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L'écologie, clé de la politique

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Développement durable-Ecologie

L'écologie, clé de la politique

Voici un ouvrage d'écologie politique et scientifique, préfacé par Daniel Cohnbendit, destiné à un public soucieux et convaincu de l'importance majeure des problèmes d'environnement. Très ancré dans l'actualité française et européenne, il part du constat que les grands problèmes qui se posent aujourd'hui à notre pays, comme au reste du monde, ont l'environnement pour point commun : vache folle, cancer, amiante, nucléaire, pollution de l'air, déchets, etc. Preuves à l'appui, l'auteur situe les responsabilités, quelles qu'elles soient, apporte explications et solutions pour que la parcelle du pouvoir que les écologistes ont conquis aux dernières élections (et avant les prochaines échéances) débouche sur de réelles décisions. Les lecteurs trouveront là un auteur qui n'a pas " la langue dans sa poche ", une personnalité tout aussi indépendante que souvent consultée.

06/1998

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Ecologie politique

Politiques de l’écologie

La situation politique de l'écologie interroge. Apparemment fixés depuis une génération sous la forme d'un parti impliqué dans la représentation démocratique - Les Verts, puis EELV -, le discours et le mouvement écologiques débordent pourtant largement ce cadre. Mais si l'écologie n'appartient à aucun parti, comment se repérer ? Il s'agit d'interroger la façon dont les trois grands blocs idéologiques modernes principaux intègrent dans leurs discours des éléments environnementaux. La différenciation entre libéraux, conservateurs et socialistes peut être décrite comme une divergence quant à l'usage du monde, une divergence entre trois façons de nouer le destin des hommes et des choses.

02/2022

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Ecologie politique

Ecologie et Politique N° 62/2021 : Vers de nouvelles écologies populaires ?

L'écologie populaire, au sens d'une écologie portée et soutenue par les masses, n'est-elle pas le Saint Graal de l'écologie politique ? En effet, comment sortir de l'entre-soi des convaincus ? Comment toucher le plus grand nombre ? Sans le "grand public", comment faire basculer les modes de vie ? A cet égard, l'épisode des Gilets jaunes n'est-il pas instructif ? C'est le pari de ce dossier. D'abord perçue comme une réaction anti-écologiste de "beaufs roulant au diesel", la révolte des Gilets jaunes s'avère plus complexe. Une analyse approfondie révèle l'écart entre écologistes et classes populaires, au sens large, mais aussi l'existence de convergences possibles. Ne faut-il pas miser sur une alliance avec la petite-bourgeoisie éclairée ? Le dossier pointe également les limites d'un parti pris théorique trop tranché - exclusivement "de classe", "de genre" ou "postmatérialiste" : chacun de ces points de vue tire surtout sa force des faiblesses de l'autre, sans qu'aucun ne remporte.

04/2021

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Société

L'écologie politique en France

L'écologie politique se présente comme le cinquième grand discours sur la modernité, après le libéralisme, l'anarchisme, le communisme et le socialisme. En France, il apparaît au début des années 1970 en proposant une nouvelle relation entre le projet émancipateur de l'individualisme et la capacité de la Terre à y répondre. Mais il est parallèlement à la recherche d'un courant politique en mesure de le promouvoir dans l'arène électorale. Cet ouvrage examine les conditions de la construction de l'écologie politique, en insistant sur le pluralisme de ses sources théoriques - parfois contradictoires -, ses évolutions stratégiques et ses fluctuations électorales. Il confronte les processus internes (constructions partisanes, concurrences entre formations écologistes, régulations militantes, etc.) aux processus politiques externes (règles du jeu politique, offre idéologique). Il procède enfin à une contextualisation de cette histoire au regard de l'amplification des crises écologiques planétaires et de l'apparition de nouvelles contributions théoriques et militantes.

04/2022

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Développement durable-Ecologie

Leur écologie et la nôtre. Anthologie d'écologie politique

Les crises climatique et écologique occupent désormais le devant de la scène, mais la profondeur des questionnements nécessaires, quant à nos façons de produire, de travailler, de consommer et de nous épanouir, manque souvent à ce brouhaha médiatique. Cette anthologie, la première réunissant les principaux textes d'un des plus grands penseurs de l'écologie et du capitalisme tardif, décédé en 2007, comble ce vide. Elle offrira des repères et des perspectives solides pour les tempêtes en cours : pensée de l'autonomie et de la liberté prolongeant l'existentialisme, lecture critique des derniers avatars du capitalisme et de sa crise écosystémique. Pour Gorz, loin des mesures gestionnaires et technocratiques, l'écologie est d'emblée politique, impliquant une critique radicale des formes de domination, tant par le travail que sur la nature ou via le consumérisme.

10/2020

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Développement durable-Ecologie

De nouveaux défis pour l'écologie politique

Jamais les préoccupations écologiques n'ont été aussi présentes dans les esprits, jamais les déclarations des média, des politiques, des scientifiques et des citoyens dont été aussi nombreuses sur ce sujet. Jamais la nécessité d'associer justice sociale et justice climatique n'a été autant partagée. Pourtant et paradoxalement, les acteurs partidaires de l'écologie politique semblent peu audibles, voire marginalisés. Quand l'écologie politique avait su, à la fin des années 60, ouvrir de nouveaux horizons avec la critique de la croissance, l'épuisement à venir de nos ressources énergétiques, les dangers du dérèglement climatique et des pollutions, elle bute aujourd'hui sur de nouveaux défis. Comment aborder les nouveaux visages de l'hyper capitalisme, épuisant le vivant sous toutes ses formes et déréglant la planète, Comment se situer par rapport à la technique, aux Civic Tech, au transhumanisme et a l'intelligence artificielle, aux Communs et a l'habitat, à l'éthique animale, à la collapsologie... ? C'est l'objet de ce livre. De l'homme augmenté à l'homme jetable, de la réforme de l'entreprise à la crise de la démocratie, de la crise de l'habiter à l'éloge de la lenteur ou du silence, cet essai nous invite à repenser l'écologie politique à l'heure de tous les excès et de tous les dérèglements.

03/2019

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Développement durable-Ecologie

Notre environnement synthétique. La naissance de l'écologie politique

L'année 1962 est une date clef dans l'histoire de l'écologie politique. Deux ouvrages très importants paraissent en effet à cette date aux Etats-Unis d'Amérique qui vont se révéler décisifs pour l'entrée de la pensée écologiste sur la scène politique. Le premier est mondialement connu. C'est celui de Rachel Carson, Un printemps silencieux, dénonçant les conséquences de l'usage des pesticides agricoles, principalement le DDT, sur les milieux naturels. Son succès fut immédiat et mondial. Le second n'eut pas cette reconnaissance. Il ne figura pas parmi les best-sellers américains bien qu'il fut défendu par de grands scientifiques. Publié six mois avant le livre de Rachel Carson par Murray Bookchin (1921-2006) – sous le nom de plume de Lewis Herber –, il s'intitulait Our Synthetic Environment et passait en revue les causes de la très rapide détérioration de l'environnement naturel outre-Atlantique, conséquence de l'accélération du développement du capitalisme après la Seconde Guerre mondiale qui bouleversait de nombreux aspects de la vie quotidienne des personnes qui en avaient été jusque-là relativement préservées. Ce livre important n'avait jamais été traduit en français. Il nous a semblé important de combler cette lacune. Notre environnement synthétique est en effet un texte fondamental pour l'écologie politique, d'une remarquable lucidité sur les désastres écologiques qui s'annonçaient tout en s'efforçant de présenter une voie pour éviter le pire. Il était donc grand temps de rendre hommage au travail et à l'esprit visionnaire de Murray Bookchin.

04/2017

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Ecologie

L'Alternative aux fossoyeuses de l'écologie politique

Depuis trop longtemps, EELV et son trio infernal, Sandrine Rousseau, Marine Tondelier et Marie Toussaint sabotent l'écologie politique. Jean Marc Governatori vous propose ici une offre politique écologiste alternative. En ce moment historique où les crises se succèdent, qu'elles soient environnementales, migratoires, sanitaires ou financières, Jean Marc Governatori, auteur de nombreux ouvrages, fort d'un parcours professionnel exemplaire et de trente ans de militantisme, démonte les positions et le sectarisme d'EELV. Il propose un projet cohérent, sérieux, pragmatique, généreux et audacieux pour la France et pour l'Europe.

03/2024

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Ecologie politique

L'écologie humaine, une espérance politique

Dans ce Discours n°10, au moment où les menaces environnementales atteignent un niveau angoissant, et où les partis politiques peaufinent leurs programmes en vue des prochaines élections présidentielles, Cyril Douillet propose à tous d'y intégrer l'écologie, indispensable en vue du bien commun. Mais une écologie intégrale, c'est-à-dire inclusive de l'homme, de l'animal et de tout leur environnement, vu comme leur milieu de vie, écosystème essentiel dont ils sont ensemble partie intégrante et inséparable. Une écologie humaine pour combattre l'inhumanité.

10/2021

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Ecologie politique

Les racines libertaires de l’écologie politique. Edition

Cinq penseurs forment la substance de ce livre. Tous partagent le même amour de la liberté et de la nature. Trois d'entre eux se réclament explicitement de l'anarchisme - Elisée Reclus, Jacques Ellul et Murray Bookchin - tandis que les deux autres - Ivan Illich et Bernard Charbonneau - s'apparentent à ce courant par bien des aspects. Il ne s'agit que d'une part de celles et ceux qui ont pu constituer les racines libertaires de l'écologie politique, mais quelle part ! D'autant que c'est celle que l'auteur a été amené à fréquenter ; dès 1973, en se liant à Jacques Ellul, puis en sympathisant avec Ivan Illich et Bernard Charbonneau dans les années 1980 et 1990. Quant aux deux autres - Elisée Reclus et Murray Bookchin -, des affinités électives évidentes ont guidé ses pas dans leur direction. Le but de ce livre n'est rien de moins, rien de plus, que d'introduire aux pensées rigoureuses et clairvoyantes de ces cinq précurseurs dans ce qu'elles ont d'authenticité humaine et de force émancipatrice.

02/2023

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Sociologie

Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. A condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.

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Société

Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. A condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.

02/2024

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Ecologie politique

L'écologie politique du commun du peuple

Ce livre avance une thèse contre-intuitiveA : les atteintes modernes à l'équilibre écologique global découlent exclusivement de processus de domination sociale. Il en suit la proposition converseA : la lutte écologique pour la préservation et la restauration de la nature n'est rien d'autre que la lutte sociale pour l'émancipation. Si l'on peut démontrer qu'il en est effectivement ainsi, une conclusion s'imposeA : pour ouvrir un chemin au milieu du désastre, on ne peut compter sur rien d'autre que sur la convergence universelle des forces engagées pour une extinction des dominations de classe, de nation ou de genre. C'est en ces termes que s'énonce la politique écologique du "A commun du peupleA " du monde.

01/2022

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Théorie, doctrine économique

Néolibéralisme, mondialisation et écologie. De la politique en modernité

Avec l'avènement de la triade "néolibéralisme-mondialisation-écologie" , le monde fondé sur la Nation pleinement souveraine prend fin. Mais la forme de vivre-ensemble des humains à inventer ne peut se réduire à une nouvelle façon de régler les relations des humains avec leur environnement naturel.

03/2024

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Développement durable-Ecologie

Vers une écologie intégrale. Ecologies et écosophie

Autrement que Félix Guattari et Arne Naess, qui ont employé ce terme, Jean-Yves Leloup nous introduit ici à cette écologie intégrale qu'il appelle écosophie. Elle intègre en effet l'écologie rationnelle et scientifique, l'écologie instinctive ou chamanique, l'écologie intuitive ou non dualiste et l'écologie affective et religieuse ou écologie sacrée. Changer notre regard sur nous-même et notre environnement est le préalable à tout désir de préserver ou de changer le monde. Au regard de la politique, de l'économie, de la science et de la philosophie, il faut joindre celui de la contemplation et de la Philocalie ; Rumi et François d'Assise ont été les précurseurs de cette écosophie qui respecte, prend soin de la nature et en célèbre la beauté - l'Etre infini y est manifesté et caché.

01/2021

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Penser l'écologie

Egologie. Ecologie, individualisme et course au bonheur

Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l'écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, "chacun fait sa part" . Mais en considérant la société comme un agrégat d'individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l'écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l'individualisme ?

01/2023

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Théâtre - Essais

Le théâtre institutionnel. Politique d'écologie sociale

Le théâtre institutionnel n'est en rien celui des institutions. Il est une poétique qui tient liés ensemble action et projet, qui s'inscrit au cur des nuds avec lesquels les organisations tant économiques que sociales, culturelles ou partisanes, nous tiennent en otage. Celles-ci nous distribuent et nous imposent des rôles qui ne nous conviennent que plus ou moins, dont nous ne savons pas toujours comment nous accommoder, parfois contradictoires, et entre lesquels nous devons en permanence, arbitrer. S'inspirer de notre capacité de jeu dans des pratiques de théâtre qui mettent le travail du conflit au centre de leur projet, ouvre une voie pour notre faculté d'émancipation dans notre vie quotidienne. Comprendre et modifier notre relation politique avec les êtres et les choses du monde que nous habitons ensemble est l'aventure optimiste que la lecture de ce livre propose à ceux qui veulent rester vivants.

01/2023

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Développement durable-Ecologie

La nouvelle écologie politique. Economie et développement humain

Le niveau de vie moyen de l'humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu'entre l'an I de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d'individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s'en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s'imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l'homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant la malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l'interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu'il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres à condition d'élever notre niveau d'exigence démocratique. L'égalité écologique est la clé du développement durable. Jean-Paul Fitoussi est professeur des universités à Sciences-po et Président de l'OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Eloi Laurent est économiste senior à l'OFCE et enseigne à Sciences-po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes.

09/2008

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Théologie

Politique de Dieu, politiques de l’homme

Comment réconcilier la liberté de l'homme et la toute-puissance de Dieu ? La réponse de Jacques Ellul à cette question, bien que fondée sur les événements relatés dans le second livre des Rois, trouve tout son sens dans les problématiques actuelles et la religion aujourd'hui. Il émerge de ces réflexions un éloquent témoignage de "cet immense amour de Dieu qui non seulement crée et sauve mais veut bien, dans son incompréhensible humilité, associer l'homme à son oeuvre" .

02/2024

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Essais médicaux

Face à l'antibiorésistance. Une écologie politique des microbes

La résistance bactérienne aux antibiotiques est un des défis majeurs de la santé publique au xxie siècle. La thérapie phagique apparaît comme une réponse possible : cette pratique méconnue, pourtant centenaire, consiste à utiliser certaines propriétés des virus bactériophages, littéralement "mangeurs de bactéries" , pour traiter les infections bactériennes. Charlotte Brives explore les relations complexes et variées, pluribiotiques, qu'entretiennent humains, phages et bactéries, de façon à comprendre comment ces virus peuvent répondre au problème de l'antibiorésistance. Elle montre que, des malades cherchant à soigner des infections chroniques aux collectifs tentant d'établir de nouveaux cadres réglementaires, des recherches sur les interactions entre phages et bactéries en laboratoire à la constitution d'essais cliniques, toute une production de savoirs fait exister une multiplicité de relations entre humains et microbes. Les potentialités évolutives des microbes viennent brouiller les lignes de partage et les catégories usuelles avec lesquelles les scientifiques pensent le monde, et font ainsi apparaître des propositions morales et politiques nouvelles sur sa composition. Il ne s'agit plus de contrôler et de maitriser les microbes, mais bien de composer avec eux. La thérapie phagique pourrait être cette pratique de composition, respectueuse d'écosystèmes dévastés par des décennies d'utilisations variées des antibiotiques et par les formes de production et d'exploitation des êtres vivants que ces molécules chimiques ont permises dans le capitalisme d'après- guerre. Elle pourrait préserver les antibiotiques qui sont encore efficaces, tout en étant accessible à chacune et chacun. Des initiatives existent, qui ne demandent qu'à être soutenues et défendues.

10/2022

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Société

Écofascismes. Suivi de "L'écologie n'est pas apolitique"

L'écofascisme semble réductible à sa fonction de slogan, utilisé pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d'écologie politique. Mais cet usage masque les appropriations concrètes de l'enjeu écologique par les idéologies et organisations fascistes. Car si l'extrême-droite semble à première vue hostile à toute politique écologique il existe bien un risque écofasciste s'adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu'à de robustes bases idéologiques.

05/2022

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Développement durable-Ecologie

Comment l'écologie réinvente la politique. Pour une économie des satisfactions

La montée en puissance de l'urgence écologique n'est pas seulement en train de bouleverser les échiquiers politiques. Elle remet en cause nos modes de vie, nos façons de consommer, de produire, de financer et de gouverner, et donc le modèle dominant de l'économie des richesses. Pour absorber cette onde de choc, et en tirer le meilleur, il ne suffira pas de "verdir" nos pratiques ni de critiquer les pouvoirs en place. Il faudra disposer d'un autre cadre de pensée : c'est l'ambition de ce livre. En s'appuyant sur l'analyse des " systèmes de satisfaction" qui ont précédé et préparé l'actuelle société de consommation et sur les exemples de pouvoirs locaux qui ont réussi à engager des conversions écologiques efficaces, Jean Haëntjens jette les bases de ce que pourrait être une économie des satisfactions. Il utilise ensuite ce cadre pour construire des réponses concrètes et inédites à trois défis contemporains : l'inertie de nos sociétés face à l'urgence écologique, l'implosion de la démocratie et la montée en puissance d'un cybercapitalisme qui aspire à gouverner le monde. Au-delà de son apport conceptuel, Jean Haëntjens propose une méthode politique fondée sur la notion de satisfaction. Il s'adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent faire advenir une société compatible avec les limites de la planète. Et, plus largement, à toutes les personnes préoccupées par les défis écologiques et sociopolitiques contemporains.

05/2020

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Pape François

Politique et écologie. Le cri du pape François

Réalisée sous la direction du Service national Famille et Société à la Conférence des Evêques de France et de l'équipe du CERAS, cette édition a fait appel, pour commenter Laudato Deum, à une vingtaine d'experts.

02/2024

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Géopolitique

Etat du monde. Géopolitique du monde contemporain, Edition 2022

Cet ouvrage explore les grands enjeux actuels pour mieux comprendre les relations internationales, les conflits, mais aussi les enjeux de pouvoir qui coexistent dans un environnement mondialisé. Il étudie la géopolitique des grandes puissances mondiales ainsi que les principaux foyers de conflit actuels. Au travers de l'exploration des nouveaux enjeux géopolitiques mais aussi des nations qui ont tait l'actualité, l'ouvrage fournit un panorama du monde qui permet de mieux comprendre son évolution.

01/2022

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Sciences politiques

La démocratie, et après ? Vers une nouvelle écologie politique

La démocratie représentative semble en recul partout dans le monde. Avec une approche très originale, l'auteur analyse les mécanismes qui minent le fonctionnement de la démocratie, vue comme un organisme vivant. C'est de l'intérieur que les démocraties se délitent, et c'est donc dans ce qui les constitue qu'il faut chercher les causes de leur mal... Les citoyens redeviennent des individus. Les anciennes fractures, un temps estompées par la force intégratrice de la démocratie, réapparaissent. Les partis traditionnels se laissent contaminer par les discours clivants, et n'agissent plus que dans l'urgence. Plutôt que de lutter contre les discours populistes sur le terrain que ceux-ci ont choisi, ne devraient-ils pas rechercher et traiter les causes de la désaffection des électeurs pour leurs propres idées ? Le rejet des élites, la distance entre élus et électeurs, la persistance des inégalités ou le manque de résultats concrets peuvent pourtant avoir une réponse. hauteur propose un nouveau s Fordisme e qui doit restaurer la confiance dans l'économie de marché, dont les excès alimentent la désaffection pour la démocratie. Celle-ci doit aussi s'emparer d'un sujet urgent, l'environnement, où les partis autoritaires sont impuissants, et qui parce qu'il est local, concret et désintéressé peut " soigner les démocraties là où elles sont malades e. La dégradation de l'environnement est un adversaire que seule la démocratie peut vaincre, et de ce combat elle peut sortir renforcée.

04/2019

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Ecologie politique

Eléments d'écologie politique. Pour une refondation

Cet ouvrage se veut le fondement d'une véritable écologie politique s'émancipant des idéologies mystificatrices. Il se donne trois objectifs : - D'abord rappeler une série de notions fondatrices et indispensables à toute démarche se réclamant de l'écologie politique ; - Ensuite pointer les mythes, illusions et idéologies qui inhibent, obstruent, fourvoient toute tentative de penser les relations que la civilisation humaine a pu tisser avec la biosphère ; - Enfin, alimenter les réflexions qui visent une profonde transformation de nos sociétés aujourd'hui engagées dans des impasses à la fois intellectuelles et politiques, et traversées par des crises civilisationnelles. Ces réflexions nous incitent à la reconnaissance pleine et entière de l'altérité de la nature face à laquelle l'humanité ne peut qu'exister en créant lucidement, par sa propre liberté, ses modes d'organisation individuels et collectifs. Le rapport à la nature n'a jamais été et ne sera jamais ni harmonie, ni contrat, ni dialogue apaisé : c'est une relation conflictuelle et complémentaire entre deux créations radicales, l'auto-organisation de la nature et l'auto-institution des sociétés humaines. Seule une autonomie redéfinie permettra de l'appréhender lucidement.

11/2021

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Ecologie

L'Écologie contre l'environnement. Pour une politique du milieu

L'écologie n'a rien à voir avec la nature. Elle n'a rien à voir non plus avec l'environnement et encore moins avec Gaïa et autres déités nouvelles. Aux yeux de Victor Petit, nulle provocation dans ces constats, seulement des paradoxes pour repenser l'écologie par le milieu, pour plaider en faveur d'une écologie qui soit en réalité une mésologie (de mésos en grec, "milieu"). La nature ? En réalité, elle ne s'oppose pas à la culture. L'environnement ? Une telle notion présuppose que nous aurions le pouvoir d'agir sur des conditions de vie extérieures à nous, notamment grâce aux technosciences. L'hypothèse Gaïa ? Trop incompatible avec un milieu travaillé par des flux de matières et d'énergie. En philosophe héritier de Gilbert Simondon et de Bernard Stiegler, Victor Petit préfère retenir un concept à la fois physique, médical, biologique, social, géographique et finalement technique. Du "milieu" , il retrace quelque quatre siècles d'histoire et, ce faisant, montre combien il est différent de la notion, dépolitisante, d'environnement. Oui, l'écologie est une technique trop sérieuse pour être confiée à des technocrates : l'écologie sera politique ou ne sera pas !

04/2023

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Développement durable-Ecologie

La nature est un champ de bataille. Essai d'écologie politique

Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à "dépasser ses divisions". Cet essai s'attaque à cette idée. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe à eux pour les porter à incandescence. Soit la localisation des décharges toxiques : si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d'être enfoui, demandez-vous où vivent les classes populaires et les minorités raciales. Ces inégalités écologiques, dont le "racisme environnemental" est une forme, jouent à l'échelle des pays et à celle du monde. "Marchés carbone", "dérivés climatiques", "obligations catastrophe" : les produits financiers "branchés" sur la nature prolifèrent. Faute de s'attaquer à la racine du problème, le néolibéralisme choisit de financiariser l'assurance des risques climatiques. C'est l'essor de la "finance environnementale" comme réponse capitaliste à la crise. Surcroît de catastrophes naturelles, déstabilisation des océans, "réfugiés climatiques" par millions à l'horizon 2050... Autant de facteurs qui annoncent des conflits armés d'un nouveau genre, auxquels se préparent aujourd'hui les militaires. Finie la guerre froide, bienvenue aux "guerres vertes". Cet essai novateur fournit une grille de lecture originale pour saisir les enjeux de la crise écologique. A travers l'exposition édifiante des scénarios capitalistes face au désastre environnemental, il fait oeuvre de futurologie critique.

06/2018

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Développement durable-Ecologie

Nous sommes des révolutionnaires malgré nous. Textes pionniers de l'écologie politique

"Aujourd'hui, toute doctrine qui se refuse à envisager les conséquences du progrès, soit qu'elle proclame ce genre de problèmes secondaires (idéologie de droite), soit qu'elle le divinise (idéal de gauche), est contre-révolutionnaire". Visionnaires, Charbonneau et Ellul rejetèrent dos à dos les voies libérales, soviétique et fascistes. Dès les années 1930, ils ouvrirent une critique du "Progrès" et du déferlement de la technique et de la puissance au détriment de la liberté. La solution : une révolution contre le nouvel absolutisme du triptyque Science-Etat-Industrie ; une insurrection des consciences ; un projet de civilisation ancré dans un nouveau rapport à la nature. Ce recueil rassemble quatre textes sources de l'écologie politique, inédits pour trois d'entre eux. Contemporains de la Grande Dépression, d'Auschwitz et d'Hiroshima, ces textes incisifs offrent une clé de lecture très actuelle, humaniste et libertaire, de nos sociétés contemporaines, productivistes, consuméristes et techniciennes.

03/2014

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Développement durable-Ecologie

Une histoire de l'écologie politique. De René Dumont à Nicolas Hulot

C'est une histoire qui n'a jamais été racontée. On compte des dizaines et des dizaines d'ouvrages sur l'histoire du communisme ou l'histoire du socialisme, mais rien sur l'écologie politique, la seule idéologie nouvelle du XXIe siècle. De la candidature loufoque de René Dumont en 1974 au poste de ministre de l'Ecologie de Nicolas Hulot, la vaste galaxie écologiste sera passée du contre-pouvoir aux salons dorés du gouvernement. Non sans crises. Coups bas et combats jalonnent ses aventures. Durant plus de quarante ans, les batailles n'auront cessé de structurer le mouvement : le Larzac, le nucléaire, bien sûr, de Fessenheim à Malville, les OGM, le mariage pour tous, Notre-Dame-des-Landes... Tous les héros de cette épopée — Antoine Waechter, Brice Lalonde, Noël Mamère, Dominique Voynet, José Bové, Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, Cécile Duflot, Nicolas Hulot, François de Rugy — se livrent sans fard et dévoilent des pans inconnus de cette aventure qui est la leur. Les pionniers de 1974 ont ouvert un cycle qui sans doute s'achève aujourd'hui. Jamais la prise de conscience de l'urgence écologique n'aura été aussi forte. Mais si le constat rassemble, les solutions divisent. En 2017, pour la première fois depuis quarante ans, les écologistes n'ont pas présenté de candidat à la présidentielle. Est-ce une défaite politique ou une victoire idéologique ? La suite de l'histoire reste à écrire.

02/2019