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L'empire de la valeur. Refonder l'économie

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Economie

L'empire de la valeur. Refonder l'économie

La crise financière a révélé au grand jour les limites de la théorie économique : celle-ci n’a su ni prévoir les désordres à venir, ni même simplement nous mettre en garde contre de possibles instabilités. Cet aveuglement est le signe d’un profond dysfonctionnement qui exige plus qu’un simple replâtrage pour être corrigé : un renouvellement radical des méthodes et des concepts, au premier rang desquels celui de valeur économique. Pour le dire simplement, les économistes conçoivent la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme ayant la nature d’une grandeur objective qui s’impose aux acteurs et à leurs interactions, à la manière d’une force naturelle. Ceci est apparent dans le domaine financier au travers des formules mathématiques que calculent les économistes pour établir la juste évaluation des actifs. La crise a montré que ces formules n’étaient pas fiables. Cela ne tient pas à une insuffisante habileté à mener des calculs complexes mais à la nature même de la question posée. Il n’existe pas une juste valeur, ni pour les marchandises, ni pour les titres, mais différents prix possibles en fonction des intérêts et des croyances. À partir de ce nouveau cadre d'analyse, c'est toute la science économique qu'il s'agit de refonder.

10/2011

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Culture d'entreprise

L'entreprise responsable. Quand la défense des valeurs crée de la valeur

Arthur M. Blank, célèbre entrepreneur américain, en est convaincu : oui, sens et profit peuvent (et même doivent) aller de pair. Oui, entreprise responsable peut rimer avec entreprise profitable. En s'inspirant d'actions qui ont ponctué son parcours (revitaliser un quartier en déshérence, redresser une équipe de foot, reprendre une chaîne de magasins en quasi-faillite...), il décortique le lien logique qui existe entre l'implication sociétale et environnementale d'une entreprise et sa réussite financière. Au fil des pages se dessine un nouveau visage entrepreneurial qui nous convainc de la nécessité, pour les acteurs économiques, de s'impliquer pleinement dans la vie de la société au sens large. "Le capitalisme fondé sur des valeurs est bénéfique tant pour le résultat financier des entreprises que pour la société dans son ensemble".

06/2022

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Connaissance de soi

L'ésonomie, une économie spirituelle

Le monde moderne souffre d'un excès de matérialisme. L'idéologie marchande, que l'on qualifie de néolibéralisme, tend à enfermer les hommes dans un paradigme où seul l'argent est une fin et où la cupidité régit le tissu socio-économique. L'humanité est en proie à une perte de spiritualité laïque, en marge des religions, qui l'amène tout droit vers sa propre perte. Si l'économie, oïkos-nómos, désigne la gestion de la terre et que l'écologie, oïkos-logos, signifie la science de cette même planète que nous devrions appliquer à cette même gestion, alors force est de constater que nous manquons de sagesse pour manier chacune de ces sciences. L'ésonomie, ésô-nómos, désigne la gestion de son être intérieur afin de parvenir à la connaissance du Soi fondamentale à l'avènement d'un nouveau paradigme à finalité plus humaine, universelle et spirituelle. D'abord la connaissance de soi, puis la connaissance du monde, enfin la gestion du monde dont nous rêvons.

12/2021

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Economie

Refonder l'entreprise

Parce que la gravité de la crise économique impose de rechercher des solutions hier encore impensables, ce livre propose une nouvelle conception de l'entreprise. Inventée il y a un siècle, l'" entreprise " incarnait l'inventivité technique, un travail organisé et un espace de négociations sociales. Son développement se confondait avec le progrès collectif. Cette logique s'est brisée dans les années 1980. En imposant le primat de la société anonyme, donc des actionnaires, les doctrines de la " corporate governance " ont déstabilisé la mission des dirigeants et atrophié les règles de gestion. Ce dérèglement du rouage majeur de la création de richesses a préparé et amplifié les grands déséquilibres économiques et sociaux. Aujourd'hui, il faut repenser l'entreprise et son cadre juridique, parce que le droit, par son ambiguïté et ses lacunes, n'a pu empêcher ce dérèglement. En s'appuyant sur des recherches récentes, cet ouvrage propose de repenser l'entreprise comme une action collective créatrice. Cette perspective permet de repenser le statut du dirigeant et de jeter les bases d'un " contrat d'entreprise ", différent du contrat de société, orienté vers le progrès collectif.

02/2012

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Economie (essai)

L'innovation vertueuse. L'économie par les valeurs

Nos concitoyens ne croient plus au progrès et ont des doutes sur l'innovation considérée comme plus destructrice que créatrice. Est-il possible de redonner à ce concept, central en économie, des vertus ? L'auteur s'y essaie en prenant la science économique à revers, par son côté culturel, en réconciliant les deux origines du mot valeur "reg" qui signifie richesse et "valere" qui renvoie au sens spirituel. Ainsi l'innovation qui crée de la richesse ne peut le faire indépendamment des valeurs qui caractérisent la culture d'une société. Le but du livre est, par une compréhension différente des mécanismes économiques, d'aider nos concitoyens à redonner des vertus à l'innovation pour continuer à croire au progrès !

01/2022

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Economie

Valeur, temps et capital. Une théorie de l'économie évolutive

Cet ouvrage propose de reformuler la théorie des surplus en rendant compte de situations observées de constitution et de libération de surplus violant manifestement les règles et les normes de la rationalité admise. Il présente une théorie générale qui intègre ces situations non retenues dans les hypothèses classiques. Ce cadre théorique intègre le temps psychologique à l'analyse des surplus et de l'équilibre qui en résulte dans le sillage notamment de Walras, Dupuit, Pareto, Marshall, Hicks et Allais. Le concept de substitution, ainsi que la dynamique du taux marginal de substitution qui en découle, sont redéfinis à partir du référentiel spécifique de nature psychologique, constitutif du Sujet économique et de son action, et structuré par la durée, la mémoire et l'oubli. Si l'on parait substituer des biens, des quantités et de la matière physique - et il en est souvent ainsi - il s'agit toujours de substituer du temps, des valeurs-temps, de la matière-temps, des unités de mémoire et de la durée. L'ouvrage propose ainsi une approche HRSLR (Hereditary, Relative, Subjective and of Limited Rationality hypothesis) de la fonction de demande "du consommateur". Nous définissons la notion de prix fondamental à partir du rapport entre prix instantané et valeur-temps psychologique perçue. Nous posons l'analogie entre (i) taux marginaux de substitution ; (ii) taux marginaux d'accroissement ou de ralentissement des valeurs-temps psychologiques perçues ; et (iii) taux marginaux d'accumulation ou de décumulation de mémoire. Nous n'avons pas à faire dans la vie réelle à des aberrations mais à des champs de choix qui ne sont pas toujours convexes et à des taux marginaux de substitution qui ne sont pas toujours décroissants. Les situations de concavité et de rendements psychologiques croissants sont suffisamment nombreuses pour que la théorie cherche à les intégrer dans le cadre d'une rationalité limitée. La compréhension d'évènements présentés comme simplement "irrationnels" ne peut qu'y gagner.

06/2019

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Economie

LA VALEUR DE L'INFORMATION : ENTRE DETTE ET DON. Critique de l'économie de l'information

La révolution informationnelle propose une autre " donne " économique. Est-ce à dire que celle considérée par l'économie est fausse ? L'expression fausse donne peut en effet se comprendre de deux manières. Dans un cas, la fausse donne laisse penser qu'une erreur, non intentionnelle, a été commise et qu'il faut redistribuer les cartes pour la changer. Dans l'autre, la fausse donne serait le moment d'une tromperie intentionnelle, autrement dit le moment où l'on laisserait croire que les choses seraient comme cela et qu'il ne servirait à rien de changer l'ordre du monde. Que la " donne " soit vraie ou fausse, bonne ou mauvaise, ne résoudra d'ailleurs jamais la question de sa nature réelle ! Existe-t-il une seule manière de distribuer les cartes de la réalité socio-économique, et la lecture que l'économie propose de cette distribution est-elle unique ou plurielle ? L'auteur propose, à travers une lecture anthropologique de la dette et du don, une réflexion critique sur la valeur de l'information et la manière dont l'économie se révèle impuissante à rendre compte de la complexité des processus informationnels.

01/1999

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Economie (essai)

Economie de marché et inconscient. La pulsion à l'origine de la valeur économique

L'icône marchande suscite l'espoir des retrouvailles avec l'objet perdu de la jouissance originelle. L'euphorie passagère générée est source de plus-value. Une approche analytique au fait économique met l'échange au centre de l'expérience subjective et de l'ordre politique.

04/2024

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Marché de l'art, Argus

Insaisissables valeurs. L'économie en trompe-l'oeil de l'art contemporain

Ce qui fonde la valeur esthétique et financière de l'art contemporain peut sembler obscur : pour quelle raison telle oeuvre est-elle unanimement célébrée et atteint des sommes record, alors que telle autre n'intéresse personne et ne pourra jamais être vendue ? Les réponses à cette question sont multiples : l'influence des discours critiques ou des procédures de valorisation commerciale ; le rôle joué par certains musées ou collectionneurs ; les rumeurs ; l'aspiration à la reconnaissance sociale, pour les artistes ou les collectionneurs ; la volonté d'avoir un rayonne­ment culturel, pour les musées, Etats ou régions ; le besoin d'expansion commerciale pour les galeries ; la nécessité de blanchiment d'image ou d'argent pour certains collectionneurs... A tout cela s'ajoutent l'influence des relations entre acteurs du monde de l'art dans la formation des valeurs, et la manière dont l'apparition et la disparition de ces mêmes valeurs constitue un enjeu central de l'art contemporain. Les oeuvres ou les artistes ne sont ainsi jamais isolés, mais reliés à un système plus large - une économie - où circulent des objets, des personnes, des discours, des entités commerciales ou indépendantes, des institutions et des ressources monétaires.

10/2023

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Sociologie

Effervescences féministes. Réorganiser la reproduction sociale, démocratiser l'économie solidaire, repenser la valeur

Dans un contexte de crise de la reproduction sociale et d'inégalités croissantes, des myriades d'initiatives menées par des femmes émergent et se transforment en force politique. Souvent en marge des circuits officiels, elles agissent à bas bruit mais elles fourmille et essaiment. Ce faisant, elles expriment des pratiques de résistance et agissent pour un changement social féministe et durable. Ce livre explore des pratiques menées par des groupes de femmes dans six régions d'Amérique latine et d'Inde. Il innove en proposant une analyse féministe qui renouvelle en profondeur les perspectives sur l'économie solidaire. En ces temps de profonds bouleversements et d'incertitudes, ce livre offre une lueur d'espoir face aux crises écologique, économique, sociale et démocratique qui secouent l'ensemble de la planète.

06/2021

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Economie (essai)

La valeur des choses. Qui produit et qui profite dans l'économie mondialisée

La valeur des choses est une dénonciation percutante du système financier mondialisé actuel. Mariana Mazzucato y étudie avec rigueur et brio la manière dont la valeur a été définie par les économistes des différentes écoles de pensée depuis le xviiie siècle jusqu'à nos jours, où le débat autour de la notion, trop souvent rabattue au simple prix, a complètement disparu. C'est ainsi que la distinction entre création de la valeur et extraction de la valeur est devenue de plus en plus floue. Cette confusion a permis à certains acteurs économiques de se considérer comme producteurs de valeur, alors qu'ils ne faisaient en réalité que déplacer la valeur déjà existante, voire tout simplement en profiter, sous prétexte d'avoir pris tous les risques. De la Silicon Valley au secteur financier et à la grande industrie pharmaceutique - dont l'analyse vibre d'actualité depuis la pandémie de Covid -, ce phénomène touche tous les secteurs du capitalisme et est à l'origine de graves distorsions dans les politiques économiques. Pour sauver notre économie de la prochaine crise et pour permettre une croissance à long terme et durable, il nous faut redéfinir comment nous devons et souhaitons mesurer la valeur dans nos sociétés. Il s'agit rien de moins que de repenser le capitalisme, le rôle de la politique, et rêver à un avenir meilleur. Traduit de l'anglais par Christophe Beslon Lauréate du Prix Léontieff 2018 pour l'avancement des limites de la pensée économique, Mariana Mazzucato est professeure d'économie de l'innovation et de la valorisation des biens publics à l'University College London (UCL), où elle a fondé et dirige l'Institut pour l'Innovation & l'Intérêt général (IIPP). Elle est l'auteure d'ouvrages très remarqués : L'Etat entrepreneur (Fayard, 2021), qui a reçu le prix Colbert 2021 de l'Institut de France, Mission Economie (Fayard, 2022) et, avec Rosie Collington, The Big Con (2023), sur les sociétés de conseil. Elle conseille les décideurs politiques du monde entier sur la croissance durable, inclusive et fondée sur l'innovation.

05/2023

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Economie

Economie circulaire. Tome 3, De la réduction des déchets à la création de valeur

Le changement climatique, l'effondrement de la biodiversité, l'augmentation des inégalités sont autant de défis impliquant une modification de nos pratiques dignes de ce que certains appellent une "révolution copernicienne". L'économie circulaire, par la refonte du système qu'elle implique, est un pilier fondamental de cette transformation. Cet ouvrage a pour ambition d'éclairer les nombreux débats en positionnant la question des ressources et de l'environnement comme étant à la base de l'économie circulaire. Il démontre la nécessité d'une perspective holistique envisageant les implications pour les acteurs, les organisations ou les secteurs. Cet ouvrage collectif est le fruit de l'analyse complémentaire d'environnementalistes, d'urbanistes et de spécialistes des sciences de gestion qui portent des regards de chercheurs, de consultants en entreprise et d'acteurs du territoire ou d'institutions. Il s'adresse aux décideurs d'aujourd'hui et de demain ainsi qu'aux curieux de nature qui souhaitent comprendre l'économie circulaire dans ses fondements et réalisations diverses.

06/2021

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Science-fiction

La Trilogie de l'Empire Tome 1 : Fille de l'empire

Elle s'appelle Mara. Elle devait rentrer au couvent pour le reste de sa vie, mais le destin en a décidé autrement. La mort de son père et de son frère la propulse du jour au lendemain à la tête du clan Acoma, l'une des familles les plus prestigieuses de l'empire. Un empire où les luttes de pouvoir entre les nobles ont une telle importance qu'elles portent un nom : le jeu du Conseil. Intrigues, complots, alliances : tous les coups sont permis. Dans ce monde d'hommes, que peut une jeune femme comme Mara pour restaurer l'influence de sa maison, sans risquer l'assassinat ? Seul un pari désespéré pourrait lui permettre d'échapper aux manigances de ses rivaux...

02/2013

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Science-fiction

La Trilogie de l'Empire Tome 3 : Maitresse de l'Empire

Dame Mara des Acoma, pair de l'empire, est victime d'une nouvelle et cruelle tentative d'assassinat. Elle en est sûre : c'est son vieux rival, Jiro des Anasati, qui se cache derrière ce crime. Mais les plans de vengeance de la jeune femme se trouvent vite contrecarrés par l'Assemblée des magiciens, qui détient le véritable pouvoir. En quête d'alliés, Mara devra voyager au-delà des frontières de la civilisation. Elle mènera ainsi la plus grande bataille de son existence, pour sa propre vie, son foyer et l'empire lui-même.

06/2013

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Jeux

Dans l'abîme de Dishonored. Refonder l'immersive sim

Quand sort en 2012 le premier Dishonored, il marque les esprits par son univers singulier, situé entre steampunk et magie noire. Derrière son masque lugubre, Corvo Attano entreprend une chasse à l'homme contre les conspirateurs qui se sont emparés du trône impérial. La frontière se trouble alors entre quête de justice et désir de vengeance. Dans cet ouvrage, l'auteur Loïc Delahaye-Hien explore les fondations de Dishonored. Il en relate la création, depuis les racines des premiers jeux de rôle immersifs qui l'ont inspiré jusqu'à l'apogée d'Arkane, studio d'origine lyonnaise, désormais scruté par les joueurs du monde entier. Le game design de la saga, son histoire, ses personnages et ses thèmes y sont examinés pour partager la richesse de l'une des oeuvres les plus marquantes du jeu vidéo français.

03/2024

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BD tout public

Hypercapitalisme. L'économie moderne, ses valeurs et comment changer tout ça

Manuel d'économie critique (et optimiste ! ) à l'attention de tous ceux et celles qui veulent comprendre et agir dans le monde d'aujourd'hui. Hypercapitalisme explique comment l'économie moderne, en portant aux nues la loi du marché, en privatisant à tout crin, menace le développement de l'humanité, la justice sociale et la planète tout entière. Avec humour, Larry Gonick, cartoonist renommé, et Tim Kasser, professeur de psychologie, montrent aussi comment remettre la notion de bien-être au coeur de nos échanges.

04/2018

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Histoire internationale

Refonder le faso sur l'intégrité

L'ouvrage exploite une série de discours tenus par le président Thomas Sankara, à l'occasion du trentième anniversaire de son sacrifice suprême le 15 octobre 1987. L'actualité brûlante des thèmes abordés dans un contexte de changement de République au Burkina explique l'interpellation des élites politiques sur les piliers indissociables de la bonne gouvernance : des institutions pertinentes, appropriables, participatives, efficaces et au moindre coût ; des leaders aux pratiques individuelles et collectives respectueuses des populations, responsables, cohérentes, libératrices de la créativité et promotrices des potentialités nationales. L'auteur dénonce le mimétisme institutionnel et culturel des Africains vis-à-vis de l'Occident. Il recommande plutôt la sage soumission au Créateur et aux lois de la création pour la survie de l'humanité et de la civilisation, dont l'Afrique reste conjointement le berceau historique.

09/2017

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Littérature étrangère

L'empire de la poussière

Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère et une mère sublime et insaisissable. Le père est absent la plupart du temps et se contente de faire des apparitions dans la vieille maison de campagne où les trois femmes cohabitent. Ses murs sont épais et ne sont percés que de rares fenêtres, ses fondations sont imposantes mais fragiles ; dans la région, on l'appelle "la maison aveugle", un empire de poussière qui a l'air d'exister depuis toujours. C'est l'été 1996 et un événement vient troubler les longues journées de vacances : le corps de Valentina change et tout autour d'elle semble vouloir crier le secret qu'elle a choisi de garder. La mère et la grand-mère deviennent de plus en plus distantes tandis que la maison elle-même semble vibrer et s'animer d'étranges présages. Alors que grenouilles, moustiques et sauterelles envahissent les champs alentour et progressent jusqu'à la bâtisse, Valentina explore le terrain dangereux de l'adolescence, découvrant les amitiés fusionnelles et leurs points de rupture, la sensualité âpre et curieuse ainsi que l'énergie féminine et mystique de la nature, la possibilité de mentir pour conserver l'illusion que tout résiste au temps, que rien ne change jamais. Un premier roman qui mêle avec brio réalisme social et réalisme magique dans un tourbillon qui sème perpétuellement le doute.

01/2021

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Sciences politiques

L'Empire de la honte

Nous assistons aujourd'hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde, à la mise en coupe réglée des peuples de l'hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales. Deux armes de destruction massive sont à l'oeuvre : la dette et la faim. Par l'endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté. Oui, c'est bien l'empire de la honte qui s'est mis subrepticement en place sur la planète. Jean Ziegler, qui témoigne ici d'une connaissance exceptionnelle du terrain, démonte cette formidable machine à broyer et à soumettre.

11/2007

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Science-fiction

L'empire de la déraison

Dix ans se sont écoulés depuis la bataille de Venise entre le tsar de Russie, fort de ses vaisseaux volants, et le roi de Suède, soutenu par Benjamin Franklin et ses trouvailles scientifiques. Après la face de l'Europe, bouleversée par les travaux alchimiques de Newton et la comète qui s'est abattue sur Londres, c'est au tour de celle de l'Amérique d'être menacée. Débarqué à Charles Town, Jacques Stuart, dit le Prétendant, tient à faire valoir ses droits à la royauté sur des colons qui ont aboli l'esclavage, vivent en bonne entente avec les Indiens et sont en train de jeter les bases d'un État démocratique. Par ailleurs, un inquiétant rassemblement s'opère à l'Ouest autour d'un mystérieux Enfant-Soleil, instrument de la faction des créatures éthériques - les malakim - qui a décidé d'éradiquer l'humanité de la surface de la Terre. Benjamin Franklin et sa Junte, la société secrète qu'il a organisée, veillent au grain, mais il leur faudra l'aide d'une confédération encore à construire, de Red Shoes, dont les pouvoirs chamaniques sont plus que jamais précieux, et d'Adrienne de Montchevreuil, en quête de son fils disparu et d'une science ne devant rien aux malakim, pour déjouer les machines infernales lancées contre les derniers bastions de la raison et de la liberté.

02/2003

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Littérature française

La gloire de l'Empire

Un fabuleux Empire s'est constitué autour de la Ville ; ce port grouillant de monde, d'une remarquable prospérité, a laissé le souvenir d'une grande civilisation. Deux familles rivales, les Porphyre et les Venosta, y ont détenu le pouvoir l'une après l'autre et ont, chacune à leur tour, cherché à agrandir leur territoire. Ainsi ont-elles été amenées à lutter contre les Barbares, dont certains étaient des mercenaires chargés d'assurer l'ordre à l'intérieur de la Ville. L'un d'eux, brillant stratège et grand aventurier, le capitaine Arsaphe, s'empare du pouvoir par amour d'une princesse. Son règne ouvre une période de grand désordre qui dure cent cinquante ans. A son tour, le prince Basile, habile à tisser des intrigues, va essayer par de subtiles manœuvres diplomatiques de conclure des alliances dans le monde entier. Le règne d'Alexis marque la formation véritable de l'Empire. Fils des amours de la blonde Hélène, lointain descendant des Porphyre, né dans la grande forêt du Nord, Alexis a vécu une jeunesse mouvementée : escorté par un philosophe il voyage autour du monde, se plonge dans les plaisirs dissolus les plus variés à Alexandrie, connaît un amour tragique pour une vestale avant de disparaître pendant douze ans et s'adonner à la méditation dans les déserts d'Arabie. Au cours de ses pérégrinations il s'est initié au culte du soleil, au taoïsme, au bouddhisme. Homme d'action, il reste marqué par la philosophie et sera éternellement déchiré entre ces deux tendances. Alexis revient dans l'Empire démantelé par les Barbares. Grâce à la conspiration d'Isidore il prend le pouvoir, se fait sacrer empereur, épouse une courtisane, la prestigieuse Théodora. Il affronte les hordes barbares et leur livre un nombre de batailles considérable. Toute sa politique consiste à les vaincre au combat et à les rallier à sa cause par la diplomatie pour les lancer à la conquête du monde. Ainsi se constitue le plus grand empire de l'histoire. Son oeuvre achevée, Alexis abandonne le trône pour devenir un homme et apprendre à mourir. En écrivant la chronique de cet empire imaginaire où toutes les passions humaines, les batailles, les violences se sont donné libre cours, Jean d'Ormesson a retrouve le ton des grands historiens classiques du XIXe siècle. Mais surtout il a créé une grande aventure romanesque, pleine de bruit et de fureur, d'amour et de poésie.

12/2002

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Littérature Italienne

L'Empire de la poussière

Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère, une mère sublime et insaisissable, et un père absent. Les trois femmes vivent dans une vieille maison de campagne, percée de rares fenêtres, surnommée " la maison aveugle " dans la région. C'est l'été 1996 et un événement vient troubler les longues journées de vacances : le corps de Valentina change et tout autour d'elle semble vouloir crier le secret qu'elle a choisi de garder. Sa mère et sa grand-mère deviennent de plus en plus distantes tandis que la maison elle-même semble s'animer d'étranges présages. Alors que grenouilles, moustiques et sauterelles envahissent les champs alentour, Valentina explore le terrain dangereux de l'adolescence, découvrant les amitiés fusionnelles et leurs points de rupture, la sensualité curieuse ainsi que l'énergie féminine et mystique de la nature... Un premier roman qui mêle avec brio réalisme social et réalisme magique dans un tourbillon qui sème perpétuellement le doute. " L'empire de la poussière plonge dans l'âme de ses personnages avec une intensité exceptionnelle. Chaque détail qui se révèle compose un puzzle narratif construit à la perfection. " Huffington Post traduit de l'italien par Lise Caillat

01/2023

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur

Une enquête implacable sur une famille qui a bâti autour de la douleur un véritable empire ; le tableau saisissant de l'alliance mortifère du capitalisme le plus sauvage, d'un lobbyisme effréné et d'un système de santé en miettes. Longtemps, la famille Sackler a été saluée pour ses activités philanthropiques. Or ce mécénat colossal servait à masquer son rôle à la tête d'un empire pharmaceutique tentaculaire, responsable de l'un des plus gros scandales sanitaires de l'Histoire : la crise des opioïdes. Pour comprendre ce désastre, il faut remonter au début du xxe siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn créent une agence de publicité qui va révolutionner le marketing lié à la santé. Leur premier exploit ? Rendre toute la génération d'après-guerre accro au Valium. Dans les années 1990, les Sackler vont encore plus loin. Surfant sur une nouvelle approche de la prise en charge de la douleur, ils mettent au point l'OxyContin, un " remède miracle " lancé à grand renfort de communication, qui va leur assurer des revenus exceptionnels. Jusqu'à ce que la vérité éclate : addiction, surdosage, trafic, et une vague d'overdoses sans précédent... Comment, en dépit des alertes répétées des médecins, les Sackler ont-ils pu nier la dangerosité de leur produit ? Comment ont-ils réussi à passer entre les gouttes judiciaires pendant toutes ces années ?

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Economie

L'économie de la confiance

Plus que jamais, la confiance est partout dans le débat public : "personne de confiance", "école de la confiance", "société de confiance", etc. Mais, trop souvent, la confiance est incomprise et instrumentalisée. Comment appréhender l'importance de cette notion complexe dans le système économique, social, politique, médiatique ? Quelles en sont les différentes définitions et les diverses formes ? Peut-on vraiment mesurer la confiance et, si oui, comment ? Quels en sont les causes supposées et les effets attendus ? Quel est l'état véritable de la confiance en France ? En répondant à toutes ces questions à la lumière des auteurs classiques et des travaux les plus contemporains, cet ouvrage veut autant informer et instruire les lecteurs que les mettre en garde : la confiance, clé de la coopération sociale, n'est ni bonne en soi ni bonne à tout. Elle ne permet ni de tout comprendre ni de tout régler dans les sociétés humaines et dans les économies. Comme il y a de bonnes et de mauvaises confiances, il y en a de bons et de mauvais usages.

06/2019

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Philosophie

L'économie de la nature

L'expression "économie de la nature" a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme "écologie" ne s'impose à nous, plus d'un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l'économie de la nature désigne l'organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l'imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d'interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers "économistes", la dévoient pour fonder une science de l'agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu'à ce jour. Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme "économie" nous donnera l'impression de voir double dès lors que flanqué de celui d'"écologie". Il nous sera alors dit qu'il faut tenter de réconcilier l'une à l'autre, comme s'il s'agissait de deux champs distincts. Ce court essai s'emploie à redonner ses droits à l'économie de la nature.

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'économie de la jouissance

Danger ! Nous sommes menacés en tant que citoyens dans notre existence. D'inquiétants périls pèsent sur nous, plus précisément sur l'énonciation du désir. Ce désir était encore récemment placé sous l'égide du Nom-du-Père et fondé sur un manque, à savoir la perte définitive de l'objet pleinement satisfaisant. La vie ne nous permettait de le retrouver que sous la forme de semblant. Avec l'économie de marché, une multitude potentiellement infinie d'objets s'impose au sujet contemporain jusqu'à effacer complètement l'idée même d'un manque pourtant fondamental par rapport au désir. L'accumulation de ces objets, au principe du discours capitaliste, relance à l'infini l'économie de la jouissance, non sans provoquer ce que Bernard Stiegler appelle "l'impossible régression des alternatives bienfaisantes". Pour échapper à cette disparition du manque et par là à l'effacement du désir, il s'agit de bifurquer et de produire un lien social qui n'est pas fondé sur le discours capitaliste, mais dans l'amour pour une sexualité fondée sur le manque. "Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve" (Hölderlin). Là où croit le danger de l'économie de marché, croit aussi le désir dans son articulation avec les Noms-du-Père et la sexualité. Encadrée d'une brillante préface de Claude Landman et d'une postface audacieuse de Bernard Stiegler, cette étude tire la sonnette d'alarme sur notre économie actuelle.

03/2019

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Philosophie

L'économie de la foi

Avant que la corporation des économistes n'en monopolise abusivement le sens et la portée, le mot "économie" a reçu plusieurs significations du domaine des sciences, des arts et de maintes pratiques sociales. N'est pas économie ce qu'on croit. Cette collection d'ouvrages semestriels vise à restaurer les différentes acceptions du terme "économie" et à en faire valoir toute l'actualité, pour ensuite synthétiser ces usages dans une définition conceptuelle, en lieu et place de celle, idéologique, qui s'est imposée à nous. 6 volumes à paraître : L'économie de la nature (oct. 2019) L'économie de la foi (oct. 2019) L'économie esthétique (fév. 2020) L'économie psychique (oct. 2020) L'économie conceptuelle (oct. 2020) L'économie politique (fév. 2021).

10/2019

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Economie

L'économie de la vie

" Après une enquête planétaire, auprès des meilleures sources, souvent confidentielles, j'ai découvert bien des choses sur les causes et les conséquences de cette pandémie. Certains dirigeants, commettant des erreurs sincères ou mentant à leur peuple, ont, en imitant la Chine, conduit à la mort prématurée de plusieurs centaines de milliers de personnes et coûté plusieurs milliers de milliards à l'économie mondiale. Suivre à temps l'autre voie, celle de la Corée du Sud, aurait coûté beaucoup moins d'argent, épargné des milliers de vies et protégé des centaines de millions de travailleurs. De tout cela, et de bien d'autres choses que nous aura apprises cette pandémie, en bouleversant nos vies, il faut tirer les leçons. Pour se préparer à ce qui vient : une crise économique, philosophique, idéologique, sociale, politique, écologique stupéfiante, presque inimaginable ; plus grave en tout cas qu'aucune autre depuis deux siècles. Pour ne pas faire souffrir les enfants d'aujourd'hui de la pandémie à 10 ans, de la dictature à 20 ans et du désastre climatique à 30 ans, il faut passer au plus vite de l'économie de la survie à l'économie de la vie. Elle regroupe tous les secteurs qui se donnent pour mission la défense de la vie et dont on constate tous les jours, très pragmatiquement, l'importance vitale, comme : la santé, la gestion des déchets, la distribution d'eau, le sport, l'alimentation, l'agriculture, l'éducation, l'énergie propre, le numérique, le logement, la culture, l'assurance. Parce qu'il n'y a pas de vie possible si on n'agit pas tout de suite, dans l'intérêt de toutes les vies, d'aujourd'hui et du futur. Si on ne comprend pas que seul le temps des hommes a de la valeur. Que de passionnants combats à mener ! " J. A.

06/2020

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Agriculture

AgriculTerre. Refonder l'agriculture au service de tous

L'agriculture constitue un socle et un projet au service de tous. C'est d'elle que dépend aujourd'hui notre capacité à nous alimenter, à boire une eau potable, à préserver notre environnement, bref à vivre dans un monde habitable. Mais, tandis que le climat s'échauffe et que la biodiversité s'effondre, les gouvernements ne parviennent plus à redonner espoir à une profession agricole qui disparaît peu à peu. Dans un contexte de compétitivité poussé à l'absurde, les agriculteurs qui voulaient nourrir le monde tout en disposant d'un revenu décent ont dû fermer les yeux sur des pratiques aussi peu vertueuses que non durables. Pour Jacques Tassin, l'agriculture n'a pas d'autre choix que de se réinventer. Comment ? En refondant un pacte de solidarité avec la vie, en retrouvant les interdépendances et les continuités du vivant, en redevenant un art de cultiver la terre rompant avec des logiques extractives et prédatrices. Car seule la solidarité entre tous permettra aux agriculteurs de s'ajuster à la nouvelle donne environnementale et de proposer une alimentation saine.

04/2024

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Economie

La Valeur et l'Intérêt égoïste

L'ouvrage tente d'éclaircir les notions de valeurs et d'intérêts à partir d'une lecture smithienne de la sympathie.