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L'empire colonial français de Richelieu à Napoléon (1630-1810)

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Histoire de France

L'empire colonial français de Richelieu à Napoléon (1630-1810)

Comment, sur près de trois siècles, l'empire colonial français a-t-il évolué ? Depuis la véritable prise en charge d'un projet colonial par Richelieu et les années 1810 qui marquent la suprématie incontestée de l'Angleterre dans le domaine maritime et sa prise de contrôle des derniers vestiges de possessions françaises, quelles ont été les politiques coloniales à l'oeuvre au sommet de l'Etat français, monarchique, républicain ou impérial ? L'ouvrage montre l'organisation, la montée en puissance de la France des années 1750, les soubresauts, puis la ruine de ce projet colonial, miné par des contradictions (esclavage, créolisation, données militaires et stratégiques) qui conduisent à l'échec. L'étude s'articule autour de trois pôles (Amérique du Nord, transatlantique, océan Indien) et offre un tableau précis de la politique coloniale de la France à travers le double prisme de la métropole et de la réalité autochtone. L'auteur, se plaçant au-delà de la simple perspective économiste comme de l'approche institutionnelle et militaire, restitue la multiplicité des points de vue des acteurs, négociants et habitants, nationaux et autochtones, et les ambiguïtés des marqueurs culturels entre "créolisation" et ostentation des signes d'intégration. Citations, portraits des grandes figures du monde colonial, cartographie originale font de ce livre un usuel indispensable pour connaître ce premier contact de la France avec la colonisation.

06/2015

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Histoire de France

Napoléon jour après jour. La chute de l'Empire (1813-1814-1815)

Durant la campagne de Saxe, Napoléon se retrouvera face à la Sixième Coalition qui réunit Autrichiens, Prussiens et Russes. Cette confrontation, dite la bataille des Nations, se terminera par une cuisante défaite de l'Empereur et l'acculera à la frontière française. De retour à Paris, il organisera la campagne de France. Il sera trahi et devra abdiquer. Il sera condamné à l'exil sur l'île d'Elbe. Plus tard, il décidera de reprendre son trône. L'Aigle s'envolera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame. S'ensuivront la période des Cent-Jours et l'ultime bataille : Waterloo. Celle-ci le conduira à une nouvelle abdication et un second exil.

02/2018

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Histoire littéraire

L'empire de la presse. Une étude de la presse coloniale française entre 1830 et 1880

La comparaison de périodiques importants parus dans les territoires coloniaux français sur la cinquantaine d'années qui va de la conquête d'Alger aux lois sur la presse de la IIIe République permet de mieux comprendre dans quelle mesure la colonisation est un phénomène textuel qui s'est matérialisé dans la presse et a créé, par la temporalité du journal colonial, une identité coloniale complexe. Une approche littéraire complète des textes médiatiques coloniaux offre une des premières entrées dans cette littérature en situation.

11/2021

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Récits de voyage

Le voyage en Algérie. Anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale 1830-1930

La prise d'Alger par les troupes du général de Bourmont en 1830 inaugure cent trente-deux ans de présence française sur l'autre rive de la Méditerranée. Elle marque également les débuts d'une abondante littérature coloniale autour de l'Algérie, qui est, d'une certaine façon, notre plus proche Orient. Nombreux sont ceux, journalistes, officiers, députés ou ministres, qui font le voyage et en reviennent séduits par la richesse des couleurs et des paysages. Des écrivains aussi traversent la mer pour découvrir le rivage algérien et ses ruines romaines, les plaines fertiles du Tell, les villages de Kabylie, les grands espaces sahariens, l'épure des dunes, les ciels étoilés et le réconfort des oasis. Gautier, Dumas, Fromentin, les Goncourt, Maupassant, Gide, Eberhardt et Montherlant, parmi bien d'autres auteurs méconnus ou oubliés, consacrent ainsi à l'Algérie des pages mémorables ou pittoresques. Mais un pays, c'est avant tout un peuple, et les écrivains-voyageurs le font vivre : d'abord le peuple algérien avec ses croyances, ses coutumes, ses modes de vie, ses mystères aussi, puis " un peuple neuf ", celui des Français d'Algérie. De tonalités diverses - épiques ou esthétiques, lyriques ou satiriques, fondées sur l'expérience aventureuse et sombre de la conquête ou sur les aléas balisés des premières expéditions touristiques -, toutes ces relations de voyage expriment l'impact émotionnel de ce pays, l'Algérie, sur ceux qui sont venus le découvrir et le raconter. Tous portent témoignage du fait colonial. Leurs propos, bien moins univoques qu'on ne l'imagine parfois, ne sauraient se résumer à l'expression d'une quelconque " voix de l'impérialisme ". Du débarquement de Sidi-Ferruch aux cérémonies du Centenaire, les textes, ordonnés selon le principe chronologique, retracent une histoire toujours passionnée, qui continue de faire battre les cœurs sur les deux rives de la Méditerranée.

02/2008

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Histoire internationale

Les soldats de Napoléon dans l'indépendance du Chili (1817-1830)

L'épopée napoléonienne ne s'arrête pas sur le champ de bataille de Waterloo. Beaucoup de soldats de la Grande Année s'exilèrent au Texas, en Inde et même dans l'Egypte de Méhémet Ali. D'autres combats s'offraient à eux, loin de l'Europe. De nombreux livres, romans ou films ("La caravane vers le soleil" de Russell Rouse) les ont évoqués. On connaît moins en revanche les officiers qui passèrent en Amérique latine et servirent dans les armées de Bolivar et de San Martin (...). N'oublions pas - et c'est la partie la plus passionnante de l'ouvrage que l'on va lire - que des projets d'évasion de Napoléon furent alors élaborés pour le conduire en Amérique. N'oublions pas que l'on crut un moment que Joseph Bonaparte allait régner sur le Mexique (...).

09/2010

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Empire colonial

Nouveaux regards sur l'Afrique coloniale française. 1830-1962

Les contributions proposées dans cet ouvrage sont conçues comme autant de regards neufs portés sur l'histoire de l'Afrique coloniale française entre 1830 et 1962. Une grande diversité d'acteurs et d'échelles y est envisagée, le temps long de la colonisation s'articulant avec le temps court d'événements particulièrement marquants. Si l'intérêt pour ce champ n'est pas nouveau, les recherches s'y renouvellent constamment : des spécialistes font ici état des dernières avancées de leurs travaux. Ce dynamisme historiographique répond à une demande sociale forte et à des mémoires encore vivaces et parfois douloureuses, comme en témoignent les débats récurrents dans l'espace public et la prégnance du fait colonial français en Afrique dans les programmes scolaires de l'enseignement secondaire. Initié par l'Association des professeurs d'histoire-géographie (APHG) à la suite d'une journée d'études destinée aux étudiants de CPGE pour le programme de l'ENS, cet ouvrage traite des différentes facettes d'une histoire riche et plurielle. Utile dans le cadre scolaire et universitaire, il s'adresse aux étudiants comme aux enseignants et, plus largement, aux passionnés d'histoire.

05/2021

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Histoire internationale

L'Empire libéral. Tome 1, L'Europe des nationalités (1814-1830)

"En 1815, il y eut en réalité deux vaincus : la France et les peuples qu'elle avait affranchis des servitudes féodales ou théocratiques. La France fut mutilée ; on lui enleva ses frontières naturelles du côté des Alpes et du Rhin ; on l'enferma dans une prison géographique gardée de tous les côtés par des sbires dont on était sûr, le roi de Piémont, la Prusse, la Confédération germanique ; on créa expressément contre elle un Etat nouveau, tête de pont de la coalition, dans lequel deux millions de Hollandais furent placés sur la tête de quatre millions de Belges. Les peuples n'avaient pas été mieux traités. Ils furent muselés, trahis, remis sous le joug despotique dont nous les avions à peine émancipés et, sauf en Pologne, on ne tint aucun compte des promesses de liberté qu'on leur avait prodiguées pour les soulever contre leurs véritables libérateurs. La plainte universelle recueillie par Joseph de Maistre se traduisait en accents pathétiques dans ses lettres : "Jamais les nations n'ont été plus méprisées, foulées aux pieds d'une manière plus irritante pour elles. C'est une semence éternelle de guerres et de haines tant qu'il y aura une conscience parmi les hommes."

02/2012

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Histoire internationale

Economie de l'Algérie coloniale 1830-1954

La violence des événements qui se sont succédés en Algérie de 1830 à 1962 et liés à la colonisation française ont conduit, le plus souvent, à ne traiter de cette histoire que sous les angles militaire et politique. Ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d'être un champ d'investissement économique, l'Algérie, fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre. L'objectif premier des armées d'invasion fut d'abord de conquérir des territoires. Ce trait majeur va déterminer décisivement la nature de la colonisation : elle naît terrienne et le demeurera. Au bout de 130 ans d'occupation française, l'économie coloniale demeure essentiellement agricole et exportatrice de produits agricoles. La minorité infime qui prospère ne réinvestit pas ses profits localement dans l'industrie mais accumule des fortunes qui ont fait la légende de ces quelques 6.400 très grands propriétaires colons -- à la date de 1954, occultant la situation pécuniaire ordinaire du million d'autres Européens employés et ouvriers. Si le discours apologétique ordinaire glorifie les oeuvres de la colonisation, il oublie que routes, travaux publics, ports, extraction minière, agriculture, etc., n'ont pu exister que grâce à la force de travail des Algériens, parfois mobilisés gratuitement sous forme de corvée à laquelle un Code de l'Indigénat les a soumis pendant longtemps. Ainsi a pu apparaître cette économie qui, contrairement à ce qu'affirment certains révisionnistes d'aujourd'hui, a été, en réalité, incapable ne serait-ce que de nourrir la population, et qui a abouti au bout de 130 ans à faire de l'Algérie, encore coloniale, un pays importateur, non seulement de produits industriels, mais simplement de vivres.

11/2018

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Empire colonial

Un Français de la Coloniale. Les milles aventures d'un officier à travers l'empire colonial français

De la jungle africaine des années 1900 aux concessions françaises de Chine, de la Mandchourie à l'Algérie en pleine effervescence, l'officier Hubert a parcouru l'empire colonial français et traversé l'Histoire. En s'appuyant sur ses carnets et photographies, le journaliste Xavier Panon est parvenu à restituer la passionnante histoire de ce grand-oncle tout aussi soldat qu'explorateur et aventurier, tout en effectuant une brillante remise en perspective historique. Le souvenir d'une certaine France, d'un certain Français, qui nous rappelle autant les aventures de Tintin que les écrits d'Albert Camus. Un témoignage rare, une plongée au coeur de la vie quotidienne dans la force coloniale.

05/2021

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Histoire de France

Histoire de l'Algérie à la période coloniale (1830-1962)

Plus de cinquante ans après la fin de la guerre d'indépendance algérienne, cette vaste fresque de l'Algérie coloniale, replaçant la guerre d'indépendance dans le temps long car c'est bien dans la longue durée que le conflit s'enracine est plus que jamais essentielle pour mieux comprendre la situation actuelle dans les deux pays, ainsi que leurs relations depuis 1962. Dans ce cadre historique, cet ouvrage, écrit principalement par des historiens (algériens, français et d'autres nationalités), met à disposition des lecteurs les travaux les plus récents, qui tiennent compte des interrogations actuelles des sociétés sur ce passé. Il entend questionner comment l'histoire de ces deux pays et de ces populations s'est nouée, dans des rapports complexes de domination et de violence, mais aussi d'échanges, dans les contextes de la colonisation puis de la décolonisation. Il s'agit, enfin, d'interroger les héritages de ces cent trente-deux ans de colonisation qui marquent encore les sociétés algériennes et françaises.

02/2014

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Histoire internationale

Un village à l'heure coloniale. Draria, 1830-1962

Durant plus de 130 ans de présence française, de 1830 à 1962, colons et Algériens se sont côtoyés, croisés, affrontés, haïs, aimés... Durant plus de 130 ans, ils ont vécu sur la même terre et été les acteurs volontaires ou désignés de la domination coloniale. Draria, aujourd'hui faubourg d'Alger, a été l'une des premières implantations françaises. En une dizaine d'années à peine, ce hameau agricole s'est peuplé de familles de paysans et d'artisans venus de France ou d'Europe. Les nouveaux arrivants ont pris possession des lieux et établi les règles d'une coexistence qui s'est achevée avec la guerre d'indépendance de l'Algérie. Colette Zytnicki se penche sur un siècle de vies partagées dans le village de Draria. Elle suit, génération après génération, l'histoire quotidienne des familles de colons et d'" indigènes ". Elle révèle les bouleversements les plus profonds et les histoires banales ou hors du commun qui dessinent les contours de la vie d'un village à l'heure coloniale.

04/2019

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Romans historiques (poches)

1630. La vengeance de Richelieu

1630. La journée des Dupes se prépare. Richelieu, conseiller du roi, est en danger. Marie de Médicis, mère de Louis XIII, souhaite le faire révoquer. Un complot de plus ? Pire. Car la mise à l'écart du Cardinal constitue la première étape d'une menace plus grave encore. Quo ultimus exigussimus bella evadit cultorem. Cette phrase en latin est-elle la clef d'une conjuration cherchant à éliminer le souverain et à déstabiliser la couronne de France ? Une lutte sans merci s'engage, des rives sauvages du Saint-Laurent aux troubles coulisses du palais du Louvre, du Paris de tous les dangers aux mystères du château de Blois. Mais qui oeuvre dans l'ombre ? Et qui l'emportera vraiment ?

03/2010

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Napoléon

Lettres de Napoléon Ier à Marie-Louise écrites de 1810 à 1814

Marie-Louise et Napoléon ont entretenue une correspondance importante durant les trois années 1812, 1813, 1814... Napoléon et Marie-Louise, mariés le 1er avril 1810, ne se séparèrent guère que quelques jours au cours des vingt-sept premiers mois de leur union. Le 29 mai 1812, l'Empereur quittait sa jeune femme à Dresde pour aller se mettre à la tête de la formidable armée destinée à l'invasion de la Russie et ne revit l'Impératrice, le désastre consommé, que sept mois après, le 18 décembre. Au cours de ces successives séparations - dix-sept mois - Napoléon écrivit, presque quotidiennement, à sa "bonne Louise" des lettres intimes et familières auxquelles, elle aussi, répondait presque chaque jour. L'entourage des souverains avait connu les allées et venues des estafettes qui, journellement, apportaient et remportaient les lettres ; Marie-Louise avait même parfois communiqué à ses amis quelques-uns des billets de son mari. Les lettres connues, écrites dans le style le plus familier, donnaient bien la note qui avait dû être celle de la correspondance intime. L'ensemble des lettres retrouvées constitue une sorte de journal quotidien de Napoléon pendant les campagnes de 1812, de 1813 et de 1814 et, partant, un document unique. "Ils s'écrivaient chaque jour, souvent plusieurs fois par jour... C'est le caractère, le tempérament, le génie et l'âme même ! Là devant, on ne suppose ni ne déduit : l'homme apparaît (...) A côté (des lettres officielles), chaque jour, il y a les lettres familières et intimes que Napoléon adresse à sa chère Louise, à sa bonne Louise (...) Pensez qu'il lui écrivait du champ de bataille de la Moskowa, devant Moscou flambant, des bords de la Bérésina, de Lutzen, de Bautzen, et le soir de Champaubert, et le soir de Montereau, et de Fontainebleau quand il allait s'empoisonner" (Frédéric Masson).

05/2021

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Histoire internationale

Les Libertadors. L'émancipation de l'Amérique latine (1810-1830)

La difficile conquête de la liberté en Amérique du Sud. L'histoire des révolutions et des combats qui ont libéré l'Amérique latine de l'Espagne. La liberté promise très tôt aux Indiens par les Espagnols, conquise par Bolivar bien plus tard pour être ensuite abandonnée aux mains des politiciens, est une liberté écartelée, maltraitée, souvent bafouée mais toujours espérée. Chacun veut la tirer à soi. Ainsi, en 1830 , après la mort de Bolivar surnommé Le Libertador, des poignes de fer saisissent le pouvoir : en Colombie, l'implacable Santander, en Equateur, Rocafuerte , en Bolivie, Sucre. Le Grand Maréchal d'Ayacucho est assassiné par ses frères d'armes. Au Pérou, Salaverry est fusillé. Juan Manuel de Rosas règne en Argentine par la terreur. L'effroyable Francia courbe le Paraguay sous sa loi. Ou encore au Mexique, Bustamente fait exécuter Guerrero et prend la présidence. On ne pardonne pas, on tue. Ce phénomène explosif n'est pas le propre de la seule Amérique du Sud. Si, pendant trois siècles, l'Amérique du Sud est restée sous le constant regard de l'Espagne, c'est la France ¿ d'abord révolutionnaire puis impériale ¿ qui lui a servi d'exemple et de modèle, pour le meilleur comme pour le pire. Jean Descola nous plonge, à travers son récit, au coeur des révolutions sud - américaines et de la difficile conquête de leur indépendance. Il explique la source des démocraties qui passent toutes par quatre stades : on promet la liberté, on jure de la conquérir, on la conquiert, puis elle se décompose.

08/2019

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Critique littéraire

Le théâtre national en France de 1800 à 1830

La présente étude se propose de donner, pour la période 1800-1830, une vue d'ensemble des oeuvres dramatiques qui prennent leur matière, non pas dans l'histoire antique comme il était d'usage surtout depuis le Grand Siècle, mais dans l'héritage national, l'histoire de France. L'étude du théâtre national, là où l'avait laissée G. B. Daniel, en 1800, a été reprise pour être menée, par delà les scènes historiques, jusqu'à ce qui paraît être son aboutissement naturel, le drame romantique national de Dumas, Vigny et Hugo, c'est-à-dire jusqu'à 1830.

01/1975

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 2, Le livre triomphant, 1660-1830

Du milieu du XVIIe siècle aux années 1830, c'est le temps d'un apogée pour le livre imprimé, plus présent et plus familier, porteur de savoirs neufs et guide pour les pratiques. Après la Fronde, une tutelle plus rigoureuse du pouvoir monarchique modifie profondément les conditions de l'activité d'édition. Des censures plus sévères, d'Eglise ou d'Etat, sont imposées à ceux qui écrivent et produisent les livres. Le régime des privilèges favorise les libraires de la capitale aux dépens de leurs confrères des provinces. Du coup se trouvent encouragées les audaces de ceux qui, malgré les risques encourus, publient, dans et hors le royaume, livres contrefaits et livres prohibés. Jusqu'aux commencements du XIXe siècle perdure un " ancien régime typographique " que caractérise la stabilité du processus de fabrication du livre, guère changé depuis Gutenberg, et la domination du capital marchand sur l'activité typographique. La croissance du nombre de titres publiés, qu'ils soient livres, périodiques ou libellés, doit s'accommoder des contraintes anciennes. Comme le précédent, ce tome s'efforce de croiser deux histoires. La première étudie les hommes, les techniques, les gestes. Histoire de choix et de concurrences, de réussites et d'échecs, d'atelier et de boutique. Histoire de la décision et de l'engagement personnels, du labeur et de la peine grâce auxquels un texte devient un livre. Mais cette histoire en appelle une seconde : celle des objets et des lectures qui s'en emparent. Le livre, en effet, est une marchandise, produit d'une technique et d'une économie, mais une marchandise destinée à une fin culturelle. Entre 1660 et 1830, ses formes se modifient, ses emplois se multiplient, ses lectures se transforment. De ce point de vue, les décennies qui entourent la Révolution sont décisives. De là, le parcours de cet ouvrage qui propose d'abord trois approches, centrées sur le processus éditorial, le commerce du livre et les usages de l'imprimé, de la période 1660-1780, avant de rassembler en une dernière partie, menée de 1780 à 1830, les innovations, fragiles ou durables, d'un demi-siècle aux bouleversements nombreux.

07/1998

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Histoire de France

Moi et Marie-Louise

Janvier 1814, Napoléon s'apprête à affronter la sixième coalition menée par l'Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l'Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d'héritier et remarié avec l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d'une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l'île d'Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu'en juillet 1815, date de son embarquement pour l'île de Sainte- Hélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, élevée à la Cour d'Autriche dans un climat de haine envers "l'ogre Corse" , découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s'attache désormais à cet époux attentionné qu'elle finit par aimer sincèrement. Napoléon, à son tour, s'éprend de cette jeune Princesse de dix-huit ans qui lui donne enfin le fils tant attendu pour assurer la dynastie Napoléonienne sur le trône de France. Marie-louise, dont la personnalité s'affirme rapidement, assure par deux fois la régence de l'Empire, en 1813 lors de la campagne d'Allemagne et en 1814 lors de la campagne de France. Au cours de ce dialogue imaginaire, mais qui aurait pu avoir lieu, Jacques di Costanzo fait revivre le fastueux mariage de Marie-Louise et de Napoléon qui a fasciné l'Europe ; le somptueux voyage de noces à travers les territoires récemment acquis par la France ; le périlleux accouchement de leur fils en 1811 ; les désastreuses campagnes de Russie en 1812, d'Allemagne en 1813 et de France en 1814 ; la première abdication à Fontainebleau le 21 avril 1814 ; le court séjour à l'île d'Elbe suivi de l'incroyable "vol de l'Aigle" ; les cent jours ; la mythique bataille de Waterloo et finalement la seconde abdication le 22 juin 1815 jusqu'au départ pour Sainte Hélène, la dernière demeure de l'Empereur déchu.

03/2018

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Histoire de France

Napoléon La dernière bataille. 1814-1815, Témoignages

« Voici ce que j'ai vu et verrai jusqu'à ma mort… » Ainsi parle Louis, blessé de deux coups de sabre à Waterloo. Il n'est pas le seul à être hanté par les images de 1814 et 1815. Alexandre, Octave, Félix, Emile, Julie, Emma… capitaine ou général, charpent

01/2014

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BD tout public

Napoléon Ier. 1769-1804/1814-1815-1821

Rares sont les hommes qui ont provoqué en leur temps et provoquent encore, plus de deux cents ans après leur mort, autant de passions que Napoléon Bonaparte. Tout a été dit et écrit sur lui : le meilleur comme le pire, la pure vérité comme l'invraisemblable, car Bonaparte a inventé son histoire et a voulu forger celle de la France par l'addition de destins personnels exceptionnels, suscités et fidélisés. Son rêve de reconstituer un grand Empire français d'Occident, fondé sur les valeurs de la Révolution, s'est heurté à toute les monarchies européennes dans une succession de guerres qui vont durer les 10 ans de son règne. L'équipée russes puis la désastreuse campgne de France le conduisent à l'île d'Elbe. Son ultime retour en France, les 100 Jours, va se conclure par une nouvelle défaite, Waterloo, puis par un dernier exil sur l'île de Sainte Hélène. A la légende se substitue le mythe.

06/2010

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le siècle des chutes. Abdications et déchéances en France 1814-1870

La révolution permanente. 1814, 1815, 1830, 1848 et 1870 : une cascade d'abdications qui ont marqué l'histoire de France. En seulement deux générations tous les modèles monarchiques s'effondrent soit deux empires et deux monarchies constitutionnelles (Restauration et monarchie de Juillet) sous le coup des défaites militaires (1815, 1870), de complots (1814) et de révolutions (1830, 1848). Avec son talent coutumier, Charles-Eloi Vial conjugue la fluidité du chroniqueur et la profondeur de l'historien pour nous raconter l'histoire des chutes successives de Napoléon, Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III. Utilisant avec bonheur sources imprimées et manuscrites (souvent inédites), il raconte les petites et la grande histoire de la fin de l'idée monarchique qu'elle soit légitimiste, bonapartiste ou orléaniste. Si le mot abdication recouvre plusieurs réalités - déposition forcée, renonciation volontaire ou départ précipité entériné a posteriori par un nouveau pouvoir -, toutes ces fins de règne ne firent en réalité que perpétuer, tout en les remettant au goût du jour, des modèles anciens. Les derniers souverains de notre histoire étaient sans le savoir des héritiers des déchéances passées, vivant dans un siècle fasciné par l'histoire et par les tragédies. Mêlant la mystique du pouvoir aux considérations politiques, diplomatiques ou juridiques les plus complexes, offrant des récits riches en suspense, ces déchéances successives de 1814, 1815, 1830, 1848 et 1870 ont aussi pour caractéristique paradoxale de renvoyer une autre image du régime qu'elles terminent, comme si la nature même d'un pouvoir souverain ne se dévoilait jamais mieux qu'au moment de sa disparition. Le XIXe siècle fut peut-être le siècle des révolutions, mais il fut aussi celui des couronnes brisées, une épidémie ayant frappé toute l'Europe, dont les abdications contemporaines des XXe et XXIe siècles sont les héritières directes.

01/2022

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Histoire de France

Histoire du consulat et de l'Empire. Volume 3, La crise de l'Empire (1810-1811) ; L'Empire de Napoléon ; La Nation sous l'Empereur ; La catastrophe de Russie

L'Histoire du Consulat et de l'Empire, de Louis Madelin (1876-1956), est l'oeuvre d'une vie, rédigée sur des cahiers d'écolier, par un homme qui tient alors sous son seul regard tout un âge de notre passé, comme l'avaient fait avant lui Michelet ou Thiers. Il faut imaginer ce tête-à-tête, plusieurs décennies durant, entre l'historien et ce Napoléon Bonaparte qu'il suit pas à pas, à Rome, en Egypte, à Moscou, jusqu'à son abdication et son départ pour la Malmaison. Le " mangeur d'histoire " et le conquérant, l'homme de cabinets et de bibliothèques, dévoré par l'immensité de sa tâche, et ce fantôme qu'il poursuit, fondateur d'empire et " compagnon de Prométhée ". Pour ma part, j'ai toujours fréquenté cette Histoire du Consulat et de l'Empire avec un plaisir égal, de même nature que celui que procure la lecture d'un grand roman. Sans doute parce que cette histoire selon Madelin n'est pas seulement connaissance du passé, mais aussi, comme l'écrivait Emile Henriot, " présence vibrante et passionnelle " de tous ceux, " héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d'institutions, moteurs d'énergie, agents d'utiles et de bienfaisantes réformes ", qui en furent les acteurs heureux ou malheureux. Madelin s'empare d'eux comme sur le vif. Il nous fait entrer dans le secret des caractères, dans le dédale des ambitions et des faiblesses, des grandeurs aussi, et nous jette dans le mouvement d'une époque. Les seize volumes de son Histoire, publiés ici dans leur intégralité, et qui furent avant la guerre un énorme succès de librairie, restent une somme inégalée, qui réjouira ceux qui s'intéressent à la période napoléonienne, mais aussi tous les amateurs d'histoire et de ton juste. Daniel Rondeau La présente édition de l'Histoire du Consulat et de l'Empire se compose de 4 tomes. - Tome 1 : La Jeunesse de Bonaparte - L'Ascension de Bonaparte - De Brumaire à Marengo - Le Consulat. - Tome 2 : L'Avènement de l'Empire - Vers l'Empire d'Occident (1806-1807) - L'Affaire d'Espagne (1807-1809) - L'Apogée de l'Empire (1809-1810). - Tome 3 : La Crise de l'Empire (1810-1811) - L'Empire de Napoléon - La Nation sous l'Empereur - La Catastrophe de Russie. - Tome 4 : L'Ecroulement du grand Empire - La Campagne de France - L'Interrègne impérial - Les Cent-Jours. Waterloo.

10/2003

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Histoire de France

Napoléon et les français. 1799-1815

Jean-Paul Bertaud propose une histoire de l'ère napoléonienne qui intéressera aussi bien les détracteurs que les admirateurs de l'Empereur. La grande Histoire retient surtout les conquêtes de l'Empereur et les progrès de l'appareil d'Etat. Cet ouvrage recentre son propos sur la population française, ces 31 millions de gens vivant souvent dans une extrême pauvreté, fatigués par la guerre et qui, loin du mythe impérial, se sont détournés de l'Empereur. Un bilan salutaire dans un contexte commémoratif (bicentenaire de la chute de l'Empire).

05/2014

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Histoire de France

Quand on savait vivre heureux. 1830-1860

Fille du général de Ségur, historien de l'Empire et membre de l'Académie française, Célestine de Ségur naît en 1830. Elle est élevée dans l'hôtel familial parisien de la rue La Boétie, au faubourg du Roule, où ses parents reçoivent de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles. Elle raconte avec talent son enfance de petite fille modèle et les premiers bals d'une jeune fille de la haute société. Puis vient le temps des fiançailles avec M d'Armaillé qu'elle épouse en 1851. Se poursuit alors une existence où se côtoient vie mondaine, vie politique (son père fut créé pair de France par Louis-Philippe, son frère est député orléaniste, son cousin germain est nommé sénateur par Napoléon III ; son mari, sa mère et elle restant légitimistes) et vie intellectuelle (Célestine d'Armaillé publiera d'ailleurs plusieurs ouvrages d'histoire). Elle évoque aussi ses séjours dans la propriété des bords de Seine, près de Fontainebleau, et ses voyages en Anjou et en Mayenne, sur les terres de son mari, en Normandie et en Bordelais, dans la propriété de sa soeur Galard. Si ses souvenirs s'arrêtent l'année de ses trente ans, la comtesse d'Armaillé vécut jusqu'en 1918. Elle fut la grand-mère de Maurice, duc de Broglie, de l'Académie française et de l'Académie des sciences, de Louis-Victor, duc de Broglie, prix Nobel de physique, et de la comtesse de Pange qui laissa des souvenirs célèbres.

04/2012

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Histoire internationale

Les empires coloniaux européens, 1815-1819

" En occupant Alger la France remplissait la mission que la Providence et l'Histoire lui avaient confiée : l'attirance de l'inconnu, la joie du sacrifice, le désintéressement dans le dévouement " écrit en 1933 Gabriel Hanotaux, ancien ministre des Colonies. " Nous avons connu que la loi n'était jamais la même selon qu'il s'agissait d'un blanc ou d'un noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Tout cela, mes frères, est désormais fini ! " s'exclame Patrice Lumumba, premier Premier ministre de la République du Congo. Les évaluations coloniales et postcoloniales s'opposent. Cependant c'est moins la différence entre la position du colonisateur et celle du colonisé qui détermine la façon de considérer le passé que les changements subis par l'esprit du temps. Ainsi il ne reste rien, ou presque, de la foi inébranlable dans la vocation de l'Occident, dans les bienfaits du colonialisme pour les peuples soumis et la reconnaissance qu'ils lui doivent. Domine le sentiment de culpabilité devant les bénéfices tirés de l'exploitation des colonies. Le colonialisme, un phénomène mondial qui a laissé des traces indélébiles, fut exercé par des pays européens aux méthodes et aux traditions très variées. Seule l'approche comparative, déployée par Henri Wesseling, mettant au jour les ressemblances et les différences, permet de comprendre l'unité du phénomène.

06/2009

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Du XVIe au XIXe siècle

Actions et doctrines sociales des catholiques (1830-1930)

Les syndicats ouvriers, paysans, étudiants, la CFDT, le PSU, les associations pour les migrants... rien de tout cela n'aurait existé sans le fantastique engagement social des catholiques à partir de la révolution industrielle. C'est cette histoire que revivifie ce livre passionnant et militant. Une histoire de pleine actualité. La Doctrine sociale de l'Eglise, ce n'est pas seulement un discours, c'est une doctrine incarnée dans les réalités de terrain, une pratique par laquelle la charité devient action sociale. C'est parmi les premiers que les catholiques s'insurgent et prennent conscience des conséquences humaines de la révolution industrielle qui bouleversa le xixe siècle. Fondation d'oeuvres au service des plus jeunes, des plus humbles et des plus vulnérables : l'apport des catholiques européens est immense. Des laïcs s'engagent dans la bataille de la législation sociale, alors que le travail ne fait l'objet d'aucune réglementation et qu'aucune loi ne protège les travailleurs, et d'abord les ouvriers. Rerum novarum, la grande encyclique de Léon XIII, est le premier résultat de l'oeuvre salutaire de ces bienfaiteurs, dont elle salue aussi l'engagement. Ce texte fera date et les papes ultérieurs auront le souci de l'actualiser en l'adaptant aux évolutions de la société. Une étude claire et aboutie, à large spectre, menée par un spécialiste de l'engagement des catholiques dans l'action caritative et sociale, et qui étend son champ au-delà des seules réalités françaises en venant embrasser l'ensemble de la situation européenne. Une redécouverte de l'histoire et du sens de l'action sociale.

09/2021

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Histoire de France

Napoléon et l'Opéra. La politique sur la scène (1810-1815)

Qui aurait soupçonné que Napoléon était un spectateur assidu de l'Opéra de Paris ? Que, dans le feu des batailles, il s'inquiétait des pièces à l'affiche et du contenu des livrets ? Qu'il fut lui-même à l'origine de certaines créations et parlait d'égal à égal avec les compositeurs ? Napoléon mélomane : cet aspect du grand homme serait bien inattendu s'il ne cachait un intérêt moins innocent. En effet, l'expert en propagande qu'était l'Empereur a vu dans la scène de l'Opéra, fleuron de la vie parisienne, un lieu idéal pour faire valoir son action auprès de l'opinion. Sous couvert de personnages de théâtre - dieux, rois et héros -, c'est sa propre légende qu'il donnait à voir, exaltée par la musique chantée en français (le privilège de l'Opéra), magnifiée par l'éclat des costumes et des décors, parfois mise en mouvement par de fastueux ballets. Derrière Les Bayadères, Les Abencérages ou même Le Laboureur chinois, se profile toujours l'ombre impériale... On découvrira ici comment l'Opéra a été un miroir de la politique napoléonienne, miroir embellissant bien sûr. Six années du règne sont passées au crible, années cruciales. 1810 marque ce qu'il est convenu d'appeler le " tournant monarchique " : souverain d'un empire qui s'étend sur une grande partie de l'Europe, Napoléon est entré dans le club très fermé des dynastes. 1815 sonne le glas du régime, l'homme porté aux nues s'effondre. Entre ces deux dates, événements fastes et échecs alternent, qui infléchissent curieusement les créations lyriques. C'est aussi un répertoire oublié que ressuscite cet ouvrage. S'appuyant sur des sources inédites, il analyse autant la thématique des œuvres que les conditions de leur production, de l'examen du livret au spectacle final. Il démonte les mécanismes cachés par lesquels Napoléon fait de l'Opéra un théâtre à sa gloire : censure et autocensure, noyautage du milieu des artistes, contrôle de l'administration. De là une étonnante galerie de portraits où les vrais créateurs - Spontini, Le Sueur, Kreutzer, Cherubini, Méhul... - côtoient courtisans serviles et hommes d'appareil. Tous ces éléments jamais mis en lumière ajoutent une page très nouvelle à l'histoire politique et culturelle de la société française.

02/2004

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Histoire de France

Leipzig (16-19 octobre 1813). La fin du rêve de Napoléon et de l'Empire français

" La gigantesque bataille de Leipzig fut la plus mémorable, la plus décisive et une des plus sanglantes qui aient jamais été données. Près de 500 000 hommes y combattirent pendant quatre jours, sous les yeux de quatre souverains. Plus de 100 000 hommes payèrent leur gloire de leur sang ou de leur liberté. " Ces quelques lignes, tirées des mémoires de Langeron, résument bien ce choc de titans. La bataille de Leipzig fur celle de tous les superlatifs, tant par sa durée, que par le nombre de soldats engagés et les pertes monstrueuses des deux armées. Pour la première fois, Napoléon dut affronter tous ses adversaires en même temps et ceux-ci avaient beaucoup appris de leurs échecs passés. A l'aube du 16 octobre 1813, tout le monde avait parfaitement conscience des immenses enjeux de la bataille à venir: le sort de l'Europe et de l'empire napoléonien. En réalité, l'issue de cet affrontement ne laissait guère de doutes et n'était que l'aboutissement d'une campagne riche en rebondissements. Dans cette immense partie d'échecs, Napoléon fit une nouvelle fois preuve de ses talents militaires, mais ses adversaires n'étaient plus ceux des campagnes victorieuses du passé, ce qu'il eut bien du mal à comprendre. Bien décidés à en finir avec la suprématie française, ils étaient animés par un sentiment national naissant et avaient tiré les leçons des défaites du passé.

05/2014

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Histoire de France

Les derniers moments de l'empire français. Souvenirs d'un colonial

Paul Chauvet est né en 1904 à Ruffec (Charente). Administrateur des Services Civils en Indochine, il servira dans ce Protectorat jusqu'en 1945. Il est successivement chef de la province de SADEC, puis Directeur des affaires politiques au Gouvernement général sous les ordres de l'Amiral Decoux, puis Résident à Lang-Son, et enfin "Vice-Roi" du Tonkin. En 1945, il est pendant quelques semaines prisonnier des Japonais. Rentré en métropole à la fin de la Guerre, il est affecté en Afrique en 1947 comme Inspecteur général des affaires administratives en AOF, puis Gouverneur de I'AOF. En 1950, il devient conseiller technique au cabinet du ministre de la France d'Outre-Mer (François Mitterrand), et en 1951, Gouverneur général et Haut-Commissaire en AEF. Prenant sa retraite en 1958 avec l'arrivée de De Gaulle au pouvoir, il assume la présidence de diverses sociétés internationales et de l'Institut de recherche sur le caoutchouc. Il est membre de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer. Il avait confié l'ensemble de ses écrits, papiers et documents personnels, dont le texte de ces Mémoires, au fils de son ami Jean Bréaud, dont il était proche et à qui l'on doit qu'il soit publié.

12/2016

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Histoire militaire

L'histoire du képi français. Tome 1, de 1830 à 1939

Exclusivement masculin, le képi offre de nombreuses informations sur porteur, à commencer commencer par son unité et son grade. Son modèle et sa forme permettent également de déterminer son époque. Et, de temps en temps, ce képi recèle de petits trésors pour l'historien : une coupure de presse, une lettre, une photo datée ou un nom permettant ainsi de rechercher son propriétaire. C'est partir alors à la découverte d'une vie de labeur quotidien. d'une routine de garnison, d'un passé d'aventure, parfois de sang et de boue, mais aussi d'héroïsme ou de gloire. C'est donc toute l'histoire du képi, la grande comme la petite, de sa création jusqu'à nos Murs, que nous vous invitons à découvrir. Ce premier tome traite de tous les képis militaires jusqu'en 1939. Dans le second tome, le lecteur trouvera les képis de l'armée depuis 1939 jusqu'à nos jours ; ceux des généraux, de la Légion étrangère, du service de santé, des préfets, de la police, des pompiers, de la gendarmerie, ainsi que ceux de l'administration des colonies, des douanes/finances, de l'administration pénitentiaire, de la justice, des Eaux-et-Forets, des grandes écoles et enfin un grand chapitre sur la fabrication des képis.

05/2022

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Guerre d'Algérie

Le Legs français. Algérie, 1830-1962

Lorsque les Français, en 1830, débarquent sur cette terre appelée "La Régence d'Alger" , celle-ci ne ressemble ne rien à un état. Dans la mouvance turque elle se divise en beyliks quasi autonomes et moyenâgeux. Monde rural, elle vit sans infrastructures urbaines, portuaires, routières industrielles. Au départ de la France en juillet 1962, elle possède au nom "Algérie" , et des frontières reconnues qui ont décuplé sa superficie d'état unifié et administré (2, 4millions de km2. Contre moins de 200 000). Des villes, des ports, des aérodromes ont été créés. Des voies de communications sillonnent le pays. L'industrie se développe. L'agriculture florissante exporte. Des écoles, des hôpitaux ont vu le jour, les épidémies sont enrayées. Le pétrole, le gaz assurent des finances saines. La population s'est multipliée au moins par trois. Un demi-siècle après la rupture du lien entre la France et l'Algérie, alors que l'horizon s'assombrit entre deux civilisations, le legs de 1962 reste matière à controverse. Et pourtant ! Ferhat Abbas, le premier chef de l'Etat de la République algérienne, écrivait : " La colonisation était morte, ce qu'elle avait abandonné dans notre pays représentait un actif considérable. Comment allions-nous le préserver, l'enrichir et le conserver au profit de nos masses ? "

02/2021