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Le genre humain N° 52 : Pour une microhistoire de la Shoah

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Histoire de France

Le genre humain N° 52 : Pour une microhistoire de la Shoah

L’observation de la destruction des Juifs d’Europe à la loupe permet de penser le processus de mise à mort autrement, d’éclairer différemment les relations entre victimes et bourreaux, de replacer les comportements individuels dans leurs environnements sociaux pour conférer à ceux-ci une valeur explicative propre, de renouveler l’histoire de la Shoah. Ce volume aborde l’histoire des persécutions antisémites et de la Shoah à partir d’un angle local. Cette démarche micro-historienne parcourt l’ensemble de cette livraison du Genre humain. Ainsi, il ne s’agit pas uniquement d’identifier et de compter parmi les victimes combien ont été spoliés, cachés, arrêtés ou déportés, mais encore de savoir qui ils étaient et en quoi ils se distinguaient (ou non) de ceux qui ne l’ont pas été. Procédant ainsi, on se donne les moyens de comparer des trajectoires individuelles ou familiales sinon laissées à leur singularité, mais également de dépasser les jugements psychologiques quant aux comportements et actions des personnes observées. Les choix effectués ne sont plus pensés comme des décisions morales censément effectuées en toute connaissance de cause, ni évalués au prisme des catégories de jugement des historien(ne)s ou de ses lecteur(rice)s, mais rapportés au contexte familial, social, économique ou répressif dans lequel ils prennent place. Le changement d’échelle mené de la sorte permet ainsi de rompre avec la seule logique individuelle et nominale, avantage considérable lorsqu’on traite de questions controversées et enjeux de mémoire. Il éclaire d’un jour nouveau la place du « moi » dans sa relation avec l’écriture historienne.

09/2012

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Philosophie

Pour une internationale du genre humain

Nous n'avons jamais cessé de confier le sort de nos libertés à ceux qui se flattaient le mieux de nous en dépouiller. Ainsi n'y a-t-il pas d'infortune que nous n'avons sollicitée sinon de façon délibérée, du moins par une résignation quotidienne où se trouvait bafouée et ridiculisée la volonté d'influer sur le cours du monde et sur la destinée. Cessons de chercher autre part qu'en nous-mêmes la propension à fonder sur l'inhumain une histoire que nous osons encore revendiquer comme la nôtre ! Aujourd'hui, quelle justification invoquerons-nous pour expliquer la course folle de ceux qui mettent à se perdre l'ingéniosité qu'ils pourraient employer à vivre selon leurs désirs ? Car désormais rien n'a plus cours des illusions qui nous enchaînèrent si longtemps sous couvert de nous sauver et libérer.

05/2001

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Critique littéraire

Le genre humain N° 54 : Alain Fleischer, écrivain

Lorsque qu’en compagnie de Jean-Pierre Vernant, Jacques Le Goff, François Jacob et d’autres, Maurice Olender crée en 1981 la revue "Le Genre Humain", il précise d’emblée que, si dans cette série de volumes collectifs on pourra lire des textes de scientifiques (historiens, sociologues, ou biologistes, démographes et statisticiens), on y découvrira aussi des écrivains et des poètes. C’est ainsi que Georges Perec publiait dans la revue Le Genre humain son célèbre texte "Penser/classer" (dernier texte publié de son vivant, en février 1982). M. Olender avertit ses lecteurs dans l’ouverture du volume (n°1) intitulé La Science face au racisme : "C’est entre science et société que l’on pourra découvrir régulièrement un texte d’écrivain, de poète, qui explorera les arcanes de la langue, grande révélatrice des représentations sociales et laboratoire des catégories de la pensée". Ainsi, peut-on lire dans les volumes du Genre humain des pages inédites de Paul Celan, Yves Bonnefoy, Nancy Huston et tant d’autres. Après avoir consacré un numéro à Jean Pierre Vernant, ce nouveau volume porte sur un homme dont l’oeuvre protéiforme surprend quelquefois la critique tant sa richesse est inhabituelle dans le paysage international aujourd’hui : en effet, Alain Fleischer est un cinéaste (plus de 300 films avec des rétrospectives programmées sur les cinq continents), photographe (innombrables expositions) et plasticien qui a répondu aux commandes de l’architecte Jean Nouvel avec qui il travaille régulièrement. Le présent volume est consacré à Alain Fleischer écrivain, où la mémoire, l’oubli et les "angles morts" de la Shoah sont omniprésents. Découvert comme écrivain par Denis Roche, Alain Fleischer a publié une cinquantaine de livres dont une douzaine de titres importants au Seuil, notamment dans la collection « Fiction & Cie » : La Femme qui avait deux bouches (1999) ; Les Angles morts (2003), La Hache et le Violon (2004), L’Amant en culottes courtes (2006).

08/2013

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Beaux arts

Le genre humain N° 55 : Les artistes font des histoires

Les textes réunis dans ce volume ont pour origine un double constat. - Le premier est celui de l'omniprésence institutionnalisée, depuis deux ou trois décennies, de l'expression d'"art contemporain". Le contemporain est à cet égard héritier du moderne : à quelle(s) histoire(s) avons-nous ici affaire ? Que devient la notion d'art, confrontée à des manières de faire qui, parfois, s'éloignent considérablement des traditions artistiques reçues, y compris modernes, ou en réactivent de très anciennes ? Enfin, quel type de présent, artistique ou non, dessinent ces démarches, et quel usage en avons-nous ? - Second constat : une partie de l'histoire de l'art dit "contemporain", peut-être la moins négligeable, est aujourd'hui écrite par des artistes. Ce volume interdisciplinaire vise ainsi à s'interroger sur le sens qu'acquièrent l'apparition et la multiplication d'artistes-historiens, artistes-archivistes, à la fois du côté de l'inscription sociale des pratiques artistiques, et du côté des disciplines savantes qu'elles s'approprient, miment ou détournent. Les artistes font donc "des histoires", notamment les histoires qui manquent et dont ils se font aujourd'hui les chroniqueurs. Occultées, ou seulement supposées, ces histoires sont les restes "indignes" de figurer au registre de l'histoire des représentations. En travaillant à les documenter, à les inscrire et à les constituer en matériaux, ces pratiques contemporaines leur confèrent une historicité dont le cadre se réfléchit sous la forme changeante de l'aujourd'hui. C'est une critique de ces historiographies issues de l'activité artistique que ce volume entreprend.

05/2015

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Histoire ancienne

Le genre humain N° 50 : L'archéologie comme discipline ?

Reconstruire une réalité passée à partir de quelques indices est une préoccupation vieille comme l’homme. Cette forme de raisonnement est en partie celle du chasseur, des premiers historiens grecs… puis de nos détectives. L’archéologie comme métaphore a influencé le champ des sciences de l’homme et celui de la philosophie, l’oeuvre de Foucault en constitue l’exemple le plus éclatant. On sait aussi combien l’archéologie a été suggestive pour les recherches psychanalytiques de Freud. Ne serait-il pas temps d’analyser le contenu de cette métaphore, où l’enfoui et le discontinu sont les notions clés ? Et de procéder à une archéologie du savoir archéologique ?… Les auteurs incitent au renouvellement des débats en archéologie : autour de ses objets, ses concepts, ses programmes et ses procédures de validation. Ce volume propose un ensemble de contributions inédites à l’histoire de l’archéologie.

04/2011

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Sociologie

Comment sauver le genre humain

A titre individuel, nous n'avons jamais été aussi riches et en aussi bonne santé. Au même moment, la survie de l'espèce humaine dans son ensemble n'a jamais été aussi menacée. En dépassant la capacité de charge de notre environnement, nous mettons en cause aujourd'hui notre propre existence. Que faire ? Les tentations sont nombreuses : celle du repli sur soi du survivalisme, celle de la fuite en avant du transhumanisme, celles aussi hélas de l'eugénisme et de l'exterminisme visant à éliminer une partie de la population jugée nuisible ou inutile. Relevons la tête tant qu'il en est encore temps et réalisons qu'un autre avenir est possible : la rébellion contre l'extinction est désormais en marche, poursuivons-la, soutenons-la de la feuille de route que l'on trouvera ici. Mettons à profit nos connaissances, mobilisons les citoyens du monde, et engageons nos Etats dans un effort de guerre. Seule une entreprise de cet ordre est à même de garantir une véritable transition humaniste, sociale et écologique vers un monde remis à neuf. Cette fois sur une base de pérennité.

03/2020

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Philosophie

Le genre humain N° 53 : Jean-Pierre Vernant, dedans dehors

A l'automne 1981 paraît le premier volume du Genre humain : La Science face au racisme. Aux côtés de Jean Bernard, François Jacob, Jacques Le Goff et Léon Poliakov, on trouve au "Comité" de la revue Jean-Pierre Vernant. Au printemps 1991, Le Religieux dans le politique s'ouvre sur un texte de Vernant qui écrit : "La science, la raison, l'universel, par définition en quelque sorte, n'ont rien à dire à l'individu, en particulier sur la question du sens. La science peut s'exprimer sur la question des faits, sur la question des causes, mais pas sur celle du sens. Aujourd'hui, c'est en tendant vers une sagesse non religieuse - à la manière des Antiques sans doute, on ne se refait pas - que je chercherais un début de réponse à cette question du sens. Le sens que nous donnons à notre existence, à nos amitiés, à notre façon de penser. Je dis : que nous donnons, car, en eux-mêmes, ni le monde ni la vie n'ont de sens. Et ce sens aussi qui vient de ce que, à regarder les choses en essayant de s'en distancier, on acquiert peut-être une forme de sagesse - que chacun met où il le veut, où il le peut, la question étant éminemment personnelle. Et cette sagesse-là jette sur la religion un regard qui tend à se rapprocher de celui de Spinoza : on regarde, on observe, on cherche, on se demande pourquoi c'est comme cela et ce que cela veut dire." Un jour où je tentais de comprendre ce qui l'unissait à tant d'amis différents, de générations diverses, venant d'horizons professionnels et d'univers quelquefois éloignés, Jean-Pierre Vernant a eu cette réponse simple, qui tenait en un seul mot : "l'insoumission".

02/2013

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Philosophie

Le genre humain N° 49 : Vitesses limites

Alain Fleischer incite ici des auteurs venus d'horizons divers (philosophes, scientifiques, spécialistes de l'information, de la communication, des sciences politiques ou du cinéma) à nous livrer leurs réflexions sur la vitesse. On connaît l'importance de la vitesse dans les technologies contemporaines, par exemple via les réseaux à haut-débit et jusqu'à cette notion de temps réel, une réalité du temps qui signifie l'immédiateté, l'instantanéité, la synchronie généralisée, en dépit des distances d'une part, mais aussi des différences de nature, entre les interactants, avec pour limites, à ce partage d'un même temps, la vitesse de la lumière ou celle de l'électricité, quelle que soit la puissance de calcul. Ce temps réel dans le transfert des données trouverait son idéal dans le transport instantané des corps vivants par téléportation - un des plus vieux mythes de l'humanité traduit aujourd'hui en hypothèses techniques.

10/2010

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Philosophie

Le genre humain N° 56 : L'antijudaïsme à l'épreuve de la philosophie et de la théologie

Danielle Cohen-Levinas et Antoine Guggenheim ont choisi de privilégier l'analyse des modes d'imbrications entre philosophie, théologie et antijudaïsme. Les trois thèmes qui composent le titre de ce volume supposent d'emblée un quatrième terme : l'antisémitisme. Car, comme l'écrit Jean-Luc Nancy, le mot " antijudaïsme ", qui a pu " servir de paravent à "antisémitisme" [...], semble destiné à limiter les dégâts en prétendant qu'il s'agit d'une opposition à la religion juive, et non au peuple. Le problème est qu'on ne sépare pas si facilement les deux, même lorsqu'il s'agit de juifs entièrement sortis de la religion. [...] Quoi qu'il en soit, l'antisémitisme n'a été qu'un mot pour baptiser – si j'ose ironiser – ce qu'était depuis longtemps l'hostilité chrétienne envers les Juifs ". Durant deux millénaires, d'innombrables formes d'antijudaïsme ont pu alimenter les fictions savantes véhiculées par les théologiens et les philosophes. Prenant la mesure de cette pluralité, Danielle Cohen-Levinas et Antoine Guggenheim ont eu raison de concevoir un sommaire inter-disciplinaire, sollicitant en outre des auteurs de convictions différentes. On l'aura compris, ce volume ne résulte d'aucun consensus a priori. Plutôt que d'imposer une somme de conclusions édifiantes, qui s'accordent les unes aux autres, cet ouvrage propose un recueil où, d'un chapitre à l'autre, les options peuvent diverger, voire s'opposer. Ce qui le constitue en " livre-témoin " pour notre temps, éclairant des questions sensibles où, entre savoir et religion, hier comme aujourd'hui, la raison, qui rêve de maîtrise, n'a pas toujours le dernier mot. Aux lecteurs désormais d'exercer leurs réflexions critiques. Maurice Olender

11/2016

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 1, Codices 1-83, Edition bilingue français-grec ancien

Lettre à Tarasius 1 Théodore, 2 Adrien, 3 Nonnosos, 4 Théodore d'Antioche, 5 Sophronios, 6-7 Grégoire de Nysse, 8 Origène, 9-13 Eusèbe, 14 Apollinaire, 15-20 Synodes, 21 Philopon, 22 Théodose, 23 Conon, 24 Sur Philopon, 25 Jean Chrysostome, 26 Synésius, 27 Eusèbe, 28 Socrate de Constantinople, 29 Evagre, 30 Sozomène, 31 Théodoret de Cyr, 32 Athanase, 33 Justus, 34 Africanus, 35 Philippe, 36 Livre du Chrétien, 37 Sur la politique, 38 Théodore, 39 Eusèbe, 40 Philostorge, 41 Jean d'Egée, 42 Basile, 43 Philopon, 44 Philostrate, 45 Andronicianus, 46 Théodoret de Cyr, 47-48 Josèphe, 49 Cyrille, 50 Nicias, 51 Hésychius, 52 Synode de Sidè, 53-54 Synode contre Pélage et Céleste, 55 Philopon, 56 Théodoret, 57 Appien, 58 Arrien, 59 Synode du chêne, 60 Hérodote, 61 Eschine, 62 Praxagoras, 63 Procope, 64 Théophane, 65 Théophylacte, 66 Nicéphore, 67 Serge, 68 Céphalion, 69 Hésychius, 70 Diodore, 71 Dion Cassius, 72 Ctésias, 73 Héliodore, 74 Thémistius, Lesbonax, 75 Philopon, 76 Josèphe, 77 Eunape, 78 Malchus, 79 Candidus, 80 Olympiodore, 81 Théodore, 82 Dexippe, 83 Denys d'Halicarnasse

01/1959

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Sociologie

Le genre humain N° 43 : Vérité, réconciliation, réparation

Appartenant à des disciplines différentes et, pour certains, acteurs d'une histoire toujours en cours, les auteurs de ce volume se posent la question suivante : comment est-on passé en Afrique du Sud de l'apartheid, aboli en 1993, à la réconciliation nationale, de la guerre civile à la paix civile ? La réponse se trouve dans l'importance du rôle joué par la Commission Vérité et Réconciliation, instaurée en 1995. Les travaux de cette Commission ont eu pour vocation de jeter " un pont historique entre le passé d'une société profondément divisée [...] et un avenir fondé sur la reconnaissance des droits de l'homme, sur la démocratie ". Face aux problèmes soulevés par ce type de " justice " sans tribunal, à l'importance accordée au " pardon " qui peut, ou ne peut pas, instaurer de la paix civile dans une démocratie, les propositions soutenues par les auteurs ne sont pas convergentes : c'est de leurs regards croisés que naît la dynamique de ce volume qui engage à des réflexions contradictoires. M.O.

11/2004

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Autres philosophes

L'éducation du genre humain

Philosophe autant que dramaturge emblématique des Lumières, Lessing donne avec cet essai un pendant magistral à sa dernière pièce. Peu avant la mort de l'auteur, L'Education du genre humain est ainsi l'épilogue à la querelle théologique sciemment déclenchée trois ans plus tôt comme occasion publique d'une réflexion sur les valeurs conjointes de la Révélation et de la raison en matière de religion. Les vérités révélées par une instance divine peuvent-elles avoir pour but d'éduquer, d'âge en âge, la raison humaine, de façon que celle-ci finisse par atteindre sa pleine autonomie ? Ce texte essentiel mérite le nom de chef-d'oeuvre philosophique parce qu'il force à mettre en oeuvre, par la finesse et le brio de sa composition, ce que les Lumières veulent toujours promouvoir avant tout : la nécessité de penser par soi-même, loin des oppositions binaires. Traduction de Marc de Launay (CNRS, UMR 8547, Archives Husserl). Présentation et commentaire de Charlotte Morel (CNRS, UMR 8547, Transferts culturels).

10/2021

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Sociologie

Le genre humain N° 38-39 : La pauvreté saisie par le droit

Le nombre de pauvres se développe alors que la masse des richesses s'accroît chaque jour davantage. Aucune véritable redistribution des biens, si mesurée soit-elle, ne semble à l'ordre du jour. Près de la moitié de la population africaine et une partie de l'Asie vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans les pays industrialisés, plus de cent millions de personnes sont pauvres - dont près d'un Européen sur cinq. En France, la précarité touche désormais toutes les professions, à tous les niveaux de qualification. Économistes, sociologues, psychologues, politiques, syndicats, associations et organismes ont étudié et approché la pauvreté. Mais que pensent les juristes ? Que dit le droit à propos de la pauvreté ? Tel est le sujet de ce volume né d'un colloque qui s'est tenu à Dijon en 1999, à la Faculté de droit et de science politique de l'Université de Bourgogne. Si la pauvreté recouvre des réalités très différentes, si celles-ci doivent chaque fois être évaluées dans des contextes spécifiques, on en connaît les conséquences communes, notamment : précarité, carence sanitaire, interdiction bancaire et expulsion. De fait, on découvre en creux une sorte de " statut du pauvre " caractérisé par l'incapacité d'exercer des droits fondamentaux. Quels que soient les critères retenus par les statisticiens, la mesure de la pauvreté masque souvent les innombrables handicaps qui en résultent. L'ethnocentrisme des riches les rend aveugles à ces réalités. On ne veut pas voir, ni savoir, que la pauvreté est le premier facteur d'exclusion sociale - tant scolaire, pour les enfants, que professionnelle, pour les adultes.

09/2002

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Critique littéraire

Le genre humain N° 45/46 : Origines du langage

Longtemps poètes, théologiens, philosophes puis romanciers ont rêvé de découvrir la source secrète du langage souvent confondue avec la première langue de l'humanité. Quels sont les motifs de ce désir d'inventer des fables théoriques pour saisir les origines de ce qui peut apparaître comme la part la plus humaine de l'humain: le langage? De Babel au parler des bêtes et des dieux, de l'enfant sauvage aux rêveries étymologiques, de Platon à Varron, d'Augustin à Balzac en passant par Herder, les auteurs de ce volume soulignent combien théorie et fiction, savoir et poétique sont ici étroitement imbriqués. Sans oublier que, hier comme aujourd'hui, les querelles sur la naissance du langage peuvent trouver leurs formulations lors de débats religieux, scientifiques et politiques souvent associés dans une même course aux origines.

06/2007

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Géographie physique

L'anthropocène

Il est scientifiquement établi que les crises environnementales globales actuelles sont, sans équivoque, d'origine anthropique. L'espèce humaine fait face à son plus grand défi depuis des millénaires. Ce dossier de la Documentation Photographique vise à synthétiser les différentes approches de l'anthropocène et des menaces qui le caractérisent, à présenter les solutions en matière d'atténuation des perturbations, et à esquisser les différentes trajectoires d'adaptation, en fonction des actions qui seront entreprises, ou non. 02 L'évènement anthropocène 05 Les perturbations anthropocéniques globales 07 De la transition à la bifurcation 13 Les solutions existent et sont nombreuses 15 Gouverner les risques globaux 16 Conclusion Menaces anthropocéniques 18-19 Les origines humaines du changement climatique 20-21 La biodiversité marine, menacée d'effondrement 22-23 Des effets généralisés, parfois irréversibles 24-25 Le Pakistan ravagé par les extrêmes climatiques 26-27 Sociétés et risques environnementaux 28-29 France : des risques climatiques accrus Changements globaux et sociétés 30-31 Une inégale vulnérabilité 32-33 Des responsabilités différenciées 34-35 Un développement durable résilient au climat 36-37 Equité et justice environnementale 38-39 Les co-bénéfices d'une "transition juste' 40-41 Petits gestes individuels et action collective 42-43 Autochtonie et justice environnementale Transition ou bifurcation ? 44-45 Géopolitique de l'anthropocène 46-47 Atténuer le changement d'origine humaine 48-49 La transition vers un monde neutre en carbone 50-51 L'inévitable transition énergétique 52-53 La transition agricole, levier de décarbonation 54-55 L'eldorado des sols et des sous-sols 56-57 De la ville durable à la ville résiliente 58-59 L'adaptation en Europe 60-61 Conserver ou préserver la nature ? 62-63 Brésil : la multiplication des conflits

08/2023

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Ouvrages généraux

Enseigner la Shoah. Ce que la Shoah enseigne

Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité. Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'oeuvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ?

04/2021

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Réussite personnelle

L'écologie de la Vie Humaine. Une approche pratique pour réconcilier l'Humain avec son quotidien

Ce livre est la conséquence d'années d'observation de l'être humain, et sur divers continents. De partout, de plus en plus d'humains vivent comme en décalage avec leurs besoins, toujours à la recherche de plus de ressources ou en subissant les contraintes de leur quotidien. Différents pays, différentes situations économiques, sociales, familiales, différentes cultures, mais toujours des hommes et des femmes qui perdent leur alignement avec eux-mêmes. La société évolue à un rythme fou, que l'humanité ne suit pas. Et tout comme la planète c'est tout l'écosystème humain qui est menacé : insatisfaction, burn-out, anxiété, stress, tensions, épuisement... L'être humain n'a jamais autant eu de ressources mais ne s'est jamais autant posé la question de son état de bien-être. Comment reprendre le contrôle de notre écologie de vie ? Comment faire en sorte d'être aligné avec son environnement et ses envies ? Ce livre, c'est une piste de ré?exion autour de notre quotidien. Un questionnement et des actions concrètes à mettre en place pour équilibrer la balance de notre écologie de vie. Après lecture de ce livre, tu auras des pistes d'amélioration pour mieux utiliser tes ressources actuelles et pour les développer de manière exponentielle. Tu sauras aussi observer et comprendre tes contraintes pour en tirer le maximum de béné?ces et éliminer ou réduire celles qui ne te permettent pas de t'épanouir. Le concept d'écologie de vie a permis à de nombreux humains de s'épanouir d'avantage dans leur vie quotidienne, que ce soit dans les sphères personnelles, sociales, ou professionnelles ; et il te servira sans aucun doute à toi désormais pour vivre de la manière la plus adaptée possible en fonction de qui tu es. Ce livre est un livre de chevet que tu pourras reprendre et réutiliser à différentes étapes de ta vie.

04/2024

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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Sports

Le sport européen à l'épreuve du nazisme. Des JO de Berlin aux JO de Londres (1936-1948)

Les Jeux Olympiques de Berlin de 1936 constituent le plus formidable événement sportif et politique de l'entre-deux-guerres. S'y affrontent les athlètes des démocraties et les sportifs des régimes politiques dont l'idéologie érige la force et la violence en valeurs cardinales (IIIe Reich, Italie de Mussolini, Japon des généraux). Non seulement les campagnes de boycott des Jeux à Berlin échouent, mais en plus le Reich monte sur la plus haute marche du podium. Le sport européen connaît dès lors une décennie tragique. Les rencontres sportives internationales s'effectuent dans un contexte de marche à la guerre. Dans les régimes bruns et dans les pays occupés, les sportifs juifs et tsiganes sont persécutés, tout comme ceux du mouvement sportif ouvrier. L'idéal olympique est dévoyé. Une "Europe nouvelle du sport" est esquissée. Au contraire, le sport a pu servir de dérivatif pour les populations opprimées, de ressourcement psychique pour les prisonniers et pour les résistants. Après la guerre, en 1948, les Jeux de Londres sont placés sous le double signe de l'austérité et de l'espoir.

11/2011

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Sciences politiques

Le genre humain N° 58 : François Mitterrand et l'Amérique latine (1971-1995)

On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié

11/2017

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Pédagogie

Leçons de la Shoah

La Shoah est l'appellation retenue pour nommer le génocide perpétré contre les populations juives d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son épouvante hante la modernité. Un spectre encore peu déchiffré rôde dans l'histoire de la civilisation européenne : le nazisme. Il s'est produit là une rupture de civilisation dont nos vies contemporaines restent tributaires. Enseigner l'effectivité de ces faits est oeuvre éducative, mais interroger ce qui y fait "leçons" et alertes reste un travail à ses prémisses qui appelle un croisement de disciplines. Un tel travail oblige à revisiter et rectifier quelques routines acquises et ignorances répétées.

04/2018

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Petits classiques parascolaire

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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Histoire internationale

Dictionnaire de la Shoah

Trois millions de juifs assassinés en Pologne, deux millions en URSS, six millions de victimes en tout et des communautés entières rayées de la carte. La Shoah n'en finit pas de hanter notre mémoire. Comment peut-on aujourd'hui tenter de l'appréhender et d'en écrire l'histoire ? C'est à cette tâche que se sont attelés les auteurs de ce dictionnaire, à la lumière notamment des recherches les plus récentes, disponibles ici pour la première fois en français, en mettant l'accent sur l'Est de l'Europe. Dressant un bilan précis, analysant les processus de décision, les méthodes, le parcours des principaux bourreaux, mais aussi rendant vie aux victimes, à travers l'évocation de l'effervescence de la vie juive avant-guerre, ils nous permettent de mieux cerner l'irréparable ampleur de la tragédie.

01/2015

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Philosophie

Sans offenser le genre humain. Réflexions sur la cause animale

Dix ans après avoir arpenté, dans Le Silence des bêtes, les diverses traditions occidentales qui, des présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, Elisabeth de Fontenay s'expose au risque et à l'urgence des questions politiques qui s'imposent à nous aujourd'hui. L'homme se rend-il coupable d'un crime lorsqu'il tue ou fait souffrir une bête ? Faut-il reconnaître les droits aux animaux ? Cette approche philosophique, qui s'essaie à travers sept perspectives différentes, atteste un refus constant de dissocier le parti des bêtes et celui de l'exception humaine.

04/2013

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Philosophie

La République universelle. Suivie de Bases constitutionnelles de la République du genre humain

Qu'est-ce qu'un orateur du genre humain ? C'est un homme pénétré de la dignité de l'homme ; c'est un tribun qui brûle d'amour pour la liberté, et qui s'enflamme d'horreur contre les tyrans ; c'est un homme qui, après avoir reçu la sanction de son apostolat universel dans le sein du corps constituant de l'univers, se dévoue uniquement à la défense gratuite de tous les millions d'esclaves qui gémissent d'un pôle à l'autre sous la verge des aristocrates ; c'est un homme dont la voix foudroyante se fait entendre sur tous les trônes, et dont la voix consolante se fait entendre dans les ateliers, pour saper sourdement les trônes par une circulation de quarante mille artisans de toute nation, qui portent ses discours, ses épîtres, ses harangues, ses homélies dans les caves et les chaumières des peuples environnants.

04/2014

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Sociologie

Défense et illustration du genre humain

Qui étions-nous ? Pour répondre à cette question, Paul Jorion dresse l'inventaire de ce que nous, êtres humains, avons pu comprendre jusqu'ici de notre destin. Il convoque pour ce faire les phares de notre réflexion sur nous-mêmes, certains aux noms attendus : Confucius, Socrate, Aristote, Paul de Tarse, Hegel, Nietzsche et Freud, ou moins attendus, tels Machiavel, Shakespeare et Victor Hugo, voire inattendus, comme Mao Tse-toung et Jacob Taubes. Cette évaluation est réalisée en vue d'assurer notre salut, lequel est sérieusement compromis aujourd'hui, dans un contexte de destruction accélérée de nos conditions de vie à la surface de la Terre. Le scénario le plus optimiste parmi les plus plausibles a cessé d'être celui de machines de plus en plus intelligentes à notre service, pour être celui de notre remplacement pur et simple par celles-ci. Si nous voulons survivre en tant qu'espèce, il nous faut sans plus tarder passer la vitesse supérieure. Il faut pour cela réunir l'équipe de ceux qui ne se résolvent pas à notre disparition, des femmes et des hommes qui soient précisément résolus, bâtissant sur les principaux acquis de l'humain, de la réciprocité au génie technologique. C'est l'appel lancé dans cette Défense et illustration du genre humain.

05/2018

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Littérature française

Biographie d'un humain parmi les humains

François Rousseau est né au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Pour lui donner une chance de survivre, sa mère l'abandonne sur le parvis d'une église. Recueilli par une vieille dame dans un petit village, et malgré les conditions de vie difficiles dans cette période troublée, il profitera de l'insouciance de l'enfance et s'attachera à cette vie simple. Cependant, après la guerre, sa vie change avec le retour de sa mère. Ce qui aurait dû être source de joie s'avère être un déchirement. Sa mère ne lui montre aucune tendresse, aucun intérêt. Heureusement, son père tentera de compenser les manquements maternels. C'est ainsi que commence la vie de l'auteur. A travers son parcours et les obstacles qu'il a dû surmonter, il met en lumière les valeurs qui devraient être celles de tout être humain. Il démontre que nous sommes responsables de nos actes, de nos vies, et que chaque épreuve est la source d'une leçon, à nous d'en tirer le meilleur parti et d'apprendre à vivre le moment présent.

12/2017

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Généralités

Le ravin. Une famille, une photographie, un massacre au coeur de la Shoah

13 octobre 1941, Myropol, en Ukraine. Un tireur pointe son fusil à quelques centimètres de la tête d'une femme, à demi masquée par un nuage de fumée. Elle est penchée en avant, au bord d'un ravin, et tient la main de son petit garçon aux pieds nus. Cette scène insoutenable - le meurtre par balles d'une mère et de ses enfants -, l'historienne américaine Wendy Lower l'a découverte en 2009 dans les archives de l'United States Holocaust Memorial Museum à Washington. Dès lors, son but est de leur rendre justice. Au terme de dix années d'enquête menée en Ukraine, en Allemagne, en Slovaquie, en Israël et aux Etats-Unis, elle est parvenue a retrouvé les identités des victimes et des tueurs - des officiers allemands et des collaborateurs ukrainiens -, ainsi que celle du photographe slovaque qui a saisi cette exécution. A travers cette image unique, Wendy Lower nous livre une lecture, nouvelle et saisissante, sur les massacres nazis perpétrés par les Einstazgruppen.

01/2022

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Humour

Léonard Tome 52 : Vacances de génie

Si vous ne savez pas quoi faire pour vos prochaines vacances, pas d'inquiétude : Léonard a quelques idées géniales ! A commencer par son pont invisible au coeur des Dolomites, imprimé en Pléoxiglas par une Vinci 3D. Puis le Genius Rock Festival, dont il est concepteur et organisateur. Et même l'espace, grâce à l'agence Space Léoliday ? ! ? Autant dire que Basile n'est pas près de prendre congé. Du coup, il tente de devenir héros de BD réaliste en compagnie d'un certain... Ric Hochet !

06/2021

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Sociologie

Le genre humain N° 60 : Le rêve des formes. Arts, sciences & Cie

Une oeuvre d'art est, presque toujours, l'oeuvre d'un artiste, même s'il s'agit d'un" ready made ", et celui qui la perçoit le fait aussi en tant que sujet. Ce qui rend toute oeuvre d'art inépuisable. C'est même peut-être à cela qu'on la reconnaît. On ne voit, lit, entend jamais deux fois la même oeuvre. La question est différente pour les scientifiques qui, depuis Galilée et le " grand livre de la nature écrit en langage mathématique ", déchiffrent ledit livre sans que le sujet n'intervienne autrement que par son habileté de déchiffreur. La vérité est dévoilée et existe indépendamment du sujet qui la dévoile puisque c'est la nature qui se dévoile. L'allégorie a traversé le xixe siècle et reste bien vivante. Même si, on le constate très souvent, le voile montre parfois plus que le dévoilement.

04/2019