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La société de la société

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Sociologie

La société de la société

Niklas Luhmann est le plus grand sociologue allemand de la fin du XXe siècle, à la hauteur d'un Jürgen Habermas en philosophie, avec lequel il n'a d'ailleurs cessé de dialoguer. La société de la société, sa grande oeuvre, présente la synthèse la plus accomplie de ses travaux sur la théorie des systèmes, la communication, les médias, l'évolution de la société et les sémantiques par lesquelles la société cherche à se décrire. Il fait le constat de l'obsolescence de la tradition sociologique, restée prisonnière de concepts hérités d'une société structurée par strates et de ce fait incapable de saisir la spécificité de la modernité. Avec une radicalité et une originalité inégalées, il propose une théorie systémique de la société, seule capable selon lui d'appréhender la très haute complexité de la société moderne. Il définit celle-ci comme une société fonctionnement différenciée en sous-systèmes, obéissant chacun à une logique propre (le droit, la politique, l'économie, l'art, la religion, la science, l'éducation, les médias de masse). Mondialisée, la société moderne n'est plus gouvernable à partir d'un sommet ou d'un centre et est exposée à des risques inédits, notamment environnementaux.

02/2021

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Philosophie

La société

"L'instinct de l'homme, fortifié par la raison, le porte à la société comme au manger et au boire", écrivait Voltaire. Peut-on dire que l'homme est un animal social ? Doit-on penser la société indépendamment de l'Etat ? Par quels rapports de force une société est-elle sourdement traversée ? Et à quel point détermine-t-elle les conduites individuelles ? Interroger la société – son origine, sa structure, ses lois, ses limites –, c'est aussi mesurer comment les hommes, entre indépendance et interdépendance, peuvent s'y accomplir. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la société, d'Aristote à Lévi-Strauss, en passant par Cicéron, Hobbes, La Rochefoucauld, Pascal, Locke, Spinoza, Hume, Rousseau, Kant, Hegel, Comte, Marx et Engels, Freud, Durkheim, Weber, Mauss, Elias, Arendt, Pierre Bourdieu ou encore John Rawls.

11/2015

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Littérature française

La société

Off, un homme sans qualité, scénariste de son état, violemment bousculé par ses producteurs comme tout créateur qui a vendu son âme au diable de l'image, vit avec sa femme et ses enfants jusqu'au jour où. Une tragédie, que le lecteur découvre peu à peu dans des pages terribles. Cet homme est tombé hors de sa vie, hors de son monde, hors de "la société" : "Une société protégeant ses poubelles mérite d'être renversée par ses éboueurs"... Le voilà menant une existence recroquevillée dans les 12 mètres carrés de ce qui fut le garage à vélo de son immeuble, survivant de ses reliquats de droits d'auteur, et cherchant à rompre l'isolement. Désespérément seul, il n'est plus lui-même. Ne se trompe-t-il pas d'enterrement lorsque le serveur du bar du coin le charge de conduire l'une des voitures suiveuses du corbillard de Monsieur Alfred ? Croit-il tromper longtemps Madame Berthe, chargée par une agence immobilière de faire visiter des biens de luxe à ce prétendu millionnaire ? Et quand il croise l'ombre de ce qu'il fut par la grâce de cet "homme chenu" qui tient un magasin de couleurs et lui offre, au nom du passé, ses cahiers et crayons fétiches, la générosité ne fait que souligner l'impuissance où il est échoué. "Est artiste celui qui ne s'aime que dans la pratique de son art, obligé pour se supporter de remplir le vide alentour : un survivant".Seul en ce monde, Off est une manière de Bartleby contemporain, attachant, invisible, universel.

10/2014

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Critique

Bulletin de la société paul claudel 1996 - 2, n 142 - paul claudel en sociétés. PAUL CLAUDEL EN SOCIÉTÉS

Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.

07/2023

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Sociologie

La société de démonstration

Démos de Steve lobs pour le lancement de produits Apple, démonstrations de force lors de grandes manifestations, ou encore preuves de l'existence d'armes de destruction massive en Irak à l'ONU : les démonstrations publiques sont omniprésentes dans la vie sociale et leurs enjeux tant politiques qu'économiques sont considérables. Pourtant, ces phénomènes sont souvent appréhendés comme des événements isolés, voire anecdotiques, et dès lors peu dignes d'un examen systématique. Dans un renversement de perspective, cet ouvrage analyse minutieusement les processus au cours desquels les démonstrations sont conçues et déployées en public, ainsi que les multiples tours de main de leurs auteurs. L'étude s'appuie sur un grand nombre de résultats d'enquêtes réalisées dans divers espaces (e.g foires, salons informatiques, entreprises, rues), que ce soit sur la période contemporaine ou à travers l'histoire. Claude Rosental montre en quoi les démonstrations publiques constituent non seulement des outils de preuve, de conviction et de promotion, mais aussi des formes fondamentales d'interaction et d'échange. Au-delà des modes de divertissement qu'elles représentent parfois, les démonstrations apparaissent comme des moments intenses qui engagent très largement les alliances, les biens matériels et symboliques, et plus généralement l'avenir des individus et des collectifs. L'ouvrage met ainsi en lumière de quelles manières nous vivons aujourd'hui, comme par le passé, dans une société de démonstration.

11/2019

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Sociologie

La société de la fatigue

Nous assistons aujourd'hui, sans nous en rendre compte, à un changement de paradigme. La société de la négativité est en train de céder sa place à une société dominée par une surcharge de positivité. Partant de ce changement, Han décrit le paysage pathologique de notre société actuelle dominée par des affections neuronales comme la dépression, le syndrome de déficit d'attention, le trouble de la personnalité borderline ou le burn-out. Ce ne sont pas des infections, ce sont des infarctus, non pas conditionnés par la négativité d'un autre immunologique, mais par une surcharge en positivité. Ils se dérobent donc à toutes les techniques immunologiques de prophylaxie et de défense immunitaire. L'analyse de Han aboutit finalement à la vision d'une société qu'il appelle, dans une ambivalence intentionnelle, une "société de la fatigue".

03/2024

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Histoire de France

La société féodale

" La Société féodale a cinquante ans. Une génération nouvelle d'historiens de la société, des réactions mentales et de l'économie, qui n'a cure des grands anciens, laboure le champ délimité par Bloch. Certes le domaine aujourd'hui est plus vaste, mieux connu, plus ouvert. Mais La Société féodale en reste le noyau, la source de tant de recherches qui plongent en elle leurs racines et qui, souvent, l'avouent. L'art de la perspective, la justesse du mot, le charme du style, le sens de l'image l'ont préservée des rides. C'est à cela que se reconnaît le chef-d'œuvre. " Robert Fossier

05/1998

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Sociologie

La société bloquée

Traité de physiologie. Tome 1, Fascicule 2 / par F. -A. Longet,... Date de l'édition originale : 1850-1861 Sujet de l'ouvrage : Physiologie comparée -- Ouvrages de référence Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/1971

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Philosophie

La société décente

Une société décente est une société dont les institutions n'humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n'en humilient pas d'autres. Une bonne part de l'attention des philosophes se porte sur l'idéal d'une société juste, basé sur l'équilibre entre les notions de liberté et d'égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d'instaurer une société décente, parce qu'il n'est pas besoin d'attendre que la justice advienne pour satisfaire à l'idéal d'une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l'ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L'analyse du fonctionnement des multiples formes de l'humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l'expérience personnelle de l'auteur.

09/2007

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Histoire ancienne

La société romaine

A travers une série d'études précises, qui prennent leur départ aussi bien dans la législation que dans la lecture de Virgile ou de Pétrone, et qui s'attachent aux " carrières " des esclaves, à l'idéal de l'autarcie, au statut de l'économie ainsi qu'à la symbolisation du pouvoir, Paul Veyne remet en chantier l'image que nous nous faisons de la société romaine et, singulièrement, de la ville de Rome, principe organisateur de l'empire.

10/2001

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Sociologie

La société singulariste

S'il est devenu un lieu commun d'annoncer et souvent de dénoncer une prétendue uniformisation du monde, il conviendrait plutôt, au-delà de la convergence des préoccupations planétaires, de se demander si nos sociétés ne sont pas désormais avant tout gouvernées par un idéal massivement partagé de singularité, et travaillées en leur coeur par les multiples processus de singularisation qui en découlent. L'auteur du présent ouvrage suit à la trace les effets en tous domaines de cette expansion singulariste ; ce qui le mène à prendre acte, comme il est devenu urgent de le faire, d'une radicale déstabilisation de nos approches du social et du politique. Au-delà du bouleversement induit des habitudes les plus enracinées de la pratique sociologique, c'est toute notre conception de l'individualisme et, avec lui, de nos manières de faire société qui est remise en question. Le temps est venu de concevoir et de mettre en oeuvre une nouvelle articulation entre les enjeux collectifs et les épreuves des individus, susceptible de singulariser l'étude des phénomènes sociaux. Il s'agit donc de rien moins que de bâtir une sociologie pour les individus.

05/2010

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Policiers

La Société Secrète

Christian Dalleray, dit " le Bateleur ", a réalisé son rêve : il a créé une société secrète, une vraie. Il la dirige avec deux amis : Michel Kowalski " le Pape ", et Eric Schneider " l'Empereur ". Il devrait donc être heureux. Or, c'est le drame qui va bientôt l'entourer. Les personnes de son entourage sont assassinées, une par une, quel que soit le pays où elles se trouvent. Il en est averti par une dame mystérieuse et séduisante, la duchesse. Naturellement, il comprend vite qu'il sera la dernière cible. Il entreprend donc une interminable enquête à l'échelle planétaire. Sur tous les continents, il poursuit ses ennemis. Mais les traces vont lui révéler ce qu'il craignait : les coupables sont tout près, ils font partie de ses amis. Il doit impérativement les démasquer, par crainte de devenir à son tour la victime d'un meurtre.

08/2019

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Sociologie

La société immédiate

La communication a connu deux révolutions: celle née de l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1456 - qui a mis des siècles à concerner le grand public et fut longtemps au service exclusif des élites, véhiculant d'abord des connaissances et des idées -, et la révolution numérique que nous vivons aujourd'hui, foudroyante, sans contrôle, et qui est surtout un moyen de divertissement et de satisfaction rapide des désirs. Dans cet essai percutant, Pascal Josèphe nous démontre que la révolution numérique contient en germe la ruine de la notion de projet, qui suppose la médiation du temps, et lui substitue le culte de l'immédiateté. La technologie et l'économie raccourcissent en effet le délai entre l'expression des besoins ou des désirs et leur satisfaction. En résulte une discordance des temps, c'est-à-dire une désynchronisation des temps individuel et social qui fait exploser les rythmes fondant la vie en collectivité. Soumis comme nous le sommes au bombardement incessant des sollicitations externes, nous ne disposons plus des outils référentiels permettant de faire des choix: ni certitudes (religion, idéologie politique), ni lieu, ni temps pour échanger avec les autres. Et Internet? objectera-t-on. Comble du paradoxe: plus la communication généralisée est exaltée dans notre société postmoderne, moins sa fonction médiatrice est prise en compte. Nous sommes gavés d'information et affamés de sens. Comment dès lors résister aux innombrables tentations dont nous sommes l'objet? L'avènement de l'ère de l'immédiateté ne risque-t-il pas de nous ramener à des temps "anté-civilisés"? s'interroge Pascal Josèphe. "Je veux, je prends", "Je mise, je gagne", "J'ai envie, je consomme". En d'autres termes, n'est-elle pas en train de réveiller la bête qui sommeille en nous et que dix mille ans de civilisation avaient domestiquée?

01/2008

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Histoire de France

LA SOCIETE MEDIEVALE

Dans aucune civilisation l'étude de la société ne peut se concevoir sans appel à tous les secteurs de l'activité humaine : l'économie, les structures politiques, la vie quotidienne, les formes de la pensée, la spiritualité, les modes d'expression sont des faits de société. S'il se trouve, en outre, que la société étudiée est étroitement dépendante de l'économique et du spirituel, comme c'était le cas pour l'Occident chrétien, il est inévitable que son étude prenne un caractère synthétique et global. Cet ouvrage s'efforce d'embrasser toutes les formes de la vie collective où se décèlent les éléments publics ou privés qui soutiennent la marche de la société sur la vaste aire chronologique, qui va des premiers fléchissements de l'autorité romaine jusqu'à l'explosion des temps " modernes " en plein XVI siècle. On rencontrera ainsi les problèmes soulevés par les structures de la famille, les conditions de l'habitat et de la vie de tous les jours, l'emprise des réactions psychologiques ou religieuses sur le comportement des hommes, les situations juridiques ou politiques dans lesquelles ils sont enfermés, les cadres de regroupement qui les abritent, la liberté et la puissance, la richesse et le pouvoir. La marche générale du récit entraîne l'historien de la société d'un stade de contradiction interne, où se compénétrent lentement les mondes méditerranéen et nordique, à une détente suivie d'accélération qui est la base de notre " civilisation " européenne. Il a été fait usage, dans le présent ouvrage, des apports récents et nombreux de la recherche historique contemporaine, notamment dans les domaines des mentalités, du droit ou de l'archéologie. De même que la marche de l'histoire ne connaît ni palier ni " transition ", de même la quête historique renouvelle sans trêve le bagage de nos connaissances.

10/1999

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Ecologie politique

La société jardinière

Et si on cessait d'opposer fin du mois et fin du monde ? C'est du moins l'intuition de Damien Deville, qui a mené l'enquête et s'est rendu dans l'un de ces territoires de la France périurbaine, précaire et délaissée, à mille lieues du flux des mégapoles. Alès, capitale des Cévennes. Pays qui fut longtemps celui des hommes noirs (les mineurs), des hommes du feu (la chaudronnerie) et des femmes du fil (le textile), dont les mains avaient tant à raconter. Mais aujourd'hui, les industries ont fermé. Quel nouveau récit pour dire la vie des habitants de la commune aujourd'hui ? On peut le rechercher sans doute du côté des jardins potagers qui prolifèrent et qui, pour les anciennes populations ouvrières, sont une façon de retour à la terre. Là, chacun plante, bêche ; tout le monde échange outils, semences et savoir-faire. Si bien qu'à la motivation économique, forcément première, viennent se mêler des préoccupations d'ordre social, écologique ou paysager... Mettant au jour une écologie de la précarité, Damien Deville souligne ainsi comment de simples lopins de terre sont devenus de vrais lieux d'émancipation et permettent de repenser (et de vivre) la liberté différemment. Partant, il ébauche le modèle ce que pourrait être une société si elle était jardinière.

02/2023

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Droit international privé

La société patrimoniale

DROIT BELGE La société patrimoniale permet de regrouper, préserver, gérer et transmettre un patrimoine familial composé d'actifs d'origine familiale (patrimoine privé ou fonds professionnels). Le présent ouvrage vise à donner une vision générale de cette société particulière, au travers et par la combinaison des divers instruments juridiques permettant de la bâtir, empruntés tant au droit des sociétés (refaçonné par le CSA dont les apports sont importants) qu'au droit civil plus classique, mais lui aussi revisité par les codifications récentes (conventions d'indivision, donations, etc.). La trame est parfaitement tissée, mettant en exergue les préoccupations essentielles des ascendants : créer l'entité patrimoniale, maîtriser sa gestion et le contrôle des droits politiques et financiers et organiser progressivement la transmission du patrimoine aux ou à certains descendants. A côté des préoccupations civilistes est livrée une étude du régime fiscal des fondateurs de la société patrimoniale, de celle-ci durant sa vie et à sa liquidation, des actionnaires et des règles de fiscalité en droit d'enregistrement et de succession susceptibles d'affecter les transferts d'actifs de la société à ses actionnaires. Sont également abordées de manière détaillée les conséquences fiscales des cessions d'actions à titre gratuit ou à titre onéreux. Cet ouvrage didactique, alliant clarté et simplicité en dépit de la complexité technique du sujet, a pour vocation d'informer, de renseigner ainsi que d'orienter le chercheur, le conseiller patrimonial, le fiscaliste, mais également tout juriste curieux des phénomènes juridiques actuels relatifs à ce concept patrimonial.

06/2023

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Littérature française

Ah la société !

Ah la société ! rend compte de certains faits liés à l'éducation et à l'actualité. En l'occurrence, il dépeint le cercle discriminatoire que renferme la scolarité au lycée et présente la zone de confort que serait la famille. Les poèmes et les citations y présents exposent les ressentis des individus, mettant ainsi en vue la dégradation de la société.

11/2021

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Ouvrages généraux

La Société schizophrène

Dans cet essai, Christian Godin analyse les raisons pour lesquelles le concept d'idéologie au sens marxiste du terme, est devenu problématique pour rendre compte des contenus et des finalités des discours publics actuels. La notion d'idéologie présuppose une cohérence discursive correspondant à un ordre socio-économique déterminé qu'il s'agit de légitimer. Or les sociétés actuelles sont désormais incapables de fournir une telle cohérence - même s'il est vrai que nous sommes toujours fondés à parler de " discours dominants ". Les trois chapitres de cet essai analysent trois modes d'incohérences.

11/2021

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Histoire de France

La société médiévale

Franco Cardini, historien italien de renommée internationale, embrasse un millénaire de vie sociale, religieuse et artistique en Europe. Des années 400 à 1400, il retrace l'évolution d'un monde éclaté à la chute de l'Empire romain vers la construction ecclésiale et monastique, l'invention de la cour féodale, l'émergence des villes, la naissance des sciences et des mouvements artistiques : un univers complexe aux strates sociales bien définies, mais permettant par moment de vastes espaces de liberté. Le paradoxe médiéval est celui d'une Europe qui, bien que partageant de nombreux aspects du point de vue culturel et économique, voit ses peuples se déchirer en des guerres sans fins. Bien que le Moyen Âge ait longtemps été associé aux périodes sombres et troublées de l'Europe, la continuité politique, artistique, sociale, idéologique et culturelle de la chrétienté est remarquable. L'utilisation commune du latin, les nombreux échanges commerciaux et intellectuels, la puissance de l'Eglise, en font un espace dans laquelle l'homme médiéval connaît et trouve sa place, à Paris, à Londres, à Aix-la-Chapelle ou à Florence. L'auteur suit un cheminement chronologique, tout en rassemblant des événements ou de genres permettant de comprendre les composantes de la société médiévale : montée du monde ecclésial et artistique, place des femmes, relation vassal-suzerain, thème de l'étranger, relation ville-campagne, transmission du savoir ou fascination pour l'Orient ou les sciences... Franco Cardini livre une synthèse renouvelée des spécificités de la société médiévale. Il cherche à saisir l'extraordinaire complexité de la période tout en la rendant intelligible au lecteur. A partir d'une très riche iconographie, il balaye toute l'Europe, de l'Irlande à la péninsule Ibérique, de la Scandinavie à l'Italie, pour aboutir à l'aube d'un nouveau monde, que les historiens appelleront du nom de Renaissance en référence au monde antique qui demeure la source d'inspiration privilégiée du monde médiéval.

10/2012

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Philosophie

La société invisible

Ce livre propose différentes clefs philosophiques pour s'orienter dans un monde qui est devenu particulièrement complexe, qui n'a plus de délimitations territoriales fixes, ni de polarités idéologiques, et qui n'obéit pas aux ordres d'une bureaucratie sans faille; un monde qui est le nôtre. Bien observer la réalité est une tâche interprétative qui exige de développer des habitudes similaires à celles de l'espionnage, surtout à un moment où les choses les plus immédiates sont aussi les plus trompeuses et où la complexité croissante de la réalité ne se résout pas à coup de données ou d'informations, mais plutôt à l'aide d'une bonne capacité d'interprétation. Que notre société soit devenue à nos yeux quelque chose d'invisible signifie que nous assistons à un processus de virtualisation générale que l'on peut observer dans différents phénomènes, comme la mondialisation, la nouvelle économie, la transformation des espaces sociaux, les nouvelles guerres, la mise en scène du politique, la construction sociale de la peur, l'importance accrue du besoin d'anticiper le futur, ou encore les nouvelles utopies.

03/2013

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Littérature française

Demain la société

On peut entrer dans le monde, y vivre, y travailler, y aimer, s'y adapter, laisser faire bon an mal an, et parler à ses amis de ce qu'on aurait voulu pour la société. On peut aussi laisser les situations et les observations donner libre cours à des réflexions, qui peuvent grandir, jusqu'à ne plus tenir que par écrit. Deux options confluent alors : étendre le cercle de ses amis et proposer une évolution. En partant de ce que chacun peut expérimenter, un livre se présente, à la fois réformateur et consensuel, ouvert et dérangeant. Il invite à la construction d'une société neuve dont le schéma organisateur révèle enfin la bienveillance. Et si c'était vrai ? Si c'était la solution ?

12/2018

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Actualité médiatique internati

La société malade

Ce livre ne désigne pas des coupables ni ne proclame que rien ne sera plus comme avant. Il cherche à comprendre de l'intérieur l'univers étrange dans lequel nous vivons. Partant de l'expérience de la maladie, il montre comment l'épreuve du réel a été d'emblée recouverte d'un flux d'images et de paroles anxiogènes. Un président déclare le pays en guerre, des libertés fondamentales sont suspendues, la politique et la science s'emmêlent, les polémiques s'enchaînent sur fond de mal-être social, d'incohérence et de faiblesse de l'Etat, les hôpitaux font face après avoir subi d'insupportables contraintes budgétaires et un management déshumanisant... Comment s'y reconnaître ? Observant la première période de la crise sanitaire, l'auteur décrit une société malade qui doit affronter l'aléa historique et le tragique de notre condition. Face à l'épreuve, le pays a vu resurgir des "réserves d'humanité". Ce sursaut peut-il durer ? Ecrit dans un style vif et clair, mêlant le récit, l'analyse et l'humour, ce livre introduit une réflexion salutaire dans le chaos ambiant. Saurons-nous en tirer des leçons ?

03/2021

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Policiers historiques

La Société royale

Entre Le Nom de la Rose et Le Parfum, un thriller historique fascinant, inspiré de faits réels. Londres, 1678. Le corps d'un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. A ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d'interrogations. Complot religieux ? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe. A la lecture du véritable journal de Robert Hooke, Robert J. Lloyd réécrit une page de l'histoire anglaise à l'encre noire, très noire. Faisant preuve d'un réalisme stupéfiant, il restitue avec maestria les débuts de la science et de la médecine moderne, à une époque où prédominent encore les superstitions. Salué par une critique dithyrambique, élu meilleur roman historique de l'année par le New York Times, ce premier ouvrage annonce sans conteste la naissance du nouveau maître du thriller historique.

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Policiers historiques

La Société Royale

Entre Le Nom de la Rose et Le Parfum, un thriller historique fascinant, inspiré de faits réels. Londres, 1678. Le corps d'un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. A ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d'interrogations. Complot religieux ? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe. A la lecture du véritable journal de Robert Hooke, Robert J. Lloyd réécrit une page de l'histoire anglaise à l'encre noire, très noire. Faisant preuve d'un réalisme stupéfiant, il restitue avec maestria les débuts de la science et de la médecine moderne, à une époque où prédominent encore les superstitions. Salué par une critique dithyrambique, élu meilleur roman historique de l'année par le New York Times, ce premier ouvrage annonce sans conteste la naissance du nouveau maître du thriller historique.

03/2024

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Généralités

Les sociétés secrètes et la société ou Philosophie de l'histoire contemporaine. Tome 2

Les sociétés secrètes et la société ou Philosophie de l'histoire contemporaine. Tome 2 / par N. Deschamps Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Généralités

Les sociétés secrètes et la société ou Philosophie de l'histoire contemporaine. Tome 1

Les sociétés secrètes et la société ou Philosophie de l'histoire contemporaine. Tome 1 / par N. Deschamps Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Sociologie

La société des individus

Pour Elias, les individus sont liés les uns aux autres par des liens de dépendance réciproque qui constituent la société même. C'est sous l'effet de cette imbrication que les comportements se sont modifiés au fil des siècles. L'idée moderne de l'individu - cet idéal du moi qui veut exister par lui-même - n'est apparue en Occident qu'au terme d'un long processus, qui est indissociable de la domination des forces de la nature par les hommes et de la différenciation progressive des fonctions sociales. L'individu et la société ne sont donc pas deux entités distinctes, et la dépendance croissante des Etats les uns à l'égard des autres place les hommes dans un processus d'intégration au niveau planétaire. La création des Nations unies et de la Banque mondiale en a été l'une des premières expressions. Le développement d'une nouvelle éthique universelle et, surtout, les progrès d'une conscience d'appartenance à l'humanité tout entière en sont des signes évidents. Un recueil de trois articles clés dans l'œuvre d'Elias, trois étapes majeures de sa réflexion sur le rapport civilisation, individu et sociétés.

04/1997

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Littérature étrangère

La société des autres

Déçu par l'existence et n'ayant aucun projet d'avenir, un jeune homme décide de partir à l'aventure sur les routes. Au terme d'un long voyage, il arrive dans un pays sous l'emprise d'un Etat policier, où règne l'obsession du terrorisme. Embrigadé de force par un groupe de résistants, il fait alors la connaissance d'une poignée d'individus extraordinaires. Leur philosophie fait étrangement écho à ses propres interrogations, et à leur contact, il perd peu à peu son cynisme. Dans ce pays totalitaire où les malaises existentiels n'ont pas leur place et où chacun doit choisir son camp, il découvrira enfin qui il est. La Société des autres est à la fois un roman initiatique et un conte philosophique, une parabole impressionnante sur les totalitarismes qui sévissent encore en cette aube du XXIe siècle.

10/2005

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Littérature étrangère

La société des abeilles

Au bout d'un long moment - le poêle me réchauffait le dos, mes yeux se fermaient puis se rouvraient brusquement, il y avait de la circulation en ville, la chouette prenait de la hauteur, un nageur plongeait dans l'océan -, elle ajouta qu'elle venait de lire un livre, une drôle d'histoire qui se compliquait au fur et à mesure, il y était question de pensées sur les abeilles disant qu'il fallait toujours prévenir les abeilles en cas d'événement important, en cas de décès au sein de la famille le plus jeune membre de la famille doit se rendre aux ruches, secouer une chaînette à laquelle sont accrochées de petites clés, toquer à la ruche et murmurer trois fois : Petites abeilles, petites abeilles, quelqu'un est mort, puis attendre un instant en silence, et lorsque les abeilles se remettent à bourdonner, c'est qu'elles acceptent, elles, de continuer à vivre. Migrations, réfugiés, frontières. Dorothee Elmiger se saisit de ces mots qui marquent notre actualité pour en interroger la teneur. La société des abeilles est un roman qui entremêle les voix singulières de personnages indénombrables, tels qu'"A. L. Erika", "le logisticien", "la traductrice", "l'écrivaine", "l'étudiant" et "Fortunat". Dans un espace neutre, ces voix témoignent de leur expérience des limites, géographiques, sociétales, physiques. Il est question de lieux et de voyages, contraints ou souhaités, d'idéaux, d'appartenance et de justice, de musique, du sommeil et de la mort. Cette narration éclatée fait ainsi écho à la multiplicité des motifs explorés dans une écriture polyphonique d'une grande finesse.

10/2016

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Sciences politiques

La société des égaux

Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. L'ouvrage contribue à cette entreprise d'une double façon. En retraçant l'histoire des deux siècles de débats et de luttes sur le sujet, il apporte d'abord un éclairage inédit sur la situation actuelle. Il élabore ensuite une philosophie de l'égalité comme relation sociale qui permet d'aller au-delà des théories de la justice qui, de John Rawls à Ainartya Sen, ont jusqu'à présent dominé la réflexion contemporaine. Il montre que la reconstruction d'une société fondée sur les principes de singularité, de réciprocité et de communalité est la condition d'une solidarité plus active.

09/2011