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Le capitalisme zinzin

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Economie

Le capitalisme zinzin

Le capitalisme français est-il devenu fou ? Coups de Bourse, guerre des banques, fusion médiatique des pétroliers, licenciement massif du personnel d'une entreprise bénéficiaire ! La faute à la seule mondialisation ? En fait, sans qu'on le sache, sans qu'on le dise, la France a changé de capitalisme. Elle a donné aux marchés financiers la place qu'occupait, autrefois, l'Etat. Une révolution inachevée ? Sait-on que, d'ores et déjà, plus de 40 % du capital des mille premières entreprises françaises appartient aux veuves écossaises ou aux retraités de l'industrie américaine ? Sait-on qui sont ces nouveaux maîtres du monde : ces investisseurs institutionnels, les zinzins, qui gèrent une fortune de 10 000 milliards de dollars ? Du capitalisme à l'ancienne - cigare, connivence, cumul des mandats et culte du secret - à la paradoxale démocratie financière où même un fonctionnaire de France-Telecom s'improvise actionnaire, Erik Izraelewicz explore avec lucidité notre " exception française ".

11/1999

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Livres 3 ans et +

Zinzin

Zinzin était un lutin un peu timide, qui vivait seul dans une caverne toute noire. Il s'y ennuyait beaucoup mais n'osait pas sortir. Le jour, il avait peur de la lumière du soleil qui l'éblouissait... et la nuit, il ne trouvait plus la sortie !

09/1996

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Livres 3 ans et +

Le Roi ZinZin

Le roi ZinZin, un jour, tomba amoureux d'une horrible sorcière qu'il trouvait plus ravissante qu'une fleur. Celle-ci lui proposa en ricanant de lui préparer une de ses spécialités.

02/2004

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Livres 3 ans et +

Le zinzin de la forêt

Qui est le zinzin des bois ? C'est Karl ! L'homme de la forêt, l'ami des animaux et de la nature. Mais aujourd'hui, les amis de Karl ne sont pas très contents, lui d'habitude si calme, si discret, fait trop de bruit, trop de poussière et dérange tout le monde ! Que fait donc Karl ?

11/2016

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Tout-carton

Le Zinzin des bisous

Le Zinzin des bisous fait des bisous tout le temps. Des bisous tout doux à ses mains, et aux mains de ses copains, des bisous aux fleurs, des bisous à l'aspirateur, des bisous à sa raquette et à ses chaussettes craspouettes... Bref, un vrai Zinzin qui bisouille tout et n'importe quoi, même des trucs un peu cracra ! Oh non ! STOP ! Pas les vieilles bottes qui ont marché dans la crotte ! Heureusement que maman est là... Grondera ou grondera pas ? Une escalade joyeuse de bisous, qui finit par de grands, de beaux bisous d'amour ! Un album qui fera rire les tout-petits et une lecture qui se terminera, c'est sûr, par une grande partie de bisous !

04/2023

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Science-fiction, heroic fantas

Merlin Zinzin Tome 2

Merlin, Guenièvre, Viviane, Lancelot et Arthur ont trouvé des petites créatures adorables à longue queue : des Lérus. A Brocéliande, la bande fait fureur avec ses nouveaux compagnons. Merlin, qui rêve toujours de devenir riche, propose de les multiplier avec de la magie afin de pouvoir en vendre aux enfants du village. Mais l'expérience tourne mal et c'est sans compter sur la sorcière Morphage qui veut prendre sa revanche...

04/2023

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Indépendants

Caro et les Zinzin 2

Caro et les Zinzins s'offre un second tome ! Préparez-vous pour de nouvelles péripéties encore plus drôles et plus trash mais toujours bien réelles et remplie d'auto-dérision, longue vie aux zinzineries ! Merci à tous les zinzins qui ont permis de donner vie à Caro et les Zinzins 1&2 et de suivre les aventures en direct sur le Instagram @zinzin_nsc !

03/2023

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Autres éditeurs (A à E)

Le Roi de la Lune et le robot zinzin

A partir d'une azurite, une pierre tendre et bleue, Bérengère Cournut interroge le lien que les humains entretiennent avec les éléments naturels, la manière dont ils peuvent y trouver une forme de réconfort. Dans cet hommage poignant à un ami disparu passionné de pierres, elle mêle considérations scientifiques, philosophiques et expériences personnelles pour délivrer une réflexion sur la mémoire et la transmission des connaissances de tous types.

09/2022

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Que-sais-je ?

Le capitalisme

Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant. Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'Etat-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du " marché ", le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique. Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.

03/2022

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Lecture 9-12 ans

Mes cousins Zinzins !

Michael, 10 ans, a des parents très pointilleux sur les questions d'éducation et d'hygiène. Sa mère lui interdit notamment de consommer du sucre, au prétexte d'une allergie imaginaire. C'est donc un véritable soulagement pour lui quand la famille West vient s'installer dans le quartier. Dans la famille West, il y a la plantureuse tante Rosie, soeur de la mère de Michael, son mari l'oncle Léo, et leur cinq enfants, qui grandissent dans un foyer aussi foutraque que joyeux. Grâce à la passion de ses parents pour le golf, Michael se retrouve souvent en pension chez ses cousins pour le week-end. Avec eux, la construction d'un radeau, l'exploration d'une vieille baraque abandonnée, ou l'accueil du grand-père diabétique récemment amputé d'un pied, deviennent des aventures palpitantes et hilarantes. Car la famille West a l'art de mettre un grain de folie dans le quotidien.

06/2016

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Indépendants

Caro et les zinzins

Jeune corse fêtarde au caractère explosif, Caro dessine avec autodérision sa vie de meuf qui s'empêche pas de vivre, qui fait parfois des erreurs, et qui dans ses péripéties WTF rencontre souvent de grands zinzins.

12/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Frérot Frangin : Hôtel Zinzin, Hôtel Zonzon

Frérot, onze ans, part en classe de neige. Frangin, dix-neuf ans, est en prison. Pendant un mois, les deux frères s'écrivent des lettres drôles et tendres et se racontent leur quotidien. L'un de l'hôtel Zinzin, l'autre de l'hôtel Zonzon.

04/2021

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Economie

Capitalisme

Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat. Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat.

11/2019

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Théâtre

Capitalisme

Capitalisme... mot honni, système accepté ! Sur scène il vient en personne faire le point sur sa vie ; il ne déguise rien, nous fait ses confidences, raconte comment il s'est construit, a mûri ! Mué en avocat du diable, il joue cartes sur table, pousse dans ses retranchements l'auditeur ! Capitalisme vient nous surprendre, sans cynisme nous tend un miroir !

11/2015

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Economie

Le Capitalisme mondial

Une exploration du phénomène de multinationalisation.

11/1985

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Economie

Civiliser le capitalisme

La crise économique mondiale fait maintenant place à des crises politiques nationales, au retour des frontières et des murs. Cette situation est au moins en partie le résultat d'une sous-estimation des instabilités du capitalisme. Nos Etats providence ont permis de civiliser les capitalismes nationaux. Ils sont de plus en plus présents, sans réellement limiter les risques et inégalités issus de la mondialisation. S'appuyant sur l'histoire économique et sociale, aussi bien que sur une claire analyse du contexte économique contemporain, ce livre explore la possibilité d'une autre relation entre l'économie et la politique, en élargissant l'espace des solidarités. Il propose en particulier la création d'une assurance chômage européenne, compatible avec les systèmes nationaux et s'appuyant sur l'expérience des Etats-Unis. Contre le seul repli national, il existe un chemin économiquement cohérent pour préserver nos Etats providence. Xavier Ragot est Président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Il est Directeur de recherche au CNRS et Professeur en économie à Sciences Po. Il est l'auteur de nombreuses contributions et ouvrages scientifiques sur l'économie française, la crise financière et européenne.

04/2019

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Economie (essai)

Le capitalisme responsable

Nathalie Daouda est entrepreneur. Elle conçoit des stratégies de développement pour les entreprises, et accompagne leurs dirigeants durant la phase de mise en oeuvre des recommandations émises. Elle a toujours eu le sentiment que le capitalisme libéral n'est pas le meilleur système pour développer les entreprises et améliorer simultanément la vie dans la cité. Il y a quelques années, elle a entendu une remarque qui a remis toutes ses certitudes professionnelles en perspective. A travers son essai, elle nous propose d'explorer les principes fondateurs d'un écosystème dans lequel capital, performance économique et inclusion sociale sont interdépendants, et au service de l'humain. "Son" Capitalisme Responsable comme elle aime l'appeler, est une synthèse du modèle de fonctionnement qu'elle a utilisé et développé au cours de ses 20 années de carrière commerciale puis en tant qu'entrepreneur.

02/2022

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Economie

Le capitalisme total

Le capitalisme moderne est organisé comme une gigantesque société anonyme. A la base, trois cents millions d'actionnaires contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. Souvent d'âge mûr, de formation supérieure, avec un niveau de revenus relativement élevé, ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires pour compte de tiers dont le seul but est d'enrichir leurs mandants. Les techniques pour y parvenir s'appuient sur les règles du " gouvernement d'entreprise " et conduisent à des exigences de rentabilité excessives. Elles transforment les chefs d'entreprise en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires, et polluent de pure cupidité la légitime volonté d'entreprendre. Ainsi le capitalisme n'est pas seulement le modèle unique d'organisation de la vie économique mondiale : il est devenu " total " au sens où il règne sans partage ni contre-pouvoir sur le monde et ses richesses.

10/2005

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Sciences politiques

Capitalisme carcéral

Jackie Wang examine les techniques d'incarcération contemporaines apparues dans les années 1990 aux Etats-Unis, illustrant divers aspects du continuum carcéral comme la biopolitique de la délinquance juvénile, la police prédatrice, la gouvernance cybernétique et le maintien de l'ordre algorithmique. Pour Wang le capitalisme carcéral fait autant usage d'une violence directe — police et incarcération — qu'indirecte en s'appuyant notamment sur un système prédateur de prêts. Alors que ces techniques de gouvernance impliquent souvent l'emprisonnement physique et l'exécution par l'Etat des personnes racisées, ces nouveaux modes carcéraux se répandent "dehors", au sein de la société.

11/2019

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Economie

Que crève le capitalisme

Que crève le capitalisme La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, qui saccage le service public de la santé, détruit les écosystèmes et aggrave les inégalités, plongeant des dizaines de millions d'humains dans la misère. Plutôt que de se remettre en cause suite à la crise financière de 2008, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé. Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte. Hervé Kempf Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète ("Points Terre" , 2020) et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ("Points Terre" , 2020), il est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l'écologie.

04/2022

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Faits de société

Le capitalisme contre la famille

La famille, noyau et fondement de la société est l'objet de déconstruction dans le système capitaliste. Cette altération est le fait du travail aliéné qui, à travers sa division, oblige un fonctionnement sectoriel enfermant la cellule familiale dans des activités spécifiques. Pour ainsi dire, la famille vie une misère totale à travers la fantasmagorie que connaissent les liens entre parents et enfants, tout comme, l'éducation de ces derniers. Le cercle familiale est donc détérioré et a rompu ses attaches. Cette destruction met un frein à la belle harmonie familiale. La famille est en crise.

12/2016

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

11/2006

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Divers

Micro-Zouzou contre les Maxi-Zinzins !

Couacville, patrie des opulents... Dans cette petite ville, se cache un club très spécial, un club réservé aux plus riches, le fameux club des Opulents ! Dame Mireille, pourtant l'une des plus grandes fortunes de ce petit coin de paradis, veut y rentrer depuis fort longtemps... Mais las, les opulents refusent toujours son admission, ce qui provoque chez elle colère, et rage de dents. C'est ici qu'entre en scène Zouzou, et son tonton Marietti ; par amour et pour soigner ses douleurs, le dentiste Marietti lui propose de tester une méthode révolutionnaire : le micro-dentisme. C'est très simple : à l'aide du microcroscope, Zouzou est envoyée directement dans les gencives, pour inspecter sur place sur ces rages de dents. Mais bientôt Dame Mireille leur échappe, et pour Micro Zouzou, qui se balade dans ses dents, la situation devient bientôt hors de contrôle ! Paru dans COUAC, la gazette dingo de PICSOU MAGAZINE, ce feuilleton échevelé de Matthias Arégui et Léon Maret ravira les fans de canards et d'aventures interdentaires !

03/2021

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Sociologie politique

Le capitalisme c'est la guerre

Nils Andersson propose une analyse fine et implacable du capitalisme du réel, et de sa nature première : la guerre. Produit d'un long travail d'enquête à la croisée du journalisme critique et de l'expérience d'un engagement politique anti-impérialiste directement héritier des luttes de décolonisation de la deuxième moitié du 20ème siècle, cet ouvrage décortique l'infamie des doctrines impérialistes et capitalistes qui n'ont cessé de faire du monde un vaste champ de bataille en vantant les mérites d'un Occident soit-disant "pacifié" . Plus que jamais il réaffirme cette exigence morale et politique que Jaurès et Käthe Kollwitz poursuivirent en leur temps : Nie Wieder Krieg, "Plus jamais la guerre" , tout en proposant une analyse du futur proche de ce qu'annoncent les nouveaux rapports de pouvoir mondiaux et les doctrines militaires modernes. Nils Andersson fondateur des Editions indépendantes La Cité Editeur en 1957, militant anti-impérialiste, anti-colonial.

01/2021

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Economie

Quand le capitalisme perd la tête

Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s'appuie cette fois sur sort expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu " triomphe " du capitalisme à l'américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l'effervescence boursière et tout ce qui s'ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, il aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enro. A l'occasion de cette plongée au cœur des centres de décision la plus grande économie de marché du monde, l'auteur procède à la démolition des divers mythes qui étaient au fondement des politiques économiques des Etats-Unis, mais aussi de nombreux autres pays occidentaux ; dans les années 1990 : la réduction du déficit ne relance pas l'économie, l'impact des guerres sur cette dernière est négatif ; il n'y a pas de " héros " économiques (c'est la politique qui compte et non les hommes) ; la " main invisible " d'Adam Smith est invisible pour la bonne raison qu'elle n'existe pas ; la finance n'est pas la source de toute sagesse ; l'Etat n'est pas systématiquement mauvais... Enfin, fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d'un " idéalisme démocratique ", vision d'avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l'Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l'emploi) ou encore le droit du citoyen à l'information.

10/2003

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Onfray

Le fétiche & la marchandise. Capitalisme & réification

Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme. L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. A la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'Etat total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les coeurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des Etats-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ". Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'oeuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée.

09/2023

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Economie

Comment le capitalisme nous infantilise

Consommateurs ou citoyens? D'ordinaire, les deux termes ne sont pas jugés antagoniques. Benjamin Barber démontre qu'ils le sont. Car le capitalisme a radicalement changé. S'il a pu être historiquement associé à des vertus qui ont aussi contribué à fonder la démocratie, il est aujourd'hui lié à des vices qui la détruisent. L'" éthique protestante" de Max Weber, qui privilégiait le travail, l'épargne, la vie simple, la probité, la responsabilité et une économie œuvrant à la satisfaction de vrais besoins, s'est muée en son contraire: un "éthos infantiliste" qui glorifie la consommation, la superficialité et la dépense inutile pour assouvir de faux besoins. Les ex-citoyens sont transformés en grands enfants, tandis que les vrais enfants et les adolescents deviennent l'épicentre et la cible privilégiée du marketing. Benjamin Barber étudie sous divers angles cette régression culturelle, insistant notamment sur les progrès extravagants d'une privatisation qui dynamite le contrat social et n'épargne même plus les fonctions régaliennes de l'État, comme la police et l'armée, ou encore sur la création d'identités factices autour des marques. Comment en finir avec cette éclipse de la démocratie, avec cette vie publique "schizophrénique"? Pour l'auteur, ce n'est pas en essayant de miner le capitalisme consumériste de l'intérieur, en tant que consommateurs, ni en tentant de le brider, comme autrefois, dans le cadre devenu étriqué d'un État national. Le remède aux maux qui accablent la démocratie au sein des nations, c'est plus de démocratie entre les nations, et une action citoyenne mondiale.

10/2007

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Sociologie

Le nouvel esprit du capitalisme

Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la "critique artiste" - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la "critique artiste". Comme, dans le même temps, la "critique sociale" manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent.

02/2011

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Economie

Le capitalisme à l'agonie

A la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l'agonie. Qu'a-t-il bien pu se passer entre-temps ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival, et la complexité devrait alors être incriminée : l'organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l'instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l'existence d'un ennemi pour se soutenir. En l'absence de cette alternative, ses bénéficiaires n'auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication possible encore : du fait du versement d'intérêts par ceux qui sont obligés d'emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l'autre. Entre ces hypothèses, il n'est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle. Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l'une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute.

03/2011

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Sociologie

Les sentiments du capitalisme

Le capitalisme présente, dit-on, un visage froid. Individualisme, désenchantement, division du travail, rationalisation... : autant de portes d'entrée dans ce monde sans états d'âme, héritées d'une longue tradition de sociologues, d'historiens et d'économistes. aurait-on oublié que les sentiments sont des acteurs majeurs de l'histoire du capitalisme et de la modernité ? et qu'elle a favorisé le développement d'une nouvelle culture de l'affectivité engageant le moi privé à se manifester plus que jamais dans la sphère publique ? C'est ce " capitalisme émotionnel " qui pousse l'individu à la réalisation la plus intime de soi, qui s'approprie les affects au point de transformer les émotions en marchandises, et qui culmine aujourd'hui dans les nouvelles formes de sociabilités nées de l'Internet qu'explore ici Eva Illouz.

09/2006