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J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Extraits

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Histoire internationale

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d'enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l'espace de trois ans. Régine n'aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n'avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses. Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes. Un document rare.

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Déportation

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

"Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d'un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée". Régine Frydman est l'une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements qu'ils ont vécus : les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté. Un document rare.

10/2023

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Lycée parascolaire

Le ghetto de Varsovie. Anthologie

En 1939, un habitant de Varsovie sur trois était juif. Il vivait librement dans un pays où il avait été bien accueilli depuis plusieurs siècles. L'année suivante, les nazis, sous prétexte d'une épidémie de typhus, mettent la population juive en quarantaine, construisent un mur autour d'elle, le surmontent de barbelés : c'est le ghetto. L'étape suivante est le " transfert ", affreux euphémisme pour désigner la déportation vers les camps de concentration. En 1943, quelques Juifs lancent l'insurrection du ghetto : mieux vaut mourir les armes à la main. C'est avec cette histoire terrible et héroïque que vous allez faire connaissance.

03/2004

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Littérature française

Eparses. Voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie

C'est le simple " récit-photo " d'un voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie. La tentative pour porter, sur un corpus d'images inédites réunies clandestinement par Emanuel Ringelblum et ses camarades du groupe Oyneg Shabes entre 1939 et 1943, un premier regard. Images inséparables d'une archive qui compte quelque trente-cinq mille pages de récits, de statistiques, de témoignages, de poèmes, de chansons populaires, de devoirs d'enfants dans les écoles clandestines ou de lettres jetées depuis les wagons à bestiaux en route vers Treblinka... Archive du désastre, mais aussi de la survie et d'une forme très particulière de l'espérance, dans un enclos où chacun était dos au mur et où très peu échappèrent à la mort. Images de peu. Images éparses - comme tout ce qui constitue cette archive. Mais images à regarder chacune comme témoignage de la vie et de la mort quotidiennes dans le ghetto. Images sur lesquelles, jusque-là, on ne s'était pas penché. Elles reposent cependant la question du genre de savoir ou, même, du style que peut assumer, devant la nature éparse de tous ces documents, une écriture de l'histoire ouverte à l'inconsolante fragilité des images.

02/2020

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Histoire internationale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 2, Les enfants et l'enseignement clandestin dans le ghetto de Varsovie

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Histoire internationale

Mémoires du ghetto de Varsovie

Varsovie, 19 avril 1943: la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l'état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours. Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s'échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette " vie à la frontière de la mort ". C'est ce témoignage d'exception qui est présenté ici.

09/2002

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Europe centrale et orientale

Carnets inédits sur le ghetto de Varsovie

2 octobre 2009, Varsovie. Marek Edelman s'éteint. Figure de l'opposition au régime communiste polonais, il est célèbre d'abord pour avoir été l'un des dirigeants du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Membre du Bund, le mouvement socialiste des travailleurs juifs, il participe à ses publications clandestines. Quand les nazis décident de liquider le ghetto, il fait partie de ceux qui se savent condamnés mais ne veulent pas mourir sans combattre. Une poignée d'hommes contre une armée. Marek Edelman ne posait pas au héros. "Nous avions décidé de mourir les armes à la main. C'est tout. C'est plus facile que de donner ses habits à un Allemand et de marcher nu vers la chambre à gaz". Juif non religieux, non sioniste, c'était un éternel insoumis. Il avait publié en 1945 un récit sur le ghetto et son soulèvement, puis des entretiens. Le jour de son enterrement, ses enfants, Aleksander et Ania Edelman, retrouvent dans son appartement trois carnets, où il avait consigné à la fin des années 1960 des souvenirs du ghetto, sans aborder le soulèvement. Ce sont ces carnets retrouvés que nous publions ici, avec un appareil de notes et d'annexes permettant la compréhension de ce document exceptionnel. Edition établie par Constance Pâris de Bollardière, historienne spécialiste du Bund et des rescapés de la Shoah, directrice adjointe du George and Irina Schaeffer Center for the Study of Genocide, Human Rights and Conflict Prevention (The American University of Paris).

04/2022

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Histoire internationale

Les 948 jours du ghetto de Varsovie

La légendaire histoire du ghetto de Varsovie commence le 12 octobre 1940, jour de Kippour, lorsque les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans un périmètre clôturé tous les Juifs de la ville. Elle se terminera très exactement 948 jours plus tard avec l'extermination des derniers résistants et le dynamitage de la grande synagogue Tlomackie. C'est la fin de la plus importante communauté juive d'Europe ; la seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination. En s'appuyant sur les nombreux témoignages écrits pendant et après la période concernée, Bruno Halioua relate le quotidien de plus de 380000 personnes : la multiplication des mesures antijuives, les stratagèmes pour manger, travailler, prier malgré l'enfer, le courage nécessaire pour résister à la machine de mort mise en place par le Troisième Reich. Ce livre de synthèse, précis et édifiant, est indispensable à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet événement majeur du XXe siècle.

02/2018

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Histoire internationale

Oneg Shabbat. Journal du ghetto de Varsovie

Avec la publication d'une partie des archives d'Oneg Shabbath chez Fayard, il y a dix ans, la traduction de ce Journal complète l'édifice des voix d'outre-tombe venues du judaïsme de Varsovie. Quelques semaines après l'invasion allemande, pressentant avec beaucoup d'autres que des temps lourds de dangers encore imprécis s'ouvrent devant eux, Ringelblum met sur pied une équipe de collecte d'informations qui se réunit chaque samedi. D'où le nom du groupe, Oneg Shabbath (Onegh Shabbès en yiddish), "la joie du shabbat". La finalité de cette collecte va changer avec le temps : de preuves pour l'après-guerre, elle devient, quand se confirme l'extermination dans la première moitié de l'année 1942, une accumulation de preuves pour les générations à venir. Preuve du désastre sans précédent qui prétend éradiquer un  peuple décrété "en trop" sur la terre. Parallèlement Ringelblum tient son Journal, en yiddish, de façon intermittente, en langage parfois haché, voire sibyllin. Au fur et à mesure que passent les mois, la description de la misère effroyable et volontairement organisée par les Allemands prend le dessus. Comme s'impose aussi la description de la trahison d'une partie des classes dominantes juives, la bassesse de beaucoup, voire la trahison d'une poignée. Mais il met aussi en lumière la solidarité d'un grand nombre et la vivacité de la résistance culturelle à ce martyre. Reste que ce texte est un réquisitoire implacable, par des notations sèches, jamais emportées par une indignation de posture ou outrancière, de l'égoïsme de classe qui structure les sociétés juives. Comme les autres.

11/2017

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Histoire de France

J'avais vingt ans dans la Guerre d'Algérie

Témoignage d'un appelé, officier, qui a refusé la torture et s'est heurté aux brimades de la hiérarchie militaire. Il parle du moral des troupes et vit au plus près les effets de la guerre sur les jeunes du contingent. On voit à quel point les cadres d'active de l'armée française sont décontenancés par les atermoiements des gouvernements successifs, ce qui conduit certains à des positions extrémistes. Comme l'écrit Michel Rocard dans sa préface, "Le motif de notre auteur, c'est la colère politique, c'est le besoin de faire partager son indignation...".

06/2014

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Histoire internationale

Ghetto de Venise. 500 ans

29 mars 1516. La Sérénissime impose aux Juifs de Venise de se regrouper dans le lieu-dit «Geto», à l'extrémité nord de la ville, sur une île encerclée par des canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit, donneront désormais accès à ce lieu. Les habitants pourront le quitter dans la journée pour exercer leur profession, mais la nuit seuls les médecins seront autorisés à sortir pour soigner les Chrétiens hors les murs. Le premier ghetto est né. Son appellation sera désormais associée à tous les lieux de ségrégation dans le monde. Aujourd'hui, 500 ans après, nous nous posons d'innombrables questions concernant cette mesure. Qu'est-ce qui l'a motivée ? Comment la communauté juive l'a-t-elle acceptée ? Etait-elle d'ailleurs ressentie comme une contrainte ou comme s'inscrivant dans une politique générale de la République vénitienne vis-à-vis des communautés étrangères ? Quelle a été la vie dans ce lieu de confinement durant les 300 ans qui ont précédé la suppression des portes par Napoléon ? Depuis l'institution du «lieu clos» jusqu'au processus d'assimilation, dans une approche qui englobe Venise dans son ensemble, ce livre met en lumière les relations qui, malgré la réglementation, existaient entre la Communauté et le reste de la société civile, et aussi la vie de la plus importante ville cosmopolite du bassin méditerranéen.

02/2016

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Littérature française

J'avais 21 ans...

C'est en partant d'une date précise qu'à 57 ans Cha décide d'écrire ce qu'a été sa vie. D'une enfance heureuse et riche de créations sportives et artistiques, destinée à un bel avenir sous l'admiration de tous, Cha verra sa vie basculer dans l'horreur, après avoir été embarquée dans un mouvement sectaire et ses abus sexuels, alors qu'elle était dans un moment vulnérable. Elle était âgée de vingt et un ans. Cela la conduira dans une escalade d'établissements de soins pendant plus de quinze années de sa vie. Malgré les hauts et les bas, Cha arrivera à remonter presque " à la norme de cette société " grâce à sa créativité picturale et littéraire qui ne la jamais quittée. Cha : une femme différente, en proie à une immense solitude, mais qui sait communiquer une joie et un appétit de vivre à travers les animations qu'elle donne aux enfants et adultes de tous les âges. Malgré les souffrances et les déchirures de son passé, Cha regarde avec philosophie surtout l'année de ses vingt et un ans.

07/2022

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Religion

Echappée du Ghetto de Varsovie. Vivre sous double identité

"J'ai passé deux ans et demi de ma vie dans le ghetto de Varsovie. J'ai survécu à la vague de déportations de 1942. Le 18 janvier 1943, lors de la deuxième rafle, j'ai reçu l'ordre de descendre dans la rue en même temps que mes amis et voisins." Ainsi débute le récit de Zofia Rubinsztejn (épouse Kubar, 1915-1991), jeune universitaire qui réussit à échapper de manière inespérée à la colonne de captifs que l'on emmenait à leur mort lors de la Grande Déportation des Juifs du Ghetto de Varsovie commencée en 1942. Elle parvint ensuite à s'évader du ghetto et à se réfugier dans le "secteur "aryen"" de Varsovie. Comment y survivre sans argent, sans papiers, sans emploi et sans logement ? Comment échapper aux rafles, aux dénonciateurs et aux maîtres chanteurs en dépit du sang-froid, du flair et de la lucidité dont elle sut faire preuve ? Si la plupart des appels au secours qu'elle adressa à ses amis et connaissances non-juives d'avant-guerre se heurtèrent au silence, elle put compter cependant sur l'assistance de la principale du lycée où elle avait fait ses études secondaires, nouer des liens d'amitié avec diverses personnes ayant su résister à l'antisémitisme ambiant - qui continuait à imprégner en profondeur la population de la capitale au moment du soulèvement national du mois d'août 1944 - ainsi qu'avec des ecclésiastiques rencontrés dans le cadre de ses activités pédagogiques clandestines.

02/2018

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Histoire internationale

Chronique d'une agonie. Journal du ghetto de Varsovie

De tous les témoignages qu'a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d'une agonie est sans doute le plus bouleversant. Chaim A Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son Journal. " Registre des larmes et du sang ", il devient une véritable " mission historique " et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures. Chaim A Kaplan écrit jusqu'à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d'écolier sur lesquels Kaplan reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d'années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941 -3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l'enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies. Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C'est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.

10/2009

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Histoire de France

Nous attendons de vos nouvelles. Voix du ghetto de Varsovie

A travers l'histoire de ses parents, survivants du ghetto de Varsovie, Michèle Goldstein-Narvaez nous offre un document où l'amour, la volonté de vivre, l'optimisme, l'humour, la lucidité, et un peu de chance aussi, triomphent de l'apocalypse. Elle fait revivre les voix du ghetto à travers des lettres retrouvées que sa famille s'échangeait en 1940. Elle relate le périple des uns à travers le monde, la déchirure et l'inquiétude de la séparation, l'aventure de son père et de sa mère, qui ont survécu dans les égouts, mais aussi la Résistance polonaise et l'attente des Alliés. Un témoignage historique et personnel qui permet également de comprendre le déracinement et les traces qu'a laissées la Shoah sur ses victimes et leurs descendants.

01/2013

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Histoire de France

Du fond de l'abîme. Journal du ghetto de Varsovie

Le ghetto de Varsovie, 350 000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le " Journal du ghetto ", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le " Journal du ghetto " de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.

03/2002

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Thrillers

Quand j'avais dix ans

Elle a vécu dans le mensonge pendant treize ans, la vie qu'elle connaissait est sur le point de changer à jamais. Il y a 21 ans, le Dr Richard Carter et sa femme Pamela ont été tués dans ce qui est devenu le double meurtre le plus tristement célèbre de l'ère moderne. Leur fille de dix ans, surnommée l'ange de la mort, a passé huit ans dans une unité de sécurité pour enfants et vit tranquillement sous un faux nom avec sa propre famille. Aujourd'hui, à l'occasion de l'anniversaire du procès, une équipe de documentaristes a retrouvé sa soeur aînée et l'a obligée à rompre deux décennies de silence. Son interview explosive fait la une des journaux nationaux et la journaliste Brinley Booth, amie d'enfance des soeurs Carter, est chargé de couvrir l'événement. Pour la première fois, les trois femmes sont obligées de faire face à ce qui s'est réellement passé cette nuit-là - avec des conséquences dévastatrices.

11/2023

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Littérature française

1942, j'avais cinq ans

1942, j'avais cinq ans, relate, à partir de son cinquième anniversaire, les souvenirs de Léon. C'est le retour des " réfugiats " à Crusnes, cité minière à cheval sur la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne. Il garde des oies sur les forts de la ligne Maginot alors que des prisonniers russes récupèrent les ferrailles sous la garde de soldats allemands. Puis les troupes américaines repoussent les Allemands vers l'ancienne frontière. Il raconte sa scolarité à l'école primaire de garçons, sa vie, ses jeux, ses frasques dans cette cité minière.

09/2013

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XXe siècle

Dans tes yeux. Un amour dans le ghetto

Bouleversant " Oui, en 1941, dans le ghetto de Varsovie de mon enfance, l'amour était présent. Dans tes yeux raconte l'histoire d'un rêve d'amour et celle du mal absolu. Ce mal dont je suis l'un des survivants. L'un des témoins. Mais témoigner du mal nous préserve-t-il de son retour ? Dans tes yeux est le cri d'amour d'une jeune fille. Une jeune fille qui pensait comme Anne Frank, alors que celle-ci connaissait d'avance son destin tragique : Je continue à croire que les hommes sont fondamentalement bons et généreux. " Dans ce roman où résonne le cantique des cantiques, le plus beau chant que la Bible nous ait légué, Marek Halter livre un message bouleversant d'amour, de mémoire et de paix.

04/2024

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Lecture 9-12 ans

Au ghetto de Varsovie nous avons combattu avec Marek Edelman

Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois... Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d'une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C'est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l'armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est membre de l'état-major de l'insurrection. Il a alors vingt-quatre ans. En s'inspirant de faits authentiques, Eric Simard a imaginé que plusieurs des acteurs du drame ayant réellement côtoyé Marek Edelman se présentent pour apporter leur témoignage sur le combattant qu'il était. On partage avec eux les épreuves de la peur, de la faim, du combat, de la cruauté, mais aussi la fraternité, le courage, l'amitié, l'amour...

11/2018

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

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Littérature française

Les anges de la Madone. Du ghetto de Varsovie à St-Martin Vésubie

Durant la seconde guerre mondiale, entre 1940 et 1944, les lois anti-juives prises par le gouvernement de Vichy, sont appliquées dans le département des Alpes-Maritimes. Des Juifs sont assignés à résidence à Saint-Martin Vésubie. La zone libre est envahie par les allemands et les italiens, en novembre 1942, suite au débarquement des alliés en Afrique du Nord, mais laissée sous contrôle de l'année italienne. Celle-ci, bienveillante envers les Juifs, s'oppose aux directives allemandes et françaises qui sont de les traquer en vue de leur déportation. Comme leurs compatriotes, David et Hannah, un couple de juifs polonais, assignés à Saint-Martin Vésubie. Hannah est heureuse au coeur de la "petite Suisse niçoise", où elle se sent en sécurité, avec son mari et leur fille, Maria. Mais, à sa grande consternation, David, officier dans l'armée polonaise, retourne se battre dans son pays, dans l'espoir de libérer le ghetto de Varsovie. Pour Hannah, une longue et pénible attente commence alors. Reverra-t-elle un jour son cher David ? Heureusement sa famille d'accueil est là pour la soutenir. Le fils François, lycéen à Masséna, se bat avec ses camarades contre l'occupant. Il est secrètement amoureux de la belle Hannah, et pour l'aider à surmonter son désarroi, lui fait partager sa passion de la montagne en lui faisant découvrir les paysages somptueux du massif du Mercantour. En septembre 1943, le capitulation de l'Italie, met brutalement fin à la "période de paix". Les allemands occupent les Alpes-Maritimes. Pour leur salut, Hannah et ses compatriotes, sont obligés de s'enfuir vers l'Italie en passant par les cols via la Madone de Fenestres.

12/2013

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Littérature française

J'avais quinze ans en 1940

J'ai soif, je suis couvert de plaies. La jambe droite de mon pantalon a disparu. A sa place, du sang coagulé et des fils de laine incrustés dans les chairs. Mes bras sont maculés de terre, des blessures ouvertes et encore suintantes s'étalent sur mes deux avant-bras. J'ai chaud. Il y a des inconnus qui parlent, des gens qui circulent autour de moi, en haillons. J'entends des pleurs et des plaintes sourdes. Oh, ma tête, seigneur ! Je ne peux pas bouger. J'incline la tête vers la droite et je vois des blessés. Puis, d'un coup, le choc ! La mémoire me revient : l'avion, le pilote, la mitraille, et Père !

05/2017

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Psychologie, psychanalyse

La première fois, j'avais six ans...

La première fois, j'avais six ans... ... Je prenais mon bain, mon père s'est déshabillé et est entré dans la baignoire. Ca a duré jusqu'à mes 14 ans, lorsque j'ai eu la force de fuir, de parler. Tous les jours des enfants sont attaqués dans leur propre maison, dans leur propre chambre. ? Par ceux qui sont censés le plus les protéger. Tant que ça durera, je n'aurai pas de repos. Isabelle Aubry Dans ce témoignage bouleversant, Isabelle Aubry raconte le calvaire de son enfance piétinée et nous parle du combat qu'elle mène avec son association Face à l'inceste. En fin d'ouvrage, elle formule vingt-neuf propositions pour que l'inceste soit reconnu comme un crime spécifique et imprescriptible, et en finir avec cette loi du silence qui, chaque année, brise des milliers de vies. 6, 7 millions de français, soit 10 % de la population, déclarent avoir été victimes d'inceste. (Ipsos, novembre 2020)

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Maltraitance de l'enfant

La première fois, j'avais six ans...

" Dans le lit de mon père, j'ai laissé mon enfance. " Isabelle Aubry, autrice et activiste française, est fondatrice et porte-parole de l'association Face à l'inceste. Dans ce récit bouleversant, elle raconte son enfance piétinée, et son long combat pour se relever après le traumatisme. Une enfance piétinée Elle-même victime de cette loi du silence qui a brisé sa vie, Isabelle Aubry raconte, dans ce témoignage bouleversant, le calvaire de son enfance piétinée. " Dans le lit de mon père, j'ai laissé mon enfance, mon équilibre, ma santé, mes études. Beaucoup d'enfants endurent aujourd'hui le cauchemar que j'ai supporté. Ces poupées vivantes, abusées par leur grand-père, leur oncle, leur père, leur mère, ces esclaves violés sous le toit de la maison familiale, sont bien plus nombreux qu'on ne peut le penser. C'est pour eux que j'ai décidé de raconter mon histoire : comment, malgré tout, malgré l'inceste, je suis devenue un être humain. Fragile, mais debout. " Le courage, la force de caractère et la détermination d'Isabelle Aubry lui ont permis, petit à petit, de se reconstruire. Elle est aujourd'hui une mère, une épouse et une combattante. A travers l'Association internationale des victimes de l'inceste qu'elle a créée, elle se bat pour que chaque victime réussisse à survivre, pour que chaque bourreau soit reconnu coupable.

05/2023

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Littérature française

J'avais 6 ans le 1er novembre 1954

Témoin de terribles événements, l'auteur, un jeune Kabyle âgé de six ans le 1er novembre 1954, révèle les atrocités d'une guerre "oubliée". Ainsi ce livre dénonce-t-il l'instauration du "Code de l'indigénat" dès l'occupation de l'Algérie par la France en 1830. Ce Code était même une forme déguisée de l'esclavage, vu que les indigènes n'avaient pas les mêmes droits que les colons ! Ce roman jette aussi l'opprobre sur la politique du gouvernement (socialiste) en place au début du conflit – Pouvoirs spéciaux accordés à l'armée française en février 1956, institutionnalisation de la torture à la suite de la bataille d'Alger en 1957... – et condamne l'atrocité des fellagas vis-à-vis des indigènes instruits et favorables aux Français... Enfin, ce récit vilipende la dictature mise en place par le FLN dès le début de l'indépendance, et le racisme "brûlant" de ce parti unique, à l'encontre de la communauté berbère, qui était la seule à s'opposer à leur politique... Un ouvrage bouleversant, lié aux heures les plus sombres de l'Histoire.

03/2021

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Littérature française

J ai huit ans

""Arrête, papa ! Arrête ! Tu m'fais mal ! " Mon coeur bat à tout rompre. Des gouttes de sueur coulent sur mon front. Ma chemise de nuit est trempée. Encore ce cauchemar ! Je n'en peux plus. Chaque fois la même chose... Je vois son sourire... Ses yeux... et cette douleur. Toujours la même, là dans le bas ventre". Sous la forme de courts récits, J'ai huit ans nous plonge dans l'impensable, dans l'histoire singulière de dix enfants parmi lesquels aucun ne ressort indemne. Tout au long du roman et dans l'intimité d'un cabinet de psychologue, la jeune Simone trace ce lien invisible entre toutes ces victimes, invitant le lecteur à s'identifier soit au patient, soit au thérapeute. Alors, à quelle catégorie appartenez-vous ?

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

Lacan dans le ghetto : psychanalyser le "syndrome portoricain"

Patricia Gherovici, psychanalyste formée en Argentine, propose dans cet ouvrage de mettre en question les politiques d'exclusion pratiquées à l'encontre des minorités hispaniques aux Etats-Unis. La notion de "syndrome portoricain", datant de la guerre de Corée, permet de mettre en parallèle l'hystérie classique telle que Charcot et Freud la décrivent et la résistance des marginalisés aux idéologies postcoloniales. L'auteur fait ainsi partager son expérience de praticienne dans le ghetto hispanique de Philadelphie en de multiples tableaux. Lacan dans le ghetto relate une double transformation, celle de l'Amérique s'ouvrant à une minorité qui excède les divisions de race et de couleur et sera bientôt en position majoritaire, et celle de la psychanalyse forcée de se confronter à la pauvreté, au malaise social et aux retombées du colonialisme et des guerres impériales. C'est la psychanalyse elle-même qui se trouve réinventée dans le ghetto.

07/2016

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Déportation

J'avais dix ans à Bergen-Belsen

La survie d'un enfant dans un camp de concentration L'horreur qu'il a vécue enfant hante toujours ses nuits. Sa vie. A près de 90 ans, Léon Placek n'a pas oublié ce qu'il a subi pendant la Seconde Guerre mondiale. L'étoile jaune, la dénonciation, le commissariat de police de son quartier, à Paris, puis l'internement à Drancy et le départ en train vers l'inconnu, jusqu'à l'arrivée au camp de Bergen-Belsen. Le choc de la faim, du froid, la mort côtoyée à chaque instant, la torture qui porte un autre nom... Et enfin la Libération, mais accompagnée de tant d'incertitudes... Ce livre raconte l'histoire de ce jeune garçon et de sa famille confrontés à la législation promulguée en 1941, qui exclut de la communauté nationale tous ceux désormais fichés et considérés comme " ennemis ". Léon Placek a dès lors connu le pire, jusqu'au désespoir. Il témoigne aujourd'hui avec une infinie sensibilité et partage ses réflexions sur l'humanité, en se confiant à Philippe Legrand. Son récit, intime et bouleversant, est plus qu'une leçon de vie : c'est un parcours unique pour mieux comprendre la force des hommes et des femmes lorsque tout semble perdu. Une incursion dans le temps qui trouve tout son sens à notre époque, de nouveau plongée dans la tourmente et confrontée au retour des idées extrêmes.

05/2022

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Littérature française

J'avais 12 ans et j'étais résistante

Le témoignage de l'une des plus jeunes resistantes de France Josette, 11 ans, vit paisiblement en Bretagne lorsque la guerre éclate. Son père part en zone libre et la famille Torrent traverse la France pour le rejoindre près de Perpignan, en zone libre. Le quotidien est difficile mais la famille soudée. Pourtant, le père de Josette s'absente de plus en plus longtemps et reste longtemps enfermé dans la pièce vide de la maison. Un jour, il emmène Josette se promener et lui apprend qu'il est résistant et qu'il a besoin d'elle. Commence alors une double vie pour Josette : derrière la collégienne joyeuse se cache la plus jeune résistante de France. Elle transmet des messages aux membres du réseau Gallia car qui soupçonnerait une jeune fille à l'air innocent ? Mais en 1944, le père de Josette est arrêté et déporté. Josette ne le reverra jamais. Le récit captivant et émouvant d'une jeune fille que rien ne prédestinait à jouer un rôle déterminant dans les pages les plus sombres de l'Histoire. A propos des auteurs Johanna Cincinatis est journaliste et travaille notamment pour Rue89, Slate, Télérama, et Causette. Elle participe également à la création de divers podcasts. Olivier Montegut est journaliste et a travaillé notamment pour l'AFP audio.

04/2023