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L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Extraits

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Histoire internationale

L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Cet ouvrage brosse un vaste tableau de l'Espagne politique, économique et culturelle : mille ans d'une histoire complexe, fondamentale pour la compréhension des civilisations classique et moderne. L'Espagne - il serait plus exact de dire " les Espagnes " - a, en effet, subi des modifications territoriales et politiques considérables du Ve au XVe siècle. Les Wisigoths avaient réalisé à leur profit l'unité de l'Hispana en rassemblant les cinq provinces romaines en un royaume indépendant. L'invasion musulmane de 711 le fait éclater. La "Reconquête" chrétienne ne peut débuter, difficilement, que dans la première moitié du XIe siècle pour aboutir à l'installation des Couronnes de Castille et d'Aragon. La Grande Peste du XIVe siècle frappe plus durement l'Aragon. A la ruine économique s'ajoutent l'agitation paysanne et la guerre civile, mais dans les deux Couronnes s'achèvent la coexistence pacifique des chrétiens, des musulmans et des juifs, et les échanges culturels dont la richesse avait constitué la grande originalité des XIIe-XIIIe siècles. Lorsque Isabel la Catholique, épouse de Fernando d'Aragon, monte sur le trône de Castille en 1474, l'Hispana restaurée n'est encore qu'un rêve. Si les politiques extérieure et religieuse (Inquisition, expulsion des juifs et des musulmans refusant de se convertir) deviennent communes, chaque Couronne conserve sa politique coloniale : tandis que Fernando guerroie à Naples, Christophe Colomb donne le Nouveau Monde à Isabel.

10/2000

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Religion

THEOLOGIENS ET MYSTIQUES AU MOYEN AGE. La Poétique de Dieu, Vème-XVème siècles

Mille ans de littérature européenne, dans la seule langue commune, le latin, tel est le gigantesque massif dont ce livre veut donner l'idée, sans frontières ni barrières culturelles. Ce qu'a eu de plus beau la pensée médiévale, c'est sa réflexion sur Dieu, sur l'absolu, sur l'infini, telle que l'ont menée théologiens et mystiques à la suite de Saint Augustin. Elle conduira à Pascal. Passant de l'enseignement chrétien à la poétique du Saint-Esprit, de la beauté de l'amour aux divisions de la philosophie, de la rhétorique à la poésie religieuse, de la sagesse au nom de Dieu, de la douleur à la joie, à travers Anselme, Boèce, Bonaventure, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, les hymmes les plus célèbres, tel le Veni Creator, ce recueil d'extraits, qui est aussi un commentaire, un essai, une histoire, apporte l'essence de la sagesse médiévale.

07/1998

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Beaux arts

Le sacre de l'artiste. La création au Moyen-Âge XIVème-XVème siècle

Le jubilé de l'an 1300 sonne pour l'Europe occidental le glas de l'équilibre qu'a connu la société médiévale. Thomas d'Aquin vient de reconnaître, à côté du droit divin, l'existence d'un droit humain et d'affirmer que le pouvoir peut aussi relever du peuple : le destin des nations comme celui de l'individu va dès lors l'emporter sur d'autres considérations. Cet avènement d'une société civile modifie profondément les conditions de la création. De nouveaux commanditaires - aristocrates, souverains et bourgeois - conçoivent des programmes différents, font appel à des artistes novateurs et établissent avec eux des rapports d'égalité. le créateur est à présent un véritable partenaire, apprécié pour ses prouesses techniques, pour son imagination et non plus un exécutant. Il découvre un espace de liberté, se trouve assuré de vivre convenablement, voire de s'enrichir. le même mouvement bouleverse la hiérarchie des arts elle-même. Les souverains, de plus en plus portés sur le " monumental " font ainsi de la commande architecturale un instrument essentiel de leur politique. De leur côté, les riches bourgeois des villes, plus sensibles à l'intimité, assurent au peintre un succès qui ne se démentira plus ; il intervient partout, fournissant maquettes et cartons pour la broderie, l'émail, la gravure, la tapisserie, le vitrail. Alain Erlande-Brandenburg analyse ce tournant capital qui rompt avec les usages précédents (ils sont l'objet du premier volet de sa recherche : De pierre, d'or et de feu, 1999) et explore l'alchimie de la création au couchant de ce qu'il est convenu d'appeler le Moyen Age. L'œuvre d'art n'est plus réductible à une autre, et un créateur eut dès lors s'élever au chef-d'œuvre. le portrait des Arnolfini par Van Eyck en est un témoignage éclatant entre tous : l'artiste assiste au moment où un couple s'engage par serment dans le mariage ; non seulement il signe son œuvre, mais encore il se représente auprès des commanditaires : il est désormais un acteur à part entière de la société.

10/2000

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Histoire de France

MENTALITES MEDIEVALES. XIeme-XVeme siècle

Cet ouvrage s'efforce d'abord de cerner la notion de mentalités et d'en montrer la pertinence, à condition de renouveler la problématique. Il examine ensuite trois voies d'approche prometteuses des représentations collectives médiévales : le quantitatif, la linguistique appliquée, la sémiologie de l'image. Trois chapitres sont consacrés à des catégories maîtresses : l'espace, le temps, l'analogie. Sans ignorer les aspects unanimistes de la Chrétienté médiévale, ce livre prend acte des difficultés de l'histoire globale et de l'impossibilité de rebâtir la cathédrale. Des développements substantiels sont consacrés aux mentalités des différentes couches sociales, des chevaliers aux marchands. Ces analyses constituent des jalons sur une voie qui conduit à la définition d'objets de plus en plus restreints. La biographie apporte désormais une contribution précieuse à l'histoire des mentalités, des individus d'exception comme Gerbert et Abélard s'arrachant au poids des modèles. La prise en compte des choix positifs de la société médiévale ne peut dispenser de l'examen de ses refus. Les mentalités se déclinent aussi au négatif, dans la condition subordonnée des femmes, dans l'exclusion imposée aux juifs, dans la haine de l'étranger et dans la méfiance nourrie envers les pauvres et les marginaux.

10/1996

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Histoire de France

LA NOBLESSE EN OCCIDENT. Vème-XVème siècle

Au Moyen Âge, la noblesse apparaît comme un groupe social aux facettes multiples qui comprend aussi bien le prince du sang, cousin du roi, que le pauvre hobereau rural menacé par la dérogeance ou le bourgeois parvenu achetant une lettre d'anoblissement... Les membres de cette aristocratie hétérogène n'en possèdent pas moins une identité commune qui se manifeste par une forte conscience généalogique reposant sur l'appartenance à une parentèle fondée par un ancêtre mythique. Ils prisent le métier des armes, embrassent des valeurs chevaleresques, exercent le pouvoir sous toutes ses formes (magistratures de l'Etat ou tribunaux seigneuriaux), détiennent la terre et se dotent d'un réseau de clientèle, recevant la foi et l'hommage de leurs gardes, de leurs guerriers et de leurs feudataires. Au fils des siècles, ces élites du sang, de la guerre et du pouvoir préservent leur prépondérance. Elles se renouvellent, toutefois, de façon constante : le déclassement ou l'extinction des vieilles maisons appellent des hommes nouveaux. L'immobilisme apparent d'une société hiérarchique ne saurait cacher toute sa fluidité et toutes les nuances de son évolution, au rythme de l'affaiblissement ou du renforcement des structures étatiques.

05/1999

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Sciences historiques

HABITER LA VILLE. XVème-XXème siècles

L'origine de la ville et son fonctionnement (XVe-XXe s.) font l'objet d'une réflexion interdisciplinaire et internationale. Les centres urbains se sont développés principalement par l'immigration. Cet ouvrage veut cerner les caractéristiques du quartier, les formes de la vie sociale et les changements socioprofessionnels en ville.

01/1985

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Histoire de France

L'OCCIDENT AUX XIVEME ET XVEME SIECLES. Les Etats

En 1971, ce livre devait convaincre du poids du politique dans l'histoire. Cette démonstration n'est plus aujourd'hui nécessaire. Mais l'étude des structures et des mentalités politiques reste un champ encore largement ouvert à la recherche. Les Etats des XIVe et XVe siècles ont certes travaillé à accroître leurs ressources pour renforcer leur administration et leur armée. Leurs moyens étaient pourtant trop faibles encore. Un Etat solide ne pouvait naître que de l'accord d'un prince et d'un peuple. Le peuple cherchait la justice et la paix. Le prince devait le convaincre qu'il était assez fort pour les lui donner, et qu'il tenait à bon droit son pouvoir de Dieu. Autant et plus que la contrainte des institutions, la propagande du prince et les convictions des sujets assuraient la solidité de l'Etat.

05/1998

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Histoire internationale

L'INQUISITION A L'EPOQUE MODERNE. XVème-XIXème siècle, Espagne, Portugal, Italie

Un véritable océan d'archives dispersées à travers le monde (et certaines toujours inaccessibles, comme celles de l'Inquisition romaine ?) ; une " légende blanche " fabriquée dès le XVIe siècle par les inquisiteurs eux-mêmes et par les pouvoirs politiques qui se servaient d'eux ; une " légende noire " propagée par les victimes et leurs proches, entretenue par les pays protestants ; des pamphlets et des apologies par douzaines ; des travaux d'historiens par centaines. Une institution, créée au XIIIe siècle, régénérée (si l'on peut dire) à l'aube des temps modernes en Espagne, au Portugal et dans leurs possessions d'outre-mer ainsi que dans de nombreux Etats italiens, et abolie seulement au XVIIIe siècle - voire au XIXe siècle dans certains cas ; l'un des appareils bureaucratiques les plus puissants jamais sécrétés par les sociétés d'Ancien Régime. Un monolithisme théorique, imposé par la papauté aux " tribunaux de la foi ", mais sur le terrain une hydre asservie aux pouvoirs publics et à leurs visées politiques et sociales, contrainte d'épouser leurs conflits et composée d'hommes aux personnalités et aux ambitions contradictoires. L'Inquisition - ou plutôt les Inquisitions - ne se laisse pas aisément saisir dans sa totalité. Sa compléxité défie la synthèse. Ce n'est que sur la longue durée et par une démarche comparatiste que peuvent apparaître les traits fondamentaux de cette police de la foi et des mœurs, et que s'observent les effets de la répression de l'hérésie sur les sociétés dans lesquelles elle s'est enracinée. La nouveauté et l'originalité du présent ouvrage résident dans son souci de comprendre l'Inquisition à travers quatre des aspects qui lui confèrent malgré tout une certaine unité dans le temps et dans l'espace. Les rites et l'étiquette, qui constituent des formes d'affirmation à usage externe et interne, permettent de situer la position des inquisiteurs et de leur entourage face aux pouvoirs civils et ecclésiastiques ; les formes d'organisation révèlent les mécanismes de la prise de décision et de fonctionnement ; les modes d'action sont riches d'enseignements sur les objectifs stratégiques et tactiques des tribunaux de la foi : enfin, les systèmes de représentation (notamment l'emblématique) affichent les programmes mis en œuvre. Par-delà les images rendues familières par la littérature de combat - bûchers, tortures, répression du judaïsme, du protestantisme, de la sorcellerie, surveillance de la pensée par le contrôle des livres -, cet ouvrage dévoile tout un pan mal connu des structures mentales dans les sociétés de l'Europe latine.

06/1995

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Histoire internationale

LES EMPIRES NOMADES DE LA MONGOLIE AU DANUBE. Vème siècle avant JC-XVIème siècle

Gérard Chaliand a réussi une très précieuse synthèse de la lutte entre les nomades des steppes eurasiatiques et les sédentaires, une opposition qui, durant deux millénaires, a été le fondement essentiel des conflits du monde antique et médiéval entre le Ve siècle avant notre ère et le XVIe siècle. Issus d'un espace qui s'étend entre l'Ukraine et les confins de la Mandchourie, Scythes, Turcs, Huns, Avars, Magyars (Hongrois), Mongols, Mandchous, tous cavaliers-archers conquérants aux modes de combat communs, dont certains illustres, tels Attila, Gengis Khan ou Tamerlan, ont directement ou indirectement marqué l'histoire du monde. De la Chine à l'Occident, en passant par l'Iran, l'Inde, Byzance, la Russie, l'Europe danubienne, les nomades des steppes asiatiques ont été des perturbateurs, des prédateurs d'empires et aussi, après avoir été policés et convertis par les sédentaires, des créateurs d'empires prestigieux. La prééminence des nomades eurasiatiques ou de leurs héritiers est restée totale jusqu'aux XVe siècle. C'est la contre-offensive de la Russie, son expansion continue vers l'est et vers le sud à partir du XVIe siècle qui sonna la revanche des sédentaires, le déclin des nomades impériaux, encore qu'à l'extrême Est, les nomades mongols resteront jusqu'au XVIIIe siècle un danger pour l'empire chinois. Illustré par vingt-trois cartes, conçu comme un précis d'histoire des empires des steppes, cet ouvrage revêt un intérêt particulier à l'heure de l'explosion de l'ex-URSS.

10/1998

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Sciences historiques

LA SORCIERE AU VILLAGE. XVème et XVIIIème siècles

" D'où date la sorcière ? Je dis sans hésiter : des temps du désespoir. " Consolatrice et révoltée pour Michelet, servante du diable pour la tradition démonologique, la sorcière fascine l'Occident depuis cinq siècles. C'est une autre approche qu'en propose Robert Muchembled, en replaçant la sorcellerie dans la culture traditionnelle. Acceptée au village, elle y a longtemps assuré, face aux malheurs des temps, une économie du surnaturel. Pourchassée, elle manifeste encore, contre elle, la cohésion du groupe. Exorcisée par les triomphes de la raison, peut-elle disparaître de nos campagnes ?

10/1991

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Critique littéraire

Littérature et politique (XVIème-XXème siècle)

L'ouvrage s'attache à la présence dans la littérature française du XVIe au XXe siècle du discours politique, des idées politiques, mais aussi de l'idéologie et de l'engagement.

01/2001

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Histoire internationale

HISTOIRE DES BALKANS. XIVème-XXème siècle

De la conquête des Balkans par les Ottomans aux derniers soubresauts de l'éclatement de la Yougoslavie, ce livre retrace l'histoire de cette région qui fut la poudrière de l'Europe et donne les clés pour comprendre les conflits qui s'y déroulent. Au fil des siècles, une mosaïque de peuples s'y sont mélangés ou opposés - Grecs, Serbes, Bulgares, Albanais, Valaques, Juifs, Turcs. Longtemps englobés dans l'Empire ottoman, les peuples balkaniques gardèrent pour la plupart leur religion et leur culture. Au cours du XIXe siècle, ils affirmèrent leur spécificité linguistique, historique et religieuse. Certains rêvèrent de Grande-Serbie, d'autres de Grande-Bulgarie, de Grande-Grèce, de Grande-Albanie, de Grande-Roumanie. Or chacune de ces constructions, réelles ou virtuelles, réunissait des populations dites minoritaires, qui, au XXe siècle, réclamèrent des droits culturels et politiques. En 1920, les recensements de Yougoslavie indiquaient dix-neuf groupes pour la Yougoslavie, onze pour la Roumanie montrant clairement l'impossibilité de l'Etat-nation... La Seconde Guerre mondiale aboutit à un morcellement extrême avant que Moscou ne reconstitue un empire pendant près d'un demi-siècle, sauf en Grèce. Mais depuis 1989 le mouvement inverse se produit, scandé par des guerres qui réactivent la mémoire des haines accumulées.

11/1999

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Sciences historiques

DES CROYANTS XVEME-XIXEME SIECLE. Tome 2

Le christianisme - et plus précisément le catholicisme - a imprégné de sa marque, pendant des siècles, l'espace, les paysages, les monuments, l'art et la littérature mais aussi le calendrier, le rythme de la vie et de la mort. Il est impossible, aujourd'hui, de comprendre " Les Français d'hier " si l'on ignore ou si l'on reste étranger à ce qui a constitué le substrat culturel de la société et des mentalités. Dans le cadre géographique français, ce livre propose de ressusciter la société croyante qui fut celle de notre pays du XVe au XIXe siècle. Alors, la religion imprégnait tout : l'Etat et ses grands corps, les administrations, les organisations professionnelles. La société, la famille, l'individu, rien ni personne n'y échappait. Dans une approche globale, à la fois synthétique et concrète, tous les aspects sont ici abordés : l'organisation de l'Eglise, son fonctionnement, ses relations avec le pouvoir, le monde des clercs, les pratiques et les mentalités religieuses des fidèles, les sensibilités diverses et les déviations, la Réforme et la Contre-Réforme, le passage enfin de la chrétienté à la laïcité. Cette étude, née du constat que de plus en plus d'étudiants - et de jeunes d'aujourd'hui - ne disposent plus des connaissances indispensables à la compréhension du passé, aborde tous les domaines : droit, histoire, psychologie, sociologie, ethnologie, qui convergent pour mieux faire resurgir une civilisation, à la fois morale et religieuse, d'où nous venons et dont nous nous éloignons.

06/2000

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Histoire internationale

L'Espagne au XXe siècle

L'Espagne du XXe siècle présente deux visages. Celui d'une modernisation économique, sociale et politique manquée jusqu'après la Deuxième Guerre mondiale, qui a débouché sur la guerre civile et le franquisme. Ensuite, l'autre visage que l'Espagne offre d'elle-même depuis 1960, exactement inverse.

11/1992

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Beaux arts

L'ART DU XVEME SIECLE. Des Parler à Dürer

Les triomphes de la Renaissance italienne sont si éclatants qu'ils ont eu tendance à reléguer dans l'ombre des pans entiers de l'art européen au XVe siècle. Dans cette synthèse sans équivalent, Jan Bialostocki, historien de l'art de renommée mondiale, corrige cette perspective et présente un tableau de toute l'activité artistique dans l'ensemble de l'Europe, de l'Espagne à la Russie, de l'Angleterre à la Bohême. Sans jamais diluer dans de vagues généralisations la personnalité de génies tels que Sluter, Fouquet, Van Eyck ou Schongauer, il caractérise les styles et les nouveaux types iconographiques en les reliant constamment aux bouleversements politiques et religieux de ce siècle qu'on a pu surnommer "l'automne du Moyen Age" .

12/1993

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Littérature française (poches)

Paris au XXème siècle

Paris, 1960 : une métropole splendide, étincelante d'électricité, reliée à la mer par un gigantesque canal, sillonnée d'autos et de métros silencieux...Tel est le monde fascinant qu'ont forgé, conjuguant leurs efforts, la Finance et la Technique. Pourtant, cet avenir radieux a son envers. Seuls quelques marginaux, méprisés, bientôt vaincus par la misère et la faim, persistent dans le culte de l'Art et de la Poésie, tandis qu'un Etat omniprésent organise la distribution du savoir scientifique... Composé avant les " Voyages extraordinaires ", refusé par l'éditeur Hetzel, ce roman aura attendu cent trente ans avant de revoir le jour. Surprenant par la pertinence de son information scientifique, il vaut aussi et surtout par l'acuité de son analyse des intrications de l'économie, de la technique et la politique. Une vision ambiguë qui fait justice de l'image d'un Jules Verne chantre béat du Progrès. Et d'abord un roman prenant, coloré, où le grandiose se teinte volontiers d'un humour des plus sombres...

05/2002

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Décoration

Nos maisons. Du Moyen Age au XXe siècle

Quand les vitres furent-elles installées aux fenêtres ? A quelle époque l’armoire a-t-elle remplacé le coffre ? Pour quelles raisons le couloir fut-il inventé seulement au XIXe siècle ? De quelles manières autrefois décorait-on sa maison? De la ferme d'autrefois avec son unique pièce sombre, chauffée par la cheminée, aux appartements modernes qui agencent autour d’un couloir des pièces bien éclairées et fonctionnelles, la maison s’est métamorphosée de fond en comble. Révolutions techniques et améliorations pratiques ont fait leur œuvre. Mais des sentiments nouveaux, comme la pudeur et le besoin de s’isoler, ont aussi compté dans la modification des intérieurs. L’histoire de la maison en raconte d’autres : celle du confort qui suit la lente conquête du bien-être des esprits et des corps ; celle des territoires de l’intime ; celle enfin de l’évolution des postures et des gestes domestiques dont la beauté a souvent inspiré les artistes.

09/2010

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Architecture régionale

Habiter Pau. Du Moyen Age au XXe siècle

Le Béarn et Pau à sa tête occupent une place à part dans le Sud- Ouest aquitain. La ville possède un patrimoine architectural et paysager exceptionnel, composé de villas et d'immeubles remarquables. Du Moyen Age aux Trente Glorieuses, l'ouvrage s'attache à retracer la destinée de Pau, modeste village transformé en capitale d'un Béarn indépendant. La vogue touristique du XIXe siècle en fait une station de villégiature prisée en Europe et au-delà, un balcon sur les Pyrénées, aujourd'hui la quatrième ville de Nouvelle-Aquitaine. L'enquête d'Inventaire du patrimoine, menée depuis 2010, sur le patrimoine domestique palois met en lumière les relations entre l'histoire de la ville, les modalités de construction de ses maisons et les différentes manières d'habiter, soulignant combien le paysage et la géographie jouent un rôle primordial dans la création de la ville. Rivière, montagne, éperon, ravin avec une situation entre landes et Pyrénées conditionnent dès le départ le succès de Pau. Avec leur écriture, qu'elle soit vernaculaire ou savante, les bâtisseurs, du plus modeste à l'architecte formé aux Beaux-arts, s'emparent de ces atouts pour proposer au fil du temps des maisons adaptées à leur entourage urbain et social. La couverture photographique et l'analyse historique et patrimoniale aident à mieux lire les architectures en présence, l'évolution des techniques de construction et des modes d'habiter. Elles mettent en valeur les personnalités qui ont contribué à façonner Pau, les singularités et l'identité du territoire, entre savoir-faire béarnais et inspirations plus lointaines.

11/2023

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Lycée

La poésie du Moyen Age au XVIIIe siècle

Une anthologie de poésies du moyen-âge au XVIIIème siècle, nouvel objet d'étude du programme de français dans le cadre du bac 2020. Une anthologie des poésies écrites par les plus grands poètes dont Marot, Villon, Ronsard, Joachim du Bellay, Louise Labé, La Fontaine, André Chénier...

08/2019

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Beaux arts

De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVème-XIIIème siècle

Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir - comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis - au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.

05/1999

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Sciences historiques

Objectif ducs. Voyage dans la Bourgogne du XVème siècle

Il était une fois... Dijon au temps des ducs. Que savez-vous vraiment de Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon, et Charles le Téméraire ? De leurs Marguerite respectives et autres épouses ? De l'assassinat du Pont de Montereau et de la chartreuse de Champmol ? Un livre pour festoyer avec eux au cours d'un banquet et découvrir autrement le palais et son organisation, les rues de Dijon jusqu'à Bruges, Gand, Lille, Paris, où ils ont guerroyé, tué et vécu avant de périr de façon plus ou moins glorieuse. Entrez dans la Bourgogne du XVe siècle, richement illustrée par Didier Bontemps et racontée par un journaliste (et quelques spécialistes) peu commun qui a su faire sortir les ducs de leur tableau le temps d'une interview...

12/2019

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Histoire internationale

VENISE : UNE INVENTION DE LA VILLE. XIIIème-XVème siècle

Surgie de l'eau et de la boue, au cœur des lagunes, Venise a été l'objet d'un façonnement et d'un soin jaloux et quotidien qui n'ont connu aucune trêve. Car il fallait mener dans un site fragile, que l'on pensait providentiel, la défense contre les périls des eaux saumâtres au milieu desquelles les hommes s'étaient tôt installés. Sans cesse des pilotis furent enfoncés et remplacés, des digues élevées et renforcées, des canaux creusés et curés, de la terre charriée et amassée pour conquérir toujours plus d'espace. Le travail de création vénitienne fut aussi un immense effort et une longue œuvre de construction de ponts et de quais, de palais et d'églises, de maisons et d'entrepôts... De la sorte, jour après jour, année après année, la ville a été inventée, dans un mouvement toujours continué qui tendait vers l'élaboration d'une beauté formelle ; par cette exigence de théâtralité monumentale, il s'agissait de mettre en représentation l'imaginaire d'une grâce divine. Mais Venise, aux derniers siècles du Moyen Age, ne fut pas qu'un décor de pierres et de briques : elle a été aussi façonnée par les pas, les postures et les mots des hommes. Et fut ainsi modelée une culture urbaine dévoilant les rapports que les Vénitiens entretenaient avec leur histoire. C'est cette invention de Venise qui est ici reconstituée jusqu'au moment où, vers 1500, elle semble atteindre une plénitude.

11/1997

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Critique littéraire

Récits d'amour et de chevalerie. XIIème-XVème siècle

Ce volume présente les plus merveilleuses histoires d'amour composées entre le XIIe et le XVe siècle. Puisant dans la matière de Bretagne, qui a richement inspiré les romans du roi Arthur et de la Table ronde, dans les contes folkloriques ou dans les traditions littéraires venues de l'Antiquité latine, les auteurs du Moyen Age s'attachent avec subtilité à la naissance du sentiment amoureux et aux angoisses de la passion. L'amour y est toujours lié aux quêtes et aux initiations aventureuses - les tournois, les combats contre les êtres enchantés, la lutte contre les personnages malveillants, les déguisements y jouent un rôle essentiel. Le héros, parfait amant, reste la figure exemplaire ; pourtant, certains récits font place au burlesque et au comique, parfois même au grivois. Le héros n'hésite pas, le temps de quelques ruses, à se faire passer pour un antihéros. La dame, mue par une curiosité hardie, ne tarde pas à promettre ses faveurs. Ainsi, les situations amoureuses, évoquées souvent avec délicatesse et pudeur, peuvent manifester une audace amusée. Pour la première fois dans la littérature du Moyen Age, les héroïnes féminines jouent un rôle de premier plan. Telle la jeune Silence, travestie en garçon, qui découvre à tous son identité féminine lorsque, par des appâts très gourmands, elle réussit à capturer l'enchanteur Merlin ; ou, dans une tonalité plus grave, la belle fille du comte d'Anjou, poursuivie par le désir incestueux de son père, qui trouve, au cours d'une douloureuse errance, un mari très épris, mais subit la malveillance d'une parente envieuse ; elle est finalement sauvée de la calomnie et de la mort grâce au sourire magique de son enfant. D'Ipomédon, chasseur et homme des bois, à Narcisse, la figure mythique née d'un étrange quiproquo ; de Joufroi de Poitiers, l'homme comblé par les femmes, à Jason le volage devenu le modèle de l'ordre de la Toison d'or ; de la dame courtoise pour laquelle s'accomplissent les prouesses les plus étonnantes à ces jeunes femmes qui n'hésitent pas à prendre en mains leur destin, l'imaginaire médiéval, à chaque page, se montre prodigieusement fécond.

05/2000

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Histoire internationale

L'Espagne au siècle d'Or

En nous entraînant à la suite de quelques voyageurs, l'auteur nous fait partager leur étonnement face à l'Espagne du XVIIe siècle : un pays marqué d'une forte originalité, aux aspects violemment contrastés. Contrastes des paysages mais, surtout, contrastes de l'âme espagnole dominée par deux sentiments : une foi qui s'exprime par d'éclatantes cérémonies religieuses et la crainte de l'Inquisition, mais à laquelle se mêlent de singulières déviations morales. Un sens de l'honneur qui inspire des actes sublimes, mais ne recule pas devant le meurtre. Mêmes contrastes dans la vie sociale où l'insolente richesse des uns s'oppose à la misère d'un peuple qui, malgré tout, sait rire, chanter et danser. C'est l'Espagne des nobles, des truands et des gueux, des hidalgos orgeuilleux et faméliques, des paysans vivant de rien sur une terre ingrate. C'est l'Espagne de Cervantès et de Lope de Vega, de Vélasquez et de Zurbaran.

10/1996

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Sciences historiques

HISTOIRE URBAINE EN FRANCE (MOYEN-AGE-XXEME SIECLE). Guide bibliographique 1965-1996

Ce guide bibliographique de l'histoire urbaine en France est le fruit d'un travail collectif mené en plusieurs temps. Il réunit près de 3200 références du Moyen Age à nos jours. Partant d'une sélection de références parues dans Urban History Yearbook entre 1974 et 1996, une équipe d'historiens a recensé les ouvrages et les articles, parus depuis cette date en France et à l'étranger, qui prennent la ville française comme objet. Cette bibliographie ne prétend pas à l'exhaustivité mais a pour ambition de procurer un outil de travail qui mette en valeur l'objet urbain dans la production historique de ces trente dernières années. Le cadre de classement et les index des noms de personnes et de lieux mettent en valeur la richesse d'un champ de recherche qui s'est progressivement affirmé depuis les années soixante- dix ainsi que l'évolution des approches de la ville par les historiens au cours de cette période.

09/1998

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Romans, témoignages & Co

La Voie du sabre. XVIème siècle, la fin du moyen âge japonais

Au printemps 1582, dans le Japon des grands seigneurs féodaux, la guerre règne depuis des dizaines d'années et le pays est à feu et à sang. Votre maître, Hideyoshi, "le singe", assiège le château de Fukutuma, au coeur des terres du clan Mori. Mais ses espions signalent la formation d'une grande armée de secours. Le grand général vous charge alors de la localiser et de revenir aussi vite que possible pour qu'il puisse aviser. Fixant votre grand sabre sur l'épaule, vous vous élancez aussitôt en territoire ennemi. Un samouraï contre toute une armée ! Mais c'est la voie du sabre.

11/2022

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Beaux arts

L'architecture en Europe. Du Moyen Age au XXe siècle

Cet ouvrage trace un tableau restreint de l'architecture en Europe depuis l'an mil. Il met en évidence la spécificité du fait architectural, tout en soulignant ses étroites relations avec la ville. Les œuvres choisies y sont caractérisées dans le contexte de la société où elles ont été produites afin de désigner certaines des forces en jeu dans leur élaboration. L'architecture apparaît ainsi, dans sa diversité et sa vitalité toujours présentes, comme l'une des créations majeures de la civilisation européenne. Un lexique, une bibliographie commentée et des illustrations complètent cette introduction à l'histoire de l'architecture européenne.

06/2005

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Histoire de France

Administrer par l'écrit au Moyen Age (XIIe-XVe siècle)

Issu des travaux de jeunes chercheurs, cet ouvrage propose une série d'études éclairant la façon dont l'essor de l'écrit documentaire au cours d'un long XIIIe siècle a transformé en profondeur les pratiques administratives des sociétés médiévales occidentales. De la Sainte-Trinité de Caen au Mont-Cassin, de Paris au Midi toulousain, ces travaux interrogent la façon dont l'écrit administratif est produit, utilisé, archivé. Ecrire, c'est d'abord une façon d'appréhender le territoire, par l'inventaire des ressources d'une institution, par l'enquête, par l'enregistrement d'actes, renvoyant aux préoccupations propres au contrôle d'un espace éclaté, ou dans l'affirmation d'une personnalité institutionnelle. Les formes prises par ces documents administratifs et leur place dans les processus de gouvernement dépendent des hommes qui en gouvernent la genèse, de leur conception à leur rédaction, que ces dynamiques soient collectives comme dans l'administration du comte de Toulouse, ou individuelles comme dans la pratique toute personnelle de l'artisan Jean Teisseire. L'objet-document ainsi produit se présente comme le résultat d'une stratification de pratiques évoluant avec le temps et que seule une étude codicologique minutieuse et rigoureuse peut restituer, comme dans le cas du livre-outil de Saint-Martin de Pontoise. Enfin, la dimension archivistique de l'écrit apporte un recul sur la constitution de mémoires documentaires indissociables de certaines transformations sociales de la fin du Moyen Age. L'étude des cartulaires de Notre-Dame de Paris et des regards croisés sur la documentation de la Sainte-Chapelle, par exemple, viennent ainsi compléter notre compréhension des mécanismes d'archivage et de la fonction des archives au sein des institutions.

04/2019

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Religion

Le christianisme occidental au Moyen Âge. IVe-XVe siècle

Religion de salut, le christianisme enseigne un monothéisme exclusif de toute autre croyance et engage ses fidèles à vivre selon la morale la plus rigoureuse. L'attente d'un bonheur céleste et de la fin des temps les détourne largement du monde. Par tous ces traits, les chrétiens sont étrangers à la civilisation gréco-romaine. En dépit d'un rejet par les élites et de dures persécutions, le christianisme s'impose jusqu'à devenir la religion officielle de l'Empire romain, puis de tous les royaumes qui se succèdent au Moyen Âge en Europe occidentale. L'Église devient un acteur essentiel de la vie sociale. Elle contribue à aménager les sociétés en s'impliquant fortement dans l'exercice de l'autorité. Elle adopte le savoir antique et l'utilise pour élaborer ses propres conceptions. Elle bâtit et développe un art en empruntant à celui de tous les peuples. Cette naturalisation sociale et culturelle s'accomplit au prix d'une difficile adaptation, trop bien réussie peut-être. Or les Écritures, qui renvoient en permanence à l'idéal religieux primitif, inspirent une remise en cause fréquente de cet ordre. L'exercice du pouvoir, la hiérarchie sociale, les comportements humains, les modes de raisonnement sont successivement concernés. Réformer sans cesse induit un dynamisme qui se dément rarement. C'est cette histoire longue et complexe que le présent ouvrage retrace dans toute sa diversité.

03/2004