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Isabelle Minière

Extraits

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Religion jeunesse

Isabelle

Les livres de la collection un prénom, un saint s'adressent aux enfants de moins de 10 ans. Au baptême, chacun d'eux reçoit un nom : le nom d'un saint ou d'une sainte qui est un peu leur " grand frère " ou leur " grande sœur ". Grâce à ce livre, l'enfant redécouvrira comment don saint patron ( ou sa sainte patronne ) est devenu l'ami de Dieu. Il apprendra à l'aimer.

01/1994

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Littérature française (poches)

Isabelle

Mon amour, voici ma dernière lettre... Vite ces quelques mots encore, car je sais que ce soir je ne pourrai plus rien te dire ; mes lèvres, près de toi, ne sauront plus trouver que des baisers. Vite, pendant que je puis parler encore, écoute : Onze heures c'est trop tôt ; mieux vaut minuit. Tu sais que je meurs d'impatience et que je m'exténue, mais pour que je m'éveille à toi, il faut que toute la maison dorme. Oui, minuit ; pas avant. Viens à ma rencontre jusqu'à la porte de la cuisine...

06/1972

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Cinéma

Isabelle Huppert

Le livre indispensable pour les fans d'Isabelle Huppert ! C'est en 1993, alors qu'elle travaille pour les Cahiers du cinéma, que Carole Bellaïche photographie pour la première fois Isabelle Huppert, alors en répétition à Lausanne de la pièce Orlando, mise en scène par Bob Wilson. Un an plus tard, Carole a la surprise d'être contactée par l'actrice souhaitant être photographiée en Marlène Dietrich pour les besoins d'un film de Louis Malle (qui n'a jamais été réalisé). Cette séance, magique, marque le début d'une relation photographe-modèle qui ne s'est jamais interrompue. Femme aux mille visages, Isabelle Huppert partage avec la photographe un plaisir complice de l'image qu'aucune autre actrice ne possède. Suivront des dizaines de séances et de voyages, dont un au Brésil, tant d'expériences et de moments forts, des photos en studio, dans la rue, dans des cafés, seule ou en famille... Chaque série (dont de nombreuses images inédites) montre un visage différent de l'actrice : elle se transforme, elle est une autre, elle nous échappe, mystérieuse et quotidienne, c'est là sa magie.

10/2019

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Littérature française

Isabelle Bruges

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de ta chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire ".

04/1996

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Histoire internationale

Isabelle la Catholique

Née en 1451, Isabelle la Catholique accède au trône de Castille après une longue guerre civile avec son demi-frère Henri IV. Alors qu'elle ne connaît rien du pouvoir, elle va l'exercer avec une autorité et une compétence reconnues par tous. Aidée par son mari, Ferdinand d'Aragon - l'histoire les appellera les Rois Catholiques -, elle bataillera pour que l'Espagne ne forme plus qu'une seule nation, sous l'égide de la Castille et de l'Aragon, tout en respectant de nombreux particularismes locaux. Dans le domaine religieux, elle unifie sans états d'âme la Castille en expulsant les juifs et en exigeant la conversion au christianisme des Maures de Grenade après la conquête de cet ultime bastion de l'islam en 1492. Elle mène à bien la réforme administrative du pays grâce à une refonte des institutions dans un sens plus centralisateur, crée l'Inquisition, qui échappera au contrôle du pape et fera de l'Espagne le chef de la catholicité. La reine apporte enfin un soutien sans failles à Christophe Colomb et contribue à l'ouverture économique du pays. A sa mort en 1504, une nouvelle Espagne est née, moins repliée sur elle-même, plus moderne et dominatrice. Charles Quint, son successeur, s'emparera de ce legs pour en faire une des premières puissances européennes des XVIe et XVIIe siècles, à laquelle la France se heurtera si souvent.

10/2014

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Littérature française

Antoine et Isabelle

Antoine et Isabelle. Quand ils se rencontrent à Barcelone en 1925, Antonio et Isabel rêvent d'une vie libre et neuve, à l'image des utopies du temps. Isabel a fui avec sa famille la misère de l'Andalousie, Antonio a gravi les échelons au grand hôtel Oriente. Avec ses camarades de rang, il s'enthousiasme pour la jeune République espagnole. Son engagement a tôt fait de l'entraîner dans le tourbillon de l'histoire : en 1936, il prend les armes, quittant à jamais Barcelone. La bataille de l'Ebre, la fuite précipitée avec la troupe en déroute, le camp de réfugiés dans les Alpes, où il retrouve sa jeune famille, puis le maquis, l'arrestation par les Allemands en 1943 et l'envoi au camp de Mauthausen, voilà où ses choix conduisirent l'homme vaillant et opiniâtre que fut le grand-père du romancier. Vincent Borel en effet ne cache pas ses intentions : rendre justice à ceux qui, installés en France, devinrent Antoine et Isabelle. En s'appropriant la mémoire des siens, l'écrivain prend la pleine mesure de la nécessité qu'a la littérature de témoigner. Se démarquant de la saga familiale, il inscrit le destin de ses proches dans l'épopée du vingtième siècle. L'histoire exemplaire de ses grands-parents est conduite en parallèle avec celle, non moins exemplaire, d'industriels lyonnais. De cette famille Gillet, aperçue par Antonio quand il était dans la claque de l'opéra de Barcelone, le romancier retrace les tribulations s'immisçant dans les mariages arrangés et les alliances stratégiques, il donne chair et corps à ces capitaines d'industrie que les soucis d'équilibre boursier et d'acquisition de brevets menèrent, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à préserver coûte que coûte leurs intérêts. Le textile et la chimie étaient bien loin des idéaux de la Résistance. Alternant, dans une narration éblouissante, l'évocation des républicains espagnols et celle des nantis lyonnais, Vincent Borel convainc par l'intelligence de ses personnages : chacun a fait des choix, que le romancier ne s'arroge pas le droit de juger. D'éclairer plutôt, disant avec force et talent le pouvoir des mots.

08/2010

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Théâtre

Isabelle 100 visages

Il y a des vies qui sont des romans... qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Isabelle Eberhardt fut l'un de ces êtres hors du commun. Elle vient d'un autre siècle. Née en 1877, elle fut aventurière, sans papiers, première Européenne soufie, journaliste... Elle arpenta le désert algérien vêtue en homme et laissa de nombreux écrits au style singulier qui prouvent la parfaite compréhension de sa culture d'adoption. En quelques scènes cruciales, Isabelle 100 visages évoque ce destin exceptionnel. On suit la quête spirituelle de cette femme énigmatique, ses excès en tous genres, ses amours hors norme. Jusqu'au plus profond du désert algérien, jusqu'au plus grand dénuement. Entre Orient et Occident, masculin et féminin, scandale et incandescence, ce parcours atypique résonne étonnamment avec les préjugés et les quêtes de notre temps.

01/2015

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Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

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Critique littéraire

Isabelle du désert

Que savait-on d'Isabelle Eberhardt, cette jeune femme d'origine russe, née en 1877, morte à vingt-sept ans, qui décida de se convertir à l'islam et de rompre avec les mœurs de son temps ? Qui choisit de porter des vêtements d'homme avant de devenir, sous le nom de Mahmoud Saadi, cette rebelle qui fascina Lyautey, éprise d'absolu et proche de Rimbaud ? Pour Edmonde Charles-Roux, il y avait là toute la matière d'un prodigieux roman vrai. Elle a ainsi recomposé l'itinéraire d'une héroïne " irrégulière " et mystique. Elle l'a suivie depuis sa naissance sur les rives du lac Léman jusqu'à l'instant où Isabelle accepte d'assumer le " désir d'Orient " qui la hante. On découvre alors les figures dostoïevskiennes qui ont accompagné sa jeunesse et forgé son insoumission. De la Russie des tsars à Genève puis à Marseille, de la diaspora anarchiste aux milieux littéraires, c'est toute une époque qui se révèle. Dans ses années africaines, Isabelle sera confrontée à de multiples épreuves ; la médiocrité du frère aimé Augustin ; son mariage avec un spahi algérien ; le procès ignoble qui l'expulse d'Algérie et la sépare de son mari. Mais elle revient vers la terre élue et, dès lors, " entre en nomadisme comme on entre en religion ". C'est à Aïn Sefra, où elle était en reportage, qu'elle trouva la mort un après-midi d'octobre 1904, engloutie dans les eaux d'un oued... Grâce au jeune lieutenant Paris, qui entreprendra de fouiller les décombres boueux, ses manuscrits parviendront jusqu'à nous. Edmonde Charles-Roux, à son tour, fait revivre la volonté et la grâce d'une éternelle indésirable.

05/2003

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Littérature érotique

Isabelle's adventures

Le corps inanimé d'Isabelle gisait ainsi, nu, sur le sable d'une petite plage. Poséidon l'avait déposée là, après qu'elle se fut jetée du haut d'une falaise et qu'il l'eut sauvée de la noyade. Inerte, abandonnée, elle ne semblait guère plus qu'un débris, son abondante chevelure lui faisant comme une épaisse couronne d'algues mordorées. Le ressac venait se briser sur les formes douces et marquées de son corps nu. Une sensation, comme un toucher, c'est ce qui réveille la belle endormie. Elle ouvre les yeux, mais doit immédiatement les refermer, éblouie par l'intense luminosité du soleil. Prudemment, elle les ouvre à nouveau, progressivement. Cette fois, l'éclat solaire est tempéré par une forme qui se découpe dans la lumière. Une frêle silhouette qui la domine. Une jeune femme. Celle qui a tout oublié de ce qu'elle est, jusqu'à son nom, a la sensation, de sortir d'un long, long sommeil...

05/2021

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Littérature étrangère

La couleur isabelle

Ces chroniques de Peter Bichsel, choisies et traduites par Ursula Gaillard, sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée "Un conte d'hiver africain" que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du "Livre", les Mammifères de la Terre du Or Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde : "Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver." L'écriture "dans le vent" de Peter Bichsel est le déclencheur de ces merveilleux rêves, lieux, objets, rencontres, a priori futiles, insignifiants, tissés de rien comme l'évoque Daniel Rothenbühler dans sa préface, "Le droit d'écrire sur rien", lorsqu'il cite la chronique "Je n'ai pas d'idée" : "Ecrire des chroniques, c'est frayer inlassablement avec son propre manque d'imagination. Et si quelqu'un me demande quelles sont "mes visées", je me sens honteux. Ma visée urgente n'est jamais rien d'autre que de remplir cette page avec des lettres [...] Inutile donc ? Oui, inutile ! C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit des chroniques. [...] Quand on écrit des chroniques, l'écriture précède pour ainsi dire l'idée, écrire en soi et pour soi, et si, après-coup, on aura tout de même eu une idée, c'est plus surprenant pour la personne qui écrit que pour celle qui lit."

05/2012

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Littérature érotique et sentim

Isabelle ma belle

Solange est une jeune professeur de musique au physique ingrat. Quoique très romantique, elle a abandonné toute idée de relations avec un homme. Un soir, par accident, elle rencontre Bernard sur Internet. Il souffre d'un handicap tout aussi rédhibitoire : il est bègue. Insensiblement, ils en arrivent à nouer des relations qui vont au-delà de la simple amitié et à vouloir se rencontrer. Comment faire pour cacher encore le défaut qui les accable ? Vont-ils devoir avouer qu'ils ont menti ou vont-ils renoncer à se voir et jeter aux orties cette relation si agréable qui les liait et qui avait déjà transformé leurs vies respectives ? N'auraient-ils pas droit à l'amour, eux aussi ? Arlette Lolo et Georges Sagueton, pour leur deuxième roman écrit à quatre mains et à distance, évoquent les relations qui peuvent naître sur les sites de rencontres sur Internet. Celles-ci, qui semblent tellement propices aux mensonges, peuvent cependant être aussi extraordinairement sincères.

09/2010

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Littérature française (poches)

Les Années Isabelle

Les années Isabelle, les années 80 vues par un écrivain qui va quitter sa femme Isabelle. Episodes: un service militaire peu militaire en Allemagne, une douloureuse et désopilante expérience théâtrale dans le quatorzième arrondissement de Paris, un voyage d'études dans l'URSS de Mikhaïl Gorbatchev et un voyage de rêve dans l'Irlande de Michel Déon, une liaison courte mais heureuse avec une hôtesse de l'air débutante, et pour finir un séjour bousculé, sensuel, angoissé et tendre dans ce qui était encore la Yougoslavie avec ce qui était encore une jeune étudiante en philosophie:F.

01/2010

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Littérature française (poches)

Séduire Isabelle A

Isabelle a été très claire. Elle n'épousera Pierre que s'il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d'une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant... Drôle et déluré, Séduire Isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l'art de vivre ensemble.

05/2018

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Littérature française

Isabelle Bruges. Récit

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de la chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire. " C.B.

09/1992

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Lecture 9-12 ans

Chouette divorce !

Qui a dit qu'un divorce c'est forcément triste ? Les parents de Léo trouvent ça même très chouette ! Sauf que Léo n'est pas content du tout et il est bien décidé à leur faire comprendre. Se retrouver avec deux maisons, tout un tas de beaux-parents et leurs enfants, bonjour les embrouilles !

01/2014

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Littérature française

Je suis né laid

Avec beaucoup d'autodérision Arthur raconte son vécu d'enfant laid, puis d'adolescent et de jeune homme. Dès sa naissance,ses parents sont effondrés. Leur bébé est d'une rare laideur ! Ils essaient de s'attacher à lui. Peine perdue. Ils espèrent qu'un chirurgien saura réparer cette erreur de la nature. Mais aucune intervention n'est possible avant l'âge adulte. On accompagne Arthur, ses aventures, intrigues, instants de bonheur et malheur. Son désir intense d'être "comme tout le monde". On s'attache par ailleurs à sa famille, notamment à Kouki, une artiste, troisième parent d'Arthur. Elle apprend la sculpture â son père qui domine sa laideur, la transforme, avec succès, en couvre d'art.

05/2019

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Poésie

Mon tour du monde

Un jour le père dit à la mère : — Il faut vendre les enfants Ils coûtent beaucoup d'argent et apportent bien peu de satisfaction C'est un mauvais placement — Ca ne se fait pas, dit la mère, et que diront les gens ? — Ce que pensent les gens m'indiffère, dit le père, mais je n'aime pas qu'on se mêle de mes affaires, nous dirons que les enfants sont morts — Morts ? dit la mère, tous les trois ? Mais ce n'est pas crédible ! Avec la cruelle naïveté des comptines, Isabelle Minière dit les tempêtes intimes qui agitent nos existences, mais aussi la douceur des mains, la persistance des voix disparues, arcs-en-ciel fragiles au azur de l'orage ; et même, d'improbables trouées de soleils rieurs, qui donnent à ce Tour du monde un charme étrange. Celui de la poésie.

02/2021

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Littérature française

Un couple ordinaire

Comme on se sera disputés, il faudra se réconcilier. - On a besoin d'intimité, Benjamin, c'est le secret des couples qui durent ; l'intimité, ça passe par le corps, t'es pas d'accord ? Je serai d'accord. Discrètement. J'aurai sommeil et mal à la tête, saoulé de paroles. Et vaguement envie de pleurer comme chaque fois. Je ne pleurerai pas je suis un garçon, voyons. Elle voudra qu'on fasse l'amour -Il faut qu'on ait une vie sexuelle épanouie, Benjamin, le bonheur d'un couple passe par le corps, t'es pas d'accord ? Elle me demandera de la toucher là, et là, mais pas comme ça ! enfin Benjamin ! comme ça, là, voilà. Puis elle se sentira prête, soudain - Maintenant, Benjamin, viens ! Benjamin viendra. Elle dira " Plus fort ! Encore ! Plus fort, plus fort, je veux que tu sois très fort. Encore plus fort ! " Elle le dira très fort, et je me demanderai si Marion dort. Elle se mettra à réciter des obscénités, qui ont le vertu (vertu ?) de l'exciter - A chacun ses fantasmes, Benjamin, C'est comme ça la sexualité. [...] Puis... J'aurai un peu de plaisir et j'en serai surpris, (un peu... un peu plus, un peu moins...) une fois qu'elle aura crié Ouiiiii... ce sera peut-être le plaisir de l'entendre dire oui, c'est un mot qu'elle emploie avec parcimonie, sauf au lit.

09/2005

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Autres collections (9 à 12 ans

La ronde des heures

Je m'appelle Rémi et j'habite avec maman. Tous les jours, elle me réveille, m'aide à me laver, à m'habiller. Elle me prépare à manger, me fait lire... Elle est toujours avec moi, sauf quand je suis à l'école. Aujourd'hui, quand je suis rentré, maman n'était pas là. J'ai pensé qu'elle me faisait une blague et je l'ai cherchée partout, mais je ne l'ai pas trouvée. Où est-elle ?? Et surtout, comment vais-je me réveiller, me laver, m'habiller, manger ?? Toutes ces questions me donnent mal à la tête, alors j'ai pris mon cahier de lecture et je m'y suis mis. D'habitude, la lecture me fatigue, mais là, elle me permet d'oublier que maman n'est pas là. Et puis, quand elle rentrera, elle sera fière de moi ? !

09/2023

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Littérature française

Je suis très sensible

En apparence, Grégoire est un type normal, il aime son boulot, se coucher tôt, aller au cinéma. Il vit avec Agathe, professeur de philo, et ils semblent heureux ensemble. Parfois, il a des réactions bizarres, il n'est pas " comme les autres ". Pour Agathe, c'est ce qui fait son charme. Le décès soudain du président de la République, l'interdiction du film les Bêtes sauvages, l'apparition de Vivien, un collègue d'Agathe, viennent désorganiser l'univers de Grégoire. Son regard innocent, sa façon de voir les choses et les êtres sont mis à mal. Tout bascule. Avec des mots simples, Isabelle Minière nous fait peu à peu entrer dans un monde intérieur bien singulier. L'humour de Grégoire est le plus souvent involontaire ; oui, en effet, Grégoire est très sensible, et très attachant. C'est un personnage bouleversant qui intrigue son entourage et donne du monde une perception inattendue et fascinante.

08/2014

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Littérature française

Le soupirant

Ma mère avait ouvert une bouteille ; pour le repas dominical c'est normal. (...) C'est alors qu'on l'a regardé. Ma mère a dit " mon Dieu ! " On s'est tous levés d'un coup. Quelle tête il avait ! Ma mère m'a regardée : " Appelle les pompiers ! " J'ai pensé : pourquoi moi ? Pourquoi toujours moi ? Mais ça n'était pas le moment. J'ai vérifié qu'il respirait. Pour savoir quoi dire aux pompiers. Oui, il respirait. (...) Je dis aux pompiers que mon père va mourir. C'est pour qu'ils apprécient le degré d'urgence. c'est la énième fois qu'on les appelle parce que mon père meurt. Ils finiront par se lasser. Ce dimanche-là, elle s'était jurée de ne pas assister au sacro-saint déjeuner familial, mais après tout c'était l'anniversaire de son père, malade en sursis, et peut-être même le dernier. Et justement, quelques heures plus tard ; les voilà tous, la narratrice, son frère, sa sœur et leur mère, à compter les soupirs du père agonisant, un pour chaque bougie, pensent-ils. Dans l'attente de l'heure fatidique, chacun se révèle dans la plus cruelle nudité, jaugé par le regard impitoyable de l'héroïne. cette jeune fille qui se croit transparente, qui n'a jamais d'avis, jamais d'amant et a qui l'on a volé son prénom. A travers le récit de ce huis clos familial, Isabelle Minière signe un roman grinçant et drôle à la fois. Un vrai régal.

01/2001

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Littérature française

Vous quitter m'a coûté

Cela se passe demain, dans la Nouvelle France, au coeur de sa nouvelle capitale, Strasbourg, dans un hôtel de prestige. Monsieur Simon Simon, citoyen plus que lambda, a été choisi par le Service Spécial pour une mission ultra-secrète : dormir. Dormir, et tester les rêves enregistrés qui peupleront bientôt le sommeil de tous les Nouveaux Français. Or, au cours de son expérience, Simon Simon va découvrir quelques fissures dans cette société idyllique...

01/2018

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Littérature française

Bouche cousue

? "C' était l'heure de la vérité. Flora partait s'installer ailleurs, dans un autre quartier, un autre appartement. Et avec..." Un texte tout en délicatesse. Sur la rupture amoureuse. Quand la séparation coupe tellement le souffle qu'elle emporte la voix. Qu'à ne plus avoir de mots on n'a même plus le son. Jusqu'à libérer son chant intérieur.

09/2018

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Littérature française

Au pied de la lettre

Mal aimé dans son enfance, délaissé par sa Béatrice et relégué dans la chambre du bébé (des anciens locataires !), Barthélémy Martin est un " désolé chronique ". Il cherche un sens à sa vie et se demande si elle vaut la peine d'être vécue avec une droguée aux séries tv. II écrit donc à un psy inconnu et décide de consulter. D'abord chez le docteur Blavar, psychiatre fantaisiste, puis chez son frère adepte des " questionnaires à choix multiples ". Dans sa quête, Barthélémy croise une " dame aux pigeons ", des beaux-parents qui lui sont cachés et une mystérieuse femme à imperméable rouge...

08/2017

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Littérature française

Après la fin

"Sans vouloir m'en vanter, il n'y avait pas de quoi, j'ai toujours cru qu'il n'y avait rien. Rien après. J'étais discret sur le sujet, ce n'était qu'une question de croyance ; croire en quelque chose ou pas. Je ne voulais pas offenser les croyants ; croire en rien, c'est encore une croyance. Si on me tarabustait un peu, j'ajoutais avec un petit sourire : "Jusqu'à preuve du contraire, et dans l'état actuel de nos connaissances…". Bref, rien après, j'étais sûr de moi, malgré le désespoir. Je me disais des choses comme ça, de mon vivant" Avec une tendresse et une sensibilité toute particulières, Isabelle Minière réussit un tour de force : elle nous parle de la mort, et on en ressort optimiste et souriant. Ce petit livre faussement détaché nous fait beaucoup de bien.

02/2020

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Littérature française

Sortir les chiens

Chaque jour, avant le repas, une mère vieillissante mais vaillante sort les chiens, sous l'oeil attendri de son fils. Les chiens n'ont jamais les mêmes noms, ne sont jamais les mêmes mais invariablement, avant le repas, elle sort les chiens. Jusqu'au jour où, sans explication, ce rituel s'interrompt. Dans Sortir les chiens, il y a deux personnages principaux, un fils, qui est aussi le narrateur, sa mère, quelques personnages annexes, puis il y a le personnage central : la relation mère-fils, l'imagination un peu folle de l'une, la tendresse de l'autre. A quoi se raccroche cette vieille dame qui promène chaque jour une compagnie de chiens aux noms toujours renouvelés, qui mange comme un oiseau, s'intéresse à tout ce qui fait la vie, mais s'esquive sans cesse ? Pourquoi ce fils protège tant sa mère ? Quel secret cache une telle compassion ?

04/2021

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Littérature française

Le Compagnon idéal

Eva est en manque d'amour. Elle rêve d'un compagnon qui l'aime et la comprenne. Sa mère et sa soeur la savent peu sociable, voire la croient en danger, son père l'ignore. Sa patronne Cloé l'exploite mais l'invite à la fête de son anniversaire pour lui présenter son frère. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Jimmy - ou Jeff, selon son humeur. Que serait-elle devenue sans Jimmy, ce compagnon si charmant, rencontré - juste avant " le grand confinement " ? Entre " travail-télé ", sorties règlementées, nuits ou chacun rêve de l'autre, ou rêve que l'autre rêve de lui, ils vivent heureux et cachés dans leur bulle. Jusqu'à l'intervention de la police ! Isabelle Minière nous plonge dans le monde intérieur de cette jeune femme, fantasque, drôle, attachante. Et qui va jusqu'au bout de ses rêves.

04/2022

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Littérature française

J'ai dix-huit ans, tous les âges à la fois, et j'ai un papa

Avec une mère violente et hargneuse, plus préoccupée par ses amants et ses traductions de romans à l'eau de rose que par sa fille, la vie d'Albertine n'est pas un long fleuve tranquille. Depuis son enfance jusqu'à l'adolescence, ce ne sont que brimades, injustices et souffrances. Pour échapper à cette mère surnommée ,"la sorcière", Albertine s'invente des histoires qu'elle note dans un cahier. Le jour de sa majorité, sa mère la met à la porte, munie de trois sacs IKEA contenant ses affaires et d'un post-it avec le nom et l'adresse de son père, dont elle ignorait jusque-là l'existence. La rencontre avec cet homme, très différent de ce qu'elle rêvait, lui fait découvrir des vérités inattendues, lui ouvre des portes inespérées sur le présent et l'avenir. Et Albertine de trouver sa vocation à raconter des histoires, d'abord aux enfants qu'elle garde, puis... sur scène !

05/2021

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Livres 0-3 ans

La tête d'Isabelle

La tête, le pied, la main, les fesses, le genou, le ventre, le dos : voilà toute Isabelle !

11/1998