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Jean d' Amérique

Extraits

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Théâtre - Pièces

Opéra poussière

Sanite Bélair (1781-1802), sergente puis lieutenante de l'armée révolutionnaire haïtienne, a été capturée par les colons français puis fusillée à tout juste 21 ans, une année seulement avant la bataille finale qui mènera à l'Indépendance. Dans Opéra poussière, cette résistante injustement oubliée décide de revenir d'entre les morts pour nous hanter. Elle lance le mouvement #HéroineEnColère sur les réseaux sociaux afin de réclamer sa place dans la grande Histoire, parmi les "pères" de la patrie. Le dramaturge, romancier et poète haïtien Jean D'Amérique alterne scènes lyriques et quotidiennes pour relier le monde de la poussière celui d'aujourd'hui, tentant de réparer les oublis du passé. Il fait de Sanite Bélair un nouveau modèle de résistance contre toutes les oppressions et les dominations. Ce texte choral, puissant et poétique, mêlant mythologie vaudou et univers numérique, empli d'énergie et d'humour, est une formidable matière à jeu.

06/2022

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Littérature française

Soleil à coudre

Tu seras seule dans la grande nuit. Telle est la prophétie énoncée de longue date par Papa à la toute jeune fille qu'on appelle Tête Fêlée. Papa, qui n'est pas son vrai père, est aux ordres du pire bandit de la ville ; Fleur d'Orange, sa mère, n'a que son corps à vendre. Dans la misère d'un bidonville haïtien, Tête Fêlée observe les adultes — leur violence, leurs faiblesses, leurs addictions... et tente de donner corps à ses fantasmes d'évasion. Souvent seule entre ses quatre murs sales, elle recommence inlassablement une lettre à la camarade de classe dont elle est amoureuse, cherchant les mots qui ne trahiraient ni ses rêves ni sa vérité. Une fable cruelle gonflée de poésie, de désir et de sang, où la naïveté d'une enfance impossible se cogne à la crudité sans pitié du monde.

Livre retenu pour le Festival du Premier Roman de Chambery 2022 - #FPRChambery22

03/2021

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Littérature française

Rumeurs d'Amérique

Ici, je me suis fondu dans la masse, j'ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien. Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement. D'autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n'a de sens que s'il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l'immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j'entreprends ici ce que je pourrais qualifier d'autobiographie américaine, entre les rebondissements de l'insolite, la digression de l'anecdote et les mirages de l'imaginaire.

08/2020

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Littérature étrangère

Mémoires d'Amérique

Ce saisissant recueil entremêle avec justesse l'intime, l'historique et le politique. John Edgar Wideman ravive les souvenirs de l'Amérique, ses plaies ouvertes, le feu dévorant du deuil, de la violence et de l'injustice. Il y parle d'amour, de mort, de lutte, de race, de vengeance et d'identité, questionne la relation inapaisée des Noirs et des Blancs et nous entraîne dans un voyage à travers le temps, l'espace et les arts, jusqu'à toucher le coeur même de l'âme américaine. "JB & FD" imagine une conversation entre John Brown, célèbre militant anti-esclavage, et Frederick Douglass, l'orateur abolitionniste, sur la nécessité d'en finir avec la traite des humains par un océan de sang. "Cartes et registres" évoque un conciliabule entre un frère et une soeur qui tentent de comprendre pourquoi leur père a tué un autre homme. "Le pont de Williamsburg" raconte l'histoire d'un homme assis sur un pont qui contemple sa vie avant de sauter dans le vide. Chacune des nouvelles obsédantes qui composent ces Mémoires d'Amérique a le phrasé d'un morceau de jazz : elliptique, profondément rythmée, l'écriture est comme brisée, les voix se chevauchent, des mots semblent manquer, comme si le but de l'auteur était d'atteindre plus rapidement la vérité. Par sa variété de tons, de formes et de sujets, ce recueil à la force inouïe transcende les idéologies et nous laisse le souffle coupé.

10/2019

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Littérature étrangère

Notes d'Amérique

En 1889, âgé de 23 ans, déjà auréolé d'une réputation de génie précoce, celui que des années plus tard Orwell nommera "le prophète de l'impérialisme britannique", Rudyard Kipling traverse les Etats-Unis. Il y passe quatre mois, et avec cette énergie qu'il avait déployée aux Indes en tant que jeune reporter et factotum du journal anglo-indien The Pioneer, il arpente le pays tout entier, visite San Francisco, pêche le saumon, côtoie cow-boys et industriels, traverse Yellowstone, visite les abattoirs de Chicago. Il envoie ses notes au Pioneer où elles seront publiées en bonne page avant d'être reprises dix ans plus tard en ouvrage. Traduit ici pour la première fois en français par Dominique Beugras.

02/2017

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Récits de voyage

Lettres d'Amérique

Du 22A mai 1913 au 6A juin 1914, Rupert Brooke voyage aux Amériques, d'où il fait suivre, pour la Westminster Gazette, une série d'articles-reportages, qui seront publiés à titre posthume, dès 1916, avec la préface de James. Brooke pose sur les lieux, les peuples et les coutumes qui s'offrent à lui un regard pénétrant, tendre, d'où transparaît la fascination exercée par le Nouveau Monde sur un jeune représentant de la Vieille Angleterre. Ses facultés poétiques trouvent pleinement à s'employer dans les nouveautés du voyageA : gratte-ciel de New York, grandes plaines du Canada, chutes du Niagaraâ- Cette imagination échevelée, cette expérience d'une terre neuve, vierge de mythes à peupler, n'empêchent pas le jeune socialiste idéaliste qu'il est, proche des idées des "A FabiensA ", de s'exercer à saisir les contradictions d'une jeune république pleine de vitalité, d'avenir, mais où déjà le dollar et la division des classes règnent en maîtres.

05/2022

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique

Les lettres d'Amérique de Nathalie Sarraute offrent un aperçu inédit sur la personnalité de l'un des écrivains majeurs du XXe siècle. Elles témoignent d'une personnalité facétieuse, aussi prompte à l'émerveillement qu'au sarcasme. Ces vingt-quatre lettres, comme autant d'entrées d'un journal de voyage, dressent le portrait inattendu d'une jeune fille bondissante de soixante-trois ans, emportée dans une traversée continentale des Etats-Unis au début de l'année 1964. Ecrites dans un style impressionniste, heurté, presque télégraphique, ces lettres à son mari absent montrent, outre la communion de ce couple, l'Amérique en pleine révolution culturelle et l'accueil triomphal reçu là-bas par la nouvelle littérature française.

05/2017

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Littérature étrangère

Américains d'Amérique

Voici l'histoire d'une famille émigrée en Amérique au XIXe siècle, une vaste chronique écrite très librement au fil des souvenirs et qui s'est imposé comme un classique moderne. Dans cette version destinée au public français, la grande Gertrude Stein ne s'est pas contentée de peindre un fragment de l'Amérique, mais une famille complète, une famille qui est toute l'Amérique, en sa fuite, en ses migrations, ses installations et ses conquêtes, une famille sans interruption et sans lacune. Américains d'Amérique constitue un document d'une valeur considérable, oeuvre d'une femme qui pendant trois générations a été à l'avant-garde des lettres et des arts et la créatrice d'un style précurseur. C'est toute une idée de l'Amérique qui ressort à travers ces pages : "L'entrée d'un vieux peuple dans un monde nouveau, la naissance d'un peuple nouveau."

02/2018

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Récits de voyage

Amérique

J'ai cherché l'Amérique sidérale, celle de la liberté vaine et absolue des freeways, jamais celle du social et de la culture - celle de la vitesse désertique, des motels et des surfaces minérales, jamais l'Amérique profonde des mœurs et des mentalités. J'ai cherché dans la vitesse du scénario, dans le réflexe indifférent de la télévision, dans le film des jours et des nuits à travers un espace vide, dans la succession merveilleusement sans affect des signes, des images, des visages, des actes rituels de la route, ce qui est le plus proche de l'univers nucléaire et énucléé qui est virtuellement le nôtre jusque dans les chaumières européennes.

12/2000

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Livres 0-3 ans

Imagier d'Amérique latine

La collection des imagiers accordéon, un premier tour du monde aux couleurs vives et gaies, qui ouvre les yeux de l'enfant sur la richesse de cultures différentes. Le cactus, le carnaval, le ballon de football, le pirhana, les maisons en couleurs, le hamac, le tatou, le toucan, le chullo... trente images pour découvrir l'Amérique latine.

06/2019

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Poches Littérature internation

Le neveu d'Amérique

Fidèle à la promesse faite à son grand-père d'aller un jour en Andalousie, dans le village de la famille, Luis Sepúlveda emprunte une route pleine de détours. Depuis Santiago du Chili ce voyageur infatigable, curieux de paysages mais surtout de rencontres, nous invite à l'accompagner dans quelques péripéties de sa vie ; de sa découverte, sous la tutelle du vieil anarchiste, d'un militantisme qui l'amènera à la prison et à l'exil dans divers pays d'Amérique du Sud, jusqu'au bonheur du retour, des années après, en Patagonie et en Terre de Feu. Avec un inégalable sens de la rencontre avec les autres, il nous fait connaître des marins, des professeurs amateurs de casinos et de femmes, des filles à marier à tout prix, les vainqueurs d'un championnat de mensonges et un aviateur fou... Un itinéraire personnel vagabond qui ne prend son sens qu'avec l'accomplissement de la promesse faite à son grand-père. Incomparable raconteur d'histoires, Luis Sepúlveda transforme la réalité en littérature.

Dossier : Le bestiaire merveilleux de Luis Sepúlveda, changé en audiolivres

05/2017

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Lecture 6-9 ans

Mon amie d'Amérique

Molly et ses parents quittent l'Irlande pour s'installer aux Etats-Unis. Là-bas, la petite fille retrouve avec joie ses grands-parents, Paddy et Nanny, arrivés quelques années auparavant. Mais Molly est inquiète : la vie est tellement différente, aux Etats-Unis... Arrivera-t-elle à trouver sa place et à se faire des amis ?

05/2019

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Histoire internationale

L'hippo d'Amérique

Il fut un temps où, appuyés par l'ancien président Roosevelt, deux ennemis rescapés de la seconde guerre des Boers rêvaient de faire de la viande d'hippopotame le met favori des Américains. Dans une vertigineuse épopée, Jon Mooallem relate l'histoire de ces hommes baignés d'ambition, aux destins rocambolesques. Tout droit échappés d'un livre à la croisée du western, du roman d'aventure, du récit de guerre et de la fresque d'espionnage, ces personnages incarnent le visage paradoxal d'une Amérique alors tiraillée par le doute. De l'Afrique aux Etats-Unis, l'invraisemblable destin de deux hommes, d'aventuriers et d'espions nazis.

02/2016

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Policiers

La reine d'Amérique

Elle a seize ans. Elle est belle, jeune et charmante. Blanche de neige, elle arrive de nulle part et a besoin d'un toit ; on lui donnerai le Bon Dieu sans confession. Ig, avec son bon cœur, l'invite chez une amie. Elle y reste. On ne sait rien d'elle. Personne ne se méfie. Personne n'a vu la baïonnette cachée au fond de son sac.

03/2004

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Littérature française

Mes oncles d'Amérique

"Ce quatuor arrêté dans une rue de New York, parmi la ruine de l'avenue C, la brise sale et chaude venue de l'East River soufflant sur nos jambes nues - depuis combien d'années ne l'avais-je pas convoqué ?" Jours lointains des années 80, bruyantes fiestas dans les immeubles brûlés, cris des dealers, musique portoricaine, rires des petits Blancs, futurs artistes, futurs losers. Alphabet City n'est pas encore l'East Village. Parmi eux, deux filles venues d'Europe qui courent la ville en baskets et santiags, et deux hommes cravatés serré, venus trente ans plus tôt d'une Angleterre disparue. Ces oncles d'adoption, les filles vont les accompagner au bout de leur histoire - y perdant la jeunesse, y gagnant l'âge adulte.

12/2014

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Poches Littérature internation

La tante d'Amérique

En Sicile, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune garçon assiste au débarquement américain dans son petit village de Catane. Mais il est surtout le témoin d'un débarquement autrement plus décisif, au sein de sa famille celui-là : celui de sa "tante dAmérique", avec son cortège de dollars et de marchandises made in USA... Mêlant avec brio la grande et la petite histoire, le récit cocasse d'une période mouvementée à travers un regard d'enfant.

03/2014

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Littérature française

A défaut d'Amérique

Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame. De loin, une femme observe la scène : Suzan a débarqué de Floride le matin même. A présent qu’Adèle n’est plus, l’Américaine se demande si elle a eu raison de détester cette femme qui a séduit son père, Stanley, alors jeune soldat, pendant les folles journées de la Libération de Paris, en 1945. Pourquoi elle a été irritée, voire jalouse, de l’exorbitante aptitude au bonheur qu’ont manifestée ces platoniques tourtereaux octogénaires qu’elle a tardivement réunis à Palm Beach pour tenter de consoler son père de son veuvage. Peut-être parce que la vieillissante “Jewish American Princess” qu’est à présent Suzan n’a jamais été douée pour la vie, n’a jamais su aimer - seulement obéir ? Que, brillante avocate, elle a perdu foi en son métier, se shoote au jogging pour oublier ses frustrations, et que, divorcée, ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfants, elle n’a rien à transmettre ? Adèle, au moins, c’était la vie, excessive, débordante. Une spectaculaire survivante - aux pogroms en Pologne, à l’exil en France, à deux guerres mondiales, à l’exode - même les camps l’avaient épargnée. Mais est-ce que cela donne tous les droits et surtout celui de la rendre elle, Suzan, encore plus malheureuse ? Près de la tombe, une femme se tient un peu à l’écart du groupe : Fleur a aimé son arrière-grand-mère, Adèle, au moins autant qu’elle a fini par détester Sabine, sa mère dépressive, et toutes les autres femmes de sa lignée. Elle s’est fabriqué une famille à elle, résolument “inédite”, avec ses trois amours : son mari Julio venu d’Argentine et leurs deux fils. Adèle a toujours fasciné Fleur, avec son vouloir-vivre impérieux et presque tyrannique, son adaptabilité, depuis l’enfance, aux situations les plus tragiques, sa séduction dévorante (dont toutes les photos attestent) restée intacte, malgré les épreuves inhumaines de ces années passées à Paris - dans le quartier de Beaubourg où les réfugiés juifs avaient refondé leur communauté meurtrie et précaire -, avec sa capacité têtue, épuisante, à réaliser de petits miracles, à sauver des vies autour d’elle, à commencer par celle de l’amour de sa vie, son mari, Louis, auquel, jusqu’à la fin, elle est restée fidèle. Cette personnalité rayonnante - ou écrasante, c’est selon - qui n’a cessé d’éblouir son vieux père, l’Américaine n’en a eu, à Palm Beach, qu’un bref aperçu, et de surcroît dans sa “version senior”. Si, comme Fleur (qui va bientôt s’y employer afin de prendre, à travers Adèle, la mesure de la seule hérédité qu’elle accepte de se reconnaître), elle se plongeait dans l’histoire individuelle d’Adèle et dans la grande Histoire que celle-ci a, plus que traversée, incarnée, elle en saurait davantage sur “la française”, sa “rivale”, et sur la communauté de souffrance et d’amour dont elle est issue et d’où elle a tiré sa force exceptionnelle. Elle saurait comment Etele est devenue Adèle. Mais, comprend-elle alors, elle a peut-être, elle aussi, “son” Adèle en la personne de Sophia, sa tante, la sœur de sa mère, mondialement célèbre pour avoir été la première femme blanche à militer contre l’Apartheid en Afrique du Sud où elle a fait le choix de s’installer, plus de cinquante ans auparavant. C’est donc par le truchement indirect de “la française” honnie que Suzan va, à la veille des attentats du 11 Septembre, rejoindre à Cape Town, cette autre vieille dame afin de renouer avec la vérité de son histoire de fille trop peu curieuse, et découvrir enfin en quoi sa propre mère, Lisa, a, forte de renoncements assumés, embrassé une autre forme d’héroïsme, plus modeste, auquel il convient sans doute de donner le nom d’amour. Par delà sa capacité à nouer ensemble, sur trois générations et sur trois continents, les fils de l’histoire individuelle et collective, le roman de Carole Zalberg se signale par sa capacité à détourner, subtilement, le “roman de la filiation” de sa mécanique obligée, à en proposer une lecture ouverte. En confrontant l’exil subi (Adèle) ou choisi (Sophia), à l’errance, “sans étiquette”, d’une Américaine presque ordinaire (Suzan) ou au périlleux voyage dans l’interprétation du passé (Fleur), sans jamais instaurer, entre ses personnages, de suspecte hiérarchie, Carole Zalberg nourrit son roman d’une décision d’écriture qui en féconde admirablement l’ambition et la sensibilité. A nouveau crédités de l’humanité profonde qu’ils ont un jour eux aussi incarnée, les fantômes y gratifient l’existence de ceux qui prennent leur suite sur la scène du monde d’un legs d’amour et de souffrance, qui, sans consoler quiconque de vivre ou de mourir, façonne l’authentique présence que les vivants sont tenus de s’accorder à eux-mêmes, faisant de la découverte de l’autre la condition d’une authentique connaissance de soi.

02/2012

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Policiers

Le testament d'Amérique

Elle avait des cheveux bruns qui bouclaient, des yeux noirs, l'air grave. Tout de suite, il avait eu en elle une confiance instinctive. Elle était seule à savoir qu'elle l'entraînait avec elle, au fond du puits...

06/1998

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Littérature Espagnole

Le neveu d'Amérique

"Une vraie fête, un voyage parfois amer mais toujours jubilatoire, avec la tendresse pour unique boussole". L'Express Fidèle à la promesse faite à son grand-père d'aller un jour en Andalousie, dans le village de la famille, Luis Sepúlveda emprunte une route pleine de détours. Depuis Santiago du Chili, ce voyageur infatigable, avide de paysages et de rencontres, nous partage quelques péripéties de sa vie ; de sa découverte, sous la tutelle du vieil anarchiste, d'un militantisme qui l'amènera à la prison et à l'exil dans divers pays d'Amérique du Sud, jusqu'au bonheur du retour, des années après, en Patagonie et en Terre de Feu. Né au Chili en 1949 et mort Espagne en 2020, Luis Sepúlveda, est l'un des plus grands auteurs contemporains de langue espagnole. Traduits dans le monde entier, ses romans, chroniques, récits et nouvelles sont disponibles chez Points.

04/2021

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Littérature française

Brèves nouvelles d’Amérique

Buck, Cindy, Roy, Rachel... Autant de personnages tourmentés que de destins accidentés sur fond d'Amérique contemporaine à la dérive. Ces courtes nouvelles reliées par la mort et la noirceur sont comme une collection d'histoires d'hommes et de femmes qui racontent de façon implacable comment les cordes de leur itinéraire se sont condensées jusqu'à les dévier brutalement dans le fossé de leur existence. Sans fioriture ni romance, à coup de pensées intérieures, ils résument leur sort tout entier à la fatalité qui a fini par réduire l'encyclopédie de leur vie aux quelques lignes de leur monologue. Avec une pluralité d'atmosphères différentes, mêlant franc parler, détails absurdes, poésie dérisoire, cynisme ordinaire et humour décadent, cet ensemble d'histoires brèves génère un effet catharsis et se dévoile comme les pièces d'un puzzle composant un recueil qui dessine le visage d'une humanité aussi fragile que terrifiante.

06/2020

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Littérature étrangère

La campagne d'Amérique

Avec La campagne d'Amérique, Carlos Fuentes revient à un récit linéaire, dans la tradition du roman historique ou d'aventures à la Walter Scott, retour assorti d'un clin d'oeil en direction de Cervantes. Il y a en effet du don Quichotte chez ces trois jeunes Argentins qui, en mai 1810, s'associent à la lutte de leur pays pour la conquête de l'indépendance. Pour l'un d'entre eux, ce combat coïncide avec la fascination qu'exerce sur lui la jeune épouse d'un barbon espagnol suffisant et cynique. Pendant des années, tout en luttant contre les Espagnols, il suivra sa trace, du Pérou au Chili, du Venezuela au Mexique, avant de revenir à Buenos Aires y retrouver l'amour... d'une autre. Cette quête amoureuse et ce cheminement guerrier - la «campagne d'Amérique» -, feront de lui le héros involontaire des chansons populaires, d'un pays à l'autre. Il devient un être de «fiction».Mais La campagne d'Amérique est plus qu'un plaidoyer en faveur de la prééminence de l'écriture sur l'action. C'est, une fois encore, la défense et illustration des thèses de Carlos Fuentes sur l'inventivité, la vitalité et la diversité de la culture latino-américaine.

03/1994

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Littérature française

Une cousine d'Amérique

Une cousine d'Amérique / par Louis Mainard ; illustré de cents dessins de Kauffman Date de l'édition originale : 1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Petits états d 'Amérique

"Le soir tombe sur la rue principale de Burlington, baptisée "Main Street", comme souvent les grandes rues des petites villes américaines. Une vieille Buick remonte du nord, des berges du lac Champlain. Une planche à voile brinquebale sur une galerie de fortune et par la fenêtre entrouverte s'échappe un air de country. Un homme débouche de la place et remonte son col des deux mains avant de traverser en diagonale. Il rentre chez lui. Tout le monde, à l'heure qu'il est, rentre chez soi. Assis au bord du trottoir, un adolescent défait les lanières de ses patins à roulettes. Le pompiste roux s'ennuie devant sa station-service. Perché sur des pilotis de béton, le Midtown ou Motel du Centre donne sur la caserne de pompiers. La réception se trouve juste sous l'enseigne clignotante, la sonnette de la porte grésille, une femme âgée somnole dans un bureau en désordre".

02/1994

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Littérature française

Le lièvre d'Amérique

L'organisme de Diane tente de s'adapter doucement. Elle dort moins, devient plus forte et développe une endurance impressionnante. L'employée modèle qu'elle était peut encore plus se surpasser au travail. Or des effets insoupçonnés de l'intervention qu'elle vient de subir l'affolent. L'espace dans sa tête se resserre, elle sent du métal à la place de ses os. Tout est plus vif - sa vision, son odorat, sa respiration. Comble de la panique, ses cheveux et ses poils deviennent complètement roux en l'espace d'une nuit. Et puis les mâles commencent à la suivre. Quinze ans plus tôt, Diane connaît un été marquant de son adolescence à l'Isle-aux-Grues, fait de ces jours de grosse mer où Eugène bravait les dangers, de la fascination de son ami pour les espèces en voie d'extinction et - comment s'en remettre - du soir de l'incendie. Ce roman, une fable animalière néolibérale, s'adresse à celles et ceux qui se sont égarés. Un livre empreint de poésie et de sauvagerie bienfaisante. Frédérique Roussel, Libération. Un vrai petit bijou. Valérie Lessard, Radio-Canada. Un premier roman remarquable. Yann Perreau, Les Inrockuptibles.

01/2022

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Poésie

Atelier du silence

ville / tes cafés tes rues au feu / vertige qui te prend par la nuque / quand le jour se penche pour ramasser rêves / sans avis préalable la beauté te tranche / tes briques scintillent et vont plus loin que le sang. J. D'A.

09/2020

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BD tout public

L'Amérique

A l'âge de 16 ans, Karl Rossmann est exilé en Amérique par ses parents pour avoir eu une liaison avec la cuisinière de la maison, à qui il a fait un enfant. Juste avant de débarquer, il reste sur le bateau afin de défendre, auprès du capitaine, la cause d'un soutier soi-disant victime d'une injustice. Cet incident lui permet d'être reconnu par son oncle, le sénateur Jacob, qui le prend sous sa protection et s'applique à faire son éducation. Karl rencontre deux amis de l'oncle Jacob, M. Green et M. Pollunder. Ce dernier l'invite dans sa villa de campagne où il fait la connaissance de sa fille Clara. Mais il se rend compte trop tard qu'il a accepté cette invitation contre la volonté de son oncle. A minuit, M. Green lui remet une lettre dans laquelle le sénateur, à son tour, le condamne à l'exil et l'oblige à se débrouiller seul. A l'auberge où il fait halte, après avoir quitté en pleine nuit la villa de Monsieur Pollunder, Karl rencontre deux vagabonds aventuriers, Robinson l'Irlandais et Delamarche le Français. Il les accompagne afin de trouver du travail dans une ville à deux jours de marche de New-york mais il les abandonne bien vite pour prendre un emploi de groom dans un hôtel. Robinson vient le rejoindre à "L'Hôtel Occidental" en lui demandant son aide ce qui lui crée des soucis. Il est renvoyé et reprend la route avec ses deux compagnons. Accusé d'avoir abandonné son poste et soupçonné de vol, Karl s'est enfui de l'hôtel Occidental dans le taxi emportant un Robinson à demi-mourant. Pour échapper à la police, il se réfugie chez Brunelda, une cantatrice séduite par Delamarche. Celui-ci veut mettre Karl au service de Brunelda afin de remplacer Robinson dont elle s'est lassée. Karl se révolte mais ne peut que se résigner. Plus tard, un matin de bonne heure, pour ne croiser personne, il conduit Brunelda devenue impotente dans une curieuse Entreprise. En repartant, il croise sur sa route l'équipe de recrutement du théâtre de la nature d'Oklahoma. Il réussit à se faire engager en tant que machiniste tout en abandonnant sa véritable identité. Il part en train vers son nouveau destin, rempli d'espérance.

05/2012

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Récits de voyage

Mon Amérique

Après Espaces Sauvages, Jim Fergus nous raconte ici six années de "pérégrinations par monts et par vaux" à travers les Etats-Unis. De la beauté grandiose et désolée des paysages de l'Utah aux terres sauvages du Nebraska, en passant par quelques savoureux récits de pêche à la mouche dans les rivières de l'Ouest, il évoque une Amérique à la fois mythique et terriblement concrète. Célébrant ainsi la nature, la pêche, la chasse, les animaux sauvages ou domestiques, l'amitié, la culture indienne, ou encore la cuisine, il nous livre les secrets d'un véritable art de vivre, qu'il partage volontiers avec des écrivains comme Jim Harrison ou Thomas McGuane.

09/2013

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Poches Littérature internation

L'Amérique

Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu'une bonne l'avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de fla Liberté, qu'il observait depuis longtemps lui apparut dans un sursaut de lumières. On eût dit que le bras qui brandissait l'épée s'était levé à l'instant même, et l'air libre soufflait autour de ce grand corps...

01/1988

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Littérature française

Amérique fantôme

Peu de gens dans les rues en cette fin de journée, on est loin de la frénésie de Manhattan et, contrairement au reste de Brooklyn, la gentrification n'a pas encore fait ses ravages. Quelques commerces, deux ou trois cafés populaires, c'est tout. Red Hook me rappelle certains quartiers marseillais, des petits coins de paradis cachés au milieu de nulle part dans des friches industrielles. Lors d'une "tournée" solitaire, notamment au Texas, pour accompagner la sortie d'un de ses livres, Brice Matthieussent regarde l'Amérique d'aujourd'hui, loin des pages joyeuses de la route 66, du mythe des années Kerouac, et des clichés tenaces. Il traverse Dallas, Houston, Austin, Pittsburgh, puis Boston et New York, étonné par les fantômes qui hantent les halls d'hôtels, les autoroutes ou les rares librairies, sous la lumière des néons ou des phares de voitures. Il y croise les plus démunis au détour de rues sans trottoirs, ou les classes aisées dans les parcs et salons. Les plus chaleureux et les plus distants. Mais la rencontre est d'abord celle du regard et de la littérature.

02/2021