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Histoire romaine. Tome 4 Livre IV, Edition bilingue français-latin

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 4 Livre IV, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Enée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J. -C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste ; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus. Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit : Préface générale ; L. I : les origines et la royauté ; L. II (avec préambule) - V : Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois ; L. VI (avec préface) - XV : Conquête de l'Italie ; L. XVI (préface) - XX : Première guerre punique ; L. XXI (préface) - XXX : Deuxième guerre punique ; L. XXXI (préface) - XL : Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine ; L. XLI (préambule) - XLVII : Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient ; L. XLVIII (préambule) - LII : Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J. -C.) ; L. LIII - LXX : jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus ; L. LXXXI-LXXVI : Guerre Sociale ; L. LXXVII - XC : Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates ; L. XCI - XCVI : Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne ; L. XCVII - CIII : De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus ; L. CIV (préambule) - CVIII : Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César ; L. CIX (préambule) - CXVI : Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César ; L. CXVII (préambule) - CXXXIII : De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles ; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII : De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

09/1993

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre II, Edition bilingue français-latin

Ce tome débute après la seconde guerre punique et s'étend jusqu'à l'éloge final de Tibère.

07/1997

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre XXVIII, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Énée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus.Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit:Préface générale; L.I: les origines et la royauté; L.II (avec préambule) - V: Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois; L.VI (avec préface) - XV: Conquête de l'Italie; L.XVI (préface) - XX: Première guerre punique; L. XXI (préface) - XXX: Deuxième guerre punique; L. XXXI (préface) - XL: Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine; L. XLI (préambule) - XLVII: Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient; L. XLVIII (préambule) - LII: Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J.-C.); L. LIII - LXX: jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus; L. LXXXI-LXXVI: Guerre Sociale; L.LXXVII - XC: Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates; L. XCI - XCVI: Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne; L.XCVII - CIII: De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus; L. CIV (préambule) - CVIII: Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César; L. CIX (préambule) - CXVI: Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César; L. CXVII (préambule) - CXXXIII: De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII: De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

07/1997

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 16, Livre XXVI, Edition bilingue français-latin

Le livre 26 (années 211-209) de Tite Live constitue le pivot de la troisième décade et le tournant de la deuxième guerre punique. Les événements racontés sont de première importance : marche d'Hannibal sur Rome ; prise de Capoue, la ville rebelle, par les Romains et rétablissement de l'autorité de Rome sur l'Italie centrale ; prise d'Agrigente et évacuation complète de la Sicile par les Carthaginois, prise de Carthagène (en une seule journée) et affaiblissement de la position de Carthage en Espagne. Du point de vue littéraire et psychologique, l'intensité dramatique atteint son point culminant avec la menace d'Hannibal sur Rome (Hannibal ad portas). Cette édition est fondée pour la première fois sur la collation intégrale de 19 manuscrits et dotée, en conséquence, d'un apparat critique représentatif.

04/1991

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Critique littéraire

Les métamorphoses. Livres IV-VI, Edition bilingue français-latin

Jubilant dans le baroque aux confins de l'érotisme, du fantastique et de la mort, Les Métamorphoses d'Apulée (IIe siècle), seul roman latin dont nous possédions le texte intégral, racontent à la première personne les tribulations d'un naïf trop curieux qu'une opération de sorcellerie ratée a transformé en âne mais qui n'en pense pas moins, et tissent dans tous les styles la trame parodique d'une comédie humaine dont le dénouement est procuré par l'intervention d'Isis-Reine, Déesse Eminentissime. "Ce livre est un chef-d'oeuvre. Il me donne à moi des vertiges et des éblouissements ; la nature pour elle-même, le paysage, le côté purement pittoresque des choses sont traités là à la moderne et avec un souffle antique et chrétien tout ensemble qui passe au milieu. Ca sent l'encens et l'urine, la bestialité s'y marie au mysticisme, nous sommes bien loin encore de ça nous autres comme faisandage moral". (Gustave Flaubert, 1852)

05/1998

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Critique littéraire

Les fastes. Tome 2, Livres IV-VI, Edition bilingue français-latin

Oeuvre unique dans toute l'Antiquité, Les Fastes nous transmettent une véritable somme théologique de la religion romaine, peu susceptible de déformation, puisque le poète y suit jour après jour (tel est le sens du titre : calendrier) les fêtes et rituels de Rome. Le présente édition a bénéficié de toute une série de travaux érudits et repose sur des collations de manuscrits nouvelles. Un effort particulier a été fait dans les notes pour, à partir d'un texte bien établi et bien traduit, dégager l'apport du poète (observation directe du rituel) de sa gangue d'interprétations syncrétistes, souvent d'origine grecque.

01/1993

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 1, Les Origines de Rome, édition bilingue français-latin

La louve allaitant au bord du Tibre les deux jumeaux dont l'un va fonder la ville de Rome, les Sabines se jetant au mi-lieu de la bataille où s'affrontent leurs pères et leurs maris, le fondateur de la République Brutus appelant ses compatriotes à la révolte en brandissant le poignard dont Lucrèce, violée par le fils du tyran Tarquin le Superbe, vient de se percer le sein, toutes ces scènes hautes en couleurs, c'est Tite-Live qui nous les a rendues familières. Mais le premier des Livres depuis la fondation de Rome n'est pas seulement le merveilleux livre d'images où il fait ressurgir, avec un art consommé, les épisodes fameux de la naissance et des premiers temps de l'histoire de Rome, lorsqu'elle avait des rois à sa tête. C'est aussi l'œuvre de réflexion d'un historien confronté, des siècles avant ses successeurs modernes, à la dimension légendaire et mythique de cette histoire et cherchant à mettre en place les catégories qui lui permettront de l'appréhender.

11/2007

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Critique littéraire

Histoire naturelle. Livre XXXIV, Edition bilingue français-latin

«Des ouvrages de Pline un seul est arrivé jusqu’à nous, son Histoire naturelle. Ce n’est pas, à proprement parler, ce que dans notre langage moderne nous entendrions par un titre semblable. L’auteur commence par exposer des notions sur le monde, la terre, le soleil, les planètes, et les propriétés remarquables des éléments. De là il passe à la description géographique des parties de la terre connues des anciens. Après la géographie vient ce que nous appellerions l’histoire naturelle, à savoir, l’histoire des animaux terrestres, des poissons, des insectes et des oiseaux. La partie botanique qui suit est très considérable, d’autant plus que Pline introduit beaucoup de renseignements sur les arts, tels que la fabrication du vin et de l’huile, la culture des céréales, et différentes applications industrielles. La partie botanique terminée, il revient sur les animaux pour énumérer les remèdes qu’ils fournissent ; enfin il passe aux substances minérales, et là (ce qui est une des parties les plus intéressantes de son livre) il fait à la fois l’histoire des procédés d’extraction de ces substances, et celle de la peinture et de la sculpture chez les anciens. On voit qu’à vrai dire l’ouvrage de Pline est une sorte d’encyclopédie.» Emile Littré.

07/1998

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Critique littéraire

La langue latine. Tome 3, Livre 7, Edition bilingue français-latin

Une édition commentée spéciale manquait encore, à la différence des cinq autres livres conservés. C'est le dernier livre de la deuxième triade des six premiers livres étymologiques (hexade) de l'oeuvre, les livres I-IV sont perdus. Pourquoi ce livre VII, après les livres V et VI consacrés déjà à l'espace et au temps ? A cause d'abord du caractère original du vocabulaire poétique qui s'oppose au vocabulaire ordinaire de la prose et de l'usage (aequor face à mare). Varron, ses exemples en font foi, est un grand lecteur et un amateur éclairé des différentes formes de la poésie. N'oublions pas que le philosophe est aussi poète dans les Satires Ménippées. Ensuite les poètes sont grands créateurs de mots et leurs motifs restent en général assez clairs. Enfin ils apparaissent au début de la littérature écrite et permettent de remonter très haut, au IIIe siècle av. J. -C. (Livius, Naevius, Ennius, Plaute) ; les chants religieux des Saliens remontent même au VIIe siècle (Numa). La poésie est donc le conservatoire des créations anciennes. Les procédés des "impositeurs" relèvent des figures de mots caractéristiques : métaphore (ratis), métonymie (luca bos), catachrèse (latro), onomatopées (frittinire, mugire), antonomase (Epeus), sans parler d'emprunts au grec, en particulier : Musa, Olympus, polus, etc. Le texte a été enrichi de quelques conjectures. Cinq index facilitent la consultation.

12/2019

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Collection Budé

Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

La guerre civile qui opposa César à Pompée est un événement majeur de l'histoire romaine et il est clair que, deux siècles après, le sujet intéressait toujours les lecteurs. Appien l'a traité avec talent et tient jusqu'au bout son lecteur en haleine, sans trop se soucier toutefois de l'exactitude historique. Le récit part de la "conjuration" de Catilina, surmontée par Cicéron, puis retrace les débuts politiques de César jusqu'à la conclusion du premier Triumvirat, un accord politique qui ne parvint pas, tant s'en faut, à rétablir la paix civile, compromise par les ambitions et la corruption des gouvernants, par celle aussi des gouvernés qui vendaient leurs suffrages. Ayant échoué dans sa tentative de redressement des institutions, Pompée tombe sous la coupe des aristocrates, hostiles à César, ce qui conduit à un conflit ouvert. Appien relate d'abord les opérations menées contre Pompée lui-même, jusqu'à Pharsale et à la mort pitoyable de Magnus. Puis il traite brièvement des guerres engagées contre ses lieutenants, en Afrique et en Hispanie. César sort vainqueur de ces ultimes affrontements mais, sur le plan politique, il échoue, car il ne parvient pas à mettre en place un régime équilibré. Appien analyse les motifs du mécontentement, qui conduit à un regroupement des opposants menés par Brutus et Cassius, puis aux Ides de Mars. Mais la mort de César ne résout rien et Marc Antoine, soutenu par Lépide, réussit à retourner le peuple contre les "Libérateurs" . Ce récit très vivant, ponctué de discours bien construits, reste agréable à lire et on a pu le qualifier de "roman historique" . Pour les historiens modernes, il présente l'intérêt de conserver des traditions autres que ce que l'on peut encore lire chez Salluste, chez Cicéron et chez les auteurs du corpus césarien.

02/2021

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Critique littéraire

La République. Tome 2, Livre II-VI, Edition bilingue français-latin

Ce volume contient les livres II à VI de La République.

05/1998

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Religion

DIALOGUES. Tome 3, Livre 4, Edition bilingue français-latin

" Y a-t-il encore des miracles de nos jours dans notre pays d'Italie ? " Telle est la question que pose au pape Grégoire son ami le diacre Pierre. C'est pour lui répondre que Grégoire, pape depuis trois ans, rédige en 593-594 ce célèbre recueil de miracles destiné au grand public, afin de montrer que la grâce de Dieu agit toujours, ici et maintenant. Il rappelle fréquemment à son lecteur qu'il s'appuie sur des témoignages oraux qu'il a recueillis. Le livre I commence par raconter nombre de miracles passés, dont les auteurs sont déjà morts. Puis Grégoire consacre tout son livre II à la grande figure de Benoît, le fondateur du cénobitisme d'occident, dont il est de ce fait le principal biographe. Le livre III met en scène des miracles italiens plus récents, et le livre IV resserre encore le théâtre des événements pour le rapprocher de Rome et de l'époque du narrateur ; ce dernier livre contient beaucoup de récits de trépas, ouvrant le lecteur à des visions de l'au-delà pour le faire réfléchir sur sa propre mort. Ce volume contient le livre IV et de nombreux index.

04/1980

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Critique littéraire

L'Afrique. Tome 1 (Livres I-IV), Edition bilingue français-latin

Faisant suite à la publication des huit premiers volumes de la Correspondance de Pétrarque, l'Africa est l'épopée (inachevée comme l'Enéide), en hexamètres latins et en neuf chants, qui valut au jeune Pétrarque de recevoir le laurier poétique sur le Capitole en 1341. De ce grand poème d'amour et de gloire, comme seront plus tard le Roland Furieux et la Jérusalem délivrée, la trame est historique, l'action prise au moment de l'affrontement décisif sur sol africain entre Rome et Carthage, représentées par deux géants, Scipion et Hannibal. Le héros principal, un jeune puritain, modèle de vaillance, de clémence, de chasteté, sorte de Perceval ou Galaad romain, passionné de vertu, incarne l'idéal humain qui nourrira longtemps le rêve humaniste. Et pourtant ce poème destiné à exalter la figure du chef charismatique s'ouvre sur une radicale dénonciation de la gloire terrestre : au terme d'une journée victorieuse, le jeune chef s'endort, l'ombre de son père lui apparaît et l'entraîne sur les hauteurs de la Voie lactée d'où il contemple la petitesse dérisoire du théâtre des actions humaines et la vanité de ce que nous appelons la vie et qui n'est que la mort de l'âme dans la prison du corps. La fresque historique s'ouvre sur ce porche philosophique grandiose. Autre enrichissement : dans la source livienne, Pétrarque a relevé un épisode merveilleusement accordé à son génie : c'est le récit des amours malheureuses du roi numide, Massinissa, allié de Rome, et de Sophonisbe, la fille d'Hasdrubal. Ce récit, équivalent de l'épisode de Didon et Enée dans l'Enéide, illumine tout le livre V, centre poétique du poème. Pétrarque y déploie et tout son art et sa profonde connaissance des délices et des tourments de l'âme amoureuse. Ainsi commence le poème, nourri de ces tensions, soutenu par une vers d'une rare musicalité, dont la traduction versifiée de Pierre Laurens a tenté de donner une idée. Le texte donné ici s'appuie pour la première fois sur le manuscrit témoin du dernier état de l'oeuvre et enrichi dans les marges des ultimes corrections du poète ainsi que des suggestions de son disciple Coluccio Salutati.

05/2006

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Critique littéraire

L'Afrique. Tome 2 (Livres VI-IX), Edition bilingue français-latin

Après les chants I à V, publiés en 2006, Pierre Laurens nous donne dans ce tome II les quatre derniers chants (VI-IX) de l'Africa, le chef-d'oeuvre poétique de Pétrarque. Comme dans le tome précédent, l'édition est fondée sur le Laurentianus Acquisti et Doni 441, copie directe de l'autographe, qui, avec les annotations personnelles du poète devient pour la première fois la base d'une édition moderne. Le choix de la traduction rythmée est conforme à l'objectif initial de restaurer l'épopée en tant que grand texte poétique, les notes éclairent sources et allusions et commentent, en suivant l'apparat pas à pas, les repentirs de la rédaction. Un court avertissement met en valeur les beautés (ainsi les fameuses plaintes de Magon à la fin du chant VI) qui scandent la deuxième partie du récit, depuis le rappel d'Hannibal et l'affrontement des deux armées à Zama jusqu'au retour de la flotte romaine et au double couronnement du chef et du poète (Ennius) témoin et chantre de ses actions ; surtout il relève l'importance des discours auxquels est confiée l'interprétation des événements et le sens profond de l'épopée : telle, au chant VIII, la fameuse collatio ducum, où la figure de Scipion, sublimée, est mise loin au-dessus d'Alexandre, le héros célébré par Geoffroy de Chatillon, et plus encore, au chant VII, prélude à l'affrontement décisif entre le Bien et la Mal, la Vertu et la Fraude, la promesse qu'au peuple vainqueur reviendra l'empire du monde, accompagnée de cette révélation stupéfiante que le siège de l'Empire sera le siège du dieu suprême, une fois accompli le mystère de l'Incarnation.

05/2018

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Critique littéraire

Mathesis. Tome 3, Livres VI-VIII, Edition bilingue français-latin

Ce sont les derniers livres de l'ouvrage. Firmicus Maternus continue à examiner les multiples cas de figure que pourra rencontrer son disciple quand il établira les thèmes de géniture de ses clients, et il propose, pour chacun, les pronostics qui en résultent. Nous avons ainsi deux catalogues. L'un, déductif, examine les conséquences des différentes configurations planétaires. L'autre, inductif, remonte des situations possibles (être esclave, gladiateur, médecin, mourir noyé, dévoré par les fauves...) aux configurations astrales susceptibles de donner cette condition et ce destin. Un dernier livre expose un système plus simple, qui ne fait intervenir que le degré du signe sous lequel on est né.

09/1997

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 12, Livre XVII, Guerres civiles Livre V, Edition bilingue français-basque

Le récit se divise en deux grandes parties. La première couvre la période allant des lendemains de Philippes jusqu'à la conclusion de la paix de Baïes (novembre 42-39 avant J-C). Ces années furent marquées par la guerre de Pérouse, qui opposa le jeune César à Lucius Antonius, frère d'Antoine (II, 4 - LXXVI, 324). La seconde période, allant de la rupture de cette paix jusqu'à la mort de Sextus Pompée (39-35 avant J-C), est centrée sur la guerre de Sicile, qui opposa César au dernier fils du Grand Pompée (LXXVII, 325 - CXLIV, 600). Dans une conclusion tout aussi brève (CXLV, 602), Appien rappelle que les guerres menées ensuite par le jeune César en Illyrie avaient été traitées séparément dans le livre Illyrien, appendice du Livre Macédonien. Le Livre V étant le dernier de la série des Guerres Civiles, Appien prend soin d'avertir son lecteur de l'approche du dénouement. La bataille d'Actium est annoncée à plusieurs reprises. Ainsi, à la fin de la guerre de Sicile, les ambassadeurs de Sextus Pompée conseillent à Antoine d'accepter les services du vaincu, en faisant valoir qu'il disposera ainsi d'un "parti suffisamment puissant pour la guerre à venir, laquelle était imminente". Négociant avec Furnius les conditions de sa reddition, Pompée expliquait lui-même que, si Antoine faisait l'erreur de le combattre, c'était qu'il "ne prévoyait pas la guerre qui le menaçait". Dès la préface, Appien suggérait d'ailleurs les conséquences désastreuses de la rupture en qualifiant de fatale la passion d'Antoine pour Cléopâtre. Par de telles prolepses, le livre V annonce et prépare les Egyptiaques, livres perdus dans lesquels étaient relatées les opérations qui avaient abouti à la réduction de l'Egypte en province romaine et à l'instauration de la monarchie. L'ensemble du livre V est placé sous le signe du Destin. Maintenu dans l'attente du combat final entre César et Antoine, le lecteur voit les triumvirs conclure entre eux des accords éphémères et assiste à l'agitation inutile de personnages en sursis. Pour Appien, l'Histoire est un processus linéaire dans lequel les événements s'enchaînent et s'orientent vers un résultat prédéterminé par le Destin : le retour de la monarchie, annoncé par les devins étrusques dès l'époque de Sylla, approche enfin et le jeune César, quoi qu'il fasse, en sera l'instrument, la fin concomitante de la monarchie des Lagides, la dernière héritière d'Alexandre, confirmant sans doute que l'Empire du monde était définitivement passé des Macédoniens aux Romains. Ancienne élève de Paul Goukowsky, éditeur de sept tomes de l'Histoire romaine publiés à dans la CUF, Maud Etienne-Duplessis est membre de l'équipe de recherches Hiscant-Ma (Histoires et cultures de l'Antiquité et du Moyen Age) de l'université Nancy-II.

09/2013

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Religion

OEUVRES SPIRITUELLES. Tome 4, Le Héraut, Livre 4, Edition bilingue français-latin

Mieux connus sous le nom de "Révélations", ces cinq livres constituent un des grands corpus de la mystique médiévale. Gertrude (1256-1301), très influencée par saint Bernard, développe par ses élévations une spiritualité affective et pratique.

02/1979

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Critique littéraire

Thébaïde. Livres 1 à 4, Edition bilingue français-latin

La Thébaïde de Stace, souvent méconnue, constitue l'un des fleurons de la littérature épique à Rome. Ecrite sous Domitien, divisée en douze livres sur le modèle de l'Enéide, elle raconte la guerre célèbre des frères ennemis Etéocle et Polynice, fils d'Oedipe, qui s'entretuèrent sous les murs de Thèbes. Stace y fait alterner des scènes de grande violence et des épisodes de tendresse délicate, peint des figures légendaires sous les traits souvent nuancés et déjà modernes, et nous montre enfin le triomphe de la justice incarnée par Thésée. La Thébaïde révèle un poète au souffle puissant dont la renommée grandira dans les siècles suivants jusqu'au Moyen-âge. Roger Lesueur, Docteur ès Lettres, professeur à l'Université de Toulouse-Le Mirail et auteur d'une thèse sur l'Enéide, s'est spécialisé dans l'étude de Virgile et des poètes épiques du 1er siècle.

01/2014

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

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Critique littéraire

Les métamorphoses. Tome 2, Livres VI-X, Edition bilingue français-latin

Texte établi et traduit par Georges Lafaye. 3 tomes. 1er tome, édition revue et corrigée par Jean Fabre, 1ère édition 1925. Tome II : édition revue et corrigée par Henri Le Bonniec. 1ère édition 1928. Tome III : édition revue et corrigée par Henri Le Bonniec. 1ère édition 1930.Si les récits de métamorphoses furent très populaires pendant toute l'Antiquité et notamment pendant la période alexandrine, le recueil d'Ovide est de loin le plus célèbre. Ecrits avant l'exil du poète, les XV livres des Métamorphoses relatent non seulement des transformations, comme celle de Daphné (livre I) ou de Hyacinthe (livre X), mais aussi la cosmogonie (livre I) et l'apothéose de Jules César (livre XV). Notre édition regroupe en trois tomes ce chef-d'oeuvre de la poésie mythologique. Le tome I contient une riche introduction qui fournit une étude documentée du genre de la métamorphose depuis ses origines hellénistiques jusqu'à Antoninus Liberalis. L'histoire du recueil et de ses traductions est présentée de manière claire et synthétique, de même que l'abondante tradition manuscrite. Chaque livre est précédé d'un résumé permettant de circuler aisément dans le texte et des notes abondantes éclairent les diverses allusions mythologiques. Le tome III est en outre assorti d'un précieux index nominum.

01/2000

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Moyen Age

Le livre de Gomorrhe. Edition bilingue français-latin

Voici le Sodoma médiéval. Au XIe siècle, le théologien Pierre Damien écrit au pape pour dénoncer les vices et les turpitudes du clergé. Rome le condamne au silence. Mille ans plus tard, son texte est enfin traduit. Une révélation fracassante sur la longue marche de la tolérance zéro. Mille ans avant les révélations actuelles sur les scandales sexuels au sein du clergé, l'ermite Pierre Damien se fait déjà lanceur d'alerte. Au milieu du XIe siècle, il écrit au pape Léon IX pour dénoncer, dans un rapport détaillé, les dérives des moeurs dans l'Eglise, singulièrement chez les évêques, moines, prêtres, diacres censés incarner l'institution et donner l'exemple. Pour encore plus de clarté il intitule ce réquisitoire Gomorrhe, le pendant de Sodome dans la Bible. Mais son brûlot est ignoré, puis interdit et ne circulera plus que sous le manteau. C'est ce texte, à la fois intransigeant et prophétique mais d'une surprenante actualité, qu'exhume pour la première fois, avec science, Jean-François Cottier. Un texte sidérant, venu du Moyen Age mais conduit à la manière d'un breaking news contemporain.

02/2021

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Religion

INSTITUTIONS DIVINES. Livre 2, Edition bilingue français-latin

Dans le livre I des Institutions divines, Lactance a dénoncé l'erreur que constitue, à ses yeux, le polythéisme; il en a analysé la naissance et les causes, en faisant appel, le plus souvent, aux témoignages des païens eux-mêmes. Le livre II nous entraîne à la recherche de l'origine de l'erreur. Si le polythéisme a pris forme sous Jupiter, quelques générations avant la guerre de Troie, c'est qu'il était en germe dans la faute originelle, et même, par-delà le temps, dès la création des anges et des démons. Après s'être fait, dans le livre I, historien des religions, Lactance se pose maintenant en anthropologue et même en historien du plan divin sur le monde. Le paganisme n'est, en effet, que le refus de l'économie divine. Quand il adore la matière et s'incline devant les démons, l'homme perd sa qualité d'homme, car il a été créé par Dieu pour être debout et se dresser vers le Créateur dont il est l'image. En expliquant à l'homme sa véritable condition, Lactance veut l'inciter à se mettre debout et à élever son regard vers le ciel et vers Dieu.

09/1987

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Histoire de France

Mémoires. Livres IV-VI, édition bilingue français-ancien français

Au départ simple matériau destiné à l'archevêque Angelo Calo, les souvenirs de Philippe de Commynes, au fil de leur rédaction, sont devenus une œuvre autonome, marquant la naissance d'un genre inédit : celui des Mémoires, où l'historien, non seulement acteur et témoin de l'Histoire, s'en fait aussi le juge et l'arbitre. Dans les six premiers livres, qui relatent le règne de Louis XI, trois portraits se détachent et s'entrelacent : ceux de Louis XI, de Charles de Bourgogne, dit le Téméraire, et du mémorialiste en personne. À travers le duel entre la force du Téméraire, que Commynes abandonna en 1472, et la ruse de Louis XI, qu'il rejoignit alors et dont il fut le conseiller pendant plus de dix ans, c'est le destin tragique de la maison de Bourgogne qui est suivi pas à pas. Tout à la fois récit historique, autojustification, recueil de conseils politiques, de maximes et de réflexions sur la condition humaine, cette somme autobiographique annonçant les Essais de Montaigne livre un éclairage irremplaçable sur la seconde moitié du XVe siècle.

11/2007

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

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Religion

CONTRE MARCION. Tome 2, Livre 2, Edition bilingue français-latin

Dans le livre I, Tertullien a établi l'inexistence du prétendu dieu supérieur de Marcion, dieu de pure bonté, étranger au monde, et qui se serait révélé sans préparation en Jésus-Christ. Le livre II veut être une apologie du Créateur ou dieu des juifs, critiqué et même blasphémé dans les Antithèses de l'hérétique. Après avoir souligné la bonté que la création de l'homme et du monde manifeste comme un trait essentiel en lui, le polémiste le réhabilite contre les diverses imputations dont il est l'objet. Suivant un plan très ferme, en crescendo, il examine pièce par pièce le dossier qui permettait à Marcion de dresser le portrait d'un dieu versatile, incohérent, cruel, indigne même de la divinité. Dans cette défense de l'enracinement judaïque de la Révélation, Tertullien est tributaire de Justin, d'Irénée, de toute la tradition de l'Eglise. Mais il sait faire preuve d'une grande originalité. Il a l'honnêteté de ne pas recourir à l'exégèse allégorique vis-à-vis d'un adversaire qui repoussait ce type d'explication. Par ses analyses puissantes sur le libre arbitre, sur les liens entre justice et bonté, ce livre dépasse le contexte historique de la controverse pour devenir une véritable théodicée. La vigueur du style et la chaleur de la conviction lui confèrent un relief particulier.

03/1991

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Collection Budé

Epigrammes. Tome 1, Livre des spectacles Livres I-V, Edition bilingue français-latin

Ce volume propose une nouvelle traduction des Epigrammes de Martial. Il se compose du Livre des Spectacles, évocation des jeux grandioses donnés à l'occasion de l'inauguration du Colisée en 80, et des cinq premiers livres des Epigrammes. On y découvre une image vivante de la Rome impériale, à travers une galerie de portraits hauts en couleurs d'hommes et de femmes du peuple, ou de puissants pleins de morgue. Le goût romain pour la satire s'y déploie avec l'humour mordant d'une poésie au parfum de scandale, qui se plaît également à célébrer, avec délicatesse et érudition, les plaisirs de l'amour, du vin et de l'amitié. L'édition, assortie de nombreuses notes, s'adresse à un large public. Le volume s'ouvre sur une brève introduction, présentant une biographie de Martial, une synthèse sur l'histoire de l'épigramme et l'établissement du texte, ainsi qu'une bibliographie à jour.

06/2021

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 48 et 49, Edition bilingue français-grec ancien

Les livres 48 et 49 de l'Histoire Romaine de Dion Cassius présentent les événements de 52 à 32 avant J-C, en particulier la guerre de Pérouse, la guerre contre Pompée et la campagne d'Antoine chez les Parthes. Ce volume offre à la fois une édition critique s'appuyant sur l'ensemble de la tradition manuscrite, directe et indirecte, une traduction fidèle de l'historien grec de Rome (la première en français depuis le XIXe siècle) et un commentaire historique qui fait le point sur les principaux problèmes de la fin des guerres civiles. Un index et une Cartographie en couleurs apportent un complément précieux.

07/1994

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 50 et 51, Edition bilingue français-grec ancien

L'oeuvre de Dion Cassius, source capitale pour les historiens de la Rome antique, paraît enfin dans la Collection des Universités de France, avec un premier volume contenant les livres 50 et 51, consacrés à la bataille d'Actium, à la campagne d'Egypte et au début du principat d'Auguste. Le témoignage de cet historien, sénateur romain de langue grecque, est unique pour comprendre le passage de la République romaine à l'Empire.

01/1991

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Critique littéraire

Elégies. Edition bilingue français-latin

Poète érudit et féru de mythologie, Properce ne nous a pas laissé d'autres traces que ses oeuvres. Fort heureusement, celles-ci ne sont pas exemptes de renseignements biographiques. La sphragis, c'est-à-dire la signature, du livre I, nous apprend que Sextius Propertius serait né en Ombrie, non loin d'Assise. Plus tard, à Rome, il rejoint le cercle de Mécène dont il est, après des poètes aussi illustres que Virgile et Horace, le protégé. Ce n'est pourtant ni vers l'épopée, ni vers la satire que le poète se tourne, mais vers l'élégie. Celles-ci sont adressées à la belle Cynthia, dont la chevelure flamboyante et les allures de déesse enflamment le poète d'un amour aussi brûlant que déçu. De Cynthia, à la beauté parfaite et au coeur volage, nous ignorons si elle a existé. Fruits de l'expérience ou de l'imagination, les vers de Properce restent un exemple pénétrant du genre de l'élégie, encore balbutiant à cette époque de la littérature latine. Notre édition rassemble en un volume les quatre livres des Elégies de Properce. L'introduction fait le point sur les différents éléments biographiques présents dans l'oeuvre de Properce ainsi que sur les conclusions qui en ont été tirées. Les nombreuses hypothèses relatives à l'identité de Cynthia sont brièvement exposées, de même que celles concernant la date de composition du recueil. Les sources, explicites et implicites sont analysées en profondeur, tandis qu'est proposée une réflexion sur le genre élégiaque. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail et assortie d'une bibliographie récente et succincte. Le lecteur désireux d'approfondir trouvera, en fin d'ouvrage des notes éclairant, entre autres, les nombreuses allusions mythologiques, ainsi qu'un index. Texte établi, traduit et commenté par Simone Viarre.

07/2006

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Critique littéraire

Momus. Edition bilingue français-latin

Momus, personnage de la mythologie, mis en scène par Lucien comme le dieu de la critique, est devenu entre les mains de Leon Battista Alberti le premier immoraliste de la littérature moderne. A travers les mésaventures qui le ballottent du ciel à la terre, de la société des hommes au parlement de l'univers, il est, à chaque instant et partout, comme plus tard le Neveu de Rameau, le génie de la provocation, le grain de levain qui démasque les faiblesses et les hypocrisies, bouscule les idées reçues, désacralise les puissances établies. Mêlant systématiquement le rire au sérieux, portés par une phrase d'une incroyable agilité, véritable chef-d'oeuvre de la prose latine humaniste, les épisodes se succèdent dans un rythme effréné, alternant paradoxes éblouissants, pages d'un comique bouffon et osé autant que profond et inventions poétiques. Succédant au mince volume intitulé Momus ou le prince, fable politique, publié pour la première fois en traduction française par Claude Laurens et préfacé par Pierre Laurens (1993, 2017), le présent volume est la version savante de l'ouvrage d'Alberti : équipé de l'introduction de Francesco Furlan, éclairé par un abondant commentaire philologique, littéraire et historique dû à Paolo d'Alessandro et Francesco Furlan, il associe enfin à la traduction de Claude Laurens revue et parfaite à cette occasion, le texte latin, procuré par les deux éditeurs dans la première édition critique digne de ce nom.

03/2019