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Le Garçon et l'aveugle. Jeu du XIIIe siècle

Extraits

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Critique littéraire

Le Garçon et l'aveugle. Jeu du XIIIe siècle

Première farce de la littérature française, Le Garçon et l'Aveugle fut sans doute à l'origine une parade de foire qui mimait une scène de la vie quotidienne au XIIIe siècle et qu'interprétaient deux jongleurs ; on l'intégra ensuite à des mystères, à cause de ses exceptionnelles qualités théâtrales. Mais c'est aussi un précieux document sur la représentation de l'aveugle au Moyen Age : personnage comique, souvent vicieux, dont on se moque sans pitié et à qui l'on joue de mauvais tours, marginal tirant vers le bouffon par ses outrances, son accoutrement, sa démarche tâtonnante, sa faiblesse qui le prédispose à être victime des tromperies. L'aveugle est un être suspect qui passe pour expier une faute et que l'on assimile à la masse des mendiants dont l'oisiveté, pour l'opinion publique, porte en germe tous les crimes.

10/2005

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Religion

L'aveu et le pardon. Les difficultés de la confession (XIIIe-XVIIIe siècle)

Faire avouer le pécheur pour qu'il reçoive du prêtre le pardon divin et s'en aille rassuré : telle a été l'ambition de l'Eglise catholique, surtout à partir du XIIIe siècle, lorsqu'elle a rendu la confession privée obligatoire chaque année et qu'elle contraint à l'aveu détaillé de tous les péchés mortels. En prenant ces décisions l'Eglise romaine ne mesurait sans doute pas quelle avalanche de problèmes elle allait déclencher. A l'Age classique, la pratique pénitentielle suscita des débats qui passionnèrent Pascal, Boileau et Bossuet. Confidence volontaire des péchés ou aveu autoritairement décrété? Morale de la compréhension ou rigidité élitiste ? Les débats furent vifs. Ils subsistent toujours. Quel fut le comportement réel des confesseurs ? Comment les chrétiens vécurent-ils cette obligation de la confession ? Les conseils d'écouté bienveillante donnés aux confesseurs renvoient indiscutablement à la difficulté psychologique de l'aveu, en particulier celui des péchés sexuels. La confession a voulu rassurer, mais c'était après avoir inquiété le pécheur. Elle a affiné la conscience, fait progresser le sens des responsabilités, mais elle a aussi suscité les maladies du scrupule et fait peser un joug très lourd sur des millions de fidèles. La confession des péchés, qui n'a d'équivalent dans aucune autre religion, bouleversa le vécu religieux. Aujourd'hui encore nous restons marqués par cette formidable contribution à la connaissance de soi.

03/1990

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Critique littéraire

Contre le luxe (XVIIe-XVIIIe siècle)

Aux XVIIe et XVIIIe siècles la France devient avec éclat le modèle de la civilisation et du luxe. Ce livre analyse l'évolution qui conduit à la laïcisation de la condamnation du luxe et à la séparation entre l'individu et le collectif. Il interroge les pouvoirs politiques de la littérature.

01/2021

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Beaux arts

Estampes, écoles anciennes des XVIe et XVIIe siècles, portraits français du XVIIe siècle. écoles française et anglaise du XVIIIe siècle

Estampes, écoles anciennes des XVIe et XVIIe siècles, portraits français du XVIIe siècle... , écoles française et anglaise du XVIIIe siècle... / [expert] Loys Delteil Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Histoire internationale

Venise et la mer. XIIe-XVIIIe siècle

A trop admirer aujourd'hui Venise pour son site, pour ses palais et ses églises, pour ses peintres, ses musiciens et ses écrivains, on risque de négliger l'extraordinaire puissance économique, politique et géopolitique que la première et la plus belle des villes marchandes du monde a très longtemps représentée. Si l'on situe au XIVe siècle l'apogée de la thalassocratie qu'elle a créée, la Méditerranée a dû compter avec elle dès le XIIe siècle jusqu'à l'approche de la chute finale à la fin du XVIIIe siècle : l'Adriatique et la mer Ionienne évidemment, les Balkans, le Levant, le Pont (mer Noire), et même la Méditerranée occidentale, une bonne partie des grandes îles (Chypre, Crète), mais aussi l'Europe alpine et la péninsule italienne en totalité ! Sa fortune et sa gloire, cette ville incomparable les doit bien sûr au commerce, ici évoqué avec une précision et une force d'évocation exceptionnelles, et sous ses aspects innombrables de la construction des bateaux au financement des voyages, des marchandises transportées (épices, sel, coton, sucre...) aux contrats de travail des matelots et des rameurs, des tarifs douaniers, de la fiscalité et du crédit aux questions monétaires, de la formation et de la perpétuation d'une noblesse marchande aux compétitions politiques et aux entreprises guerrières, c'est la mer qui fait la vie de la Sérénissime.

10/2006

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Critique littéraire

Lais féeriques des XIIe et XIIIe siècles

Après avoir été une composition musicale exécutée sur la harpe ou la rote, le lai est devenu un genre narratif, un court poème relatant une aventure, un événement extraordinaire. On connaît bien les lais de Marie de France. Ceux de notre volume s'inscrivent dans la même lignée. Ils appartiennent à un monde de sortilèges - les êtres et les choses y sont libérés des lois naturelles, l'insolite fait irruption à chaque instant, les amours sont improvisées mais presque toujours durables, le malheur et la religion n'ont pas droit de cité .Cet espace mythique, lieu d'apparitions, de métamorphoses et d'enlèvements, privilégie le merveilleux plus que le fantastique. En ouvrant la porte à l'imagination il nous offre le plaisir sans prix du dépaysement.

08/1992

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Littérature française

Contes et legendes des troubadours XIIe-XIIIe siècle

Gérard Zuchetto, spécialiste des troubadours et auteur de nombreux Cds et ouvrages sur le sujet nous emmène dans un voyage intemporel aux sources de la première poésie moderne de l'Europe. Ouvrage illustré des reproductions des manuscrits médiévaux. Une introduction au monde poétique, historique et géographique des troubadours et du premier art lyrique occitan.

01/2014

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Histoire de France

Chevalerie et christianisme aux XIIe et XIIIe siècles

La chevalerie présente deux acceptions, l'une sociale et l'autre idéologique. D'une part, le groupe aristocratique des combattants à cheval, et d'autre part les valeurs qui lui imposent des comportements spécifiques. Devons-nous la mêler inextricablement au christianisme? Les penseurs des mie et mue siècles justifient la prépondérance sociale des chevaliers par le péché d'Adam et la rupture de l'harmonie originelle qu'il entraîne. Ils considèrent que les miles "élu parmi mille", selon l'étymologie d'Isidore de Séville ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice, instaurant par les armes la paix. Cette théologie politique marque l'évolution de l'adoubement, qui emprunte alors à l'onction royale et aux sacrements chrétiens bien des éléments de son rituel. En recevant l'épée, dûment bénie, et la colée, le nouveau chevalier intègre un ordre, tout comme le clerc est ordonné. La prédication lui rappelle les devoirs spécifiques de l'état qu'il vient d'adopter, en particulier de mitiger sa violence et d'exercer sa puissance avec droiture et modération. Elle l'encourage à partir en croisade pour défendre la Chrétienté. Jusqu'aux années 1990, dans leurs analyses sur la chevalerie, les historiens ont repris la trame du discours normatif des clercs, que nous venons brièvement de présenter. Ils ont tenu pour vraisemblable l'influence extérieure de l'Eglise dans la mitigation de la violence nobiliaire, grâce à l'influence sur le code chevaleresque de la Paix de Dieu et plus largement du message évangélique. Depuis les vingt dernières années, d'autres spécialistes remettent en cause ce modèle, remarquant la nature idéale des discours des clercs médiévaux sur la chevalerie, qu'il conviendrait de déconstruire. Ils adoptent l'anthropologie culturelle pour méthode afin de conclure que, tout au long du Moyen Age et de façon endogène, la société guerrière produit ses propres codes de conduite pour épargner les vies de ses membres dans les combats, pour augmenter son honneur et pour affirmer sa domination sur la paysannerie. Toute superficielle, la religiosité des chevaliers ne serait donc pour rien dans l'autocontrôle de leur violence. Le débat apparaît en toile de fond du présent ouvrage, où les meilleurs spécialistes de la question se penchent sur les rapports complexes et paradoxaux entre le christianisme et les guerriers nobiliaires. Ils analysent ainsi autant la piété chevaleresque que la part de l'Eglise dans la guerre menée par l'aristocratie au cours d'une période charnière, où les normes, mentalités et conduites connaissent de profonds bouleversements.

12/2011

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Littérature française (poches)

Avec les garçons. Suivi de Le garçon

Soixante-sept fragments et deux nouvelles se font l'écho intime du mouvement amoureux. Brigitte Giraud nous offre cette langue universelle qui touche plus qu'elle ne parle, qui a comme points cardinaux le désir et l'attente mais aussi l'arrachement et la perte.

08/2010

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Critique littéraire

Aiol. Chanson de geste (XIIe-XIIIe siècles)

La présente traduction d'Aiol permettra, nous l'espérons, de compléter notre édition du manuscrit, tout en offrant une lecture plus largement accessible de ce récit multiforme que Paul Zumthor, dans son Histoire littéraire de la France, a qualifié de "sorte de roman réaliste mi-satirique, mi-héroïque". Aiol entreprend la reconquête des fiefs et des honneurs de son père Elie, injustement exilé par l'empereur Louis, à cause des calomnies du traître Makaire ; il assurera, dans le même élan, son statut de chevalier valeureux, après avoir quitté, naïf et pauvre, sa forêt natale. Ses aventures trépidantes et sans cesse renouvelées, nourries par une riche thématique, permettent à l'auteur de jouer sur plusieurs registres. La tonalité guerrière et violente de l'épopée tient, certes, une grande place, mais celle, plus sentimentale, du roman colore les amours contrariées du jeune héros avec Mirabel, la belle Sarrasine ; l'influence du fabliau se fait aussi sentir dans la part accordée au rire et à la dérision, quelquefois la plus grossière. La traduction, vers à vers, a tenté de refléter le rythme parfois heurté, mais allègre, de l'original de ce long poème.

08/2019

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Histoire internationale

Le Salut par les armes. Noblesse et défense de l'orthodoxie (XIIIe-XVIIe siècle)

Le cavalier armé de sa lance triomphe du dragon, mais le monstre de l'hérésie renaît sans cesse et le combat des nobles pour le salut peut paraître sans fin... La défense de l'ordre religieux par les armes est-elle, cependant, une constante de l'identité nobiliaire, comme le laisserait accroire la permanence du mythe de saint Georges dans les représentations ? Le présent recueil, qui rassemble les contributions au colloque international tenu en décembre 2008 à l'université Rennes 2, illustre la diversité des formes d'engagement des nobles pour la foi sur une période cruciale de l'histoire des mobilisations religieuses (XIIIe-XVIIe siècle). Trop souvent reléguée au rang de simple " bras armé " de l'Église, la noblesse a ainsi pris une part active à la défense de la foi, qui ne se réduit pas à la lointaine expérience des croisades contre les infidèles, ni même au seul usage des armes. Aux XIIIe-XIVe siècles, la défense de la foi par la noblesse s'organise dans un cadre encore largement façonné par la papauté, la Chrétienté. Son effacement progressif, dès avant les Réformes religieuses du XVIe siècle, ne fait que démultiplier les possibilités d'implication de la noblesse. Au moment où la pureté de la foi devient aussi l'affaire des États, la noblesse doit reconsidérer sa participation au maintien de l'orthodoxie. De part et d'autres des nouvelles barrières confessionnelles qui s'érigent dans l'Europe des guerres de Religion, les nobles s'efforcent, non sans ambiguïtés, de conjuguer le combat pour la foi, la fidélité au prince et la perpétuation de l'ordre social.

03/2011

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Religion

Les langages du culte aux XVIIe et XVIIIe siècles

Prolongeant une réflexion collective engagée lors de précédents colloques, l'ouvrage associe des spécialistes de diverses disciplines autour de l'étude du culte durant la période de renouveau catholique qui fait suite au concile de Trente. Au-delà de la description des cérémonies, il propose de comprendre les logiques du spectacle baroque que devient alors la liturgie et s'attache particulièrement aux mécanismes de la mobilisation des émotions et des affects. Aussi l'analyse embrasse-t-elle à la fois les normes, les pratiques et les représentations, s'attachant aussi bien aux lieux et à leur décoration qu'aux acteurs du cérémonial, aux procédés de solennisation ou aux diverses formes de sollicitation des sens. Une place particulière est accordée à la musique, qui occupe alors une place sans précédent dans les actions liturgiques. L'étude de l'histoire du culte, qui fait encore figure de parent pauvre de l'histoire religieuse, requiert l'élaboration d'une nouvelle méthodologie d'analyse. C'est aussi ce défi que tente de relever ce livre, qui se veut contribution - et invitation - à une approche capable d'inscrire la cérémonialité cultuelle dans le champ et dans les perspectives de l'histoire culturelle.

03/2020

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Histoire internationale

L'âge d'or du Tibet. (XVIIe et XVIIIe siècles)

Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Egypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés. Le Pays des neiges, dont le Ve dalaï-lama fut le premier à exercer les pouvoirs spirituel et temporel, a nourri les rêves les plus fantaisistes des Occidentaux. Ses hautes montagnes ont dissimulé une civilisation d'une richesse inouïe, longtemps demeurée méconnue. Le Tibet des XVIIe et XVIIIe siècles a engendré une activité intellectuelle et artistique foisonnante et transformé les institutions politiques, lui conférant un caractère unique qu'il a conservé jusqu'à l'invasion chinoise de 1950. C'est ce Tibet qu'évoque ce guide, un Tibet parfois déroutant, souvent attachant et toujours exceptionnel. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient. J.-N. R.

09/2019

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Histoire régionale

L’Eglise de Corse en révolutions (XVIIe-XVIIIe siècles)

La Corse, premier épicentre des révolutions européennes, est l'un de ces lieux privilégiés où l'on peut observer sur un temps très long comment la religion, ses clercs et ses fidèles répondent aux grands bouleversements politico-religieux des XVIIe et XVIIIe siècles.

03/2021

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Beaux arts

Estampes, écoles anciennes des XVIe et XVIIe siècles, écoles française et anglaise du XVIIIe siècle

Estampes, écoles anciennes des XVIe et XVIIe siècles, écoles française & anglaise du XVIIIe siècle, portraits, estampes en lots, dessins / [expert] Loys Delteil Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire de France

Les Européens et les Antilles. XVIIe - début XVIIIe siècle

Ce volume propose une réflexion collective sur les liens entre les Européens et les Antilles, avec la volonté de multiplier les points d'observation et de dépasser les cadres nationaux. Pour ce faire, il ne convient pas seulement de regarder cet espace géographique depuis le continent européen, mais de traverser l'océan Atlantique pour examiner ce qui se passe sur place. Le temps court du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle doit par ailleurs permettre d'observer la montée en puissance des colonies antillaises, durant une époque moins étudiée que celle du siècle suivant, marqué par l'apogée des colonies de plantations esclavagistes. L'ouvrage a été construit autour de deux grandes parties : il s'agit d'abord de voir comment la Caraïbe a été un théâtre d'affrontements entre les puissances européennes ; ensuite, grâce à une étude centrée sur les possessions françaises des Antilles, l'attention sera portée sur la mise en valeur des territoires, le ravitaillement et les échanges, non seulement entre la métropole et ses colonies mais aussi entre les colonies américaines.

03/2019

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Sciences historiques

Le péché et la peur. La culpabilisation en Occident (XIIIe-XVIIIe siècles)

Jamais une civilisation n'avait accordé autant de poids - et de prix - à la culpabilité et à la honte que ne l'a fait l'Occident des XIIIe - XVIIIe siècles. Nous sommes là devant un fait majeur que l'un ne saurait trop éclairer. Tenter, dans un espace et une tranche chronologique donnés, l'histoire du péché, c'est se placer au coeur d'un univers humain. C'est dégager du même coup un ensemble de relations et d'attitudes constitutives d'une mentalité collective. C'est retrouver la méditation d'une société sur la liberté humaine, la vie et la mort, l'échec et le mal. C'est découvrir sa conception des rapports de l'homme avec Dieu et la représentation qu'elle se faisait de celui-ci. C'est donc, à l'intérieur de certaines limites, entreprendre conjointement une histoire de Dieu et une histoire de l'homme. Dieu est-il plutôt bon ou plutôt juste ? Une civilisation entière s'est interrogée inlassablement pendant plusieurs siècles sur cette question. A l'étage collectif naquit au XVIe siècle une "maladie du scrupule" qui s'amplifia par la suite. Comme si l'agressivité qui se déchainait contre les ennemis du nom chrétien ne s'était pas épuisée en ces luttes pourtant diverses et sans cesse renaissantes. Une angoisse globale, qui se fragmentait en des peurs "nommées", découvrit un nouvel ennemi en chacun des habitants de la cité assiégée ; et une nouvelle peur : la peur de soi.

11/1994

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Histoire de France

Érudition et religion. Aux XVIIe et XVIIIe siècles

L'essor considérable de l'érudition et de la philologie à l'âge classique, véritable acte de naissance de l'histoire-science, a engendré une crise religieuse dans laquelle gallicans et jansénistes, par leur volonté d'ériger l'Histoire en norme absolue, ont affronté le siège de Rome. Bruno Neveu, directeur d'étude à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (section des sciences historiques et philologiques), depuis plus de vingt ans, consacre son travail d'historien à éclairer les termes d'une longue controverse sur les rapports de l'Histoire et de la Tradition. En analysant les méthodes de travail et les aspirations réformistes, abritées sous l'ombre tutélaire du grand saint Augustin, de plusieurs générations d'érudits ecclésiastiques, mais également la riposte au danger d' "archéolâtrie" que les pontifes romains pressentaient, Bruno Neveu apporte une contribution importante à la délicate et toujours actuelle question de la place de l'Histoire dans la vie de la cité et de l'Eglise.

04/1994

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Histoire internationale

Les royaumes wolof dans l'espace sénégambien. XIIIe-XVIIIe siècle

Le Grand Jolof fut l’un des grands États musulmans de l’Afrique de l’Ouest médiévale. La recherche de ses débuts et l’étude de sa genèse permettent d’en reculer le cadre chronologique jusqu’au XIIIe siècle. Il fut contemporain de l’empire du Mali dont il dut probablement, de façon souple, reconnaître l’hégémonie. Mais, situé aux confins de cet empire et limitrophe du Sahara, participant directement aux courants d’échanges transsahariens, sur le plan culturel comme sur le plan économique, il se comporta comme un compartiment autonome du monde soudanais. Au milieu du XVe siècle, l’arrivée des caravelles portugaises ouvrit une ère nouvelle pour la Sénégambie dont la côte devint lieu de contacts et d’échanges. Ce Soudan extrême-occidental devint un Soudan atlantique. Il entra dans un système économique dont l’impact sera une des causes de la dislocation du Grand Jolof. Les royaumes qui étaient sous son hégémonie, wolof, sérer, malinké, se soulevèrent ou se détachèrent. Le monde wolof sera désormais, jusqu’à la colonisation, constitué de quatre royaumes : le Jolof, le Waalo, le Kajoor et le Bawol. De la dislocation du Jolof à la conquête française, l’histoire de ces royaumes sera avant tout celle de leur dynamique propre : construction de l’État et d’une force militaire qui deviendra politique, conflits sociaux, révoltes paysannes, islamisation et rôle politique des responsables religieux. Les échanges atlantiques ont fortement pesé sur l’évolution économique, les États se sont adaptés au marché mondial et à la demande d’esclaves, laquelle s’est fortement accrue à la fin du XVIIe siècle. Mais ce ne fut pas de manière passive ; les rois ont maintenu sous leur contrôle les contacts côtiers et ont même réussi, au cours du XVIIIe siècle, à infléchir en leur faveur les termes de l’échange. Jean Boulègue (1937-2011) a enseigné au Sénégal et au Tchad, avant d’effectuer sa carrière universitaire à l’Université Paris-I comme maître de conférence puis, comme professeur d’histoire médiévale et moderne de l’Afrique. Ses publications ont porté sur les anciens royaumes wolof du Sénégal (Le grand Jolof (XIIIe-XVIe siècle), Paris, Façades-Karthala, 1987), les Luso-Africains (Les Luso-Africains de Sénégambie, Instituto de Investigaçao Científica Tropical-CRA, Lisbonne, 1989) et l’histoire ancienne du Tchad. Professeur émérite depuis 2005, il a poursuivi ses recherches jusqu’à sa mort, à la fois sur le Sénégal et dans un domaine qui lui tenait à coeur, la défense de la laïcité républicaine et de la liberté d’expression (Le Blasphème en procès 1984-2009. L’Église et la Mosquée contre les libertés, Paris, Nova Éditions, 2010).

03/2013

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Critique littéraire

L'habillage du livre et du texte aux XVIIe et XVIIIe siècles

Book Practices & Textual Itineraries / Pratiques du Livre & Itineraires du texte est une collection d'ouvrages bilingues (français — anglais) soumise à comité de lecture international et consacrée aux questions relevant de l'histoire du livre et des études textuelles et visuelles. Elle s'intéresse aux développements en matière de production, transmission et réception des livres, des textes et des images à travers le temps et au-delà des frontières disciplinaires. Elle examine les nouvelles pratiques nées de l'accélération de la production textuelle et visuelle et des échanges provoqués par les médias électroniques, et considère l'importance de ces pratiques en matière d'édition, d'illustration et d'interprétation des rouvres, littéraires et non littéraires. Elle étudie les problèmes liés à l'archivage de productions textuelles et graphiques et s'intéresse aux sciences de la communication et de l'information. Elle cherche en outre à favoriser le dialogue entre chercheurs et praticiens du livre, du texte et de l'image, en France, en Europe et dans le monde anglophone. Ce volume "Jeunes chercheurs" est consacré aux spécificités du monde éditorial des aires anglophones et francophones aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il se situe à la croisée des intérêts actuels, et stimulants, de la recherche en littérature, en histoire, histoire du livre, de l'édition et de l'art, mais aussi histoire des idées et des mentalités. Ces spécificités y sont abordées par le biais, original, de l'habillage du texte et du livre : paratextes lisibles et visibles, traduction, ornementation et reliure, tout un ensemble de stratégies de transformation et d'adaptation des textes et des livres à des horizons de réception différents dans le temps et l'espace. L'ouvrage est destiné à un public d'enseignants-chercheurs et d'étudiants (Master, Doctorat) élargi aux amateurs de livres..

09/2019

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Histoire de France

Des chrétiens contre les croisades XIIe-XIIIe siècle

Ce livre rompt définitivement avec le fantasme d'un consensus autour des guerres des croisades et des croisés, ces pèlerins armés partis conquérir les lieux saints, soutenir les royaumes chrétiens d'Orient, voire rétablir la foi catholique contre les cathares. Au terme d'une enquête minutieuse à travers les chroniques médiévales, Martin Aurell fait resurgir les puissantes voix des chrétiens qui se sont élevés contre le pape et les princes prétendant libérer Jérusalem. Il révèle comment des prêtres, des moines et même des troubadours se sont dressés contre les exactions des hommes d'armes. Ils ont condamné les pogroms en Allemagne, les violences des chevaliers envers des populations désarmées, le pillage des villes, l'avidité des grands ordres militaires, dont les templiers. En réhabilitant les grandes consciences qui ont plaidé avec une étonnante précocité pour la tolérance, l'auteur réhabilite un humanisme ancré dans la foi. L'ouvrage de Martin Aurell constitue donc une première : il dévoile des pages sombres et méconnues de l'histoire des croisades et modifie notre regard sur la violence au Moyen Age et sur l'Occident.

01/2013

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Histoire de France

Le chevalier lettré. Savoir et conduite de l'aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles

La rencontre du chevalier et du savoir au XIIe siècle peut sembler paradoxale. Pourtant, elle se mêle inextricablement à la renaissance intellectuelle de cette période, mouvement décisif pour l'histoire de l'Occident. Le chevalier n'évolue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les cours de plus en plus cultivées et raffinées : son intérêt pour les classiques latins et la lecture, voire sa propre poésie, le prouvent. Il patronne les jongleurs et discute de littérature avec les clercs qui, au passage, essaient de réformer sa conduite, souvent brutale. Au fur et à mesure que leur culture livresque se développe, les chevaliers apprennent à réprimer leur propre violence à la guerre et s'initient à la courtoisie. A table, les contenances sont désormais de mise, tout comme la préciosité du langage, l'élégance des vêtements ou la mesure des gestes. La fréquentation des femmes, parfois doctes et tenant salon, devient plus galante. Une révolution mentale est ainsi en oeuvre chez ces élites laïques qui, au contact du clergé savant, mettent de plus en plus leurs armes au service du bien commun. Ce savoir-vivre relève-t-il d'un masque machiavélique ou bien cette maîtrise de soi est-elle le signe d'une modernité avant l'heure ?

04/2011

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Histoire de France

La police des Lumières. XVIIe-XVIIIe siècle

Les forces de police entretiennent une histoire d'amour et de haine avec les populations qu'elles doivent servir et encadrer. Portées aux nues lorsqu'elles protègent, elles sont en partie rejetées lorsqu'elles contraignent. Cette dualité ne date pas d'hier ; pour mieux la comprendre, Nicolas Vidoni propose un essai sur la naissance et le développement des "politiques policières" pratiquées par les agents de la lieutenance de police de Paris entre 1667 et 1789. Forte de sa "capacité à agir" dans et sur l'espace urbain, la lieutenance a en effet réussi à s'imposer comme un des acteurs majeurs dans la ville d'Ancien Régime. Comprendre la police exercée par cette dernière revient ainsi à envisager une expérience forgée au contact de la capitale et sa population et qui remodèle finalement l'Etat royal. Cette histoire est enfin d'une grande modernité, puisque si les termes ont changé, la question du rapport entre police et population dans la cité reste d'une brûlante actualité. Mais au-delà de cette dimension politique - entendue au sens large - de la lieutenance, c'est bien son action pratique, donc le coeur de son activité, qui est le sujet de ce livre.

04/2018

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Histoire ancienne

Economie et société à Byzance (VIIIe-XIIe siècle)

Le monde byzantin est encore à découvrir. L'historiographie contemporaine ne cesse de démonter les lieux communs, hérités des Lumières, qui ont fait de Byzance un monde radicalement différent et décadent, conservateur et anachronique. Les textes littéraires comme les sources documentaires, connus de longue date ou depuis peu, témoignent des profondes transformations économiques et sociales qui ont permis à Byzance, de l'Antiquité au Moyen Âge, de conserver sa vitalité et sa place dans l'ensemble du monde méditerranéen médiéval. Ce sont des chroniques et histoires, des textes de lois, civils et canoniques, des documents d'archives, grecs et latins, des correspondances, des vies de saints, des éloges, ou encore des sceaux, objets ou peintures que des byzantinistes français ont choisi de présenter ici grâce à des traductions, le plus souvent inédites, pour montrer, définir et circonscrire l'unité et les spécificités de cette histoire, en même temps que son appartenance à l'histoire du monde médiéval européen et oriental. Pour la première fois, en 2007-2008, le monde byzantin est, pour lui-même, au pro-gramme des concours de recrutement des professeurs d'histoire et de géographie, comme si son histoire était reconnue comme modèle et contre-modèle indispensables à la compréhension de notre monde.

01/2007

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Philosophie

Machiavélisme et raison d'état. XIIe-XVIIIe siècle...

En séparant la politique de la morale pour l'inscrire dans le champ des purs rapports de force, Machiavel aurait inventé la raison d'Etat.

10/1989

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Musées français

Peintures italiennes du XIIIe au XVIIIe siècle. Musée Jacquemart-André

Le présent catalogue est né du mémoire de l'Ecole du Louvre de Nicole Blondel, dirigé par Michel Laclotte et soutenu en 1975, consacré aux seuls tableaux italiens des XIVe et XVe siècles du musée parisien. Ce travail inaugural, qui reste au coeur du présent ouvrage, a été complété et actualisé par Giancarla Cilmi, qui y a adjoint toute la collection italienne de Chaalis qu'elle a étudiée dans un master, puis qui a élargi ses recherches aux "Jacquemart-André collectionneurs d'art italien" dans sa thèse soutenue à l'EPHE en 2019. Ainsi le présent catalogue étudie-t-il les deux parties d'une collection qui n'en forment qu'une, comme en témoignent certains transferts d'oeuvres entre Paris et Chaalis auxquels procéda elle-même, en son temps, Nélie Jacquemart-André (1841-1912).

09/2023

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Histoire de France

Les armées du roi. Le grand chantier, XVIIe-XVIIIe siècle

Comment la France est-elle devenue une grande puissance militaire, la première sur terre et sur mer sous Louis XIV ? Trois siècles durant, un effort colossal a été exigé du royaume par les monarques Bourbon pour former, équiper et entretenir armées et flottes. De ce gigantesque investissement humain, financier, matériel, technologique, logistique et réglementaire sont nés des régiments, des forteresses, des vaisseaux soutenus par un formidable appareil productif fait d'ateliers, de forges, d'arsenaux utilisant les ressources du vaste royaume terrien mais aussi celles d'autres pays. C'est l'histoire de ce grand chantier, qui a mobilisé autour du roi "absolu" le concours de tous ses sujets, que nous raconte ici Olivier Chaline. Et si la grandeur de la France avait été, davantage et plus longtemps qu'on ne l'imagine, le résultat d'un élan conjoint ?

05/2016

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Littérature française

Histoire politique et sociale de Briançon - XVIIe-XVIIIe siècles

Découvrez l'histoire du Briançonnais, ancien territoire du Saint Empire Romain Germanique, comme vous ne l'aviez jamais entendue ! Le 29 mai 1343, le bailliage de Briançon achète à son seigneur, le dauphin Humbert II, la liberté de ses habitants et son autonomie organisationnelle. Lorsqu'en 1349, le Dauphiné intègre le royaume de France, les privilèges briançonnais demeurent préservés et ils le resteront durant tout l'Ancien Régime. Le tiers état devient rapidement le seul ordre qui existe à Briançon. Des classes qui le composent s'affrontent alors pour accéder au sommet de l'échelle sociale et pour s'emparer du pouvoir politique local. Ces luttes intestines culminent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les briançonnais portent leurs discordes devant le parlement de Grenoble et les judiciarisent à l'extrême. Les procès induisent une médiatisation des conflits devant une instance supérieure et, s'ils ouvrent la voie de la violence verbale, ils ferment totalement celle de la violence physique. Aucune émeute ne trouble Briançon qui demeure paisible. Même à leur paroxysme, les antagonismes gardent un certain degré de civilité. Lorsque débute la Révolution française dans le Dauphiné, les briançonnais se démarquent par leur refus d'adhérer aux valeurs nouvelles. Ils veulent conserver le régime particulier qui a réglé sous l'Ancien Régime leur vie politique et sociale. Parce que durant quatre siècles et demi, un petit territoire de France situé aux confins du royaume était qualifié par ses habitants de petite république. L'histoire politique et sociale de Briançon vue à travers le prisme des conflits montre que les procès sont le produit d'une histoire et façonnent une histoire. Un ouvrage historique d'une grande richesse se lisant comme une chronique de la vie politique et sociale de Briançon. Marie-Claude Revol est née le 9 juin 1955. Docteur en droit, elle est retraitée de la magistrature judiciaire. Histoire politique et sociale de Briançon XVIIe-XVIIIe siècle est son deuxième ouvrage aux Editions Persée.

11/2021

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Critique littéraire

Âmes et visages Tome 1 : Âmes et visages, XIIIe-XVIIIe siècle

Le portrait, tel que l'entend Suarès doit rivaliser avec le roman ou le drame. "Le premier, j'ai traité les paysages et les villes comme des caractères ; et j'en ai fait des portraits analogues aux portraits d'hommes". "Caractères", le mot revient sans cesse, pour susciter l'élan créateur. Un portrait de Suarès est une peinture en mouvement. Il s'agit d'exercer un pouvoir de résurrection à la manière d'un Michelet ou d'un Balzac, deux sources de sa "mise en scène". Pour nourrir sa fresque, Suarès puise dans une culture admirable, l'une des plus complètes de sa génération, y compris les sciences. Voilà les règles pour "vivre en abeille sur les pentes du Parnasse", tout en gardant l'instinct, miraculeux, d'une lecture fraîche des oeuvres, débarrassées des systèmes et des dogmes. Suarès paraît même un ancêtre de la critique textuelle ! "Nature, infini palimpseste : mais il doit y avoir un texte là-dessous. Il doit y avoir un sens à ce texte, Quel doute est-ce là ? Un sens, tu veux un sens ? Donne-le lui". Les options de Suarès sont toujours d'un poète : "Dans un artiste réellement vivant, il y a dix et vingt hommes, cent même s'il dure, tout divers, plusieurs contraires entre eux, fussent-ils parents, qui viennent au jour les uns après les autres". Ne croirait-on pas lire déjà Pessoa ? "J'ai cent vies à tenter", et cent vies sont nécessaires pour visiter toutes ces âmes auxquelles Suarès prête à profusion les multiples facettes d'un génie protéiforme.

11/1989

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Musique, danse

La voix du public en France aux XVIIe et XVIIIe siècles

Applaudissements, cris, murmures, sifflets ou appréciations élogieuses, bons mots intempestifs ou brouhaha : que le public de théâtre aux siècles dits "classiques" ait été réactif, animé, voire agité, par passion ou par distraction, n'est plus à démontrer. Mais que se passe-t-il si l'on considère ces manifestations sonores comme des indices de ce que le théâtre fait à la parole ? Si on les étudie comme autant de variations de l'expression verbale qui répondent à l'événement théâtral ? Réunissant des spécialistes de la littérature, de la performance théâtrale, de l'histoire et de la musique, cet ouvrage propose de réfléchir à la réception, mais en articulant le contexte historique et social à des enjeux symboliques, et d'explorer l'interaction scène/salle sans buter sur l'opposition entre passivité et activité. Il est complété par la pièce musicale Logos et Phônè d'Alexandros Markeas spécialement composée pour accompagner cette réflexion sur l'histoire de la voix dans sa relation au discours et à l'émotion spectaculaire.

10/2019