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Le renversement du monde. Politique de la crise

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Economie

Le renversement du monde. Politique de la crise

Si la crise qui frappe le monde entier est certes une crise bancaire et financière, c'est d'abord la première crise de l'unification planétaire, affirme Hervé Juvin, qui cherche à montrer les logiques, les intérêts et les passions à l'oeuvre derrière le désordre des systèmes, des actions et des comportements. Le système occidental dominait le monde, mais c'en est fini. Il n'a plus le monopole du bien ni des certitudes. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise le rend sensible avec acuité, si elle n'en est pas la cause : elle révèle que l'économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés.

09/2010

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Géopolitique

Etat du monde. Géopolitique du monde contemporain, Edition 2022

Cet ouvrage explore les grands enjeux actuels pour mieux comprendre les relations internationales, les conflits, mais aussi les enjeux de pouvoir qui coexistent dans un environnement mondialisé. Il étudie la géopolitique des grandes puissances mondiales ainsi que les principaux foyers de conflit actuels. Au travers de l'exploration des nouveaux enjeux géopolitiques mais aussi des nations qui ont tait l'actualité, l'ouvrage fournit un panorama du monde qui permet de mieux comprendre son évolution.

01/2022

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Poésie

Renversement de tendance

Il n'est pas forcément malvenu d'anticiper sur ses déconvenues. Les femmes ne sont pas encore appelées à exercer tous les pouvoirs, mais prenons le soleil à témoin ridé pour en faire une histoire.

03/2022

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Histoire internationale

Sortir de crise. Les mécanismes de résolution de crises politiques (XVIe-XXe siècle)

Comment sortir de crise ? Face aux malheurs des temps, cette interrogation tourmente les hommes politiques. Les uns se jettent dans un réformisme éperdu, d'autres attendent avec confiance que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, tandis que les Cassandre prédisent des lendemains tout en noir. Des universitaires ont relevé le défi de scruter les mécanismes qui ont permis de sortir de grandes crises politiques du passé, guerre de religion, vacance du gouvernement, terreur, etc. Non pour y chercher des solutions toutes faites mais pour donner à comprendre, en scrutant son issue, ce qu'est une crise. La crise est vécue comme un moment crucial, qui ouvre une période d'incertitude. Ce qui était ne sera plus. Ce qui adviendra est inconnu. C'est pourquoi les hommes vivent ce moment de tension comme un drame et aspirent à retrouver l'état antérieur. Dire la crise constitue la première étape pour en sortir. Regarder lucidement ce qui fait crise permet de discerner, de faire des choix qui seront décisifs. L'action d'hommes décidés, agissant à titre individuel, communautaire ou institutionnel, est toujours essentielle pour mettre fin à une crise. Ils font preuve de lucidité dans l'analyse, de courage dans l'action, de force dans la parole Si la sortie de crise est réussie, la crise est regardée après coup comme un moment salutaire, dont l'effet est bénéfique. Si elle échoue, l'état de crise persiste.

11/2010

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Notions

La Crise du monde moderne

Le regard sans concession porté par Guénon sur les ruines de l'Europe de l'après-guerre 1914-1918 s'est attaché aux causes profondes du désastre : la fermeture à une dimension spirituelle qui demeurait encore vivante en Orient. Depuis la Renaissance la recherche de la connaissance s'était effacée progressivement au profit de l'action et des seuls critères matériels. Les dérives intellectuelles s'étaient enchaînées ensuite, aboutissant à un individualisme exacerbé et au chaos social. Le naufrage de la Seconde Guerre et les maux de l'Occident contemporain témoignent de la justesse du diagnostic qu'il rappela à l'occasion de la réédition de 1946 : "Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires..." La crise...,qui faisait suite à Orient et Occident (1924) et précéda Le règne de la quantité et les signes des temps (1945), plus doctrinal, avait eu en son temps l'oreille du public et l'ouvrage avait été rapidement épuisé, mais il fut mal reçu dans le monde institutionnel tant politique que religieux ou dans la grande presse qu'il prenait à contre-pied. L'Eglise catholique, dernier recours pour un redressement spirituel de l'Occident dans l'ordre exotérique selon Guénon, ne se reconnaissait ni dans la position qu'il lui assignait parmi les grandes traditions ni dans la mission dont il la chargeait.

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Esotérisme

La crise du monde moderne

Notre civilisation est en crise, personne n'en doute. Ecrit en 1946, le diagnostic de René Guénon est aujourd'hui encore d'une actualité saisissante et son analyse d'autant plus pertinente. Guénon oppose et compare l'Orient à l'Occident, et nous retrouvons à travers son analyse la plupart de nos préoccupations actuelles, en particulier l'ultra-matérialisme de l'Occident et sa perte du sens de l'existence découlant d'une rupture avec la vie spirituelle authentique, quelle qu'elle soit. Auteur français de 27 ouvrages (dont 10 recueils d'articles à titre posthume), René Guénon est une figure hors-norme de la spiritualité et de l'ésotérisme du XXe siècle. Né le 15 novembre 1886 à Blois (France), dans une famille catholique, et mort musulman (soufi) le 7 janvier 1951 au Caire, en Egypte, il poursuivra toute sa vie la quête de la Connaissance, la métaphysique traditionnelle, et dénoncera les errements des sciences occultes et la rupture de l'Occident avec la vie spirituelle authentique. Il collaborera à de nombreuses publications consacrées à ces thèmes, et particulièrement, dès 1925, à la revue Le Voile d'Isis (renommée ensuite Etudes traditionnelles).

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Sociologie

La Crise du monde moderne

C'est dans "La Crise du monde moderne" que René Guénon a ordonné toutes les raisons de son aversion pour cette civilisation occidentale moderne dont il est mort complètement séparé après s'être converti à l'islam. Accusation radicale, qui ne s'attaque pas seulement à tel ou tel aspect de la mentalité moderne, mais la rejette tout entière, et sans appel. Tout d'abord, dit-il, le monde moderne est matérialiste : rien n'existe que ce qui peut sentir et toucher. Il ne connaît que la réalité sensible et il est esclave de la superstition du fait, qui l'oblige à refuser tout accès à un monde supérieur. Le monde moderne se veut de plus scientifique, mais cette science n'est plus rattachée, comme dans les sociétés traditionnelles, à des principes métaphysiques. C'est une science profane et non un prolongement de la connaissance absolue. En outre, le monde moderne n'est plus religieux. Même le christianisme est atteint par le matérialisme. Enfin le monde moderne est démocratique et René Guénon ne s'intéresse aux phénomènes politiques qu'en tant que signes de la mentalité générale. Le pouvoir, dit-il, ne peut venir que d'en haut. A travers cette critique radicale du monde occidental, la pensée de René Guénon se trouve ainsi exactement à l'opposé de tous les dogmes et de tous les concepts modernes.

10/2023

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Arendt

La Crise de la culture. Huit exercices de pensée politique

L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. Il ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.

07/2003

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Critique

L'Afrique au futur. Le renversement des mondes

Un nouveau catéchisme médiatique s'impose aujourd'hui, qui veut que le xxie siècle soit celui de l'Afrique, où se jouera bientôt l'avenir de l'humanité. Mais quelles formes prendront les futurs africains ? Faut-il y espérer l'Eden, ou plutôt en craindre l'Enfer ? Et où les études savantes et les fictions qui s'en emparent trouvent-elles en réalité leurs sources ? En revisitant ici un siècle et demi de productions africaines, américaines et européennes, des années 1880 à nos jours, nous pouvons établir un double constat : dans leurs scénarios d'anticipation, qu'il s'agisse d'ouvrages de géopolitique, de prospective ou de fictions du futur, les auteurs contemporains réactivent souvent, paradoxalement, des imaginaires du passé. Ces derniers remontent, à tout le moins, à la fin du xixe siècle, et ils ont en commun de s'être figuré, de diverses manières, les possibilités d'un renversement des mondes.

03/2022

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Faits de société

Un monde désenchanté. Essai sur la crise sociale et politique

Titre cruel s'il en est, le monde désenchanté de Gérard Boismenu explique la désillusion, le découragement, la déception, le désabusement et la désespérance d'une partie importante de la population, celle qui vit la détérioration de ses conditions d'existence et qui voit son horizon bouché. Cette atteinte au lien social, dont découle une perte d'adhésion à l'ordre et la transformation de la vie politique, de sa dynamique et de ses acteurs, entraîne l'émergence des radicalismes. Dans un monde où gagnants et perdants se côtoient sans jamais se lier, où les institutions ploient sous les contraintes d'une mondialisation débridée, où les extrémismes montent en puissance, quelle force politique peut s'affirmer ? La réflexion à la fois sensible et rigoureuse de l'auteur sur les contradictions et les ruptures criantes de notre monde moderne, ses ambivalences, ses prétentions et sa marge de manoeuvre ne doit pas faire oublier au lecteur que le désenchantement permet parfois l'émergence de la lucidité et de la résistance.

12/2022

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Notions

Crise de l'autorité et de la vérité. Désagrégation du politique

Toute démocratie repose, selon Léo Strauss, sur des valeurs essentielles, qui organisent la vie politique. Nommons, ici : la raison, la liberté et l'éthique. Ces valeurs sont aujourd'hui fortement dégradées : la raison n'est plus l'exigence du discernement, mais est réduite à un calcul ; la liberté n'est plus l'exigence d'autonomie en vue du bien commun, mais se résume à une revendication licencieuse d'un "tout est permis" ; l'éthique, enfin, ne renvoie plus à un effort d'élévation dans la vie de l'Esprit, mais se confond avec l'expression de bons sentiments angéliques qui nient parfois les contraintes du réel. Comment comprendre la désagrégation du politique en ses fondements ? Comment surmonter la crise de l'autorité et de la vérité ? Avec les contributions de : Marc Angenot, Denis Charbit, Daniel Dayan, Patrice Gueniffey, Jolanta Kuska, Fabien Lebrun, Gérard Rabinovitch, Philippe Raynaud, André Sénik, Henri Vacquin.

02/2022

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Littérature française

Le renversement des pôles

Couple : deux personnes de la même espèce considérées ensemble. Couples en vacances avec enfants : spécimen d'un genre particulier qui attend l'été avec impatience mais qui risque fort de finir la tête dans le sable. Les Bourdon et les Laforêt ont loué deux appartements voisins dans une résidence avec piscine en bord de mer. Chacun est arrivé avec la même envie : consacrer ce temps béni aux enfants, au repos, aux projets. Et tous sont rattrapés par leurs obsessions propres : fuir un mari ennuyeux, gagner vite plus d'argent, faire oublier qu'on a pris dix kilos, faire semblant que tout va bien. Passée l'euphorie de l'échappée belle, ils ne tarderont pas à découvrir que changer de vie a un prix, que la liberté exige du souffle et qu'elle ne s'achète jamais à bon compte. Avec un humour acide et une implacable clairvoyance, Nathalie Côte se fait entomologiste de la classe moyenne et pavillonnaire. En filigrane, elle dénonce le monde du travail, véritable machine à tuer, et le monde matérialiste, qui propose vainement de se consoler en consommant à crédit. On regarde ces personnages ni aimables ni détestables se débattre et renoncer. On les regarde, en espérant ne pas leur ressembler.

08/2015

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Sciences de la terre et de la

Ecologie politique de la pêche. Temporalités, crises, résistances et résiliences dans le monde de la pêche

Quelle peut être la contribution de la political ecology à la compréhension des crises successives et de plus en plus alarmantes qui affectent les systèmes de pêches maritimes et continentaux dans le monde ? En réunissant de façon inédite des travaux réalisés par des géographes, sociologues, anthropologues et économistes, cet ouvrage montre la nécessité d'aller au-delà des retranchements techniques et experts qui impliquent des modalités de gestion univoques. La déconstruction des discours dominants implique de s'intéresser aux ancrages territoriaux et aux enjeux multiscalaires, aux temporalités et aux rythmes, aux rapports de pouvoir et aux orientations économiques et politiques inhérentes à toute pratique de pêche. A partir des terrains d'étude situés en Europe, Afrique et Polynésie, l'ouvrage invite à replacer ces questionnements au coeur des réflexions sur la résilience des systèmes de pêche.

09/2020

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Sciences politiques

La crise politique au Congo-Brazzaville. Echec du monopartisme et de l'autoritarisme politique

L'Etat congolais a hérité de la période coloniale non seulement ses dirigeants, ses cadres, ses institutions mais également sa logique de fonctionnement. L'indépendance politique acquise le 15 août 1960 n'a guère provoqué une rupture radicale avec cette logique de la gestion patrimoniale de l'Etat. L'examen de la réalité politique et socioéconomique rend patent l'échec du monopartisme et de l'autoritarisme politique. En effet, c'est la faillite économique et financière de cet Etat qui rendait inévitable la contestation de l'autoritarisme et du monopartisme au Congo. Les dynamiques externes n'ont fait que la précipiter et la cristalliser. De plus, la mauvaise gestion des affaires publiques n'a fait qu'aggraver la crise politique et socioéconomique. Malgré les déclarations des autorités congolaises, l'Etat-parti au Congo-Brazzaville est resté un lieu de prédation. En effet, il a continué à servir de lieu d'accumulation à ceux qui se sont hissés à ses leviers de commande. De sorte que ceux-ci l'ont patrimonialisé en s'en servant plutôt que de le servir. Tout le problème est de dépersonnaliser le pouvoir en y consacrant toute notre ingéniosité politique. Il n'est pas présomptueux d'espérer que l'on réussisse à faire de l'homme politique congolais un véritable administrateur de l'intérêt public dont la seule motivation consiste à remplir une fonction sociale assurant des avantages aux autres hommes. Par conséquent, il incombe à la société civile, aux médiateurs " intellectuels ", aux professionnels privés ou publics de l'Etat et de son économie de consolider le processus de démocratisation au Congo.

11/2018

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Sciences politiques

Le capitalisme face à son declin. Vers une nouvelle géopolitique

Comme le démontre cet ouvrage, la place grandissante de la spéculation financière et du capital fictif au coeur de l'activité économique mondiale est le fruit d'un processus apparu dès la fin des années 1960 et qui dès lors n'a cessé de prendre de l'ampleur. Désormais, le modèle américain entièrement dépendant des profits spéculatifs, incapable de relancer une production réelle de richesse, voit émerger des contre-modèles qui, sans dépasser le capitalisme, proposent des alternatives susceptibles de précipiter sa chute. Coécrit par cinq économistes de différents pays, ce livre analyse sur des bases scientifiques les tendances profondes du capitalisme fournissant les éléments indispensables pour comprendre les tensions qui ébranlent la géopolitique contemporaine. Auteurs : W. Dierckxsens, A. Piqueras, R. Herrera, P. Nakatani, W. Formento.

04/2019

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Littérature française

Renversements

Deux pays : la Roumanie et le Canada (Québec) ; et deux personnages en quête du Graal de notre temps - une vie meilleure sous d'autres cieux. Paul Casimir et Maria aiment le Canada, leur pays adoptif et ils pensent, enthousiastes, mais imprudents, avoir tourné définitivement la page sur leur passé roumain. Le Canada se trouve dans l'attente anxieuse d'un possible grand renversement avec le référendum de 1995. Toute la société québécoise est concernée et Paul Casimir vit pleinement la tension du débat politique et l'émotion générale des Canadiens avant et après le référendum. Dans un style qui allie l'humour, l'ironie et la gravité ce roman est non seulement une histoire sensible et touchante, mais, également, une réflexion subtile sur les aventures identitaires de notre époque.

12/2015

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Psychologie, psychanalyse

La trahison. De l'adultère au crime politique

Il y a un paradoxe de la trahison : elle est susceptible de se manifester en de nombreuses circonstances, elle peut investir toute forme de lien (de la relation dans un couple aux relations politiques) mais elle est en même temps relativement absente des discours savants. Cette situation est d'autant plus étonnante qu'étudier la trahison permet de comprendre certains aspects de notre histoire et de notre vie quotidienne. Comme l'illustrent les diverses contributions à cet ouvrage, analyser la trahison nous permet d'interroger les rapports entre les individus et les ensembles dont ils sont membres. C'est là un moyen de questionner l'appartenance à un groupe et l'engagement, quelles que soient les époques ou les situations considérées. Cela nous renseigne aussi sur les formes élémentaires du politique et l'imaginaire qu'il charrie, hier comme aujourd'hui. Mais étudier et analyser la trahison permet également de comprendre comment les groupes sociaux réagissent aux situations potentiellement dissonantes et de saisir comment ils tentent de s'en prémunir afin de se maintenir et de perdurer. Enfin, la trahison est un bon révélateur des conventions et des normes qui régissent au quotidien nos rapports sociaux et en constituent l'invisible soubassement : parler de trahison, c'est aussi évoquer la confiance, la fidélité et la loyauté. En croisant les regards sur la trahison, en analysant les perspectives sur ses différentes expressions et représentations, mais aussi en jouant sur les situations et les façons de les considérer, cet ouvrage entend combler le déficit de connaissance qui prévaut actuellement sur cette thématique et les figures qui l'incarnent.

10/2010

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Sociologie

Le Déclin du social. Formation et crise des politiques de la vieillesse

La crise qui frappe les politiques de la vieillesse ne serait-elle pas principalement une crise du sens de la vieillesse, du modèle culturel de l'organisation des âges.

12/1986

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Droit

DROIT DE LA CRISE . CRISE DU DROIT ?

Que dire de l'impact d'une crise économique qui affecte les rouages de l'ensemble de la société ? Nulle branche du droit ne sort indemne y compris la norme nationale suprême. Depuis 1973, il est difficile de parler de crise économique comme on a pu le faire au XIXe siècle ou même en 1929. Il s'agit d'une mutation plus profonde et plus durable et qu'il est difficile de maîtriser.

09/1997

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Ouvrages généraux

Crise de l'universel. Le politique à l'épreuve de la religion

Refonder la question de l'inscription du religieux dans l'espace politique, d'en éprouver les héritages complexes et de proposer, à l'aube de nouvelles tensions, quelques repères fondamentaux, tel est l'objectif principal de cet ouvrage. Ainsi, d'où provient l'idée de "séparation" entre les deux ordres et comment en faire apparaître les limites tant politiques que religieuses ? Comment penser la crise actuelle de la " souveraineté " politique (Etat, droit libéral) sinon en relevant à même le concept de modernité le transfert inapproprié de significations et d'opérations liées aux monothéismes ? En réciproque, comment une réflexion renouvelée sur l'idée de la "Loi religieuse" permet-elle d'envisager la vocation de l'Etat et de la démocratie ? Enfin, quelles relations et quelles fontières dessiner de manière acceptable entre l'autorité politique et l'autorité religieuse ?

11/2021

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Cinéma

La crise des cinémathèques... et du monde

Nées, pour quelques-unes, avant la deuxième guerre mondiale en se donnant la mission de sauver les films en péril, puisque l'industrie et le commerce les envoyaient à la destruction en parfaite légalité, les cinémathèques ont pris leur principal essor après 1945. Elles regroupèrent alors des spectateurs nombreux et passionnés, qui, mécontents de leur éducation bourgeoisement classique, souhaitaient connaître le cinéma que la pédagogie rangeait du côté du plus banal divertissement. Du coup, par la vitalité populaire des ciné-clubs, elles participèrent très activement aux phénomènes de la contre-culture qui s'opposaient aux valeurs somnolentes d'une culture soutenue, de manière intense, par l'officialité. Les fondateurs individuels de ces collections inédites, jugées dérisoires et que le public, pourtant, apprécia, travaillèrent sans ressources en marge des corporatismes qui dominaient le septième art avec la bénédiction de l'Etat. Mais, au fil des ans, elles gagnèrent une place enviable et devinrent des institutions que les gouvernements se vantèrent enfin d'aider. Les nouveaux directeurs placés par le pouvoir abandonnèrent les fondateurs pauvres (en même temps que riches de leurs trésors partagés) pour devenir d'obéissants fonctionnaires : gardiens au centre de leur musée, ils veillent sur des œuvres qu'ils restaurent grâce à l'appui des subventions et que de rares amateurs admirent comme les visiteurs de vases grecs sous vitrine, hors du souci de les distribuer comme autrefois. La télévision, des moyens de communication dont il est malaisé d'appréhender les perspectives, une société qu'emporte une folle évolution, renvoient les cinémathèques au monde en sommeil contre lequel, par magie rassembleuse, elles s'insurgèrent : celui de la culture financée afin d'empêcher tout réveil brutal des consciences.

10/1997

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Marchés financiers

La crise financière du Liban. Taux de change, FMI, politique monétaire

La crise financière du Liban est une "crise jumelle" , c'est-à-dire bancaire et d'effondrement du taux de change. Le FMI a à sa disposition plusieurs prétextes pour réclamer la dévaluation d'une monnaie nationale : l'existence d'un choc d'offre, d'une dette externe, d'un déficit permanent de la balance des paiements. Il peut lui-même provoquer une fuite des capitaux et une crise bancaire par les rapports qu'il émet. Il est aidé en cela par les avertissements des agences de notation qui vont dans le même sens. La crise bancaire au Liban est liée à la sortie des dépôts. Elle conduit à l'effondrement du taux de change de la livre libanaise dès le moment où le choix a été de renflouer les banques en les empêchant de faire faillite et en émettant une quantité colossale de monnaie. L'auteur propose de sortir de la crise en renonçant au flottement pur de la monnaie et le retour à la fixité du taux de change, en instituant un "contrôle de change" et un "budget public d'investissement" .

12/2023

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Histoire des idées politiques

Le cens de l'Etat. Comprendre la crise du politique par la modernité fiscale

Depuis 2019, l'impôt sur le revenu des Français est prélevé à la source. Ce qui pourrait passer pour une réforme mineure d'ordre pratique marque en fait l'aboutissement d'une longue évolution de la théorie de l'impôt débouchant sur une doctrine contraire aux principes mêmes qui le légitiment. Cette relecture raisonnée de l'évolution de l'impôt en France dans ses théories, ses modalités et son acceptation populaire, conduit le lecteur des origines mythiques de l'impôt-sacrifice au sein des sociétés tribales à l'impôt instrument de gouvernance en passant par l'impôt servitude des seigneurs féodaux, l'impôt-échange des libéraux révolutionnaires et l'impôt-solidarité des économistes de l'État providence. L'auteur s'y propose de pointer dans des réformes telles que l'introduction d'un impôt sur les grandes fortunes, le prélèvement à la source ou les procédures de saisie sur salaire, la profondeur des mutations sociales qui en découlent et la manière dont elles redéfinissent le rapport entre le citoyen et l'État. Détaillant comment l'économie a imposé dans la pratique du pouvoir et la théorie du droit sa rationalité statistique, il dresse le saisissant portrait d'une époque où le consentement est mort, les droits fondamentaux bafoués et la responsabilité politique vidée. Une telle entreprise globale de rationalisation de la société ne saurait alors accoucher que d'agents économiques à l'amoralité glaçante. Cette réflexion de grande ampleur s'achève sur une critique approfondie de l'allocation universelle, présentée comme fausse solution au problème politique et moral auquel la société doit aujourd'hui faire face. A ce leurre, une alternative audacieuse est suggérée : le retour d'une société de la responsabilité individuelle et de l'honneur, où l'impôt volontaire se présente comme vecteur fondamental de toute distinction sociale et moteur démocratique d'empathie entre les citoyens.

05/2022

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Economie

Les crises post-crise. Un monde sans boussole ni hégémonie

Après la chute représentée par la crise et une période post-crise marquée par une évolution économique lente, le développement va, sans conteste, devenir l'objectif majeur de demain. La mondialisation peut fournir les prémisses du développement, mais elle ne peut assurer le développement proprement dit. Quant aux grosses entreprises, celles-ci vont et viennent d'un pays à l'autre. Elles peuvent créer des " îlots " de développement, mais la question est de savoir qui les unifie, qui détermine la perspective ? Il ne faut pas se leurrer ! Nous assistons à une véritable mutation dans laquelle le développement va constituer la principale unité de mesure d'un bon gouvernement et rendra compte de la compétence de l'Etat. Le nouveau tandem Etat-développement dominera la vie et les relations internationales, massivement impactées par la crise récente. La planète semble frémir, alors que " l'indiscipline géopolitique " est le maître mot du nouvel ordre mondial. Personne ne se satisfait de la situation actuelle, tout le monde voudrait qu'une " nouvelle partie d'échecs géopolitique " s'engage. Quant aux acteurs mondiaux majeurs, aucun n'est assez puissant pour dominer ni assez faible pour se laisser dominer...

01/2017

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Lycée parascolaire

Juste la fin du monde. Avec la parcours "Crise personnelle, crise familiale"

Une oeuvre, un parcours Des analyses d'oeuvres et des outils pour réussir le Bac Juste la fin du monde... à la loupe Sous forme de fiches en couleurs, ils proposent : - Repères sur l'auteur et le contexte historique de l'oeuvre - Résumés de textes et des repères dans l'oeuvre - Thèmes expliqués et commentaires linéaires - Le parcours associé explicité - Astuces pour comprendre et réviser vite et efficacement - Exemples de dissertations corrigées et expliquées pas à pas - Explications de texte complémentaires et guide pour l'entretien à l'oral - Citations incontournables à retenir et quiz de révision.

08/2020

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Sociologie politique

Pourquoi l’abstention ? Répondre à la crise de confiance politique

Allons-nous battre un nouveau record d'abstention électorale en 2022 ? Alors que les taux de participation s'érodent de scrutin en scrutin, traduisant une rupture toujours plus consommée des citoyens avec la démocratie représentative, comment restaurer le rite républicain qu'est le vote ? C'est à la suite d'un état des lieux lucide que Stéphane Travert formule des propositions fortes, livrant ainsi ses convictions sur le sens du combat à mener : redynamiser des dynamiques citoyennes au plus près des territoires et faciliter les procédures de vote pour relancer la démocratie.

04/2022

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Sociologie

Les séries, le monde, la crise, les femmes

La série n'est pas simplement un genre télévisé en vogue, c'est d'abord une forme. C'est du neuf esthétique, et on sait que les inventions de formes sont rares. Pour la décrire, il faut se lancer dans une anatomie comparative et la confronter à d'autres formes, au cinéma, évidemment, mais aussi à des formes plus anciennes, fondamentales dans notre civilisation : au mythe, au roman, aussi au tableau. La question de la série se pose depuis toujours, dans la littérature, avec le feuilleton par exemple, ou dans l'art, avec les Nymphéas de Monet, la reproductibilité technique selon Walter Benjamin ou la collection, notamment. Mais la forme-série n'est pas qu'un problème esthétique, et cette forme n'est pas seulement nouvelle, elle est profondément actuelle. La forme-série pourrait être le langage du monde comme il est : en crise. La série serait une forme de crise. Elle serait structurée comme le monde en crise, ou le monde serait lui-même structuré comme une série. D'où l'interrogation qui anime le propos : de quoi la série est-elle la forme ? La série symptôme du monde comme il va, ou comme il ne va pas. Une forme témoin du malaise dans la civilisation. Cela conduit, pour finir, à la question de savoir pourquoi les femmes occupent le devant de la scène des séries.

09/2018

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Philosophie

La revanche des passions. Métamorphoses de la violence et crises du politique

Nous sommes profondément imprégnés par l'idée que la modernité réside dans la canalisation des passions par la raison, soit par la prise en compte de normes universelles, soit par la composition d'intérêts bien compris. Leur résurgence dans les conflits contemporains, avec son cortège d'extrêmes violences, nous apprend qu'il n'en est rien. A l'heure où la mondialisation met en question la cohérence de l'Etat national, où les armes, notamment atomiques, changent la nature de la guerre, les conflits interétatiques cèdent le pas aux guerres civiles, au terrorisme et à la montée de la violence sociale. Ce déchaînement des passions est-il à l'origine des bouleversements actuels, ou en sont-ils la cause ? Pour saisir les dynamiques de notre monde complexe et mouvant, il nous faut reprendre à nouveaux frais l'analyse de la guerre et de la paix et, avec elle, toutes nos catégories de la philosophie politique. Nous comprendrons ainsi quel rôle jouent les passions, leur circulation, leur interaction, leur équilibre et déséquilibre, non seulement dans le déclenchement des conflits mais aussi dans leur possible dépassement. C'est tout le problème du politique que de penser la coexistence possible entre citoyens, alliés et adversaires à l'intérieur d'un ordre global commun.

10/2015

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Religion

Le désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion

Il est des ouvrages qui, très vite, s'imposent comme des classiques contemporains. Depuis sa parution en 1985, cette Histoire politique de la religion est tenue pour telle. L'ouvrage comble, il est vrai, une grande lacune, depuis les travaux pionniers de Durkheim, Max Weber et Rudolf Otto, en rendant au sujet la place qu'il mérite. Car le religieux a modelé activement, et plus profondément qu'il n'y paraît, la réalité collective dans toutes les sociétés jusqu'à la nôtre, en particulier les formes politiques. Marcel Gauchet propose un renversement de perspective : on a voulu voir l'histoire des religions comme un développement ; or la religion pure est au commencement. Ce que nous appelons "grandes religions" correspond, en fait, à autant d'étapes d'une mise en question du religieux dans sa rigueur primordiale. De ce point de vue, il faut mesurer la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle à la racine du développement occidental. Marcel Gauchet caractérise le devenir des sociétés contemporaines, depuis l'essor des techniques jusqu'à l'enracinement des procédures démocratiques, comme un mouvement vers une société hors religion. Le monde d'aujourd'hui ne s'explique que par la sortie et l'inversion de l'ancienne économie religieuse. Sa particularité, c'est le désenchantement du monde.

11/2005

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Droit

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Prendre l'avion, envoyer un e-mail : la mondialisation s'inscrit dans nos gestes les plus quotidiens. Pourtant, nous l'envisageons souvent comme une menace qui pèserait sur notre identité, voire notre survie. Dans cet essai incisif, Jean-François Bayart propose une vision radicalement nouvelle de ce phénomène, à rebours des discours néo-libéraux ou altermondialistes : la mondialisation est notre œuvre et l'État-nation en est, en réalité, le produit et non la victime. La globalisation est nôtre car c'est par elle que nous façonnons notre éthique et notre corps, que nous soumettons et que nous sommes subordonnés. Loin d'être synonyme, en tout temps et en tous lieux, d'aliénation culturelle et de délitement social, la mondialisation engendre des solidarités et des réseaux transnationaux qui s'articulent aux Etats-nations sans nécessairement les ébranler. Elle voit l'émergence de nouveaux sujets moraux, de préoccupations éthiques inédites, de styles de vie neufs. La globalisation est aussi affaire de pouvoir, d'accumulation, donc d'inégalités et de violences. Contradictoire, elle intègre le marché international des capitaux et des biens, mais cloisonne, par la coercition, celui de la main-d'œuvre ; elle célèbre la vitesse, exacerbe le sentiment d'urgence, mais se caractérise par la contrainte de l'attente, le report permanent des solutions et le stockage des populations. Embrassant deux siècles d'histoire, comparant les sociétés les plus diverses, analysant des pratiques sociales concrètes, Jean-François Bayart montre que, si la mondialisation est nôtre, son devenir, notre histoire, donc, se décideront sur ces seuils tragiques où s'inventent de nouvelles manières de vivre, de consommer et de lutter. Ce faisant, il renouvelle la sociologie politique et la théorie tant du pouvoir que des relations internationales.

04/2004