin en 1981. Tandis qu'il purge sa peine, un gardien est assassiné et, malgré qu'il clame son innocence, il est reconnu coupable de complicité dans ce meurtre et condamné à mort. Il est dans le couloir de la mort depuis 1990, et il a passé 21 ans à l'isolement. La liberté peut prendre diverses formes : certaines dépendent de circonstances tandis que d'autres ne peuvent vous être retirées. Détenu depuis 1981 à la prison d'Etat de San Quentin, aux Etats- Unis, Jarvis Jay Masters vit dans le couloir de la mort depuis 1990. Dans ce recueil d'histoires et de récits de vie au seuil de la chambre d'exécution, il explore le sens de la vraie liberté, à travers son cheminement vers la paix intérieure et sa pratique bouddhiste. Il donne à voir un jeune homme ordinaire cerné par la violence, son expérience du système judiciaire, puis sa rencontre en prison avec le maître bouddhiste tibétain Chagdud Tulku Rinpoché et l'engagement sur une voie de non-violence et de pacification. Tour à tour joyeux, déchirant et glaçant, d'une perspicacité et d'un discernement profonds, son témoignage offre une vision pleine d'espoir et illustre la possibilité d'être libre même dans les moments les plus sombres. "Ce livre est l'un de mes préférés. Jarvis Jay Masters, mon cher ami, est l'un de mes plus grands enseignants, il ne cesse de m'inspirer par sa détermination et sa résilience. Dans le couloir de la mort, il est devenu un homme bon. Si Jarvis peut traverser un lieu si sombre et y trouver la lumière, alors il y a de l'espoir pour chacun de nous". Pema Chödrön, enseignante bouddhiste et auteure PEN Award 1992

08/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Nuit et brouillard . Suivi de De la mort à la vie

" Cette réalité des camps, méprisée par ceux qui la fabriquent, insaisissable pour ceux qui la subissent, c'est bien en vain qu'à notre tour nous essayons d'en découvrir les restes. Qui de nous veille de cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? " Le poète Jean Cayrol (1911-2005) a écrit le puissant commentaire qui accompagne les images du film Nuit et Brouillard réalisé en 1955 par Alain Resnais. Véritable " coup de poing dans nos consciences ", il rappelle ce que fut la réalité concentrationnaire au quotidien.

09/2010

ActuaLitté

Poésie

Cahiers de la Kolyma et autres poèmes

"De 1937 à 1956, je vécus dans les camps et en exil. Les conditions du grand Nord excluent la possibilité décrire et de conserver des récits et des poèmes - à supposer qu'on veuille le faire. Quatre ans durant je n'ai eu ni livres ni journaux. Ensuite il s'est trouvé que de temps en temps on pouvait écrire et garder des poèmes. Beaucoup de ce qui fut écrit - une centaine de poèmes - a disparu à jamais. Quelque chose cependant a été sauvegardé. En 1949, travaillant comme aide-médecin dans un camp, je me trouvai en "mission forestière" et pendant tout mon temps libre j'écrivais : sur les revers et les pages de garde de pharmacopées, sur des feuilles de papier d'emballage, sur des sachets. En 1951, je n'étais plus détenu mais je ne pus quitter la zone de la Kolyma. Je travaillai comme aide-médecin près de Oimiakon en amont de l'Indighirka ; il faisait très froid et j'écrivais jour et nuit dans des cahiers de fortune. En 1953, je quittai la Kolyma et m'établis dans la région de Kalinine près dune entreprise de tourbe. J'y travaillai deux ans et demi comme agent d'approvisionnement technique. Les exploitations de tourbe avec leurs saisonniers, les tourbiers, étaient des endroits où le paysan devenait ouvrier. Ce n'était pas sans intérêt mais je n'avais pas le temps. J'avais quarante-cinq ans, je cherchais à devancer le temps et j écrivais jour et nuit vers et récits. Je craignais chaque jour que mes forces ne m'abandonnent et de ne plus écrire une ligne et de ne pouvoir plus écrire tout ce que je voulais." Varlam Chalamov

11/2016