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Le dernier convoi

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Histoire de France

Le dernier convoi

Comme des centaines de milliers de juifs hongrois, Eva Danos (1919-2001) a été déportée après l'invasion de son pays par les nazis en 1944. Elle a survécu aux camps de la mort et refait sa vie en Australie dans les années 50. Son témoignage, écrit à vif juste après sa libération, relate au jour le jour l'horreur des derniers convois de déportés errant de camp en camp, sous les bombardements alliés, dans les toutes dernières semaines du IIIe Reich. Ces wagons à bestiaux, où régnaient la faim et la soif dans une atmosphère de folie, ont été le tombeau de milliers de victimes. Dans cet enfer, Eva Danos avait pour compagnes Hanna Dallos et Lili Strausz, deux femmes qui ont vécu l'expérience extraordinaire relatée dans le livre Dialogues avec l'Ange. Elle les avait rencontrées dans l'atelier d'uniformes militaires mis en place en 194 à Budapest pour cacher des juives, sous la direction de celle qui allait faire connaître les Dialogues dans le monde entier: Gitta Mallasz, reconnue récemment "Juste parmi les Nations". Eva avait assisté avec Hanna et Lili aux dernières séances des "dialogues" et partagé leur quotidien au camp de Ravensbrück. Jusqu'à présent, on ne savait que peu de chose sur la fin de ces deux femmes remarquables. Leur amie raconte ici leur agonie bouleversante, ce qui rend ce document d'autant plus exceptionnel.

01/2012

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Romans historiques

Dernier convoi pour Buchenwald

Avril 1944. Un convoi de déportés comprenant plus de 2000 hommes quitte la gare de Compiègne pour une destination inconnue. En dehors des Allemands et de l'État français, personne à bord ne connaît encore sa destination. Sauf un prisonnier, Robert Danglars. Instituteur en Normandie, pacifiste convaincu, des militants trotskistes l'ont rallié à leur cause. Nommé en Bretagne, à 12 kilomètres de Brest, il a participé aux actions de propagande en direction des soldats allemands. En octobre 1943, le groupe de militants de Brest est trahi, son responsable abattu, la plupart des autres jetés en prison. Robert Danglars est de ceux-là. Maltraité, torturé, il connaîtra les cellules de trois prisons. À Fresnes, en mars 1944, le directeur lui présente un inconnu, membre d'un réseau de résistance violemment hostile aux communistes. L'homme lui propose un marché : les staliniens n'ont que faire des trotskistes, lorsqu'ils le peuvent ils les exécutent comme ce fut le cas dans un maquis d'Auvergne. Demain les alliés vont débarquer, la France sera libérée. Pour tomber aux mains des communistes ? Partout en France, des hommes s'organisent pour éviter cette catastrophe. Parmi leurs tâches, la mise hors d'état de nuire de personnalités rouges susceptibles de jouer un rôle important à la Libération. Robert Danglars se voit proposer un marché. Contre la liberté de sa mère et de sa soeur, arrêtées pour l'avoir hébergé, réclamées par les autorités allemandes, et en échange aussi de sa propre vie, il devra liquider Marcel Paul. Le problème, c'est que ce dirigeant syndical a été déporté. Danglars va donc devoir partir à son tour pour accomplir sa mission. Au cours du voyage, puis dans le camp de concentration où survivent près de 80000 de ses semblables, il connaîtra l'horreur, la bassesse, mais aussi la solidarité et la fraternité. La réalité qu'il va découvrir, un certain nombre d'événements dont il sera tantôt spectateur tantôt acteur, rendront sa mission impossible… Buchenwald, qui "accueillit" Marcel Paul, le colonel Manhès, Pierre Sudreau, Marcel Dassault, Jorge Semprun, David Rousset, a une histoire singulière qui lui vaut une place à part dans l'histoire des camps de concentration. Notre héros malgré lui devra naviguer dangereusement au coeur d'une véritable ville où la vie humaine n'a aucun prix, entre combativité et trahison, lâcheté et courage, sur fond de tensions entre nationalités, entre droits communs et politiques, entre politiques de droite voire d'extrême-droite et gaullo-communistes unis au sein du Comité des Intérêts Français, un récit qui bat en brèche la plupart des images forgées à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Un roman au coeur de l'Histoire.

05/2013

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Science-fiction

Le nordique. Chroniques retrouvées du dernier convoi

Imaginez cent mille convois, une expédition que l'horizon ne peut contenir. Des collines orientales aux déserts septentrionaux, ils sont le Nordique, le pèlerinage le plus démesuré du Grand Continent. Pèlerins, milices, naturalistes, ouvriers, élites et bien d'autres encore composent un équipage multiple comme une nation et tracté par des machines titanesques aux allures étonnantes. Les témoins sont rares. Une voix seule s'élève dans cette épopée immense, celle du naturaliste Cahnis. Dans ses carnets retrouvés, il saisit la splendeur des paysages et l'étrangeté des peuples rencontrés. Avec verve, il témoigne des enthousiasmes, des contradictions, du gigantisme et de la folie d'une expédition dont le but véritable lui échappe. Jusqu'à ce que, de plus en plus hanté par ses démons intérieurs, Cahnis découvre son secret ultime...

10/2017

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Biographies

Le convoi

"Il aura fallu quinze ans de cheminement incertain, une enquête menée aux confins de mémoires étiolées, pour retrouver une image sur laquelle j'espérais figurer, puis pour chercher mes compagnons de fuite. Quinze ans pour m'autoriser enfin à écrire cette histoire. La mienne et à travers elle, car il s'agit bien de me réinscrire dans un collectif, la nôtre, l'histoire des enfants des convois". Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse. Treize ans après les faits, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes. Le génocide des Tutsi, comme d'autres faits historiques africains, a été principalement raconté au monde à travers des images et des interprétations occidentales, faisant parfois des victimes les figurants de leur propre histoire. Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, entre recherche d'archives et écriture de soi, Le convoi est un livre sobre et bouleversant : il offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

01/2024

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BD tout public

Dimitri : Le convoi

Sous la protection de l'US Navy, 57 cargos, chargés à ras bord et accompagnés de 9 escorteurs, s'avancent sur l'océan pour une longue traversée qui doit les mener en Union soviétique. Avec un ton proche de la chronique de guerre, Dimitri nous fait partager une fois de plus sa vision personnelle d'un fait méconnu de la Seconde Guerre mondiale.

04/2001

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Littérature française

Le convoi magique

Ce livre est un recueil de faits que nous avons vécus, Fadila et moi, en février 2022, lors du convoi des libertés. En lisant ce livre, vous pourrez sentir la manipulation gouvernementale déguisée. Nous sommes allées aux manifestations à Paris, puis nous nous sommes dirigées à Bruxelles ; alors que, au départ, il n'en était rien ! Aujourd'hui, en me remémorant les souvenirs de cette période, je me pose toujours la même question : comment, avec nos minimes moyens du bord, avons-nous pu faire Marseille - Bruxelles aller-retour comme si une main de maître invisible nous avait guidées durant tout le voyage ? Toutes les situations à travers ce livre le montrent ; c'est la raison pour laquelle j'ai voulu écrire ces témoignages où les rencontres et les situations cocasses sont exposées. Ce sont les expériences que l'on a faites, ma coéquipière et moi, démontrant que le monde n'est en réalité pas ce que la majorité pourrait croire. Pour finir, je dirais que, en acceptant de sortir de notre zone de confort, c'est là que tout peut se transformer et devenir possible ! Et la vie devient magique !

03/2023

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BD tout public

Le Convoi. Seconde partie

Montpellier, 1976 : Angelita prend le train en urgence pour rejoindre sa mère hospitalisée à Barcelone où, pourtant, elle avait juré de ne plus jamais revenir. Fille de réfugiés espagnols, Angelita a perdu son père à l'âge de 8 ans. Il fut l'un des prisonniers du tristement célèbre convoi des 927 vers Mauthausen, parti de Perpignan et d'Angoulême où les autorités françaises avaient parqué les réfugiés espagnols. Séparée de son père lors de son arrivée en France, Angelita n'en sait pas davantage que ce que l'administration a bien voulu leur délivrer comme informations, à sa mère et elle, en 1945, à la fin de la guerre. Mais elle va découvrir que ce qu'elle a toujours tenu pour acquis (la mort de son père en déportation) pourrait bien s'avérer un mensonge. S'inspirant de l'histoire de la propre famille du dessinateur Eduard Torrents, Denis Lapière nous entraîne avec lui dans les heures sombres de l'histoire européenne du XXe siècle, levant le voile sur un épisode peu connu de l'histoire de la guerre d'Espagne et de la collaboration française avec les nazis. Quand destins individuels et histoire collective s'entrechoquent au sein d'une même famille... La perte, mais aussi les retrouvailles et la vie au-delà des drames.

04/2013

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XIXe siècle

Le premier convoi, 1848

Le 22 février 1848, Paris se soulève contre le roi Louis Philippe. La Deuxième République est proclamée ; Alphonse de Lamartine impose le drapeau tricolore. Des Ateliers Nationaux destinés à procurer du travail aux chômeurs parisiens sont créés puis fermés rapidement par l'assemblée conservatrice. Fin juin une nouvelle insurrection est réprimée dans le sang. Pour se débarrasser des fauteurs de troubles on leur propose de créer des colonies agricoles en Algérie. Un décret du 20 septembre 1848 stipule que les colons doivent partir le plus vite possible. L'auteure nous invite à embarquer avec eux dans ce passionnant roman qui raconte l'histoire de ce premier des dix-sept convois, en octobre 1848. C'étaient des hommes et femmes simples et rudes, prolétaires aux mains calleuses, artisans, boutiquiers... Ils s'étaient faits beaux pour le jour ensoleillé où l'on se débarrassait d'eux, ils fuyaient vers les fortunes les plus diverses, charogne pour les Arabes, comme on le leur crierait parfois sur la route, quand on voudrait les humilier. Transportés. Déportés. Avec tous les honneurs de la République.

03/2024

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Poches Littérature internation

Le convoi de l'eau

A la faveur de la construction d'un barrage aux abords d'un village condamné par le nouvel édifice, le destin d'un homme au passé trouble entre en résonance avec celui d'une petite communauté isolée en pleine montagne. Dans des paysages dont la splendeur contraste avec la violence fruste des moeurs, un combat tellurique et intimiste à la fois.

10/2013

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Littérature française

Le convoi de l'espoir

Duel mortel dans l'Atlantique. Mars 1941. Un énorme convoi appareille de Liverpool, le grand port britannique matraqué jour et nuit par la Luftwaffe. En queue, un minable petit bateau sauvé de la casse, l'Espoir, armé par un ancien patron de pêche de l'île de Sein qui a rejoint les Français Libres avec son mécanicien et un lycéen brestois, Yves, qui préparait l'École navale. Propulsé officier en second, Yves doit s'imposer à un équipage cosmopolite composé de voyous et d'aventuriers recrutés faute de mieux. Le radio. est une femme audacieuse et troublante. À la queue de la meute allemande qui appareille de Lorient : l'U-63, un sous-marin côtier rudimentaire rescapé de la guerre de 14-18 que l'amiral Dönitz a ajouté aux grands U-Boote qui écument l'Atlantique. Il est commandé par Hans Kassel. Le jeune officier de la Kriegsmarine n'a accepté que par devoir le rôle de charognard qu'on lui a confié : sa mission consistera à achever les cargos alliés en panne ou blessés. L'Espoir et l'U-63 n'ont que des chances minimes de survivre à la bataille implacable et aveugle qui se prépare. Comme Hans, Yves sait que son sacrifice n'aura de sens que si l'ennemi en paye le prix.

01/2013

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Romans policiers

Le diable mène le convoi…

Nous sommes à Lyon, pendant l'occupation allemande. Depuis la fin de l'année 1942, il n'y a plus de zone libre, car la Wehrmacht a franchi la ligne de démarcation pour se protéger du débarquement allié en Afrique du Nord. Le gouvernement de Vichy du maréchal Pétain, quant à lui, est dirigé à nouveau par Pierre Laval, et sa collaboration avec Hitler et les Allemands est renforcée. S'ensuit alors une année désastreuse pour les résistants, à Lyon comme partout ailleurs. Suivez Vincent et ses amis, engagés à résoudre plusieurs énigmes pour résister aux Boches, sauver des juifs, démasquer des collabos et abriter des résistants.

07/2022

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Aventure

Convoi : One-Shot

Bienvenus dans une France en proie au chaos aux côtés d'ALEX, jeune guerrière au volant de son truck de combat, guidant un convoi chargé de médicaments, entre Le Havre et Marseille, au travers d'un territoire contaminé où le réchauffement climatique a anéanti toute idée d'humanité. Où règne la violence brute et où l'amitié, l'amour, la folie n'ont plus de repères...

09/2022

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Littérature russe

Convoi pour Samarcande

Dans les années 1920, en URSS, la famine fait rage dans la région de la Volga. Le gouvernement soviétique met sur pied des convois d'évacuation pour sauver les enfants. C'est l'un de ces trains que l'officier de l'Armée rouge Deïev prend en charge, avec à son bord cinq cents enfants, qu'il doit acheminer de Kazan, la capitale du Tatarstan, jusqu'à Samarcande. Pour atteindre le Turkestan, terre d'abondance épargnée par la famine, il faut faire un long voyage de milliers de kilomètres à travers les forêts de la Volga, les steppes de l'Oural, puis les déserts d'Asie centrale. Au cours de ce périple, Deïev et ses passagers rencontrent des femmes et des hommes qui les aident et les nourrissent - héros du quotidien, bandits ou fonctionnaires au double visage. Avec la commissaire Blanche et l'infirmier Boug, il tente de protéger les enfants de la faim, de la soif, de la peur et du choléra. Deïev devra faire face aux fantômes de son passé, aux crimes commis au nom du pouvoir soviétique, et à la cruauté de son pays, pour lequel la vie humaine a si peu de valeur. Par son courage et sa bonté, cet homme sauve des centaines de vies ; en s'élevant contre les crimes de l'Etat soviétique, il montre un chemin possible vers la rédemption.

08/2023

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12 ans et +

Le dernier échange Tome 2 : La dernière reine de Féerie

Une révolution chez les fées... Après avoir risqué sa vie dans le monde mortel, Elora, la jeune princesse des fées, rentre à la maison pour déclencher une révolution. Alliée à la Reine blanche, Elora rallie son peuple dans une bataille contre sa mère corrompue, la Reine noire. Tandis que certains mettent en doute sa capacité de l'emporter, Elora pense la victoire à portée de main en sachant qu'elle a dans sa poche une arme secrète : Taylor, le garçon humain dont elle est amoureuse, de même qu'une bande disparate de camarades d'école, chacun armé d'un talent qui pourra renverser la bataille en sa faveur. Un sacrifice mortel... Cependant, les alliés d'Elora à la Cour noire se retournent contre elle quand ils croient qu'elle les a délaissés au profit des humains. Et quand la Reine noire kidnappe deux de ses alliés humains, Elora entreprend d'organiser une mission de sauvetage audacieuse... Avant que sa mère n'offre ses amis en sacrifice.

04/2018

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Déportation

L'enfant du 20e convoi

L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Mais il est juif. Le 17 mars 1943, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa soeur. Le 19 avril, déporté dans le 20e convoi, il saute du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa soeur disparaissent à Auschwitz. Malade et brisé de chagrin, son père meurt à Bruxelles en juillet 1945. Simon se retrouve seul au monde à 13 ans. Il décide alors de tourner le dos au passé et de vivre pour le présent et l'avenir.

01/2022

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Histoire de France

Un convoi de femmes. 1944-1945

Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, passantes raflées dans la rue, prostituées soupçonnées d'avoir voulu contaminer l'armée allemande, elles forment un convoi à destination du camp de Ravensbrück. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Pour les plus déterminées, les travaux forcés seront encore l'occasion d'actions de sabotage infimes permettant, à leur échelle, d'enrayer l'effort de guerre du Reich. Les plus faibles disparaîtront dans ce mouroir à ciel ouvert. Les plus âgées seront enfin, devant l'avance des armées alliées, exterminées dans des chambres à gaz. Pour la première fois, une étude reconstitue le destin individuel de chacune de ces détenues. Leurs parcours croisés apportent un précieux éclairage sur le fonctionnement de la machine de destruction nazie.

06/2014

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BD tout public

Wollodrïn Tome 3 : Le convoi. 1ère partie

Onimaku l'humaine et Hazngar l'orc, unis depuis l'anéantissement du clan de ce dernier, cherchent fortune au gré de leurs errances... Jusqu'à ce que leur chemin croise celui de pionniers en route pour le lointain pays d'Hingell. Ces derniers, abandonnés par leurs guides, les enrôlent pour être menés jusqu'à la terre promise. Mais certains sont prêts à tout pour que le convoi n'arrive jamais à bon port...

09/2012

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Histoire internationale

Dernier travail, derniers souvenirs. Ecole normale de Sèvres

Dernier travail, derniers souvenirs : Ecole normale de Sèvres / Ernest Legouvé,... Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Littérature française

Les convois de la bonne mort

Le premier septembre 1939, Adolf Hitler signe le décret autorisant la mise en oeuvre de l'euthanasie des handicapés, connue sous le nom d'Aktion T4. Siegrinde Wolf, qui se veut une Allemande docile, a un enfant de six ans, atteint d'une infirmité cérébrale. Au fil de la propagande et des rumeurs, elle découvre la menace qui pèse sur lui. Elle veut le sauver. Peu à peu, elle en arrive à rejeter le régime nazi. Pourtant, son mari Hermann, est fasciné par le nazisme, au point de postuler chez les SS. Le couple se déchire. Hermann se fanatise. Il rejette sa femme et son enfant persuadé qu'ils sont un point faible pour sa candidature et se prépare alors à livrer lui-même l'enfant aux autorités. Siegrinde se retrouve seule, entre le délire du régime et la folie de son mari. L'inacceptable, l'euthanasie de son enfant, devient inévitable. Comment y échapper ?

09/2017

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Lecture 9-12 ans

Simon. L'enfant du 20e convoi

Bruxelles, 1943. Trois ans que les Allemands occupent la Belgique, trois ans que Simon et sa famille vivent en sursis. Jusqu'à l'arrestation, jusqu'au départ, en train, vers l'est. Un terrible voyage vers l'inconnu au cours duquel, pourtant, Simon a rendez-vous avec l'espoir...

09/2020

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Romans historiques

Dernier combat. Biographie romancée des derniers jours de Jean Moulin

21 juin - 8 juillet 1943 : ces deux dates renferment la légende de Jean Moulin. Arrêté à Caluire par Klaus Barbie puis torturé par la Gestapo, le chef de la Résistance est resté silencieux jusqu'à la mort. Sur la base de tous les témoignages et éléments historiques de cette période, Dernier combat raconte les derniers jours que Jean Moulin vécut face à son ennemi. La naissance d'un mythe. Extrait : "La porte s'ouvre et deux gestapistes se ruent sur moi. Ils me passent des menottes à griffes qui m'entaillent les poignets et me poussent hors de la cellule. Une traction noire avec un soldat au volant attend. On me projette sur la banquette arrière du véhicule qui démarre en trombe. Je connais ma destination. La voiture s'arrête devant un bâtiment imposant protégé par des barbelés. Je grimpe un étage puis on m'arrête devant une porte. Je devine que derrière elle m'attend celui qu'on appelle le boucher de Lyon."

09/2013

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Documentaires jeunesse

Simon, le petit évadé. L'enfant du 20e convoi

Quand, en 1940, Simon entend pour la première fois les avions allemands survoler Bruxelles, c'est encore un petit garçon comme tous les autres ! Mois la guerre va bien vite se révéler dans toute son horreur. D'origine juive, il est emmené en train vers les camps de la mort. Par chance, il saute du wagon et s'échappe... Des dizaines d'années plus tord, Simon Gronowski raconte son histoire aux enfants. Pour montrer le danger de l'indifférence. Pour qu'ils restent vigilants. Pour que personne ne dise plus "on ne savait pas", "c'est impossible", "cela ne nous concerne pas" ou "on n'y peut rien" ! Car, heureusement, un geste de solidarité peut beaucoup. "Celui qui sauve une vie, sauve l'humanité entière", dit le Talmud. Partager avec les enfants la lecture de l'histoire de Simon, c'est pour les adultes (parents, grands-parents, enseignants...) l'occasion de leur parler de notre Histoire ; c'est les informer et les inviter à réfléchir ; c'est les aider à réagir face au racisme et à l'antisémitisme ou simplement à l'exclusion qu'ils rencontreront, peut-être, sur leur route.

05/2013

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Histoire de France

Elles étaient juives et résistantes. Convoi 76

Pendant de longues années, le souvenir de nombreuses femmes résistantes est resté enfermé dans des boîtes d'archives. Leur nom figure rarement dans les livres d'histoire et pourtant, elles ont pris des risques fous et manifestèrent souvent très tôt la même volonté de désobéir. Rita Thalmann, historienne, parlait déjà en 1984 de "l'oubli des femmes dans l'historiographie de la Résistance". Les résistantes juives en sont la parfaite illustration, le fait qu'elles fussent juives ayant fait oublier qu'elles avaient été résistantes. Catherine Varlin, résistante elle-même, parle à leur sujet d'une "ville engloutie" ! Pourquoi ces femmes ont-elles choisi de résister ? Comment sont-elles entrées en contact avec le milieu clandestin de la Résistance ? Arrêtées pour ce qu'elles faisaient puis déportées pour ce qu'elles étaient, elles ont connu une double peine : la prison d'abord avec leurs camarades résistantes, puis le "centre de mise à mort" d'Auschwitz-Birkenau, où elles furent emmenées le 30 juin 1944 en même temps que les dernières familles juives arrêtées en France. Sur les dix femmes exemplaires évoquées ici, seules quatre ont survécu. Seulement trois ont été reconnues officiellement comme résistantes par la Commission nationale des déportés et internés de la résistance. Leur volonté de désobéir, de se dresser contre l'ordre des choses, leur force de vie militent contre l'oubli et le silence.

01/2018

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Poésie

Dernier, dernier nuage

La poésie de Jean-Michel Frank distille sa vie quotidienne, faite de rêve et de tremblement, en des sortes de gouttes irisées. Dans un désordre chatoyant se marient une piété à la Virgile, des tendresses franciscaines, un humour qui, selon les jours, est noir ou rose. Il y a aussi des ironies acides, des élégances, des cris étouffés. La fragilité se mêle à l'entêtement à survivre, à espérer au moins. Des références inattendues font le charme de ces textes où le moindre événement est éclairé par des allusions à Napoléon, ou à la mer du Nord, ou à un opéra. Le résultat est un art qui a la suprême habileté de faire croire qu'il n'est que le fruit du hasard.

10/1985

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Histoire de France

Convois. La déportation des Juifs de France

De 1942 à 1944, quelque 75 convois ont déporté, depuis la France, 75000 Juifs - dont 11400 enfants - vers les camps d'extermination. L'historien Jean-Luc Pinol propose une nouvelle lecture de cette histoire, analysant les ressorts de la déportation, le rôle des acteurs (armée allemande, Gestapo, Etat français...), et les parcours de ses victimes, enfants, femmes et hommes originaires de toute l'Europe. Jean-Luc Pinol a cartographié et étudié les données du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld qui comprend, outre les déportés, les Juifs fusillés ou massacrés sur le territoire français (plus de 1200) ainsi que les morts dans les camps français (2500). La persécution ne se manifeste pas de la même manière pour les natifs de Varsovie, de Berlin, de Salonique ou de Paris. De même, l'ancienneté de l'installation en France et le lieu d'habitation conditionnent bien souvent les circonstances des arrestations. Pourquoi tant de Strasbourgeois ont-ils été arrêtés en Dordogne ? Pourquoi de nombreux originaires de Pologne ont-ils été raflés dans les Ardennes ? Ainsi, Convois donne à lire dans l'espace et le temps l'ampleur de l'événement (toute la France est touchée et souvent très durement) mais aussi les spécificités de chaque communauté. Se lit aussi la complexité des destins individuels et collectifs. L'ouvrage contient 130 cartes dont la carte d'analyse de chacun des convois de déportation.

09/2019

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Romans de terroir

Le dernier de la paroisse

Auvergne, années 1970. Atteint d'un cancer sans doute en raison du phosphate utilisé pour engraisser les terres de la ferme de son père, Germain Ferrier guérit mais est condamné à la chasteté. Lui qui voulait fonder une famille décide, à quarante ans sonnés, d'embrasser la carrière sacerdotale. Après le grand séminaire, il hérite d'une cure, dans un petit village au pied des monts du Forez, avec ses à-côtés : un chat, Filou, une vache, Roussette, un jardin potager et une servante très pieuse qui fait aussi office de sacristine...

08/2013

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Gestion

Le dernier de la classe

Faut-il avoir beaucoup de chance pour devenir un grand patron ? Ou beaucoup de talent ? Ou de l'audace ? Un peu de tout cela, semble dire Antoine Riboud dans ce livre où il détaille, avec malice, les péripéties de son odyssée d'industriel. Car, pour cet ancien P.D.G. du groupe Danone, à l'intuition légendaire, à l'obstination farouche, le chemin fut long, très long, entre la petite entreprise de ses débuts et la prodigieuse multinationale qu'il a su bâtir jour après jour. De cet homme, auquel ses proches ne prêtaient guère d'avenir, on trouvera donc, ici, un autoportrait fidèle et pittoresque. Avec, en contrepoint, la chronique d'une économie française qui, en trente années, a connu des métamorphoses majeures. Dans sa vie - il est né en 1916 - Antoine Riboud a pris des risques et il s'est bien amusé. Un anticonformiste qui fut " Le dernier de la classe " avant de devenir l'un des tout premiers acteurs du capitalisme moderne.

04/1999

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Littérature française

Le dernier baiser de Léa

Julien est à la fin de sa vie. Sa petite-fille perd son mari dans un accident de voiture. Entre-eux, c'était la guerre de l'argent. Il écrit son passé trouble. Il a aimé sa fille Amélie, puis un drame... Sa femme, son gendre sont assassinés. Est-il le coupable ? Ses écrits nous donnent des indications, sans nous donner le coupable. Puis, il y a Léa, sa tendresse !

11/2014

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Romans noirs

Je suis le dernier

Partant du procès d'un paysan ayant torturé, violé et dépecé une joggeuse, ce roman noir retrace la généalogie de la violence au sein de la famille du coupable, un homme soumis et taiseux, élevé à la dure par des parents maltraitants, héritier d'une ferme familiale, père de deux enfants, marié et sans histoire, mais dont l'acte barbare et inexplicable semble surgir de temps immémoriaux.

02/2022