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Il n'y a pas de femmes qui ne naissent pas esclaves

Extraits

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Littérature française

Il n'y a pas de femmes qui ne naissent pas esclaves

Cet ouvrage est conçu comme un recueil de textes atypiques, un prégnant mélange de proses poétiques... il est difficilement classable. Toutefois, une chose semble certaine : Impossible de sortir de ses pages sans ressentir un trouble profond baigné de larmes, de tendresse et de rage. Une écriture puissante et désobéissante. Laissez vous porter par son rythme, ne résistez pas et vous découvrirez une grande force littéraire. Vous reconnaîtrez le désir ou le monstre, sans qu'ils ne vous aient été décrits.

11/2015

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Théâtre

Il n'y a pas de certitude, suivi de La Femme n'existe pas

De Barbara Métais-Chastanier, deux pièces qui sont deux manières d'affronter le théâtre et de puiser en lui la force de dire ce qui ne peut pas se dire : soi-même qui s'invente à rebours des identités héritées, imposées, assignées. Il n'y a pas de certitude et La Femme® n'existe pas témoignent du travail en cours d'une autrice qui cherche dans l'adresse une langue capable de nommer les enjeux politiques des identités qui ne réclament aucune origine, mais seulement des désirs. Ce sont deux monologues à travers lesquels fraient des voix multiples qui travaillent à faire violence aux violences infligées aux femmes, à leur identité. La jeune dramaturge traverse là dans une rage tendre et adressée les questions de notre époque : car si "l'amour est à réinventer" , c'est pour chaque jour, et à chaque mot, et c'est dans l'autre, avec l'autre et pour l'autre. Deux monologues politiques dans la mesure où chacun rend caducs les discours des politiques sur ces enjeux. Monologues amoureux aussi, monologues dont le mot dit mal combien la solitude est ici attaquée pour être ce présent offert, arraché, accompli, absolument inventé afin d'être infiniment désiré. Arnaud Maïsetti

01/2018

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Poésie

Il n'y a pas que Beyoncé

Entre narration personnelle et critique culturelle poétique et politique, Morgan Parker confronte société de consommation, médias et féminisme, tissant habilement son histoire personnelle avec la pop culture.

02/2021

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Littérature française

Il n'y a qu'un pas...

Quinze siècles séparent Bernadette, jeune femme tourmentée par des rêves ubuesques, de l'insoumise Berhardat, enlevée lors d'une invasion de barbares dans son village. Cette dernière fait face aux rigueurs de reîtres sous la férule sévère de Walden, un homme primitif qui détruit tout sur son passage... Témoin de violence d'un monde sans foi ni loi, elle aspire à la liberté ! Tous les matins, Bernadette s'éveille avec des souvenirs dévastateurs et tente de comprendre l'objet de ses songes romanesques pour échapper à la folie qui la guette. Deux femmes, deux histoires, un récit croisé plein d'intrigues et de questionnements.

03/2023

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Littérature française

Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas

Mon grand-père Togbé nous rabâche souvent ce combat mémorable. A chaque fois qu'il nous oblige à voir la vidéo archive, il nous dit toujours d'un air décontracté et fier : " vous jouez souvent aux durs, mais vous n'êtes que de petits gringalets de merdeux des années 90 ! Quand ce grand Ali déglinguait la belle tronche de George Foreman, vos idiots de pères n'avaient point encore pensé à vous ! Vous n'existiez même pas dans leurs spermatozoïdes à grosses têtes ! Cela ne m'étonne point que vous ayez tous leurs vilaines tronches ! Le fruit ne tombe jamais trop loin de son arbre. N'auraient été la beauté et la douceur de vos mères, vous seriez des crottes de rat ! ".

11/2021

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Généralités

La France ne sera pas un pays d'esclaves

Pour bien comprendre un texte et, éventuellement, l'apprécier ou le condamner, il convient toujours de se remettre dans le contexte de l'époque où il a été écrit. Jacques Doriot fut un personnage primordial de la vie politique française au cours de la première moitié du XXe siècle. A l'âge de 25 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est déjà l'un des hautsresponsables du Pati communiste français. En 1924, il est élu député communiste de la Seine et en 1931, il emporte la mairie de Saint-Denis. Au début des années 1930, il entre en opposition, au sein du PC"F", avec la ligne imposée par Moscou et incarnée par Maurice Thorez. Cette opposition le conduira à la rupture en 1935 et, quelques mois plus tard, à créer le Parti populaire français qui incarnera, jusqu'à la mort de Doriot en 1945, le principal parti d'inspiration fasciste en France. Jacques Doriot a expliqué pourquoi dans ses deux ouvrages fondamentaux que sont "La France ne sera pas un pays d'esclaves" et "Refaire la France". Paru successivement en 1936 et en 1938 chez Grasset, réédités il y a quelques années par les Editions de l'AEncre, ils entrent aujourd'hui dans la collection des Grands classiques de Synthèse nationale.

03/2023

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Littérature française

Il n'y a pas de hasard

"Je m'enfonce dans le canapé et prends conscience qu'il est temps de vendre la maison pour vivre loin d'ici. La maison. A sa retraite, ma mère a décidé de vivre dans le sud-est, tout près de la mer qu'elle affectionne tant. Travaillant sur Toulouse, j'acceptai de vivre dans la villa de mes parents, le temps de trouver un acquéreur." Potentiels acheteurs louches, gens du cru aux méthodes douteuses, étranges incidents. Avec ces éléments, il est décidément ardu de vendre une propriété dans la ville de Lever. Un fait qui ne cessera de s'imposer à Shana, prise dans une situation immobilière ubuesque, qui devra découvrir, à force de patience, pourquoi le bien qu'elle met en vente focalise toutes les attentions. Et Christelle Preux de signer par la même occasion un récit à l'atmosphère lourde et saturée, aux personnages interlopes et ombrageux, que seules viennent éclairer les lumières de l'amitié.

06/2014

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Santé, diététique, beauté

Il n'y a pas de mot...

Ce livre n'est pas un roman de plus sur le cancer ou au sujet de la perte d'un enfant. Il s'agit du récit des trois années d'une mère et de sa fille, qui vivent intensément ce combat et découvrent ensemble les vraies valeurs du quotidien. Une histoire émouvante dans laquelle les émotions se bousculent, et qui nous prouve que l'amour permet d'accepter l'inacceptable. Un livre vrai, plein de joie, où bonheur et souffrance se confondent, et où la vie et la mort prennent tout leur sens. Bouleversant de sincérité, cet ouvrage écrit avec le coeur vous aidera à vivre chaque jour en pleine conscience de votre présent.

06/2020

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Littérature française

Il n'y a pas de secret

" Ecoute-toi, Paula, me disait mon père, tu n'es pas différente des autres, mais si tu t'écoutes bien tu auras une longueur d'avance. " Finalement j'ai trop appliqué ce principe et désormais j'en ai dix de retard comme je viens de vous l'expliquer.

08/2004

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Littérature française

Il n'y a pas que les autres

"Cinquante-cinq ans ! Finalement à cinquante-huit ans la vie n'est pas finie. Sauf si. Au fond, quoi de plus simple : trois ans asexué en état de ménopause prolongée et après. Nom de Dieu, ils n'ont aucune idée de ce que cela représente !" Alexandre mène une vie tranquille qui bascule quand il apprend qu'il a un cancer, et pas n'importe lequel : la pathologie qui touche le plus à la virilité, un cancer de la prostate. Dès lors, ses relations aux autres - notamment aux femmes - s'en trouvent bouleversées. Sa vision de la vie va totalement être remise en cause et le contraindre à réviser sa perception des autres. Prenant conscience de la fragilité de l'existence, Alexandre va comprendre qu'il lui faut donner un sens à sa vie, à moins que ce ne soit à sa mort. Avec "Il n'y a pas que les autres", Gilbert Costa nous offre le récit tout en tact et humour d'un homme tentant de survivre et parfois, plus distancé, le regard des femmes qui l'entoure.

01/2014

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Ecrits sur l'art

Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ?

Paru en 1971 dans ArtNews, "Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? " a fait date dans l'histoire de l'art. Largement reconnue comme la première historienne de l'art féministe, Linda Nochlin démantèle la notion de génie artistique codée par les hommes et dévoile les structures institutionnelles et sociales qui ont tenu les femmes à l'écart des carrières artistiques pendant des siècles. Elle consacre ensuite une longue étude à la figure de l'artiste Rosa Bonheur et sa place dans la société. Rédigé il y a plus de trente ans mais toujours très actuel, ce texte a été publié pour la première fois en français en 1993 au sein du recueil désormais épuisé Femmes, Art et Pouvoir (éd. Jacqueline Chambon). Il fait ici l'objet d'une nouvelle traduction. En français, le titre de l'ouvrage a toujours été traduit au masculin, puisque le recours à l'idée de grandeur dans l'histoire de l'art a systématiquement été formulé par des hommes, sur des hommes. De fait, le féminin en a été purement et simplement exclu. Pour cette édition, ce livre est accompagné d'un appendice de Linda Nochlin appelé "Trente ans plus tard", où elle commente l'émergence de nouvelles artistes, notamment Joan Mitchell, Louise Bourgeois et Cindy Sherman.

04/2021

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Littérature française

Il y a tant d'aurores qui n'ont pas encore lui

Pilote d'avion, Paul vit depuis toujours avec d'étranges marques dans le bas du dos. Placé dans un orphelinat pour les Pupilles de la Nation à sa naissance, il ne sait rien de ses origines. Comment construire son identité quand on ignore d'où l'on vient ? A l'âge adulte, la question se met à le tarauder lorsqu'il découvre inopinément que les symboles qu'il porte gravés sur sa chair se trouvent inscrits sur un dossier d'un grand généticien controversé. Du Brésil à la Tanzanie en passant par l'Ukraine, de la Haute-Provence au Monastère de la Grande Chartreuse, Paul se met en quête de son histoire inconnue. Au fil de son enquête, il va dénouer les fils de son passé, soulever des pans cachés de la grande histoire du monde, mais aussi côtoyer de singuliers personnages tout en découvrant l'attachante poésie d'un Paul Eluard.

10/2018

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Littérature française

Il n'y a pas que les bébés qui se chient dessus...

Ce livre est une autobiographie romancée. De la naissance à l'adolescence, il relate le parcours d'une petite vie dans une banlieue post-guerre. Le protagoniste observe, avec naïveté et étonnement, les stratégies des adultes pour survivre dans un monde en reconstruction, cherchant à redonner sens aux âmes perdues.

07/2023

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Sciences historiques

L'invention de Paris. Il n'y a pas de pas perdus

Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres. On y voit naître l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses de cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des " branchés ", on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina. Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, démontrant à chaque fois la force de rupture de Paris.

10/2004

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Sciences historiques

L'invention de Paris. Il n'y a pas de pas perdus

Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres. On y voit naître, au rythme des enceintes successives, l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses des cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des " branchés ", on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, de Rubempré et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina. Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloître Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, à Belleville en mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, démontrant chaque fois - et plaignons ceux qui croient la série close - la force de rupture de Paris.

10/2002

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Littérature française

Une femme pas à pas

Quelques traces abandonnées. Instantanés collés dans les pages noires d'un album. Des morceaux de vie s'animent, déformés, découpés, cadrés. Courts métrages d'amour, le désir s'y projette, piégé dans la boîte à images, victime d'un miroir ou d'un objectif. Une femme se cogne contre les glaces du labyrinthe. De reflet en illusion, de phantasme en illumination, une femme grave son chemin. D'image en image, mot à mot, une femme pas à pas. J. C. Jacqueline Cauët a déjà publié en 1987 Les Carnets rouges d'Alma. Une femme pas à pas est son second roman.

03/1991

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Romans historiques

Ne pars pas !

Il n'avait jamais su que sa fille désespérée s'était précipitée derrière lui, l'implorant dans sa tête d'adolescente et hurlant haut et fort : "Papa ! Ne pars pas ! " Les traumatismes de l'enfance, telle une naissance illégitime ou la disparition soudaine d'un être aimé, sont de lourds bagages qu'il faut porter pour la vie. Certains s'épuisent sous la charge et demeurent meurtris, alors que d'autres en tirent une force extraordinaire et salvatrice. L'absence, que ce soit celle d'un père, d'une mère, ou celle d'un époux, crée un vide affectif auquel les protagonistes vont devoir survivre d'une manière ou d'une autre. Les personnages de ce roman, dans un chassé-croisé s'étalant sur plus d'un siècle, soulèvent des questions sur l'héroïsme, la paternité, l'égalité des sexes ou la mort. Héroïques ou lâches, ces empereurs, ouvriers, révolutionnaires et légionnaires se battent, chacun à leur manière, contre leurs démons intimes. Des démons qui peuvent les affaiblir, mais qui peuvent aussi les sublimer. Que ce soit lors de la révolution de 1848, de la campagne du Mexique ou lors de la Commune de Paris, ils sont à la fois les acteurs et les victimes des événements qu'ils traversent. Qu'ils s'appellent Napoléon III, Quentin Delabarre, Louise Michel, Maximilien ou Jean Danjou, qu'ils soient connus ou inconnus, ils doivent tous combler le vide intérieur engendré par leur enfance troublée.

12/2021

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Couple, famille

Il n'y a pas de parent parfait

Une enquête au coeur des passions contradictoires qui nous animent en tant que parent. Nous aimerions ne trouver en nous, pour nos enfants, qu'amour et tendresse. Mais tout n'est pas si simple. Nous nous surprenons parfois à agir d'après des modèles issus de notre propre enfance, alors qu'on s'était promis de faire le contraire. Pourquoi tant de passion dans l'éducation ? Parce que, au-delà des théories, il y a notre inconscient, nos blessures, notre histoire. L'auteure propose des pistes de réflexion et des exercices pratiques afin de retrouver la liberté d'être Le parent que nous désirons être.

04/2019

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Paramédical

Il n'y a pas de citoyens inutiles

Malgré une dépense publique en faveur des personnes en situation de handicap en croissance exponentielle et la première d'Europe (pour une population estimée à 5 millions de personnes), rien n'y fait : la personne handicapée en France n'a pas la même chance que dans les pays anglo-saxons. Les réflexes d'aides de la société ont amené à mettre trop souvent la personne handicapée à part, à l'écart. Le système français aboutit au final au confinement hospitalier des personnes, avec les conséquences humaines et financières que l'on connait. L'un des obstacles à l'intégration c'est la peur que suscite le handicap, car la société refuse de le voir. Pourtant on peut ne pas l'avoir. Les enfants dans les écoles ne l'ont pas. Pour cela il convient de mettre sur pied une nouvelle gouvernance du handicap.

09/2016

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Littérature française

Il n'y a pas de geste minuscule

Un hameau perdu aux rives de plateaux isolés. Un homme solitaire venu là, à la recherche d'une raison d'être. Un hiver précoce, neiges, frimas, brouillards. Et, dans un dédale de buissons, de ruines, une femme et une fillette. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Et ce solitaire, qui est-il ? Lui, moi, vous ? Quiconque ouvre sa porte à l'Inconnu. Quelle que soit son origine, sa religion, sa couleur de peau...

04/2020

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Littérature française (poches)

Il n'y a pas de grandes personnes

" Malraux et moi. ce fut une grande histoire, et j'aimerais trouver pour en parler aujourd'hui les accents de ma passion d'alors, qui exaspéra souvent mes amis les plus intimes, et fit rigoler les autres. J'éprouve la même difficulté que les gens qui racontent un premier amour. Reste toujours sa voix. Je ne peux pas l'entendre sans que mon poil se hérisse, et que ma gorge se noue. Il est mort, bien sûr, mais le fait qu'il fût vivant n'a jamais eu une très grande influence sur notre vie commune. " Pour l'amour de Malraux, Alix de Saint-André a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole, visité la Bosnie en guerre, péroré à la chaire d'universités new-yorkaises, tenté un acrobatique ménage à trois avec Proust, poursuivi toutes ses femmes d'une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d'un roman. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros...

11/2008

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Littérature étrangère

Il n'y a pas de faux départ

David Carter, la cinquantaine, est frustré par la vie. Il aimerait que sa femme Eleanor redevienne la jeune Écossaise ambitieuse et pétillante qui l'a séduit ; que son poste comme conservateur de musée tienne ses promesses ; que la naissance de sa fille Kate parvienne à rapprocher des parents éloignés l'un de l'autre. Mais quelques mots négligemment prononcés par Julia, l'amie de sa mère, sèment la confusion dans son esprit. Toute son existence a été construite autour d'un mensonge: il est un enfant adopté. Tentant de donner un sens à son passé, à travers ses archives de photos, de lettres et de vestiges ténus, David est entraîné, par sa quête de vérité, dans le Londres du Blitz, le Coventry d'après guerre, et la campagne irlandaise. Pourtant l'histoire le ramène toujours vers Eleanor et le désir de continuer, envers et contre tout, une relation amoureuse entre des vides qui le taraudent et des éclaircies qui l'enchantent. Ce roman, à la trame subtile, se déploie avec tendresse et humanité sur les failles, les hasards, les succès et les échecs, les bonnes et les mauvaises rencontres qui constituent la chair de nos vies.

04/2008

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Poésie

Il n'y a pas assez de feuilles

"J'aimerais pouvoir tendrement faire sortir du côté sombre de l'histoire des voix qui sont anonymes, minimisées... inarticulées". Ainsi Susan Howe définit le projet de ce livre à la fin de son introduction dont le titre - "Il n'y a pas assez de feuilles pour couronner pour couvrir pour couronner pour couvrir" - devient celui de notre édition française (et il est extrait d'un poème de l'américain Wallace Stevens intitulé "United Dames of America"). Un titre "poétique" pour une introduction "historique" qui nous plonge tout de suite dans l'univers si particulier de Susan Howe, l'espace de la page devient une scène où vont être évoqués de larges pans d'histoire, personnelle et universelle, nationale et internationale, récente et passée, et ses déchirures. Son autobiographie - "Je suis née à Boston, Massachusetts, le 10 juin 1937, d'une mère irlandaise et d'un père américain". - côtoie une certaine historiographie : "En 1937, la dictature nazie était bien établie en Allemagne. [... ] L'axe Berlin-Rome avait un an. La guerre civile espagnole aussi. Le 25 avril, les pilotes de la Luftwaffeaux ordres de Franco bombardaient le village de Guernica. [... ] De 1939 à 1946 dans les photographies de presse, jour après jour je voyais les signes de la culture exploser pour se faire meurtriers". La prose percée par des vers de l'introduction annonce les trois parties qui composent ce volume publié à New York en 1990. Trois ensembles de poèmes dont la réunion montre comment "la poésie apporte similitude et représentation à des configurations qui attendent depuis toujours d'être dites". Susan Howe mêle ici l'autobiographie, l'essai historique et l'écriture poétique, en un tissu organique où chaque mode textuel vient fertiliser et déstabiliser l'autre. Au long de ces poèmes, on ne cesse de s'enfuir à travers des forêts : qui sont celles de l'Europe, celles de la Nouvelle-Angleterre, et celles des mots. Le travail de fragmentation et de et reconstruction dans et par le langage - en dialoguant avec d'autres textes, époques, personnes et personnages - propre à Susan Howe sert à faire émerger de l'histoire, individuelle et collective, ces "voix anonymes, minimisées... inarticulées" qui la traversent. On parvient à les entendre, inscrites dans les interstices d'une syntaxe comme ruinée, à les voir ensevelies sous les décombres de l'histoire, matérielle et littéraire, elles peuvent alors sortir (échos ou fantômes) si le lecteur se laisse prendre à ce jeu de capture et d'évasion que la poésie expérimentale de Susan Howe lui offre.

10/2021

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Actualité et médias

Il n'y a pas de malheur français

Jusqu'à la nausée nous est conté le déclin d'une France qui ne croit plus en rien ni personne. Erreur radicale : nos douleurs ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement. Nous sommes soumis au même choc que tous les pays comparables, à savoir la crise de maturité du couple de la démocratie et de la modernité. Traditionnellement alliées, elles s'opposent aujourd'hui. La France y réagit de manière particulièrement forte du fait de sa tradition. Nous sommes en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles pour inventer autre chose : la réconciliation de l'autorité et de la confiance. C'est notre plus grand renouveau politique depuis Richelieu. Notre pays est dans une position unique pour inventer l'avenir car lui seul a exploré les limites de l'Etat comme source unique du pouvoir légitime. C'est cela qui se termine nos yeux, parce que ce pouvoir n'est plus assez puissant pour nous rassurer et qu'il échoue désormais à nous endormir. Du coup, l'avenir nous appartient. Et déjà les citoyens s'impatientent, parce qu'agir est l'essence de la politique et parce que ce ne sont pas les désaccords qui créent le désespoir mais l'absence de projet.

02/2007

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Policiers

Il n'y a pas de passé simple

Journaliste stagiaire au Courrier du Sud-Ouest, le jeune Skander Corsaro réalise un reportage culturel sur l'abbaye cistercienne de Morlan. Quarante-huit heures après la parution de son article, un cadavre est retrouvé au pied d'un échafaudage, dans la grande nef. Skander Corsaro est alors pris dans un engrenage infernal dont le premier rouage remonte à l'Occupation nazie... A moins que tout n'ait commencé encore bien plus tôt, en 1789, par l'assassinat du dernier prieur de l'abbaye ? Peut-être que Blb ; le poisson jaune de Skander, connaît la solution. Ce serait tellement rassurant si les poissons savaient tout comme dans la chanson d'Iggy Pop...

03/2016

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Actualité médiatique France

Il n'y a pas de "grand remplacement"

"Depuis plus d'un siècle, l'extrême-droite agite la peur de l'invasion : celle des Italiens et des Allemands avant 1914, des Polonais et des Yougoslaves avant 1939, des Maghrébins puis de tous les Africains, récemment. Cette panique a pris depuis peu la forme d'une " théorie " du " grand remplacement " . On verra ici que de " théorie " , il n'y en a guère, ni de " grand remplacement " d'ailleurs. Mais une fable efficace, fausse, imagée, travaillant la peur, et dont il faut comprendre la cause. A l'approche de l'élection présidentielle, ce fatras idéologique sert de justification à d'inquiétantes menaces politiques : remigration, dénaturalisation, musellement des médias, interdiction de prénoms non catholiques, suppression des corps intermédiaires accusés d'encourager ce prétendu " remplacement " . On montrera ici, point par point, thème par thème, que tout cela constitue un dangereux mensonge, qui masque et déforme les problèmes parfois graves posés par l'immigration au détriment de réponses sérieuses. Faits et données à l'appui, on verra ainsi que l'immigration et l'étranger occupent en France une place plus modeste que dans la plupart des pays occidentaux". H. L. BDans cet essai insicif, l'auteur analyse, raconte, compare. Restez libre, ne vous laissez pas manipuler par les semeurs de haine, lisez ces pages. .

03/2022

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Policiers

La femme qui n'existait pas

Un mari séduisant et riche, des vacances luxueuses dans des îles de rêve, des soirées au coeur de la bonne société new-yorkaise : la vie de Zoé Whittaker est parfaite. Que rêver de mieux ? Pourtant, il a suffi de minuscules incidents pour que cette perfection patiemment construite s'effondre. Zoé se sent désormais épiée, traquée et elle a peur. Car elle sait que les hommes qui l'ont contrainte, des années plus tôt, à changer d'identité, viennent de retrouver sa trace. Et qu'ils seront sans pitié. Pour espérer pouvoir leur échapper, il lui faut absolument trouver de l'aide. Mais comment faire quand personne, pas même son mari, ne connaît sa véritable identité et les secrets de son passé ? Le tissu de mensonges qu'est devenue la vie de Zoé pourrait bien se transformer en un piège mortel... Derrière une vie bien rangée, un abîme de secrets...

09/2017

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Histoire internationale

Oubangui-Chari, le pays qui n'existait pas

Fin 2016, les militaires français plient bagages. Trois ans plus tôt, dans le cadre de l'opération Sangaris, ils ont débarqué à Bangui, la capitale d'un pays oublié, le Centrafrique, pour lui éviter de connaître "un scénario à la rwandaise". C'était la septième intervention française depuis l'indépendance dans ce pays aux allures de fantôme où sept habitants sur dix vivent dans une pauvreté extrême et où l'espérance de vie a reculé de dix ans. Pays fantôme, le Centrafrique - baptisé Oubangui-Chari par le colonisateur français - l'a peut-être toujours été. Certes, il a une capitale et un nom - il en a changé à six reprises. Il possède quelques kilomètres de routes goudronnées, une langue nationale et des ambassades. Un temps, dans les années 1970, l'empereur Bokassa, un autocrate délirant et sanguinaire, lui a conféré une triste notoriété. Mais que cache le décor ? L'Oubangui-Chari est une invention française - A la fin du XIXe siècle, une poignée d'explorateurs et d'aventuriers-des militaires jeunes et exaltés, des missionnaires sans états d'âme, l'Evangile dans une main, le drapeau français dans l'autre - se sont élancés à la conquête du "dernier blanc de l'Afrique". De ce vaste et lointain territoire ont hérité des sociétés concessionnaires qui se sont payées sur la bête. Mais la bête n'était pas grasse et lorsque, au début des années 1960, "la Cendrillon de l'Empire" s'est vu octroyer l'indépendance, le pays avait tout pour se déliter, sous l'oeil de l'ancienne puissance coloniale, qui n'a cessé depuis de peser sur les hommes et les événements. Au terme d'une longue et minutieuse enquête, mélange de reportages, d'entretiens et de lectures, Jean-Pierre Tuquoi livre ici un récit surprenant et teinté de mélancolie, l'histoire romanesque et improbable de l'Oubangui-Chari.

08/2017

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Poésie

Ce qui n'a pas de nom

Après le triptyque de La Représentation des corps et du ciel – Le grand silence (2011), Le temps ouvre les yeux (2013) et Présent absolu (2014) –, après Ce que dit le Centaure mettant en scène le Temps, le Songe et le Chant, c'est une méditation plus vaste encore qui est ici proposée au lecteur. D'emblée le propos, philosophique autant que poétique, en est posé par l'épigraphe de Lucrèce : " Tu parais, et les vents, les nuages du ciel / à ta venue s'enfuient, sous tes pas la terre / brode de tendres fleurs, le miroir de la mer sourit, / et le ciel apaisé brille d'une lumière immense. " De quelle apparition s'agit-il ? Celle qui se révèle à nous dans la vie de chaque instant, dans le mouvement des formes, des couleurs, des significations. De tout cela que voyons-nous, que comprenons-nous ? " Tout est tellement incompréhensible ", écrivait Etty Hillesum devant le lupin violet éclos dans le camp de Westerborck. " Le poème, indique une courte préface, serait cette parole plus fluide que l'eau, plus rayonnante que la lumière, qui saurait de toutes choses ne faire sentir que l'apparition, le chatoiement, ce qui toujours semble ici et qui n'a pas de nom. " Comment atteindre à cette parole pour qu'aphorisme et lyrisme, pensée et musique ne fassent plus qu'un : à travers 1000 poèmes de 4 vers, indépendants et résonnant ensemble. 4000 vers, ouverts à la nature, à l'art de Titien, Monet, Bill Viola ou Lee Chang-Dong . Et l'intense lumière de Venise.

05/2019

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Littérature étrangère

Ce qui n'a pas de nom

Dans ce court récit, Piedad Bonnett raconte à la première personne le suicide de son fils Daniel, vingt-huit ans, qui s'est jeté du toit de son immeuble à New York. Il était schizophrène. Dans un milieu bourgeois, corseté par des conventions en tout genre, il n'est pas de bon ton de parler crûment de la mort et de la folie ; c'est pourtant ce que fait l'auteur, dans une langue sobre et sans effets de manche, avec une sincérité bouleversante. Elle raconte la stupéfaction du deuil, les formalités de la mort occidentale, mais aussi et surtout le combat inégal d'un jeune homme contre la folie qui le cerne. Une plongée dans la douleur qui ne verse jamais dans l'apitoiement ou l'impudeur : l'écrivain n'a que les mots pour dire l'absence, pour contrer l'absence, pour continuer à vivre.

09/2017