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La fin de l'Empire romain d'Occident. Rome et les Wisigoths de 382 à 531

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Histoire ancienne

La fin de l'Empire romain d'Occident. Rome et les Wisigoths de 382 à 531

En étudiant les traditions diplomatiques de Rome avec ses voisins et sa politique envers les royaumes clients barbares jusqu'au IVe siècle, puis avec les chefs de ces peuples barbares qui demandent à s'intégrer, avec leurs soldats, dans la hiérarchie de l'armée romaine, cet ouvrage met en lumière une autre lecture des événements politiques et militaires du Ve siècle dans l'Occident romain, longtemps résumés par les visions catastrophistes de la chute de l'Empire romain et des grandes invasions. L'ouvrage s'intéresse tout particulièrement au devenir des Goths et parmi eux, à ceux qui vont devenir les Wisigoths du "royaume wisigothique de Toulouse puis de Tolède". L'évolution des relations des Wisigoths d'Alaric, le responsable du fameux sac de Rome en 410, et de ses successeurs avec le pouvoir romain est analysée tout au long d'une histoire de l'Italie, de la Gaule et de l'Espagne qui voit se succéder usurpations et rivalités politiques des aristocraties romaines, conquête de l'Afrique par les Vandales et volonté de contrôle de l'Empire d'Orient, intégration des contingents fédérés dans le dispositif militaire et capacité des noblesses barbares à mettre en place un nouvel ordre social et politique qui amorce, en 477, l'avènement des royaumes romano-barbares. Comment les élites romaines ont-elles affronté ces transformations radicales du monde romain tardif ? Comment les Barbares et Constantinople ont-ils conjointement mis en place le nouvel ordre du monde en Occident ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en proposant une relecture politique du passage de l'Antiquité au Moyen Age.

12/2015

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Histoire ancienne

Atlas de Rome et des Barbares. La fin de l'Empire Romain en Occident (IIIe-VIe siècle), 2e édition

Pour la puissance impériale, les barbares sont des peuples inférieurs, à conquérir puis à intégrer. En Orient, le pouvoir romain doit défendre son territoire face à l'Empire perse sassanide et aux migrations des peuples germaniques, liées à l'arrivée des Huns après 370. En Occident, la puissance déclinante de Rome ne peut plus espérer détruire les supergroupes barbares (Wisigoths et Vandales) installés dans l'Empire. L'essor du christianisme permet un rapprochement entre Germains et Romains, et la création de royaumes romano-barbares (Gaule, Hispanie, Afrique...) scelle définitivement le sort de l'Empire d'Occident après 460, tandis que l'Empire d'Orient perpétue l'idée impériale autour de Constantinople. Plus de 100 cartes et infographies pour comprendre la chute de l'Empire romain d'Occident, l'un des éléments majeurs de la formation du monde européen ultérieur.

10/2018

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain d'Occident

"Odoacre fut le premier prince barbare qui régna en Italie sur un peuple devant lequel avait justement fléchi l'univers. La chute des Romains excite encore en nous une compassion respectueuse, et nous nous sentons portés ã partager l'indignation et la douleur que nous supposons à leur postérité dégénérée. Mais les calamités de l'Italie avaient éteint peu à peu tout sentiment de gloire et de liberté. Tant qu'on avait vu subsister la vertu romaine, les provinces de la république étaient soumises à ses armes, et ses citoyens n'obéissaient qu'à ses lois : ces lois une fois anéanties par la discorde civile, la ville et les provinces devinrent l'humble propriété d'un usurpateur. Le temps et la violence anéantirent les formes de la Constitution, qui adoucissaient ou déguisaient la honte de l'esclavage ; les Italiens se plaignaient alternativement de l'absence et de la présence de leurs souverains, objets de leur crainte ou de leur mépris ; et durant cinq siècles successifs, Rome éprouva tous les maux que peuvent faire souffrir la licence militaire, les caprices du despotisme, et le système d'oppression le plus soigneusement combiné".

10/1994

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain. Tome 1, Rome de 96 à 582

C'est à Rome, le 15 octobre 1764, alors que je méditais dans les ruines du Capitole et que les moines chantaient vêpres, pieds nus dans le Temple de Jupiter, que l'idée d'écrire l'histoire du déclin et de la chute de la Ville éternelle se fit jour en moi pour la première fois. C'est par cette simple mais célèbre phrase que Gibbon relate dans ses Mémoires les instants d'inspiration qui devaient décider de sa vie d'historien. Son grand thème, c'est en effet Rome, la Ville éternelle où l'on peut contempler non pas les reliques de la superstition mais celles de l'empire ; c'est aussi la dégénérescence d'institutions exemplaires sous le double effet du despotisme et de la superstition ; c'est la victoire de l'Eglise sur l'empire ; c'est enfin les grandes leçons de l'histoire qui se méditent silencieusement quand les ténèbres gagnent les ruines où reste ensevelie une civilisation entière. Tout cela, Gibbon le dit en écrivain autant qu'en historien. En poète même. Il érige à la gloire de Rome un livre aussi rigoureusement équilibré qu'un temple antique ; mais en même temps, il laisse se noyer d'ombre les vastes portiques qu'il édifie. C'est sa façon de partager le goût du temps pour la mélancolie des ruines ; mais cette tentation ténébriste, il s'en sert pour exprimer son pessimisme dans l'avenir de la civilisation des Lumières, menacée, comme jadis celle de Rome, par la montée de masses humaines qui feront désormais l'histoire. Son livre s'en trouve approfondi, amplifié, et il élargit l'arène de l'histoire à des dimensions jusque-là insoupçonnées. Oeuvre unique dans la littérature historique du XVIIIe siècle, cette histoire de Rome jette les derniers feux de la clarté classique alors que s'allongent déjà les ombres du romantisme.

06/2010

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Histoire ancienne

Casques antiques. Les visages de la guerre, de Mycènes à la fin de l'empire romain

Apparu en Grèce à la fin du deuxième millénaire avant notre ère, le casque métallique n'a cessé de constituer depuis cette date un élément indispensable de la panoplie guerrière. L'évolution des casques se confond donc avec l'histoire des techniques, dans la mesure où cette arme défensive suit de près l'évolution des modes de combat. Leur examen précis, à travers ce livre très illustré, nous éclaire aussi sur d'autres aspects du guerrier grec ou gaulois, du cavalier ou du fantassin romain. Car le casque, couronnant le soldat, le représente aussi aux yeux de ses proches et à ceux de ses adversaires. Il revêt à ce titre un panache (cimier) qui souligne son rôle polyvalent dans l'équipement militaire. Tout en s'appuyant sur une connaissance approfondie des recherches menées depuis le XIXe siècle sur les casques antiques, l'auteur nous invite, loin des typologies et des descriptions arides, à décrypter derrière ces objets les multiples visages de la guerre.

04/2011

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Philosophie

Guerres invisibles : la fin du réel. Art et empire médiatique de l'Orient à l'Occident

Lieu de l'imaginaire, l'espace de l'esprit est le dernier territoire de la nouvelle colonisation de l'empire médiatique. Il s'agit des guerres invisibles qui, dans la désertification émotionnelle des réseaux, impliquent un univers réduit à l'oeil du spectateur. Halluciné, celui-ci se regarde dans le miroir du virtuel. La fin du réel se reflète dans la réalité intégrale d'un monde globalisé qui montre, par l'esthétique de l'horreur et de la déshumanisation, la crise de son propre modèle de développement. De quelle manière, l'art peut-il préserver la vision intérieure en tant que facteur potentiel de l'évolution de l'être humain ? Voilà la question que l'auteure se pose, en parcourant l'histoire de l'art de la seconde moitié du XXe siècle et en comparant entre eux l'Orient et l'Occident. Essentielle, dans ce cadre, est l'analyse des mouvements japonais Gutai et Monoha, en raison de leurs retombées sur l'art occidental et en tant qu'expression de la confrontation entre les deux cultures. Le premier chapitre de cet ouvrage approfondit les thèmes de la dématérialisation, notamment dans les années 1960-1970, et de l'absorption de l'art au sein du système économique (business art). Le deuxième chapitre propose une réflexion esthétique et critique qui relie la pensée orientale et le dualisme occidental autour des problématiques de la "vacuité" et de la "vision intérieure". Le troisième chapitre offre une double ouverture allant, d'un côté, vers les apports de la physique quantique aux réalités du multivers et, de l'autre, vers une redécouverte de l'actualité de la pensée des anciens, des philosophes et des initiés présocratiques.

06/2014

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Empire

La chute de l'Empire romain. Une histoire sans fin

La " chute " de l'Empire romain ne cesse de faire couler beaucoup d'encre. Plus encore, elle a suscité un nombre de publications sans précédent ces dernières années. On la traite à tort comme une énigme historique qu'il s'agirait de résoudre en identifiant les causes, alors que c'est bien la longévité de l'Empire romain qui relève de l'énigmatique. Si elle fascine autant, c'est parce qu'elle agit tel un miroir reflétant les peurs contemporaines du déclin et de l'effondrement, qui connaissent aujourd'hui un nouvel essor au sein de l'" Empire américain " comme de l'Union européenne. Si ce livre raconte et interroge naturellement le dernier siècle de l'empire d'Occident, il entend montrer que sa " chute " est largement un fantasme. Non seulement il est impossible d'en épuiser la réalité, mais encore la culture occidentale semble n'avoir aucun désir d'y renoncer. La raison en est peut-être que cet abandon mettrait en cause le pessimisme foncier qui la sous-tend. Cette " chute " est devenue une histoire sans fin, car on s'efforce en vain d'accumuler les facteurs incertains d'un événement sans contours définissables, tandis qu'elle sert en réalité de miroir et d'exutoire à nos angoisses.

09/2017

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Beaux arts

Rome. La fin de l'art antique. L'art de l'Empire romain de Septime Sévère à Théodose Ier

"L'univers des Formes", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art. En vingt volumes, cette nouvelle édition présente les grandes civilisations et l'histoire de leurs chefs-d'œuvre, de la Préhistoire au déclin de la Rome antique. A partir du IIe siècle, la culture figurative produite par Rome tend à s'eloigner progressivement des modèles grecs, tandis que l'Empire universel qui domine la Méditerranée se transforme : le défi permanent que représente le gouvernement d'un territoire immense et de plus en plus intégré, les alarmes provoquées par les peuples "barbares", les transformations du paysage religieux, subtiles ou saisissantes, métamorphosent le monde romain. Au cours de cette période (192-395) qui s'étend de la fin du principal de Commode à la mort de Théodose le Grand, les arts figuratifs connaissent une transformation radicale. L'ouvrage de R.Bianchi Bandinelli décrit ces mutations à la fois à Rome et dans les provinces, où les influences autochtones prennent une importance croissante, ouvrant la porte à des formes artistiques nouvelles.

10/2010

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Eglise primitive

Les esclaves chrétiens depuis les premiers temps de l'Eglise jusqu'à la fin de la domination romaine en Occident

L'esclavage dans la Rome antique joue un rôle important dans la société et l'économie. Outre le travail manuel, les esclaves accomplissaient de nombreux services domestiques et pouvaient être employés à des emplois et professions hautement qualifiés. Les comptables et les médecins étaient souvent des esclaves. Les esclaves d'origine grecque en particulier peuvent être très instruits. Les esclaves non qualifiés ou condamnés à l'esclavage comme punition travaillaient dans les fermes, dans les mines et dans les moulins. L'esclavage fait référence à la condition des non-libres (appelés servi, singulier servus), considérés juridiquement comme des meubles (objets). Ainsi, les esclaves sont considérés comme des biens en droit romain et n'ont aucune personnalité juridique. La plupart des esclaves ne seront jamais libérés. Contrairement aux citoyens romains, ils peuvent être soumis à des châtiments corporels, à l'exploitation sexuelle (les prostituées étaient souvent des esclaves), à la torture et à des exécutions sommaires. Au fil du temps, cependant, les esclaves ont obtenu une protection juridique accrue, y compris le droit de porter plainte contre leurs maîtres. Une des principales sources d'esclaves est l'expansion militaire romaine pendant la République. L'utilisation d'anciens soldats ennemis comme esclaves conduit à une série de rébellions armées en masse, les guerres serviles, dont la dernière fut dirigée par Spartacus. Pendant la Pax Romana du début de l'Empire romain (1er-IIe siècles après J. C. ), l'accent est mis sur le maintien de la stabilité, et le manque de nouvelles conquêtes territoriales a asséché cette ligne d'approvisionnement de la traite des êtres humains. Pour maintenir une main-d'oeuvre asservie, des restrictions légales accrues sur la libération des esclaves ont été mises en place. Les esclaves évadés seraient traqués et renvoyés (souvent pour une récompense). Il y a également eu de nombreux cas de pauvres vendant leurs enfants à des voisins plus riches comme esclaves en période de difficultés.

04/2022

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Histoire internationale

La fin des empires

L’histoire serait-elle vouée à n’être qu’un éternel recommencement ? Cette fameuse question mérite particulièrement d’être posée concernant la naissance et la chute des empires. Depuis l’Antiquité, et sur tous les continents, certaines contrées, par le fer, l’or et l’esprit, se hissent au rang de puissance prépondérante et dominent une large partie du monde. Or, selon l’adage de Jean-Baptiste Duroselle, «tout empire périra» pour des raisons multiples, même si un noyau dur d’explications peut être avancé : crises de croissance, notamment en matière d’assimilation des populations conquises, paupérisation économique, épuisement du modèle militaire ; enfin et naturellement, apparition et renforcement de rivaux intérieurs et extérieurs. Sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, des historiens de renom racontent et analysent le déclin et la chute des grands empires qui ont fait le monde. Ils nous entraînent dans le sillage d’Alexandre le Grand jusqu’au soft power de Washington, en passant par le modèle romain et son héritier byzantin, les empires des steppes, l’Empire ottoman, le binôme latino-continental espagnol, précédant le siècle idéologique (1917-1991) qui voit tour à tour s’effondrer l’empire des Habsbourg, le IIIe Reich, le Japon militariste, puis, après la guerre froide, le communisme soviétique, héritier de l’impérialisme séculaire des Romanov. Brisés par les deux guerres mondiales, la faillite des totalitarismes et le déclin de l’Europe qui avait dominé le monde depuis le XVIe siècle, les empires ont pu sembler, alors que l’on célébrait la fin de l’histoire, condamnés au bûcher des vanités. Seulement, si les empires trépassent, l’impérialisme ne meurt jamais, comme le prouvent les étonnantes métamorphoses de la Chine, l’éternel retour de la Russie, sans occulter le poids toujours majeur des Etats-Unis. Au final, une grande leçon d’histoire, inédite et essentielle, pour connaître le monde d’hier et comprendre celui d’aujourd’hui.

01/2016

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Histoire ancienne

HISTOIRE GENERALE DE L'EMPIRE ROMAIN. Tome 2, La crise de l'Empire (des derniers Antonins à Dioclétien)

Histoire générale de l'Empire romain a été publié en 1974. C'est, en langue française, la plus récente synthèse sur l'Empire romain. Ce gros volume de près de 800 pages est repris intégralement dans " Points histoire ", en trois volumes : - Le Haut-Empire (27 av. J.-C. 161 apr. J.C.) - La Crise de l'Empire (des derniers Antonins à Dioclétien 161-284) - Le Bas-Empire (284-395) La bibliographie de la version originale a été remise à jour.

10/1978

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Romans historiques

La Chute de l'Empire romain

Ve siècle. Galla Placidia, fille, soeur et mère d'empereur, erre dans les rues de Ravenne menacée par les hordes de Barbares. Dans la touffeur de ce mois d'août 440, elle se souvient. Elle se souvient de sa jeunesse, du temps où Rome dominait encore, où Rome était un empire. Elle se souvient des premières invasions barbares déferlant en vagues par-delà le Danube, des compromissions des dirigeants romains, de la déliquescence de la haute société. Alors que les Barbares sont aux portes de la Ville éternelle, qu'elle est écartée du pouvoir, Galla tente de comprendre comment le plus puissant empire d'Occident et d'Orient a pu en arriver là. En se mettant dans les pas de cette héroïne douloureuse, obnubilée par la grandeur de Rome, Max Gallo s'interroge sur la décadence des peuples et le mécanisme irrémédiable qui conduit à la chute d'une civilisation. Un récit fascinant sur la chute d'un empire.

03/2014

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Religion

La civilisation musulmane. Des origines à la fin de l'empire abbasside

L'islam, religion monothéiste née dans la première moitié du 7e siècle dans la péninsule Arabique, connaît un véritable développement dans l'espace par le fait des armes. En peu de temps, la civilisation musulmane s'étend à plusieurs contrées lointaines, dont l'Afrique du Nord, avant de descendre progressivement sur toute l'Afrique de l'Ouest. Quelles sont les bases de cette civilisation monothéiste et les raisons de son adoption par des populations bien attachées à leurs dieux traditionnels ? Cet ouvrage du Professeur Cheikh Faty Faye invite à une redécouverte de la trajectoire, souvent tumultueuse, de l'islam, des origines à la fin de l'empire abbasside.

09/2020

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Histoire ancienne

Les Vandales et l'Empire romain

Venus d'Europe centrale, établis en Afrique du Nord, les Vandales ne sont pas les barbares sanguinaires décrits par la tradition. Seuls parmi les peuples des steppes à maîtriser l'art de la navigation, ils ont construit une civilisation raffinée et originale. Cet ouvrage fait le point sur l'un des grands peuples de l'Antiquité, dont les rois, comme Genséric, ont fait trembler Rome et ses empereurs.

09/2014

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Histoire internationale

Les lois barbares. Dire le droit et le pouvoir en Occident après la disparition de l'Empire romain

Enfants de Rome, les royaumes dits barbares ou post romains le sont assurément, tout comme leurs lois. Cependant, en ce qui concerne le droit comme le reste, on sut élaborer et des structures et des idées nouvelles dans cette période souvent considérée comme un moment fondateur pour l'Europe. Ces lois qu'on nomme barbares sont des textes écrits pour la plupart en latin, entre la fin du Ve et le début du IXe siècle. Leur rédaction est marquée par la volonté des souverains et des élites de forger une identité pour les nouvelles entités politiques mises en place à la chute de l'Empire romain en Occident. Ces textes à la tradition manuscrite complexe sont parmi les documents les plus utilisés mais aussi les plus discutés pour l'étude du haut Moyen Age. Les lois barbares constituent en effet les sources principales par lesquelles les historiens et les historiens du droit ont tenté de reconstituer les murs et le droit des " barbares ". Le présent ouvrage inscrit quant à lui ces lois dans la compréhension des mécanismes du pouvoir et du fonctionnement de la société au début du Moyen Age. Il démontre aussi comment la composition des manuscrits et de leur iconographie était elle-même un élément profondément signifiant. On a ici par ailleurs un guide qui vise à faciliter l'accès à toutes les ressources heuristiques et bibliographiques qui ont fait de l'étude sur les lois barbares le champ le plus novateur des études sur le haut Moyen Age.

11/2019

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Histoire ancienne

La politique dans l'Antiquité romaine. De la royauté à la fin du Haut-Empire

Faisant suite à La politique dans l'Antiquité grecque, cet ouvrage se propose de montrer comment, entre le XIe siècle (av. J.-C.) et le IIIe siècle (ap. J.-C.), Rome est passée de la cité-Etat à l'Etat-monde. Plus que l'histoire politique du monde romain, c'est le débat d'idées sur le " meilleur des régimes " (monarchie, république oligarchique, dictature, principat) et le " gouvernement du meilleur ", qui est ici privilégié. Les pratiques politiques ont été envisagées à travers les professions de foi des chefs de faction, les services de propagande, le financement des campagnes électorales, les réseaux de clientèles ou d'alliances matrimoniales, l'adlectio d'" hommes nouveaux " dans l'administration sénatoriale ou impériale. Les acteurs de la vie politique n'ont pas été oubliés et si, à l'époque grecque, le peuple pouvait exercer son " métier de citoyen ", dans le monde romain, ce fut toujours une affaire d'élites aux idées assez conservatrices. Rien d'étonnant dans ces conditions que Rome n'ait jamais connu l'" exception démocratique " d'Athènes et conservât, jusqu'aux Sévères, la nostalgie de l'idéal monarchique. L'invention politique de Rome fut l'" exception du nombre " et l'intégration, par la conquête, de millions d'étrangers au droit romain en 212 : une telle logique politique ne pouvait déboucher que sur la militarisation de l'Etat et l'ascension politique des élites provinciales.

06/2000

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Rome

Les plus grandes batailles de Rome. De la naissance à la chute de l'Empire romain

Pourquoi aborder l'histoire de Rome à travers une évocation des batailles livrées par ses légions ? Parce que les Romains eux-mêmes concevaient leur propre histoire comme un récit où la guerre se taillait la part du lion. Certaines défaites retentissantes y tenaient d'ailleurs une place aussi importante que les victoires les plus éclatantes. Les premières illustraient la résilience d'une cité qui avait toujours su se relever, même après avoir essuyé les pires revers, alors que les secondes montraient le génie militaire romain... ou une certaine chance insolente sur le champ de bataille. Les dix plus grandes batailles de l'Empire romain, dont les deux sacs de Rome, décrites dans cet ouvrage illustrent chacune un moment marquant de l'histoire de Rome et ses rapports avec le monde.

04/2021

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Histoire ancienne

La noblesse de l'empire romain. Les masques et la vertu

La noblesse romaine a été souvent considérée comme la mère de toutes les noblesses occidentales et les ouvrages sur la noblesse médiévale commencent classiquement par une référence à l'héritage romain. Cette noblesse romaine (nobilitas) n'est pourtant pas celle que l'on croit : trop d'historiens l'ont confondue à tort avec l'ordre sénatorial. À la fin de la République romaine, la noblesse désignait au contraire un sous-groupe du Sénat, composé des familles patriciennes et consulaires. Il s'agissait d'une notion coutumière et non pas juridique. L'ambition de ce livre est de mettre en lumière le rôle des catégories non statutaires dans la structure sociale romaine. Christophe Badel retrace le destin de ce modèle social au cours des cinq siècles de la période impériale. Groupe défini par l'usage social, non par la loi, la noblesse n'avait pas pour autant des contours flous car une série de marqueurs permettait clairement aux Romains de l'identifier. La gestion du consulat, l'exhibition des masques en cire des ancêtres lors des funérailles, l'affichage des tableaux généalogiques peints sur les murs de l'atrium désignaient concrètement un noble sénatorial au début de l'Empire comme sous la République. Même si ce " modèle républicain " de la noblesse sénatoriale connut des remaniements à la fin de l'Antiquité, son fonctionnement général ne fut guère bouleversé. Il démontra aussi son rôle de modèle en s'implantant dans d'autres milieux et d'autres contextes. C'est en copiant la nobilitas sénatoriale que les empereurs, les notables locaux, les chrétiens élaborèrent leur modèle de noblesse. Ce phénomène de transfert ne fut pas sans affecter le modèle originel, qui connut une certaine érosion dans le nouveau milieu d'accueil. Mais le dynamisme du modèle nobiliaire n'en fut pas moins impressionnant d'autant plus qu'il survécut à l'effondrement de l'Empire romain en Occident (476). Au début du VIe siècle, il demeurait inchangé dans les nouveaux royaumes barbares avant de s'effacer brusquement dans le dernier tiers du siècle, victime de la fusion des élites romaines et germaniques. Une nouvelle aristocratie forgeait un nouveau modèle nobiliaire.

04/2005

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Droit

Droit et institutions. Tome 1, De l'Empire romain à la féodalité, 2e édition

Les Normands mettent le royaume en péril : le succès d'aventuriers, peu nombreux mais entreprenants, révèle sa fragilité. Les aristocrates croient le sauver en s'affranchissait de l'autorité royale. Pourtant, les gens d'Eglise, entraînant toute la population, continuent à se tourner vers le passé et à rêver, comme au temps de Charlemagne, la restauration de l'autorité impériale sur Romains et Francs, maintenant confondus dans une prodigieuse foi en l'avenir. Les chrétiens de la société carolingienne se plaisent à rappeler les gloires du peuple de Dieu dans l'Ancien Testament ; ils représentent Charles le Chauve en roi Salomon. Mais ici, le roi d'Israël, vêtu du manteau pourpre des empereurs romains, est flanqué de deux palatins tenant des attributs du roi franc : lance, écu, épée. En majesté sur une cathèdre de style byzantin, le roi couronné siège sous un dais dans une cour bordée d'arcades, où se pressent les dignitaires du palais et la foule des rachimbourgs. Ce nouveau peuple élu assiste au Jugement de Salomon. Dans une composition triangulaire, tous les regards des laïcs, hormis celui de l'exécuteur, convergent vers le roi. Investi d'un ministerium, celui-ci rend la justice en recherchant la vérité. Le partage de l'enfant vivant, qu'il propose pour identifier la mère, est accueilli par des gestes d'approbation et de louanges. La scène, discrètement représentée au bas de la miniature, est essentielle : la sagesse du fils de David ne peut apparaître pleinement que dans l'épisode biblique. Telle était l'idée de justice à la fin du IXe siècle : utopie rétrospective ? Charles le Chauve emporta dans la mort le rêve impérial du premier millénaire. Pourtant, nombre d'institutions, bien que remodelées sous l'emprise féodale, poseront les bases d'une société nouvelle.

12/1993

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Histoire ancienne

Rome, la fin d'un Empire. De Caracalla à Théodoric 212-fin du Ve siècle

En 212, l'empereur Caracalla confère par édit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire à la fois politiquement unifié et culturellement universel. En 527, les élites romaines prennent conscience que les royaumes gothiques ont achevé de tuer l'Empire d'Occident. Le passage de témoin à l'Empire byzantin se réalise dans un Ve siècle qui se termine lorsque l'empereur Justinien tente de reconstituer une unité impériale universelle, sur des bases devenues profondément différentes de celles qui avaient fondé l'Empire romain. La longue période qui va de 212 à 527 a ainsi vu se produire des transformations impressionnantes : la fin d'une société d'ordres, la fusion des populations barbares et des populations provinciales, la déconstruction politique de l'Empire romain, la diffusion du christianisme. L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens qui veulent réactiver la notion de déclin de la civilisation.

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Empire

Rome, la fin d'un Empire. De Caracalla à Théodoric (212-fin du Ve siècle)

En 212, l'empereur Caracalla confère par édit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire à la fois politiquement unifié et culturellement universel. En 527, les élites romaines prennent conscience que les royaumes gothiques ont achevé de tuer l'Empire d'Occident. Le passage de témoin à l'Empire byzantin se réalise dans un Ve siècle qui se termine lorsque l'empereur Justinien tente de reconstituer une unité impériale universelle, sur des bases devenues profondément différentes de celles qui avaient fondé l'Empire romain. La longue période qui va de 212 à 527 a ainsi vu se produire des transformations impressionnantes : la fin d'une société d'ordres, la fusion des populations barbares et des populations provinciales, la déconstruction politique de l'Empire romain, la diffusion du christianisme. L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens qui veulent réactiver la notion de déclin de la civilisation.

04/2024

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Histoire ancienne

L'Empire romain

Le terme d'Empire romain désigne l'ensemble territorial le plus vaste du monde antique. Il définit également une institution politique sans précédent où l'autorité d'un monarque divinisé demeure contenue par la force des lois. Il évoque enfin le rayonnement durable d'une civilisation à vocation universelle, symbole de prospérité et de paix. L'institution impériale - le Principat - s'impose au terme des luttes civiles qui ensanglantèrent la République romaine. Elle disparaît définitivement en 476 après J.C. Ce " miracle qui dura cinq siècles et que l'on ne doit point espérer revoir " (J.J. Rousseau), il nous importe d'autant plus de le comprendre que nous lui devons notre langue et une part essentielle de notre culture. Quels furent les traits dominants de l'Empire romain ? Les personnalités majeures qui marquèrent l'histoire de ses dynasties successives ? Les réalisations qui illustrèrent son apogée et les faiblesses qui entraînèrent son déclin ? Telles sont les questions auxquelles s'efforce de répondre cet exposé.

08/2007

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Que-sais-je ?

L'Empire romain

L'Empire romain naît officiellement en 27 av. J. -C. et s'achève, selon les points de vue, avec la prise de Rome par les Goths en 410 ou en 476, date de la chute de l'empereur d'Occident, conséquence des assauts répétés des Germains. Durant la phase classique du Haut-Empire s'est imposé un système de gouvernement unique dont nous restons, à quelque degré, les héritiers. Au-delà d'un simple récit des règnes des empereurs et des événements, l'ouvrage décrit les fondements d'une puissance dominatrice, situe le poids et le rôle de la ville de Rome, rend compte des conditions dans lesquelles vivaient les habitants des provinces, prend la mesure des difficultés et des dangers auxquels l'Empire fut exposé.

02/2022

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Coloriage, gommettes et autoco

L'Empire Romain

Visite la ville, assiste à un banquet, entre dans une arène avec les gladiateurs... Colle les autocollants pour créer de nouvelles scènes et colorie selon ton imagination. Amuse-toi et apprends les secrets de l'Empire romain.

06/2023

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Documentaires jeunesse

L'empire romain

Comment était organisée l'armée romaine ? Quels étaient les loisirs des Romains ? Que mangeaient-ils ? Qui étalent leurs dieux ? Comment était organisée la société romaine ? Découvre la vie quotidienne à Rome, capitale d'un puissant empire qui domina le monde méditerranéen pendant cinq siècles. Voir les jeux du cirque et les courses de char, spectacles favoris des Romains. Découvrir l'équipement des légionnaires et l'organisation des légions. Comprendre l'organisation de la société romaine, à la ville comme à la campagne.

09/2015

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Empire

La Mémoire numismatique de l’Empire romain

Nous écrivons l'histoire politique de l'Empire romain avec des lambeaux de texte. Nous nous fondons sur une bibliothèque lacunaire pour tisser les récits de notre civilisation. Et pourtant, nous avons à notre disposition un texte quasi intégral et qui émane directement de l'autorité impériale : la monnaie. Aucune autre entité de l'histoire humaine n'a produit un corpus aussi cohérent, aussi structuré, que l'Empire romain. Cet ouvrage entreprend, pour la première fois, de le considérer comme un texte autonome, c'est-à-dire relié aux autres formes de discours publics, notamment l'épigraphie, la glyptique et la statuaire, mais aussi appartenant à son propre espace, et surtout, presque complet. Mobilisant les derniers apports de l'histoire économique et financière des mondes anciens et de l'histoire des images, cette recherche en radicalise les leçons pour ouvrir un nouveau champ : celui de l'étude du monnayage impérial comme texte. Ce texte, par son unité conservée, permet de penser la structure même du régime impérial, et d'accéder au discours de l'Empire, à son autobiographie, au travers et au-delà de chaque règne. On découvrira dans ce livre de nouvelles approches du monnayage, sous la forme d'études de cas ; on se rendra compte de la présence, dans le monnayage même, d'une méthodologie textuelle ; on pourra lire, pour la première fois, un rassemblement de sources impériales et ainsi contredire un lieu commun trop fréquent, selon lequel le monnayage romain n'apparaissait pas dans les sources épigraphiques et littéraires. La contribution la plus importante de La mémoire numismatique de l'Empire romain, cependant, est méthodologique : en associant méthodes philologique, iconographique et analyse littéraire, c'est l'étude du discours impérial lui-même qui est ici proposée.

02/2022

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Développement durable-Ecologie

Fin de l'Occident, naissance du monde

Cessons de nous raconter des histoires sur "la crise" ! Et regardons de face le coeur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l'échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l'appauvrissement matériel de l'Occident est inéluctable. Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l'histoire, au prix d'un déchaînement de la violence ? Déjà en cours de traduction dans plusieurs langues, ce récit phosphorescent d'idées originales prend comme fil conducteur les tribulations de l'humanité depuis son apparition sur terre. Captivant et à rebours du discours dominant, il nous invite à une dérangeante lucidité. Mais ce livre est également habité par un optimisme communicatif : oui, un nouveau monde est possible.

01/2013

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Histoire ancienne

L'administration de l'empire romain. D'Auguste à Dioclétien

Sabine Lefebvre est Professeur à l’université de Bourgogne.1. Les grandes étapes de la mise en place de l’administration2. Les services centraux3. L’administration de la ville de Rome4. L’administration provinciale5. L’État et les cités

05/2011

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Vie chrétienne

Le Christianisme et l'Empire Romain de Néron à Théodose

Dans cet ouvrage passionnant et richement documenté, l'historien et archéologue français Paul Allard nous livre des éléments historiques de premier plan sur une période alors méconnue des historiens et théologiens : les quatre premiers siècles de la chrétienté.

02/2022

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Templiers

D'Orient en Occident. Les Templiers des origines à la fin du XIIe siècle

En janvier 1120, au concile de Naplouse, barons et prélats de Terre sainte assemblés autour du roi Baudouin II et du patriarche de Jérusalem donnent corps à la confrérie de chevaliers organisée depuis peu autour d'Hugues de Payns. Réunis à Troyes à l'occasion du neuvième centenaire de cet événement, les auteurs, s'appuyant sur le bilan des trente dernières années de la recherche et sur une relecture des sources, explorent à nouveaux frais le premier siècle d'existence de l'ordre du Temple : l'écriture de la mémoire de ses origines, du XIIe siècle à nos jours, à travers les traditions chronistiques, historiographiques et maçonniques ; les personnalités ayant porté ou accompagné la naissance de l'ordre, le comte de Champagne Hugues de Blois et Hugues de Payns, Bernard de Clairvaux, la royauté hiérosolomytaine, Foulques d'Anjou et les barons de Terre sainte ; la position de l'Eglise devant l'institutionnalisation de cette nouvelle organisation militaire et religieuse, parfois décrite comme révolutionnaire et débattue du point de vue moral, et la réception du Temple dans toute la chré- tienté latine, jusqu'au Portugal ou en Europe centrale, voire par-delà auprès d'autres populations chrétiennes ; enfin, l'étude des traces matérielles de la première phase de la présence templière en Orient, dans la péninsule Ibérique et dans le quart nord-est de la France.

05/2023