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Joë Bousquet

Extraits

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Critique littéraire

Hypocrisies de Joë Bousquet

Si Joë Bouquet entend bien revendiquer, de manière stoïcienne, l'événement qui a fait de lui le paraplégique de la littérature française, cet événement apparaît pourtant infiniment problématique dès lors qu'on s'intéresse aux textes dans lesquels il y est fait explicitement allusion. Et si cette blessure n'était qu'une fable ? Question déroutante, que toute l'oeuvre de Bousquet, page après page, nous oblige à reposer. Hypocrisies de Joë Bousquet, à seize reprises, s'emploie à relancer ce paradoxe d'une blessure constamment réaffirmée et constamment niée tout à la fois.

01/2000

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Critique Poésie

Joe Bousquet. L'assomption du poème

Dans ses écrits, Joë Bousquet ne cesse de rappeler des poèmes qui sont venus en éclaireurs sur une voie absolument personnelle. Plusieurs livres mêlent en des récits ou des fragments de récit notations diverses et poèmes accomplis comme si l'auteur voulait atteindre un langage jamais encore proféré.

04/2023

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Critique littéraire

Les blessures de Joë Bousquet 1918-1939

27 mai 1918 : à Vailly-sur-Aisne, sur le plateau de Brenelle, Joë Bousquet est atteint par une balle en pleine poitrine qui pince sa moelle épinière et provoque la paralysie immédiate et définitive des membres inférieurs. 3 septembre 1939 : au moment où Joë Bousquet voit ses amis rappelés au combat, sa moelle épinière saigne à nouveau. "J'ai failli être la première victime de la guerre", écrira-t-il à son ami Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud. 1918-1939 : deux blessures qui, par un effet de retournement, deviennent deux naissances. Les plaies ouvertes et sans cesse rouvertes dans les textes de Joë Bousquet laissent affleurer à leurs lèvres le souffle du possible. Elles sont les messagères de vie de l'une des oeuvres les plus singulières de la littérature du XXe siècle.

06/2018

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Généralités

Joë Bousquet. Histoire d’un calvaire médical

Sur le Chemin des Dames, en 1918, Joë Bousquet (1897-1950), alors âgé de 21 ans, reçut en pleine poitrine une balle qui lui sectionna la moelle épinière, entraînant une paraplégie irréversible (avec perte du sens génésique) et une infection rénale chronique. Ce livre suit le drame de cette vie cassée en deux et éclaire sur les ressources mobilisées par le poète pour rester en vie pendant trente ans, avec cette blessure qui saignait, tant au creux de ses omoplates que dans sa psyché anéantie. Sera abordée la thérapeutique déployée par la médecine militaire puis civile pour le soigner. Il finira par ne plus quitter sa chambre les dix dernières années de sa vie, chambre visitée par les célébrités artistiques de l'époque. Entre-temps, il aura produit une oeuvre littéraire imposante. Avec une biographie abrégée, une recension de ses livres avec de nombreux extraits peu reproduits (dont la première réédition de son dernier opus, Fumerolle) et une description de son calvaire médical, le lecteur trouvera dans cet ouvrage un portrait complet de Joë Bousquet, auteur d'une oeuvre inclassable, qui fait de lui un artiste singulier, apprécié pour la beauté et la profondeur de son écriture.

04/2024

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Histoire de France

René Bousquet

L'Auteur : Journaliste et historienne, Pascale Froment est aussi l'auteur de Je te tue. Histoire vraie de Roberto Succo, qui vient d'être adapté au cinéma par Cédric Kahn. *** LA BIOGRAPHIE DE REFERENCE SUR RENE BOUSQUET, PRINCIPAL ARTISAN DE LA COLLABORATION D'ÉTAT SOUS VICHY

10/2001

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Littérature française (poches)

Lettres à Poisson d'or

En 1937, Joë Bousquet rencontre Poisson d'Or dans un salon. Elle fête ses vingt et un ans. Lui en a quarante. Une balle, pendant la guerre, l'a laissé paralysé. Il lui écrit. En avril 1950, Poisson d'Or se marie. A l'automne suivant, Joë Bousquet meurt. Durant douze ans, cet homme aura écrit à son étoile un immense chant d'amour et une leçon d'existence qui sont de toute beauté.

04/1988

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Littérature française

Le mal d’enfance. Suivi de Le fruit dont l’ombre est la saveur

Blessé par une balle à la colonne vertébrale, sur le front en mai 1918, Joë Bousquet est condamné à vivre alité dans sa chambre à Carcassonne, jusqu'à sa mort, en 1950. Et c'est ici, dans ce retrait, depuis ce lit et ce corps mutilé, que se constituera le journal de Bousquet. Un journal sans fin, constitué de petits cahiers où se trouvent rassemblés dans le plus grand désordre les événements du monde (même les plus anodins), les réflexions, les lettres, les rêves, les citations... Ces matériaux constitueront les éléments premiers de la création littéraire, où Bousquet viendra puiser sans cesse pour réaliser des dispositifs créatifs, des constructions ouvertes où chaque texte semble être à chaque fois l'invention du texte lui-même, où les personnages ne semblent jamais jouer leurs rôles de personnages, où l'intrigue (bien grand mot) se ramifie, s'écarte et plonge et resurgit de discontinuités en discontinuités. Si bien que cette oeuvre romanesque si singulière, touchant parfois presque à l'inouï, paraît exiger du lecteur qu'il apprenne à lire en lisant, comme s'il n'était plus possible de parcourir cette oeuvre selon les codes conventionnels, mais qu'il s'agissait d'en accepter et d'en recevoir le grand rayonnement, d'en explorer les obscures et stupéfiantes irradiations.

10/2021

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Littérature française

Iris et Petite-Fumée

"Je l'écoutais avec inquiétude : il n'y avait plus assez de lumière en ce monde pour me rendre clair ce qu'il voyait. Afin de détourner le cours de ses pensées, je lui demandai pourquoi il m'avait expédié cette photographie. - Pour rien, me répondit-il. Pour connaître l'impression qu'elle ferait sur vous. Moi, aussitôt que je contemple cet Apollon, toute la lumière est en perdition dans mon regard comme une tourterelle dans les yeux d'un serpent. Je verrai bien si j'ai eu tort de croire qu'il me sera facile de juger mon trouble quand je vous l'aurai fait partager". Sous la plume de l'étrange Joë Bousquet se tisse ici un dialogue d'un socratisme noir entre un médecin et son patient qui, ayant renoncé à écrire un ouvrage sur "l'aimer et le connaître", fait de son interlocuteur l'objet d'une redoutable entreprise manipulatrice, élaborant un livre vivant dont l'âme et la chair de l'autre deviennent, à chaque ligne davantage, les proies.

02/2023

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Littérature française

Mallarmé, le sorcier

En 1948, Joë Bousquet donne à la revue Les Lettres une étude singulière, de l'admiration à la haine, sur Stéphane Mallarmé. D'une plume étonamment acerbe, il y délaisse l'onirisme de sa poésie pour affronter l'idéal de celui qu'il nomme "le sorcier de Tournon". S'il lui est "impossible de négliger son oeuvre", le texte demeure un réquisitoire obstiné contre les prétentions du maître maudit. En retraçant son parcours littéraire, Bousquet tranche la conception mallarméenne de la ? ction, fait voler en éclats le fardeau de l'ambitieux poète et plaint son approche de la condition humaine. Notre édition est augmentée de nombreuses notes et variantes inédites issues des brouillons manuscrits de Joë Bousquet (certains reproduits en fac-similé) où l'acidité, loin de décroître, ne cesse de surprendre.

11/2021

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Poésie

La connaissance du soir

"Essentiellement poète, Joë Bousquet, qui croyait peu à la distinction des genres, n'a laissé qu'une main de poèmes proprement dits : La Connaissance du Soir. Il avait vivement présent à l'esprit la conception d'une "poétique" si complète qu'elle devait déborder sur tout, incarner la vie même, et rassembler l'esthétique et la métaphysique, la morale et la mystique ; envahir le domaine érotique et prendre en charge la gravité et les jeux de langage. Mettre cette "poétique" au jour fut le travail de son existence entière. C'est pourquoi il est littéralement impossible d'aborder tel ou tel ouvrage de Bousquet, et principalement celui-ci, sans examiner ce qui dépasse et englobe tel livre séparé, renvoyant dès lors à une expérience capitale qui fonde le langage si particulier à notre auteur, et, dans le même temps, échoue à le dévoiler dans sa profondeur. A la limite, Joë Bousquet n'a produit qu'un seul écrit : ses oeuvres dites complètes. Ce texte est à chaque fois inaugural. Où qu'on le prenne, il annonce un texte à venir - et qui ne pourrait en aucune manière advenir et se clore. Joë Bousquet est une écrivain de l'ouvert, dans la mesure même où il est un homme de la béance". Hubert Juin.

08/2012

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Poches Littérature internation

Un amour couleur de thé

"Il serait beau qu'un amour léger, changeant, couleur de thé, un amour éphémère et fou comme le tien, fût le dernier éclat de ma vie et j'aimerais reconnaître en lui le voile où se déroberait à mes yeux la face attendue de ma mort. Car tu sais bien qu'on meurt, ma chérie, que de tant d'amour, et de toutes ces larmes, il ne reste rien, pas même un souvenir. J'aspire à cet oubli comme à la plus belle récompense. Dans mon nuage de fumée, abruti comme je le suis à cette heure avancée, après tant d'émotions, je te dis dans le plus sincère élan de gratitude et de foi : Que tu es vivante, vivante ; agile comme la flamme".

11/1993

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Littérature française (poches)

Le médisant par bonté

Le Médisant par bonté, publié en 1945, marque un tournant dans l'esthétique et l'oeuvre romanesques de Joë Bousquet. C'est une peinture acérée des faits et des gens de Carqueyrolles (Carcassonne) : médecins, magistrats, bourgeoisie de la vigne, aristocratie, femmes, maris, célibataires, avares, prodigues.

02/1980

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Littérature française

Lettres à une jeune fille

Blessé en 1918 par une balle allemande, le poète Joë Bousquet (1897-1950) perdit l'usage de ses membres inférieurs et resta alité le reste de sa vie, à Carcassonne, dans une chambre dont les volets étaient éternellement clos. C'est là, en janvier 1946, alors qu'il était reclus depuis vingt-huit ans, qu'il fit la connaissance d'une jeune étudiante prénommée Linette - qui le troubla par son charme, son intelligence, sa fraîcheur. Pendant quatre années, il aima la rencontrer, lui parler et, surtout, lui écrire des lettres admirables qui étaient restées inédites jusqu'à ce jour. A Linette, Joë Bousquet veut tout enseigner, tout transmettre. Et lui apprendre, lui le paralytique, l'immobile "momie", que la vie est immense, ainsi que la littérature et l'amour. D'où la charge poétique exceptionnelle de cette correspondance qui révèle bien des aspects méconnus de l'auteur de Lettres à Poisson d'or.

10/2008

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Littérature érotique et sentim

Le cahier noir

Touché par une balle allemande à la colonne vertébrale le 27 mai 1918, à vingt-et-un ans, Joë Bousquet va rester paralysé de la ceinture aux pieds jusqu'à sa mort en 1950. Il écrit, se fait connaître. Des peintres, des écrivains, des philosophes le visitent : Eluard, Aragon, Bellmer, Gide, Valéry, Alquié, Jean Paulhan, Dubuffet... Naturellement, il attire aussi beaucoup de femmes, jeunes et jolies, autour de son corps infirme. Des lettres passionnées s'échangent, où parfois Joë Bousquet laisse passer l'expression de la violence sexuelle qui l'habite. Le Cahier noir, qu'il gardait secret, publié 39 ans après sa mort, met en scène une suite de tableaux haletants et brûlants que l'on n'oubliera plus, un ressassement obsessionnel de scènes où se mêlent voyeurisme, sadisme, rites pervers et sodomites. Ouvrage fantasmatique entre tous, Le Cahier noir pourrait être qualifié de texte visionnaire sur l'amour, halluciné et chimérique.

02/2018

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Poésie

Morte-la-vive / la yarpe. Contes du cycle de lapalme (1943-1946)

Au moment où il écrit ces deux contes, Joë Bousquet (1897-1950), blessé à 21 ans et paralysé depuis, gardant le lit depuis 25 ans sans discontinuer, est loin d'en avoir fini avec l'objet de sa vie : ce qu'il nomme "Son souci dominant, quoi ? : l'aventure du langage" ; mais cette époque est aussi celle du revirement ; et de l'apparemment reniement : "Mon oeuvre commence en 1943 avec l'élaboration d'un langage sans métaphores", écrit-il... 1943, c'est l'année même où commence l'écriture du Cahier de Lapalme dont nous tirons deux des contes publiés ici : posthumes, à l'unique édition épuisée, il était temps de les redonner à lire. Car c'est un langage entier qui se rêve et se cherche ici : une langue de mots enfin écrin du réel ; et non pas simple écran ? de fumée. J. B le note lui-même en marge de Morte-la-vive, magnifiquement : "incarcérer les mots du jour". Que le conte & sa poésie soient la forme retenue pour risquer l'essai n'a que l' apparence du paradoxe.

11/2021

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Littérature étrangère

Le bosquet

En trois tableaux et trois voyages, ce roman dessine des itinéraires italiens, loin des sentiers battus. Le premier trajet qu'emprunte la narratrice, seule, avait été planifié à deux. Mais M. , l'être aimé, est décédé deux mois plus tôt. Nous sommes en janvier, et les brumes enveloppent les collines autour d'Olevano, près de Rome, où une maison avait été louée par le couple. La narratrice a emporté quelques vêtements du défunt, mais on lui dérobe la valise juste avant son arrivée. Elle essaie de prendre ses marques malgré tout, se promène dans les oliveraies, va jusqu'au cimetière de la petite commune, se renseigne sur les gens enterrés sur place. Un autre souvenir d'Italie lui revient. Elle est adolescente, son père est amoureux de la langue italienne et du pays. Une effrayante dispute entre ses parents précède alors un incident sur la plage, quand le père nage si longtemps et si loin de la côte que tout le monde le croit noyé. La petite fille pense qu'elle devra rester en Italie et se débrouiller avec les quelques mots que le père lui a appris... Puis la narratrice adulte entreprend un autre voyage en explorant la région du delta du Pô. Elle cherche le jardin des Finzi-Contini à Ferrare, longe des canaux déserts et découvre des stations balnéaires abandonnées. Elle visite une nécropole étrusque, et devant les mosaïques de Ravenne, repense à son père et à ses explications. Les choses rapportées, les anecdotes et péripéties se déploient sous nos yeux dans des nuances infinies pour dire les couleurs, les odeurs d'un bosquet, d'une colline, d'une plage, d'un canal, d'un olivier, du ciel. En creux, ce texte d'une infinie richesse, sublimant les paysages et les lieux traversés par une langue inouïe de précision, raconte le deuil, l'absence et l'amour.

02/2020

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Littérature française (poches)

Le bouquet

Le bouquet n'est pas un roman, mais l'histoire du mitrailleur Adrien Gaydamour qui n'avait pas de mitrailleuse, un soldat de quarante, depuis son incorporation au " ...ième Débineurs " jusqu'à sa levée d'écrou. Il s'agirait donc plutôt d'une tranche de mauvaise vie qu'il n'a pas été le seul à avaler. Avant, Gaydamour a suçoté une existence des plus quelconques : l'école, la caserne, le chômage, l'autobus quotidien, le bureau, en compagnie d'autres Gaydamour. Mais voilà qu'on l'invite à entrer dans un conflit mondial. Puis il est fait prisonnier : le bouquet. Adrien a pu s'échapper. Mais, il reste là-bas une chiourme innombrable. D'autres parleront après lui. C'est une histoire répandue par le monde à des millions d'exemplaires. Des variations sur le froid, la faim, l'ennui et la mort. Des histoires toutes simples qui ne s'inventent pas. J'ai fait ce livre en 1942, dans un village de montagne pendant un printemps, un été. Fait après l'avoir souffert. Et aujourd'hui que nous sommes enfin libres, ce récit peut venir au grand jour. Je n'y ai rien changé. H. C. (Octobre 1944)

01/2001

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Poésie

Bouquet final

Monsieur, La note d'intention remarquablement détaillée que vous nous avez adressée a suscité un intérêt unanime au sein du comité de lecture de notre maison dont les vues recoupent dans les grandes lignes celles qui président à la rédaction de votre "Feu d'Artifice". Aussi nous assurons-vous dès à présent que notre soutien financier vous est acquis au prix d'aménagements mineurs que l'on pourrait résumer ainsi : faites plus court et plus simple, plus positif ; plus glamour, plus euphorisant, soyez davantage narratif, subjectif, moins théorique, plus drôle (l'Humour, cher ami, l'Humour ! ), rythmez, envoûtez, mobilisez des célébrités féminines, n'exposez aucun problème sans solution (si vous tenez à aborder la question du pic pétrolier, présentez en contrepoint le travail de ces associations qui militent pour le remplacement des briquets par des allumettes — c'est un exemple) ou à défaut, esthétisez (les pires catastrophes n'implique cent pas nécessairement la réalisation d'images catastrophiques), ne culpabilisez pas le public (ne perdez pas de vue qu'il y a plus d'artistes que de paysans), évitez les aberrations formelles et, de grâce, gardez-vous de ce conservatisme douteux.

09/2018

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Thrillers

Mortel bouquet

Une mort inexpliquée, un tableautin mystérieusement glissé parmi les chefs-d'oeuvre du Louvre, des châtelains veillant jalousement sur leurs secrets de famille, des conservateurs de musée à l'ambition démesurée, des règlements de comptes entre vrai et faux résistants : à l'heure de la Libération, une drôle de guerre éclate dans le bocage sarthois... Un château enfoui dans le bocage du Maine, si vaste qu'en 1940 le musée du Louvre y a entreposé, loin des combats pensait-on, ses Rubens, Véronèse, Fragonard... Le territoire libéré, il faut les récupérer. Des conservateurs, des experts se pressent. Mais, au lendemain d'une fastueuse cérémonie, l'un d'entre eux est retrouvé mort le bec dans une mare. Puis c'est un tableau perdu qui reparaît, une minuscule nature morte hollandaise, comme une carte de visite qu'on laisse sur le lieu d'un forfait. A priori, le tableautin n'a rien à faire parmi les grands formats du Louvre. Qui l'aurait introduit ? L'expert assassiné ? La jeune héritière cloîtrée sous les combles ? Non, la guerre n'est pas finie. Des patriotes de la dernière heure courent le pays ; ils l'" épurent ". Le sang éclabousse le bocage. Le château lui-même semble s'abîmer dans les mystères de son passé... Dans ce contexte délétère, un jeune assistant conservateur enquête, l'énigme lui laissant entrevoir un destin inespéré. Il lui suffirait de forcer les circonstances. Une telle chance ne se présente pas deux fois dans une vie.

04/2023

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Littérature française

Bouquet artificiel

L'auteure, Méliane Sorgue, nous plonge dans les drames de l'existence. Elle nous fait découvrir les aspects tragiques de la vie de trois femmes évoluant dans des milieux différents à la même époque. Elles sont nées dans les années trente, en France, dans un milieu ouvrier pour Violette, sans foi, un milieu bourgeois catholique pour Anémone et rural pour Marguerite, sans obligation ni opinion religieuse. Elles ont connu la guerre à l'adolescence sans traumatisme flagrant mais leurs vies n'ont pas été agréables à partir de leurs mariages. Deux d'entre elles ont été malmenées lors de leur nuit de noce car, en ces temps-là, on arrivait vierge au mariage, sans préparation, sans conseils, mais le pire était à venir. Elles ont affronté des épreuves terribles telle la mort d'un enfant et ont trouvé, chacune à sa manière, le moyen de survivre jusqu'à leur confrontation avec l'Au-delà. L'auteure nous fait quelques révélations sur ce qui peut nous attendre dans le monde de l'invisible. La mort est parfois plus douce que la vie. Quelques citations d'écrivains célèbres adoucissent l'événement irréversible. Leurs prénoms, Violette, Anémone, Marguerite ont inspiré le titre du livre "Bouquet artificiel". Le choix de ces prénoms est déjà révélateur d'un problème de société. Ce bouquet est artificiel puisqu'il est créé sans amour et puisqu'il aboutit au cimetière. Ces trois femmes ont un point commun révélé par une femme prénommée Rose. Méliane Sorgue veut rendre un hommage à ces femmes qui ont existé et faire comprendre à la génération actuelle, plus libre et plus éduquée, plus au fait de tout ce qui nous concerne, nous les femmes, la chance qui les protège.

12/2021

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Romans policiers

Le bouquet empoisonné

La vie au bureau, à la maison... une routine pour Robert comme pour Alain ; et puis Françoise reçoit ce bouquet ! Des sentiments de jalousie, d'amour, de haine vont les faire basculer dans l'irréparable. Pourront-ils retrouver une vie paisible ? Ce roman se présente d'abord par une galerie de personnages à la vie monotone... puis il semble tourner à la comédie burlesque classique de trio amoureux avant de se transformer en un thriller machiavélique. Déroutant !

06/2023

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Poésie

Bouquet de maux

Des mots, Christophe Lejeune en a à écrire. A décrire. Des mots pour parler de ses maux. Pour parler de sa vie. De la vie. Ses mots, il a choisi de les déposer, de les partager comme on offre des fleurs. Son joli bouquet se compose d'émotions autant que de réflexions : sur le temps qui passe, la rupture amoureuse, la construction d'un avenir à partir d'une base fissurée, le réapprentissage du bonheur... Car le poète a parfois le sentiment de voguer sur un radeau à la dérive avant d'apercevoir, au loin, un bout de terre. Dans ce recueil d'une grande sensibilité, écrit en quatrains, alexandrins ou octosyllabes en rimes régulières, Christophe Lejeune a brillamment réussi à dompter les mots pour conter de petits fragments de son existence qui trouveront un écho en chacun.

09/2021

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Littérature française

Un joli bouquet

Hortense, jeune fille trentenaire, élève seule ses quatre filles qui sont mignonnes. C'est une maman libre, dans tous les sens du terme, qui est contre la contraception. Ainsi, chaque aventure lui amène une bouche de plus à nourrir, hélas, sans papa. Au 5e accouchement, elle rentre chez elle avec un couffin vide, expliquant que le bébé est mort-né. Elle décide alors de tout quitter, de tout abandonner même ses enfants, à l'exception de Fleur, l'aînée de la fratrie. Cette dernière, à l'âge adulte, part à la recherche de son passé, sans se douter des découvertes qu'elle va faire. C'est un roman plein de surprises et de rebondissements.

11/2021

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Poésie

Bouquet de pensées

Bouquet de pensées est une série de textes dont certains magnifient le charme de la nature, et plus particulièrement de la montagne, et d'autres ont trait aux souvenirs d'enfance dans les maisons de vacances. Pouvant être interprétés par chacun, vous y trouverez des réflexions sur la beauté et sur l'amour qui transcendent.

10/2021

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Poésie

Bouquet d'émotions

La sérénité, je l’ai cherchée. Et dans la beauté l’ai trouvée. Parmi les citronniers et orangers. Sous le soleil au soir couché. Dans ce jardin ciselé, En musique égrenée, Aux oiseaux par milliers, Totalement apaisée. Ils préfigurent ces étés. Aux nuits démesurées. Evoluer dans ce labyrinthe de voluptés. Les partager avec maman à mes côtés. Dans l’infini de la nuit. Que dansent mes envies, Mon âme réjouie.

10/2023

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Poésie

Bouquet de mots

Cet ouvrage est un petit voyage qui confie à l'imagination le soin de dévoiler quelques paysages et de les mettre en valeur. De très nombreux paysages faits de temps de réflexion, avec quelques arrêts remplis de doute pour mieux reprendre la route. Une lecture comme conduite la main dans la main avec l'auteur, et analyser comment on peut faire des bouquets avec des mots et leur donner de très jolies couleurs ? Des bouquets de mots offerts tout au long de ce voyage parmi tant de pensées, quelques émotions, parfois un peu d'humour, mais aussi de l'équivoque, des passages de joies, quelques souhaits qui s'ébrouent, donner et montrer à quelques hommages la plus belle et tendre route de l'affection, mais malheureusement parfois aussi de peine. Des hommages appuyés aux parents pour leur absence insupportable, mais pleine de fierté, celle qui donne à l'avenir sa véritable dimension : La poésie est un petit voyage / Où on y reçoit parfums et images / Tant de plaisirs mais aussi émotions / Quelques sentiments et des convictions, / Où va survenir l'envie de partage / A les rédiger sur de belles pages.

12/2021

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Poésie

Bouquet d'amertume

Rêve, douceur, beauté, amour, Cauchemar, horreur, terreur, haine, Qui es-tu la nuit, choisis et dis, espoir ou désespoir ? "Je suis tes yeux, je suis ta bouche, A travers toi, j'écoute et sens, Ton corps est mien, ton âme m'appartient. Je suis qui tu es, miroir de tes journées : Bonheur et tristesse, ivresse, tendresse, détresse, Tu me fais qui je suis, Comme toi, je ris et frémis". Mais alors si tu es moi la nuit, Dis-moi qui je suis : "La Nuit" . Jacques Maisondieu naît une journée de décembre 1940. Séparé de sa famille, il grandit à Paris et trouve dans la Seine une amante réconfortante. Après des études de Droit et de Sciences Politiques, il travaille dans la banque internationale et découvre l'Europe par toutes les saisons. Inspiré par son histoire, la nature et ses voyages, il nous livre ici son premier recueil de poèmes.

04/2018

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Littérature française

Parole de bouquet !

L'action se passe en 2006, dans un banal village d'Indre-et-Loire, Saint-Paulin-sur-Ru. C'est là que Victor Ferragu, alias Trois-Huit, ex-Parisien dans les veines duquel coule autant d'ennui que d'alcool, se réfugie en 1976, pensant (à tort) qu'il est le dernier représentant des Ferragu-Fruchard et espérant secrètement que les quatre planches qui emprisonnent ses ancêtres vont bientôt se refermer sur lui. C'est compter sans l'amitié, celle des Pauliniens, qui prennent vite en affection l'échalas tristounet : Trois-Huit devient un habitué de Tonton Nestor, le bistrot du village fréquenté par des personnages truculents au jargon fleuri et au coeur généreux. C'est aussi, bien sûr, compter sans le Tout-Possible, dont le représentant est un bouquet gigantesque et odorant qui atterrit soudainement sur la table de cuisine bancale de Trois-Huit, déclenchant en lui un véritable séisme. Ce bouquet représente le double de Trois-Huit, un double capable de rêver et de créer sa vie là où Trois-Huit ne sait que la subir. Les surprenantes péripéties qu'il vit désormais ne sont que le fruit de sa propre conscience enfin libérée. Son coeur s'ouvre comme les fleurs du bouquet, son horizon s'élargit, il transforme son plomb intérieur en or.

12/2018

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Policiers

C'est le bouquet !

"Quel que soit l'obstacle, nous le surmontons." Telle est la fière devise de l'agence "Universal Services". Mais pour les deux affaires qui lui sont enfin confiées, l'obstacle à franchir est de taille. La fille de Justin Wingrove, l'un des citoyens les plus en vue d'Orchid City, s'est fait la malle. Quant à Dedrick, on l'a kidnappé. Il suffisait de raquer... Apparemment. Eh bien, on a fini par les retrouver, mais dans quel état !

09/1997

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Théâtre

Michel Bouquet raconte Molière

Depuis qu'il apparut dans Tartuffe en 1944, sous l'Occupation, Michel Bouquet n'a jamais quitté le répertoire de Molière tout au long de sa longue carrière, puisqu'il remontera sur scène le 15 septembre prochain, à 92 ans, dans Tartuffe de nouveau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Soixante-treize ans de compagnonnage durant lesquels il incarna de manière inoubliable les grands rôles comme Harpagon (L'Avare) ou Argan (Le Malade imaginaire). Dans cet ouvrage, Michel Bouquet a souhaité raconter sa vie avec Molière et exposer sa vision très personnelle des personnages. Il rend aussi hommage à Jean-Baptiste Poquelin dont il raconte son stupéfiant parcours : son apprentissage ; son rôle de chef de troupe ; ses rapports avec Louis XIV ; ses combats face aux nombreux ennemis et détracteurs ; sa vie intime notamment son mariage avec Armande Béjart, de 20 ans sa cadette, qui lui valut bien des tourments ; sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis humains, financiers et matériels, une succession de chefs-d'oeuvre qui font de lui un des plus grands sinon le plus grand écrivains de notre langue. L'oeuvre de Molière n'a jamais cessé de fasciner Michel Bouquet. Ce comédien, connu pour sa familiarité avec les textes qu'il travaille sans répit, les relisant des centaines de fois avant de monter sur scène, s'interroge ici sur ce qui fait le génie de Molière qu'il qualifie d' " humain parfait ". Il raconte la grandeur de cet esprit qui dénonça les hypocrisies de son époque, les préciosités et snobismes, les imposteurs, défendit la cause des femmes et leur éducation, appela à la réhabilitation de l'amour dans les milieux bourgeois étriqués et calculateurs... Et puis il exalte le génie comique, fait d'esprit et d'humour, de celui pour qui "la grande règle de toutes les règles est de plaire". Mission accomplie pour Michel Bouquet avec ce livre plein d'une admiration contagieuse, porté par un esprit d'une merveilleuse jeunesse.

09/2017