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Isabelle Ortega, Marc-Jean Filaire-Ramos

Extraits

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Sciences historiques

Le legs des pères et le lait des mères ou comment se raconte le genre dans la parenté du Moyen-Age au XXIe siècle

Etre homme et être femme constituent deux manières d'être au monde, deux statuts complexes et distincts dans le cadre des activités sociales et des représentations collectives ; et si celles-ci sont prises dans les cadres de la normalisation de genre, elles n'en demeurent pas moins réelles et structurantes, quelles que soient les variations historiques et culturelles dont les chroniques, les romans, les films, les bandes dessinées nous apportent le témoignage. Même si l'habitude et l'éducation semblent reconduire l'évidence des places de chaque sexe dans son groupe social et dans une conception binaire associée à l'ordre du monde, une telle vision de la dualité est une création culturelle transmise, reproduite et nuancée au fil des générations : étudier les fausses évidences, dévoiler les singularités oubliées, défricher les formes artistiques les plus récentes, tels sont les objectifs que ce sont fixés les participants au colloque nîmois en prenant comme supports de réflexion des récits allant du Moyen Age au XXIe siècle. Ils interrogent les modalités de transmission des codes de représentation au sein de la parenté quand elle se développe dans des formes narratives où la réalité se conjugue à la fiction à des fins d'exemplarité.

12/2014

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Beaux arts

Jean-Marc Bustamante

Jean-Marc Bustamante représente la France à la 50e Biennale de Venise en 2003. Un livre consacré à l'ensemble de son travail paraît à cette occasion aux Éditions Gallimard. Celui-ci s'ouvre en 1978 par une série de paysages photographiques intitulés «Tableaux» - zones périurbaines, chantiers de construction, sites en cours d'aménagement - dont Bustamante tirera pour une part les motifs et les matériaux de son ouvre à venir, élargie toujours plus au-delà du champ de la photographie. La sculpture, le dessin, l'architecture, entre autres médiums, seront ainsi explorés. Les auteurs de cet ouvrage s'attachent à analyser en détail les ramifications de cette production artistique aussi complexe que variée, caractérisée cependant par le souvenir omniprésent du modèle photographique et par un fréquent souci du rapport à la tradition picturale moderne. On verra également comment l'oeuvre de Bustamante s'inscrit en regard de celle de certains de ses prédécesseurs (les minimalistes, par exemple) ou contemporains, et comment elle puise à un fonds tout personnel d'images trouvées qui valent pour lui comme autant de sources et ressources.

09/2003

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Littérature française

Jeannine et Jean-Marc

Après s'être farouchement attaqué à Christine, le Destin va s'en prendre à ses enfants, devenus orphelins, et élevés par leurs grands-parents paternels. Les grands-parents Coste vont succomber également aux armes les plus perverses du Fourbe. Mais la famille s'est agrandie par la connaissance d'un garçon qui deviendra le mari de Jeannine et d'une jeune fille qui deviendra la femme de Jean-Marc. Ils ont tous appris à anticiper les mauvais coups des Forces du Mal. Jean-Marc et Jeannine vont tenter par tous les moyens de contrecarrer ce Démon qui a tué leur mère. Qui sortira vainqueur ? La famille Coste est puissante, à présent, et le Démon sera sûrement vaincu. Des personnages vont refaire leur apparition, des personnages qui avaient pris part à la vie de Christine.

07/2018

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Autres philosophes

Simondon et Ortega y Gasset

Penser l'individuation ou la réalité "radicale" de la vie, implique une méthode génétique, et relève en même temps d'une démarche naturelle qui est au plus proche de la dynamique de la vie, et de la problématique perceptive. La philosophie de l'individuation peut en effet se caractériser comme un vitalisme, mais il s'agit d'un vitalisme critique, qui s'interroge sur les conditions de la connaissance réelle, dans ce qu'elle a de plus immédiat pour la conscience. C'est en ce sens que l'on peut comprendre la philosophie de Simondon, de façon post-phénoménologique. Le projet le plus général qui caractérise l'analyse ortéguienne est d'introduire les notions de vie et de valeur dans la science et les concepts sur lesquels elle s'appuie pour forger une théorie de l'Homme : le geste philosophique commun à Simondon et à Ortega consiste rigoureusement à élaborer une ontologie non-éléatique de l'Etre, à travers la notion d'ontogénèse chez le premier et de raison vitale et historique chez le second. L'enjeu est "d'apprendre à désintellectualiser le réel afin de lui être fidèle" , l'éléatisme ayant représenté "l'intellectualisation radicale de l'être... cercle qu'il est urgent de dépasser" : le fait de parler de réalité a semble-t-il trop longtemps fait l'objet de l'ontologie, c'est-à-dire d'une réification du réel en ce qu'il a d'identique, la chose étant réduite à une nature que l'esprit observe de l'extérieur, à une "res" ; or, nous dit Ortega, "ce qui nous gêne dans le naturalisme à l'heure de concevoir les phénomènes humains, ce qui les couvre face à notre esprit, ce ne sont pas les attributs secondaires des choses, des res, mais l'idée même de res fondée sur l'être identique et, en tant qu'identique, fixe, statique, prévu et donné... Le naturalisme est, à sa racine, intellectualisme, "projection du mode d'être particulier des concepts sur le réel" . Simondon dénonce de manière similaire le privilège ontologique accordé à l'individu comme être donné une fois pour toutes, de façon monolithique, en tant qu'effectif et en acte, laissant de côté l'opération et le processus d'individuation qui conduit réellement, c'est-à-dire potentiellement, à l'individu constitué ; pour les deux auteurs, il s'agit en fait, de "renoncer allègrement, courageusement, à la commodité qu'il y a à présumer que le réel est logique" , et de repenser un concept de devenir en tant qu'être, dans la perspective de cette philosophie ionienne dont l'enjeu était de "sauver les apparences" .

10/2022

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Acteurs

Transfuge N° 176, mars 2024 : Isabelle Huppert

- News- Edito général- J'ai pris un verre avec Bruno de Stabenrath- Coup de gueule Shlomo Sand- Chronique Débat ouvert de Nathan Devers- Chronique Book Emissaire d'Eric Naulleau- Chronique BD par T. H. de Tewfik Hakem- Révélations- En coulisseCinéma- Edito ciné- L'interview : Amos Gitaï à l'occasion de son nouveau film, Shikun, évoque le conflit israélo-palestinien. - Critiques- DVD, CycleScène- Edito scène- Reportage : Isabelle Huppert et Romeo Castellucci nous invitent dans les répétitions de l'évènement théâtralqu'est Bérénice- Reportage 2 : Guillaume Gallienne reçoit Transfuge dans sa future mise en scène de Pulcinella / L'heure espagnole à l'Opéra Comique. - Portrait : Saidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe du désert. . - Critiques théâtre, danse, musiqueArt- Edito art- L'interview : Emmanuelle Leblanc, la subtile et très habitée coloriste de la lumière- Rencontre : Stéphanie Pécourt, l'âme inspirée de la Biennale NOVA-XX au Centre Wallonie Bruxelles. - Galeries- Expos- Livre, Film- En route ! Va devant !

03/2024

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Beaux arts

Jean-Marc Bustamante. Edition anglaise

This book was published on the occasion of Jean-Marc Bustamante's exhibition at the French Pavilion of the 50th Venice Biennale (15 June - 2 November 2003), for which the artist asked Alfred Pacquement and Jean-Pierre Criqui to serve as curators.

09/2003

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Photographie

Fuck You Jean-Marc Chapa

La Belgique ose tout, et surtout l?insolence. Mais que fait la police ? Jean-Marc Chapa sévit encore. Le photographe liégeois ne transige pas avec son art : il le veut de nuit et de sueur, de foutre et de lumière indécente. FUCK YOU est un autoportrait à la passoire renversée sur la tête, un livre à offrir à nos amis les extraterrestres, si jamais ils cherchent à comprendre un peu de quoi relève l?humaine condition. (Fabien Ribery)

03/2021

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Religion jeunesse

Isabelle

Les livres de la collection un prénom, un saint s'adressent aux enfants de moins de 10 ans. Au baptême, chacun d'eux reçoit un nom : le nom d'un saint ou d'une sainte qui est un peu leur " grand frère " ou leur " grande sœur ". Grâce à ce livre, l'enfant redécouvrira comment don saint patron ( ou sa sainte patronne ) est devenu l'ami de Dieu. Il apprendra à l'aimer.

01/1994

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Littérature française (poches)

Isabelle

Mon amour, voici ma dernière lettre... Vite ces quelques mots encore, car je sais que ce soir je ne pourrai plus rien te dire ; mes lèvres, près de toi, ne sauront plus trouver que des baisers. Vite, pendant que je puis parler encore, écoute : Onze heures c'est trop tôt ; mieux vaut minuit. Tu sais que je meurs d'impatience et que je m'exténue, mais pour que je m'éveille à toi, il faut que toute la maison dorme. Oui, minuit ; pas avant. Viens à ma rencontre jusqu'à la porte de la cuisine...

06/1972

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Critique littéraire

Ramon

" Je suis né de ce traître, il m'a légué son nom, son œuvre, sa honte. Au centre de ma vie, depuis l'enfance : aimer ce qui est interdit, puisqu'on m'interdisait d'aimer l'objet de mon amour " : ainsi parle Dominique Fernandez de son père Ramon, à l'orée de cette enquête biographique, historique et intime. Le fils cherche à comprendre comment son géniteur, l'un des plus grands intellectuels de son temps, a pu être socialiste à trente et un ans, critique littéraire d'un journal de gauche à trente-huit, compagnon de route des communistes à quarante, fasciste à quarante-trois et collabo à quarante-six. Pour saisir le destin énigmatique de Ramon, Dominique Fernandez tresse serré trois fils. Celui de l'histoire littéraire - nous voici de plain-pied avec Proust, Gide, Mauriac, Paulhan, Céline, Bernanos, Saint-Exupéry Malraux, Duras, et tant d'autres. Celui de l'histoire politique en France et en Europe - le 6 février 1934, le Front populaire, la guerre d'Ethiopie, la guerre d'Espagne, celle de 1940, l'Occupation, sont autant d'événements auxquels Ramon est mêlé de près. Celui de l'histoire privée - comment un play-boy dépensier d'origine mexicaine, amateur de tango et de Bugatti, fait brièvement le bonheur puis durablement le malheur de la brillante sévrienne, fille d'instituteurs pauvres, qu'il épousa en 1926. Echec conjugal documenté jour après jour par les carnets intimes de l'épouse. Ces trois plans superposés, qui montrent comment les péripéties les plus intimes peuvent infléchir un destin, donnent à ce livre toute sa dimension romanesque.

01/2009

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Littérature française

La mort de Jean-Marc Roberts

"Je n'ai jamais rencontré un être qui incarne à ce point la notion de personnage, ce qu'elle suppose de présence absente, de lumières et d'ombres, de faculté à s'affranchir des limites communes de l'espace et du temps. Il habitait la vie, mais la durée de cette vie ne lui allait pas. Quand elle était menacée, il signait encore "à toujours". Outre ses talents d'éditeur et d'écrivain, c'était son âme, son caractère, ses manières qu'on célébrait, cette façon d'ouvrir à la vie comme on ouvre à coeur, ce doute heureux qu'il instillait en toute entreprise, ce doute qu'on appelle l'espoir ou la fiction, ce doute qui prouve que la règle a besoin d'exception. Qu'avais-je à lui dire ? De quoi voulais-je lui parler ce jour où la neige s'était mise à tourbillonner dans la rue Pierre-Semard ? D'un livre, sans doute, mais lequel ? Je devrais m'en souvenir. Je me souviendrai de plus en plus de Jean-Marc Roberts".

10/2013

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Poésie

Jean Mary : 1951-1954

Ami du monde, Ce livre que tu tiens n'est pas un carnet de poèmes ordinaire rédigé par un vieillard aigri par le fait que son talent n'ait pas été reconnu à l'époque. Ce que tu vas découvrir est le cheminement de la pensée de mon grand-père de 1951 à 1954. Elle se baigne d'abord dans le surréalisme, puis se plonge dans des réflexions philosophiques sur la spiritualité. La pensée de mon grand-père est confrontée à un secret de famille qu'il veut comprendre. Cependant, la note dominante de cette partition est son admiration pour les femmes. Grand-père les contemple, les écoute, les dessine avec ses rimes et les défend face à la misogynie et à l'hypocrisie masculine.

04/2021

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Cinéma

Isabelle Huppert

Le livre indispensable pour les fans d'Isabelle Huppert ! C'est en 1993, alors qu'elle travaille pour les Cahiers du cinéma, que Carole Bellaïche photographie pour la première fois Isabelle Huppert, alors en répétition à Lausanne de la pièce Orlando, mise en scène par Bob Wilson. Un an plus tard, Carole a la surprise d'être contactée par l'actrice souhaitant être photographiée en Marlène Dietrich pour les besoins d'un film de Louis Malle (qui n'a jamais été réalisé). Cette séance, magique, marque le début d'une relation photographe-modèle qui ne s'est jamais interrompue. Femme aux mille visages, Isabelle Huppert partage avec la photographe un plaisir complice de l'image qu'aucune autre actrice ne possède. Suivront des dizaines de séances et de voyages, dont un au Brésil, tant d'expériences et de moments forts, des photos en studio, dans la rue, dans des cafés, seule ou en famille... Chaque série (dont de nombreuses images inédites) montre un visage différent de l'actrice : elle se transforme, elle est une autre, elle nous échappe, mystérieuse et quotidienne, c'est là sa magie.

10/2019

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Littérature française

Isabelle Bruges

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de ta chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire ".

04/1996

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Littérature française

Lettre d'Isabelle sur ma vie. 26 mars 2024

Isabelle s'est mise à écrire cette lettre inattendue, simplement, directement, en me l'adressant, sans détour, comme pour Rimbaud quand sa frangine prénommée Isabelle également lui écrivait. Dieu, ça me flatte !

04/2024

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Cinéma

L'ado, la folle et le pervers. Images et subversion gay au cinéma

Quelles images de l'homosexualité le cinéma donne-t-il à voir ? Quelles représentations fonde-t-il dans l'esprit des spectateurs ? À l'heure du Pacs en France et du mariage gay dans d'autres pays d'Occident, il est pertinent de se demander comment le cinéma a participé à l'évolution des mentalités ou, au contraire, à l'immobilisme idéologique. De Luchino Visconti à Cyril Collard, de Cabaret à Priscilla, de Michel Serrault à Tony Ward, les images des homosexuels au cinéma sont multiples et aucune d'entre elles ne peut se prévaloir de cerner ce qu'est l'homosexualité dans sa totalité. La folle maniérée, le pervers manipulateur et l'adolescent en crise identitaire constituent, certes, les clichés les plus rebattus mais ils ne peuvent suffire à définir l'ensemble des idées sur lesquelles s'est construite l'image d'une sexualité en marge des modèles sociaux. À l'aide d'études filmiques détaillées, cet ouvrage établit une typologie des figures qui ont entretenu jusqu'à nos jours une vision réductrice des homosexuels sans oublier celles, souvent plus discrètes, qui ont subverti les schémas simplificateurs ou dégradants, tout en offrant aux gays les premiers supports de reconnaissance.

10/2008

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Littérature française

Jean-marc lajudie, une vie tambour battant

L'histoire d'une aventure, humaine et musicale, qui va vous faire swinguer ! "Dis, mon grand, un livre sur ma vie, c'est pas un peu prétentieux ? " Il est comme ça, Jean-Marc. Humble. L'humilité, pour lui : l'antidote de l'orgueil. Trop pudique, Jean-Marc. De ses débuts dans les bals de campagne aux scènes des plus grandes salles de spectacles, de Limoges à New-York, de l'URSS au Japon, ce batteur exceptionnel nous raconte les coulisses des tournées, les anecdotes des concerts et les rencontres inoubliables avec les plus grands : Marc Ogeret, Juliette Gréco, Marcel Azzola ou Raymond Lefèvre, mais aussi Jacky Samson, Kyoto Keiko Nakamura, Steve Gadd et Barry Harris. Avec la complicité de l'écrivain Franck Linol, cette biographie inédite et illustrée de photos émouvantes, retrace le parcours d'une vie dédiée à la musique, faite de travail et de passion. Souvenirs intimes, teintés aujourd'hui d'un brin de nostalgie. Alors qu'on lui avait dit que la musique ne le mènerait à rien, Jean-Marc Lajudie nous prouve qu'on peut vivre ses rêves tambour battant !

11/2021

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Sociologie

Jean Mfoulou, Jean-Marc ELA : deux baobabs de la sociologie camerounaise

Le présent ouvrage constitue un recueil des textes des vibrants hommages académiques rendus, par l'auteur, à ses deux illustres aînés, Jean Mfoulou et Jean-Marc Ela, décédés en 2007 et 2008, et qu'il reconnaît comme des " baobabs " de la sociologie camerounaise et africaine. Arbre morphologiquement gigantesque et culturellement mythique des savanes et forêts africaines, le baobab symbolise à la fois la grandeur. la puissance et la majesté et inspire respect, admiration, voire vénération. Chez les Eton, une importante tribu camerounaise du groupe pahouin, on parle ainsi d'un désastre ou de la mort d'un grand homme comme d'un " baobab qui vient de tomber dans un champ ". Présentés respectivement comme " père fondateur de la sociologie camerounaise " et comme " sociologue des pauvres d'Afrique ", Jean Mfoulou et Jean-Marc Ela se posent, incontestablement, comme deux baobabs du champ sociologique camerounais et africain.

09/2010

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Littérature française

Norma Ramon

Norma Ramón est une fantaisie sous-réaliste, outrancière mais sceptique, idiote mais paradoxale, drolatique, réfléchie - qui sait ? Le narrateur, personnage mal-aimable - mi-tueur, mi-chieur d'encre -, suit le fil d'une journée au déroulement singulier. Il fait des rencontres, voit du pays, éprouve une paire de sentiments, et aborde, au cours de ses molles et brèves péripéties, quelques thèmes d'inégale importance : l'éternel retour du presque même, la susceptibilité électroménagère de la gent inanimée, les rapports étroits liant certains politiciens aux extraterrestres, les inconvénients du voyage spatio-temporel non désiré, les bénéfices de l'inexistence... Le temps prend corps, on rembobine l'espace, les fins se multiplient, la mort pose des lapins. Ironie de l'histoire, l'insaisissable Norma Ramón - personnage central qui ne se résume probablement pas à sa bégayante anagramme - était en fait présente depuis le dénouement...

05/2008

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Autres philosophes

José Ortega y Gasset. Penseur de l'Europe

Auteur mondialement connu de La Révolte des masses, José Ortega y Gasset (1883-1955) n'avait à ce jour étrangement pas bénéficié en France d'une biographie ou d'une monographie substantielle. Voici qui est désormais chose faite avec cette somme magistrale soigneusement contextualisée et documentée de première main par Béatrice Fonck. Tout en retraçant la généalogie des concepts majeurs de l'oeoeuvre abondante du grand philosophe espagnol, elle établit combien son itinéraire intellectuel a eu pour principe fédérateur un précoce, constant et plein engagement en faveur d'une unité européenne. Et tout spécialement d'une Europe nourrie de son irréductible diversité culturelle, au sein d'un "concert des nations" et sous l'égide de l'humanisme libéral qui la caractérise fondamentalement. Convaincu que l'avenir de l'Espagne passait nécessairement par son intégration à cette Europe, et lui-même intimement "européanisé" , Ortega y Gasset s'est toujours d'abord voulu en lien avec les autres grands penseurs européens de son temps, de Bergson à Heidegger et Einstein. Alors que le "vieux continent" est durement confronté aux doutes internes sur son identité et à des rejets ou agressions venus de l'extérieur, penser ou repenser l'Europe avec Ortega, c'est cheminer sur une voie royale permettant de conjurer les impasses du nationalisme, de la construction bureaucratique, du fédéralisme supra-national et d'une dissolution mondialisée.

09/2023

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Mode

Silhouette N° 9, mars 2024 : Eloge du rêve, Isabelle Huppert

- Isabelle Huppert, grande rêveuse du cinéma contemporain, joue le jeu d'une série mode exceptionnelle. - un grand entretien exclusif autour du cinéma, du théâtre et de la mode. - Portrait acéré de Christian Dior - Plusieurs pages sur la créatrice Iris van Herpen (exposée au Musée des Arts Décoratifs) - un sujet savoir-faire au sein de la Maison Lesage qui collabore avec Chanel.

03/2024

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Histoire internationale

Isabelle la Catholique

Née en 1451, Isabelle la Catholique accède au trône de Castille après une longue guerre civile avec son demi-frère Henri IV. Alors qu'elle ne connaît rien du pouvoir, elle va l'exercer avec une autorité et une compétence reconnues par tous. Aidée par son mari, Ferdinand d'Aragon - l'histoire les appellera les Rois Catholiques -, elle bataillera pour que l'Espagne ne forme plus qu'une seule nation, sous l'égide de la Castille et de l'Aragon, tout en respectant de nombreux particularismes locaux. Dans le domaine religieux, elle unifie sans états d'âme la Castille en expulsant les juifs et en exigeant la conversion au christianisme des Maures de Grenade après la conquête de cet ultime bastion de l'islam en 1492. Elle mène à bien la réforme administrative du pays grâce à une refonte des institutions dans un sens plus centralisateur, crée l'Inquisition, qui échappera au contrôle du pape et fera de l'Espagne le chef de la catholicité. La reine apporte enfin un soutien sans failles à Christophe Colomb et contribue à l'ouverture économique du pays. A sa mort en 1504, une nouvelle Espagne est née, moins repliée sur elle-même, plus moderne et dominatrice. Charles Quint, son successeur, s'emparera de ce legs pour en faire une des premières puissances européennes des XVIe et XVIIe siècles, à laquelle la France se heurtera si souvent.

10/2014

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Littérature française

Antoine et Isabelle

Antoine et Isabelle. Quand ils se rencontrent à Barcelone en 1925, Antonio et Isabel rêvent d'une vie libre et neuve, à l'image des utopies du temps. Isabel a fui avec sa famille la misère de l'Andalousie, Antonio a gravi les échelons au grand hôtel Oriente. Avec ses camarades de rang, il s'enthousiasme pour la jeune République espagnole. Son engagement a tôt fait de l'entraîner dans le tourbillon de l'histoire : en 1936, il prend les armes, quittant à jamais Barcelone. La bataille de l'Ebre, la fuite précipitée avec la troupe en déroute, le camp de réfugiés dans les Alpes, où il retrouve sa jeune famille, puis le maquis, l'arrestation par les Allemands en 1943 et l'envoi au camp de Mauthausen, voilà où ses choix conduisirent l'homme vaillant et opiniâtre que fut le grand-père du romancier. Vincent Borel en effet ne cache pas ses intentions : rendre justice à ceux qui, installés en France, devinrent Antoine et Isabelle. En s'appropriant la mémoire des siens, l'écrivain prend la pleine mesure de la nécessité qu'a la littérature de témoigner. Se démarquant de la saga familiale, il inscrit le destin de ses proches dans l'épopée du vingtième siècle. L'histoire exemplaire de ses grands-parents est conduite en parallèle avec celle, non moins exemplaire, d'industriels lyonnais. De cette famille Gillet, aperçue par Antonio quand il était dans la claque de l'opéra de Barcelone, le romancier retrace les tribulations s'immisçant dans les mariages arrangés et les alliances stratégiques, il donne chair et corps à ces capitaines d'industrie que les soucis d'équilibre boursier et d'acquisition de brevets menèrent, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à préserver coûte que coûte leurs intérêts. Le textile et la chimie étaient bien loin des idéaux de la Résistance. Alternant, dans une narration éblouissante, l'évocation des républicains espagnols et celle des nantis lyonnais, Vincent Borel convainc par l'intelligence de ses personnages : chacun a fait des choix, que le romancier ne s'arroge pas le droit de juger. D'éclairer plutôt, disant avec force et talent le pouvoir des mots.

08/2010

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Théâtre

Isabelle 100 visages

Il y a des vies qui sont des romans... qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Isabelle Eberhardt fut l'un de ces êtres hors du commun. Elle vient d'un autre siècle. Née en 1877, elle fut aventurière, sans papiers, première Européenne soufie, journaliste... Elle arpenta le désert algérien vêtue en homme et laissa de nombreux écrits au style singulier qui prouvent la parfaite compréhension de sa culture d'adoption. En quelques scènes cruciales, Isabelle 100 visages évoque ce destin exceptionnel. On suit la quête spirituelle de cette femme énigmatique, ses excès en tous genres, ses amours hors norme. Jusqu'au plus profond du désert algérien, jusqu'au plus grand dénuement. Entre Orient et Occident, masculin et féminin, scandale et incandescence, ce parcours atypique résonne étonnamment avec les préjugés et les quêtes de notre temps.

01/2015

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Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

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Critique littéraire

Isabelle du désert

Que savait-on d'Isabelle Eberhardt, cette jeune femme d'origine russe, née en 1877, morte à vingt-sept ans, qui décida de se convertir à l'islam et de rompre avec les mœurs de son temps ? Qui choisit de porter des vêtements d'homme avant de devenir, sous le nom de Mahmoud Saadi, cette rebelle qui fascina Lyautey, éprise d'absolu et proche de Rimbaud ? Pour Edmonde Charles-Roux, il y avait là toute la matière d'un prodigieux roman vrai. Elle a ainsi recomposé l'itinéraire d'une héroïne " irrégulière " et mystique. Elle l'a suivie depuis sa naissance sur les rives du lac Léman jusqu'à l'instant où Isabelle accepte d'assumer le " désir d'Orient " qui la hante. On découvre alors les figures dostoïevskiennes qui ont accompagné sa jeunesse et forgé son insoumission. De la Russie des tsars à Genève puis à Marseille, de la diaspora anarchiste aux milieux littéraires, c'est toute une époque qui se révèle. Dans ses années africaines, Isabelle sera confrontée à de multiples épreuves ; la médiocrité du frère aimé Augustin ; son mariage avec un spahi algérien ; le procès ignoble qui l'expulse d'Algérie et la sépare de son mari. Mais elle revient vers la terre élue et, dès lors, " entre en nomadisme comme on entre en religion ". C'est à Aïn Sefra, où elle était en reportage, qu'elle trouva la mort un après-midi d'octobre 1904, engloutie dans les eaux d'un oued... Grâce au jeune lieutenant Paris, qui entreprendra de fouiller les décombres boueux, ses manuscrits parviendront jusqu'à nous. Edmonde Charles-Roux, à son tour, fait revivre la volonté et la grâce d'une éternelle indésirable.

05/2003

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Littérature érotique

Isabelle's adventures

Le corps inanimé d'Isabelle gisait ainsi, nu, sur le sable d'une petite plage. Poséidon l'avait déposée là, après qu'elle se fut jetée du haut d'une falaise et qu'il l'eut sauvée de la noyade. Inerte, abandonnée, elle ne semblait guère plus qu'un débris, son abondante chevelure lui faisant comme une épaisse couronne d'algues mordorées. Le ressac venait se briser sur les formes douces et marquées de son corps nu. Une sensation, comme un toucher, c'est ce qui réveille la belle endormie. Elle ouvre les yeux, mais doit immédiatement les refermer, éblouie par l'intense luminosité du soleil. Prudemment, elle les ouvre à nouveau, progressivement. Cette fois, l'éclat solaire est tempéré par une forme qui se découpe dans la lumière. Une frêle silhouette qui la domine. Une jeune femme. Celle qui a tout oublié de ce qu'elle est, jusqu'à son nom, a la sensation, de sortir d'un long, long sommeil...

05/2021

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Littérature étrangère

La couleur isabelle

Ces chroniques de Peter Bichsel, choisies et traduites par Ursula Gaillard, sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée "Un conte d'hiver africain" que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du "Livre", les Mammifères de la Terre du Or Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde : "Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver." L'écriture "dans le vent" de Peter Bichsel est le déclencheur de ces merveilleux rêves, lieux, objets, rencontres, a priori futiles, insignifiants, tissés de rien comme l'évoque Daniel Rothenbühler dans sa préface, "Le droit d'écrire sur rien", lorsqu'il cite la chronique "Je n'ai pas d'idée" : "Ecrire des chroniques, c'est frayer inlassablement avec son propre manque d'imagination. Et si quelqu'un me demande quelles sont "mes visées", je me sens honteux. Ma visée urgente n'est jamais rien d'autre que de remplir cette page avec des lettres [...] Inutile donc ? Oui, inutile ! C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit des chroniques. [...] Quand on écrit des chroniques, l'écriture précède pour ainsi dire l'idée, écrire en soi et pour soi, et si, après-coup, on aura tout de même eu une idée, c'est plus surprenant pour la personne qui écrit que pour celle qui lit."

05/2012

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Littérature érotique et sentim

Isabelle ma belle

Solange est une jeune professeur de musique au physique ingrat. Quoique très romantique, elle a abandonné toute idée de relations avec un homme. Un soir, par accident, elle rencontre Bernard sur Internet. Il souffre d'un handicap tout aussi rédhibitoire : il est bègue. Insensiblement, ils en arrivent à nouer des relations qui vont au-delà de la simple amitié et à vouloir se rencontrer. Comment faire pour cacher encore le défaut qui les accable ? Vont-ils devoir avouer qu'ils ont menti ou vont-ils renoncer à se voir et jeter aux orties cette relation si agréable qui les liait et qui avait déjà transformé leurs vies respectives ? N'auraient-ils pas droit à l'amour, eux aussi ? Arlette Lolo et Georges Sagueton, pour leur deuxième roman écrit à quatre mains et à distance, évoquent les relations qui peuvent naître sur les sites de rencontres sur Internet. Celles-ci, qui semblent tellement propices aux mensonges, peuvent cependant être aussi extraordinairement sincères.

09/2010

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Littérature française (poches)

Les Années Isabelle

Les années Isabelle, les années 80 vues par un écrivain qui va quitter sa femme Isabelle. Episodes: un service militaire peu militaire en Allemagne, une douloureuse et désopilante expérience théâtrale dans le quatorzième arrondissement de Paris, un voyage d'études dans l'URSS de Mikhaïl Gorbatchev et un voyage de rêve dans l'Irlande de Michel Déon, une liaison courte mais heureuse avec une hôtesse de l'air débutante, et pour finir un séjour bousculé, sensuel, angoissé et tendre dans ce qui était encore la Yougoslavie avec ce qui était encore une jeune étudiante en philosophie:F.

01/2010